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Cybercriminalité : Plus de 2000 affaires traitées en Tunisie en 2024

Le nombre d’affaires relatives aux crimes électroniques, depuis le début de l’année dernière (2024), a atteint 2000 dont 800 ayant été traitées et sont passées par toutes les étapes juridiques, a déclaré Houssemeddine Jbebli, porte-parole de la direction générale de la Garde nationale, à l’occasion d’une journée d’étude organisée, mercredi, à Tunis, sur les crimes électroniques.

Devant le positionnement de ces crimes électroniques à la première place à l’échelle internationale en termes de gravité, a-t-il dit, la direction générale de la Garde nationale a créé, depuis 2017, la cinquième brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité et mis en marche son activité en 2019.

Les affaires de cybercriminalité concernent la fraude en ligne, les virus, les attaques cybernétiques des ordinateurs et des systèmes d’information dans le but de prendre le contrôle sur ces derniers et d’accéder à des données personnelles.

Ces opérations visent à procéder à des chantages, du hameçonnage (phishing) ou de demandes de rançon, précise Jbabli, ajoutant que la cinquième brigade centrale a identifié de nombreux groupes criminels ayant fraudé des entreprises publiques et privées.

Parmi les dossiers graves traités en 2024 figure le recrutement de nombreux mineurs via les réseaux sociaux par des organisations terroristes.

Jbabli a indiqué, lors de cette journée d’étude organisée par la direction de la Garde nationale, à son siège à la caserne d’El Aouina, à Tunis, en présence du ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri, que la majorité des affaires traitées ont été soumises à la justice, ce qui a conduit à l’émission de mandats de dépôt à l’encontre de plusieurs prévenus.

Certaines de ces affaires sont encore en cours d’instruction et d’autres dossiers sont encore traités par la cinquième brigade centrale.

Dans le cadre de la coopération internationale et des commissions rogatoires, Jbabli a révélé que plusieurs affaires sont actuellement examinées par la cinquième brigade centrale. Ces dossiers sont engagés par des pays de l’Union européenne, concernant le suivi de certain crimes électroniques.

Les unités de la sécurité nationale ont réussi à identifier des groupes criminels et à traduire leurs membres devant la justice.

 

Parade planétaire : un alignement spectaculaire de sept planètes dans le ciel tunisien

A partir de sept heures ce soir, mercredi, et jusqu’à la fin du mois de janvier, le ciel de la Tunisie sera témoin de l’alignement de sept planètes, un phénomène décrit comme « parade planétaire », selon le professeur d’encadrement scientifique à la Cité des Sciences de Tunis, Hichem Ben Yahia.

Ben Yahia a ajouté, dans une déclaration à l’Agence TAP, qu’avec l’amélioration des conditions météorologiques, un certain nombre de ces planètes peuvent être vues à l’œil nu, soulignant que ce phénomène scientifique, est visible dans tous les pays du monde.

Il a rappelé qu’en 2022, le monde a été témoin de l’alignement de 8 planètes, qui a alors été appelé le Grand Alignement.

L’alignement de 7 planètes d’ouest en Est, à savoir Saturne, Vénus, Neptune, Uranus, Jupiter, Mars et Mercure, commencera ce soir.

Neptune et Uranus ne sont pas visibles à l’œil nu, tandis que les autres planètes le sont, et le point culminant de l’alignement aura lieu dans la nuit du 21 janvier.

Il convient de souligner que ce phénomène n’affecte pas directement les événements naturels de la planète, tels que l’alignement de la terre, de la lune et du soleil.

Mondial Handball 2025 (tour préliminaire) : Programme des rencontres

Programme des rencontres du Tour préliminaire du Championnat du monde de handball 2025, prévues jeudi (heure tunisienne) au Danemark, en Norvège et en Croatie :

Groupe B / 2e journée :

Italie – Algérie (18h00)
Tunisie – Danemark (20h30)

Groupe C / 2e journée :

Koweït – France (18h00)
Autriche – Qatar (20h30)

Groupe F / 1ere journée :

Espagne – Chili (18h00)
Suède – Japon (20h30)

Groupe G / 1ere journée :

Slovénie – Cuba (18h00)
Islande – Cap Vert (20h30)

NB : les trois premières équipes de chaque groupe se qualifieront au tour principal.

