Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Forum de Davos 2025 : La résilience économique face à l’incertitude géopolitique

Du 20 au 24 janvier 2025, plus de 3.000 participants dont des chefs d’État ou de gouvernement, ministres, représentants d’organisations internationales et d’institutions financières, sont attendus au Forum économique de Davos dans sa 55ᵉ édition. De même, des leaders du secteur privé dont plus de 1.600 chefs d’entreprise, représentant les plus grandes multinationales, ainsi que des start-ups pionnières en innovation seront présents.

La rencontre annuelle du WEF constitue l’un des événements phares de l’actualité économique et sociale dans le monde. Cet événement, devenu incontournable pour les décideurs politiques, économiques et sociaux, se tiendra sous le thème « Collaboration pour l’ère intelligente », et mettra en lumière les défis et opportunités liés à l’accélération des technologies convergentes.

Lire l’intégralité de l’article dans notre version papier du 21-01-2025

L’article Forum de Davos 2025 : La résilience économique face à l’incertitude géopolitique est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Transformation du marché du travail: L’IA, une arme à double tranchant

L’évolution des tendances mondiales en matière de technologie, d’économie, de démographie devrait générer 170 millions de nouveaux emplois d’ici 2030, tout en supprimant 92 millions de postes, soit une augmentation de 78 millions d’emplois, selon un nouveau rapport publié par le Forum Économique Mondial (WEF).

La Presse — « Future of Jobs Report 2025 », publié par le WEF en amont de ses rencontres annuelles, prévues la semaine prochaine à Davos, révèle ainsi que la transformation du marché du travail touchera 22 % des emplois d’ici 2030, notant que les avancées technologiques, les changements démographiques, les tensions géo-économiques et les pressions économiques sont les principaux moteurs de ces changements, qui remodèlent les industries et les professions dans le monde entier.

S’appuyant sur les données de plus de 1.000 entreprises, le rapport constate que le déficit de compétences reste l’obstacle le plus important à la transformation des entreprises aujourd’hui. En effet, près de 40 % des compétences requises sur le lieu de travail sont appelées à changer et 63 % des employeurs citent déjà ce déficit comme le principal obstacle auquel ils sont confrontés.

Par ailleurs, les progrès de l’IA, de la robotique et des systèmes énergétiques, notamment dans le domaine des énergies renouvelables et de l’ingénierie environnementale, devraient accroître la demande de postes de spécialistes dans ces champs d’application. « Des tendances telles que l’IA générative et les changements technologiques rapides bouleversent les industries et les marchés du travail, créant à la fois des opportunités sans précédent et des risques sérieux. Le moment est venu pour les entreprises et les gouvernements de travailler ensemble, d’investir dans les compétences et de créer une main-d’œuvre mondiale équitable et résiliente », selon la même source.

Nouvelles perspectives

L’intelligence artificielle offre aujourd’hui de nouvelles perspectives aux entreprises. En Tunisie, comme dans le reste du monde, la course aux données (big data) est lancée et leur exploitation crée de nombreuses opportunités. Toutefois, les répercussions sur le marché de l’emploi et la vie privée de chacun posent des questions qui demeurent parfois sans réponse.

L’IA inquiète, car, par définition, elle consiste à déléguer une part du processus décisionnel aux machines et autres algorithmes. Pour ses défenseurs, l’IA est au contraire un formidable outil qui peut guider vers des choix plus rationnels et pertinents grâce à une puissance de calcul et d’analyse des données aujourd’hui quasi illimitées. Autre crainte, la perte d’emplois et l’apparition de nouveaux métiers autour de la programmation et du big data.

L’intégration de l’IA dans le monde du travail est une révolution complexe et multidimensionnelle. Elle offre des possibilités d’innovation et d’efficacité, mais soulève également  des questions profondes sur la nature du travail, la valeur de l’expertise humaine et les droits des travailleurs dans l’ère numérique. L’intelligence artificielle a rapidement évolué et s’est répandue dans de nombreux secteurs économiques. En Tunisie, cette technologie émergente suscite un intérêt croissant alors que le pays cherche à saisir les opportunités qu’elle offre tout en se préparant aux défis qu’elle pose.

