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Lancement d’un appel d’offres pour moderniser la flotte nationale avec 418 nouveaux bus

Le ministĂšre des Transports a annoncĂ©, lundi, le lancement d’un appel d’offres pour l’acquisition de 418 nouveaux bus destinĂ©s Ă  moderniser la flotte nationale. Cette initiative fait suite Ă  une dĂ©cision prise lors d’un conseil ministĂ©riel et d’une sĂ©ance de travail consacrĂ©s Ă  l’amĂ©lioration des services de transport public, afin de rĂ©pondre aux besoins croissants des citoyens.

Selon le ministĂšre, 260 bus seront attribuĂ©s aux sociĂ©tĂ©s rĂ©gionales de transport, 40 Ă  la SociĂ©tĂ© nationale des transports interurbains, et 118 Ă  la SociĂ©tĂ© tunisienne des transports. L’objectif est de renforcer les capacitĂ©s, notamment en transport urbain, tout en garantissant une rĂ©partition transparente et Ă©quitable des bus entre les rĂ©gions.

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SFBT: baisse marquée des ventes locales et export au dernier trimestre 2024

La SociĂ©tĂ© de Fabrication des Boissons de Tunisie (SFBT) a observĂ© une nette diminution de son chiffre d’affaires pour les boissons gazeuses au dernier trimestre de 2024. Les ventes locales hors taxes ont chutĂ© de 23,54%, atteignant 33,91 millions de dinars, tandis que les exportations ont reculĂ© de 15,35% pour s’établir Ă  6,42 millions de dinars. À l’inverse, le segment de la biĂšre a montrĂ© des performances contrastĂ©es: les ventes locales ont progressĂ© de 3%, totalisant 154,80 millions de dinars, mais les exportations ont plongĂ© de 54,46%, ne gĂ©nĂ©rant que 931 665 dinars.

En termes de volume, les boissons gazeuses ont connu une baisse significative, avec 3 662 003 caisses vendues contre 5 100 022 caisses Ă  la mĂȘme pĂ©riode de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, soit une diminution de 28,20%. Le segment de la biĂšre, cependant, a enregistrĂ© une lĂ©gĂšre hausse de 0,07%, atteignant 456 738 hectolitres. Ces variations reflĂštent des tendances divergentes entre les deux principales catĂ©gories de produits de l’entreprise.

Sur le plan de la production, une rĂ©duction notable a Ă©galement Ă©tĂ© constatĂ©e. La production de boissons gazeuses a baissĂ© de 29,12%, atteignant 225 831 hectolitres, tandis que celle de la biĂšre a lĂ©gĂšrement diminuĂ© de 1,58%, Ă  472 259 hectolitres. Ces rĂ©sultats traduisent un recul global des performances de la SFBT, particuliĂšrement sur les segments de boissons gazeuses et les marchĂ©s Ă  l’export.

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Le secteur automobile arabe a attirĂ© 25 milliards de dollars d’investissements Ă©trangers

Entre 2003 et octobre 2024, le secteur automobile dans les pays arabes a attirĂ© 184 projets Ă©trangers, cumulant plus de 25 milliards de dollars d’investissements et gĂ©nĂ©rant 102 000 emplois. Cinq pays, l’Arabie saoudite, le Maroc, les Émirats arabes unis, l’AlgĂ©rie et l’Égypte, concentrent 79% des projets et 89% des investissements.

La Chine domine avec 27 projets totalisant 8 milliards de dollars, tandis que Renault s’illustre en termes d’emplois crĂ©Ă©s. Les ventes de vĂ©hicules dans la rĂ©gion devraient dĂ©passer 2,3 millions d’unitĂ©s en 2024, tirĂ©es par l’Arabie saoudite et les pays du Golfe, avec une hausse prĂ©vue Ă  3 millions d’ici 2028. Le commerce extĂ©rieur, en forte croissance, a atteint 126 milliards de dollars en 2023, portĂ© par les importations et exportations de vĂ©hicules.

