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Marche de protestation du PDL: appel à la libération d’Abir Moussi et des prisonniers d’opinion

Le Parti Destourien Libre (PDL) a organisé, le samedi 18 janvier 2025, une marche de protestation à Tunis, débutant à la place du Passage et se dirigeant vers le ministère de la Femme. Cette mobilisation avait pour objectif principal de défendre les droits des citoyens au développement, à la liberté et à des conditions de vie dignes, tout en dénonçant la situation économique et sociale actuelle.

Les manifestants ont exigé la libération de leur présidente, emprisonnée depuis octobre 2023. Ils considèrent « sa détention comme arbitraire et politiquement motivée. »
Tout comme ils ont dénoncé les restrictions croissantes sur les libertés d’expression et de rassemblement, en particulier l’utilisation controversée du décret 54 contre les journalistes, politiciens et citoyens. Les participants ont également mis en avant la nécessité de réformes pour garantir un niveau de vie décent.

Thameur Saad:  » sans les libertés, le pays ne peut espérer un avenir meilleur »

Thameur Saad, dirigeant du PDL, a déclaré que sans les libertés, le pays ne peut espérer un avenir meilleur. Ainsi il a exprimé que la situation des prisonniers politiques ne peut perdurer dans un pays qui manque de libertés fondamentales et d’application des principes démocratiques élémentaires. Il insiste sur la nécessité d’établir un État démocratique, qui, par définition, doit garantir des droits tels que la liberté d’expression, de rassemblement et d’opinion, tout en respectant un cadre juridique bien défini. Il souligne qu’il est essentiel que les citoyens tunisiens se sentent libres de se déplacer et de s’exprimer tant physiquement qu’intellectuellement.
Thameur Saad rappelle que cette aspiration à la démocratie était partagée par beaucoup en 2011, mais il constate avec regret qu’après quinze ans, la situation n’a pas connu d’amélioration significative par rapport à celle d’avant 2011.

De son côté, Karim Krifa, avocat et membre du comité de la défense de Abir Moussi estime que l’affaire d’Abir Moussi est passée d’un simple dossier judiciaire à une affaire politique. Elle est accusée, entre autres, d’incitation à l’émeute et d’atteinte à l’ordre public, ce qui pourrait entraîner des peines sévères. Le PDL considère ces accusations comme infondées.

Lors de la marche, les manifestants ont scandé des slogans tels que : « Un État démocratique, une liberté fondamentale et individuelle ». « Liberté pour Abir ! ».
Ils ont également dénoncé le décret 54 qui est qualifié par le PDL de « fardeau pour la société », car il est utilisé pour réprimer les voix dissidente, et a appelé au respect des droits civiques.

Abdessalem Chakir, analyste politique, a souligné l’importance de ces manifestations pour exprimer le mécontentement populaire face aux injustices actuelles. Il a appelé à une union sans compromis pour défendre les droits fondamentaux et créer une dynamique de changement.
En conclusion, cette mobilisation visait à rappeler l’urgence de respecter les droits civiques et politiques tout en attirant l’attention sur les conditions économiques du pays.

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