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La Tunisienne Fawzia Zouari reçoit l’Ordre de la Pléiade

Ce vendredi 17 janvier 2025, l’écrivaine et journaliste tunisienne Fawzia Zouari s’est vue décerner l’Ordre de la Pléiade pour le dialogue des cultures, une distinction honorifique remise par l’Assemblée des parlementaires francophones. Cette récompense vient couronner son engagement en faveur du dialogue interculturel.

Fawzia Zouari, déjà nommée chevalière de l’Ordre des Arts et des Lettres en 2019, est une figure emblématique de la littérature francophone. Docteure en littérature française et comparée, elle a signé plusieurs ouvrages marquants, parmi lesquels Le Corps de ma mère, qui lui a valu le Prix des cinq continents en 2016.

Cette nouvelle distinction souligne l’importance de son travail littéraire et son influence dans la promotion de la francophonie et des échanges culturels. Par son œuvre et son engagement, Fawzia Zouari continue de porter haut les couleurs de la Tunisie et de la littérature francophone sur la scène internationale.

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Huile d’olive et textile : la certification ouvre de nouvelles perspectives à l’export

 Lors d’une intervention sur Express FM, Jallel Abderahman, directeur général du laboratoire TTS Total Testing Service, a mis en lumière les avancées et les défis de la Tunisie dans le domaine des tests techniques et de la certification. Il a souligné que le pays se distingue par ses laboratoires certifiés, qui couvrent divers secteurs tels que la santé et le textile, tout en faisant face à des obstacles liés aux réglementations et lois.

Lors de  son intervention en insistant sur l’importance de l’innovation et de la certification dans le développement des produits tunisiens. Ces éléments sont essentiels pour garantir la qualité et la conformité des produits, notamment dans un contexte international de plus en plus exigeant. La Tunisie s’efforce d’élargir le champ de la certification à divers secteurs, avec un focus particulier sur le textile, un pilier de l’économie nationale.

Le pays dispose d’un atout majeur : le premier laboratoire de textile certifié en Afrique, offrant des services de certification uniques. Cette infrastructure permet aux producteurs tunisiens de répondre aux normes internationales, notamment pour l’exportation vers l’Europe. La certification des produits textiles est ainsi devenue un outil stratégique pour renforcer la compétitivité de la Tunisie sur les marchés étrangers.

Par ailleurs, de nouveaux produits, comme l’huile d’olive, bénéficient également de cette dynamique de certification, ouvrant des perspectives prometteuses pour d’autres secteurs agricoles et industriels.

Des défis persistants malgré les progrès

Cependant, la Tunisie rencontre des difficultés dans le domaine des tests techniques, notamment en ce qui concerne les normes et les réglementations. Abderahman a évoqué les obstacles auxquels font face les laboratoires et les producteurs locaux. Malgré ces contraintes, la Tunisie progresse dans l’exportation de ses analyses vers l’Europe. Le pays commence à établir des relations solides avec des partenaires européens pour l’analyse d’échantillons

La responsabilité des laboratoires et l’importance de la certification

Abderahman a également abordé la question de la responsabilité des laboratoires dans les tests techniques. Il a insisté sur le rôle clé de la certification pour garantir la qualité et la sécurité des produits, tout en renforçant la crédibilité de la Tunisie sur la scène internationale.  En conclusion, la Tunisie continue de se positionner comme un acteur clé dans le domaine des tests techniques et de la certification, malgré les défis réglementaires et logistiques.

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Droit à la santé vs survie des médecins : le dilemme tunisien

Le doyen des médecins, Reda Dhaoui, a considéré que l’augmentation des tarifs des médecins, entrée en vigueur depuis le 5 janvier 2025, était une mesure « nécessaire » et prise sous la pression des professionnels, surtout après son report depuis 2019.

Lors d’un point presse, il a déclaré que cette augmentation visait à faire face à la hausse excessive des prix des équipements et des fournitures médicales, qui sont devenus un fardeau pour les médecins.

D’autre part, le doyen a souligné que le retrait de cette augmentation était une « décision courageuse » qui devrait être mise en œuvre immédiatement. Et ce, malgré la pression exercée sur le Conseil de l’ordre par ses détracteurs.

