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Un soir froid marqué par des pluies et des orages en Tunisie

Un soir froid marqué par des pluies et des orages en Tunisie

Le temps restera froid et souvent très nuageux dans la plupart des régions de la Tunisie ce mardi soir, avec des pluies éparses attendues dans le nord, le centre et le sud-est. Ces précipitations, parfois orageuses, pourront être localement abondantes dans les régions côtières du centre et du sud, selon le bulletin de suivi de […]

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Tragédie à Monastir : un jeune meurt en mer en réalisant un plongeon pour une vidéo sur les réseaux sociaux !

Tragédie à Monastir : un jeune meurt en mer en réalisant un plongeon pour une vidéo sur les réseaux sociaux !

Un drame tragique s’est produit à Monastir, où un jeune étudiant originaire de Sfax a perdu la vie en tentant de relever un défi dangereux pour les réseaux sociaux. Le lundi 13 janvier 2025, il s’est jeté depuis les rochers bordant la plage près de la Marina de Monastir, sous les encouragements de ses amis […]

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Tunisie : des entreprises textiles réduisent leur consommation d’eau de 14%

Neuf entreprises textiles sur dix, basées à Bizerte, Nabeul et Monastir, qui ont bénéficié du projet A-Reset (Appui aux réformes du secteur de l’eau en Tunisie), ont considérablement réduit leur dépendance au captage des eaux municipales et souterraines, avec un réduction moyenne de 14% de leur consommation d’eau.

C’est ce qui ressort des résultats du quatrième volet du projet mis en œuvre par le Centre technique des textiles (Cettex) pour le compte du Bureau de planification et d’équilibre des eaux du ministère de l’Agriculture, en collaboration avec le Centre international des technologies environnementales (Citet) et l’Agence allemande pour la coopération internationale (Giz).

Grâce à A-Reset, ces entreprises ont réussi à économiser plus de 230 000 mètres cubes d’eau par an, soit suffisamment pour couvrir les besoins annuels de plus de 12 600 personnes.

Au cours de la période du projet (2022-2024), ces entreprises ont reçu une aide pour évaluer leur consommation de ressources pendant le processus de lavage et de teinture du tissu denim utilisé pour les jeans. L’objectif étant de réduire l’empreinte eau de la production du denim et de limiter la pression sur les ressources en eau, notamment les aquifères souterrains.

Certaines des entreprises soutenues ont réussi à réduire leur consommation d’eau jusqu’à 65%, selon Cettex.

Les recommandations, axées sur les principes de réduction, de réutilisation et de recyclage, couvraient l’eau, l’énergie et les produits chimiques.

Parmi les 87 recommandations proposées, 25 ont été mises en œuvre pendant la durée du projet, mobilisant un investissement privé de 5,1 millions de dinars tunisiens (environ 1,5 million d’euros). Ces efforts ont permis de réaliser des économies significatives, s’élevant à 1 million de dinars (330 000 euros) par an, avec un retour sur investissement moyen de 20%.

Selon le Cettex, ces résultats démontrent comment l’amélioration de l’efficacité des ressources peut être bénéfique à la fois pour l’environnement et pour l’économie.

À la lumière de ces constats, le Cettex envisage d’étendre cette approche à d’autres segments de l’industrie textile et à d’autres projets similaires pour accompagner le secteur vers un avenir plus durable.

Selon une étude de 2019 du Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES), la consommation moyenne d’eau pour un jean est estimée à 55 litres, hors phases de teinture et de lavage du tissu. Cette étude a mis en évidence la surexploitation de l’eau dans le gouvernorat de Monastir, région où se trouvent la plupart des usines de jeans en Tunisie.

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CCITF – LF2025 : masse salariale en hausse

Mohamed Louzir, le secrétaire général de la CCITF, a présenté une analyse de la situation économique actuelle, en mettant l’accent sur deux points clés : la masse salariale et le poids de la dette. Cet événement est organisé par la CCITF ce mardi 14 janvier 2025, aux Berges du Lac. 

Concernant la masse salariale, il a souligné qu’elle est en hausse. Ce qui soulève des préoccupations sur le niveau de rémunération des employés. Malgré cela, il existe une volonté d’améliorer la productivité et d’initier des actions pour stimuler l’économie. En effet, selon la loi de finances pour l’année 2025, la masse salariale totale prévue s’élève à 5 843 milliards de dinars. Ce qui représente 34,79 % du budget de l’État. Avec une augmentation de 10,8 % par rapport à l’année précédente. 

En 2025, les effectifs budgétaires devraient atteindre plus de 2,755 millions de dinars avec la création de nouveaux postes dans divers secteurs, notamment dans la santé et l’éducation. 

