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Maersk prévoit une croissance du commerce mondial de 5% en 2025

À l’occasion de la publication de ses résultats trimestriels, le géant danois du transport maritime Maersk, souvent considéré comme un baromètre fiable du commerce mondial, a livré sa vision de l’évolution des échanges internationaux. Son diagnostic, étayé par des performances financières meilleures que prévu, contredit les discours annonçant le repli de la mondialisation.

Le groupe a relevé son estimation de bénéfice annuel, témoignant d’une résilience généralisée de la demande. Cette robustesse est observée dans toutes les régions, y compris aux États-Unis, où l’activité a connu un rebond à l’approche du pic saisonnier de fin d’année.

La performance enregistrée ne repose pas seulement sur un regain de la demande, mais aussi sur une maîtrise opérationnelle. En dépit d’un environnement inflationniste et d’incertitudes persistantes, Maersk a su contenir ses coûts et améliorer ses marges, démontrant une agilité managériale qui participe directement à ses bons résultats. La confiance de l’armateur se lit également dans ses prévisions sectorielles. Maersk anticipe désormais une croissance des volumes du marché mondial des conteneurs d’environ 4% pour 2025, contre une fourchette précédente de 2 à 4%. Le principal moteur de cette croissance reste la puissance manufacturière chinoise. Celle-ci continue d’alimenter les échanges mondiaux et d’irriguer toutes les régions.

Toutefois, la grande question est de savoir ce qui va se passer dans les trois prochaines années dans le transport maritime. Il y a un carnet de commandes colossal et une incertitude immense sur le marché. L’une des sources d’inquiétude est que l’industrie commence à pâtir de la baisse des taux de fret. Les perturbations en mer Rouge, qui retirent effectivement environ 7 à 8% de la flotte mondiale de la circulation, engendrent une surcapacité des navires.

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Les revenus des participations publiques seraient de 1 664 Mtnd en 2026

L’État a le plus grand portefeuille de participations en Tunisie, ce qui lui cause un mal de tête à cause des pertes cumulées et des insuffisances de fonds propres de certaines entreprises clés. Mais en même temps, cela assure des revenus à quatre chiffres, en millions de dinars.

Jusqu’à fin août 2025, les revenus ont totalisé 1 298,1 Mtnd, contre 1 584 Mtnd budgétisés pour l’ensemble de l’exercice. Les estimations actuelles sont de 1 637 Mtnd, bien meilleures que ce qui a été projeté.

Pour 2026, les estimations sont de 1 664 Mtnd, avec le dividende provenant de la Banque centrale de Tunisie comme principale ressource (1 100 Mtnd). Les produits réellement distribuables sont beaucoup plus élevés et sont répartis sur plusieurs sociétés, mais l’État choisit de préserver dans les fonds propres.

L’existence d’entreprises publiques performantes montre que l’appartenance à l’État n’implique pas nécessairement de mauvais résultats. La clé du succès réside dans l’adoption d’une stratégie précise et son exécution avec des effectifs optimisés. Or, une cause majeure des faillites est souvent un excès d’emplois, qui grève la rentabilité. Cette incapacité à adapter les effectifs aux réalités économiques et technologiques entraîne un cercle vicieux, d’où l’idée aujourd’hui de fusionner certaines entités ou même de les supprimer.

Les autorités semblent être décidées à ne plus laisser des entreprises s’enfoncer, alourdissant ainsi la charge budgétaire courante et future. Un tel chantier nécessite bien des années pour qu’il donne ses premiers résultats. Il faudra surtout penser à l’aspect de la gestion des ressources humaines. Un fonctionnaire peut-il facilement accepter de changer d’administration ou de mission? L’intégration serait-elle fluide? Ce sont les éléments les plus importants, car les pertes possibles peuvent dépasser les gains provenant d’un moindre coût opérationnel.

 

 

 

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Comment le e-commerce a explosé en Égypte?

Le secteur du commerce électronique égyptien connaît une croissance explosive, transformant le paysage de la vente au détail du pays et remodelant le comportement des consommateurs. L’augmentation de la pénétration de l’internet et des smartphones a connecté les Égyptiens au monde numérique, tandis que la confiance croissante des consommateurs dans les plateformes en ligne et l’expansion de l’infrastructure logistique ont facilité des expériences d’achat en ligne transparentes.