Dans une déclaration à Mosaïque Fm, il a indiqué que le Conseil de l’ordre avait reçu des promesses de la part de l’autorité de tutelle, du ministère des Finances et de la présidence du gouvernement pour s’asseoir à la table des négociations afin de discuter de la question de la fiscalité relative à cette catégorie.

Il a expliqué que ce dialogue visait à parvenir à une approche équilibrée et globale garantissant les droits de toutes les parties, en premier lieu le droit du citoyen à la santé et à tous les services qui y sont liés, indépendamment des systèmes de protection sociale, en attendant l’achèvement d’une révision complète du système de couverture santé, basée sur la prise en compte des intérêts de toutes les parties.

M. Dhaoui a ajouté qu’il avait perçu chez ces parties une compréhension de la situation des médecins et une volonté de prendre en compte leur dossier en ce qui concerne la question de la fiscalité qui les concerne.

Il a appelé les médecins à faire preuve de modération et à respecter la décision du Conseil de l’ordre concernant la suspension de l’application des nouveaux tarifs; et ce, conformément à ce que prévoit le code des devoirs du médecin. Afin qu’ils ne soient pas tenus pour responsables devant le conseil de discipline de l’ordre des médecins.

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Le transport à la demande en Tunisie, une solution de mobilité de plus en plus prisée

Un récent sondage révèle des données importantes sur l’utilisation des « services de transport à la demande en Tunisie ».

Plus de 33 % des Tunisiens utiliseraient ces services quotidiennement, contre 21 % qui les utilisent hebdomadairement et 25 % occasionnellement. Ces chiffres témoignent de l’intégration croissante de cette solution dans le quotidien des citoyens.

La plupart des répondants affirment recourir à la mobilité partagée principalement pour éviter les contraintes de stationnement dans des zones animées (35 %), effectuer leurs courses (29 %), se rendre au travail (29 %) ou encore à des rendez-vous médicaux (16 %), bien entendu pour ceux ayant leur voiture. Ces résultats soulignent l’importance de ces services pour une meilleure gestion des déplacements urbains.

Une autre donnée marquante du sondage révèle que 85 % des Tunisiens estiment que les services de transport à la demande viennent compléter efficacement les transports publics traditionnels. Parmi ceux-ci, plus de 31 % sont d’accord avec cette idée. Et 47 % considèrent que ces services ont facilité l’accès à des lieux auparavant difficilement accessibles.

Le sondage met également en lumière l’impact positif du transport à la demande sur plusieurs secteurs économiques. Par exemple, dans le domaine du tourisme, les visiteurs étrangers utilisent de plus en plus ces services pour se déplacer dans le pays, se reposant sur une application qu’ils connaissent déjà à l’international. L’aéroport international de Tunis-Carthage, en particulier, a été identifié comme l’un des points de prise en charge les plus populaires pour ces trajets.

En dépit des défis rencontrés par l’industrie, les résultats du sondage montrent que les services de transport à la demande apportent des solutions concrètes pour améliorer la mobilité urbaine et soutenir l’économie locale. En particulier, ils offrent de nouvelles opportunités de revenus pour les chauffeurs et facilitent la vie des citoyens dans un contexte urbain en constante évolution.

A noter enfin que ce sondage a été réalisé par Bolt, une plateforme mondiale de mobilité partagée.

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Retour sur les circonstances de l’échouement de la plateforme pétrolière à Bizerte

L’échouement d’une plateforme pétrolière sur la plage d’El Haouichat à Bizerte a suscité de nombreuses interrogations. Entre conditions climatiques extrêmes, responsabilités partagées et crainte d’une catastrophe environnementale, les autorités  s’activent pour résoudre une situation aussi inédite que préoccupante. Hatem Feki, directeur général du transport maritime et des ports commerciaux, a pris la parole sur les ondes de la Radio nationale pour expliquer les circonstances de l’échouement d’une plateforme pétrolière sur la plage d’El Haouichat à Bizerte.

Selon M. Feki, un remorqueur transportait la plateforme pétrolière en direction de la Turquie. Cependant, les conditions climatiques difficiles ont provoqué la rupture du câble qui reliait la plateforme au remorqueur. Cette rupture a conduit à l’échouement de la plateforme sur la plage.

