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Kais Saïed : “Il faut mettre fin au règne des contrats à durée déterminée”

Le président de la République, Kais Saïed a présidé, lundi après-midi au Palais de Carthage, une réunion à laquelle ont pris part le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, la ministre des Finances, Sihem Boughdiri Nemsia et le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar.

Cité dans un communiqué de la présidence de la République, le chef de l’Etat a réitéré son appel incessant à la nécessité d’aller de l’avant sur la voie de la restauration du rôle social de l’Etat dans les plus brefs délais, soulignant que ce rôle a été sciemment abandonné depuis début les années 1990 jusqu’au lendemain de 2011 alors que le peuple tunisien n’a cessé de revendiquer son droit à l’emploi, à la liberté et à la dignité nationale.

Le président Saïed a saisi l’occasion pour vitupérer contre la profusion injustifiée des institutions et la dilapidation de l’argent public qui en découle, citant en exemple nombre d’agences et d’organismes relevant de l’un des départements ministériels et dont les fonds affectés s’élèvent excessivement à plus de 500 MD.

Il a, dans ce contexte, vivement critiqué la structure tentaculaire des agences et structures liées à l’investissement, soulignant que ni l’investissement escompté n’a été réalisé, ni les fonds de la collectivité nationale n’ont profité au peuple tunisien qui se trouve assujetti à l’obligation de payer ses impôts pour les financer.

Face à une telle situation, le chef de l’Etat a estimé qu’il serait plus judicieux et opportun que cet argent public soit bien exploité et qu’il en profite en premier lieu aux démunis et aux pauvres.

“Contrairement à ce que certains tentent de faire répandre, il n’est plus question de procéder à la cession des établissements et des entreprises publics mais plutôt de veiller à préserver l’argent public, à éviter à ce que cette hypertrophie délétère des institutions fasse obstacle à la réalisation des projets déjà entamés ou suspendus ou ceux non encore réalisés”, a précisé Saïed.

“Alors que dans certains pays il n’y a qu’un seul et unique interlocuteur, en Tunisie l’investisseur est contraint à traiter avec un conseil supérieur de l’investissement, une instance tunisienne de l’investissement et un Fonds tunisien d’investissement. Autant de structures auxquelles s’ajoutent quatre autres agences liées à l’investissement extérieur, à l’investissement agricole, à la promotion des exportations et la promotion de l’investissement industriel et la cinquième pour la promotion de l’industrie et de l’innovation” a fait remarqué le chef de l’Etat.

Cette profusion institutionnelle procède d’un raisonnement à l’envers qui fait que l’investissement provient de l’hypertrophie des institutions et non de la création de la richesse et sa distribution juste et équitable entre tous les citoyens, a déploré Saïed.

Le président de la République a, par ailleurs, tenu à souligner qu’il a promulgué le texte de la loi de finances dans la seule perspective de garantir la continuité de l’Etat, mettant en exergue la nécessité de revoir plusieurs choix et orientations pour que les objectifs de la révolution soient bel et bien concrétisés.

La révolution doit nécessairement faire table rase de l’ancien régime tout comme elle doit rompre irréversiblement avec les institutions et les législations confectionnées « sur mesure » qui ont contribué à faire répandre la corruption dans le pays, a fait savoir le chef de l’Etat

Sur un autre plan, le président Saïed a réitéré son appel à l’austérité et à la nécessité de faire prévoir l’esprit du compter sur soi, réaffirmant qu’il n’y pas plus de solutions en demi-teinte au sujet du dossier de la sous-traitance, outre l’impératif de mettre fin au règne des contrats à durée déterminée.

“Que l’on soit clair, quiconque s’acharne à refuser cette nouvelle orientation, sera considéré comme étant s’opposer volontiers au processus de la révolution, et que plus question de voir l’histoire se reproduire de nouveau sous une quelconque appellation. L’esclavage demeure toujours un esclavage même s’il change d’apparence et de posture, a prévenu le président Saïed, affirmant que seule la justice est en mesure de garantir la stabilité, préalable nécessaire à un investissement générateur d’une croissance nationale effective.

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BIAT: Publication des indicateurs d’activité trimestriels au 31 décembre 2024

La BIAT, Banque Internationale Arabe de Tunisie publie ses indicateurs d’activité trimestriels arrêtés au 31 décembre 2024 qui font ressortir les résultats suivants :

  • Un PNB de 1 480,5 millions de dinars ;
  • Des charges opératoires de 655,6 millions de dinars ;
  • Des encours de dépôts de 20 814,1 millions de dinars ;
  • Des encours de crédits nets de 12 812,9 millions de dinars ;
  • Un coefficient d’exploitation de 44,3 %.

 Au cours du dernier trimestre 2024, la BIAT a consolidé son activité et sa position sur le marché confirmant ainsi sa solidité financière et sa résilience. Elle a par ailleurs procédé, en novembre 2024, à une augmentation de capital par incorporation de réserves, portant son capital social à 204 millions de dinars. Cette opération témoigne de la reconnaissance envers ses actionnaires pour leur fidélité et leur confiance.

 

Dans une démarche de proximité, plusieurs événements ont été organisés en l’honneur de la clientèle de la BIAT. Des rencontres régionales à Sousse et Sfax ont réuni dirigeants, responsables financiers et acteurs économiques, renforçant le dialogue et identifiant les besoins spécifiques des clients. Par ailleurs, plusieurs sessions dédiées à la gestion des risques de change ont été tenues à Tunis, Sousse et Sfax, permettant aux participants d’échanger avec les experts de la BIAT et de découvrir les solutions proposées par la salle des marchés de la banque.

Forte de son expertise et de sa solidité, la BIAT reste déterminée à accompagner les entreprises tunisiennes dans leur croissance, en misant sur l’innovation, la transformation numérique et l’accompagnement spécifique. Le lancement récent de la plateforme digitale « MyBIAT Corporate » dédiée aux entreprises consolide cette démarche.

L’année 2024 a également été marquée par l’attribution de distinctions prestigieuses à la BIAT, dont :

  • Le titre de Meilleure Banque en Tunisie décerné par Euromoney,
  • Trois prix attribués par Capital Finance International (CFI) : Meilleure Gouvernance Bancaire en Tunisie, Meilleure Stratégie de Digitalisation en Afrique du Nord, et Contribution Exceptionnelle au Développement de la Jeunesse en Tunisie.