L’introduction de cette technologie et ses conséquences potentielles suscite beaucoup d’inquiétude dans le marché du travail. Bien que l’IA puisse améliorer la productivité et la qualité du travail dans certains secteurs, elle peut également entraîner des suppressions d’emplois. Les études internationales prévoient que l’IA pourrait supprimer jusqu’à 7,2 millions d’emplois dans le secteur financier aux États-Unis en 2025, et que jusqu’à 800 millions d’emplois pourraient être éliminés d’ici 2030 à l’échelle mondiale. Une étude de l’Université d’Oxford conclut même que 47 % des emplois aux États-Unis pourraient être automatisés d’ici 2033.

Le fulgurant avènement de l’intelligence artificielle a suscité un flot ininterrompu d’interrogations quant à son impact présumé sur le marché de l’emploi. Dans les cercles académiques et les sphères professionnelles, les débats alimentent à la fois craintes et espoir quant à l’avenir des travailleurs. Il est indéniable que l’IA, avec sa capacité à analyser des données massives et à exécuter des tâches complexes, a déjà commencé à remodeler les contours du monde du travail, et ce, de manière significative.

L’IA et l’automatisation :12 millions d’emplois dans le monde

Les évolutions technologiques, bien que porteuses d’efficacité et de productivité accrues, créent un climat d’incertitude pour ceux dont les emplois sont menacés. « Près de la moitié des emplois dans les pays industrialisés sont à risque de numérisation et d’automatisation », selon l’Organisation de coopération et de développement économiques.

Toutefois, l’avènement de l’IA ne se résume pas à une simple substitution des travailleurs humains par des machines. En réalité, il donne également naissance à de nouvelles opportunités et à des emplois émergents. D’ailleurs, le bureau d’études pluridisciplinaire IDC prévoit, dans une étude qu’il vient de publier, qu’en 2025, l’IA et l’automatisation contribueront à la création de 12 millions d’emplois dans le monde. Cependant, il est impératif que les individus et les sociétés s’adaptent à ce changement de paradigme. L’IA peut stimuler la croissance économique en favorisant l’innovation, en améliorant l’efficacité des entreprises et en ouvrant de nouveaux marchés.

En Tunisie, le marché de l’emploi voit émerger de nouvelles opportunités dans le domaine de l’IA. Des postes tels que les ingénieurs en IA, les scientifiques de données, les développeurs d’applications d’IA… sont en forte demande. Ces métiers d’avenir offrent des perspectives prometteuses pour les jeunes talents tunisiens désireux de se lancer dans des carrières à la pointe de la technologie. L’adoption croissante de l’IA dans les entreprises tunisiennes crée une demande croissante de professionnels qualifiés, ouvrant ainsi la voie à une nouvelle ère de prospérité économique et d’innovation.

L’experte de la Diaspora, Lobna Karoui, relève que la Tunisie est parmi les pays leaders en « Stratégie IA ». Elle occupe la 4e position en Afrique. Elle a mis en place, depuis 2018, des programmes d’intelligence artificielle pour permettre aux entreprises industrielles de renforcer leur compétitivité. En février 2022, quatre ministères se sont associés pour établir la Stratégie Nationale d’Intelligence Artificielle qui touche aux domaines du transport, de la santé et de l’éducation. Et d’affirmer que « la Tunisie manque fortement d’investissements pour accélérer l’adoption d’IA et devra développer un Framework avec le milieu industriel ».  Par ailleurs, la Tunisie a mis au point le label « Startup-Act » qui a aidé beaucoup de jeunes novateurs à lancer leurs startup  dans des domaines basés sur l’IA. Outre ce label, beaucoup d’incubateurs publics et privés ont été également d’un grand apport au niveau de la préparation et la formation de ces jeunes aux métiers d’entrepreneur.

Des incidences sur 60% des emplois

De son côté, le FMI  affirme que l’IA va bouleverser en profondeur le marché du travail. En effet, certains Etats tentent de s’organiser pour en contrôler les dérives. Selon une enquête élaborée en France sur les conséquences de l’IA sur le travail, seuls 13% des sondés pensent exercer aujourd’hui un métier d’avenir. Ils sont 65% à voir leur métier comme une profession stable, 22% à le voir comme une filière en déclin. Signe d’un décalage générationnel, le taux monte à 29% pour les personnes âgées entre 50 et 59 ans. Pour autant, l’IA n’a pas encore envahi les espaces de travail : 78% des salariés ne s’en sont jamais servis dans leur vie professionnelle. Une large majorité de salariés estiment que l’intelligence artificielle ne sera jamais capable de réaliser leurs tâches, ceux qui sont d’un avis contraire le prévoient en moyenne dès 2035.