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L’ARP examine un prĂȘt pour amĂ©liorer les infrastructures d’assainissement dans les quartiers populaires

L’AssemblĂ©e des reprĂ©sentants du peuple (ARP) a entamĂ©, lundi, l’examen du projet de loi n°89 de 2024 visant l’approbation d’une convention de prĂȘt conclue en juin 2024 entre l’Office national de l’assainissement (ONAS) et l’Agence française de dĂ©veloppement (AFD). Ce prĂȘt contribuera au financement de la sixiĂšme phase du Programme national d’assainissement des quartiers populaires (PNAQP6).

L’accord prĂ©voit un prĂȘt de 50 millions d’euros (environ 165,75 millions de dinars) et une subvention d’un million d’euros pour amĂ©liorer les infrastructures d’assainissement dans 139 quartiers, touchant prĂšs de 261 000 habitants. Ce projet, dont l’achĂšvement est prĂ©vu en dĂ©cembre 2030, vise Ă  amĂ©liorer les conditions de vie, rĂ©duire les disparitĂ©s territoriales en matiĂšre d’assainissement, et protĂ©ger l’environnement ainsi que les Ă©cosystĂšmes naturels.

Le prĂȘt sera remboursĂ© sur 20 ans, dont 7 ans de grĂące, avec un taux d’intĂ©rĂȘt dĂ©terminĂ© Ă  chaque tirage. Cette sixiĂšme phase ciblera principalement les gouvernorats prioritaires de l’intĂ©rieur, notamment:

-9 quartiers Ă  Sidi Bouzid,
-6 quartiers Ă  Kasserine,
-3 quartiers Ă  Gafsa,
-12 quartiers Ă  MĂ©denine,
-16 quartiers Ă  GabĂšs.

Le projet permettra Ă©galement de relier 40 Ă©coles (environ 20 000 Ă©lĂšves), un centre pour handicapĂ©s et 18 centres de santĂ© de base au rĂ©seau public d’assainissement et au rĂ©seau interne des eaux usĂ©es. Par ailleurs, il mettra fin Ă  la gestion anarchique des eaux usĂ©es dans une zone protĂ©gĂ©e et quatre zones humides.

LancĂ© en 1982, le Programme national d’assainissement a permis, au cours de ses cinq premiĂšres phases, d’amĂ©liorer les infrastructures dans 1146 quartiers rĂ©partis sur 24 gouvernorats, touchant 1,4 million de rĂ©sidents. L’Agence française de dĂ©veloppement a financĂ© les trois derniĂšres phases de ce programme.

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Les Ă©changes commerciaux entre la Chine et l’Afrique en hausse de 4,8 % en 2024, atteignant 295 milliards de dollars

En 2024, les Ă©changes commerciaux entre la Chine et l’Afrique ont atteint 295,56 milliards de dollars, marquant une augmentation de 4,8 % par rapport Ă  2023. Cette croissance rĂ©sulte principalement de la hausse des cours de matiĂšres premiĂšres comme l’or, le cuivre, et le cafĂ©.

Les exportations chinoises vers l’Afrique ont progressĂ© de 3,5 % pour atteindre 178,76 milliards de dollars, tandis que les importations en provenance du continent ont augmentĂ© de 6,9 %, totalisant 116,79 milliards de dollars. Par consĂ©quent, le dĂ©ficit commercial de l’Afrique avec la Chine s’est lĂ©gĂšrement rĂ©duit, passant de 64 milliards de dollars en 2023 Ă  61,93 milliards de dollars en 2024.

Cependant, les dĂ©sĂ©quilibres structurels des Ă©changes bilatĂ©raux persistent. La rĂ©duction du dĂ©ficit est principalement attribuĂ©e Ă  l’augmentation des prix des matiĂšres premiĂšres exportĂ©es vers la Chine, alors que les pays africains continuent de rĂ©clamer une hausse des importations de produits Ă  valeur ajoutĂ©e.

