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FTF: Moez Nasri, Mahmoud Hammami et Jelal Tekaya candidats à la présidence

Le Comité de normalisation mandaté par la FIFA pour gérer les affaires de la Fédération tunisienne de football (FTF) a annoncé mardi avoir retenu les trois listes candidates à la présidence de l’instance nationale du football.

Trois listes s’étaient, rappelle-t-on, présentées dans les délais impartis en prévision de l’Assemblée générale élective de la FTF, programmée pour le 25 janvier en cours.

Voici la composition des trois listes candidates:
Liste de Moez Nasri:
Houcine Jenayeh (vice-présient)
Membres: Rim Béjaoui/Maroua Sekhiri/Belhassan Samra/Manoubi Troudi/Wissem Letaief/Moez Neili/Moez Mestiri/Zied Messaoudi/Néji Chahed/Khmaies Hamzaoui
Membres suppléants: Taieeb Chellouf/Fakhreddine Ben Zaida/Monia Bedoui

Liste de Mahmoud Hammami:
Vice-président: Karim Hagui
Membres: Khaled BAdra/Issam Hamzaoui/Najoua Bejaoui/Chérihene Larbi/Abdelaziz Layeb/Mohamed Salah Frad/Nawfel Abichou/Haythem Ghelabi/Anis Béji/Mohamed Bou Samma
Membres suppléants: Zied Barbouche/Rim Derouiche Chaouachi/Riadh Mokded

Liste de Jelal Tekaya:
Vice-président: Zied Hamdi
Membres: Mohamed Sofien Ben Salem/Bilel Jami/Nihed Ben Hmida/Akil Ben Hassine/Nouredddine Ouerhani/Hamed Gharbi/Ahmed Chaabani/Chafik Jerraya/Hanen Sellimi/Fatma Chaari Fourati
Membres suppléants: Mohamed Ettaieb/Ouahib Menhaoui/Afef Rouahi

 

 

 

SNJT : Le journaliste Jamel Arfaoui laissé en liberté

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a annoncé, ce jeudi 9 janvier 2025, que Jamel Arfaoui journaliste et directeur du journal électronique Tunisie Telegraph a été laissé en liberté

Dans son communiqué, le SNJT a exprimé sa solidarité avec Jamel Arfaoui et a dénoncé « une campagne malveillante menée à son encontre via les réseaux sociaux et par certains médias ».

Jamel Arfaoui a été entendu, ce jour, en tant que suspect par la 5e Brigade spécialisée dans la lutte contre les crimes liés aux technologies de l’information et de la communication, relevant de la Garde nationale de Laouina, et ce suite, à un article publié par Tunisie Telegraph dans lequel des poursuites visant le chef du gouvernement libyen Abdelhamid Dabaiba, ont été évoquées.

Information catégoriquement démentie par le Parquet auprès du Tribunal de première instance de Tunis qui a décidé d’ouvrir une enquête pour diffamation et diffusion d’informations mensongères via les réseaux sociaux.

En réaction Jamel Arfaoui avait dans un premier temps précisé avoir relayé des informations divulguées lors d’une audience publique impliquant l’homme d’affaires Chafik Jarraya et durant laquelle le nom du chef du gouvernement libyen avait été cité.

« Le Syndicat exprime sa solidarité avec Jamel Arfaoui et souligne que Tunisie Telegraph a traité le sujet avec professionnalisme en rectifiant, en clarifiant et en présentant ses excuses…. », lit-on dans le communiqué du SNJT qui rappelle que cette « démarche est en phase avec le décret-loi n° 2011-115 du 2 novembre 2011 relatif à la liberté de la presse et régissant la profession de journaliste ».

La même source a par ailleurs appelé à l’abandon des poursuites visant Jamel Arfaoui et à réitéré, au passage, son appel à la « libération des collègues journalistes, hommes et femmes, emprisonnés en raison de leurs opinions, de leurs idées et de leur travail journalistique».

Y. N.

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Le journaliste Jamel Arfaoui laissé en liberté après sa comparution

L’avocat Abdessatar Messaoudi a indiqué que la 5ème Brigade spécialisée dans la lutte contre les crimes liés aux technologies de l’information et de la communication, relevant de la Garde nationale de l’Aouina, a laissé le journaliste Jamel Arfaoui en liberté jeudi 9 janvier 2025, après sa comparution.

La semaine dernière, l’homme d’affaires, Chafik Jarraya, avait comparu devant une Chambre pénale spécialisée dans les affaires de terrorisme. Durant l’audience théoriquement publique, des sources proches du dossier ont évoqué le nom d’un certain Abdul Hamid Dbeibah. Jamel Arfaoui a relayé cette mention dans un article publié sur le site Tunisie Telegraph le vendredi 3 janvier 2025.

Réactions tardives du ministère public

L’article de Jamel Arfaoui, qui mentionnait le nom de M. Dbeibah, n’a initialement suscité aucune réaction, ni du côté tunisien ni du côté libyen. Cependant, le lundi 6 janvier 2025, le ministère public a décidé d’ouvrir une instruction judiciaire à l’encontre du journaliste.