Sociétés communautaires : Vers des solutions adaptées aux spécificités régionales

La secrétaire d’État auprès du ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle chargée des sociétés communautaires, Hasna Jiballah a souligné la nécessité d’identifier des idées et des concepts appropriés aux spécificités de chaque gouvernorat pour la création des sociétés communautaires.

Le but est de valoriser les richesses et les acquis et de répondre aux besoins de la population en matière de développement et d’emploi, a-t-elle dit.

Jiballah a appelé tous les intervenants à simplifier les procédures et à surmonter les difficultés entravant un nombre important d’entrepreneurs d’entrer dans la phase d’activité.

Elle a souligné que le gouvernorat de Tozeur est riche en ressources et en compétences, et apte à devenir un pôle économique prometteur contribuant au développement national et à l’emploi.

Jiballah a fait savoir que la situation des sociétés communautaires et le rythme de développement sont similaires entre les gouvernorats de la quatrième région.

À cette occasion, une séance de dialogue et de discussion a été organisée avec les responsables des conseils d’administration des sociétés communautaires et des entrepreneurs de la région. Des propositions ressortent de cette séance portant sur la simplification des procédures de création, l’accélération de la révision de certaines législations et lois, et la mise à leur disposition de la formation, de l’accompagnement et de l’information nécessaires aux différentes étapes de la mise en place des sociétés communautaires.

À l’issue de cette réunion, il a été convenu notamment d’accompagner les créateurs des sociétés communautaires dans les différentes étapes de préparation de leurs plans d’affaires, de coordonner avec les autorités régionales et locales pour traiter certaines questions au niveau régional, de préparer un projet de banque d’idées régionale adapté à la législation disponible et aux besoins spécifiques de la région, et de stimuler la création des sociétés communautaires avec des concepts s’appuyant sur des ressources naturelles telles que l’eau géothermique.

 

CMR : Mesures pour renforcer la durabilité et la gouvernance du secteur de la pêche en Tunisie

Un conseil ministériel restreint (CMR) tenu, mardi au Palais du gouvernement à la Kasbah, sous la présidence du Chef du Gouvernement, Kamel Maddouri, a adopté des mesures visant à promouvoir le secteur de la pêche et de l’aquaculture.

Parmi ces mesures, figure l’achèvement de l’élaboration du plan national de lutte contre la pêche anarchique, la révision des textes législatifs, notamment, la loi n°13 relative à l’exercice de la pêche, dans le cadre d’une approche globale qui renforce la protection juridique, soutient la surveillance terrestre et maritime et garantit la lutte contre les dépassements, ainsi, que la valorisation des ressources de ce secteur.

Le conseil a décidé, à cette occasion, l’amendement de l’arrêté du ministre de l’agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche maritime du 25 avril 2024, relatif à l’organisation de la pêche et de l’engraissement du thon rouge en appliquant des critères objectifs basés sur des principes de transparence, d’équité et d’égalité des chances, tout en préservant la durabilité du secteur et en évitant les problèmes techniques enregistrés lors de sa mise en œuvre.

Le conseil a, également, donné son accord de principe pour la révision du système fiscal de ce secteur et des incitations à l’investissement, conformément aux priorités nationales et à la valeur ajoutée de certains de ses composants.

De plus, il a appelé le ministère de l’Agriculture à transmettre au département des Finances un rapport détaillé relatif à l’octroi de la subvention de carburant accordée aux pêcheurs.

Le conseil a, par ailleurs, appelé les ministères et les structures concernées à trouver des solutions avec le promoteur chargé de réaliser le projet du port de pêche de Mehdia , afin de garantir la reprise de ses activités et lui permettre d’honorer ses engagements.

Les participants ont décidé d’élargir le domaine d’utilisation des ressources du Fonds de repos biologique à d’autres activités liées à ce secteur, outre le renforcement de la coordination entre les intervenants afin de mieux organiser le secteur et garantir l’efficacité du programme et les différentes interventions.

Il s’agit, également, de renforcer le partenariat entre les secteurs public et privé dans le domaine de la numérisation des services portuaires et de l’opération d’octroi de la prime d’hydrocarbures dans le domaine de la pêche.

Le chef du gouvernement a appelé à cette occasion à lutter contre le phénomène de la pêche au chalut (Kiss) anarchique qui menace la durabilité de cette activité, l’objectif étant de préserver les ressources maritimes.