Cette dynamique met en lumiÚre le besoin de rééquilibrer les relations commerciales pour favoriser une diversification économique durable en Afrique.

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Le Nigeria rejoint les BRICS en tant que partenaire stratégique

Lors du sommet de Kazan en Russie, le Nigeria a intĂ©grĂ© le bloc des BRICS (BrĂ©sil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) comme nouveau partenaire stratĂ©gique. Ce statut, bien qu’il n’offre pas les mĂȘmes droits de vote que les membres officiels, permet au Nigeria de bĂ©nĂ©ficier de coopĂ©rations renforcĂ©es et d’opportunitĂ©s Ă©conomiques Ă©largies.

Cette intégration porte déjà ses fruits: en juin 2024, le pays a attiré 1,27 milliard de dollars de capitaux étrangers en provenance des BRICS, marquant une nette progression par rapport aux 438,72 millions de dollars enregistrés un an plus tÎt. Ces investissements renforcent les ambitions du gouvernement de diversifier les revenus, développer les infrastructures et stimuler la croissance économique.

Outre le Nigeria, d’autres nations comme l’Ouganda, la BiĂ©lorussie, la ThaĂŻlande et la Bolivie ont Ă©galement rejoint les BRICS en tant que partenaires, Ă©largissant ainsi l’influence mondiale du bloc.

Pour le Nigeria, premiĂšre Ă©conomie d’Afrique, cette collaboration reprĂ©sente une Ă©tape clĂ© vers une meilleure intĂ©gration dans l’économie mondiale tout en prĂ©servant une approche prudente pour Ă©viter une dĂ©pendance excessive. Cette dynamique pourrait remodeler les relations Ă©conomiques en Afrique et au-delĂ .

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Approvisionnement en gaz domestique à Nabeul : une couverture continue malgré la hausse de la demande

L’approvisionnement en gaz domestique se poursuit quotidiennement malgrĂ© les fortes pressions et l’augmentation de la demande, a dĂ©clarĂ© le Directeur rĂ©gional du commerce Ă  Nabeul, Samir Khalfaoui, lors d’une visite de terrain auprĂšs des grossistes de gaz liquĂ©fiĂ© dans la rĂ©gion.

Il a prĂ©cisĂ© que le gouvernorat de Nabeul compte huit sociĂ©tĂ©s spĂ©cialisĂ©es dans la distribution en gros de gaz domestique, approvisionnĂ©es quotidiennement en quantitĂ©s allant de 420 Ă  840 bouteilles. MalgrĂ© une offre infĂ©rieure aux besoins de consommation, notamment en raison de la hausse de la demande liĂ©e Ă  la baisse des tempĂ©ratures ces derniers jours, aucune rupture d’approvisionnement n’a Ă©tĂ© signalĂ©e.

Khalfaoui a Ă©galement soulignĂ© que les services du commerce et de contrĂŽle Ă©conomique surveillent quotidiennement l’opĂ©ration d’approvisionnement et sa programmation dans toutes les dĂ©lĂ©gations de la rĂ©gion. Ces efforts se font en coordination avec les autoritĂ©s locales et les diffĂ©rentes parties concernĂ©es, afin de garantir la couverture des besoins dans les prochains jours, notamment avec l’arrivĂ©e de cargaisons de gaz aux unitĂ©s de remplissage de RadĂšs et Bizerte, reprĂ©sentant un total de 5 300 tonnes.

Pour amĂ©liorer l’approvisionnement dans les jours Ă  venir, il sera nĂ©cessaire de permettre un Ă©change entre des bouteilles de gaz de diffĂ©rentes marques commerciales, en particulier dans les dĂ©lĂ©gations de Nabeul et Hammamet, ainsi que dans celles non raccordĂ©es au gaz naturel, telles qu’El Haouaria, KĂ©libia, Menzel Temime, Grombalia et Bouargoub.

