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Nabeul : Présentation de l’étude sur la protection du littoral du Cap Bon contre l’érosion marine

L’étude en cours d’élaboration sur la protection du littoral du Cap Bon contre l’érosion marine et qui concerne cinq zones, allant de Béni Khiar à Hammamet Sud sur 32 kilomètres a été présentée, samedi, à Nabeul, lors d’une séance de travail présidée par le ministre de l’Environnement, Habib Abid.

Cette étude, actuellement en stade avancé, a débouché sur 9 hypothèses qui prennent en considération les spécificités de chaque zone, a déclaré le ministre au correspondant de TAP à Nabeul, soulignant l’importance de parvenir, au plus vite, aux hypothèses à retenir de concert avec les différentes parties prenantes afin d’accélérer la mobilisation des fonds nécessaires aux projets de protection.

“L’objectif recherché est de démarrer les travaux techniques pour protéger le littoral contre l’érosion marine en 2026. Nous sommes déterminés à mettre en place des solutions durables”, a-t-il encore déclaré.

Abid a aussi fait savoir que les solutions à mettre en œuvre sont coûteuses précisant que la protection du littoral de la délégation de Nabeul sur une distance de 500 mètres seulement nécessite une enveloppe allant de 21 à 37 millions de dinars, d’où l’importance de conjuguer les efforts pour mobiliser les fonds nécessaires.

Il a, par ailleurs, fait remarquer que l’étude en question a mis l’accent sur la grande extension urbaine que connait le gouvernorat de Nabeul et qui constitue l’une des problématiques majeures qu’affronte la région du Cap Bon, d’autant plus de 10 oueds qui alimentaient le littoral en sable naturel ont été envahis par les constructions bloquant ce mouvement naturel de sable vers les côtes.

De son côté, le directeur général par intérim de l’Agence de la Protection et de l’Aménagement du Littoral (APAL), Mehdi Belhaj a déclaré que l’étude est réalisée dans le cadre de la coopération tuniso-allemande affirmant que les efforts se concentrent actuellement sur la mobilisation des financements nécessaires.

Belhaj a rappelé que l’érosion marine menace plusieurs régions de la Tunisie notamment Béni Khiar, Nabeul, Hammamet, Sousse, Djerba et Monastir, précisant que le littoral menacé par ce phénomène s’étend sur 260 km sur un total de 670 km de littoral sablonneux.

Parmi les solutions possibles, a-t-il ajouté, résident l’alimentation artificielle des plages en sable naturel récupéré dans les profondeurs de la mer pour garantir son adéquation à la spécificité des plages et l’installation de récifs artificiels pour casser le mouvement des vagues sur les plages.

Le responsable estime que tout retard dans la mise en œuvre des interventions nécessaires générera automatiquement une augmentation significative des coûts.

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Protection et gestion du littoral du Cap Bon : approches pour contrer l’érosion marine

L’étude en cours d’élaboration sur la protection du littoral du Cap Bon contre l’érosion marine et qui concerne cinq zones, allant de Béni Khiar à Hammamet Sud sur 32 kilomètres a été présentée, samedi, à Nabeul, lors d’une séance de travail présidée par le ministre de l’Environnement, Habib Abid.

Cette étude, actuellement à un stade avancé, a débouché sur 9 hypothèses qui prennent en considération les spécificités de chaque zone, a déclaré le ministre au correspondant de TAP à Nabeul, soulignant l’importance de parvenir, au plus vite, aux hypothèses à retenir de concert avec les différentes parties prenantes afin d’accélérer la mobilisation des fonds nécessaires aux projets de protection.

« L’objectif recherché est de démarrer les travaux techniques pour protéger le littoral contre l’érosion marine en 2026. Nous sommes déterminés à mettre en place des solutions durables », a-t-il encore déclaré.

Abid a aussi fait savoir que les solutions à mettre en œuvre sont coûteuses précisant que la protection du littoral de la délégation de Nabeul sur une distance de 500 mètres seulement nécessite une enveloppe allant de 21 à 37 millions de dinars, d’où l’importance de conjuguer les efforts pour mobiliser les fonds nécessaires.

Il a, par ailleurs, fait remarquer que l’étude en question a mis l’accent sur la grande extension urbaine que connait le gouvernorat de Nabeul et qui constitue l’une des problématiques majeures qu’affronte la région du Cap Bon, d’autant plus de 10 oueds qui alimentaient le littoral en sable naturel ont été envahis par les constructions bloquant ce mouvement naturel de sable vers les côtes.

De son côté, le directeur général par intérim de l’Agence de la Protection et de l’Aménagement du Littoral (APAL), Mehdi Belhaj a déclaré que l’étude est réalisée dans le cadre de la coopération tuniso-allemande affirmant que les efforts se concentrent actuellement sur la mobilisation des financements nécessaires.

