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La géopolitique au coeur des préoccupations mondiales pour 2025, selon le Forum économique mondial

Selon la 20e édition du Global Risks Report, publiée par le Forum économique mondial, la situation géopolitique actuelle place les affrontements armés au centre des préoccupations mondiales pour 2025. Dans un contexte marqué par l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les conflits au Moyen-Orient et au Soudan, les affrontements armés, qu’il s’agisse de guerres civiles, de coups d’État ou de terrorisme, occupent désormais la première place des risques globaux identifiés pour l’année à venir, avec 23 % des répondants les plaçant en tête de leurs préoccupations.

Ce risque, qui se situait au huitième rang l’année dernière, reflète l’aggravation des tensions géopolitiques à l’échelle mondiale.

Ces tensions sont également associées à des confrontations géoéconomiques accrues, telles que les sanctions, les barrières tarifaires et les restrictions sur les investissements, classées en troisième position par 11 % des répondants. Ces mécanismes, souvent exacerbés par des inégalités économiques et une polarisation sociale croissante, se hissent parmi les préoccupations majeures pour 2025.

Les événements climatiques extrêmes, tels que les incendies de forêt au Canada, ainsi que les ouragans Helene et Milton aux États-Unis, continuent également d’inquiéter, avec 14 % des répondants identifiant ce risque comme une priorité. Inondations, incendies, vagues de chaleur et ouragans de plus en plus fréquents mettent en lumière les conséquences grandissantes des changements climatiques, aggravées par la dépendance persistante aux énergies fossiles. Ces phénomènes, observés à travers le monde, rappellent l’urgence d’une action climatique ambitieuse et concertée.

Sur le plan sociétal, des risques tels que la désinformation et la polarisation sociale (également 6 %) figurent parmi les principales menaces. La propagation rapide d’informations fausses ou trompeuses amplifie les risques globaux, qu’ils soient liés aux conflits ou aux catastrophes naturelles. Par ailleurs, des problèmes comme le chômage (3 %), l’érosion des droits humains et les inégalités (2 %) continuent de fragiliser les sociétés, alimentant un sentiment de division et de vulnérabilité.

Sur le front économique, le ralentissement économique reste un sujet de préoccupation, avec 5 % des répondants le classant comme une menace clé pour 2025. Bien que l’inflation suscite moins d’inquiétudes qu’en 2024, la perspective d’une récession ou d’une stagnation économique continue de peser lourdement sur les perspectives pour l’année à venir. Ce risque est particulièrement préoccupant pour la jeunesse : il est classé troisième par les moins de 30 ans et quatrième par les 30-39 ans.

À long terme, les analyses du rapport soulignent un avenir encore plus incertain. Sans actions collectives immédiates, les risques identifiés pour 2025 pourraient s’intensifier à l’horizon 2035. Tous les risques recensés dans l’étude voient leur gravité augmenter sur une période de dix ans, renforçant l’urgence de la coopération entre les parties prenantes pour construire un avenir plus résilient et durable.

 

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La Tunisie et les métiers d’avenir : Votre emploi est-il menacé par l’IA ?

TIC IA Intelligence artificielleSelon le FEM (Forum économique mondial) le marché du travail changera considérablement d’ici 2030, au gré de l’évolution des tendances dans les domaines de la technologie, de l’économie, de la transition énergétique verte et autres métiers. L’IACE vient de publier la 15ème édition du rapport sur la main-d’œuvre des entreprises d’ici 2030.

Le rapport servira de boussole aux acteurs dans les secteurs public et privé pour réussir leur transition vers une nouvelle ère riche en réorientations professionnelles, autoentrepreneurs, Freelancer, télétravailleurs et opérateurs dans les technologies de pointe et l’intelligence artificielle.

A l’international, près de 22% des emplois devraient changer d’ici 2030, soit 170 millions d’emplois créés et 92 millions supprimés. La demande de compétences en matière de l’IA et big data vont progresser.

Au niveau national, on s’attend à 20% de changements d’emplois d’ici la fin de la décennie. La priorité des entreprises tunisiennes serait de récupérer les compétences parties et de pallier leur déficit sur le marché du travail.