La demande d’aide maritime

Il a rappelé que la Tunisie, membre de l’Organisation maritime internationale (OMI) depuis 1963, a reçu une demande d’aide. Il a précisé que cette demande différait des demandes de sauvetage, qui imposent une obligation d’intervention. Dans le cas présent, la demande d’aide pouvait être rémunérée.

« Les mauvaises conditions météorologiques et la position du remorqueur ont empêché une intervention rapide », a-t-il ajouté. Cela explique pourquoi la plateforme s’est échouée avant qu’une assistance puisse être apportée.

Aucun impact environnemental signalé

Lors d’une réunion au siège du gouvernorat de Bizerte, une commission du ministère de l’Environnement a inspecté la zone. Elle a confirmé l’absence de fuites de carburant ou d’autres substances nocives pour l’environnement. M. Feki a également assuré qu’il n’y avait eu aucune perte humaine liée à cet incident.

Une enquête menée par le ministère du Transport est en cours pour identifier les causes exactes de cet événement.

Une plateforme pétrolière à évacuer d’urgence

M. Feki a précisé qu’une réunion s’est tenue à la présidence du gouvernement pour demander à la partie responsable du remorqueur d’organiser l’évacuation de la plateforme. Une autre réunion, impliquant les assureurs du remorqueur et de la plateforme, permettra d’établir un plan d’évacuation.

Une pollution visuelle provoquée par la plateforme pétrolière demeure préoccupante

Même si l’incident n’a pas causé de dégâts environnementaux, M. Feki a souligné la pollution visuelle qu’entraîne la présence de la plateforme échouée. Cette dernière altère l’esthétique de la plage d’El Haouichat. Pour cette raison, le ministère des Affaires étrangères a exigé que l’État propriétaire de la plateforme prenne en charge son évacuation dans les plus brefs délais.

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Transports en crise : Kaïs Saïed exige des solutions immédiates

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu ce mercredi 15 janvier 2025, au palais de Carthage, le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, et le ministre des Transports, Rachid Amri. Cette réunion avait pour objectif de faire le point sur les défis du secteur des transports publics et de proposer des pistes de réforme pour améliorer la situation.

Selon un communiqué de Carthage publié dans la soirée du 15 janvier 2024, le président Kaïs Saïed a insisté sur la nécessité d’intensifier les efforts pour réparer les rames de métro et les bus en panne.

Il a également appelé à accélérer les démarches pour importer de nouveaux véhicules, soulignant que plusieurs pays ont exprimé leur volonté de collaborer avec la Tunisie dans ce domaine stratégique.

Une initiative citoyenne saluée par le chef de l’État

Kaïs Saïed a tenu à saluer l’initiative de nombreux Tunisiens résidant en Europe, qui ont œuvré pour collecter et expédier plus de 200 bus vers la Tunisie. Il a qualifié ce geste de « preuve d’un profond sens de la responsabilité nationale », ajoutant qu’il visait à soutenir les efforts de l’État pour redynamiser le secteur du transport public.

Tunisair et la CTN : une gestion rigoureuse exigée

Le président a également abordé les situations critiques au sein de Tunisair et de la Compagnie tunisienne de navigation (CTN). Il a exigé l’application rigoureuse de la loi pour garantir une gestion efficace et transparente de ces entreprises publiques.

Par ailleurs, il a souligné la nécessité de poursuivre l’assainissement des administrations, en éliminant les blocages et en veillant à ce que ces actions reposent sur des critères de justice plutôt que sur des règlements de comptes internes.

Préparatifs pour la saison estivale : priorité aux Tunisiens résidant à l’étranger

Enfin, Kaïs Saïed a donné des instructions pour préparer dès maintenant la saison estivale. L’objectif est de garantir les meilleures conditions d’accueil et de retour pour les Tunisiens résidant à l’étranger.

Le chef de l’État a insisté sur l’amélioration des services de transport et le renforcement des contrôles douaniers, afin d’assurer une saison estivale réussie et sans encombre.