Il a, également, mis l’accent sur la nécessité de résoudre les problématiques entravant la durabilité de la richesse halieutique et de garantir une meilleure gouvernance du secteur, outre le renforcement de l’investissement dans ce secteur qui joue un rôle économique important, notamment, en matière d’investissement et d’amélioration de l’employabilité.

FTDES appelle à accélérer la mise en œuvre de la protection sociale pour les ouvrières agricoles

Le Forum Tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES) a souligné la nécessité d’accélérer l’achèvement et la mise en œuvre des mesures de protection sociale des ouvrières du secteur agricole, soulignant son soutien à un mouvement de protestation qui sera observé par les travailleuses du secteur agricole le vendredi 17 janvier à jbeniana (gouvernorat de Sfax).

Dans un communiqué publié mercredi, le Forum a indiqué qu’à l’initiative des ouvrières agricoles de jbeniana, une marche pacifique et un mouvement de protestation seront organisés vendredi prochain avec la participation des ouvrières agricoles des gouvernorats de Kairouan et de Sidi Bouzid, afin de revendiquer l’accélération de l’achèvement des mesures récemment publiées et incluses dans la loi de finances 2025, y compris la création du Fonds de protection sociale et l’accélération de la publication des dispositions réglementaires du décret n° 4 de 2024 relatif au système de protection sociale des ouvrières agricoles.

Elles revendiquent également leur droit à un salaire décent, à une couverture sociale et sanitaire, à une assurance contre les accidents du travail et les maladies professionnelles et à une indemnisation pour les dommages causés par les accidents de transport.

Le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux a déclaré avoir enregistré 87 accidents dans le secteur agricole depuis 2015, engendrant la mort de 65 victimes et 955 travailleurs souffrant de blessures diverses. Le FTDES souligne que 50 % de ces accidents ont été enregistrés dans les gouvernorats de Sidi Bouzid et de Kairouan, et que 59 % d’entre eux se sont produits après la publication de la loi n° 51 de 2019 relative à la création d’une catégorie de transport des travailleurs agricoles.

 

STEG domine la production électrique en Tunisie avec 96% de la part nationale en 2024

La production totale d’électricité a enregistré une légère baisse de 2% entre fin novembre 2023 et fin novembre 2024 pour se situer à 17970 GWh (y compris autoproduction renouvelable) contre 18328 GWh à fin novembre 2023, selon le rapport sur la conjoncture énergétique pour novembre 2024, publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

La production destinée au marché local a enregistré une hausse de 1%. Ainsi, les achats d’électricité de l’Algérie et de la Libye ont couvert 14% des besoins du marché local, à fin novembre 2024.

La STEG conserve toujours la part du lion dans la production électrique avec 96% de la production nationale, à fin novembre 2024. L’électricité produite à partir de gaz naturel a enregistré une baisse de 3%.

Pour la production d’électricité à partir des énergies renouvelables, elle s’est située à 5%.

Par ailleurs, 267 MW de toitures photovoltaïques ont été installés dans le secteur résidentiel et 314 autorisations ont été octroyées pour une puissance totale de 112MW dans les secteurs industriels, tertiaires et agricultures.

Dans le même rapport, la pointe a augmenté de 1,3% pour se situer à 4888 MW à fin novembre 2024 contre 4825 MW à fin novembre 2023 enregistrant ainsi un nouveau record (le 14 août 2024 à 15h41min).

S’agissant des ventes d’électricité, l’Observatoire a fait état d’une légère diminution de 1% entre fin novembre 2023 et fin novembre 2024.Et d’expliquer que les ventes des clients de la haute tension ont enregistré une diminution de 4%, celles des clients de la moyenne tension ont enregistré une légère diminution de 1%.

A noter que pour les ventes, basse tension, destinées majoritairement au secteur résidentiel (près de 75% en moyenne), les statistiques basées sur la facturation bimestrielle, dont près de la moitié est estimée, ne permettent pas d’avoir une idée exacte sur la consommation réelle.

Les industriels restent les plus grands consommateurs d’électricité avec 57% de la totalité de la demande des clients HT&MT à fin novembre 2024. La majorité des secteurs ont enregistré une baisse des ventes principalement les industries métallurgiques de base (-9%), les industries IMCCV (-76%), l’industrie du papier et de l’édition (-1%) et l’industrie alimentaire et de Tabac (-5%) contre une hausse des ventes des industries chimiques et du pétrole (+6%) .