Ces reconnaissances mettent en lumière la solidité financière, la performance, l’innovation et l’engagement sociétal de la BIAT, notamment à travers la Fondation BIAT, dédiée au soutien des jeunes.

Fidèle à sa mission, la BIAT demeure un partenaire de référence pour accompagner ses clients particuliers et entreprises et répondre à leurs besoins spécifiques. Elle promeut une croissance durable tout en soutenant l’économie nationale.

A propos de la BIAT :

Banque universelle, acteur de référence en Tunisie, la BIAT constitue aujourd’hui un groupe bancaire solide avec ses filiales dans les domaines de l’assurance, de la gestion d’actifs, du capital-investissement, de l’intermédiation boursière et du conseil. Implantée sur tout le territoire, la BIAT compte aujourd’hui 206 agences à travers toute la Tunisie. Près de 2000 collaborateurs travaillent au service de tous ses clients : particuliers, professionnels, PME, grandes entreprises et institutionnels.

Très attentive à sa responsabilité sociétale, la BIAT a traduit son positionnement citoyen par de nombreux engagements. La création de la Fondation BIAT pour la jeunesse tunisienne, au printemps 2014, en est emblématique et ancre cet engagement de façon pérenne. www.biat.com.tn

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Investissements massifs dans l’hydrogène vert en Tunisie

HydrogèneEn cette période de reconfiguration géostratégique du monde, l’Union européenne, pour maintenir dans son sillage le sud de la méditerranée et l’Afrique subsaharienne a programmé, pour 2030, la mise en place de cinq corridors, soit des pipelines de plus de 3000 kms pour importer de l’électricité produite à partir des énergies propres en Afrique du Nord et au-delà.

Parmi ces interconnexions euro sud méditerranéennes figure le corridor sud H2. D’après les experts, ce projet de pipeline de 3.300 km qui sera fin prêt en 2030, va jouer un rôle central dans le réseau européen de transport d’hydrogène et permettra à l’Europe d’importer jusqu’à 4 millions de tonnes par an (Mtpa) d’hydrogène, contribuant ainsi à atteindre 40 % des objectifs annuels d’importation d’hydrogène en Union Européenne dans le cadre de la stratégie REPowerEU.

SouthH2, un des cinq pipelines programmés

Le corridor SouthH2 a déjà été choisi comme projet d’intérêt commun (PIC). Il est particulièrement important pour le sud de l’Allemagne, l’Autriche et l’Italie. Ce corridor devrait permettre d’importer de l’hydrogène d’Afrique du Nord en passant par le sud de l’Italie, avant d’être connecté à d’importants pôles de demande en Italie, en Autriche et en Allemagne.

Le projet d’interconnexion sous marine tuniso-italienne Elmed est une composante de ce mégaprojet.

Depuis quelques mois déjà, les pays nord-africains s’activent à développer des stratégies et des offres pour attirer les investisseurs et développer leur potentiel d’hydrogène dans l’optique de l’exporter.

Le dernier pays à aller dans ce sens est la Tunisie qui a lancé récemment sa stratégie sur l’hydrogène vert dans laquelle elle prévoit une production annuelle de 8,3 millions de tonnes d’hydrogène vert et de ses dérivés à l’horizon 2050, dont 2,3 millions de tonnes destinées au marché local. Cette feuille de route prévoit d’exporter environ 6 millions de tonnes par an d’ici 2050 vers l’union européenne par pipeline.

Vif intérêt des investisseurs étrangers pour la production d’hydrogène vert en Tunisie

Dans cette perspective, plusieurs protocoles d’accords pour la production d’hydrogène vert en Tunisie ont été signés, au mois de juillet dernier, avec des investisseurs étrangers.

Hydrogène vertCes accords ont été signés entre la Tunisie et plusieurs sociétés étrangères à savoir :

  • la holding du groupe britannique et maltais « TUNUR »
  • la société norvégienne « AKER Horizons »
  • le groupe autrichien « Verbund »
  • La société britannique « Savannah Energy »
  • La société « Hydrogène de France »
  • La société française « Amarenco » et la société jordanienne « H2 Global »
  • La société belge « DEME Energy »
  • La société allemande « Abo Energy ».

Les plus médiatisés en raison de l’importance de l’investissement sont au nombre de trois.

Le premier a été signé, le 27 mai 2024, à Tunis,  avec le consortium TE H2, une joint venture qui groupe Total Energies (France), Eren (Luxembourg et Verbund (Autriche).

      • L’hydrogène vert en Tunisie : une clé pour la transition énergétique de l’Europe et un levier de développement pour l’Afrique.

L’accord projette de produire dans sa première phase 200 mille tonnes par an d’hydrogène vert et d’installer environ 5000 mégawatts d’énergie renouvelable et 2000 mégawatts de technologie d’électrolyse. L’investissement nécessaire pour la première phase est estimé à environ 6 milliards d’euros tandis que la phase finale prévue, pour 2050 représentera un investissement total de 40 milliards d’euros (132 milliards de dinars).

Un deuxième protocole d’accord pour la production d’hydrogène vert a été signé, le 31 mai 2024, avec le groupe saoudien “ACWA Power”, développeur, investisseur, propriétaire et exploitant d’un ensemble d’usines de production d’électricité et d’eau dessalée, présent dans 12 pays au Moyen-Orient, en Afrique, en Asie centrale et du Sud-Est. La phase initiale du projet permettra la production d’environ 200.000 tonnes d’hydrogène vert par an, sachant que le coût total d’investissement pour cette phase est d’environ 6,2 milliards de dollars.

      • La Tunisie se positionne comme un acteur majeur de la révolution de l’hydrogène vert, ouvrant des perspectives économiques considérables

Le troisième, voire le plus récent a été signé, début janvier 2025, avec un consortium conduit par le groupe H2 Global Energy, entité pionnière dans le domaine de l’énergie verte basée à Dubai (Emirats arabes unis).

Il se propose de développer un projet innovant d’hydrogène vert et d’ammoniac vert. Ce projet repose sur l’exploitation des riches ressources renouvelables du pays, notamment le solaire et l’éolien, pour produire ces énergies propres.

Avec un investissement de 6 milliards de dollars, ce projet vise à développer une infrastructure de production d’hydrogène vert et d’ammoniac vert, faisant de la Tunisie un pionnier de la transition énergétique en Afrique et au-delà.