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Le FMI prévoit une croissance mondiale stable en 2025

Le Fonds monĂ©taire international (FMI) anticipe une lĂ©gĂšre accĂ©lĂ©ration de la croissance Ă©conomique mondiale en 2025, accompagnĂ©e d’une baisse continue de l’inflation. L’organisme basĂ© Ă  Washington prĂ©voit une progression de 3,3 % cette annĂ©e et l’annĂ©e prochaine, une amĂ©lioration par rapport aux 3,2 % enregistrĂ©s en 2024.

Cependant, cette croissance reste infĂ©rieure Ă  la moyenne annuelle de 3,7 % observĂ©e entre 2000 et 2019, reflĂ©tant les rĂ©percussions persistantes de chocs majeurs comme la pandĂ©mie de COVID-19 et l’invasion de l’Ukraine. L’inflation mondiale, quant Ă  elle, devrait reculer de 5,7 % en 2024 Ă  4,2 % en 2025 et Ă  3,5 % d’ici 2026, selon le rapport du FMI.

Les États-Unis affichent une performance Ă©conomique notable, avec une croissance prĂ©vue Ă  2,7 % en 2025, soutenue par un marchĂ© de l’emploi dynamique et des gains en productivitĂ©. En revanche, la zone euro connaĂźt une reprise plus lente, avec une croissance estimĂ©e Ă  1 % cette annĂ©e, contre 0,8 % en 2024.

Du cĂŽtĂ© de la Chine, la croissance devrait ralentir pour atteindre 4,6 % en 2025 et 4,5 % en 2026, principalement en raison de difficultĂ©s dans le secteur immobilier et d’une baisse de la confiance des consommateurs.

Enfin, les prévisions de croissance mondiale du FMI dépassent celles de la Banque mondiale, qui estime une progression de 2,7 % en 2025 et 2026, soulignant que ce rythme reste insuffisant pour réduire la pauvreté dans les pays les moins avancés.

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Le blĂ© russe s’impose comme une nouvelle prioritĂ© pour le marchĂ© marocain

Le marchĂ© nord-africain, avec ses 30 millions de tonnes de blĂ© importĂ©es chaque annĂ©e, reprĂ©sente une opportunitĂ© stratĂ©gique pour les exportateurs. Alors que la Russie consolide sa position en Égypte et en AlgĂ©rie, elle se tourne dĂ©sormais vers le Maroc, troisiĂšme marchĂ© rĂ©gional.

En 2023-2024, une sécheresse sévÚre a réduit la récolte marocaine de 42 %, atteignant seulement 3,3 millions de tonnes, soit un tiers des besoins locaux. ParallÚlement, la France, fournisseur historique du Maroc, a enregistré une chute de 25 % de sa production, laissant le champ libre aux exportateurs russes.

Avec des prix compĂ©titifs et une qualitĂ© attractive, la Russie a expĂ©diĂ© 700 000 tonnes de blĂ© vers le Maroc entre juillet et novembre 2024, dĂ©passant largement les 300 000 tonnes françaises. En aoĂ»t, elle est mĂȘme devenue le premier fournisseur du Royaume, dĂ©trĂŽnant pour la premiĂšre fois la France.

Alors que le Maroc prĂ©voit d’importer un volume record de 7,5 millions de tonnes en 2024-2025, la Russie ambitionne d’atteindre 1 million de tonnes, presque le double de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente. La concurrence entre Paris et Moscou s’annonce fĂ©roce, redĂ©finissant potentiellement le paysage cĂ©rĂ©alier marocain.

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Hannibal Lease enregistre une augmentation de 8,6 % des mises en force en 2024

La sociĂ©tĂ© tunisienne de leasing Hannibal Lease a publiĂ© ses indicateurs d’activitĂ© pour l’exercice 2024, affichant des performances en progression par rapport Ă  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente.

Les mises en force rĂ©alisĂ©es au cours de l’exercice 2024 ont atteint 370 396 mille dinars, enregistrant une augmentation de 8,6% par rapport Ă  2023, oĂč elles s’élevaient Ă  341 110 mille dinars.

