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L’Uruguay, champion du monde en énergies renouvelables!

Aujourd’hui, l’électricité de l’Uruguay provient à 98% des énergies renouvelables. A contrario, seulement 2% de l’électricité consommée est générée à partir de ressources fossiles.

 

Certains diront que beaucoup d’États le promettent, mais seulement l’Uruguay l’a réalisé. C’est ce que révèle le site Korii Slate, se basant sur des informations de Yale Climate Connections, en indiquant que « ce pays de 3,5 millions d’habitants peut se vanter de produire 550 000 tonnes de viande bovine chaque année, certes, mais surtout d’avoir fait de son réseau électrique un des plus propres du monde ».

Dans les années 70-80, l’Uruguay faisait pourtant face à de multiples coupures d’électricité. Ainsi, d’après de World Resources Institute, en 2007, plus de 30% de l’énergie de l’Uruguay provenait encore des combustibles fossiles. « Comment ce chiffre a-t-il pu descendre à seulement 2% en dix-sept ans? Aujourd’hui, les centrales thermiques sont toujours ouvertes, mais ne sont activées que quand le réseau se trouve en tension et que la production renouvelable est insuffisante. Le reste du temps, les barrages hydrauliques produisent 50% des besoins et 10% proviennent des déchets agricoles et industriels ».

On explique que c’est l’éolien qui a davantage progressé dans le domaine, puisqu’il fournit à lui seul 38% de la production énergétique du pays…

« En 2008, l’Uruguay était en phase de croissance économique, croissance que ne parvenait pas à suivre le réseau électrique. Les factures augmentaient et des mesures de rationnement ont alors été mises en place », rappelle-t-on. Selon Ramón Méndez Galain, professeur de physique à l’Université de la République à Montevideo et architecte de la transformation énergétique de son pays : « L’accès à l’électricité était difficile. Pendant un moment, nous avons commencé à avoir des pannes de courant, mais la crise représente aussi une opportunité ». Il fut nommé directeur national de l’énergie par le président Tabaré Vázquez qui lui a assigné un objectif clair : “Établir des stratégies à long terme pour aider l’Uruguay à s’affranchir des pays pétroliers“.

Dès l’entame de sa mission, il était convaincu que cela devrait passer nécessairement et inévitablement par le développement des énergies renouvelables. « Il entend profiter des terres agricoles inhabitées qui recouvrent une grande partie du pays pour y planter par centaines des éoliennes. Les réticences des agriculteurs et des éleveurs sont vite oubliées, notamment grâce au loyer que leur verse chaque année l’entreprise énergétique publique UTE ».

Mais lisez la suite pour comprendre comment le professeur devenu directeur a pu concrétiser les théories à la faculté. « Le physicien s’est inspiré d’un modèle utilisé par certaines entreprises électriques brésiliennes, fonctionnant en partenariat public/privé, se partageant production et distribution, mais en inversant les rôles : les entreprises privées installent les éoliennes quand l’entreprise publique se charge de distribuer l’électricité aux consommateurs. Pour convaincre le privé d’investir de larges sommes dans ces coûteuses installations, UTE s’est engagée à acheter l’intégralité de l’énergie produite à un tarif fixé à l’époque, et pendant vingt ans.

Voilà qui devrait donner des idées à d’autres pays, comme la Tunisie.

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Ces 3 métiers vont survivre à l’IA, prédit Bill Gates

L’IA – pour intelligence artificielle – risque de faire plus de mal que de bien. Et Bill Gates, qu’on ne présente plus, n’est pas loin de cet avis, surtout en voyant comment cette technologie est en train de bouleverser tout sur son chemin.

Cofondateur de Microsoft, Bill Gates est souvent décrit comme un visionnaire. Mais ce qu’il avance a de quoi faire réfléchir. En effet, lors d’une récente conférence sur les technologies de demain, Bill Gates a souligné que « l’intelligence artificielle est en passe de transformer radicalement le marché de l’emploi », rapporte le site aufeminin.com. Cependant dans le bon sens.

Le domaine de l’information et de la communication est concerné par ces changements. Pour autant, le fondateur de Microsoft n’en demeure pas moins optimiste. « Alors que de nombreux domaines sont menacés, dont le journalisme ou le graphisme, Gates ne se dépeint pas une vision dystopique des prochaines années. Il se veut même plutôt optimiste et encourage à percevoir l’intelligence artificielle (IA) comme un outil pour l’activité humaine », souligne Au Féminin.

Selon son analyse, l’IA va sans doute alléger les tâches répétitives et libérer ainsi du temps pour des activités plus créatives et enrichissantes. « Je pense que l’IA a le potentiel de réduire nos heures de travail et de nous permettre de nous concentrer sur des tâches qui requièrent de la créativité et une réflexion critique », a-t-il déclaré. Cela dit, cette vision est quelque peu idéaliste, quand on voit les ravages que certaines technologies occasionnent sur certains secteurs, en termes d’emploi.