Nabeul : Programme de boisement forestier et pastoral atteint des taux d’avancement de 70% en 2024

Les travaux de boisement forestier et pastoral dans le gouvernorat de Nabeul ont touché, respectivement, 83 ha et de 34 ha, durant l’année 2024.

Le chef de la direction des forêts au Commissariat régional au développement agricole, Mohamed Hédi Slimani a indiqué à l’Agence TAP que 83% du programme du boisement forestier couvrant une superficie de 100 ha a été réalisé, ajoutant que les travaux de boisement des zones pastorales estimées à 50 ha ont atteint un taux d’avancement de 70%.

Il a fait savoir que le programme de lutte contre les incendies pour protéger 60 km des zones forestières a été lancé, rappelant que 40 ha du couvert forestier avait été ravagé, en 2024.

Slimani a souligné qu’un million de plants ont été fournis, outre la programmation de boisement de 100 ha de superficies forestières et 50 ha de superficies pastorales.

Le couvert forestier dans la région s’étend sur 61 mille ha dont 80% de terrains domaniaux et 20% de terrains privés. Ces zones génèrent une production annuelle de 30 tonnes de Pin d’Alep.

La superficie forestière domaniale se répartit entre zones naturelles (80%) et zones artificielles (20%) dans les délégations d’El Haouaria, Hammam Ghezèz et Takelssa.

Par ailleurs, le parc national de Zembra, classé comme réserve de la biosphère en 1977 par l’UNESCO, compte divers espèces, outre la réserve de Dar Chichou à Haouaria.

Gaz naturel en Tunisie : Fluctuations de la production et de la redevance sur le transit du gaz algérien

Les ressources en gaz naturel (production nationale + forfait fiscal) ont atteint 1947 ktep, à fin novembre 2024, enregistrant ainsi une baisse de 19% par rapport à la même période de l’année précédente, selon le rapport sur la conjoncture énergétique du mois de novembre 2024, publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

La production du gaz commercial sec a diminué, en effet, de 25%, la redevance sur le passage du gaz algérien a enregistré une baisse de 11% à fin novembre 2024 par rapport à fin novembre 2023 en se situant à 824 ktep.

Il convient de noter que le Champ Hasdrubal et celui de Nawara et Chalbia ont enregistré une baisse respectivement de 10%, et de 40%. Idem, pour le champ de Miskar dont la production a régressé de de 22%.

Pour ce qui est du Gaz commercial du sud, sa production a connu une hausse de 15%, à fin novembre 2024 par rapport à la même période de l’année écoulée.

L’observatoire a indiqué une baisse du forfait fiscal sur le transit de gaz d’origine algérienne de 11%, à fin novembre 2024 par rapport à la même période de l’année 2023.

Par ailleurs, la répartition de la redevance totale entre la redevance cédée à la STEG et la redevance exportée montre que la plus grande partie est cédée à la STEG (100% à fin novembre 2024).

A signaler qu’un dépassement des prélèvements STEG sur la redevance revenant à l’Etat Tunisien a été enregistré, à fin septembre 2024 d’une quantité de 152 millions de cm3, il est en cours de régularisation à partir du mois d’octobre 2024.

S’agissant des achats du gaz algérien, ils ont enregistré une baisse de 3% entre fin novembre 2023 et fin novembre 2024, pour se situer à 2159 ktep.

L’approvisionnement national en gaz naturel a enregistré une baisse de 5% entre fin novembre 2023 et fin novembre 2024 pour se situer à 4147 ktep.

Tunisie : Visite officielle de Mohamed Ali Nafti à Rome

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, effectue, les mercredi 15 et jeudi 16 janvier, une visite de travail à Rome en Italie, à l’invitation de son homologue italien, Antonio Tajani, Vice-président du Conseil des Ministres et Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.

Dans un communiqué publié mercredi, le ministère indique que cette visite s’inscrit dans le cadre de l’attachement commun à renforcer les relations d’amitié et de coopération qui unissent les deux pays amis et à continuer d’œuvrer en vue de les développer davantage sur tous les plans, dont notamment les domaines prioritaires à l’instar de la coopération économique, financière, éducative, culturelle et énergétique ainsi qu’en matière de migration légale.

Cette visite sera également l’occasion d’échanger les points de vue sur certaines questions régionales et internationales d’intérêt commun, notamment sur le plan méditerranéen, ajoute la même source.