Droit des tunisiens de profiter des externalités positives du projet

Au-delà des enjeux écologiques, le projet de production d’hydrogène vert en Tunisie promet d’être un moteur de développement économique pour le pays. Il devrait générer un nombre significatif d’emplois (des centaines de milliers), aussi bien directs qu’indirects, tout en stimulant la croissance économique locale.

      • Au-delà des enjeux écologiques, l’hydrogène vert en Tunisie est une promesse de création d’emplois et de croissance économique

Le seul problème que pose ce mégaprojet réside dans la capacité des gouvernants tunisiens à bien négocier sa mise en œuvre et à faire en sorte qu’il profite au développement du pays et rejaillisse sur le bien être de la population tunisienne et qu’il n’ait pas un impact négatif sur l’environnement.

La solution idéale pour rassurer les acteurs de la société sociale qui craignent, légitimement, les externalités négatives de ce projet serait de communiquer sur cette nouvelle donne énergétique.

Abou SARRA

En bref—————————————

La Tunisie et l’Hydrogène Vert

  • Un projet stratégique pour l’Europe
    • 5 corridors énergétiques prévus d’ici 2030.
    • Le pipeline SouthH2 (3 300 km) transportera jusqu’à 4 millions de tonnes/an d’hydrogène vert vers l’UE.
  • La Tunisie, acteur clé
    • Objectif : 8,3 millions de tonnes/an d’ici 2050, dont 6 millions à l’exportation.
    • Projets signés avec des acteurs majeurs comme TotalEnergies, ACWA Power, H2 Global Energy.
    • Investissement total estimé à 40 milliards d’euros.
  • Bénéfices attendus
    • Création de centaines de milliers d’emplois.
    • Développement d’infrastructures énergétiques.&
    • Enjeux écologiques et économiques à concilier.

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Jean Duvignaud : un intellectuel entre la Tunisie et le Brésil

Jean DuvignaudJean Duvignaud (1921-2007), écrivain et intellectuel français d’envergure mondiale, a exploré les multiples horizons de la pensée humaine. Son œuvre touche à des disciplines variées, allant de la littérature à la philosophie, en passant par le théâtre, l’anthropologie, la sociologie, la psychanalyse, la poésie, la peinture et l’architecture. Refusant les carcans des certitudes établies, il s’est attaché à explorer l’inattendu et l’inexploré, proposant ainsi une vision novatrice des structures sociales et culturelles.

Un séjour marquant en Tunisie

L’une des périodes les plus significatives de sa vie intellectuelle reste son séjour de cinq ans (1960-1965) dans le village tunisien de Chebika. Cette expérience lui a permis de découvrir une richesse culturelle exceptionnelle et une intensité des pratiques imaginaires qui ont profondément nourri sa réflexion sur un nouvel humanisme universel.

Cette immersion a donné naissance à son ouvrage « Chebika, étude sociologique d’un village du Sud tunisien », un travail où il applique une méthode sociologique novatrice, qualifiée de reconstruction utopique de l’expérience vécue, à la fois collectivement et individuellement. À travers cette analyse, Duvignaud cherche à saisir l’impact de l’histoire sur les formes de vie traditionnelle et à comprendre la dynamique du changement social. Comme il l’écrit lui-même : « À travers l’analyse anthropologique, la littérature cherche à recréer un réel qui, dans l’écriture, prend une forme. »

Un hommage à son œuvre à l’Institut Français de Tunis

Dans le cadre d’un espace de réflexion et de dialogue sur son œuvre, l’Institut Français de Tunis (IFT) organise une table ronde dédiée à Jean Duvignaud. Cet événement, prévu le lundi 27 janvier 2025, de 17h30 à 19h00, sera animé par Laurent Vidal, président d’Intermondes Humanités Océanes et auteur de l’ouvrage « Jean Duvignaud, de la Tunisie au Brésil – À la rencontre des cultures du monde ».

La rencontre réunira des chercheurs, écrivains et amis de l’intellectuel français, dont l’ouvrage sur Chebika, petite oasis de montagne située dans le sud de la Tunisie, face au Sahara, est considéré comme un classique de la sociologie.

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Transport public : Portée du don salvateur des TRE de 200 autobus

BUSDepuis quelques temps, l’exécutif tunisien donne l’impression qu’il ne jure que par les dons et transferts des tunisiens résidents à l’étranger (TRE) pour résoudre certains problèmes majeurs. Parmi ces derniers figurent en bonne place le remboursement en devises grâce à leurs transferts du service de la dette et les dons fournis pour atténuer les crises que connaît, de temps à autre, le pays.

Au nombre de ces dons, il y a les précieux équipements médicaux fournis  par les TRE lors de la pandémie du corona virus et les bus mis, ces derniers jours, à la disposition du gouvernement tunisien pour atténuer la grave crise de transport public que connaît, actuellement, le pays.

En recevant, le 15 janvier 2025, le chef du Gouvernement, Kamel Maddouri et le ministre des Transports, Rachid Amri, le président Kais Saied n’a pas manqué de leur rendre un vibrant hommage.

Le Chef de l’Etat a particulièrement salué “les efforts déployés par nombre de Tunisiens résidents dans un pays européen, dans le but de mettre à la disposition du transport public, plus de deux cents autobus. Une initiative qui vise à soutenir les efforts de l’Etat et à reconstruire l’infrastructure”.

Face aux multiples défis économiques auxquels la Tunisie est confrontée, notamment en raison des tensions budgétaires, le pays compte environ 6 500 millionnaires, et près de 20 000 personnes possédant une fortune supérieure à 500 000 dollars. Pendant que de nombreux Tunisiens peinent à accéder à des services de transport réguliers et de qualité, ces privilégiés semblent évoluer dans une réalité bien différente.

Au-delà des statistiques publiées par une étude du Forum Tunisien pour les Droits Économiques et Sociaux (FTDES) sur les inégalités sociales et économiques, il est légitime de s’interroger sur le rôle de certaines catégories aisées dans la société. En effet, si quelques centaines de personnes fortunées avaient contribué, ne serait-ce qu’en finançant des autobus, la situation du transport public en Tunisie pourrait être bien différente aujourd’hui.

