Croissance japonaise : Les défis du nouveau gouvernement face aux vents contraires économiques
Le Japon entre dans une nouvelle ère de politique économique avec l’arrivée au pouvoir de Sanae Takaichi, première femme à occuper le poste de Premier ministre. La cheffe du gouvernement s’est engagée à relancer la croissance du pays à travers ce qu’elle qualifie de « politique budgétaire proactive et responsable ». Cette stratégie vise à concilier des dépenses ciblées dans des secteurs stratégiques avec la préservation de la soutenabilité budgétaire, tout en maintenant le contrôle sur une dette publique déjà élevée. Relancer la croissance reste un défi majeur pour un pays confronté à des problèmes structurels persistants et à un contexte international incertain.
L’économie japonaise a montré des performances décevantes ces dernières années. Après le rebond post-pandémie, la croissance annuelle du PIB réel a fluctué autour de 0,8 % entre 2022 et 2024. Cette année, la reprise reste modeste, soutenue par la hausse des revenus réels, qui stimule la consommation, par des mesures fiscales et par une monnaie dépréciée favorisant les exportations. La croissance pour 2025 devrait atteindre 1,1 %, au-dessus de la moyenne pré-pandémie de 0,9 %. Cependant, ces facteurs favorables s’affaiblissent, tandis que des tendances défavorables s’accumulent, assombrissant les perspectives pour les prochaines années.
Une consommation stagnante
La consommation, qui représente près de 60 % de l’économie japonaise, constitue un frein majeur à la croissance. Malgré une légère amélioration par rapport à 2024, elle reste stagnante. Ce phénomène s’explique notamment par l’érosion du pouvoir d’achat des ménages, confrontés à une inflation élevée. Après plusieurs mois de gains à la fin de l’année dernière, le revenu réel des travailleurs a reculé tout au long de l’année, une tendance qui devrait se poursuivre. À cela s’ajoute la normalisation de la politique monétaire par la Banque du Japon, qui a relevé le taux directeur de -0,1 % à 0,5 %, augmentant le coût du crédit et limitant la marge de manœuvre budgétaire. Ces facteurs négatifs pèsent directement sur la croissance.
Un contexte extérieur défavorable
Les vents favorables à l’exportation s’affaiblissent également, limitant le soutien à la croissance d’une économie fortement intégrée au commerce mondial. Après une période d’incertitude sur la politique commerciale américaine, un accord a été signé en juillet entre le Japon et les États-Unis, établissant un tarif de base de 15 % sur quasiment toutes les importations japonaises. Pour un pays dont les exportations représentent 20 % du PIB et où les États-Unis constituent le deuxième marché après la Chine, cette mesure représente un obstacle significatif. Le ralentissement attendu du commerce mondial, conjugué à la fragmentation géopolitique, accentue les pressions sur l’économie japonaise.
Un plan de relance ambitieux mais limité
Face à ces défis, le nouveau gouvernement a annoncé un plan de relance de 21 300 milliards de yens (environ 135 milliards de dollars) quelques semaines seulement après son arrivée au pouvoir. Ce programme combine de nouvelles dépenses publiques, un soutien aux ménages et des incitations ciblées à l’investissement pour soutenir la demande.
Cependant, selon les analystes, ce plan ne suffira pas à inverser durablement la tendance de la croissance. Le Japon pourrait ainsi voir sa croissance ralentir à 0,6 % par an entre 2026 et 2027, contre 1,1 % attendue pour 2025.
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