Les produits nets de leasing ont Ă©galement suivi une tendance haussiĂšre, affichant une croissance de 5%, pour atteindre 38 342 mille dinars en 2024, contre 36 525 mille dinars en 2023.

Par ailleurs, Hannibal Lease a réussi à réduire son taux de créances classées, qui est passé de 8,58% en 2023 à 8,32% en 2024.

 

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L’artiste Monia Ben Hamouda rĂ©compensĂ©e au Prix Maxxi Bvlgari

Monia Ben Hamouda, artiste figurative et sculptrice italo-tunisienne, a remportĂ© la 4e Ă©dition du Prix Maxxi Bvlgari pour son projet Theology of Collapse (The Myth of Past) I-X (2024). La cĂ©rĂ©monie de remise des prix s’est tenue le vendredi 17 janvier dans la salle Carlo Scarpa du MusĂ©e national des arts du XXIe siĂšcle (Maxxi) Ă  Rome. Son Ɠuvre intĂšgre dĂ©sormais la collection permanente de Maxxi Bvlgari, selon l’agence Ansa.

NĂ©e Ă  Milan en 1991, Monia Ben Hamouda explore Ă  travers son travail la richesse de son identitĂ© interculturelle. S’inspirant de ses origines italiennes et tunisiennes, elle revisite des codes esthĂ©tiques traditionnels en les transformant par un processus de rĂ©interprĂ©tation symbolique.

L’Ɠuvre Theology of Collapse est une installation composĂ©e de dix panneaux de fer dĂ©coupĂ©s au laser, ornĂ©s de motifs inspirĂ©s de la calligraphie islamique et des architectures de mosquĂ©es. Les panneaux, peints avec des techniques mixtes intĂ©grant des Ă©pices comme le paprika, la cannelle et l’hibiscus, sont accrochĂ©s Ă  l’envers sur le mur, Ă©voquant un rideau Ă  la fois imposant et fragile. L’ensemble suscite une rĂ©flexion sur la dĂ©cadence des structures culturelles et religieuses, tout en interrogeant la fragilitĂ© des identitĂ©s contemporaines.

Un jury international a saluĂ© l’approche de l’artiste pour son intĂ©gration des technologies traditionnelles et modernes, ainsi que sa capacitĂ© Ă  repenser l’espace musĂ©al et Ă  aborder les enjeux de notre Ă©poque avec profondeur et crĂ©ativitĂ©.

En parallĂšle, Monia Ben Hamouda participera Ă  une rĂ©sidence artistique Ă  l’American Academy de Rome et collaborera avec un artiste sĂ©lectionnĂ© par la Whitney Biennial. Cette Ă©dition du Prix Maxxi Bvlgari a Ă©galement marquĂ© le lancement d’une bourse inĂ©dite en partenariat avec le Whitney Museum et l’American Academy Ă  Rome.

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Une startup fintech Ă©gyptienne devient le premier fournisseur de nano-prĂȘts Ă  grande Ă©chelle dans le pays

La startup fintech Ă©gyptienne Raseedi a acquis Kashat dans le cadre d’un accord en actions pour Ă©largir ses services et introduire des prĂȘts instantanĂ©s.

FondĂ©e en 2018, Raseedi propose une application permettant aux utilisateurs sous-bancarisĂ©s d’effectuer des appels moins chers, de recevoir des conseils d’épargne, d’effectuer des paiements et d’accĂ©der Ă  des crĂ©dits instantanĂ©s sans historique de crĂ©dit. Kashat, Ă©galement fondĂ©e en 2018, offre des microcrĂ©dits aux personnes exclues du systĂšme financier. GrĂące Ă  cet accord, les utilisateurs de Raseedi pourront bĂ©nĂ©ficier de prĂȘts en espĂšces instantanĂ©s via Pharos Microfinance S.A.E., une filiale de Kashat.