ABS

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Environnement urbain en Tunisie : Comment en est-on arrivé là ?

DéchetsLa piscine du Belvédère, la maison de culture Ibn Khaldoun, et désormais des instructions données par le président de la République pour réaménager la place Barcelone. Est-ce vraiment au président de veiller à l’embellissement des villes, à la préservation du mobilier urbain et à l’amélioration du cadre de vie des habitants ?

Est-il normal que seules les places et les lieux où se rend le président soient propres, bien aménagés et agréablement conçus ? Devons-nous, en tant que contribuables, solliciter systématiquement l’intervention présidentielle pour améliorer notre environnement urbain?

Si la place Pasteur a retrouvé son éclat et que la piscine du Belvédère a été réédifiée sur instructions présidentielles, il suffit de marcher quelques pas vers l’avenue Charles Nicolle, où se trouve la célèbre pâtisserie Ben Yedder. Cette avenue, qui abrite des départements sous la tutelle des ministères de l’Équipement et de l’Agriculture, est dans un état de délabrement avancé : trottoirs abîmés, abris de bus vétustes et saleté omniprésente.

Un peu plus loin, au Centre Urbain Nord, autrefois un quartier résidentiel prestigieux, le constat est tout aussi alarmant. Pavages défectueux, trottoirs en mauvais état, arbres arrachés sans explication. La principale avenue Béji Caïd Essebsi, autrefois fleuron du quartier, est aujourd’hui jonchée d’ordures débordant des bennes disposées çà et là.

DéchetsCet état de délabrement touche également les cités populaires, où la situation est encore plus préoccupante. Les marchés municipaux, construits dans les années 60 et 70, croulent sous les étals anarchiques qui colonisent l’espace public et rendent la circulation difficile. Le marché municipal de la Cité El Khadra, visité par le président lui-même, illustre cette réalité. Si des travaux de réaménagement ont été lancés récemment, il reste à espérer qu’ils aboutiront avant le mois de Ramadan et permettront de mettre fin à l’occupation illégale des chaussées.

Les collectivités locales face à leurs responsabilités

Le délabrement urbain est un problème récurrent dans la ville de Tunis et dans d’autres régions du pays. Cela soulève plusieurs questions essentielles : À quoi servent les collectivités locales ? Pourquoi élire des représentants incapables d’améliorer la qualité de vie des citoyens ? Où vont les taxes municipales censées financer les infrastructures et les services publics ?

Pourquoi, à ce jour, aucun programme réaliste et concret n’a été mis en place pour améliorer durablement l’environnement urbain ? Les collectivités locales et leurs responsables doivent-ils attendre des instructions présidentielles pour accomplir leurs missions, ou doivent-ils enfin assumer leurs responsabilités envers les citoyens ?

Un manque de moyens ou un problème de gestion ?

Cette incapacité est-elle due à un manque de moyens financiers ? L’héritage post-Nahdha aurait-il laissé les municipalités, y compris celle de Tunis, exsangues au point de ne pas pouvoir assurer les services essentiels, comme la collecte des déchets ? Si tel est le cas, qui doit intervenir pour doter les municipalités des ressources nécessaires ?

Il est légitime de se demander où vont les impôts sur le revenu des contribuables tunisiens, dans un pays où la pression fiscale est parmi les plus élevées d’Afrique, alors que la qualité de vie ne cesse de se détériorer.

À quand un grand ménage dans les villes, sans qu’il soit nécessaire que le président de la République intervienne personnellement, car ses responsabilités sont bien plus importantes que la propreté et l’embellissement des espaces publics ?

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Inauguration du Centre Ivan Aivazovsky : Un nouvel espace pour la créativité à Manouba

“Ivan Aivazovsky” est un nouveau Centre Culturel privé tuniso-russe, situé à la Manouba, qui est baptisé au nom du célèbre artiste-peintre Ivan Aivazovsky.

Inauguré, le jeudi 16 janvier 2025, ce nouveau Centre s’ajoute aux trois autres Centres culturels privés dans le gouvernorat de Manouba, indique la correspondante de TAP dans la région.

La propriétaire du Centre Ivan Aivazovsky, la Russe Svetlana Bogdanova, a déclaré à la TAP, que cet espace propose des activités culturelles et éducatives et sportives pour les différentes tranches d’âge, à partir de trois ans et plus. Les adhérents peuvent profiter de cours dans diverses formes d’art dont la peinture, le théâtre, le chant, de danse classique et la musique.

Placé sous la supervision du ministère des Affaires Culturelles, le Centre “Ivan Aivazovsky” est une branche de l’école d’arts Ivan Aivazovsky, située à El Menzah.

Ivan Konstantinovitch Aïvazovski (17 juillet 1817-5 mai 1900) est un peintre russe d’origine arménienne. Il est un des maîtres de la peinture de marine qui a marqué l’histoire et les périodes romantiques et réalistes de l’art russe.

 

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Olympiade de l’Artisanat 2024 : Les trois lauréats dévoilés par le ministère du Tourisme

Le ministère du tourisme a annoncé la liste des lauréats du concours olympiade de l’artisanat au titre de l’année 2024.

Par arrêté du ministre du tourisme du 17 janvier 2025, paru dans le journal officiel de la république tunisienne n6 de l’année en cours publié ce vendredi, les prix du concours olympiade de l’artisanat au titre de l’année 2024 sont octroyés aux trois premiers lauréats comme suit:

– Le premier prix d’un montant de trois mille dinars: l’artisane Waad Sghaier du gouvernorat de Mahdia,

– Le deuxième prix d’un montant de deux mille dinars: l’artisane Amel Riahi du gouvernorat de Ben Arous.

– Le troisième prix d’un montant de mille dinars: l’artisan Mohamed Bougamra du gouvernorat de Monastir.

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Amina Srarfi met l’accent sur l’innovation pour la 39e édition de la FILT

Le suivi des préparatifs logistiques et techniques en cours pour l’organisation de la 39ème édition de la Foire Internationale du Livre de Tunis (FILT, 25 avril – 4 mai 2025) a fait l’objet d’une séance de travail présidée hier vendredi par la ministre des Affaires culturelles, Amina Srarfi, en présence des membres du comité directeur, d’un représentant de l’Union des Ecrivains Tunisiens, d’un représentant de l’Union des Editeurs Tunisiens, ainsi que de plusieurs cadres du ministère.