Belhaj a rappelé que l’érosion marine menace plusieurs régions de la Tunisie notamment Béni Khiar, Nabeul, Hammamet, Sousse, Djerba et Monastir, précisant que le littoral menacé par ce phénomène s’étend sur 260 km sur un total de 670 km de littoral sablonneux.

Parmi les solutions possibles, a-t-il ajouté, résident l’alimentation artificielle des plages en sable naturel récupéré dans les profondeurs de la mer pour garantir son adéquation à la spécificité des plages et l’installation de récifs artificiels pour casser le mouvement des vagues sur les plages.

Le responsable estime que tout retard dans la mise en œuvre des interventions nécessaires générera automatiquement une augmentation significative des coûts.

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Le taux de remplissage de barrages est de 25,7 %

D’après les données publiées sur le site de l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI), le taux de remplissage des barrages en Tunisie, le mardi 14 janvier, est de 25,7 %.

Ce chiffre ne peut que traduire l’impact positif des dernières précipitations sur les barrages tunisiens. En effet, le taux de remplissage global des barrages s’établissait à 23,7%, le 1er janvier 2025.

Voici les taux de remplissages des barrages tunisiens :

  • Au Nord, il est de 29,9% (des réserves d’eau de 547,708 millions de m3).
  • Au Centre, il  est de 10,5% (des réserves d’eau de 47,474 millions de m3).
  • Au Cap-Bon, il  est de 12,8% (des réserves d’eau de 7,887 millions m3).

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Le Fort de Kélibia, gardien de la Méditerranée

Le fort de Kélibia, ville située à la pointe nord-est de la Tunisie, sur la presqu’île du Cap Bon (gouvernorat de Nabeul), également connu sous le nom de Qal’at ou Bordj Al-Kilibiya, représente l’un des monuments historiques les plus fascinants de Tunisie.

Cet imposant bastion domine la mer Méditerranée, offrant une vue panoramique unique et un lien direct avec l’histoire millénaire de la région.

Outre son importance historique et architecturale, le fort a joué un rôle crucial dans la promotion du tourisme local et mérite certainement une visite pour ceux qui arrivent en Tunisie.

Le fort remonte à la période carthaginoise, avec des rénovations ultérieures au cours des époques romaine, byzantine et ottomane.

Sa position stratégique sur une colline d’environ 150 mètres de hauteur fit du site, lors des différentes dominations, un point de contrôle incontournable pour la surveillance des routes commerciales et militaires de la Méditerranée.

Un rempart contre les invasions

Pendant la domination byzantine, le fort a été agrandi pour servir de rempart contre les invasions arabes, tandis qu’à l’époque ottomane, il a été renforcé pour défendre la côte contre les incursions des pirates.

L’architecture du fort reflète une fusion de styles, avec des murs massifs en pierre calcaire, des tours de guet et un imposant portail d’entrée. À l’intérieur se trouvent des citernes pour la collecte de l’eau et des restes de structures utilisées à des fins militaires et administratives.

Le Fort de Kélibia a principalement rempli deux fonctions cruciales au cours de sa longue histoire. Premièrement, il s’agissait d’une forteresse militaire destinée à protéger la région des menaces extérieures. Sa position stratégique permettait une large vue sur la mer, facilitant la surveillance des navires en approche.

Deuxièmement, le fort avait un rôle administratif et symbolique, représentant le pouvoir des autorités locales et agissant comme centre de contrôle pour la gestion des ressources côtières.

Aujourd’hui, le Fort de Kélibia est l’une des principales attractions touristiques de la région, avec des milliers de visiteurs par an.

La vue panoramique sur la Méditerranée qu’offre la ville de Kélibia est l’un des points forts de l’expérience. Le tourisme lié au fort a contribué de manière significative au développement économique local, générant des emplois et soutenant les activités culturelles et artisanales.

Un symbole de richesse culturelle  

Les événements et festivals organisés dans la région, comme le Festival international du film amateur de Kélibia, attirent des visiteurs de tout le pays, élargissant l’offre culturelle de la ville.

Le Fort de Kélibia est en quelque sorte un symbole de la résilience et de la richesse culturelle de la Tunisie. Son histoire, ses fonctions et son impact sur le tourisme en font un point de référence tant pour les locaux que pour les touristes étrangers. Promouvoir sa conservation et sa valorisation est essentiel pour qu’il continue à raconter son histoire unique et à générer des bénéfices pour la région et en effet le fort fait l’objet d’un plan de rénovation par les administrations locales.

D’après Ansamed (traduit de l’italien).  

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