Sur le sujet du poids de la dette, Mohamed Louzir a noté que le service de la dette représente environ 15 % du PIB. Soit une augmentation significative par rapport aux niveaux antérieurs de 4-5 %. Les prévisions indiquent également un besoin de financement extérieur réduit pour 2024 et 2025, avec des montants estimés à 4 900 milliards de dinars en 2024 et 6 milliards en 2025. Ces informations sont corroborées par les résultats qui mentionnent que la dette de l’État pourrait atteindre environ 139,997 MDT à la fin de l’année 2024, représentant environ 79-81 % du PIB

Enfin, il a également évoqué les défis liés au ratio de la dette par rapport au PIB, qui pourrait augmenter si les prévisions de croissance sont revues à la baisse. En conclusion, il a exprimé l’espoir que des actions appropriées pourraient améliorer la situation économique globale.

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Mohamed Louzir : « L’investissement est le véritable moteur de la croissance »

La Chambre de commerce et d’industrie tuniso-française (CCITF) a organisé une matinée de débats le mardi 14 janvier 2025, portant sur les principales dispositions de la loi de finances 2025. Ce débat intervient dans un contexte économique difficile pour la Tunisie, caractérisé par une faible croissance, malgré des dépenses publiques élevées. Le gouvernement a décidé d’augmenter l’imposition pour faire face à ces dépenses, tout en gérant un endettement croissant, principalement sur le marché local, en raison des difficultés d’accès aux dettes extérieures.

Mohamed Louzir, Secrétaire Général de la CCITF, a partagé ses observations sur les nouvelles dispositions de la Loi de Finances 2025. Il a souligné dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com que la situation économique en Tunisie est marquée par une consommation importante et un investissement qui peine à se développer. Les échéances de règlement des dettes sont importantes et le recours aux dettes extérieures est difficile. Ce qui entraîne une dépendance accrue à la dette locale.

Ainsi, M. Louzir a noté que cette situation est difficile à gérer, avec un investissement qui n’est pas performant et une consommation élevée, exacerbée par une inflation élevée. Il a déclaré : « Nous essayons de sauvegarder les populations nécessiteuses ou à faible revenu. L’impact social des dépenses de l’État est crucial, que ce soit à travers les subventions des produits de base ou les aides sociales accordées aux familles nécessiteuses. Cela réduit considérablement la marge de manœuvre du gouvernement pour mettre en œuvre des mesures fiscales ». 

Mohamed Louzir : « Le déficit est maîtrisé autour de 6 % du PIB, mais il pourrait atteindre 10 milliards de dinars »

La croissance économique prévue pour 2025 est ambitieuse à 3,2 %, alors que la croissance réalisée pour l’année précédente était seulement de 1,2 %. Mohamed Louzir a averti que si cette croissance n’est pas atteinte, le déficit budgétaire pourrait encore augmenter. Actuellement, le déficit est maîtrisé autour de 6 % du PIB; mais il pourrait atteindre 10 milliards de dinars, financé par des crédits. Il a précisé : « Le déficit tourne autour de 15 % du budget. » Tout en  insistant sur la nécessité d’investir dans des secteurs clés tels que les énergies renouvelables et les technologies de l’information, afin de stimuler l’économie.

Rôle des startups et entreprises

Un autre aspect abordé concerne le rôle des startups et entreprises. Mohamed Louzir a souligné que bien que la Tunisie dispose d’un vivier exceptionnel de talents, il manque un cadre législatif favorable pour encourager leur croissance en entreprises de grande taille. Il a affirmé : « Il faut aider ces jeunes entrepreneurs à s’internationaliser et à créer des conglomérats qui peuvent soutenir l’économie nationale. »   

Le secrétaire général de la CCITF a mis l’accent sur l’impératif d’aider les startupers à se développer et à réussir au-delà d’une taille modeste.

Il a également évoqué une problématique plus large concernant la mentalité générale envers ceux qui réussissent : « On n’est pas dans le professionnalisme pour aller vers les choses très très bien faites ». 

Les discussions autour de la loi de finances 2025 mettent en lumière la nécessité d’un équilibre entre une imposition accrue et un soutien aux investissements pour relancer l’économie tunisienne. Et ce, tout en préservant les couches les plus vulnérables de la population. Mohamed Louzir conclut en soulignant que « l’investissement est le véritable moteur de la croissance ». 

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Le tourisme tunisien doit profiter en priorité aux Tunisiens

La diaspora tunisienne compte deux millions d’âmes, d’après l’Office des Tunisiens à l’étranger (OTE). Si l’on ajoute à ce nombre plus d’un million de touristes locaux, nous aurions 3 millions de touristes potentiels ce qui représenterait 35% du nombre de touristes ayant visité notre pays en 2024. N’est-ce pas une aubaine pour le redressement de notre tourisme, sachant que ce nombre peut augmenter au fil des années? Mais qu’a-t-on fait pour attirer cette clientèle, en dehors des paroles qui n’endorment plus personne?      

Habib Glenza

Les dépenses des touristes tunisiens résidant en Tunisie ou à l’étranger représente un revenu supplémentaire pour l’Etat tunisien sachant que ces derniers dépensent plus que les touristes étrangers qui restent enclavés dans les hôtels en raison de la formule d’hébergement en «all inclusive» encore pratiquée par nos hôteliers malgré la démonstration de sa nullité. 