En Égypte, l’essor des solutions de paiement numérique a supprimé une importante barrière à l’entrée, permettant à un plus large segment de la population de participer à la révolution du commerce électronique. Conscient du potentiel de cette transformation, le gouvernement égyptien a lancé des initiatives telles que la stratégie nationale de commerce électronique afin de favoriser un environnement propice à la croissance du secteur.

L’essor du commerce électronique en Égypte

Avec l’augmentation du nombre de personnes ayant accès à Internet, en particulier dans les zones rurales mal desservies, la base de clients potentiels pour le commerce électronique s’est considérablement élargie. Cette accessibilité permet même aux personnes vivant dans des endroits reculés de faire des achats en ligne, ce qui contribue à la croissance du marché. En outre, l’utilisation accrue des smartphones a stimulé la croissance du commerce mobile (m-commerce). Les entreprises se concentrent davantage sur la création d’expériences optimisées pour les mobiles, ce qui permet une navigation plus facile et des taux de conversion plus élevés. La disponibilité de solutions de paiement mobile et de portefeuilles numériques a rendu les transactions plus faciles et plus sûres, encourageant les clients à faire des achats en ligne avec plus de confiance et de commodité. Il est devenu facile pour les consommateurs et les commerçants de communiquer via Facebook, Instagram ou toute autre application. La prolifération du commerce électronique est due à la facilité d’atteindre les clients grâce à la publicité ciblée, aux coûts inférieurs à ceux des magasins physiques, au développement technologique et à la diffusion d’Internet parmi tous les membres de la famille, à la facilité de recherche, à la rapidité de comparaison d’un produit entre plusieurs magasins, que ce soit en termes de prix ou de matériel, à l’économie de main-d’œuvre et à la possibilité de travailler à n’importe quel moment et n’importe où. En conséquence, les entreprises égyptiennes de commerce électronique se développent et le marché local s’étend, en particulier dans les domaines spécialisés. Elles ont fait preuve d’activité ces dernières années, avec une augmentation du nombre de nouvelles entreprises de commerce électronique. La taille du marché égyptien du commerce électronique est estimée à 9,05 milliards de dollars en 2024 et devrait atteindre 18,04 milliards de dollars d’ici à 2029, avec un TCAC de 14,80% au cours de la période de prévision (2024-2029), selon Mordor Intelligence. Les achats en ligne les plus élevés effectués sur le marché égyptien de l’e-commerce en 2024 étaient l’électronique, avec 1,74 milliard de revenus, suivi de la mode, avec 1,29 milliard, selon la dernière mise à jour de Statista en octobre 2024.

Le comportement des consommateurs évolue

En Égypte, le comportement des consommateurs évolue considérablement vers le commerce électronique. Il est désormais plus facile d’acheter dans les magasins en ligne. Les clients ont des options et des variétés bien meilleures par rapport  à ce qui pourrait être exposé dans un magasin physique. Bien que l’on ne soit pas toujours sûr de la qualité ou de la taille du produit, on peut généralement éviter ce problème en lisant la description et les commentaires. Aujourd’hui, les gens sont sensibilisés et peuvent décider si un produit est bon ou non à partir des avis. Les facteurs qui influencent la décision d’acheter un produit en ligne sont la qualité, ainsi que le prix, ce dernier traduisant le budget réel. Le comportement des consommateurs a donc joué un rôle majeur dans la croissance du commerce électronique, qui repose sur la confiance des consommateurs, fondée sur des transactions sécurisées, une qualité de produit fiable, un excellent service à la clientèle et une preuve sociale positive. Cette confiance favorise la fidélité à la marque et encourage l’adoption des achats en ligne. La croissance du commerce électronique a non seulement incité les magasins à disposer de leurs propres plateformes en ligne, mais elle a également donné naissance à des magasins exclusivement en ligne. L’essor des marques uniquement en ligne est dû à des facteurs tels que la baisse des coûts opérationnels, l’augmentation de la pénétration d’Internet, l’évolution du comportement des consommateurs, la puissance du marketing des médias sociaux, les modèles innovants de vente directe au consommateur et la concentration sur des marchés de niche. L’ensemble de ces facteurs façonne le paysage dynamique du commerce électronique en Égypte, en influençant le comportement des consommateurs et en favorisant l’émergence de nouvelles marques.