Suite à cela, Jamel Arfaoui a annoncé qu’il est convoqué à comparaître devant le juge le 9 janvier 2025. Ce développement survient dans un contexte où la publication pourrait avoir mis en lumière un malentendu concernant un homonyme ou une manipulation involontaire.

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Tunisie : Décès du syndicaliste et militant Hédi Lakhzouri

L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a annoncé avec tristesse le décès du syndicaliste et militant Mohamed Hédi Lakhzouri, survenu ce mardi 7 janvier 2025.

Outre l’UGTT, de nombreux militants, syndicalistes et dirigeants de la gauche tunisienne ont présenté leurs condoléances à la famille, aux proches et camarades de Hédi Lakhzouri, en regrettant le départ d’un « homme sincère, un syndicaliste intègre et un militant inlassable ».

Dans un émouvant post publié sur sa page Facebook, Jounaïdi Abdeljaoued militant de gauche et dirigeant Al-Massar a rendu hommage à son ami et camarade qu’il décrit comme « l’un des éducateurs les plus remarquables et l’un des symboles du Syndicat national de l’enseignement secondaire qui a travaillé avec sincérité et dévouement pour défendre les intérêts des travailleurs et de la nation et élever le niveau de l’éducation ».

Il a par ailleurs rappelé que Hédi Lakhzouri a « consacré sa jeunesse et sa vie à l’indépendance du travail syndical et à la formation de générations de travailleurs ».

Hédi Lakhzouri a été accompagné à sa dernière demeure après la prière d’El-Asr au cimetière Sidi Amor au Kram (banlieue nord de Tunis).

Y. N.

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‘‘L’affaire Moro’’ : le mort en parle encore

Ce drame politique rédigé par le grand écrivain sicilien, Leonardo Sciasca, deux mois après l’assassinat, en mai 1978, de l’homme politique italien Aldo Moro a ceci de particulier que chaque lecture en fait découvrir, par rapport à la précédente, quelque nouveau sens insoupçonné.

Dr Mounir Hanablia *

C’est à travers les lettres rédigées du lieu de sa captivité, durant près de deux mois, dans la Prison du Peuple telle que la nomment ses ravisseurs, ainsi que les articles de presse relatant les réactions de la direction de son propre parti, la Démocratie Chrétienne, et des autres partis italiens, qu’une esquisse de l’affaire a été élaborée, qui devait s’avérer fidèle à la réalité. L’idée essentielle en est que cet assassinat aurait pu être évité si le propre parti politique de la victime, la Démocratie Chrétienne, dont il était le président, l’avait écouté, et avait procédé à l’échange des prisonniers réclamé par ses ravisseurs.

Cet échange était conforme aux idées du captif à travers ses écrits et ses déclarations bien avant son enlèvement sur la nécessité de sauvegarde de la vie innocente lors des prises d’otage. Mais il était selon lui également conforme à la raison d’Etat du fait du risque encouru de faire des aveux sous la contrainte durant le procès politique que ses ravisseurs lui intentaient, en tant que Président de son Parti. Cependant, aux yeux de ce dernier alors au pouvoir, ces deux arguments demeurèrent vains et on crut, ou on fit mine de croire, que les opinions exprimées dans ses nombreuses lettres par son Président en captivité représentaient celles de ses ravisseurs et qu’elles n’étaient pas les siennes. 

Au nom de la raison d’Etat

Lorsque le Parti Socialiste de Bettino Craxi rompit l’unité de la classe politique italienne pour demander l’ouverture de négociations afin de sauver l’illustre personnage et le rendre à sa famille en prenant en considération l’aspect  humanitaire, Julio Andreotti qui était alors Premier ministre épaulé par la direction de son parti, et ignorant la requête du prisonnier réclamant un congrès pour débattre de sa libération, répondit au nom de la raison d’Etat qu’on ne pouvait pas ignorer la peine des familles des gardes du corps assassinés durant l’enlèvement qui interdisait tout accord avec les ravisseurs.

Curieusement, même le Pape se rangea sur cette position. Mais ceci n’expliquait évidemment pas un tel durcissement de la Démocratie Chrétienne, en contradiction avec sa manière habituellement souple de surmonter les difficultés et les refus pour obtenir des accords ou des compromis consensuels.

L’aspect central du drame, ainsi que l’a situé d’emblée l’auteur, c’est que l’enlèvement a eu lieu en mars 1978, alors que l’homme politique se rendait au parlement pour assister au vote de confiance qui allait introniser le nouveau gouvernement associant aux ministres de son propre parti, d’autres ministres communistes, en vertu du compromis historique dont lui même avait été l’architecte, entre les deux formations politiques.

Cet enlèvement était donc censé empêcher un tel rapprochement, «entre Brejnev et Pinochet». Cependant le Parti Communiste, marxiste léniniste  idéologiquement proche des Brigades Rouges, ne se fit pas faute de s’en démarquer, au nom de la sauvegarde de l’Etat, en refusant toute concession accordée aux ravisseurs. C’est donc lui qui visiblement fut à l’origine du durcissement, et du refus de tout compromis.