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Kaïs Saïed fixe les priorités pour redresser l’économie tunisienne

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, mercredi 15 janvier 2025, au palais de Carthage, le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Fethi Zouhair Nouri. Lors de cet entretien, le chef de l’État a insisté sur la nécessité pour toutes les banques, publiques comme privées, de s’engager résolument dans un effort national visant à stimuler l’investissement et à simplifier les transactions financières.

Kaïs Saïed a rappelé  que l’intérêt supérieur de la Tunisie devait primer sur toute autre considération. Il a déclaré que l’État avait ses lois et les transactions commerciales leurs usages, mais que l’intérêt supérieur de la Tunisie devait primer sur toute autre considération. Le président a également souligné le rôle central de la Banque centrale dans cette mission, en insistant sur la nécessité de respecter les dispositions légales tout en soutenant activement les objectifs économiques nationaux.

Réduire l’inflation et préserver les réserves en devises

Le chef de l’État a appelé à redoubler d’efforts pour réduire le taux d’inflation, qui s’élève actuellement à 6,2 %. Parallèlement, il a insisté sur l’importance cruciale de maintenir un stock stratégique de devises afin d’assurer la stabilité économique du pays. Il a indiqué qu’à ce jour, les réserves en devises permettaient de couvrir 122 jours d’importations, un chiffre qu’il a présenté comme un signe encourageant du début de redressement de l’économie tunisienne.

Des retombées positives pour tous les citoyens

Le président a également mis en avant l’impératif que les bénéfices de ce redressement économique profitent à l’ensemble des citoyens. Cette déclaration intervient dans un contexte où la Tunisie s’efforce de relancer son économie tout en garantissant une répartition équitable des fruits de la croissance. Kaïs Saïed a ainsi réaffirmé son engagement à œuvrer pour une économie plus inclusive, résiliente et tournée vers l’amélioration des conditions de vie de tous les Tunisiens.

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Tunis : Carrefour de la finance régionale en 2025

Lors d’une conférence de presse tenue le 15 janvier 2014, Bilel Sahnoun, Directeur Général de la Bourse de Tunis, s’est exprimé auprès de L’Économiste Maghrébin sur deux dossiers majeurs en cours d’étude, ainsi que sur l’organisation prochaine de l’Assemblée Générale 2025 de l’Arab Federation of Capital Markets. Il a également évoqué les perspectives d’introduction en bourse de nouveaux secteurs, dont le sport, une première pour la Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis (BVMT).

Deux dossiers en cours : sport et assurance

Pour la première fois, le secteur sportif pourrait faire son apparition à la BVMT. Bilel Sahnoun a confirmé que la société Taraji Holding, créée par l’Espérance Sportive de Tunis (EST), est en passe de devenir un acteur coté. Cette holding, propriétaire des actifs du club, a pour objectif de lever des fonds afin de financer des investissements stratégiques.

L’introduction en bourse de Taraji Holding permettrait à l’EST de diversifier ses sources de revenus, de renforcer son autonomie financière et de réduire sa dépendance vis-à-vis des sponsors traditionnels. Cependant, cette opération reste soumise à l’approbation du Conseil du Marché Financier (CMF) et du conseil d’administration de la bourse.

Le deuxième dossier concerne BNA Assurances, anciennement connue sous le nom d’Ami Assurances. Déjà présente sur le marché hors cote électronique grâce à un appel public à l’épargne, cette entreprise a déposé une demande pour rejoindre le marché principal de la BVMT. Selon Bilel Sahnoun, BNA Assurances répond parfaitement aux critères requis pour une cotation sur le marché principal. Là encore, cette transition dépendra de l’accord final du CMF.

L’état d’avancement des dossiers

Bilel Sahnoun a précisé que les deux dossiers ont déjà été déposés et sont en cours d’examen par les services de la bourse. Cette étape marque le début d’un processus qui pourrait aboutir à des introductions en bourse historiques pour la BVMT, notamment avec l’arrivée du secteur sportif.

L’Assemblée Générale 2025 de l’Arab Federation of Capital Markets : un événement d’envergure internationale

En marge de ces développements, Bilel Sahnoun a annoncé que Tunis accueillera en mai 2024 le congrès annuel des marchés de capitaux arabes. Cet événement, qui réunira entre 300 et 400 participants, attirera des délégations venues principalement des pays arabes, mais aussi d’Asie et d’Occident. Il s’agit d’une opportunité unique pour les acteurs tunisiens de rencontrer leurs homologues régionaux et internationaux.

