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Tunisie : Visite officielle de Mohamed Ali Nafti à Rome

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, effectue, les mercredi 15 et jeudi 16 janvier, une visite de travail à Rome en Italie, à l’invitation de son homologue italien, Antonio Tajani, Vice-président du Conseil des Ministres et Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.

Dans un communiqué publié mercredi, le ministère indique que cette visite s’inscrit dans le cadre de l’attachement commun à renforcer les relations d’amitié et de coopération qui unissent les deux pays amis et à continuer d’œuvrer en vue de les développer davantage sur tous les plans, dont notamment les domaines prioritaires à l’instar de la coopération économique, financière, éducative, culturelle et énergétique ainsi qu’en matière de migration légale.

Cette visite sera également l’occasion d’échanger les points de vue sur certaines questions régionales et internationales d’intérêt commun, notamment sur le plan méditerranéen, ajoute la même source.

Révision de la législation environnementale : Le ministre Habib Abid favorise l’investissement dans la transformation des déchets en énergie

Le ministre de l’Environnement, Habib Abid, a souligné l’impératif de réviser la législation environnementale pour encourager les investisseurs à créer des projets dans le domaine de la transformation des déchets en énergies alternatives.

S’exprimant, mardi au siège de l’Agence National de la Gestion des Déchets (ANGED), lors d’une rencontre avec un investisseur opérant dans le domaine de la valorisation des déchets, le ministre a mis l’accent sur l’importance de coopérer avec les différents investisseurs et de prendre les mesures nécessaires pour simplifier les procédures.

Il a, dans le même cadre, appelé à la mise en œuvre de ce projet en tant que projet pilote tout en garantissant l’encadrement nécessaire, précise un communiqué publié par le ministère.

Cette réunion a permis de présenter les différents aspects et les études liées au projet, dont le but de mettre en place une unité de valorisation des déchets ménagers et similaires et de les transformer  en énergie électrique et huiles industrielles avec des technologies innovantes.

Sur un autre plan, le ministre de l’Environnement a évoqué le projet consacré à l’achèvement d’un programme d’investissement pour le boisement de 35 mille ha de terres à faible rendement, dans le cadre des orientations du ministère incluses dans la stratégie nationale de transition écologique, en particulier, celles qui concernent la lutte contre la désertification, la protection de la biodiversité, la réduction des effets des tempêtes de sable et des sols, la restauration des systèmes naturels et agricoles.

Le projet consiste à planter environ 35 mille hectares de terres à faible rendement en variétés hybrides,  outre la création d’unités de fabrication de bois et des unités de production de pâturage pour animaux.

La réunion a abouti à des recommandations, dont la plus importante est d’inviter l’investisseur à prendre en compte les observations de cette réunion pour élaborer le document du projet et lui fournir une liste de stations d’assainissement qui pourraient exploiter leur eau et envisager la possibilité de dessaler l’eau dans le cadre de ce projet.

Tunisie : Baisse de 14% de la production de pétrole brut à fin novembre 2024

La production nationale de pétrole brut s’est située à 1239 kilotonnes (kt), à fin novembre 2024, enregistrant, ainsi, une baisse de 14% par rapport à fin novembre 2023, selon le rapport sur la conjoncture énergétique du mois de novembre 2024, publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

Cette régression a touché plusieurs champs à savoir Ashtart (-24%), El Hajeb/Guebiba (-33%), Gherib (-30%), Maamoura (-89%), Nawara (-17%), Miskar(-22%), El borma (-7%), Halk el Manzel (-16%), Cherouq (-12%),Hasdrubal (-7%), et Cercina (-9%).

D’autres champs ont enregistré, par contre, une augmentation de production à savoir Adam (+9%), Bir Ben Tartar (+44%), Sidi Litayem (+17%), Ezzaouia (+83%) et Ch.Essaida (+5%).

D’après la même source, la moyenne journalière de la production de pétrole est passée de 33,3 mille barils/j, à fin novembre 2023 à 28,9 mille barils/j, à fin novembre 2024.

Tunisie : Taux d’indépendance énergétique en baisse à 41 % fin novembre 2024

Le taux d’indépendance énergétique, qui représente le ratio des ressources d’énergie primaire par la consommation primaire, s’est situé à 41% à fin novembre 2024 contre 49% à fin novembre 2023, selon le rapport sur la conjoncture énergétique du mois de novembre 2024, publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

Alors que, sans comptabilisation de la redevance, le taux d’indépendance énergétique se limiterait à 31%, à fin novembre 2024, contre 38% durant la même période de 2023.