Il faut rappeler que le tourisme tunisien a démarré vers les années 60, grâce, surtout, à l’apport financier de l’Etat tunisien. La construction d’une infrastructure touristique d’envergure (hôtels, routes, autoroutes, aéroports, terrains de golf, ports de plaisance, musées, etc.) a coûté une fortune à l’Etat sous forme de dettes payées par l’ensemble des Tunisiens. Ces derniers ont tous participé à l’effort de construction de ce secteur qui était rentable et prometteur jusqu’en 2011, mais qui ne l’est plus aujourd’hui, en raison de sa mauvaise gouvernance par l’autorité de tutelle et les professionnels, lesquels, partisans des solutions de facilité, n’ont jamais réagi pour mettre fin au diktat des TO étrangers imposant cette formule du «all inclusive», mais pas seulement. Résultat: le sort de notre tourisme n’est pas actuellement entre nos mains. 

Soyons reconnaissants envers nos compatriotes !

Pour les responsables du secteur touristique, les étrangers d’abord, les Tunisiens on verra après! Il est inadmissible de traiter de la sorte les nationaux qui peuvent constituer une source indéniable de revenus supplémentaires pour les caisses de l’Etat, notamment les TRE, premiers pourvoyeurs de devises en 2024.

Les capitaux que ces derniers ont transférés vers leur pays d’origine en 2024 (8 130 millions de dinars) dépassent en effet les recettes touristiques (7 500 millions de dinars), selon les indications monétaires et financières publiées par la Banque centrale de Tunisie (BCT). Environ 2 millions des TRE ont transféré plus d’argent que 10 millions de touristes, nourris et blanchis pour des miettes! 

Ces transferts de fonds des TRE ont permis, en 2024, de consolider les réserves en devises de notre pays qui ont dépassé ces derniers jours, et toujours selon la BCT, 23 milliards de dinars, soit l’équivalent de 106 jours d’importation, et de couvrir 65% de la dette extérieure. Les transferts de fonds des TRE sont en passe de devenir l’un des principaux moteurs de l’économie tunisienne. 

La question qui se pose à nos responsables et acteurs du tourisme est la suivante: pourquoi ne pas accorder aux Tunisiens les mêmes faveurs accordées aux touristes étrangers ? et qu’attendent ces responsables et acteurs pour mettre en place des incitations en faveur de 18% de la population tunisienne, des citoyens qui cravachent dur pour économiser de l’argent et l’envoyer aux siens dans le pays ? L’impact des ces incitations sera certainement bénéfique, dans la mesure où les TRE viendront en masse visiter leur pays et y dépenseront beaucoup plus d’argent que ne le feront les touristes étrangers.

D’ailleurs, beaucoup de ces TRE, échaudés par les coûts élevés de transport aérien et de séjours dans les hôtels en Tunisie, préfèrent désormais aller passer leurs vacances en Espagne, en Grèce, en Turquie et même en Croatie. Ceux qui résident au Canada et aux Etats-Unis préfèrent aller au Mexique ou à Cuba, où les plages et l’ambiance générale leur rappellent ceux de leur pays.

L’exemple marocain

Le tourisme tunisien doit profiter également aux Tunisiens qui vivent en Tunisie qui ont participé à la construction du secteur touristique. Eux aussi ont droit aux mêmes faveurs accordées aux touristes étrangers, à l’instar de ce qui se fait au Maroc où la feuille de route 2023-2026 du ministère du tourisme s’articule autour de trois axes parmi lesquels le développement du tourisme intérieur en bord de mer à Saidia ou dans la région de Tétouan-Al Hoceima, en cohérence avec la demande, ainsi que le développement du tourisme ‘Nature & découvertes’, adapté aux besoins et au budget du touriste local.

Grâce à des performances exceptionnelles tout au long de l’année écoulée, soutenues par la mise en œuvre effective de ladite Feuille de route et l’engagement des acteurs du secteur, le tourisme marocain continue de se démarquer sur la scène internationale.

Chiffres à l’appui, le Maroc a atteint un record de 15,9 millions de touristes et 96,9 milliards de dirhams de recettes, soit l’équivalent de 32 milliards de dinars tunisiens (plus de 3 fois les recettes tunisiennes).

Cette progression est portée par une hausse de 23% des arrivées de touristes étrangers, ainsi qu’une augmentation de 17% de celles des Marocains résidant à l’étranger (MRE), qui contribuent à raison de 1,1 million d’arrivées supplémentaires. Le tourisme interne n’est pas en reste, avec 30 millions de nuitées enregistrées, tous types d’hébergements confondus, y compris les établissements hôteliers classés. Ce résultat témoigne de la forte contribution des touristes nationaux, qui demeurent les principaux clients des destinations locales.

En 2024, l’Office national marocain du tourisme (ONMT) a intensifié ses efforts pour améliorer la connectivité aérienne du pays, avec des partenariats stratégiques, notamment avec Ryanair, pour encourager les MRE à visiter leur pays à des prix abordables.

