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World Economic Forum: le taux mondial de chômage a atteint son plus bas niveau depuis 1991

L’année 2025 se déroule dans un contexte de transformations continues des marchés du travail, marquées par des bouleversements liés à la pandémie de COVID-19, l’inflation, les conflits géopolitiques et les défis climatiques. Selon le  rapport “Future of Jobs Report 2025” publié par le Forum économique mondial, bien que les perspectives économiques mondiales semblent se stabiliser, la croissance reste faible, avec une projection de 3,2 % pour 2025. L’inflation, bien qu’en baisse à 3,5 %, reste élevée, affectant le coût de la vie.

Le taux mondial de chômage a atteint son plus bas niveau depuis 1991, à 4,9 %. Toutefois, des disparités subsistent. Les pays à revenu moyen enregistrent une baisse du chômage, tandis qu’il augmente dans les pays à faible revenu (5,3 % en 2024).

Les femmes restent davantage touchées, avec un taux global de 5,2 % contre 4,8 % pour les hommes. Quant aux jeunes, leur taux de chômage des jeunes reste préoccupant, atteignant 13 % au niveau mondial, avec des écarts notables selon les niveaux de revenus des pays. La participation à la population active a retrouvé son niveau pré-pandémique, sauf dans les économies à revenu intermédiaire inférieur, où elle dépasse désormais les niveaux de 2019.

Le rapport met en lumière les technologies clés redéfinissant les marchés du travail à l’horizon 2025. Parmi celles-ci, l’élargissement de l’accès numérique est identifié comme un catalyseur majeur, avec 60 % des employeurs prévoyant un impact significatif sur leur activité. L’intelligence artificielle (IA) se distingue particulièrement, 86 % des entreprises anticipant une transformation majeure de leurs opérations, notamment grâce à l’essor de l’IA générative comme ChatGPT, qui a entraîné une multiplication par huit des investissements dans ce domaine depuis 2022. Les systèmes robotiques et autonomes, quant à eux, devraient transformer 58 % des entreprises, tandis que les technologies de production et de stockage d’énergie devraient influencer 41 % des activités. L’IA générative, en simplifiant son adoption grâce à des interfaces accessibles sans expertise technique, a également provoqué une forte demande en compétences spécialisées, reflétant son impact croissant sur les dynamiques du marché du travail.

Malgré des signes de reprise, la fragilité des systèmes économiques mondiaux persiste. Les économistes restent divisés, 54 % anticipent une stabilité à court terme, mais davantage prévoient une détérioration plutôt qu’une amélioration. Les facteurs à risque incluent la lenteur de la croissance, la volatilité politique et les chocs économiques.

 

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Future of Jobs : quelle dynamique pour le marché de l’emploi en Tunisie d’ici 2030?

Le World Economic Forum publie, depuis 2015, un rapport pour aider les entreprises à mieux appréhender les pénuries de talents, les changements de compétences et les déplacements d’emplois : Future of Jobs. 

Le rapport est fondé sur un ensemble unique de données issues d’une enquête administrée à l’échelle internationale sur les emplois et basée sur quatre axes : business trends; tendances professionnelles; tendances des compétences; et les stratégies en matière de main-d’œuvre. La version de cette année de Future of Jobs rassemble le point de vue de 1 000 chefs d’entreprise qui emploient, collectivement, 11,3 millions de travailleurs.

Ainsi, à l’échelle internationale, environ 22 % des emplois devraient changer d’ici 2030. Ce qui impliquera la création de 170 millions de postes contre la destruction de 92 millions. Il y aura une forte demande des compétences en IA et en Big data.

Les nouvelles technologies ne sont donc pas un risque pour le travail du moment qu’il y a une création nette d’opportunités. Le ralentissement de la croissance économique, les pénuries d’approvisionnement et l’inflation constituent les risques macroéconomiques les plus importants pour l’emploi.

La numérisation, principal moteur de changement

Pour la première fois, des résultats sont disponibles pour la Tunisie. L’enquête a été réalisée par l’IACE, en tant que partenaire officiel du Forum économique mondial en Tunisie.

Les conclusions montrent que les changements toucheront 20 % des emplois actuels d’ici 2030. L’entreprise est appelée à évoluer et à se transformer, tout en relevant le défi majeur du déficit de compétences, auquel 80 % des organisations font face. La numérisation demeure le principal facteur de changement, reconnu par 56 % des chefs d’entreprise interrogés.

L’enquête a révélé que l’augmentation du coût de la vie et la lenteur de la croissance économique constituent également un risque pour l’emploi. L’impact des investissements pour s’adapter au changement climatique a été considéré comme la quatrième tendance macroéconomique la plus importante pour les chefs d’entreprise tunisiens.

La formation, priorité pour les entreprises

Les employeurs en Tunisie s’attendent à une augmentation particulièrement forte de la demande de compétences en matière de leadership et d’influence sociale, de pensée créative et de compétences en matière d’IA et de Big data.

La majorité des postes à croissance rapide sont liés à la technologie. Les emplois en déclin rapide concernent, principalement, les ouvriers et les comptables, en raison de l’automatisation croissante, de la numérisation des processus et de l’évolution des besoins du marché.

Dans ce paysage, 86 % des entreprises tunisiennes comptent améliorer les compétences de leurs personnels. Sept employeurs sur dix prévoient de financer en interne leurs besoins en formation. Et environ 40 % d’entre eux visent à tirer parti de modèles de cofinancement hybrides, publics et privés.

Quelles politiques publiques à développer?

L’enquête est allée plus loin, en cherchant à identifier les mesures les plus susceptibles d’améliorer l’accès aux talents entre 2025 et 2030. Elles sont au nombre de quatre et incluent :

  • Le financement de la requalification et de l’amélioration des compétences (55 % des entreprises).
  • Une plus grande flexibilité dans les pratiques d’embauche et de licenciement (50 %).
  • La modification de la législation du travail relative au travail à distance (41 %).
  • L’amélioration des systèmes d’éducation publique (41 %).

Le point commun est qu’il s’agit d’actions essentiellement menées par l’Etat. Les politiques publiques doivent mettre l’accent davantage sur ces aspects et se montrer pragmatiques. Car, au passage, ce sont des décisions peu populaires qu’il faut prendre.

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