Le bilan d’énergie primaire fait apparaître à fin novembre 2024, un déficit de 4,9 Mtep enregistrant ainsi, une hausse de 14% par rapport à la même période 2023, et ce, en comptabilisant la redevance.

Les ressources d’énergie primaire se sont situées à 3,4 Mtep, à fin novembre 2024, enregistrant, ainsi, une baisse par rapport à la même période de l’année précédente de 17%.

Cette baisse est due principalement à la diminution de la production nationale du pétrole brut et du gaz naturel.

Selon le rapport, les ressources d’énergie primaire restent dominées par la production nationale de pétrole et du gaz qui participent tous les deux à hauteur de 70% de la totalité des ressources d’énergie primaire.

La part de l’électricité renouvelable (production STEG et privée et autoproduction) représente 2% des ressources primaires à fin novembre 2024.

A signaler que la redevance sur le transit du gaz algérien a enregistré une baisse de 11%, à fin novembre 2024, par rapport à fin novembre 2023.

Pour la demande d’énergie primaire, elle a enregistré une légère baisse de 1% entre fin novembre 2023 et fin novembre 2024.

En effet, la demande du gaz naturel a diminué de 5% et celle des produits pétroliers, par contre, a enregistré une légère hausse de 3%.

Pour la demande du gaz naturel, elle a diminué de 5% suite à la limitation des achats du gaz algérien. Et pour faire face et couvrir la totalité de la demande nationale en électricité, la STEG s’est orientée vers l’importation d’électricité.

La structure de la demande en énergie primaire a enregistré un léger changement, en effet, la part de la demande des produits pétroliers est passé de 48% à fin novembre 2023 à 50%, durant la même période de 2024.

Le gaz naturel, par contre, est passé de 51% à fin novembre 2023 à 49% à fin novembre 2024.

Siliana : Le nouveau palais municipal de Hbabsa prêt à 85 %, livraison en mars 2025

Les travaux de construction du nouveau palais municipal de Hbabsa, dans la délégation de Rouhia, relevant du gouvernorat de Siliana, ont progressé à hauteur de 85 %, avec un financement total estimé à 1,6 million de dinars, selon le secrétaire général de cette municipalité, Radhouane Timoumi.

Il a souligné, à l’Agence TAP, que la nouveau siège comprendra un service de l’état civil, un département de la fiscalité, et un autre pour les finances, ainsi que plusieurs autres bureaux, ce qui permettra d’offrir aux habitants un meilleur service, ajoutant que les travaux devraient être parachevés d’ici la fin du mois de mars prochain.

D’autre part, il a mentionné que le taux d’avancement des travaux d’aménagement de plusieurs pistes agricoles dans les zones d’expansion a atteint 70%, appelant l’entreprise chargée de ces travaux à respecter les délais fixés.

Selon la même source, les services municipaux ont lancé, depuis mercredi dernier, des campagnes de propreté exceptionnelles pour éliminer les points noirs, notamment à l’imada de ”Jamilat” avec le curage des oueds, en prévision des précipitations. Des interventions ont eu lieu également au niveau de “Khanguet Zgallas” en enlevant les débris de construction et en nettoyant les ponts dans cette zone.

De plus, une campagne de chasse a été organisée en coordination avec les services de sécuritaires pour éliminer les chiens errants, afin de prévenir le risque de contamination par la rage.

Déficit énergétique en Tunisie : hausse de 18 % à fin novembre 2024

Le déficit de la balance commerciale énergétique, en tenant compte de la redevance du gaz algérien exportée, a enregistré, à fin novembre 2024, une augmentation de 18% par rapport à la même période de l’année 2023, pour se situer à 9869 millions de dinars(MD), selon le rapport sur la conjoncture énergétique du mois de novembre 2024, publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

Les exportations des produits énergétiques ont enregistré une baisse en valeur de 12% accompagnée par une hausse des importations en valeur de 9%.

Selon l’observatoire, les échanges commerciaux dans le secteur de l’énergie sont très sensibles à trois facteurs à savoir les quantités échangées, le taux de change dollar/dinar ($/DT) et les cours du Brent, qualité de référence sur laquelle sont indexés les prix du brut importé et exporté ainsi que les produits pétroliers.

En effet, durant les 11 premiers mois de 2024, le cours moyen du Brent a diminué de 2% bien qu’il a enregistré, au cours mois de novembre 2024, une baisse de 9$/bbl par rapport au mois de novembre 2023.

Au cours de la même période, le Dinar tunisien a enregistré une quasi-stabilité par rapport au Dollar américain, principale devise d’échange des produits énergétiques en comparaison avec la même période de l’année dernière, a fait savoir la même source.