Concernant le tourisme interne, l’ONMT a lancé la deuxième phase de la campagne “Ntla9awfbladna” visant à encourager les déplacements à l’intérieur du pays. Cette campagne, axée sur la mobilité, vise à faciliter l’accès aux différentes destinations touristiques locales à travers les transports en commun (autocars, trains et avions), notamment pendant les périodes de vacances scolaires.

Les gagne-petit

Messieurs les responsables, vous êtes payés pour œuvrer à redresser la situation stagnante de notre tourisme. Mettez-vous alors au travail. Rappelez-vous qu’il fut un temps où le tourisme tunisien était plus performant que le tourisme marocain. Depuis 2011, nous reculons. Et ce recul est attesté par les chiffres que vous mêmes vous avancez pour, paradoxalement, vous en féliciter. ce n’est pas avec des gagne-petit que l’on peut réaliser de grandes choses…

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Les ‘Nuits de Ramadan’ à Dar Sebastian : Un Voyage au Cœur des Contes et Musiques Méditerranéens

Les rendez-vous artistiques phares de Dar Sebastian à Hammamet pour le mois de Ramadan reviennent cette année et affichent leurs couleurs. Dans ce contexte, le Centre Culturel International de Hammamet (CCIH) – Maison de la Méditerranée pour la Culture et les Arts – annonce une nouvelle édition des “Nuits de Ramadan, Layali el Kamar”, intitulée “Au clair de la Lune”, qui se tiendra du 14 au 22 mars 2025.

Lancé en 2019 avec au menu du tarab, malouf, musique soufie, latine etc, ce nouveau rendez-vous du mois de Ramadan dans sa version 2025 met à l’honneur les musiques et les contes populaires méditerranéens, ouvrant une fenêtre sur le riche patrimoine culturel de la Méditerranée. L’événement aspire à offrir une expérience culturelle unique en mettant en lumière cette synergie entre l’expression musicale et l’art du conte, tout en soulignant les valeurs partagées qui unissent les peuples méditerranéens.

L’objectif de cette édition est de raviver le patrimoine oral populaire à travers des spectacles qui racontent les histoires des villes et ports méditerranéens et de renforcer le dialogue culturel en réunissant des artistes des deux rives de la Méditerranée en leur offrant un espace d’expression pour présenter leurs différentes cultures à travers des performances artistiques originales. Le thème de cette édition met en valeur le patrimoine culturel populaire en documentant les contes traditionnels et en les adaptant dans une version contemporaine, en phase avec les évolutions de l’art moderne.

En parallèle, ces nuits ramadanesques cherchent dans le sillage à promouvoir le tourisme culturel dans la région, mettant en avant le Centre Culturel International de Hammamet comme un lieu culturel de premier plan et un centre d’échanges culturels et artistiques incontournable dans la région.

Dans ce contexte, un appel à participation est lancé, avec une date limite fixée au 31 janvier 2025, invitant les artistes, musiciens et conteurs à soumettre des projets créatifs mêlant musique et conte populaire. Les spectacles sélectionnés seront présentés lors de soirées ramadanesques dans le cadre authentique et mythique de Dar Sebastian.

Les projets retenus devront valoriser les contes populaires illustrant l’esprit des villes et ports méditerranéens, faisant de ces récits un pont entre l’histoire des peuples et leurs cultures.

Les spectacles devront démontrer une créativité particulière dans l’intégration de la musique et de l’art du conte, offrant ainsi une expérience artistique immersive dans des univers culturels riches et variés, à travers les âges.

Tunisair à la reconquête de son prestige et de son efficacité

Le ministre du Transport, Rachid Amri, a déclaré, lundi 13 janvier 2025, que des plus hautes autorités de l’Etat portent une attention particulière à la relance de Tunisair. Et ce, en vue de « rétablir son prestige et son efficacité », après des années de difficultés ayant affecté son fonctionnement à tous les niveaux.

Le ministre a reconnu au passage que la situation financière de la compagnie Tunisair est préoccupante, avec des dettes atteignant des niveaux alarmants, à l’image de nombreuses entreprises publiques de transport. Toutefois, « des efforts sont déployés pour sauver Tunisair, mettre fin à ses pertes et amorcer une reprise, dont les premiers signes commencent à se faire sentir », assure-t-il.

À court terme, l’objectif est de permettre à la compagnie de couvrir ses dépenses courantes et d’assurer le paiement des salaires grâce à ses propres ressources. Et à long terme, il s’agit de transformer ses performances pour qu’elle redevienne rentable.

Rachid Amri a également insisté sur l’importance d’un management responsable et efficace. « Si chaque responsable s’acquitte pleinement de ses devoirs et si des systèmes de travail performants sont réinstaurés, accompagnés de la motivation des employés pour accomplir leurs missions de manière optimale, dit-il, Tunisair pourra surmonter cette crise et retrouver sa compétitivité ».