Après avoir pris connaissance de l’avancement des différentes phases de préparation et d’organisation de cette édition 2025, la ministre a recommandé de renforcer le travail collectif et la synergie entre toutes les structures concernées, afin de garantir le succès de cet événement annuel, tant sur le plan de la forme que du contenu, pour qu’il demeure un rendez-vous phare sur la scène culturelle nationale, et pour mettre en valeur le potentiel de la Tunisie à organiser de tels événements internationaux.

Amina Srarfi a également souligné l’importance de trouver de nouvelles approches pour attirer les lecteurs et les passionnés de livres de toutes les catégories sociales et tranches d’âge, en particulier les enfants et les jeunes. Elle a ainsi appelé à enrichir davantage le programme culturel parallèle et à mettre en avant des œuvres littéraires et scientifiques de qualité.

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Open d’Australie: Programme de la journée de dimanche

Voici le programme des matchs de la journée de dimanche à l’Open d’Australie, premier tournoi du Grand Chelem de la saison:

–Huitièmes de finale–

Rod Laver Arena :
Aryna Sabalenka (BLR/N.1) – Mirra Andreeva (RUS/N.14)
Coco Gauff (USA/N.3) – Belinda Bencic (SUI)
Jack Draper (GBR/N.15) – Carlos Alcaraz (ESP.N.3)
Novak Djokovic (SRB/N.7) – Jiri Lehecka (CZE/N.24)

Margaret Court Arena :
Paula Badosa (ESP/N.11) – Olga Danilovic (SRB)
Alejandro Davidovich Fokina (ESP) – Tommy Paul (USA/N.12)

John Cain Arena :
Donna Vekic (CRO/N.18) – Anastasia Pavlyuchenkova (RUS/N.27)
Ugo Humbert (FRA/N.14) – Alexander Zverev (GER/N.2)

 

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Tunisie : Un budget de 2450 MD pour les projets routiers et d’infrastructures en 2025

Les projets réalisés, en 2024, par la Direction Générale des ponts et des routes, ainsi que les projets programmés dans le cadre du budget 2025 moyennant une enveloppe estimée à 2450 millions de dinars (MD), ont été au centre d’une réunion de travail tenue, vendredi, sous la présidence de la ministre de l’Équipement et de l’Habitat, Sarra Zââfarani Zanzari.

La réunion a  également été consacrée à l’examen de l’état d’avancement des projets dans le secteur des infrastructures routières aux niveaux central et régional et des moyens qui permettront de surmonter les difficultés entravant l’avancement de certains projets ; tels que les problèmes immobiliers, le transfert des réseaux d’entrepreneurs publics, l’incapacité de certains contractants à remplir leurs engagements et la discussion de toutes les solutions possibles pour améliorer le rythme des travaux et leur achèvement dans les délais et conformément aux normes et à la qualité requises.

Les participants ont, en outre, évoqué la mise en œuvre du décret du chef du gouvernement no 27 du 07 novembre 2024 sur les mesures visant à accélérer l’achèvement des projets, outre les moyens de booster les investissements et inciter les entrepreneurs  afin de parachever les projets qui leur sont confiés d’ici à la fin décembre 2025.

L’année 2025 verra le lancement de plusieurs projets (environ 38 contrats) pour un coût estimé à 2450 MD notamment le projet du dédoublement de la route nationale n° 13 entre Sfax et Kasserine à travers Kairouan et Sidi Bouzid, le projet de doublement de la route nationale n°2 entre les villes d’Enfidha  et de Kairouan et le projet de sauvegarde de la route nationale n°20 entre Faouar et Réjime Mâatoug.

Cette année connaitra également le parachèvement d’un nombre important de projets publics.

52 contrats seront dans ce cadre conclus, pour un coût estimatif de 1170 MD, dont le plus important est le projet de réhabilitation de l’entrée sud de la capitale dans ses quatre tranches de 2 à 5 et le projet de doublement de la route régionale n°27 de Nabeul à Korba et de Korba à Menzel Témime.

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Monia Ben Hamouda, lauréate du Prix Maxxi Bvlgari 2025 pour une œuvre sur la fragilité culturelle

Monia Ben Hamouda, artiste figurative et sculptrice Italo-Tunisienne, est la lauréate de la 4ème édition du Prix Maxxi Bvlgari pour son projet “l’œuvre Théologie de l’effondrement (The Myth of Past) I-X (2024).

La cérémonie de remise des prix a eu lieu, le vendredi 17 janvier, à la salle Carlo Scarpa du Musée national des arts du XXIe siècle (Maxxi) à Rome. L’œuvre de Monia Ben Hamouda fera ainsi partie de la Collection permanente de Maxxi Bvlgari, a annoncé l’agence Ansa.

L’artiste participera à une résidence artistique au siège de l’American Academy et travaillera aux côtés de l’artiste sélectionné par la prestigieuse Whitney Biennial. L’annonce du lauréat du Prix Maxxi Bvlgari a été l’occasion de présenter la nouvelle bourse de l’Académie américaine Bvlgari à Rome, en collaboration avec Maxxi et le Whitney Museum.

Theology of Collapse (The Myth of Past) I-X (2024), créée à l’occasion du Prix MAXXI Bvlgari, est une installation composée de dix panneaux de fer découpés au laser, qui dessinent des motifs inspirés de la calligraphie islamique et des formes de mosquées. Les panneaux ont été retravaillés par l’artiste grâce à l’utilisation d’Al.

Peints avec des techniques mixtes qui incluent les épices parfumées du paprika, de la cannelle et de l’hibiscus, les panneaux sont installés de manière inversée sur le mur du fond de la galerie de Zaha Hadid, agissant comme un rideau infranchissable au passage mais pas à la vue.

Plutôt que de se tenir debout, l’œuvre semble sur le point de s’effondrer, suscitant une réflexion sur la décadence des structures culturelles et religieuses et mettant en évidence la fragilité des identités contemporaines.

Un jury international a décidé de récompenser Monia Ben Hamouda « pour sa capacité à intervenir sur l’espace muséal et à interagir avec les matériaux, en intégrant l’utilisation des technologies contemporaines et traditionnelles, pour la détermination et la rigueur dans le travail qui représente un moment évident de croissance dans sa recherche artistique et pour avoir affronté en profondeur l’effondrement de notre époque grâce à une approche inhabituelle et évocatrice », peut-on lire dans un communiqué du Prix MAXXI Bvlgari.