En tout cas, l’ancien patron de Microsoft croit dur comme fer que trois métiers résisteront à l’IA, autrement dit, auront toujours « besoin d’une touche humaine ». Il s’agit de l’énergie, de la biologie et de la programmation des systèmes d’IA.

Pour Bill Gates, « ces secteurs exigent un niveau d’adaptabilité, d’expertise et, parfois, d’empathie que les machines ne peuvent pas imiter. L’énergie, par exemple, requiert des décisions complexes en matière de durabilité et d’innovation ».

Il poursuit : « Les sciences biologiques englobent des métiers liés aux soins de santé et à la biotechnologie, où l’intuition humaine et l’empathie restent essentielles ».

Pour leur part, « les programmeurs d’IA eux-mêmes seront les architectes de ce nouvel écosystème technologique ». Du reste, Bill Gates conseille et invite les autres individus à s’intéresser au numérique. Car, « l’IA progresse rapidement, et ceux qui maîtrisent ces compétences auront de meilleures opportunités d’emploi ».

Et ce n’est pas tout. Aux côtés de ces trois domaines, Bill Gates prédit que, dans les 5-10 prochaines années, « les logiciels alimentés par l’IA transformeront notre façon d’enseigner et d’apprendre. Ces outils pourraient créer des expériences d’apprentissage sur mesure, adaptées à chaque élève, pour maximiser leur potentiel ».

Alors faut-il avoir peur ou croire en la capacité des humains à s’adapter ?

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Le CNOM n’appliquera pas les nouveaux tarifs médicaux

Le Conseil national de l’ordre des médecins (CNOM) a annoncé, mardi 14 janvier 2025, la suspension immédiate de l’application de la nouvelle fourchette des honoraires médicaux dans le secteur privé entrée en application le 1er janvier en cours.

Selon un communiqué publié sur sa page officielle, le CNOM souligne que cette décision émane d’un sentiment de responsabilité nationale visant à instaurer les fondements de l’Etat social, conformément à la vision du président de la République.

Pour le CNOM, la couverture sociale est un pilier fondamental pour la réalisation de la justice dans tous les domaines, et l’intérêt du patient et la garantie de la continuité des services de santé moyennant des honoraires adaptés sont aussi importants.

En outre, le CNOM appelle à l’ouverture d’un dialogue avec toutes les parties responsables en vue de parvenir à une approche équilibrée et globale qui garantit les droits de tous les intervenants dont principalement le droit du citoyen à la santé et à tous les services annexes.

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Tunisie – Les blouses blanches en grève le 23 janvier

La Fédération générale de la santé annonce une grève le 23 janvier 2025 dans le secteur de la santé privée, afin de réclamer la publication des annexes modificatives pour l’augmentation des salaires des années 2022, 2023 et 2024.

Dans un communiqué adressé à la présidence du gouvernement, au ministère de la Santé et au président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica), la Fédération précise que cette grève fait suite à l’échec des négociations par le biais de correspondances.

Si elle est maintenue, la grève concernera les établissements du secteur privé de la santé, à savoir les pharmacies privées, les structures de distribution en gros de médicaments, les cliniques privées ainsi que les centres de dialyse.

Cependant, la fédération rassure sur le fait que les services d’urgence seront assurés durant cette journée de grève. En outre, les travailleurs du secteur privé de la santé porteront un brassard rouge dans les établissements concernés pour revendiquer une augmentation salariale couvrant les trois dernières années.

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Que sait-on d’une plateforme pétrolière échouée au nord de Bizerte?

Une plateforme pétrolière transportée à partir de l’Écosse vers la Turquie s’est accidentellement échouée la nuit de samedi à dimanche dernier sur une plage de Tunisie, plus précisément au nord de Bizerte.

 

Le site canadien TVA Nouvelles rapporte à son tour que « des journalistes … l’ont vue lundi (13 janvier 2025, ndlr) reposant sur la plage d’El Haouichet, à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de la ville côtière de Bizerte ».

Selon plusieurs sources, le propriétaire de la plateforme n’a pas encore été identifié. Et cette plateforme s’est décrochée du bateau-remorqueur à cause du mauvais temps. Et selon un responsable de la Garde nationale en charge des opérations maritimes, cité par les médias, la plateforme s’était détachée après la rupture des cordes de remorquage, ajouté le site canadien.

La seule certitude qu’on a à l’heure actuelle, c’est que l’incident n’aurait provoqué ni dégâts matériels ni pollution, si l’on en croit les autorités. Ceci étant, le remorquage vers la Turquie ne reprendra qu’après le mauvais temps qui sévit en ce moment en Tunisie.

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Liban: Aoun choisira-t-il Nawaf Salam comme futur PM ?

Ali Mourad, universitaire et analyste politique libanais, invité de l’émission « Midi Show » du 13 janvier, a évoqué l’élection de Joseph Aoun comme nouveau président du Liban, après plus de deux ans sans chef d’Etat.

Pour l’analyste, d’importants défis attendent le prochain gouvernement qui reste à désigner, en raison des changements régionaux avec ses cortèges de guerre dévastatrice et famine.