Révision de la législation environnementale : Le ministre Habib Abid favorise l’investissement dans la transformation des déchets en énergie

Le ministre de l’Environnement, Habib Abid, a souligné l’impératif de réviser la législation environnementale pour encourager les investisseurs à créer des projets dans le domaine de la transformation des déchets en énergies alternatives.

S’exprimant, mardi au siège de l’Agence National de la Gestion des Déchets (ANGED), lors d’une rencontre avec un investisseur opérant dans le domaine de la valorisation des déchets, le ministre a mis l’accent sur l’importance de coopérer avec les différents investisseurs et de prendre les mesures nécessaires pour simplifier les procédures.

Il a, dans le même cadre, appelé à la mise en œuvre de ce projet en tant que projet pilote tout en garantissant l’encadrement nécessaire, précise un communiqué publié par le ministère.

Cette réunion a permis de présenter les différents aspects et les études liées au projet, dont le but de mettre en place une unité de valorisation des déchets ménagers et similaires et de les transformer  en énergie électrique et huiles industrielles avec des technologies innovantes.

Sur un autre plan, le ministre de l’Environnement a évoqué le projet consacré à l’achèvement d’un programme d’investissement pour le boisement de 35 mille ha de terres à faible rendement, dans le cadre des orientations du ministère incluses dans la stratégie nationale de transition écologique, en particulier, celles qui concernent la lutte contre la désertification, la protection de la biodiversité, la réduction des effets des tempêtes de sable et des sols, la restauration des systèmes naturels et agricoles.

Le projet consiste à planter environ 35 mille hectares de terres à faible rendement en variétés hybrides,  outre la création d’unités de fabrication de bois et des unités de production de pâturage pour animaux.

La réunion a abouti à des recommandations, dont la plus importante est d’inviter l’investisseur à prendre en compte les observations de cette réunion pour élaborer le document du projet et lui fournir une liste de stations d’assainissement qui pourraient exploiter leur eau et envisager la possibilité de dessaler l’eau dans le cadre de ce projet.

Tunisie : Baisse de 14% de la production de pétrole brut à fin novembre 2024

La production nationale de pétrole brut s’est située à 1239 kilotonnes (kt), à fin novembre 2024, enregistrant, ainsi, une baisse de 14% par rapport à fin novembre 2023, selon le rapport sur la conjoncture énergétique du mois de novembre 2024, publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

Cette régression a touché plusieurs champs à savoir Ashtart (-24%), El Hajeb/Guebiba (-33%), Gherib (-30%), Maamoura (-89%), Nawara (-17%), Miskar(-22%), El borma (-7%), Halk el Manzel (-16%), Cherouq (-12%),Hasdrubal (-7%), et Cercina (-9%).

D’autres champs ont enregistré, par contre, une augmentation de production à savoir Adam (+9%), Bir Ben Tartar (+44%), Sidi Litayem (+17%), Ezzaouia (+83%) et Ch.Essaida (+5%).

D’après la même source, la moyenne journalière de la production de pétrole est passée de 33,3 mille barils/j, à fin novembre 2023 à 28,9 mille barils/j, à fin novembre 2024.

Tunisie : Taux d’indépendance énergétique en baisse à 41 % fin novembre 2024

Le taux d’indépendance énergétique, qui représente le ratio des ressources d’énergie primaire par la consommation primaire, s’est situé à 41% à fin novembre 2024 contre 49% à fin novembre 2023, selon le rapport sur la conjoncture énergétique du mois de novembre 2024, publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

Alors que, sans comptabilisation de la redevance, le taux d’indépendance énergétique se limiterait à 31%, à fin novembre 2024, contre 38% durant la même période de 2023.

Le bilan d’énergie primaire fait apparaître à fin novembre 2024, un déficit de 4,9 Mtep enregistrant ainsi, une hausse de 14% par rapport à la même période 2023, et ce, en comptabilisant la redevance.

Les ressources d’énergie primaire se sont situées à 3,4 Mtep, à fin novembre 2024, enregistrant, ainsi, une baisse par rapport à la même période de l’année précédente de 17%.

Cette baisse est due principalement à la diminution de la production nationale du pétrole brut et du gaz naturel.

Selon le rapport, les ressources d’énergie primaire restent dominées par la production nationale de pétrole et du gaz qui participent tous les deux à hauteur de 70% de la totalité des ressources d’énergie primaire.

La part de l’électricité renouvelable (production STEG et privée et autoproduction) représente 2% des ressources primaires à fin novembre 2024.