Soutien gouvernemental

Mais tout cela n’aurait pas eu lieu sans le soutien politique. Le gouvernement égyptien s’efforce effectivement de soutenir le commerce électronique. La stratégie nationale égyptienne en matière de commerce électronique, lancée en décembre 2017, vise à renforcer l’économie numérique du pays et à développer les activités commerciales en ligne. Il y a aussi l’initiative «Commerce électronique réglementé», lancée en décembre 2024, qui s’est révélée prometteuse pour façonner le paysage du commerce numérique en Égypte. Ensemble, elles ont renforcé la confiance dans le commerce électronique, ce qui est essentiel pour encourager son adoption à grande échelle. Ces réglementations donnent aux consommateurs l’assurance que leurs droits sont protégés lorsqu’ils effectuent des achats en ligne. L’agence égyptienne de protection des consommateurs a lancé l’initiative sur le commerce électronique pour une durée de cinq jours, car elle a constaté que certaines plateformes électroniques et sociétés d’expédition se livraient à des pratiques indisciplinées qui portent atteinte aux droits des consommateurs et ont un impact sur les personnes morales opérant dans ce secteur. L’initiative visait donc à répondre aux plaintes des consommateurs et à assurer leur protection en matière d’achats en ligne.

Perspectives d’avenir

Le marché du commerce électronique en Égypte est encore confronté à plusieurs défis. Parmi ces derniers, il y a la concurrence croissante entre les startups et les acteurs internationaux, ainsi que la confidentialité des données et la cyberfraude. En outre, bien que des progrès aient été réalisés dans l’amélioration des systèmes de livraison, l’infrastructure logistique de l’Égypte reste un défi majeur, en particulier lorsqu’il s’agit d’atteindre des clients dans des régions éloignées. Les entreprises devront investir dans de meilleures solutions de livraison pour améliorer la fiabilité et la rapidité. Pourtant, le secteur du commerce électronique en Égypte a de grandes chances de se développer davantage. L’augmentation de la classe moyenne en Égypte représente une opportunité substantielle pour le secteur du commerce électronique. Avec la hausse du revenu disponible, davantage de consommateurs seront en mesure de participer à l’économie numérique.

 

Pourquoi la Tunisie est à la traîne?

En Tunisie, nous avons une forte pénétration des smartphones, mais pas autant de croissance pour le e-commerce. Il y a trois principales raisons à cela.

La première est le nombre limité de magasins en ligne en Tunisie. Fin septembre 2024, il y avait 1 210 sites marchands, ce qui demeure très faible pour créer une vraie dynamique généralisée. En réalité, il y a plusieurs barrières à l’entrée comme le coût élevé pour une petite activité de développer et de maintenir actualisé son e-magasin. De plus, il faut sécuriser les paiements et les lier au compte bancaire de la société, ce qui n’est pas une bonne affaire du point de vue fiscal.

La deuxième est que la technologie du BuyNow, PayLater, qui permet d’acheter un article et payer sur plusieurs échéances, n’était pas disponible et vient de faire son entrée sur le marché tunisien. Si la réglementation qui régit le chèque n’a pas vu le jour, cela n’aurait pas été possible. Cette technique ouvrira la porte devant le développement du commerce en ligne, car il est désormais possible d’acheter en centaines de dinars et payer ultérieurement. Bien évidemment, si le schéma de financement passe par un petit crédit bancaire et des intérêts, il y a des risques quant à la réussite de cette opération.

La troisième raison est la confiance du consommateur dans le système. Comme le vendeur ne veut pas s’exposer fiscalement, l’acheteur cherche la même chose. C’est pour cela que le cash demeure toujours roi en Tunisie. Le grand problème est que nous ne voyons pas d’issue à cette question fondamentale. Il suffit de jeter un coup d’œil sur la structure des recettes de l’État et ses projections pour comprendre que l’étau fiscal ne cesse de se resserrer, asphyxiant avec lui l’économie et le e-commerce.