Les thématiques clés au programme

Plusieurs sujets d’actualité seront abordés lors de ce congrès, notamment :

  • Les produits dérivés ;
  • Les cryptomonnaies ;
  • Les enjeux liés à la durabilité (ESG) et au développement durable ;
  • La gouvernance des entreprises ;
  • Les technologies modernes, dont l’intelligence artificielle.

Bilel Sahnoun a souligné l’importance de cet événement pour la Tunisie, qui pourra ainsi renforcer sa position sur la scène financière internationale. Il a exprimé l’espoir que ce forum soit une réussite et qu’il contribue à dynamiser le marché des capitaux tunisien.

 

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Vers l’introduction en Bourse de BNA Assurances et Taraji Holding

Bilel Sahnoun, directeur général de la Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis (BVMT), a annoncé lors d’une conférence de presse tenue le 15 janvier 2025 au siège de la BVMT que BNA Assurances et Taraji Holding ont officiellement déposé leur demande d’introduction en Bourse pour l’année 2025.

Autrement dit, jusqu’à présent, seuls deux dossiers d’introduction en Bourse ont été déposés en 2025.

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Maxula Gestion renforce sa participation dans Nour Agricole 

Fin 2024, Maxula Gestion, la société de gestion de portefeuilles de valeurs mobilières pour le compte de tiers, a augmenté sa participation dans le capital de Nour Agricole. Elle a ainsi porté sa part à 68 %. Cette décision stratégique s’inscrit dans le cadre d’une collaboration visant à renforcer l’autosuffisance alimentaire en Tunisie, tout en soutenant l’agriculture locale et durable.

Nour Agricole, fondée pour proposer des solutions alimentaires innovantes pour le bétail, se distingue par l’utilisation de résidus agroalimentaires, tels que les déchets de dattes. Cette initiative éco-responsable répond à un double défi : la hausse des prix des matières premières, exacerbée par la guerre en Ukraine et les difficultés liées à la sécheresse de 2023.

Dans ce contexte, Nour Agricole a mis au point une nouvelle solution en intégrant des matières premières locales. Et ce, afin de produire des aliments améliorant la productivité et la qualité du lait et de la viande. Tout en garantissant une stabilité d’approvisionnement. L’entreprise est implantée à Béja, près des zones de production de fourrages de qualité comme la luzerne et le maïs. Elle aspire à offrir des rations équilibrées inspirées des meilleures pratiques européennes.

Ainsi, en renforçant son investissement dans Nour Agricole, Maxula Gestion s’engage à réduire la dépendance de la Tunisie aux importations. De même  à soutenir les agriculteurs locaux et à dynamiser l’économie du pays.

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La CPG suspend le transport de phosphate vers TIFERT

Des sources au sein de la direction de la Compagnie des Phosphates de Gafsa (CPG) ont confirmé au correspondant d’Express FM dans la région que le conseil d’administration de l’entreprise a décidé de suspendre le transport de phosphate humide et séché depuis les laveries de la société vers la Société Tuniso-Indienne des Engrais (TIFERT). Et ce, jusqu’au recouvrement de ses dettes, qui dépassent environ 900 millions de dinars.

Il est à noter que la CPG continue le transport de phosphate de manière normale vers les usines du Groupe Chimique Tunisien situées à Mdhilla et Gabès (Ghannouch) via des trains, des camions ainsi que vers l’unité de chargement au port de Sfax pour l’exportation.

Rappelons que la Compagnie des Phosphates de Gafsa a réussi, durant l’année 2024, à produire 3,030 millions de tonnes de phosphate commercial, avec une moyenne mensuelle estimée à 252 500 tonnes.

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Incendies en Californie : un témoignage poignant de l’artiste tunisien Samir Kammoun

Les incendies qui ravagent Los Angeles, en Californie, sont bien réels et non exagérés, a affirmé l’artiste tunisien Samir Kammoun, installé aux États-Unis. « Les images relayées par les médias locaux reflètent la réalité », a-t-il ajouté.