Tunisie: Suspension des nouveaux honoraires médicaux dans le secteur privé

Le Conseil National de l’Ordre des Médecins (CNOM) a annoncé mardi la suspension immédiate du travail avec la nouvelle fourchette des honoraires médicaux dans le secteur privé entrée en application le 1er janvier en cours.

Selon un communiqué publié sur sa page officielle, le CNOM a souligné que cette décision émane d’un sentiment de responsabilité nationale visant à instaurer les fondements de l’Etat social, conformément à la vision du président de la République.

Le CNOM a souligné que la couverture sociale est un pilier fondamental pour la réalisation de la justice dans tous les domaines et l’intérêt du patient et la garantie de la continuité des services de santé moyennant des honoraires adaptés sont aussi importants.

En outre, le CNOM appelle à l’ouverture d’un dialogue avec toutes les parties responsables en vue de parvenir à une approche équilibrée et globale qui garantit les droits de tous les intervenants dont principalement le droit du citoyen à la santé et à tous les services annexes.

Recul de l’inflation en Tunisie : réalité ou illusion ?

inflationLe taux d’inflation sur toute l’année 2024 s’est établit à 7%, contre 9,3 % en 2023, celui du mois de décembre 2024 a été de 6,2%. Devons nous, nous en réjouir ? Et plus que tout, quel impact a eu cette baisse sur le pouvoir d’achat du Tunisien moyen ?

L’INS explique le recul de l’inflation par le fléchissement observé au niveau du rythme annuel d’augmentation des prix du groupe « produits alimentaires » lesquels, en glissement annuel, ont augmenté de 7,2% avec une hausse des prix des viandes ovines de 21,3%, des volailles de 19,7%, des fruits secs de 14,8%, des légumes frais de 14,2%, des poissons frais de 12,8% et des viandes bovines de 9,2%.

Si nous considérons que l’inflation désigne un processus de hausse généralisée, durable et cumulative des prix, le fait qu’elle recule de 1 ou 2 points ne doit pas nous rassurer pour autant. Car s’agissant de la Tunisie, ces reculs tout relatifs n’ont eu aucun impact probant sur le panier de la ménagère, les prix des produits de première nécessité n’ayant pas réellement reculé.

Pire, on oublie souvent dans notre pays que lorsque l’inflation est élevée, les entreprises dépensent plus dans l’acquisition des matières premières et leur transformation en produits finis. Les frais relatifs au transport et à l’exploitation des commerces de détail augmentent ce qui peut faire monter encore plus les prix à la consommation.

      • “Non seulement l’inflation est loin d’être maîtrisée mais le coût engendré pour entretenir l’illusion de la maîtrise -à défaut de stabilité- des prix est exorbitant” – Hechmi Alaya

La lutte contre l’inflation doit-elle se faire uniquement à travers le maintien du TMM à 8% et l’adoption d’une politique économique encourageant la consommation ou par la production et l’investissement ? La réduction des impôts sur les émoluments de ceux qui perçoivent moins de 3.000 dinars par mois pour revaloriser les salaires pourrait-elle œuvrer à l’amélioration du pouvoir d’achat ?

L’inflation se produit lorsque la demande en biens dépasse l’offre de biens, n’est-il pas plus logique de s’attaquer à la source d’une grande part des problèmes de la Tunisie ? Panne des investissement, recul de la production et pénurie des produits de consommation de première nécessité ?

N’aurait-il pas été plus logique de réparer les torts portés à des secteurs d’activité importants dont ceux avicole, céréalier, et énergétique dont la chute a réduit la capacité de notre économie à fournir des biens à des prix accessibles ?

      • Lorsque l’inflation est élevée, les entreprises dépensent plus, ce qui peut faire monter encore plus les prix à la consommation.

Pour l’économiste Hechmi Alaya : “Non seulement l’inflation est loin d’être maîtrisée mais le coût engendré pour entretenir l’illusion de la maîtrise -à défaut de stabilité- des prix est exorbitant. L’inflation tunisienne reste encore sur un plateau élevé et le processus de désinflation est très lent”.

Et pour cause, “au mois de décembre 2024, le taux d’inflation sous-jacente (hors produits alimentaires et énergie) demeure stable à 6,3%. Les prix des produits libres (non encadrés) augmentent de 6,9% sur un an, tandis que les prix des produits encadrés augmentent quant à eux de 3,8%. Les produits alimentaires libres ont connu une hausse de 8,1% contre 1,3% pour les produits alimentaires à prix encadrés”.

Ce qui veut dire que même avec l’intervention de l’État pour réduire les prix des biens de première nécessité, il y a un dérapage inflationniste sans oublier les différentes pénuries qui touchent les produits dont les prix sont administrés par l’État !