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Réforme fiscale : l’UGTT réclame des mesures compensatoires pour les salariés

La révision du barème de l’impôt sur le revenu, introduite par la loi de finances 2025, continue de faire des vagues. L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a interpellé la ministre des Finances dans une lettre datée du 10 janvier. Elle appelé à la mise en place d’une subvention compensatoire en faveur des salariés affectés.

L’organisation syndicale insiste sur la nécessité d’un soutien financier équivalent aux déductions supplémentaires causées par le nouveau système fiscal. Elle déplore que ces ajustements aient entraîné une réduction des revenus nets, en particulier pour des professions comme les cadres supérieurs, les enseignants-chercheurs, les ingénieurs ou encore les médecins. Dans son courrier, l’UGTT met en garde contre l’impact de ces pertes de revenus. Et ce, notamment dans un contexte où les salaires des cadres tunisiens sont déjà considérés comme peu compétitifs à l’échelle internationale. Cette faiblesse salariale, selon le syndicat, alimente une émigration croissante des talents vers d’autres pays.

Sur le plan technique, la loi de finances 2025 maintient l’exonération pour les revenus ne dépassant pas 5 000 dinars par an. Les revenus compris entre 5 000 et 10 000 dinars sont désormais taxés à 15 %. Tandis que ceux entre 10 000 et 20 000 dinars sont imposés à 25 %. Les tranches supérieures suivent des taux progressifs : 28 % pour les revenus allant de 20 000 à 30 000 dinars, 33 % entre 30 000 et 40 000 dinars.

Par ailleurs, trois nouveaux paliers fiscaux ont été introduits pour les hauts revenus : 36 % entre 40 000 et 50 000 dinars, 38 % pour les revenus de 50 000 à 70 000 dinars et 40 % pour les montants excédant 70 000 dinars. Ce nouveau cadre fiscal vise à alourdir la contribution des plus hauts revenus, tout en augmentant la progressivité de l’impôt. Pour l’UGTT, ces mesures nécessitent des ajustements urgents, afin d’éviter une dégradation supplémentaire du pouvoir d’achat des travailleurs concernés.

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Explorez la Culture Chinoise à travers la Musique et la Cuisine : Un voyage culinaire et artistique à la cité de la culture de Tunis

“Regard sur la culture chinoise” est le thème d’une manifestation artistique et culinaire qui sera organisée par l’ambassade de Chine en Tunisie, en partenariat avec l’Opéra de Tunis, et ce, les 14 et 15 janvier 2025 à partir de 16H00 à la Cité de la Culture Chedly Klibi, informe le Théâtre de l’Opéra sur sa page officielle.

Cet événement qui s’inscrit dans le cadre du renforcement des échanges et de la diplomatie culturelle entre la Tunisie et la Chine, vise à mettre en lumière la culture chinoise sous ses diverses facettes.

Ce voyage au coeur de la culture chinoise est une invitation à découvrir la musique traditionnelle chinoise et à déguster des spécialités de la cuisine chinoise, notamment de la ville culturelle et touristique Chengdu, capitale de la province du Sichuan en Chine, connue pour sa cuisine sichuanaise, célèbre pour ses saveurs épicées et ses plats emblématiques tels que le hot pot et le mapo tofu.

Réputée pour sa gastronomie et créativité, Chengdu, “ville gastronomique” du réseau des villes créatives de l’UNESCO a créé la première brasserie, le premier centre des cultures de thé et le premier musée de l’alimentation en Chine. Grâce à ses ressources gastronomiques, culturelles et touristiques, Chengdu, a été désignée membre du Centre Mondial d’Excellence des Destinations (CED).

Monastir : plus de 2 millions de dinars alloués au programme de développement régional

La commission des marchés publics au gouvernorat de Monastir vient de publier les résultats de l’appel d’offres relatif aux travaux programmés dans le cadre du Programme de Développement Régional 2023 (tranches 1 et 3) pour un montant total de plus de 2 millions de dinars.

La première tranche concerne notamment la réalisation de travaux au niveau du tronçon reliant Bannène et la route locale n°867 sur une distance de 320 m ainsi que de la route locale n°1575 reliant Boudher et la route ceinture de Banène sur une distance de 2500 m. Ces travaux se poursuivront pendant 250 jours pour un coût total d’environ 1,1 million de dinars.

Quant à la troisième tranche des travaux, elle concerne plusieurs routes dont en particulier celle menant à Laamiret en direction de Boumerdes (500 m), la route Ouled Saad en direction d’Elmkatif (700 m) et la route Ouled Al-Haj (1700 m). Ces travaux se poursuivront durant 240 jours, pour un coût total d’environ 1,7 million de dinars.

Monastir : la société civile réclame la réouverture du Musée archéologique de Lamta

La société civile à Monastir appelle à la réouverture « dans les plus brefs délais » du Musée archéologique de Lamta fermé depuis 2018 en raison des travaux réhabilitation et de restauration.

Le Musée archéologique de Lamta demeure fermé, sur fond de « demandes incessantes des habitants de la ville, des organisations et associations de la société civile, y compris l’Association de sauvegarde de la médina de Lamta et les amateurs du patrimoine et de l’histoire qui appellent à sa réouverture, dans les plus brefs délais », indique le correspondant de TAP à Monastir.