D’un autre côté, et aux dires de Kristalina Georgieva, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), le développement de l’intelligence artificielle (IA) aura des conséquences pour 60% des emplois dans les économies avancées. « Dans le monde, 40% des emplois seront touchés. Et plus vous occupez un emploi qualifié, plus ce sera le cas. Ainsi pour les économies avancées, et certains pays émergents, 60% des emplois seront concernés ».La vraie question sera de mettre de côté les craintes liées à l’IA pour se concentrer sur comment en tirer le meilleur avantage pour tous. « On est sur le point de vivre une révolution technologique susceptible de stimuler la productivité, de développer la croissance mondiale et d’élever les revenus dans le monde entier », précise la directrice du FMI.

L’article Transformation du marché du travail: L’IA, une arme à double tranchant est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Transformation du marché du travail: L’IA, une arme à double tranchant

L’évolution des tendances mondiales en matière de technologie, d’économie, de démographie devrait générer 170 millions de nouveaux emplois d’ici 2030, tout en supprimant 92 millions de postes, soit une augmentation de 78 millions d’emplois, selon un nouveau rapport publié par le Forum Économique Mondial (WEF).


La Presse — « Future of Jobs Report 2025 », publié par le WEF en amont de ses rencontres annuelles, prévues la semaine prochaine à Davos, révèle ainsi que la transformation du marché du travail touchera 22 % des emplois d’ici 2030, notant que les avancées technologiques, les changements démographiques, les tensions géo-économiques et les pressions économiques sont les principaux moteurs de ces changements, qui remodèlent les industries et les professions dans le monde entier.

S’appuyant sur les données de plus de 1.000 entreprises, le rapport constate que le déficit de compétences reste l’obstacle le plus important à la transformation des entreprises aujourd’hui. En effet, près de 40 % des compétences requises sur le lieu de travail sont appelées à changer et 63 % des employeurs citent déjà ce déficit comme le principal obstacle auquel ils sont confrontés.

Lire l’intégralité de l’article dans notre édition du papier 19-01-2024 

 

L’article Transformation du marché du travail: L’IA, une arme à double tranchant est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Commerce et approvisionnement des marchés : Se prémunir contre les pénuries et la spéculation

A l’approche du mois de Ramadan, toutes les parties prenantes se mobilisent pour garantir des conditions optimales aux citoyens, afin d’éviter les pénuries pendant cette période de forte demande. C’est aussi l’occasion pour s’arrêter sur la situation actuelle des marchés et des prix.

La Presse — Des réunions impliquant les ministères du Commerce et de l’Agriculture sont tenues au début du mois courant en prévision de la période du mois saint et même avant. L’objectif étant d’assurer un approvisionnement régulier des marchés en produits de base, avec une attention particulière portée aux aliments de grande consommation, souvent sujets aux pénuries durant le Ramadan. Ces réunions ont aussi été une occasion pour évaluer et affiner les dispositifs nécessaires pour contrer les risques de rupture d’approvisionnement. Face à la hantise des pénuries récurrentes qui, d’habitude, s’emparent de larges couches de la population vulnérables, en matière de denrées alimentaires essentielles, et à quelques encablures de ce mois sacré, les autorités accélèrent le rythme pour garantir la disponibilité en quantités suffisantes et à des prix raisonnables des denrées alimentaires. En effet, le ministère du Commerce est à pied d’œuvre afin de régler les préparatifs, notamment l’approvisionnement des marchés en différents produits agricoles et en matière de stocks stratégiques. Le ministère se concentre également sur le programme de contrôle économique, l’organisation des marchés de proximité et des produits de vente directe du producteur au consommateur.

351.642 tonnes de légumes et de fruits injectées en 2024

Lors d’une récente intervention sur les ondes de la Radio nationale, Sofiène Tarmiz, président-directeur général de la Société tunisienne des marchés de gros (Sotumag), s’est montré rassurant sur l’état actuel du marché qui affiche une nette amélioration dans l’approvisionnement en fruits et légumes.