      • La réponse à l’inflation ne doit pas être uniquement monétaire, mais aussi économique en remettant le moteur de l’investissement en marche.

La politique économique d’une Tunisie voulant agir sur les prix sans agir sur l’augmentation de l’offre, les coûts de production et l’absence de mesures effectives pour plus de croissance économique ne pourraient pas avoir un résultat probant sur l’inflation.

Il faut oser espérer que le maintien de la valeur du dinar à ce jour persistera et que la quantité de monnaie en circulation ne sera pas plus importante que la croissance économique, ce qui arrive lorsque les banques centrales impriment de l’argent pour financer des déficits budgétaires engendrant à l’évidence l’augmentation des prix. C’est un peu ce qu’illustres la célèbre maxime : le serpent qui se mord la queue.

Chafik Ben Rouine, économiste décrétait déjà en 2018, dans une étude de l’observatoire de l’Économie, bien avant la pandémie Covid19 et la guerre entre la Russie et l’Ukraine que l’inflation en Tunisie n’est pas monétaire, mais qu’elle est issue directement des politiques imposées par le FMI.

Il atteste que l’augmentation des taux d’intérêt sont en train d’étouffer financièrement les ménages et les entreprises en Tunisie et qu’il devient urgent de redéfinir la mission de la BCT en l’adaptant aux besoin de l’économie tunisienne (chômage, croissance, investissement) plutôt que de se soumettre à l’idéologie du FMI.

      • Recrudescence des pressions inflationnistes, l’aggravation du déficit courant, le ralentissement des investissements privés, le manque de productivité, la forte dépréciation du dinar après 2011- ITCEQ

En juin 2019, l’Institut Tunisien de la Compétitivité et des Études Quantitatives (ITCEQ) publiait une étude où il souligne “la recrudescence des pressions inflationnistes, l’aggravation du déficit courant, le ralentissement des investissements privés, le manque de productivité, la forte dépréciation du dinar après 2011. Selon l’Institut, le taux d’inflation a été relativement maitrisé au cours de la période 2000-2010 ne dépassant pas la barre de 3,3% en moyenne par an pour évoluer dans la période post révolution, à la hausse avec une nette accélération en 2017 et 2018 pour s’établir à 5,3% et 7,5% respectivement contre 3,5% en 2011″.

La réponse à l’inflation ne doit pas être uniquement monétaire en réponse à des facteurs exogènes (Pandémie Covid19 et Guerre russo-ukrainienne) mais aussi économique en remettant le moteur de l’investissement en marche pour plus de production et plus de croissance.

Considérer que l’inflation est importée ou uniquement le fait de la spéculation et ne pas entreprendre de véritables mesures économiques de relance, loin des politiques populistes lesquelles, à très courts termes, pourraient creuser la tombe et de l’économie et du pouvoir d’achat, peut être dangereux. La fuite en avant ne sauvera pas la donne sauf si on fuit dans le bon sens, ce qui ne semble pas être le cas selon la formule consacrée : un serpent qui se mord la queue.

Amel Belhadj Ali

En bref ——————————————

Inflation en Tunisie en 2024

  • Taux d’inflation : 7% en 2024 contre 9,3% en 2023 ; 6,2% en décembre 2024.
  • Produits alimentaires : +7,2% sur un an. Hausse marquée pour les viandes ovines (+21,3%), volailles (+19,7%) et fruits secs (+14,8%).
  • Impact : Baisse limitée sans réel effet sur le pouvoir d’achat ; produits essentiels toujours onéreux.
  • Citation clé : “L’inflation tunisienne reste sur un plateau élevé” – Hechmi Alaya.
  • Enjeux : Panne des investissements, pénuries, et politiques monétaires inadaptées.
  • Recommandations : Encourager la production, relancer les secteurs clés, et privilégier la croissance économique pour maîtriser durablement l’inflation.

CCITF : Formation continue sur l’Empreinte Eau, un levier stratégique pour la durabilité

La Chambre de Commerce et d’Industrie Tuniso-Française (CCITF) organise, les 6 et 7 février 2025, une session de formation continue intitulée «Maîtrisez l’Empreinte Eau : Un Levier Stratégique pour une Gestion Durable des Ressources».

L’objectif est de permettre aux professionnels de maîtriser l’empreinte eau et de l’intégrer dans leurs démarches stratégiques.

Les entreprises désirant prendre part à cette formation peuvent s’inscrire sur ce lien httpss://lnkd.in/dWtCHVi7, au plus tard le 24 janvier 2025.

Regroupant plus de 2000 adhérents tunisiens et français, la CCITF se présente comme une association de droit tunisien à but non lucratif, qui œuvre à renforcer les relations Tuniso-Françaises.