La société civile demande d’accélérer « la mise en œuvre de la troisième tranche des travaux, lancée en novembre 2024. Une enveloppe de l’ordre de 160 mille dinars a été allouée aux travaux de cette dernière tranche qui devait durer 90 jours, indique la même source. Les deux premières tranches ont été réalisées moyennant des financements de l’ordre de 150 mille dinars pour la première et 100 mille dinars pour la deuxième. »

Une source à l’Association de sauvegarde de la ville de Lamta a déclaré, au correspondant de TAP à Monastir, que les perturbations dan les travaux sont dues « au manque de ressources financières ». Elle a notamment évoqué « la restauration des peintures en mosaïque assez délicate et coûteuse nécessitant une main-d’œuvre qualifiée, actuellement assez rare ».

Lors d’une visite, le 8 janvier 2025, sur le site des travaux, le gouverneur de Monastir, Aïssa Moussa, a pris connaissance des difficultés qui entravent le parachèvement des travaux appelant à finaliser les travaux conformément aux attentes des citoyens.

Le site des travaux a fait l’objet de plusieurs autres visites des anciens ministres des Affaires Culturelles dont celles du 20 janvier 2023 et du 19 mai 2024, au cours desquelles ils ont souligné la disposition du département à fournir « les fonds nécessaires pour le parachèvement des travaux et à résoudre la question de la restauration des peintures en mosaïque ».

Inauguré en novembre 1992, le Musée archéologique de Lamta se trouve à la limite Nord Ouest de Lamta, et à la lisière Nord Est du site antique LeptiMinus, sur le bord de la mer.

D’après le site de l’Institut national du patrimoine (INP), le musée se compose de l’édifice du musée proprement dit, et d’un jardin qui l’entoure. Ce dernier comprend les restes d’un ensemble thermal romain dont les limites réelles dépassent la clôture du musée. Parmi les vestiges de ces thermes partiellement fouillés, il y a un caldarium (salle chaude) dont peut voir les pilas de l’hypocauste et une mosaïque représentant d’autres salles et galeries de l’édifice représentent des motifs végétaux et géométriques. Toujours dans ce même espace aménagé en aire de promenade on peut aussi voir des sculptures.

Le musée se compose d’un portique sur la façade et de trois salles qui ouvrent sur une cour intérieure occupée par un jardin et bordée de portique. La salle droite est consacrée au passé punique de Lepti Minus. Elle puise ses informations et ses collections des nécropoles puniques qui ceinturaient le site. Parmis les objets exposés, il y a un sarcophage en bois du III ème siècle avant J.-C., des poteries modelées, de la céramique ordinaire et à vernis noir.

La salle gauche consacrée à l’époque romaine, présente des inscriptions funéraires et honorifiques une statue de Trajan, des mosaïques dont une représentant les saisons et l’autre Venus Anadyomène entourée par des Amours, un sarcophage chrétien sur lequel figurent le christ entouré par les apôtres Paul et Pièrre, ainsi que le défunt. La troisième salle ouverte en Mai 1994 en coopération avec l’université de Michigan, présente différents aspects de l’archéologie, l’importance des amphores dans le commerce romain, leur fabrication, les installations hydrauliques, le fonctionnement du système de chauffage des thermes, les tubes de voûtes, des stucs des marbres,les nécropoles romaines et des mosaïques chrétiennes funéraires provenant d’une basilique de souterrain ( région de Leptiminus).

Le portique interne présente des mosaïques romaines représentant des Amours et un volatile d’Uzitta, des stèles votives, des amphores et des mosaïques chrétiennes.

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La société civile de Monastir exige la réouverture rapide du Musée archéologique de Lamta

Fermé depuis 2018 pour travaux de réhabilitation, le Musée archéologique de Lamta reste inaccessible, suscitant de vives revendications de la part des habitants et de plusieurs associations locales, dont l’Association de sauvegarde de la médina de Lamta. Ces organisations appellent à une réouverture rapide pour préserver et valoriser le patrimoine local.

Les travaux de la troisième tranche, démarrés en novembre 2024 avec un budget de 160 000 dinars, peinent à avancer en raison de contraintes financières. Les deux premières tranches, financées à hauteur de 150 000 et 100 000 dinars respectivement, ont été achevées, mais la restauration des mosaïques, délicate et coûteuse, reste un défi majeur. Selon l’Association de sauvegarde de Lamta, ce retard s’explique par le manque de main-d’œuvre qualifiée pour ce type de travaux.

Lors d’une visite sur le chantier le 8 janvier 2025, le gouverneur de Monastir, Aïssa Moussa, a pris acte des difficultés rencontrées et insisté sur l’importance de finaliser le projet conformément aux attentes des citoyens. Ces enjeux avaient déjà été évoqués lors des visites des anciens ministres des Affaires culturelles en 2023 et 2024, avec des engagements à mobiliser les ressources nécessaires pour achever les travaux.