Il a rappelé que cette vacance à la présidence – depuis fin octobre 2022, date de la fin du mandat de Michel Aoun – témoigne de la grave crise politique que connaît le Liban et qui dure depuis 2007, ayant abouti à un effondrement économique, aggravé la guerre menée par l’armée sioniste.

L’élection de Joseph Aoun (qui n’a aucun lien de parenté avec son prédécesseur) et son discours d’investiture ont été rassurants, notamment quand il a mis l’accent sur l’exclusivité de l’Etat à détenir des armes; une revendication populaire après les erreurs politiques et militaires commises par le Hezbollah.

Concernant les noms proposés pour le poste du chef de gouvernement, l’analyste politique a rappelé que la course se limite à deux candidats : le Premier ministre actuel, Najib Mikati, proche de l’alliance avec le Hezbollah, et le juge Nawaf Salam, président de la Cour internationale de justice, qui a gagné la confiance des Libanais.

« Nous nous dirigeons peut-être vers un tournant historique, si le choix de ce dernier se confirme. Choisir, pour diriger le pays, cette personnalité mondialement connue et réputée pour son intégrité, constituerait une chute retentissante pour l’ancien système politique », a-t-il déclaré.

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Avertissements du FMI : les menaces tarifaires de Trump ajoutent à l’incertitude économique mondiale

Les menaces de droits de douane du président élu américain Donald Trump apportent un nouveau niveau d’incertitude aux perspectives économiques mondiales. C’est ce qu’a déclaré, samedi 11 janvier 2025, Kristalina Georgieva, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI).

« Compte tenu de la taille et du rôle de l’économie américaine, il n’est pas surprenant qu’il y ait un fort intérêt mondial pour les orientations politiques de la nouvelle administration américaine. Et notamment en ce qui concerne les droits de douane, les taxes, les mesures potentielles de déréglementation et leur efficacité ». C’est ce qu’a déclaré la directrice générale du FMI, s’adressant aux journalistes au siège du Fonds à Washington.

« Cette incertitude est particulièrement grande en ce qui concerne les politiques futures en matière de commerce international. Ce qui exacerbe les problèmes auxquels est confrontée l’économie mondiale », a-t-elle ajouté.

Bien qu’elles ne fassent aucune mention de D. Trump, les remarques de Mme Georgieva font écho aux principaux points sur lesquels la majorité des économistes et des banquiers centraux s’accordent. A savoir sur l’incertitude de la politique de la nouvelle administration américaine.

Les déclarations de Mme Georgieva interviennent dix jours avant le retour de Donald Trump à la Maison Blanche…

A cet égard, notons que Trump a l’intention d’imposer des droits de douane généraux de 10 à 20 % sur toutes les importations de produits américains. Ainsi que des droits de douane supplémentaires de 60 % spécifiquement sur les importations en provenance de Chine. La cheffe du FMI a mis en garde au cours de l’année écoulée contre les menaces croissantes de fragmentation des chaînes d’approvisionnement mondiales et du commerce mondial.

Le risque que ces politiques déclenchent une nouvelle hausse de l’inflation ainsi qu’une croissance plus forte que prévu de l’économie américaine ont fait grimper le marché des bons du Trésor américain. Le rendement à 10 ans atteignant, vendredi 10 janvier, son plus haut niveau depuis 2023 après l’annonce de données sur l’emploi.

En effet, les rendements du bon à 10 ans ont clôturé à 4,765 %, en hausse de plus de 100 points de base. Tandis que la Fed a abaissé son taux d’intérêt directeur de 100 points de base de septembre à décembre.

Lorsqu’il prendra ses fonctions le 20 janvier, Trump devra gérer une économie qui continuera de dépasser les attentes. L’économie américaine a progressé de 3,1 % au dernier trimestre, portée par de fortes dépenses de consommation. Et malgré le fait que les coûts d’emprunt restent élevés. L’inflation a diminué, mais le marché du travail reste tendu.

En octobre dernier, le FMI prévoyait que l’économie américaine clôturerait 2024 avec une croissance de 2,8 % et 2025 avec une croissance de 2,2 %.

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Supercoupe d’Espagne: où regarder Real vs Barça?

Un clasico de plus dans le championnat d’Espagne de football. Le Real Madrid affronte son rival de toujours, le Barça, en finale de la Supercoupe d’Espagne.
Dimanche 12 janvier 2025 au Stade King Abdullah Sports City de Djeddah en Arabie saoudite, le FC Barcelone va tenter de s’adjuger son 15e trophée dans la compétition dont il est le numéro un au nombre de titres (14, contre 13 pour le Real Madrid).
La rencontre sera diffusée par L’Equipe Live Foot et par BeIN Sports et sur le lien streaming Live Koora dimanche 12 janvier à partir de 20 heures.

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Tunisie-France : l’interview d’Henri d’Aragon à ne pas manquer

Le porte-parole officiel de l’ambassade de France en Tunisie, Henri d’Aragon, a évoqué la question des visas et d’autres sujets, vendredi 10 janvier 2025, sur les ondes de la radio Jawhara FM.