AFCM 2025 : La Conférence Annuelle à Tunis sur la finance durable et l’intégration régionale

La Conférence Annuelle de la Fédération Arabe des Marchés de Capitaux (AFCM) se tiendra les 13 et 14 mai prochain, à Tunis, à l’initiative de la Bourse de Tunis en collaboration avec l’African Securities Exchanges Association.

Cette conférence fournira une plateforme pour discuter des dernières tendances, défis et opportunités sur les marchés financiers régionaux et mondiaux. Elle traitera des sujets urgents tels que la modernisation des marchés, l’essor de la finance durable, le rôle de la technologie sur les marchés financiers et les stratégies visant à stimuler l’intégration régionale et la liquidité.

En favorisant le dialogue entre les régulateurs, les investisseurs et les acteurs du marché, cette conférence annuelle offre l’occasion de discuter de l’avenir des marchés financiers dans le monde arabe.

Elle constitue, par ailleurs, un un lieu privilégié de réseautage, d’échange de connaissances et de collaboration, permettant aux marchés financiers de la région d’innover, de croître et de s’adapter à un paysage économique mondial en constante évolution.

Créée en juin 1978 et basée à Beyrouth, au Liban, la Fédération arabe des marchés de capitaux est l’association sectorielle de la région.

Elle regroupe 18 bourses, 8 chambres de compensation et de nombreux membres affiliés (institutions financières, sociétés de courtage et associations industrielles locales) de toute la région arabe.

La Fédération a été créée pour contribuer au développement de réglementations et à la promotion de législations harmonisées et proactives, ainsi que pour échanger des points de vue et offrir des opportunités de coopération entre les membres.

Bourse de Tunis : Le Tunindex termine en légère hausse, les actions MAGASIN GENERAL et CIL en forte progression

L’indice de référence de la Bourse de Tunis, Tunindex, s’est apprécié de 0,6 %, à 9989 points, mardi, au terme d’une séance animée (un flux de transactions de 7 MD), a rapporté l’intermédiaire en Bourse Tunisie Valeurs.

Il convient de noter qu’une opération de bloc a eu lieu aujourd’hui, portant sur le titre ASTREE pour un montant de 1,5 MD.

Le titre MAGASIN GENERAL s’est placé au top line. L’action du spécialiste de la grande distribution s’est appréciée de 4,3% à 7,300 D, en drainant un flux de 7 mille dinars.

Le titre CIL a figuré parmi les plus grands gagnants de la séance. L’action du loueur a gagné 4,1% à 25,500 D. La valeur a amassé des échanges limités de 24 mille dinars sur la séance.

ASTREE a été la valeur la plus dynamique de la séance. L’action de l’assureur adossé au groupe BT a été échangée à hauteur de 1,5 MD sur la séance. La valeur a terminé la séance inchangée à 48,000 D.

Du côté des baisses, le titre ALKIMIA a accusé une régression de 4,4% à 17,500 D. L’action du producteur STPP a brassé un volume limité de 3 mille dinars sur la séance.

Mal orienté, le titre ESSOUKNA s’est délesté de 4,1% à 1,410. L’action du promoteur immobilier a été échangée à hauteur de 6 mille dinars, seulement, sur la séance.

Sahar El Echi et son film “AAl Hafa” représentera la Tunisie au Festival de Clermont-Ferrand 2025

Le film tunisien “AAl Hafa” ou “Bord à Bord”, réalisé par l’artiste visuelle et cinéaste Sahar El Echi, a été sélectionné dans la section parallèle “Regards d’Afrique” de la 47ème édition du Festival International du Court Métrage de Clermont-Ferrand (France), qui se tiendra du 31 janvier au 8 février 2025.

Ce court métrage fiction figure parmi 12 films représentant 14 pays dans cette section de la sélection officielle, qui propose deux programmes explorant les richesses du cinéma panafricain tout en mettant en avant les jeunes talents du continent.

Produit en 2024, le film suit Mounira, une trentenaire qui tire ses ressources d’un stand de plats à emporter hérité de son père décédé. Situé dans une banlieue au sud de Tunis, son quotidien est marqué par la domination masculine. Pourtant, Mounira, déterminée comme des milliers de femmes tunisiennes confrontées à diverses difficultés, fait preuve d’une résilience remarquable. Sa force lui permet de surmonter les épreuves et de maintenir son activité malgré l’adversité (Synopsis).

Sahar El Echi, diplômée en design graphique de l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Tunis (ISBAT) a réalisé plusieurs courts métrages indépendants, dont “Entre-Deux” (Bine El Binine), sélectionné dans divers festivals nationaux et internationaux.