Lors d’une intervention sur Jawhara FM, M. Kammoun a indiqué que sa maison à Los Angeles n’a pas été affectée par les flammes grâce à sa localisation éloignée des zones touchées. Il a également salué l’intervention de l’ambassadrice de Tunisie à Washington, qui a pris contact avec la communauté tunisienne pour s’assurer de leur sécurité.

Situation actuelle

Les incendies continuent de progresser, alimentés par des vents violents qui compliquent le travail des pompiers, malgré leurs efforts considérables. Selon M. Kammoun, les flammes ont déjà atteint les célèbres collines d’Hollywood.

Bilan et prévisions

Les incendies ont déjà fait 24 morts jusqu’à présent. Les équipes de secours luttent contre le temps pour maîtriser les flammes. Tandis que l’Agence nationale de météorologie prévoit le retour de vents pouvant atteindre 110 km/h dans les jours à venir, augmentant le risque de propagation.

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Affaires étrangères : Nouveaux directeurs généraux nommés

Le Journal officiel de la République tunisienne (JORT) a publié le mardi 14 janvier 2025 une série de nouvelles nominations au sein du ministère des Affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l’étranger. Ces désignations concernent des ministres plénipotentiaires hors classe.

  • Slim Ghariani a été nommé directeur général des relations avec les pays d’Asie et d’Océanie ainsi que les organisations asiatiques.
  • Riadh Dridi assume désormais la fonction de directeur général des relations avec les pays d’Amérique et les organisations régionales américaines.
  • Slah Salhi occupe désormais le poste de directeur général de la migration et des Tunisiens à l’étranger.
  • Mohamed Kahloun est chargé de la direction générale d’inspection et d’évaluation au ministère des Affaires étrangères.

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PDL : Le comité de défense d’Abir Moussi se mobilise

Le comité de défense d’Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre (PDL), a publié un communiqué le mardi 14 janvier 2025, pour dénoncer de « graves violations des droits fondamentaux dont leur cliente est victime ».

Selon le comité, les » restrictions imposées à la défense sont devenues insupportables ». En effet, seuls deux avocats sont autorisés à lui rendre visite chaque jour, malgré la gravité des accusations portées contre elle et le nombre d’affaires judiciaires auxquelles elle est confrontée.

Incident au centre de détention

Selon la même source, le lundi 13 janvier 2025, un incident  s’est produit. Un responsable sécuritaire, accompagné d’un officier en uniforme, a interrompu une réunion entre Abir Moussi et son avocat, affirmant que les documents examinés n’étaient pas liés à son affaire. L’interruption a été suivie par une fin de visite arbitraire et l’expulsion de l’avocat. Abir Moussi a été reconduite dans sa cellule sans explication, en violation de ses droits de défense et des règles pénitentiaires.

Appel à l’intervention des instances professionnelles

Le comité a décidé de saisir le bâtonnier et les structures professionnelles compétentes pour intervenir et protéger les droits des avocats dans l’exercice de leurs fonctions, tout en garantissant les droits fondamentaux de leur cliente.

Grève de la faim

En réponse aux injustices subies, Abir Moussi envisage une grève de la faim, sans eau ni médicaments.

Responsabilité du centre de détention

Le comité de défense tient la direction du centre de détention pour responsable de tout préjudice potentiel à l’encontre d’Abir Moussi et s’engage à tenir le public informé de toute évolution.

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Tunisie : Fin du mandat du consul général à Istanbul

Le ministère des Affaires étrangères a mis fin aux fonctions d’Abderrazak Mathlouthi en tant que consul général de la République tunisienne à Istanbul. Le décret n°2025-31, publié au Journal officiel de la République tunisienne (Jort) n°005 le mardi 14 janvier 2025, a officialisé cette décision, effective depuis le 4 janvier 2025.

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L’ISO et la Tunisie : une alliance stratégique pour anticiper les défis

Le mardi 14 janvier 2025, le chef du gouvernement Kamel Maddouri a reçu Sergio Mujica, Secrétaire général de l’Organisation internationale de normalisation (ISO), en visite officielle. Cette rencontre marque la première visite de ce genre pour le responsable de l’ISO en Tunisie. L’entretien s’est déroulé en présence de Wael Chouchane, Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, chargé de la transition énergétique, et de Nafâa Boutiti directeur général de l’Institut national des normes et de la propriété industrielle.