A signaler que la redevance sur le transit du gaz algérien a enregistré une baisse de 11%, à fin novembre 2024, par rapport à fin novembre 2023.

Pour la demande d’énergie primaire, elle a enregistré une légère baisse de 1% entre fin novembre 2023 et fin novembre 2024.

En effet, la demande du gaz naturel a diminué de 5% et celle des produits pétroliers, par contre, a enregistré une légère hausse de 3%.

Pour la demande du gaz naturel, elle a diminué de 5% suite à la limitation des achats du gaz algérien. Et pour faire face et couvrir la totalité de la demande nationale en électricité, la STEG s’est orientée vers l’importation d’électricité.

La structure de la demande en énergie primaire a enregistré un léger changement, en effet, la part de la demande des produits pétroliers est passé de 48% à fin novembre 2023 à 50%, durant la même période de 2024.

Le gaz naturel, par contre, est passé de 51% à fin novembre 2023 à 49% à fin novembre 2024.

Siliana : Le nouveau palais municipal de Hbabsa prêt à 85 %, livraison en mars 2025

Les travaux de construction du nouveau palais municipal de Hbabsa, dans la délégation de Rouhia, relevant du gouvernorat de Siliana, ont progressé à hauteur de 85 %, avec un financement total estimé à 1,6 million de dinars, selon le secrétaire général de cette municipalité, Radhouane Timoumi.

Il a souligné, à l’Agence TAP, que la nouveau siège comprendra un service de l’état civil, un département de la fiscalité, et un autre pour les finances, ainsi que plusieurs autres bureaux, ce qui permettra d’offrir aux habitants un meilleur service, ajoutant que les travaux devraient être parachevés d’ici la fin du mois de mars prochain.

D’autre part, il a mentionné que le taux d’avancement des travaux d’aménagement de plusieurs pistes agricoles dans les zones d’expansion a atteint 70%, appelant l’entreprise chargée de ces travaux à respecter les délais fixés.

Selon la même source, les services municipaux ont lancé, depuis mercredi dernier, des campagnes de propreté exceptionnelles pour éliminer les points noirs, notamment à l’imada de ”Jamilat” avec le curage des oueds, en prévision des précipitations. Des interventions ont eu lieu également au niveau de “Khanguet Zgallas” en enlevant les débris de construction et en nettoyant les ponts dans cette zone.

De plus, une campagne de chasse a été organisée en coordination avec les services de sécuritaires pour éliminer les chiens errants, afin de prévenir le risque de contamination par la rage.

Déficit énergétique en Tunisie : hausse de 18 % à fin novembre 2024

Le déficit de la balance commerciale énergétique, en tenant compte de la redevance du gaz algérien exportée, a enregistré, à fin novembre 2024, une augmentation de 18% par rapport à la même période de l’année 2023, pour se situer à 9869 millions de dinars(MD), selon le rapport sur la conjoncture énergétique du mois de novembre 2024, publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

Les exportations des produits énergétiques ont enregistré une baisse en valeur de 12% accompagnée par une hausse des importations en valeur de 9%.

Selon l’observatoire, les échanges commerciaux dans le secteur de l’énergie sont très sensibles à trois facteurs à savoir les quantités échangées, le taux de change dollar/dinar ($/DT) et les cours du Brent, qualité de référence sur laquelle sont indexés les prix du brut importé et exporté ainsi que les produits pétroliers.

En effet, durant les 11 premiers mois de 2024, le cours moyen du Brent a diminué de 2% bien qu’il a enregistré, au cours mois de novembre 2024, une baisse de 9$/bbl par rapport au mois de novembre 2023.

Au cours de la même période, le Dinar tunisien a enregistré une quasi-stabilité par rapport au Dollar américain, principale devise d’échange des produits énergétiques en comparaison avec la même période de l’année dernière, a fait savoir la même source.

Tunisie: Suspension des nouveaux honoraires médicaux dans le secteur privé

Le Conseil National de l’Ordre des Médecins (CNOM) a annoncé mardi la suspension immédiate du travail avec la nouvelle fourchette des honoraires médicaux dans le secteur privé entrée en application le 1er janvier en cours.

Selon un communiqué publié sur sa page officielle, le CNOM a souligné que cette décision émane d’un sentiment de responsabilité nationale visant à instaurer les fondements de l’Etat social, conformément à la vision du président de la République.