Les deux entreprises visent Ă  Ă©tendre leur solution numĂ©rique Ă  l’Afrique et Ă  l’Asie pour mieux servir les populations sous-bancarisĂ©es. Ce partenariat fait de Raseedi et Kashat le premier fournisseur en Égypte Ă  proposer des nano-prĂȘts Ă  grande Ă©chelle, favorisant ainsi l’inclusion financiĂšre dans la rĂ©gion.

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Inauguration Ă  Sousse des nouveaux siĂšges du Tribunal de PremiĂšre instance et du Tribunal cantonal


Les nouveaux locaux du Tribunal de PremiÚre Instance Sousse II et du Tribunal Cantonal de Sousse ont été officiellement inaugurés ce vendredi par la ministre de la Justice, Leila Jaffel.

Lors de sa visite des bureaux, salles d’audience et autres espaces, la ministre a mis en avant l’importance de prĂ©server ces infrastructures, soulignant leur rĂŽle dans « l’amĂ©lioration de la qualitĂ© des services offerts aux justiciables ».

Elle a Ă©galement Ă©voquĂ© les efforts entrepris pour rĂ©nover et moderniser les bĂątiments judiciaires dans le gouvernorat de Sousse. Parmi les projets en cours, figurent la rĂ©habilitation du Tribunal de PremiĂšre Instance de Sousse, des Tribunaux Cantonaux d’Enfidha et de Msaken, ainsi que de la Cour d’Appel de Sousse.

La cĂ©rĂ©monie d’inauguration s’est dĂ©roulĂ©e en prĂ©sence du gouverneur de Sousse, ainsi que de nombreux cadres judiciaires, agents des juridictions locales et reprĂ©sentants de la Direction RĂ©gionale de la Justice.

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Hausse des prix du diesel : l’impact des nouvelles restrictions sur le pĂ©trole russe


Les prix mondiaux du diesel et les marges de raffinage ont enregistré une forte hausse suite à de nouvelles restrictions sur le commerce du pétrole russe. La prime du contrat européen de référence pour le diesel à court terme a atteint 50,25 dollars par tonne métrique, un record sur 10 mois, selon les données de LSEG. En Asie, les marges de raffinage du diesel ont grimpé de 8 % lundi, atteignant plus de 17 dollars par baril, la plus forte progression depuis septembre, avant de se stabiliser autour de 16,50 dollars par baril.

Cette augmentation dĂ©coule des mesures mises en place le 10 janvier, visant Ă  limiter les activitĂ©s de producteurs et transporteurs russes, entraĂźnant un impact direct sur le marchĂ© Ă©nergĂ©tique mondial. Aux États-Unis, les contrats Ă  terme sur le diesel ont Ă©galement bondi de plus de 5 % Ă  cette date, marquant leur plus forte hausse quotidienne depuis octobre, en raison de l’ajout de nouveaux navires Ă  une liste de restrictions.

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Garde nationale de Nabeul: saisie de 60 tonnes de produits chimiques dangereux

Les unitĂ©s de la Garde nationale de Nabeul ont interceptĂ© 60 tonnes de produits chimiques classĂ©s dangereux lors d’une opĂ©ration menĂ©e dans un entrepĂŽt illĂ©gal situĂ© dans un quartier populaire de Sidi Hamed, dans la dĂ©lĂ©gation de Hammamet.

Selon la direction gĂ©nĂ©rale de la Garde nationale, ces substances pourraient ĂȘtre destinĂ©es Ă  la fabrication illicite de plastique.

Cette action s’inscrit dans le cadre des efforts continus pour combattre le stockage et la production illĂ©gale de produits dangereux. Les autoritĂ©s invitent les citoyens Ă  signaler toute activitĂ© suspecte en contactant le numĂ©ro : 71 860 135.

