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Médecins internes : l’épuisement au prix d’une faible rémunération

Le président de l’Organisation Tunisienne des Jeunes Médecins, Wajih Dhokkar, a annoncé sur Mosaïque Fm, que les autorités ont réagi positivement à la problématique de la réduction du nombre de médecins internes.

Cette réduction avait fait chuter le nombre d’internes de 490-550 à 330, exacerbant une situation déjà critique. Les internes, qui travaillaient plus de cent heures par semaine, se retrouvent désormais dans des conditions de travail insoutenables. Heureusement, un accord a été conclu pour recruter cent internes supplémentaires afin d’alléger la charge.

Une rémunération insuffisante et des conditions de travail difficiles

Wajih Dhokkar a détaillé les conditions de rémunération des internes, qui perçoivent environ 1300 dinars par mois. Les heures de garde sont payées à un dinar de l’heure, mais ces honoraires sont souvent versés trimestriellement, avec des retards fréquents. Il a cité l’exemple de l’hôpital d’enfants de Bab Saâdoun, où les paiements n’ont été effectués qu’après l’intervention du ministre. Une fois résidents, le salaire des internes passe à 1600 dinars.

Départ à l’étranger : la seule option?

Il a également souligné que la relation entre les jeunes médecins et les hôpitaux publics est devenue strictement formatrice, les incitant à envisager de partir à l’étranger. Le manque de reconnaissance et les conditions de travail difficiles ne laissent guère de choix aux jeunes médecins, malgré leur souhait de rester dans leur pays.

Des signes encourageants pour l’avenir

Cependant, Wajih Dhokkar a noté des signes prometteurs d’amélioration dans le service public de la santé, grâce à l’adoption de meilleures politiques et législations. Ces évolutions pourraient, à terme, offrir un environnement de travail plus attractif pour les jeunes médecins tunisiens.

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