Le CNOM a souligné que la couverture sociale est un pilier fondamental pour la réalisation de la justice dans tous les domaines et l’intérêt du patient et la garantie de la continuité des services de santé moyennant des honoraires adaptés sont aussi importants.

En outre, le CNOM appelle à l’ouverture d’un dialogue avec toutes les parties responsables en vue de parvenir à une approche équilibrée et globale qui garantit les droits de tous les intervenants dont principalement le droit du citoyen à la santé et à tous les services annexes.

Recul de l’inflation en Tunisie : réalité ou illusion ?

inflationLe taux d’inflation sur toute l’année 2024 s’est établit à 7%, contre 9,3 % en 2023, celui du mois de décembre 2024 a été de 6,2%. Devons nous, nous en réjouir ? Et plus que tout, quel impact a eu cette baisse sur le pouvoir d’achat du Tunisien moyen ?

L’INS explique le recul de l’inflation par le fléchissement observé au niveau du rythme annuel d’augmentation des prix du groupe « produits alimentaires » lesquels, en glissement annuel, ont augmenté de 7,2% avec une hausse des prix des viandes ovines de 21,3%, des volailles de 19,7%, des fruits secs de 14,8%, des légumes frais de 14,2%, des poissons frais de 12,8% et des viandes bovines de 9,2%.

Si nous considérons que l’inflation désigne un processus de hausse généralisée, durable et cumulative des prix, le fait qu’elle recule de 1 ou 2 points ne doit pas nous rassurer pour autant. Car s’agissant de la Tunisie, ces reculs tout relatifs n’ont eu aucun impact probant sur le panier de la ménagère, les prix des produits de première nécessité n’ayant pas réellement reculé.

Pire, on oublie souvent dans notre pays que lorsque l’inflation est élevée, les entreprises dépensent plus dans l’acquisition des matières premières et leur transformation en produits finis. Les frais relatifs au transport et à l’exploitation des commerces de détail augmentent ce qui peut faire monter encore plus les prix à la consommation.

      • “Non seulement l’inflation est loin d’être maîtrisée mais le coût engendré pour entretenir l’illusion de la maîtrise -à défaut de stabilité- des prix est exorbitant” – Hechmi Alaya

La lutte contre l’inflation doit-elle se faire uniquement à travers le maintien du TMM à 8% et l’adoption d’une politique économique encourageant la consommation ou par la production et l’investissement ? La réduction des impôts sur les émoluments de ceux qui perçoivent moins de 3.000 dinars par mois pour revaloriser les salaires pourrait-elle œuvrer à l’amélioration du pouvoir d’achat ?

L’inflation se produit lorsque la demande en biens dépasse l’offre de biens, n’est-il pas plus logique de s’attaquer à la source d’une grande part des problèmes de la Tunisie ? Panne des investissement, recul de la production et pénurie des produits de consommation de première nécessité ?

N’aurait-il pas été plus logique de réparer les torts portés à des secteurs d’activité importants dont ceux avicole, céréalier, et énergétique dont la chute a réduit la capacité de notre économie à fournir des biens à des prix accessibles ?

      • Lorsque l’inflation est élevée, les entreprises dépensent plus, ce qui peut faire monter encore plus les prix à la consommation.

Pour l’économiste Hechmi Alaya : “Non seulement l’inflation est loin d’être maîtrisée mais le coût engendré pour entretenir l’illusion de la maîtrise -à défaut de stabilité- des prix est exorbitant. L’inflation tunisienne reste encore sur un plateau élevé et le processus de désinflation est très lent”.

Et pour cause, “au mois de décembre 2024, le taux d’inflation sous-jacente (hors produits alimentaires et énergie) demeure stable à 6,3%. Les prix des produits libres (non encadrés) augmentent de 6,9% sur un an, tandis que les prix des produits encadrés augmentent quant à eux de 3,8%. Les produits alimentaires libres ont connu une hausse de 8,1% contre 1,3% pour les produits alimentaires à prix encadrés”.

Ce qui veut dire que même avec l’intervention de l’État pour réduire les prix des biens de première nécessité, il y a un dérapage inflationniste sans oublier les différentes pénuries qui touchent les produits dont les prix sont administrés par l’État !

      • La réponse à l’inflation ne doit pas être uniquement monétaire, mais aussi économique en remettant le moteur de l’investissement en marche.

La politique économique d’une Tunisie voulant agir sur les prix sans agir sur l’augmentation de l’offre, les coûts de production et l’absence de mesures effectives pour plus de croissance économique ne pourraient pas avoir un résultat probant sur l’inflation.