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Jeux mobiles: la Tunisie dans le top 5 africain

En 2024, le marchĂ© africain des jeux vidĂ©o a gĂ©nĂ©rĂ© plus de 1 milliard de dollars de revenus, portĂ© par l’amĂ©lioration de la connectivitĂ©, l’adoption accrue des smartphones et une jeunesse technophile, selon le rapport «2025 Africa Games Industry Report» publiĂ© par Maliyo Games, un studio nigĂ©rian.

Les jeux mobiles dominent largement ce secteur, reprĂ©sentant prĂšs de 90% du marchĂ©. Cette prĂ©dominance s’explique par l’accessibilitĂ© croissante des smartphones, le renforcement des infrastructures numĂ©riques, et l’innovation des studios africains qui intĂšgrent des rĂ©cits locaux dans leurs crĂ©ations. Ces jeux trouvent un Ă©cho non seulement en Afrique, mais Ă©galement Ă  l’international.

En parallĂšle, les jeux sur console et sur PC gagnent du terrain dans des pays comme le Nigeria, l’Afrique du Sud, le Maroc et l’AlgĂ©rie, oĂč des marques comme PlayStation et Xbox contribuent Ă  diversifier l’offre. Les sports Ă©lectroniques, ou e-sports, connaissent Ă©galement un essor notable, avec des compĂ©titions populaires comme Comic Con Africa et The African Esports Championship.

En Tunisie, le marchĂ© des jeux mobiles se distingue parmi les cinq pays leaders en Afrique. En 2024, les revenus issus des achats intĂ©grĂ©s sur les applications de jeux mobiles y ont atteint 6,8 millions de dollars. Ce chiffre tĂ©moigne d’une croissance continue, malgrĂ© des revenus encore modestes comparĂ©s Ă  des marchĂ©s plus vastes comme l’Afrique du Sud (111,9 millions de dollars) ou l’Égypte (60,9 millions de dollars).

 

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“Potiùres de Sejnane – sans tour ni four” : un hommage à un savoir-faire ancestral

La poterie traditionnelle de Sejnane, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2018, est mise en lumiĂšre dans un nouvel ouvrage intitulĂ© “PotiĂšres de Sejnane – sans tour ni four”, publiĂ© en janvier 2025 par l’Agence de mise en valeur du patrimoine et de promotion culturelle (AMVPPC).

Cet ouvrage de 71 pages, Ă©ditĂ© dans la collection Saveurs et savoir-faire des Éditions Alif, explore les techniques ancestrales de poterie transmises de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration par les femmes de cette rĂ©gion du nord-ouest de la Tunisie. Les textes sont signĂ©s par Viviane Bettaieb, une auteure passionnĂ©e par l’histoire mĂ©diterranĂ©enne, qui dĂ©crit avec poĂ©sie ce savoir-faire unique.

Le livre s’articule autour de cinq chapitres, retraçant l’histoire, les gestes, et la vie quotidienne des potiĂšres. Il rend Ă©galement hommage Ă  Ommi JomaĂą, doyenne des potiĂšres de Sejnane, dont les Ɠuvres, prisĂ©es par les collectionneurs internationaux, sont prĂ©sentĂ©es dans l’ouvrage Ă  travers des photographies inĂ©dites.

Les clichĂ©s, rĂ©alisĂ©s dans l’atelier de Sabiha Ayari par Mohamed-Salah Bettaieb, illustrent chaque Ă©tape de la crĂ©ation des poteries : de la collecte de l’argile Ă  la mise en forme et Ă  la commercialisation. Le quotidien des potiĂšres, entre travail artisanal et tĂąches mĂ©nagĂšres, est Ă©galement documentĂ©, offrant une plongĂ©e dans cet univers authentique.

Le cadre naturel de Sejnane, dominĂ© par les Mogods, est dĂ©crit avec soin, situant ce savoir-faire dans un paysage riche de montagnes, de verdure, et d’une histoire millĂ©naire. Ce livre constitue une ode Ă  la beautĂ© du geste et Ă  la prĂ©servation d’un patrimoine immatĂ©riel prĂ©cieux.