Théologie de l’effondrement (Le mythe du passé) I-X (2024) est le projet lauréat de l’exposition du Prix Maxxi Bvlgari, placée sous le commissariat de Giulia Ferracci, ainsi que des œuvres in situ spécialement conçues et créées pour cette occasion : Juroom Naar de Binta Diaw et Assenzahah Essenzahah (2024) de Riccardo Benassi.

Née à Milan en 1991, Monia Ben Hamouda est une artiste figurative et sculptrice. Sa pratique artistique reflète la complexité de son identité interculturelle. Puisant son inspiration dans ses racines italiennes et tunisiennes et dans son syncrétisme culturel, l’artiste réinvente certains canons esthétiques établis par un processus de contamination des signes.

La lauréate tunisienne était finaliste avec deux autres candidats : Riccardo Benassi (artiste visuel) et Binta Diaw (artiste figurative italo-sénégalaise). Leurs œuvres sont exposées du 25 octobre 2024 au 02 mars 2025 à la salle Gian Ferrari du Musée national des arts du XXIe siècle (MAXXI).

L’artiste Roberto Fassone est lauréat de la première édition du prix MAXXI Bvlgari d’art numérique pour son projet artistique And We Thought qui analyse la relation entre l’art et l’Intelligence Artificielle. Une mention spéciale a été attribuée à cet artiste dont l’oeuvre est exposée du 17 janvier au 2 mars 2025 dans le hall du musée.

Le projet de soutien et de promotion des jeunes artistes réunissant le Musée national des arts du XXIe siècle (MAXXI) et la célèbre maison italienne Bvlgari dont la création a permis de propulser de nouveaux talents sur la scène internationale. Né en 2001 sous le nom de Young Art Prize, ce prix baptisé en 2018 “Prix Maxxi Bvlgari” constitue le noyau fondateur de la collection d’art Maxxi à travers des oeuvres de nombreux artistes aux expressions artistiques innovantes et expérimentales.

MAXXI, le Musée national des arts du XXIe siècle, est la première institution nationale italienne consacrée à la création contemporaine. Conçu comme un vaste campus culturel, le MAXXI est géré par une Fondation constituée en juillet 2009 par le Ministère italien des Biens et des Activités Culturels.

La programmation des activités – expositions, ateliers, conférences, spectacles, projections, projets pédagogiques – reflète la vocation de MAXXI en tant que lieu de conservation et d’exposition de ses collections mais aussi, et surtout, laboratoire d’expérimentation et d’innovation culturelles, d’étude, de recherche et de production des contenus esthétiques de notre temps.

Le bâtiment MAXXI est une œuvre architecturale majeure conçue par la célèbre architecte Britannique d’origine irakienne Zaha Hadid (1950-2016), située dans le quartier Flaminio de Rome et présentant des formes innovantes et spectaculaires.

 

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Participez au programme culturel ‘Ghodwa Fann’ de l’IFT

En 2025, l’Institut français de Tunisie (IFT) lance le projet “Ghodwa Fann” en vue de soutenir les initiatives culturelles et artistiques de la société civile tunisienne dans les territoires où l’offre culturelle est limitée. La date limite pour les demandes de subventions est fixée au 7 février 2025.

“Ghodwa Fann”, informe l’IFT, vise à soutenir ces organisations dans leur action de proximité, notamment dans les territoires où les activités et événements culturels sont peu présents, et où l’art peut contribuer à des dynamiques créatives, sociales et citoyennes positives. Les associations sont parmi les acteurs culturels à jouer un rôle important pour promouvoir la création artistique (arts de la scène, art visuels, musique, littérature…), aller à la rencontre du public, et faire se rencontrer l’approche esthétique et l’expression de questions sociales, environnementales ou politiques.

Entre 8 et 12 projets seront sélectionnés, en accordant une attention particulière à la répartition des projets sur tout le territoire tunisien. Les associations pourront bénéficier d’un financement de 25.000 à 33.000 DT. Les projets pourront être mis en œuvre sur une durée allant jusqu’à 12 mois, entre avril 2025 et juin 2026.

Cet appel vise à soutenir des projets visant à améliorer l’accès à des productions et manifestations culturelles et créatives. Il s’agit de projets de création culturelle et artistique réalisés dans des espaces ou territoires où l’offre dans ce domaine est relativement peu développée (zones rurales, quartiers urbains périphériques, espaces destinés à des usages éloignés de la sphère culturelle…), intégrant une forte dimension de médiation, d’inclusion, voire une approche participative. Les projets peuvent aussi bien porter sur la création d’un produit/événement/performance artistique que sur la mise en place d’un espace, un collectif ou un dispositif culturel et artistique, à partir du moment où l’objectif est de “donner accès” au grand public ou à un public en particulier, ajoute l’IFT.

Il concerne également les projets visant à promouvoir des valeurs et la cohésion sociale en s’appuyant sur une démarche artistique. Dans ce contexte, les associations œuvrant dans des secteurs autres que le secteur culturel peuvent présenter des projets s’appuyant sur l’art pour exprimer des valeurs, des opinions ou des causes, qu’elles soient écologiques, politiques, économiques, sociales ou communautaires, dans l’esprit de “l’art engagé” ou de “l’activisme”. Les associations peuvent collaborer avec des artistes professionnels, sans que cela soit une obligation. Une attention particulière sera portée aux projets s’adressant à un public peu familier des manifestations culturelles.

Dans ce contexte, seront privilégiés les projets prévoyant une coopération entre plusieurs associations ou structures et œuvrant ainsi au renforcement des synergies à l’échelle d’un territoire, les projets intervenant dans des zones rurales ou urbaines éloignées des opportunités de financement ainsi que les projets s’adressant à un public mixte et permettant notamment aux jeunes femmes de prendre une part active aux actions mises en œuvre.

L’ensemble des associations soutenues dans le cadre de cet appel seront impliquées dans un événement artistique et festif qui se tiendra à l’Institut français de Tunisie fin juin-début juillet 2025.

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Tozeur : Hausse de 10,6 % des touristes en 2024 avec 170 069 visiteurs

Selon les statistiques fournies par le Commissariat régional du tourisme à Tozeur, une hausse de 10,6% a été enregistrée au niveau du nombre des touristes en 2024, atteignant 170069 visiteurs contre 153822 pendant l’année écoulée.