Il faut oser espérer que le maintien de la valeur du dinar à ce jour persistera et que la quantité de monnaie en circulation ne sera pas plus importante que la croissance économique, ce qui arrive lorsque les banques centrales impriment de l’argent pour financer des déficits budgétaires engendrant à l’évidence l’augmentation des prix. C’est un peu ce qu’illustres la célèbre maxime : le serpent qui se mord la queue.

Chafik Ben Rouine, économiste décrétait déjà en 2018, dans une étude de l’observatoire de l’Économie, bien avant la pandémie Covid19 et la guerre entre la Russie et l’Ukraine que l’inflation en Tunisie n’est pas monétaire, mais qu’elle est issue directement des politiques imposées par le FMI.

Il atteste que l’augmentation des taux d’intérêt sont en train d’étouffer financièrement les ménages et les entreprises en Tunisie et qu’il devient urgent de redéfinir la mission de la BCT en l’adaptant aux besoin de l’économie tunisienne (chômage, croissance, investissement) plutôt que de se soumettre à l’idéologie du FMI.

      • Recrudescence des pressions inflationnistes, l’aggravation du déficit courant, le ralentissement des investissements privés, le manque de productivité, la forte dépréciation du dinar après 2011- ITCEQ

En juin 2019, l’Institut Tunisien de la Compétitivité et des Études Quantitatives (ITCEQ) publiait une étude où il souligne “la recrudescence des pressions inflationnistes, l’aggravation du déficit courant, le ralentissement des investissements privés, le manque de productivité, la forte dépréciation du dinar après 2011. Selon l’Institut, le taux d’inflation a été relativement maitrisé au cours de la période 2000-2010 ne dépassant pas la barre de 3,3% en moyenne par an pour évoluer dans la période post révolution, à la hausse avec une nette accélération en 2017 et 2018 pour s’établir à 5,3% et 7,5% respectivement contre 3,5% en 2011″.

La réponse à l’inflation ne doit pas être uniquement monétaire en réponse à des facteurs exogènes (Pandémie Covid19 et Guerre russo-ukrainienne) mais aussi économique en remettant le moteur de l’investissement en marche pour plus de production et plus de croissance.

Considérer que l’inflation est importée ou uniquement le fait de la spéculation et ne pas entreprendre de véritables mesures économiques de relance, loin des politiques populistes lesquelles, à très courts termes, pourraient creuser la tombe et de l’économie et du pouvoir d’achat, peut être dangereux. La fuite en avant ne sauvera pas la donne sauf si on fuit dans le bon sens, ce qui ne semble pas être le cas selon la formule consacrée : un serpent qui se mord la queue.

Amel Belhadj Ali

En bref ——————————————

Inflation en Tunisie en 2024

  • Taux d’inflation : 7% en 2024 contre 9,3% en 2023 ; 6,2% en décembre 2024.
  • Produits alimentaires : +7,2% sur un an. Hausse marquée pour les viandes ovines (+21,3%), volailles (+19,7%) et fruits secs (+14,8%).
  • Impact : Baisse limitée sans réel effet sur le pouvoir d’achat ; produits essentiels toujours onéreux.
  • Citation clé : “L’inflation tunisienne reste sur un plateau élevé” – Hechmi Alaya.
  • Enjeux : Panne des investissements, pénuries, et politiques monétaires inadaptées.
  • Recommandations : Encourager la production, relancer les secteurs clés, et privilégier la croissance économique pour maîtriser durablement l’inflation.

CCITF : Formation continue sur l’Empreinte Eau, un levier stratégique pour la durabilité

La Chambre de Commerce et d’Industrie Tuniso-Française (CCITF) organise, les 6 et 7 février 2025, une session de formation continue intitulée «Maîtrisez l’Empreinte Eau : Un Levier Stratégique pour une Gestion Durable des Ressources».

L’objectif est de permettre aux professionnels de maîtriser l’empreinte eau et de l’intégrer dans leurs démarches stratégiques.

Les entreprises désirant prendre part à cette formation peuvent s’inscrire sur ce lien httpss://lnkd.in/dWtCHVi7, au plus tard le 24 janvier 2025.

Regroupant plus de 2000 adhérents tunisiens et français, la CCITF se présente comme une association de droit tunisien à but non lucratif, qui œuvre à renforcer les relations Tuniso-Françaises.

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