Le Festival International du Court Métrage de Clermont-Ferrand est l’un des événements les plus prestigieux consacrés au court métrage. Chaque année, il attire des cinéastes du monde entier et offre une plateforme de visibilité incontournable pour les œuvres de jeunes talents, en particulier dans le cadre de sections comme “Regards d’Afrique”, célébrant la diversité et la créativité du cinéma panafricain.

Tunisie-Madagascar : Des opportunités de coopération dans les secteurs de l’agriculture et du textile

Les moyens à même de renforcer les relations économiques et d’augmenter les échanges commerciaux bilatéraux, ont été au centre d’un entretien tenu, mardi matin à Tunis, entre le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid et la ministre des Affaires étrangères de la République du Madagascar, Rafaravavitafika Rasata.

Les deux responsables ont souligné l’importance d’intensifier les visites d’hommes d’affaires dans les deux pays, de rapprocher les acteurs économiques, d’explorer les opportunités de coopération dans le cadre de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et de tirer profit de l’adhésion de la Tunisie et de Madagascar au Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA) et à la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).

Abid a, à cette occasion, mis l’accent sur la compétitivité et la qualité des produits tunisiens, notamment les dattes, l’huile d’olive et les pâtes alimentaires, évoquant l’orientation prise pour l’exploration de nouveaux marchés à l’instar du marché malgache.

De son côté, la ministre malgache qui effectue une visite de travail en Tunisie du 12 au 16 janvier 2025, a souligné l’impératif de conjuguer les efforts pour hisser le niveau des relations économiques bilatérales notamment dans les secteurs de l’agriculture et du textile, exprimant la volonté de tirer profit de l’expérience tunisienne dans ces domaines.

Le secrétaire général de l’ISO en visite en Tunisie : Discussions sur la normalisation et l’IA

Le chef du Gouvernement, Kamel Maddouri, a fait part, mardi, de la volonté de la Tunisie de renforcer sa coopération avec l’Organisation Internationale de Normalisation (ISO), afin d’être à la page des évolutions technologiques, et de tirer profit des programmes lancés par l’Organisation au profit des États membres, et ce, lors d’une entrevue avec le secrétaire général de l’ISO, Sergio Mujica, qui effectue, actuellement, sa première visite en Tunisie.

D’après un communiqué, publié par la présidence du Gouvernement, le chef du Gouvernement a salué, le rôle joué par l’ISO dans l’instauration de meilleures pratiques en matière de gestion administrative et de l’ancrage des principes de responsabilité sociétale des entreprises, à travers des normes internationales qui ont prouvé leur efficacité.

Maddouri a souligné, par la même occasion, l’intérêt accordé par les institutions de l’Etat à la normalisation pour soutenir les politiques, les orientations et les programmes nationaux dans les domaines de la gouvernance, du développement durable et de l’amélioration des services publics de manière à améliorer leur rendement.

Il a rappelé, dans ce cadre, que l’Institut National de la Normalisation et de la Propriété Industrielle (INNORPI), qui représente la Tunisie à l’ISO, a été élu membre du Conseil d’Administration de l’Organisation pour la période 2024-2026.

De son côté, Mujica, s’est félicité des efforts déployés par les deux parties en vue de jeter les bases d’un partenariat solide, notamment dans les domaines de la technologie, de l’industrie et des services, de manière à tirer profit de la position de la Tunisie en tant que carrefour commercial entre l’Europe et l’Afrique.

Il convient de noter que le secrétaire général de l’ISO participera, mercredi, à la conférence nationale, organisée par l’INNORPI, sur le thème « L’intelligence artificielle au service du développement durable ».

FTF: Moez Nasri, Mahmoud Hammami et Jelal Tekaya candidats à la présidence

Le Comité de normalisation mandaté par la FIFA pour gérer les affaires de la Fédération tunisienne de football (FTF) a annoncé mardi avoir retenu les trois listes candidates à la présidence de l’instance nationale du football.

Trois listes s’étaient, rappelle-t-on, présentées dans les délais impartis en prévision de l’Assemblée générale élective de la FTF, programmée pour le 25 janvier en cours.