Le nombre des nuitées passées dans les zones touristiques du gouvernorat de Tozeur s’est élevé à 240138 nuitées contre 228425 en 2023, soit une augmentation de 27%.

Les unités hôtelières de la région ont accueilli, durant la période des fêtes de fin d’année (21-31 décembre 2024), 14715 touristes, soit une amélioration de 12,5%, d’après la même source.

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BH Bank : Une croissance de 15,2 % du PNB et une amélioration des performances en 2024

Le Produit Net Bancaire (PNB)de la BH Bank a atteint 766 MD, à fin décembre 2024, soit une progression de 15,2 % par rapport à la même période de l’année 2023, selon les indicateurs d’activité de la banque du quatrième trimestre 2024, publiés, vendredi, sur le site de la Bourse de Tunis.

Les produits d’intérêts ont évolué de 61,3 MD, soit 5,9%, pour atteindre 1100,9 MD, à fin décembre 2024 contre 1039,6 MD, à fin décembre 2023.

L’encours des créances sur la clientèle a augmenté de 5,1% pour se situer à 10 731 MD, à fin décembre 2024.

Pour les dépôts de la clientèle, ils ont atteint 9 010 MD, à fin décembre 2024 contre 8 752 MD, au cours de la même période de l’année écoulée, soit une augmentation de 3%.

Les emprunts et ressources spéciales ont enregistré une hausse de 14,6 %, pour atteindre 1 565 MD, à fin décembre 2024.

De même, les commissions perçues par la banque ont augmenté de 15,4 MD, soit 10,6 %, pour atteindre 160,1 MD, à fin décembre 2024.

En ce qui concerne les charges générales d’exploitation, ils ont, à leur tour, progressé de 11,4 %, pour atteindre 72,8 MDT, à fin décembre 2024.

Les frais du personnel ont augmenté de 7,3 %, pour atteindre 189,3 MD à fin décembre 2024.

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Mustapha Ferjani : La Tunisie s’engage à soutenir la santé en Palestine après Gaza

Le renforcement de la coopération dans le secteur de la santé entre la Tunisie et la Palestine a été au centre d’une rencontre, vendredi, entre le ministre de la Santé Mustapha Ferjani et une délégation médicale palestinienne, selon un communiqué.

La réunion a porté sur les moyens de renforcer la coopération sanitaire avec l’hôpital universitaire Ennajeh et l’université médicale Ennajeh en Palestine.

Les deux parties ont convenu de développer la coopération dans le domaine de la formation universitaire, de la recherche scientifique, de l’échange d’expertise et d’informations et du jumelage entre les établissements de santé.

Cette rencontre a permis également d’examiner les moyens de développer la formation à travers l’accueil des médecins résidents et les stagiaires palestiniens de différentes spécialités dans les établissements de santé en Tunisie et la formation du personnel médical palestinien en chirurgie thoracique, en pédiatrie, en gastro-entérologie, en transplantation d’organes et autres.

Ils ont convenu d’échanger les expertises, notamment en matière de promotion des systèmes de santé en Palestine de prise en charge sanitaire en bénéficiant de l’expérience tunisienne dans les secteurs de la formation académique et clinique.

Le ministre de la Santé a souligné le soutien indéfectible de la Tunisie au secteur de la santé en Palestine, mettant en avant l’importance d’appuyer les efforts des professionnels palestiniens de la santé afin d’améliorer les services de santé et de restructurer ce secteur notamment après la guerre à Gaza.

Le représentant de l’ambassade de Palestine à Tunis, le doyen de la faculté de médecine de Tunis et un certain nombre de cadres du ministère de la santé ont pris part à cette rencontre.

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ARP et Sénat italien : dialogue sur la migration et les perspectives de coopération

Le président de l’Assemblée du peuple (ARP), Ibrahim Bouderbala, s’est entretenu, vendredi après-midi, au palais du Bardo, avec le président du Sénat italien, Ignazio La Russa, et la délégation l’accompagnant.

Au cours de l’entretien, cite un communiqué de l’ARP, les deux parties ont mis en valeur les relations Tuniso-italiennes distinguées, fondées sur des liens historiques et des facteurs géographiques qui contribuent à l’instauration d’une coopération solide et étroite dans les différents domaines.

Les deux parties ont également ont passé en revue les mécanismes adoptés au cours des dernières années qui ont eu pour impact de booster la coopération bilatérale entre les deux pays et lui ont conféré une nouvelle dynamique à l’aune des aspirations communes des deux peuples amis.

Toujours selon la même source, l’entretien a permis de discuter des relations entre l’ARP et le Sénat italien et leurs rôles respectifs dans le renforcement de la coopération et de l’amitié entre les deux pays. Dans ce contexte, les deux parties ont appelé à redoubler d’effort en vue d’enrichir ces relations, notamment à travers la multiplication des visites et des rencontres entre les parlementaires des deux instances et l’échange d’expériences et d’expertises.

L’entretien a également été l’occasion de débattre de nombreux défis communs et de la nécessité d’épauler les efforts visant à traiter convenablement le phénomène de la migration irrégulière, dès lors qu’il s’agit d’une préoccupation commune qui nécessite une action bilatérale et multilatérale pour servir les intérêts des peuples de la région méditerranéenne et soutenir leur sécurité et leur stabilité.

Les deux parties ont convenu, dans ce contexte, de l’impératif qu’il y a à adopter une « approche globale » pour lutter contre ce phénomène, seule capable de s’attaquer frontalement aux causes profondes et d’instaurer un développement solidaire.

L’invité italien a tenu à souligner lors de cette rencontre l’importance qu’accorde son pays à ses relations avec la Tunisie, soulignant la volonté de son pays de développer cette coopération bilatérale, notamment dans les domaines économique, agricole, commercial et énergétique, ainsi que l’importance de la mise en œuvre des accords communs.

Dans ce contexte, il a évoqué les progrès réalisés dans le domaine de la reconnaissance mutuelle des permis de conduire et son rôle dans le rapprochement des peuples des deux pays.