Beaucoup de chiffres sont évoqués autour du nombre de demandes de visa rejetées par les services consulaires de l’ambassade de France en Tunisie.

En effet, profitant de son passage sur la radio privée, Henri d’Aragon, qui s’exprime convenablement en langue arabe, a évoqué les relations de partenariat et de coopération franco-tunisiennes et leurs perspectives. Au passage, il n’a pas manqué de faire état de son attachement à la Tunisie, un pays qu’il affectionne depuis son enfance, affirme-t-il. Il a rappelé « l’histoire commune entre la Tunisie et la France ainsi que leurs liens historiques, économiques et culturels ».

Pour étayer ses dires, Henri d’Aragon souligne les bienfaits de ce qu’on appelle « la diplomatie de terrain ». « Comme vous pouvez le constater à travers la mini-série « Au cœur de la diplomatie de terrain », l’action sur le terrain est essentielle pour maintenir la communication et renforcer les relations bilatérales de manière concrète. Elle permet de consolider les liens économiques et culturels », assure-t-il.

Journée mondiale de la langue arabe

Concernant la célébration de la « Journée mondiale de la langue arabe », le 18 décembre 2024, le porte-parole de l’ambassade de France a également souligné « l’attachement de la France à la promotion, à la valorisation et à l’enseignement de la langue arabe, d’autant plus qu’elle est la deuxième langue la plus pratiquée en France ».

Et d’ajouter : « Sur le plan diplomatique, la langue arabe représente un atout majeur pour les agents et les ambassades, en tant que langue de communication et de travail, particulièrement dans la région d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, ainsi qu’au sein des organisations internationales et régionales ».

La France est le premier investisseur en Tunisie

Henri d’Aragon explique aussi, en substance, que les relations diplomatiques doivent reposer sur « le principe du gagnant-gagnant ». Dans ce cadre, il ne manque pas de rappeler que « la France est le premier investisseur en Tunisie ».

Quid de l’octroi des visas?

Au chapitre de l’octroi des visas, Henri d’Aragon affirmera que « le taux de refus des demandes de visa pour les Tunisiens en 2024 s’élevait à seulement 21% ». Les refus étaient principalement dus à des dossiers incomplets, dit-il, rappelant que la France reste cependant « le premier pays à délivrer des visas Schengen en Tunisie ».

Dans ce cadre et concernant les plaintes des demandeurs de visa, il accuse certaines agences de voyages qui vendent des rendez-vous pour les visas à des prix exorbitants, qualifiant ces pratiques d’ »inacceptables » contre lesquelles des efforts sont déployés pour lutter contre de telles dérives.

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CES 2025 : voici les 8 innovations à ne pas rater à Las Vegas

Innovations sérieuses ou farfelues. Nouveaux produits et services. Enfin, le high-tech dans toute sa splendeur. L’édition 2025 du Consumer Electronics Show (CES) n’a pas dérogé à la tradition. Pardon, à la règle.

Dans un précédent article, nous avons évoqué Omnia, une invention française. Aujourd’hui, on va énumérer les huit innovations présentées au CES 2025.

Au passage, Futura Sciences souligne que la plupart de ces innovations ne seront jamais commercialisées, mais que d’autres devraient toutefois se concrétiser d’ici quelques années dans les objets de notre quotidien.

Voici donc les plus spectaculaires de ces innovations présentes sur la grand-messe du high-tech qui se tient à Las Vegas, dont un miroir médical.

Omnia, le miroir magique de Withings

Sur le stand de la marque, l’Omnia attire les regards, écrit Futura Sciences. Il s’agit d’un concept de grand miroir lié à une balance intelligente (lire ici notre article).

Des lunettes qui font lever les yeux

« Cette paire de lunettes, au design plutôt sobre et réussi, a de quoi impressionner. Les verres sont dotés d’un écran “invisible“ qui est intégré dans le haut de la monture. Malgré ses dimensions, ce minuscule module optique de 3,6 millimètres affiche des informations suffisamment lisibles ». Elles sont légères, avec une batterie intégrée ayant une autonomie de 12 heures. Elles sont munies d’un microphone et de haut-parleurs.

On apprend également que les informations s’affichent en vert et il faut lever les yeux pour les lire. De plus, le module permet d’afficher des traductions en temps réel par IA dans plus de 40 langues, du texte d’un téléprompteur par exemple, des notes et les notifications du mobile, rapporte Futura.

Et ce n’est pas tout parce qu’il peut également servir, tenez-vous bien, à naviguer, sur le Net, cela va de soi. L’avantage de ce procédé, c’est que les lunettes sont très légères. Elles ne pèsent que 35 grammes.

En 3e lieu, on vous présente l’écran transparent de Samsung

Tout d’abord, Futura rappelle que les écrans transparents ne constituent pas une nouveauté, avec le défaut d’être ternes avec des couleurs qui manquent de vivacité. Cependant, tout cela serait sur le point de changer. En effet, souligne notre source, pendant ce CES 2025, Samsung, encore elle, a montré « ses avancées dans ce domaine, avec un écran à Micro-

Innovation 4, « le robot Shimon sait chanter, jouer et composer »

Selon Futura, présenté lors du CES 2025, ce robot «… sait donner le “la“. Shimon est un robot auteur-compositeur-interprète de marimba ». On nous dit qu’il sait également chanter. « Shimon a été conçu par le Centre Georgia Tech il y a plus de sept ans. Au fil des années, il a su évoluer au point de savoir improviser avec d’autres musiciens en s’inspirant de leur jeu… ».