Lors de l’ouverture de la rencontre, le chef du gouvernement a souligné l’engagement complet de la Tunisie dans les organisations de normalisation internationales, arabes et africaines.

Engagement de la Tunisie dans les organisations de normalisation internationales

Il a expliqué que cet engagement reflète l’importance accordée par l’État tunisien à la normalisation et à l’application des normes pour soutenir les politiques nationales. En particulier dans des domaines cruciaux comme la gouvernance, le développement durable, la qualité des services publics, la gestion de la santé et de la sécurité au travail, ainsi que la transition énergétique et les changements climatiques.

La coopération avec l’ISO pour le développement durable

Il  a également mis en valeur le rôle essentiel de l’ISO dans l’instauration des meilleures pratiques de gestion administrative et dans la promotion de la responsabilité sociétale des entreprises. Grâce à ses normes internationales, l’ISO a largement contribué à l’atteinte des objectifs de développement durable pour 2030. Le chef du gouvernement a réaffirmé l’importance pour la Tunisie de renforcer la coopération avec l’ISO. Et ce, afin de mieux adapter les plans nationaux aux évolutions technologiques et de soutenir les programmes de développement dans les domaines social et économique.

La Tunisie dans le conseil d’administration de l’ISO

Un autre point abordé lors de cette rencontre a été l’élection de l’Institut national des normes et de la propriété industrielle de Tunisie au conseil d’administration de l’ISO pour la période 2024-2026. Le chef du gouvernement a souligné que cette élection permet à la Tunisie de proposer des solutions face aux défis mondiauxDe même que cela lui permet de participer activement à la formulation de normes internationales, en tenant compte des intérêts nationaux.

La position stratégique de la Tunisie pour l’ISO

Pour sa part, Sergio Mujica, Secrétaire général de l’ISO, a salué les relations solides entre l’ISO et l’État tunisien, notamment dans les domaines de la technologie, de l’industrie et des services. Il a également mis en avant l’importance de la position géographique de la Tunisie en tant que carrefour commercial entre l’Europe et l’Afrique. Il  a exprimé sa satisfaction quant à la détermination de la Tunisie à adopter des normes dans des secteurs stratégiques.

Sergio Mujica a également annoncé sa participation à la conférence nationale sur l’intelligence artificielle organisée le 15 janvier 2025 par l’Institut national des normes et de la propriété industrielle. Il a insisté sur l’importance de tels événements pour développer des partenariats et renforcer les compétences face aux défis technologiques mondiaux.

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Exécution du budget de l’État à fin novembre 2024 : bilan et perspectives

Le ministère des Finances vient de publier les résultats provisoires de l’exécution du budget de l’État à fin novembre 2024. Selon les chiffres communiqués, le déficit budgétaire se situe à 2,94 milliards de dinars. Soit une réduction de 8,74 % par rapport à la même période en 2023.

Ce déficit est bien inférieur aux prévisions de la loi de Finances 2024, qui tablaient sur un déficit global de 11,515 milliards de dinars pour l’année entière.

Les recettes totales de l’État ont progressé de 5,9 % à fin novembre 2024, passant de 38,39 milliards de dinars à 40,67 milliards de dinars. Cette hausse est principalement attribuée à une augmentation des recettes fiscales, qui ont atteint 37,71 milliards de dinars, en hausse de 9,6 %.

Les impôts directs ont généré 15,82 milliards de dinars, en augmentation de 11,2 %. Tandis que les impôts indirects ont atteint 21,89 milliards de dinars, en hausse de 8,5 %. Cependant, les revenus non fiscaux ont enregistré une baisse significative de 30,9 %, passant de 3,35 milliards à 2,33 milliards de dinars.

De plus, l’État a reçu 0,62 milliard de dinars de dons durant cette période.