Le noyautage des Brigades Rouges

Ainsi l’action des Brigades Rouges censée mettre un terme à la «trahison de la cause prolétarienne» par le Parti Communiste allié à la Démocratie Chrétienne, ne fit en réalité que renforcer leur alliance tout en obtenant le vote de confiance du nouveau gouvernement de coalition au parlement. De là à dire que c’est le Parti Communiste qui fut à l’origine de l’enlèvement, il n’y a qu’un pas, et cette thèse fit scandale lors de la parution de l’ouvrage, beaucoup plus que la responsabilité attribuée dans l’assassinat de l’homme politique, à ses propres amis de la Démocratie Chrétienne, qu’il avait eu l’occasion de défendre avec véhémence lorsque quelques uns parmi eux avaient été la cible d’accusations de corruption.

Il reste la dernière piste évoquée, celle d’un complot américain, rendu plausible par le mensonge du sénateur Taviani, connu pour être l’homme des Américains. Sauf que l’auteur n’a émis cette hypothèse, qui s’avèrera la bonne, que dans le cadre d’un jeu que Aldo Moro aurait utilisé pour semer la discorde et la zizanie parmi ses ravisseurs, afin d’instiller le poison du doute dans leurs esprits; avec quelque succès semble-t-il. Il est vrai que le jeu des ravisseurs se résumait à laisser à leur victime le soin de s’exprimer et d’écrire «secrètement» tout en diffusant ses écrits au «peuple» par le biais de la presse de l’Etat Impérialiste des Multinationales (ainsi qu’ils le nomment), à le laisser prendre connaissance des développements de l’affaire (abandon par ses amis) par le biais de cette même presse, afin de susciter son ressentiment, et de le laisser formuler les propositions de négociation pour libérer leurs camarades prisonniers, mais en les faisant apparaître comme provenant de leur prisonnier.

Il n’empêche; le destin d’Aldo Moro demeure curieux puisqu’il fut intronisé dans la vie politique depuis l’assassinat du président Kennedy en 1962 jusqu’à celui de son frère Robert en 1968, qu’en tant que ministre de la Justice il passait beaucoup de temps à visiter les détenus dans les prisons, et qu’il s’intéressait beaucoup aux cravates et à leurs nœuds, que d’aucuns rapprocheront à la pendaison. Étant le moins impliqué parmi tous, ainsi que le définit Pier Paolo Pasolini, dans toutes les magouilles de la Démocratie Chrétienne italienne, il n’en fut pas moins en fin de compte le bouc émissaire commode chargé de porter les péchés de ceux qui ne furent pas ses amis.

Il demeure que l’enquête ultérieure détermina le noyautage des Brigades Rouges, avec l’implication du Gladio, cette organisation paramilitaire secrète, des services secrets militaires italiens, et de la CIA, dans l’enlèvement et l’exécution d’Aldo Moro, parce qu’on lui reprochait d’avoir introduit le Parti Communiste dans le gouvernement italien, et d’affaiblir l’Otan dans la lutte menée contre l’Union Soviétique.

L’intérêt du livre réside selon moi dans la possibilité d’approcher une vérité complexe par l’analyse des écrits y ayant trait. Il démontre surtout comment fonctionne la vie politique dans une démocratie libérale d’un pays occidental, cyniquement, sans concession, tout comme dans n’importe quel groupe doté de pouvoir, du tiers-monde ou d’ailleurs, en laissant, sinon en faisant, délibérément assassiner l’un des siens, pour n’importe quelle raison jugée valable, sans susciter aucune réaction pour l’empêcher.

Ainsi la séparation entre démocratie et dictature apparaît souvent beaucoup plus comme une construction théorique, que comme un fait établi vrai et réel, l’exercice du pouvoir étant substantiellement identique.

* Médecin de libre pratique.

‘‘L’affaire Moro’’, de Leonardo Sciascia, éd. Grasset, Paris le 31 octobre 1978, 144 pages.

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Tunisie : Décès du journaliste Taïeb Frad

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a déploré, dans la soirée de ce jeudi 2 janvier 2025, le décès du journaliste Taïeb Frad.

Dans un communiqué, le SNJT a présenté ses condoléances à la famille, aux amis et collègues du regretté Taïeb Frad, en lui rendant hommage et en rappelant son parcours en tant que journaliste.

Diplômé de l’Institut de presse et des sciences de l’information (Ipsi), Taïeb Frad qui avait également décroché un master en journalisme de l’Université de Paris, a débuté sa carrière à l’Agence Tunis Afrique Presse (Tap), avant de devenir l’un des correspondants les plus éminents de la presse arabe en Tunisie.

Il a notamment exercé en tant que correspondant du journal saoudien Al-Jazeera à Paris pendant quatre ans, avant d’en prendre la direction de l’agence en Tunisie, sachant qu’il a également collaboré avec le magazine Sayidaty entre autres journaux.

En cette douloureuse circonstance, l’équipe de Kapitalis présente ses condoléances les plus attristées à la famille, aux proches et collègues du regretté Taïeb Frad.

Y. N.

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