Big brother vous regarde et vous écoute

Petite explication : « L’IA peut ainsi délivrer, à la demande, des informations sur ce qui est diffusé à l’écran. Il peut s’agir de l’identité d’un acteur, ou bien réaliser des sous-

Vous êtes donc averti, ne commettez pas l’imprudence de faire des choses qui pourraient se retourner contre vous.

Le premier chargeur 500 W

Avec le Nexode 500 W d’Ugreen, la puissance délivrable pour les recharges se rapproche de celle d’un radiateur. C’est le tout premier chargeur au monde de sa catégorie. L’engin est doté de six prises USB : cinq USB-C et un USB-A. À noter qu’« une des prises USB-C est capable d’encaisser jusqu’à 240 W, tandis que les quatre autres offrent chacune jusqu’à 100 W…

Portalgraph : comment projeter en 3D la VR

La société Portalgraph, présente à Las Vega, se consacre au développement d’un logiciel qui permet de projeter en 3D les contenus de la réalité virtuelle. « Du côté spectateur, il est possible d’observer l’objet en 3D sous n’importe quel angle. Pour y parvenir, Portalgraph détecte le point de vue de l’utilisateur et génère un affichage 3D qui s’aligne sur sa perspective », explique Futura. « La détection du point de vue s’effectue soit par reconnaissance faciale à l’aide d’une webcam, soit en fixant un tracker Vive sur la tête de l’utilisateur. L’affichage 3D prend en charge une variété d’appareils, notamment les projecteurs 3D, les téléviseurs 3D et les lunettes anaglyphes ».

Enfin, un robot-aspirateur équipé d’un bras

Coup de chapeau à Roborock qui a eu l’intelligence de penser aux femmes. En effet, pour débarrasser le sol des chaussettes qui traînent ou tout autre objet gisant au sol, écrit Futura, le robot aspirateur Saros Z70 de Roborock est équipé d’un bras robotisé. Il sort de son capot sa pince qui attrape l’objet à ramasser, mais à la condition qu’il ne pèse pas plus de 300 grammes. Il va ensuite le déposer dans un emplacement préalablement programmé, par exemple une petite panière placée, tout comme lui, à même le sol.

Il fallait y penser.

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Tunisie – Mohamed El-Abed s’inquiète de la situation des caisses sociales

Mohamed El-Abed, directeur central des services techniques conjoints de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), qui intervenait récemment lors d’une journée sur l’amnistie sociale liée à la présentation des pénalités de retard, a souligné que la situation actuelle n’est pas catastrophique et n’a pas conduit la caisse à cesser de fournir ses services ou ses obligations envers les personnes concernées, notamment les pensions des retraités, selon un média de la place.

Toutefois, si les fonds ne sont certes pas menacés, l’aggravation de l’endettement a affecté négativement la capacité de la CNSS à remplir ses obligations, notamment envers vers la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) selon les modalités requises, ajoute la même source.

Par conséquent, M. El-Abed estime que l’amnistie sociale constitue l’une des principales solutions pouvant contribuer à améliorer la situation. Au passage, il appelle les institutions et les travailleurs indépendants à profiter de cette opportunité et à participer au programme (amnistie sociale).

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Tunisie : accord pour combler le manque de médecins dans le Grand Tunis et Bizerte

L’Organisation tunisienne des jeunes médecins (OTJM) a annoncé, dans un communiqué publié jeudi 9 janvier 2025, la conclusion d’un accord avec l’autorité de tutelle pour résoudre le problème du manque de médecins internes dans les centres de stage des hôpitaux universitaires des gouvernorats du Grand Tunis, de Nabeul et de Bizerte.

Les solutions adoptées ont permis de doubler le nombre de médecins internes requis, atteignant un total de 200 médecins, précise l’organisation qui invite ces derniers à sélectionner leurs centres de stage et à les rejoindre.

Toujours selon le communiqué, l’accord prévoit le recrutement des médecins internes ayant échoué au concours de spécialité en médecine, afin de combler le déficit en personnel pour les stages hospitaliers dans les régions concernées.

La durée du contrat sera d’un an, avec une prise de fonction prévue pour le 15 janvier 2025. Sachant que le recrutement, s’effectuera dans le cadre d’un « contrat de prestation de services pour l’État ».

L’OTJM réitéré son engagement en faveur du dialogue et de la concertation, en évitant toute rigidité, afin de contribuer à la réforme du secteur de la santé au service de la population.

A rappeler que depuis le 4 novembre 2024, les médecins internes ont décidé de boycotter leurs centres de stage pour protester contre la réduction du nombre de stagiaires. Cela a considérablement alourdi leur charge de travail, atteignant jusqu’à cent heures par semaine, ce qui est à même de créer une forte pression sur les équipes médicales en poste dans les hôpitaux.