Croissance des dépenses publiques

Les dépenses publiques ont augmenté de 4,9 %, atteignant 42,98 milliards de dinars à fin novembre 2024;, contre 40,99 milliards de dinars un an plus tôt. Cependant, cette hausse des dépenses est en grande partie compensée par une gestion rigoureuse des compensations, bien que plusieurs secteurs restent sous-financés. Sur les 11,34 milliards de dinars alloués à la compensation dans la loi de Finances 2024, seulement 5,46 milliards de dinars ont été utilisés à fin novembre 2024. Voici la répartition des dépenses de compensation :

  • Produits de base : 0,8 milliard de dinars sur 3,59 milliards de dinars prévus (22 %).
  • Carburants : 3,97 milliards de dinars sur 7,09 milliards de dinars prévus (56 %).
  • Transport : 0,68 milliard de dinars sur 0,66 milliard de dinars prévus (103 %).

Il est à noter que certains bénéficiaires de la compensation n’ont pas été réglés depuis plusieurs mois. Et ce, avec des créances non payées allant de 9 à 17 mois, pour un montant total supérieur à 1 milliard de dinars jusqu’à fin juillet 2024.

La masse salariale et la dette publique

La masse salariale reste la principale rubrique de dépense, avec 20,33 milliards de dinars alloués, représentant près de 50 % des recettes de l’État. Ce montant marque une hausse de 3,6 % par rapport à l’année précédente. Par ailleurs, les charges d’intérêt liées à la dette publique ont connu une augmentation de 12 %, atteignant 5,68 milliards de dinars. Cette augmentation est principalement due à la hausse des intérêts sur la dette extérieure, qui s’élève à 2,02 milliards de dinars contre 1,85 milliard de dinars l’année précédente.

En termes d’endettement, la dette publique a atteint 129,92 milliards de dinars à fin novembre 2024; contre 120,63 milliards de dinars à la même période l’année précédente. Soit une hausse de 7,7 %. La dette intérieure représente 69,27 milliards de dinars (53,3 % de la dette totale). Alors que la dette extérieure s’élève à 60,64 milliards de dinars (46,7 %). La dette extérieure a connu une augmentation notable de 45 %; la dette intérieure diminuant de 2,7 %.

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Retraites en jeu : la CNSS face à un gouffre financier en janvier 2025

À partir de janvier 2025, la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) doit verser des pensions de retraite mensuelles totalisant 563 millions de dinars. En parallèle, elle devra également s’acquitter de paiements à hauteur de 2,98 milliards de dinars à la Caisse nationale de l’assurance maladie (CNAM).

Dans une déclaration à l’agence TAP, Nadia El Hadroug Ben Abdallah, directrice du recouvrement à la CNSS, a exprimé ses préoccupations face à l’accumulation des dettes de l’institution. Cette situation est en grande partie causée par le non-paiement des cotisations par un nombre important d’entreprises et de travailleurs indépendants. Elle a mis en garde que cette accumulation de dettes met à rude épreuve la stabilité financière de la CNSS.

Risque pour le fonctionnement du système de sécurité sociale

Si cette tendance se poursuit, elle pourrait mettre en péril le fonctionnement du système de sécurité sociale à long terme, menaçant ainsi son équilibre et sa pérennité.

Maintien des versements de pensions malgré les difficultés

Malgré ces difficultés financières, la CNSS a réussi à éviter tout retard dans le versement des pensions de retraite. Cette réussite est essentielle pour maintenir la confiance des retraités, qui dépendent de ces versements pour subvenir à leurs besoins quotidiens.

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Inauguration d’un nouveau centre de visite technique à Menzel Bourguiba

Le nouveau centre de visite technique pour les véhicules légers et poids lourds à Menzel Bourguiba sera inauguré le 27 janvier 2025.

Une source à la direction régionale de l’Agence technique des transports terrestres a indiqué à l’Agence TAP que ce centre, réalisé moyennant une enveloppe de 1,8 million de dinars, comprend notamment trois couloirs, ainsi que des bureaux et des espaces d’accueil.

Les automobilistes sont invités à prendre rendez-vous pour effectuer la visite technique de leurs véhicules sur la plateforme www.attt.com.tn, a souligné la même source.

Le gouvernorat de Bizerte compte déjà un centre, dont les travaux de réhabilitation ont été achevés pour un montant de 300 000 dinars. Le projet de réalisation d’un centre de visite technique à Utique (4,2 millions de dinars) a atteint un taux d’avancement de 44 %.

Avec TAP

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