Voici la composition des trois listes candidates:
Liste de Moez Nasri:
Houcine Jenayeh (vice-présient)
Membres: Rim Béjaoui/Maroua Sekhiri/Belhassan Samra/Manoubi Troudi/Wissem Letaief/Moez Neili/Moez Mestiri/Zied Messaoudi/Néji Chahed/Khmaies Hamzaoui
Membres suppléants: Taieeb Chellouf/Fakhreddine Ben Zaida/Monia Bedoui

Liste de Mahmoud Hammami:
Vice-président: Karim Hagui
Membres: Khaled BAdra/Issam Hamzaoui/Najoua Bejaoui/Chérihene Larbi/Abdelaziz Layeb/Mohamed Salah Frad/Nawfel Abichou/Haythem Ghelabi/Anis Béji/Mohamed Bou Samma
Membres suppléants: Zied Barbouche/Rim Derouiche Chaouachi/Riadh Mokded

Liste de Jelal Tekaya:
Vice-président: Zied Hamdi
Membres: Mohamed Sofien Ben Salem/Bilel Jami/Nihed Ben Hmida/Akil Ben Hassine/Nouredddine Ouerhani/Hamed Gharbi/Ahmed Chaabani/Chafik Jerraya/Hanen Sellimi/Fatma Chaari Fourati
Membres suppléants: Mohamed Ettaieb/Ouahib Menhaoui/Afef Rouahi

 

 

 

Tunisie : Appel d’offres pour deux centrales solaires photovoltaïques de 100 MW chacun

Deux projets de production d’électricité à partir de l’énergie solaire photovoltaïque d’une capacité individuelle par projet plafonnée à 100 mégawatts de courant alternatif (MWac), seront sélectionnés dans le cadre du 2e round de l’Appel d’Offres n°01-2022, “Centrales photovoltaïques sites promoteurs en concession”, lancé en décembre 2022, et visant la production de 1700 MW d’électricité dans le cadre du régime des concessions, a fait savoir mardi, le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Energie.

Le ministère invite les promoteurs intéressés à soumettre une demande d’inscription ou de confirmation d’inscription pour les promoteurs déjà inscrits, par e-mail à l’adresse ipppv@energiemines.gov.tn et ce avant le 28 février 2025 à 12h00 (heure de Tunis).

Les dossiers d’Appel d’Offres, ainsi que tout éventuel addendum, seront transmis par courrier électronique aux Promoteurs s’étant inscrits pour participer à l’Appel d’Offres. Toute demande en rapport au dossier d’Appel d’Offres doit être adressée par e-mail avec demande d’accusé de réception à l’adresse : ipppv@energiemines.gov.tn

La date limite de soumission des offres est fixée au 30 avril 2025 à 11h00 heure de Tunis à l’adresse suivante : Ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, 86 Avenue Mohamed Ⅴ, 1002 Tunis, Tunisie.

Entrepreneuriat féminin : Plus de 3 millions de dinars alloués aux femmes à Sidi Bouzid grâce à Raidet

La ministre de la famille, de la femme, de l’enfance et des personnes âgées Asma Jebri a distribué mardi au siège du gouvernorat de Sidi Bouzid des avis d’approbation de projets féminins, dans le cadre du programme national pour l’entreprenariat féminin “Raidet” et le programme national “Samida” pour l’inclusion économique des femmes victimes de violence conjugale.

A cette occasion, la chargée de gestion à la direction des affaires de la femme au ministère de la famille, de l’enfance et des personnes âgées Ouejden Ben Ayed, a indiqué dans une déclaration à la TAP que dans le cadre de cette visite, des avis d’approbation de projets ont été remis à 12 femmes, portant à 325 le nombre total des bénéficiaires du programme Raidet à Sidi Bouzid, moyennant une enveloppe globale de plus de 3 millions de dinars.

Elle a ajouté que 11 avis d’approbation de projets ont été remis dans le cadre du programme “Samida” pour l’inclusion économique des femmes victimes de violence conjugale, en leur proposant aussi l’accompagnement, la formation, la prise en charge et la protection.

Ben Ayed a précisé que ces projets englobent un nombre de spécialités dans les secteurs des services, des petits métiers, de l’élevage qui sont adaptés aux spécificités de la région.

Au cours de sa visite à Sidi Bouzid, la ministre de la famille a inspecté les travaux de construction du nouveau siège du commissariat régional de la femme qui ont connu un avancement de 90 pc, les travaux de construction de l’espace de la famille à Douar Esslatnia, le complexe de l’enfance et le jardin d’enfant public à Mghila, le centre de protection des personnes âgées “feu Abdallah El Jallali” et le centre intégré de la jeunesse et de l’enfance à Sidi Bouzid.

Par ailleurs, elle a pris connaissance d’un projet de confection des vêtements traditionnels, lancé dans le cadre du programme “Raidet” et d’un certain nombre de projets lancés au cours de l’année 2024 dans le cadre du programme “Samida”, du programme national d’inclusion économique des familles à situations spécifiques et du programme national d’inclusion économique des femmes travaillant dans le secteur agricole.