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Tunisie : 5,1 milliards de dinars grâce l’emprunt obligataire national 2024

Le Trésor a parvenu à lever 5 100 millions de dinars (MDT – ou 5,1 milliards de dinars)) pour l’Emprunt national 2024, ce qui dépasse de loin le montant initialement fixé, à savoir 2 870 millions de dinars. C’est ce qui ressort des données publiées par « Tunisie Clearing« .

En effet, les émissions d’obligations nationales ont affiché une progression moyenne de 30 % entre 2021 et 2024, témoignant d’une demande croissante en la matière. Et pour l’année 2025, le montant ciblé tournera au tour de 4 800 millions de dinars.

Quid de la répartition des souscriptions ?

En 2024, les souscripteurs ont majoritairement opté pour un taux fixe, représentant 4 624,15 millions de dinars, contre seulement 470,29 millions de dinars pour le taux variable. Les émissions sans intérêts ont totalisé 5,22 millions de dinars.

Depuis 2021, la Tunisie a recours aux obligations nationales pour financer le budget de l’État, une alternative rendue nécessaire par les difficultés d’accès aux marchés financiers internationaux. Ces obligations visent à diversifier les sources de financement.

Selon le document publié, la souscription à l’emprunt obligataire s’est faite à 100 % de la valeur nominale, répartie en trois catégories distinctes :

Catégorie A : Destinée aux personnes physiques, avec une valeur nominale de 10 dinars par obligation. La durée de remboursement est de cinq ans, dont quatre années de grâce, avec un remboursement intégral du principal à la cinquième échéance. Les intérêts, versés annuellement, sont calculés à un taux fixe (9,75 %) ou variable (le taux du marché monétaire augmenté de 1,70 %), selon le choix du souscripteur.

Catégorie B : D’une valeur nominale de 100 dinars par obligation, cette catégorie offre une durée de remboursement de sept ans, dont trois années de grâce. Le remboursement du principal s’effectue en quatre échéances annuelles égales. Les intérêts sont calculés à un taux fixe (9,80 %) ou variable (le taux du marché monétaire majoré de 1,75 %), selon la préférence du souscripteur.

Catégorie C : Également d’une valeur nominale de 100 dinars, cette catégorie propose une durée de remboursement de dix ans, dont deux années de grâce. Le principal est remboursé en huit échéances annuelles égales. Les intérêts sont calculés à un taux fixe (9,95 %) ou variable (le taux du marché monétaire augmenté de 1,95 %), selon le choix du souscripteur.

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La BIAT figure parmi les « meilleures performances africaines »

Global Finance vient d’organiser les GW Platt Foreign Exchange Bank Awards 2025, cérémonie au cours de laquelle quinze (15) banques africaines ont été distinguées « pour leurs performances exceptionnelles sur le marché des changes ».

Selon le site Afrique IT News, les institutions financières primées « ont été reconnues pour leur volume de transactions, leur innovation technologique, leur part de marché et la qualité de leurs services ».

C’est ainsi que Standard Bank s’est vu décerner le titre de « meilleure banque en change » en Afrique, ce qui confirme par conséquent « son rôle de leader dans les services financiers transfrontaliers et la gestion de devises », explique le site.

BIATEt la Tunisie, à travers la BIAT, fait partie des 15 gagnants (ci-dessous cités par ordre alphabétique).

  • Algérie: Société Générale
  • Angola : Standard Bank Angola
  • Côte d’Ivoire : BICICI
  • RDC : Rawbank
  • Égypte : CIB
  • Ghana : Ecobank
  • Kenya : KCB
  • Maurice : AfrAsia
  • Maroc : Attijariwafa
  • Mozambique : Millennium BIM
  • Namibie : Bank Windhoek
  • Nigeria : Zenith Bank
  • Afrique du Sud : FirstRand
  • Tunisie : Banque Internationale Arabe de Tunisie (BIAT)
  • Ouganda et Zambie : Stanbic.

 

Toujours selon la même source, « ces distinctions mettent en lumière les efforts de ces banques pour répondre aux besoins complexes des clients dans un contexte économique incertain, tout en contribuant à la stabilité des marchés financiers africains ».

A noter enfin que 2024 a connu une augmentation des échanges transfrontaliers et des services de paiement qui se sont élevés, avec des volumes de transactions en devises atteignant un record mondial de 7,5  billions de dollars par jour en 2024. « Cependant, les banques africaines font face à des défis tels que la faible inclusion financière, les systèmes technologiques vieillissants, et une concurrence croissante des fintechs ».

Ces distinctions rappellent l’importance du marché des changes dans le développement économique régional et mondial. Les banques africaines sont appelées à innover davantage pour rester compétitives face aux transformations numériques.

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Ridha Fourati, président de la Chambre de Commerce de Sfax, n’est plus

Le monde économique tunisien et sfaxien en particulier, vient de perdre un des siens. En effet, Ridha Fourati, homme d’affaires et président de la Chambre de commerce et d’industrie de Sfax (CCIS), est parti ce matin du 9 janvier 2025, des suites d’une longue maladie.