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Henley & Partners: la Tunisie classée 15e en Afrique pour la puissance de son passeport

Le classement 2025 des passeports les plus puissants au monde, publiĂ© par Henley & Partners, met en lumiĂšre le passeport des Seychelles comme le plus avantageux pour voyager Ă  l’international en Afrique. ClassĂ© 25e mondial, le passeport seychellois permet d’accĂ©der sans visa ou avec visa Ă  l’arrivĂ©e Ă  156 destinations Ă  travers le monde. 

Suit en deuxiĂšme position en Afrique le passeport de l’üle Maurice, qui se classe au 29e rang mondial. Le passeport mauricien permet de franchir facilement les frontiĂšres de 151 destinations sur les 227 Ă©tudiĂ©es. 

D’autres pays africains se distinguent Ă©galement par la puissance de leur passeport. L’Afrique du Sud occupe la troisiĂšme place en Afrique, se classant 48e au niveau mondial avec un accĂšs Ă  106 destinations. Le Botswana et la Namibie suivent respectivement en quatriĂšme et cinquiĂšme position, avec des passeports offrant un accĂšs Ă  88 et 81 destinations.

Concernant l’Afrique du Nord, le Maroc Ă©merge comme le leader dans la rĂ©gion mĂ©diterranĂ©enne, se classant 10e sur le continent et 69e au niveau mondial. Avec un accĂšs Ă  un large Ă©ventail de destinations internationales, le passeport marocain est l’un des plus recherchĂ©s de la rĂ©gion. En revanche, la Tunisie, qui arrive en 15e position en Afrique et 73e mondial, se positionne comme le deuxiĂšme meilleur passeport de l’Afrique mĂ©diterranĂ©enne.

L’AlgĂ©rie, quant Ă  elle, se classe 34e en Afrique et 86e au niveau mondial, offrant un accĂšs Ă  un nombre plus restreint de destinations. L’Égypte et la Libye figurent Ă©galement parmi les pays ayant un passeport moins puissant, avec l’Égypte classĂ©e 40e en Afrique (90e mondial) et la Libye occupant la 53e place en Afrique, Ă©tant l’avant-derniĂšre sur le continent et le 100e au niveau mondial.

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D’ici 2030, 230 millions d’emplois en Afrique subsaharienne exigeront des compĂ©tences numĂ©riques

L’Afrique, avec la population la plus jeune du monde, pourrait devenir un rĂ©servoir mondial de main-d’Ɠuvre qualifiĂ©e dans les 10 Ă  15 prochaines annĂ©es, Ă  condition d’investir massivement dans la formation. Selon le rapport « Foresight Africa 2025-2030 » de Brookings Institution, d’ici 2030, 230 millions d’emplois en Afrique subsaharienne nĂ©cessiteront des compĂ©tences numĂ©riques, gĂ©nĂ©rant jusqu’à 650 millions d’opportunitĂ©s de formation, pour un marchĂ© estimĂ© Ă  130 milliards de dollars.

Ce potentiel repose sur des investissements stratĂ©giques dans l’éducation pour prĂ©parer les jeunes aux mĂ©tiers numĂ©riques, qui toucheront des secteurs variĂ©s : centres technologiques, services en ligne, finance numĂ©rique et industries de pointe. Cette rĂ©volution numĂ©rique ne se limitera pas Ă  des emplois directs, mais stimulera Ă©galement l’innovation, l’entrepreneuriat et la compĂ©titivitĂ© globale de l’Afrique.

Cependant, sans des politiques ambitieuses pour renforcer la formation, ces perspectives risquent de s’évanouir, exacerbant chĂŽmage et inĂ©galitĂ©s sociales. La transformation numĂ©rique reste ainsi un enjeu crucial pour libĂ©rer le potentiel Ă©conomique du continent et offrir de rĂ©elles opportunitĂ©s Ă  sa jeunesse.

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