Le responsable italien a, par ailleurs, fait part de son estime et considération à la Tunisie pour les progrès engrangés dans plusieurs domaines, mettant l’accent sur la nécessité d’œuvrer à renforcer l’action commune pour soutenir les relations euro-africaines sur un pied d’égalité, conformément à l’approche italienne défendue par la cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni, visant à lutter contre le phénomène de la migration irrégulière.

De son côté, Bouderbala s’est félicité de la volonté de l’Italie de renforcer l’amitié et la coopération avec la Tunisie, notamment dans les domaines économique, académique et culturel, mettant l’accent sur la nécessité de soutenir le rapprochement culturel afin de bâtir un avenir meilleur basé sur la coopération et le renforcement des liens d’amitié entre les peuples des deux pays.

Après avoir mis en exergue les étapes franchies par la Tunisie dans sa nouvelle voie de réformes et l’importance qu’elle accorde aux droits et libertés, Bouderbala a souligné l’importance d’intensifier les efforts communs pour renforcer la sécurité et la stabilité dans la région méditerranéenne.

Il a, à ce propos, rappelé l’approche prônée par la Tunisie en matière de traitement de la question migratoire conformément aux lois et conventions internationales et son rejet catégorique des tentatives visant à faire de notre pays un pays de transit ou d’installation.

Seule une approche régionale associant les pays du sud de la Méditerranée et l’Union européenne est capable de résoudre le dilemme de la migration irrégulière, a plaidé Bouderbala.

A propos de cette question, le président du Sénat italien a réitéré la convergence de vues entre les deux pays sur ce dossier, formuant le souhait de continuer à renforcer la coopération parlementaire. A ce titre, il a invité le président de l’ARP à effectuer une visite au Sénat italien.

L’entretien s’est déroulé en présence de l’ambassadeur d’Italie en Tunisie, des deux vice-présidents de l’ARP, du vice-président adjoint chargé des relations extérieures, des Tunisiens à l’étranger et de la migration et du président de la commission des relations extérieures, de la coopération internationale, des Tunisiens à l’étranger et de la migration.

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Le Théâtre de l’Opéra de Tunis lance un appel à candidatures pour la production musicale

Le Théâtre de l’Opéra de Tunis a annoncé dans un communiqué publié vendredi l’ouverture des candidatures pour la production et la coproduction d’œuvres musicales: comédies musicales, opéras, compositions musicales, etc.

Les artistes professionnels et les structures de production professionnelles intéressés doivent soumettre leurs candidatures au plus tard le samedi 08 mars 2025.

Le dossier de candidature doit comprendre les documents suivants : une demande de candidature adressée au Directeur Général du Théâtre de l’Opéra, signée et tamponnée par le porteur de projet ou le représentant de l’établissement ; une copie de la carte d’identité nationale du porteur de projet ; une copie de la carte d’identité de l’établissement RNE (pour les établissements) ; une copie de la carte professionnelle ; un curriculum vitae, incluant l’adresse, le numéro de téléphone et l’adresse électronique ; une description générale du projet et du concept artistique ; une fiche technique ; la partition musicale et un modèle sonore ; la liste nominative des équipes techniques et artistiques participant au projet ; une attestation prouvant la déclaration ou le dépôt des œuvres littéraires et artistiques utilisées dans le projet auprès de l’Organisme Tunisien des Droits d’Auteur et des Droits Voisins (OTDAV) ; un budget prévisionnel du projet sous forme de tableau détaillé ; un calendrier de réalisation du projet (planning).

Les dossiers ne répondant pas aux conditions énoncées dans le présent avis ou reçus après la date limite ne seront pas acceptés, précise le communiqué.

Les candidatures doivent être envoyées exclusivement par email à l’adresse suivante : production@opera-tunis.tn

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Participez à la 2ème édition du Festival Jean Rouch à Tunis : inscriptions ouvertes !

L’Institut de recherche sur le Maghreb contemporain (IRMC) a lancé un appel à candidatures pour participer aux ateliers de la 2ème édition du Festival Jean Rouch Hors-les-murs Tunis qui se déroulera du 9 au 13 avril 2025 à Tunis.

L’appel est ouvert aux étudiants (master ou licence) en sciences sociales, en anthropologie visuelle ainsi qu’en cinéma. La formation proposée est entièrement gratuite et constitue une opportunité pour les étudiants qui souhaitent s’initier au film documentaire et de sciences sociales et mener un projet de réalisation documentaire aux côtés de professionnels du cinéma.

La date limite d’envoi des candidatures est fixée au 10 février 2025 inclus, sachant que l’annonce des dossiers retenus aura lieu le 28 février 2025. Les dossiers de candidatures sont à adresser à : charge-projets@irmcmaghreb.org.

Le Festival Jean Rouch Hors-les-murs Tunis est organisé par l’IRMC, en collaboration avec le comité du film ethnographique Jean Rouch. Cet événement, gratuit et ouvert à tous, inclura des ateliers réservés à des étudiants sélectionnés par le biais de cet appel à participation.

Le transport ainsi que le logement pour les étudiants ne résidant pas à Tunis seront intégralement pris en charge, indique l’IRMC.

Fondé en 1982 par le cinéaste et ethnologue Jean Rouch (1917-2004), le Festival international Jean Rouch est l’une des plus importantes manifestations européennes de cinéma documentaire liées aux sciences humaines et sociales. Ce festival international du film en sciences sociales se distingue par son ambition d’allier art et sciences humaines et sociales.

Le format Hors-les-murs a déjà été accueilli dans plusieurs villes, comme Beyrouth (Liban) et Marseille, et sera pour la deuxième fois présenté à Tunis en 2024.

Conçu dès le départ comme le rendez-vous des cinéastes et des chercheurs en sciences sociales, le Festival favorise le dialogue avec les publics les plus divers.

Les projections des films retenus (programme à venir) se dérouleront chaque après-midi, suivies de débats animés par un discutant et le réalisateur. Les matinées seront dédiées à des ateliers en petits comités, exclusivement pour les étudiants sélectionnés. De plus, une masterclass ouverte à tous, étudiants et public, sera proposée le troisième jour, animée par un réalisateur d’un des films projetés.

Les ateliers et la masterclass visent à favoriser les échanges entre étudiants en sciences sociales, en anthropologie visuelle et en cinéma, et les professionnels du film de sciences sociales et du documentaire. Les étudiants retenus bénéficieront d’un accompagnement personnalisé pour développer leurs projets.

 

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