A force de l’avoir côtoyé durant une vingtaine d’années, nous sommes en mesure de dire que c’tait un homme fortement attaché à la région de Sfax mais aussi à l’économie nationale. Sans aucun doute, son engagement et sa contribution au développement économique de la région demeureront à jamais gravés dans les mémoires du monde des affaires.

Toute la rédaction de leconomistemaghrebin.com adresse ses plus sincères condoléances à sa famille, ses proches et à tous les membres de la Chambre de commerce.

Paix à son âme.

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Douze millions de passagers dans les aéroports tunisiens en 2024

Douze (12) millions. C’est notre chiffre du jour. Et c’est le nombre de voyageurs enregistrés dans les différents aéroports tunisiens en 2024, selon les calculs de l’OACA et repris par nos confrères de Destination Tunisie

Au total, les sept aéroports tunisiens ont enregistré 12 millions de passagers au cours de l’année 2024. Ce qui constitue une évolution de 13,46 % par rapport à 2023.

La croissance enregistrée sur les différentes plateformes semble être allée de pair avec l’augmentation du nombre de non-résidents arrivés par voie aérienne dans le pays, explique Destination Tunisie.

Le site fait ressortir un certain nombre de faits saillants. En effet, il est indiqué que l’aéroport Enfidha-Hammamet a enregistré une belle performance en 2024, mais qui reste toutefois inférieure aux réalisations de 2019.

Dans son analyse, la même source explique que « la croissance à deux chiffres des arrivées constatée à l’aéroport de Tozeur est soutenue par le vol bihebdomadaire opéré par la compagnie française Transavia au départ de Paris ».

Le troisième point important à retenir, c’est la baisse de trafic sur l’aéroport de Sfax en 2024 par rapport à l’exercice 2023 qui « est consécutive à la suppression, d’une part, de la base de Nouvelair qui a déprogrammé ses dessertes de Paris et d’Istanbul et, d’autre part, par Tunisair Express qui a également suspendu sa ligne Tunis-Sfax et sa continuation vers Tripoli-Mîtiga ».

La croissance de 1,6 % du nombre de vols sur l’aéroport de Tabarka est essentiellement due à des « vols de rapatriement en provenance d’Italie ».

Enfin, Destination Tunisie rappelle que « les chiffres présentés concernent tous types de vols : réguliers, supplémentaires, charters, Omra et Hajj ainsi que vols particuliers et spéciaux ».

passagers
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Nombre de passagers (entrées et sorties)

Tunis-Carthage : 7 249 701 (+8,8 %).

Djerba-Zarzis : 2 203 957 (+12,8 %).

Monastir-Habib Bourguiba : 1 634 374 (+10 %).

Enfidha-Hammamet : 1 290 699 (+56 %).

Sfax-Thyna : 157 350 (-10,1%).

Tozeur-Nefta : 32 108 (+76,5 %).

Tabarka-Aïn Draham : 2 679 (+1,6 %).

Ce qui donne un total de 12 572 022 passagers pour l’ensemble des sept aéroports, dont 76,74 % de part pour l’OACA et 23,26 % pour TAV.

Nombre de mouvements d’avions (décollages et atterrissages)

Tunis-Carthage : 58 690 (+4,7 %).

Djerba-Zarzis:  16 339 (+8,6 %).

Monastir-Habib Bourguiba : 11 516 (+9 %).

Enfidha-Hammamet : 8 223 (+53 %).

Sfax-Thyna : 3 473 (-6,2 %).

Tozeur-Nefta : 462 (+36,3 %).

Tabarka-Aïn Draham : 183 (+6,4 %).

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Le secteur privé de la santé en grève le 25 janvier

La section du secteur privé de la Fédération générale de la santé affirme avoir déposé, mercredi 8 janvier 2025, un préavis de grève générale pour le jeudi 25 courant. Et ce, après l’échec des négociations collectives sur les majorations salariales pour les années 2023 et 2024.

Les tentatives de conciliation n’ont pas permis de trouver une issue favorable concernant la signature des avenants modifiant les conventions collectives, notamment celles portant sur les augmentations salariales.

Concrètement, si elle avait lieu, cette grève toucherait plusieurs sous-secteurs du domaine, entre autres les cliniques privées, les centres de dialyse, les distributeurs de médicaments en gros et les pharmacies privées. La fédération rassure tout de même que les services d’urgence seront assurés.

Mais comme c’est souvent le cas, soyez sans crainte, cette grève n’aura pas lieu, parce qu’il y aura un compromis de dernière minute. Alors, si vous avez un rendez-vous médical, ne l’annulez pas … en tout cas pas pour le moment.

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CES 2025 : Omnia, le miroir qui va remplacer le scanner?

Le Consumer Electronics Show (CES) 2025, le plus grand Salon technologique du monde, a officiellement ouvert ses portes mardi 7 janvier à Las Vegas. Comme on le surnomme, le CES est la vitrine des nouvelles technologies et de la communication. 