“80% des entreprises opérant dans le pays identifient les déficits de compétences comme le principal obstacle à la transformation de l’entreprise d’ici 2030 et 86% comptent améliorer les compétences de leur main-d’œuvre pour répondre à leurs besoins suivant les nouvelles tendances du marché du travail. Elles estiment également que l’augmentation du coût de la vie et la lenteur de la croissance économique comme le principal obstacle à la transformation de l’entreprise d’ici 2030”.

      • 80% des entreprises tunisiennes identifient les déficits de compétences comme le principal obstacle à leur transformation d’ici 2030.

Pour info, un pays comme le Portugal vient de mettre en place une stratégie nationale pour rapatrier une partie de ses compétences (200 000 parties lors de la crise financière de 2008).

C’est dire à quel point la question des compétences est cruciale et pourquoi elle appelle une réponse rapide et urgente de la part des décideurs publics au plus haut niveau de l’État qui doivent préserver les compétences et leur rendre justice pour le bien du pays et non les pousser au départ !

Selon l’étude de l’IACE, les employeurs tunisiens s’attendent à une forte demande de compétences dans l’IA et la Big Data, le leadership et l’influence sociale, la pensée créative, les réseaux et la cybersécurité, la résilience, la flexibilité et l’agilité, la culture technologique, la programmation, la gestion de l’Environnement et celle des talents.

Sept employeurs sur dix prévoient de financer en interne leurs besoins en formation, et environ 40% visent à tirer parti de modèles de cofinancement hybrides, publics et privés.

L’accès au numérique susceptible de transformer l’organisation des entreprises

Les tendances anticipées allant de l’adoption des technologies aux perspectives macroéconomiques, en passant par la transition verte, les politique industrielles et les restrictions commerciales, devraient entraîner une transformation des activités des entreprises nationales au cours des cinq prochaines années.

Les entreprises interrogées (à l’échelle international, région MENA et en Tunisie) identifient l’élargissement de l’accès numérique comme la tendance la plus susceptibles de transformer leur organisation. Grâce à la numérisation, on peut réduire le coût et les risques de production, économiser l’énergie et augmenter le productivité. D’où l’importance d’équipes où chaque membre est responsable de ses tâches et est capable de prendre des décisions pour faire avancer le projet sans avoir besoin de validations externes à chaque étape.

      • D’ici 2030, près de 20% des emplois en Tunisie devraient évoluer, nécessitant une adaptation rapide des compétences.

Les entreprises nationales considèrent l’augmentation du coût de la vie et la faible croissance économique comme facteurs agissants sur le développement de leurs activités dans la décennie à venir.

Le changement climatique a été considéré comme la quatrième tendance macroéconomique la plus importante suivis des questions sociales et de travail et des conflits géopolitiques. Les tendances macroéconomiques et la technologie seraient, pour les entreprises tunisiennes déterminantes dans la création ou destruction des emplois dans l’avenir proche.

Parmi les emplois les plus menacés, toujours selon l’enquête de l’IACE, figure les comptables et les auditeurs, les ouvriers d’assemblage et d’usine, les employés de tenue de livre et la gestion de la paie, les agents de saisie des données, les caissiers des banques et employés assimilés et les agents de la gestion des stocks.

      • L’équilibre entre l’automatisation et les compétences humaines sera déterminant pour l’avenir du marché du travail

L’enquête réalisée par l’IACE fait entrevoir dans le cas de la Tunisie, un changement structurel du marché de travail. Les experts appellent, à ce propos, à mettre en place des transitions professionnelles proactives et dynamiques dans un éventail croissant de rôles professionnels, identification des compétences émergentes, système de requalification et à adopter un équilibre futur entre l’automatisation accrue et une augmentation des compétences humaines (complémentarité homme-machine, optimiser l’automatisation…).

L’enquête qui résume les tendances du marché du travail d’ici 2030, n’a pas abordé la question du vieillissement de la population en Tunisie qui entraînera incontestablement des conséquences sur notre société modifiant l’offre de main-d’œuvre et celle de la demande de main-d’œuvre.

Amel Belhadj Ali

Source : enquête IACE : “L’avenir de l’emploi 2025, focus sur la Tunisie

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