Inauguré en 1992, le musée se situe à la lisière du site antique de Lepti Minus, en bord de mer. Il abrite un édifice principal entouré d’un jardin contenant les vestiges de thermes romains, dont un caldarium et des mosaïques aux motifs géométriques et végétaux. Les collections exposées retracent le passé punique et romain de la région, avec des sarcophages, des poteries, des inscriptions, des mosaïques et des objets liés au commerce romain.

Ce musée, véritable trésor patrimonial, est un lieu essentiel pour la préservation de l’histoire tunisienne. Sa réouverture représenterait un pas important pour la valorisation du patrimoine local et le développement touristique de Lamta.

 

 

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Saisie de grandes quantités de marchandises de contrebande à Ras Jedir  

Les forces de l’ordre libyennes affirment dans un communiqué avoir réussi à intercepter une importante opération de contrebande au poste frontière de Ras Jedir avec la Tunisie, en appréhendant plusieurs véhicules transportant de grandes quantités de marchandises illicites destinées au marché parallèle.

Toutes les mesures juridiques nécessaires ont été prises contre les personnes arrêtées et les propriétaires des véhicules saisis, affirment encore les autorités sécuritaires libyennes citées par le journal électronique Libya Review, ajoutant que cette opération s’inscrit dans le cadre de «la stratégie du ministère de l’Intérieur pour renforcer la sécurité nationale et lutter efficacement contre les activités de contrebande».

Le poste frontière de Ras Jedir est un point central pour les échanges et les déplacements entre la Libye et la Tunisie. Cependant, au cours de la semaine dernière, le poste frontière a connu un flux de trafic important entraînant des retards prolongés. Les voyageurs ont signalé des temps d’attente allant jusqu’à quatre heures, le trafic passant lentement à la porte, explique le journal. Qui ajoute : «Le ministère de l’Intérieur reste déterminé à renforcer les infrastructures de sécurité aux principaux points frontaliers afin de garantir la sécurité des voyageurs et l’intégrité du commerce légal. Les autorités continuent de surveiller et de traiter les menaces potentielles pour maintenir des opérations frontalières fluides et sûres».

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Tunis : Un repris de justice arrêté pour tentative de meurtre

La police de Sidi Béchir (Tunis) a arrêté un repris de justice, recherché dans différentes affaires, notamment pour tentative de meurtre.

C’est ce qu’a indiqué la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué publié ce samedi 11 janvier 2025, en précisant que l’enquête a été ouverte suite à l’alerte donnée à la police après la découverte d’un homme grièvement blessé à coups de couteau et admis dans un hôpital de la capitale.

En coordination avec le ministère public, la police de Sidi Béchir a enquêté sur cette affaire et le suspect a été identifié. Il s’agit d’un repris de justice qui a été arrêté lors d’une opération menée au centre-ville de Tunis.

Le suspect est par ailleurs recherché dans 9 autres affaires, ajoute la DGSN en affirmant que ce dernier a été placé en détention sur ordre du Parquet.

Y. N.

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Publication du décret n° 2025-21 : Vers la fin de la précarité pour les enseignants suppléants

Publication du décret n° 2025-21 : Vers la fin de la précarité pour les enseignants suppléants

La publication du décret n° 2025-21 du 8 janvier 2025, relatif à l’intégration des enseignants suppléants dans les écoles primaires, les collèges et les lycées relevant du ministère de l’éducation met fin à l’emploi précaire après de longues années de marginalisation et garantit tous les droits des enseignants”, a souligné la coordination nationale des enseignants […]

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Annulations de vols : Tunisair figure-t-elle parmi les pires ou les meilleures compagnies ?

Le rapport annuel 2024 de Cirium, spécialisé dans l’analyse des performances des compagnies aériennes, met en lumière les transporteurs ayant enregistré le plus grand nombre d’annulations de vols.

Si des compagnies comme Kenya Airways ou Air Algérie dominent ce classement, Tunisair, la compagnie nationale tunisienne, ne figure pas parmi les plus affectées. Cependant, cette absence ne signifie pas que la situation de la compagnie soit sans défis.

En effet, selon Cirium, Kenya Airways arrive en tête avec 2.263 vols annulés au cours de l’année 2024. Air Seychelles occupe la deuxième place avec 1.624 annulations sur un total de 16.069 vols. Ethiopian Airlines, souvent considérée comme un modèle de performance en Afrique, a enregistré 1.622 annulations sur 151.543 vols, ce qui la place en troisième position. Air Algérie suit à la quatrième position avec 1.560 annulations sur un total de 78.360 vols. Enfin, Air Peace complète ce classement avec 1.051 annulations sur 28.819 vols opérés.

Le transporteur national Tunisair ne figure pas dans ce top cinq, mais sa situation reste préoccupante. En effet, en 2024, la compagnie a enregistré une amélioration de sa ponctualité, atteignant un taux global de 48 % sur les neuf premiers mois de l’année, contre 36 % à la même période en 2023. Malgré ce progrès, un vol sur deux demeure toujours en retard, un chiffre bien inférieur aux standards internationaux.