Cette amélioration est attribuée aux récentes précipitations, qui ont renforcé la disponibilité des produits agricoles. Selon le responsable, les chiffres parlent d’eux-mêmes : depuis janvier 2024, environ 351.642 tonnes de légumes et de fruits ont été injectées dans les marchés de gros. Ce volume représente une augmentation de 7,7 % par rapport à la même période en 2023. Cette hausse a eu aussi un impact positif sur les prix, qui connaissent une baisse notable.

Lors de son passage radiophonique, le responsable a tenu à rappeler l’importance du respect de la réglementation en vigueur, et ce, en ce qui concerne les marges bénéficiaires des détaillants. Conformément à une décision ministérielle datant de 2020, ces marges sont plafonnées selon des seuils précis : 35 % pour les produits dont le prix est inférieur à 0,9 dinar, 30 % pour ceux dont le prix se situe entre 0,9 et 1,5 dinar et 25 % pour les produits dont le prix dépasse 1,5 dinar. « Cette régulation vise à protéger les consommateurs contre les abus et à garantir une transparence dans les pratiques commerciales », précise le président-directeur général de la Sotumag. Et d’ajouter : «L’amélioration constatée dans l’approvisionnement des marchés est une bouffée d’oxygène pour les consommateurs, mais également une preuve de l’importance des efforts conjoints entre producteurs, distributeurs et régulateurs pour stabiliser le marché ». Par ailleurs, le ministère du Commerce et du Développement des Exportations a appelé les responsables des entrepôts frigorifiques ainsi que les détenteurs de fruits et légumes stockés à assurer un approvisionnement constant et régulier des marchés, particulièrement pour les produits en pénurie.

Le ministère a exigé, d’autre part, un approvisionnement régulier en fruits et légumes sur les marchés de gros, interdisant tout stockage excessif qui pourrait déséquilibrer le marché, surtout pour les produits en pénurie. Le ministère a averti que tout refus de fournir les marchés de gros par des produits de consommations, quels que soient leurs natures, ou toute diminution des volumes distribués sera considéré comme une pratique de rétention et de spéculation illégale, exposant les délictueux à des sanctions sévères.

L’une des priorités du gouvernement est de garantir l’accès aux produits essentiels : un stock régulateur de 45.000 tonnes de pommes de terre sera constitué, ainsi que des stocks stratégiques de viande et d’œufs. Des campagnes de contrôle seront programmées en vue de combattre les pratiques de spéculation, le stockage illégal et les circuits de distribution non conformes. Le gouvernement s’engage également à intensifier les contrôles sanitaires sur les produits alimentaires.

Relever le grand défi de la spéculation

La spéculation reste un obstacle majeur à la stabilisation des prix, malgré la disponibilité des produits agricoles. En effet, le grand défi sera d’éviter que les spéculateurs reprennent la main sur le marché et qu’ils ne jouent avec les prix des autres produits en provoquant des pénuries. Le seul remède reste la multiplication des opérations de contrôle économique.

Concernant la question de la hausse des prix de certains produits de base au cours de cette période, le ministère de tutelle est appelé à déployer plus d’efforts pour lutter contre les dépassements et les pratiques illicites à même de nuire à l’intérêt public et aux droits du consommateur, maintenir la veille et le suivi pour prévenir et remédier à toute insuffisance d’approvisionnement pouvant être relevée au niveau national ou régional.

L’article Commerce et approvisionnement des marchés : Se prémunir contre les pénuries et la spéculation est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

COMMERCE ET APPROVISIONNEMENT DES MARCHÉS PROGRAMME « DIASPORACTIVE »:  Se prémunir contre les pénuries et la spéculation

A l’approche du mois de Ramadan, toutes les parties prenantes se mobilisent pour garantir des conditions optimales aux citoyens, afin d’éviter les pénuries pendant cette période de forte demande. C’est aussi l’occasion pour s’arrêter sur la situation actuelle des marchés et des prix.

La Presse — Des réunions impliquant les ministères du Commerce et de l’Agriculture sont tenues au début du mois courant en prévision de la période du mois saint et même avant. L’objectif étant d’assurer un approvisionnement régulier des marchés en produits de base, avec une attention particulière portée aux aliments de grande consommation, souvent sujets aux pénuries durant le Ramadan. Ces réunions ont aussi été une occasion pour évaluer et affiner les dispositifs nécessaires pour contrer les risques de rupture d’approvisionnement. Face à la hantise des pénuries récurrentes qui, d’habitude, s’emparent de larges couches de la population vulnérables, en matière de denrées alimentaires essentielles, et à quelques encablures de ce mois sacré, les autorités accélèrent le rythme pour garantir la disponibilité en quantités suffisantes et à des prix raisonnables des denrées alimentaires. En effet, le ministère du Commerce est à pied d’œuvre afin de régler les préparatifs, notamment l’approvisionnement des marchés en différents produits agricoles et en matière de stocks stratégiques. Le ministère se concentre également sur le programme de contrôle économique, l’organisation des marchés de proximité et des produits de vente directe du producteur au consommateur.