Beaucoup de nouveautés sont et seront présentées lors de cette édition 2025 du CES par les start-up, comme c’est le cas de la marque française Withings qui expose Omnia. C’est « un étonnant miroir de santé connectée, qui se veut l’avenir de la santé à domicile », comme le souligne le site presse-citron.net.

A souligner également que cette entreprise propose une variété de produits de santé connectée – qui serait cliniquement validée. Entre autres, on peut citer des balances connectées, des montres hybrides, des tensiomètres, un capteur de sommeil…

Et aujourd’hui elle est présente à Las Vegas pour exposer sa nouvelle trouvaille, en l’occurrence Omnia.

Ce n’est pas un simple miroir, car derrière cette appellation se cache un concept, une forme d’approche visionnaire de la santé. En un mot, « Omnia se veut être un miroir connecté. Lequel souhaite offrir à l’utilisateur une expérience plus complète que jamais », explique son concepteur, Withings.

En effet, ajoute la start-up française, et c’est là où cela devient intéressant, « le miroir est à même d’utiliser l’IA pour agréger, analyser et interpréter les indicateurs clés tels que la santé cardiaque, les tendances nutritionnelles, la composition corporelle et métabolique, la fonction pulmonaire, sans oublier le suivi de l’activité physique ou encore la qualité du sommeil ».

Imaginez un seul instant que vous êtes devant un miroir qui, tel un scanner, vous fournit des diagnostics précis sur votre corps!

« Pour cela, Omnia dispose d’une base qui intègre évidemment les fonctionnalités d’une balance connectée. Mais il peut également se synchroniser avec les autres produits de la marque. Toutes les données peuvent être affichées directement à l’écran, avec des informations claires et des recommandations personnalisées. Une sorte de hub de santé ultime finalement », explique Withings.

Ainsi, « Omnia aide les utilisateurs à prendre les bonnes décisions selon leur mode de vie pour améliorer leur santé. Cette solution avant-gardiste permet de passer d’une gestion réactive de la santé à une prise de décision proactive […] L’outil permet de bénéficier d’un bilan de santé à 360°, sans oublier une interface miroir pour le moins immersive (et futuriste), affirme Eric Carreel, fondateur et président de Withings.

Ceci étant, il est rappelé que Omnia reste au stade de concept, conçu exclusivement pour être exposé au CES 2025. M. Carree confirme que certaines fonctionnalités, telles que les interprétations médicales des ECG et l’assistance par IA, seront disponibles au travers de l’application Withings dès cette année 2025.

A suivre donc.

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Décès de Jean-Marie Le Pen à 96 ans

Provocateur, autoritaire et xénophobe… Voilà quelques mots pour qualifier Jean-Marie Le Pen, fondateur du Front national, décédé ce mardi 7 janvier à l’âge de 96 ans. « Après soixante ans d’une carrière politique faite de conquêtes, d’outrances et de trahisons », comme l’écrit Le Point.

Né en 1928 à La Trinité-sur-Mer, en Bretagne, Jean-Marie Le Pen perd son père, marin-pêcheur de profession, pendant la Seconde Guerre mondiale.

Étudiant boursier à Paris après le conflit, il devient président de l’influente association des étudiants en droit, la « Corpo ». Quelques années plus tard, il s’engage dans la légion pour participer à la guerre d’Indochine.

Dans le sillage du populiste Pierre Poujade, en 1956, Le Pen est élu député de Paris mais se rend en Algérie pour combattre, début 1957. « Rapidement revenu au Palais Bourbon et en froid avec son ancien mentor, il siège parmi les non-inscrits, avant d’être réélu en 1958. Il est finalement battu en 1962 et dirige, trois ans plus tard, la campagne présidentielle de l’avocat d’extrême droite, Jean-Louis Tixier-Vignancour », selon Paris Match.

Il fut un fervent partisan de « l’Algérie française » et proche des milieux nationalistes, d’où sa participation à la création du Front national en 1972.

Deux ans plupart, en 1974, Jean-Marie Le Pen, se présente comme candidat à la présidentielle de 1974, il n’obtiendra que 0,7 % des voix. Il est élu député européen en 1984 grâce au score de son parti (10,95 %), avec un discours principalement axé sur l’immigration. À la faveur du retour du scrutin à la proportionnelle lors des législatives de 1986, il revient à l’Assemblée nationale française accompagné de trente-quatre autres députés FN.

Et après plusieurs tentatives, à 74 ans, Jean-Marie Le Pen réussit pour la première fois à se hisser au second tour de la présidentielle 2002 aux côtés de Jacques Chirac. 2007, rebelotte, il se porte candidat de nouveau candidat, mais ne dépassera pas les 10 %.

Quatre ans plus tard, en 2011, il cède les rênes du parti à sa fille Marine qui l’en exclura en 2015. Il finira par quitter finalement son mandat européen et la politique active en 2019. Surtout après le changement du nom de son parti qui est devenu le Rassemblement nationale (RN), présidé logiquement par sa fille.

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