De l’autre côté, la compagnie nationale tunisienne reste confrontée à de nombreux défis structurels et financiers. Elle cumule une dette estimée à près d’un milliard de dinars, ce qui pèse lourdement sur ses opérations.

Par ailleurs, la flotte vieillissante de Tunisair, nécessitant un renouvellement urgent, engendre des coûts de maintenance élevés et limite la compétitivité de la compagnie. À cela s’ajoute une gestion interne souvent critiquée, ainsi que des retards dans l’exécution de réformes structurelles pourtant essentielles.

Sur un autre plan, bien que l’ouverture imminente du ciel tunisien dans le cadre de l’accord Open Sky avec l’Union européenne représente un enjeu de taille, ce sujet reste pour le moment lettre morte pour la Tunisie.

Cette ouverture du ciel pourrait avoir un impact significatif sur Tunisair, à la fois positif et négatif. D’un côté, la compagnie pourrait bénéficier d’une plus grande ouverture des marchés, lui permettant d’accroître ses destinations et de diversifier ses partenariats avec des compagnies européennes. Cela offrirait également l’opportunité de renforcer sa compétitivité en améliorant la qualité de ses services et en optimisant ses coûts d’exploitation.

Cependant, l’intensification de la concurrence, notamment avec les compagnies européennes à bas coûts, pourrait mettre Tunisair sous pression, surtout si elle n’arrive pas à moderniser sa flotte et à adapter ses stratégies commerciales. La compagnie devra également faire face à une concurrence accrue sur ses lignes traditionnelles, ce qui pourrait affecter sa part de marché.

Pendant ce temps, des compagnies africaines comme Ethiopian Airlines ou Royal Air Maroc poursuivent leur expansion et modernisent leurs opérations, accentuant encore la pression.

Il est aussi à rappeler qu’en décembre 2024, le ministre des Transports a annoncé un plan de restructuration visant à réduire la dette, renouveler la flotte et restaurer la compétitivité de Tunisair.

Et donc, bien que Tunisair ait évité le classement des compagnies ayant annulé le plus de vols, cela ne masque pas les défis persistants auxquels elle est confrontée. Pour éviter un déclin encore plus marqué, des réformes immédiates et profondes sont nécessaires. L’avenir de la compagnie dépendra aussi de sa capacité à s’adapter à un marché de plus en plus compétitif, à moderniser ses opérations et à restaurer la confiance des passagers.

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Exposition Upcycl’Art : Plus de 40 artistes tunisiens célèbrent l’innovation durable

Un vernissage de la deuxième édition d’Upcycl’Art et Design, une exposition unique célébrant l’upcycling créatif se tiendra, vendredi, au Startup Village, à El Menzah 1, à Tunis.

Organisée à l’initiative de Startup Village, en partenariat avec l’Alliance Tunisienne des Designers (ATD), cette édition sera ouverte au public jusqu’au 3 février 2025, selon un communiqué du Startup Village.

A travers cette exposition, des artistes tunisiens talentueux transforment des meubles, des sculptures, des vêtements et d’autres objets en créations extraordinaires. L’objectif étant de valoriser les pratiques durables et innovantes. Suite à un appel à candidatures lancé en juillet dernier, 105 artistes ont soumis leurs projets, et plus de 40 talents exceptionnels ont été sélectionnés pour participer à cette deuxième édition.

En préparation, les artistes ont bénéficié de trois formations spécialisées : perfectionnement des techniques de shooting et de présence en ligne, création d’un modèle économique pour rentabiliser leur passion, et stratégies pour accroître leur visibilité numérique.

Les œuvres présentées lors de cette exposition seront également disponibles à la vente grâce à la plateforme Iley’com, qui offre une opportunité aux artistes de toucher un public international.

Cette initiative permet de soutenir directement la créativité locale tout en offrant aux amateurs d’art la possibilité de faire rayonner des œuvres tunisiennes à travers le monde.

Monastir : Avancement à 90% des travaux de protection des villes de Khniss, Monastir, et Zaouiet Kontech contre les inondations

Les travaux du projet de protection des villes de, Monastir, Khniss et Zaouiet Kontech (Gouvernorat de Monastir) contre les inondations, moyennant une enveloppe de 18 millions de dinars, ont progressé de 90%.

Les composantes du projet, pour les villes de Monastir et Khniss, incluent l’aménagement d’une partie de l’Oued El Melah, connu sous le nom d’oued Khniss, par un canal en béton armé sur une longueur de 800 mètres, selon une source responsable à l’Agence TAP.

Les travaux de protection de la ville de Zaouiet Kontech contre les inondations devraient démarrer fin février 2025, avec la réalisation d’un drainage sur 2100 mètres ainsi que des routes et différentes installations hydrauliques.

Les travaux dudit projet ont été amorcés en janvier 2024 pour une durée de chaniter estimée à 22 mois.

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