Lire l’intégralité de l’article dans notre édition papier du 18-01-2025

L’article COMMERCE ET APPROVISIONNEMENT DES MARCHÉS PROGRAMME « DIASPORACTIVE »:  Se prémunir contre les pénuries et la spéculation est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Création de contenu : Évolution considérable du marketing 5.0

Le marketing de contenu est un mot à la mode, ces dernières années. Il se définit comme étant la création et la diffusion d’un contenu utile, pertinent, cohérent, adéquat, clair, concis, entretenu et orienté utilisateur. Il est édité par les entreprises au public via des canaux différents.

La Presse — Nous assistons de plus en plus, aujourd’hui, à une transformation digitale généralisée dans tous les secteurs et sphères où la majorité de la population se connecte, s’abonne aux réseaux sociaux et effectue des transactions en ligne. C’est une gigantesque révolution numérique à laquelle tout le monde ne peut que participer.

Communiquer différemment

Les entreprises, elles, commencent alors à communiquer différemment pour convaincre les prospects de leurs produits et fidéliser les clients. Cependant, le marketing a considérablement évolué, passant du marketing centré sur le produit (1.0) au marketing centré sur le client (2.0) vers le marketing centré sur l’humain (3.0). Depuis cinq ans, on ne parle que du Marketing 4.0. Ce qui est une approche marketing qui combine les interactions entre les mondes réels et virtuels, entre les entreprises et les consommateurs, dans le but de fidéliser la clientèle.

Récemment, une nouvelle approche du marketing moderne « Marketing 5.0 », autrement dit  le « marketing technologique », et où il décrit comment les spécialistes du marketing utilisent la technologie pour répondre aux besoins de leurs clients.

C’est dans cette optique que s’est tenue récemment la troisième édition du Sommet du milliard de suiveurs  à Dubaï. Ce sommet unique en son genre, axé sur l’économie de la création de contenu, s’est tenu  dans des lieux emblématiques tels que les Tours Émirats, le Centre financier international de Dubaï et le Musée du Futur. Organisé sous le thème « Le contenu porteur de sens ». Cet événement est le plus grand au monde dans ce domaine.

Cette édition a rassemblé plus de 15.000 créateurs de contenu et 420 intervenants parmi les influenceurs, experts et dirigeants mondiaux. Elle a proposé des discussions interactives, ateliers et conférences, mettant l’accent sur trois axes principaux : l’économie, le contenu et la technologie.

Un des temps forts du sommet était le lancement de la plus grande récompense mondiale pour les créateurs de contenu porteur de sens. Ce prix vise à encourager les idées inspirantes et les initiatives qui impactent positivement les communautés et renforcent les valeurs humaines universelles.

Développement de l’économie du contenu

Plusieurs initiatives stratégiques, dont la création d’un fonds de 150 millions AED pour soutenir les investissements dans la création de contenu aux Émirats. Il a également mentionné l’ouverture prochaine d’un centre dédié aux influenceurs, conçu pour faciliter leur installation et soutenir leurs activités.

Le sommet a vu, par ailleurs, le lancement du programme Investment with Content Creators (Investir avec les créateurs de contenu), soutenu par un fonds de 50 millions AED. Ce programme vise à financer et encadrer les idées novatrices des start-up  et des individus dans le domaine du contenu.

Les assises du sommet ont porté sur l’avenir de la création de contenu, la protection de la propriété intellectuelle et l’utilisation de technologies comme l’intelligence artificielle pour améliorer l’impact et la portée du contenu.

Le Sommet du « Milliard de suiveurs » s’est distingué comme une plateforme pionnière, offrant des opportunités de collaboration et de croissance dans un secteur en pleine expansion, estimé à 250 milliards de dollars à l’échelle mondiale.

L’article Création de contenu : Évolution considérable du marketing 5.0 est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

❌