La Fondation “Fidaa” voit son budget doublé pour mieux soutenir les victimes et ayants droit

Le budget alloué aux interventions de la Fondation “Fidaa” sera doublé de plus de deux fois et demie dans le cadre de l’application des dispositions de la loi n° 1 de l’année 2025, amendant le décret-loi n°20, alors que le volume des dépenses au cours de l’année 2024 s’est élevé à plus de 3 millions de dinars.

Selon un communiqué publié, mardi, par la Fondation, la réunion du conseil consultatif de celle-ci, tenue lundi, a porté sur les procédures pratiques pour la mise en application des nouvelles dispositions mentionnées dans la loi n°2025-1 amendant le décret-loi n°2022-20 du 9 avril 2022, relatif à la Fondation “Fidaa” pour la prévoyance des victimes d’actes de terrorisme parmi les militaires, les agents des forces de sécurité intérieure et des douanes ainsi que les ayants droit des martyrs de la révolution et ses blessés.

Le président de la Fondation, Ahmed Jaâfar, a présenté les principaux indicateurs de ce qui a été accompli selon le texte juridique dans sa version originale. Il en est ressorti que la plupart des chapitres dudit décret-loi susmentionné ont été mis en application sur le terrain.

L’amendement de la loi va permettre de résoudre plusieurs problématiques juridiques et donc d’attribuer aux bénéficiaires leurs droits, notamment en ce qui concerne le logement social, la reconstruction du parcours professionnel des martyrs et les droits des victimes d’attentats terroristes, à l’avancement et aux promotions.

Les principales mesures mentionnées dans le texte de la nouvelle loi sont:

– Attribution, pour la première fois, d’une pension mensuelle en faveur des blessés de la Révolution sans emploi et ayant un taux d’invalidité inférieur à 6 pc. La valeur de cette pension s’élève à 80 pc du salaire minimum garanti.

– Augmentation de la pension mensuelle pour les blessés de la Révolution ayant un taux d’invalidité compris entre 16 pc et 25 pc. La valeur de cette pension est désormais égale à 150 pc du salaire minimum garanti.

– Attribution d’une pension mensuelle aux blessés de la Révolution qui exercent des emplois précaires ou temporaires.

– Instauration d’une pension mensuelle complémentaire pour les blessés de la Révolution titulaires dans leurs fonctions, selon le taux d’invalidité du blessé. Un décret fixant les modalités de calcul de la valeur de cette pension complémentaire sera publié.

– Attribution d’une pension mensuelle aux ayants droit des blessés de la Révolution décédés avant que la Fondation Fidaa n’entame ses activités.

– Attribution d’une pension mensuelle aux parents d’un martyr des attaques terroristes marié.

– Attribution de bourses scolaires et universitaires aux enfants des victimes des attaques terroristes ayant un taux d’invalidité supérieur ou égal à 15 pc.

– Prise en charge des frais de pèlerinage en faveur des ayants droit des martyrs de la Révolution et des attaques terroristes, ainsi que des blessés de la Révolution ou des victimes des attaques terroristes ayant un taux d’invalidité supérieur ou égal à 50 pc.

– Maintien du versement des avances sur les indemnisations pour les blessés de la Révolution n’ayant pas reçu ce montant et pour lesquels aucune décision judiciaire n’a été émise depuis 2011.

Le Conseil a appelé à adopter un ordre de priorités pour finaliser l’octroi des droits et avantages, suite à l’annulation de l’article 37 du décret, et à accorder des cartes de transport aux membres des familles des martyrs et blessés de la Révolution, quelle que soit la situation professionnelle des concernés.

 

Le CREDIF lance “La Revue”, une plateforme pour promouvoir les études de genre en Tunisie

Le Centre de Recherche, d’Etudes, de Documentation et d’Information sur la Femme (CREDIF) lancera prochainement « La Revue », une revue scientifique multidisciplinaire spécialisée dans les études de genre.

« La Revue, la première revue scientifique multidisciplinaire émanant d’un centre de recherche tunisien, sera publiée annuellement », a indiqué Imen Bouassida, Chargée de l’Information au CREDIF, dans une déclaration à l’Agence TAP, mardi.

Bouassida a annoncé l’ouverture de l’appel à candidature dans les prochaines heures pour les docteurs, chercheurs, jeunes enseignants et enseignants confirmés souhaitant publier leurs articles dans la revue, ainsi que l’annonce de la composition officielle du comité scientifique de la revue.

Les membres du comité scientifique examineront les articles et les publications avant leur publication.

Elle a ajouté que six à huit jeunes enseignants, chercheurs et docteurs seront sélectionnés pour les encadrer et les soutenir dans la production d’articles et de publications pour la revue dans le cadre d’un parcours de formation et d’encadrement assuré par un comité composé de huit professeurs.

 

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