 

 

 

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Préparer un plan d’adaptation aux risques climatiques n’est plus un choix

L’année 2025 a commencé par un avertissement sévère: selon la NASA et Copernicus, 2024 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée, avec des températures mondiales moyennes supérieures de 1,5 degré Celsius aux niveaux préindustriels pour l’ensemble de l’année.

lIl y a des coûts financiers pour les entreprises résultant des impacts physiques du changement climatique. Est-ce que nos entreprises, y compris celles qui sont grandes, se préparent à faire face à ces risques croissants? Il paraît que malgré l’importance de ces coûts, la majorité absolue d’entre elles n’élaborent pas de plans d’adaptation pour renforcer leur résilience aux chocs climatiques.

Quantifier les coûts financiers des risques climatiques physiques

L’objectif de la transition vers une économie à faibles émissions de carbone est de faire passer le changement climatique d’un scénario à fortes émissions à un autre à faibles émissions, afin d’atténuer les futurs impacts physiques du climat. Le Rapport national sur le climat et le développement en Tunisie, publié par le Groupe de la Banque mondiale en prélude à la COP28, a révélé que des mesures combinées d’adaptation et d’atténuation pour faire face aux changements climatiques pourraient faire grimper la croissance du PIB à 8,8% d’ici à 2030, réduire la pauvreté et diminuer les émissions liées à l’énergie. En revanche, l’inaction pourrait provoquer des pertes de PIB allant jusqu’à 3,4% d’ici à 2030, entraînant des pertes annuelles qui devraient se chiffrer à environ 6,5 milliards de dinars. Malheureusement, nous ne trouvons pas d’estimation des coûts au niveau des entreprises. Certes, certaines l’ont fait, mais elles sont une exception. Si nous prenons le cas des sociétés du S&P Global 1200, jusqu’en 2050, les risques sont équivalents à 74% du revenu total de ces 1 200 sociétés, qui sont parmi le top mondial, ou 31% de la capitalisation boursière totale des entreprises de l’indice en 2024. Dans les années 2050, 58% de ces coûts devraient être imputables aux chaleurs extrêmes, 21% au stress hydrique, 11% à la sécheresse et 4% aux inondations pluviales. Est-ce que nos entreprises seront moins exposées? Les secteurs les plus exposés aux risques climatiques dans les années 2050 sont les services publics, l’énergie, les services financiers et les services de communication. La liste comprend notamment les chaleurs extrêmes, le stress hydrique et la sécheresse qui sont les principaux facteurs de risque. Bref, tout ce qui nous attend selon les différents scénarios pour la Tunisie. La localisation des actifs des entreprises détermine l’exposition aux risques climatiques physiques, ce qui entraîne une variabilité de la sensibilité des secteurs aux aléas climatiques. Par exemple, les activités à forte consommation d’eau sont susceptibles d’être plus sensibles à la limitation de l’approvisionnement en eau et/ou à l’augmentation du coût de l’eau. De même, les épisodes de chaleur extrême réduisent davantage la productivité de la main-d’œuvre lorsque le travail est effectué à l’extérieur, comme dans l’agriculture – en raison du stress thermique et de son impact sur la santé humaine -, que lorsque l’activité se déroule à l’intérieur, comme dans les secteurs des services.

Les angles morts de la planification de l’adaptation

Les investissements dans l’adaptation devront augmenter pour faire face aux coûts croissants de l’aggravation de ces aléas. Ici, il est évident de constater que les progrès des entreprises en matière d’adaptation sont inégaux. À l’échelle mondiale, les données recueillies par S&P en 2024 montrent qu’environ une entreprise sur trois (35%), tous secteurs confondus, a indiqué qu’elle disposait d’un plan d’adaptation aux effets physiques du changement climatique. L’évaluation de la durabilité des entreprises demande à celles-ci si elles disposent d’un plan d’adaptation spécifique au contexte, qui décrit comment l’entreprise s’adaptera aux risques en fonction de l’emplacement, des vulnérabilités et d’autres attributs caractéristiques de ses activités. Un plan spécifique au contexte intègre des mesures, physiques et non physiques, visant à réduire – dans la mesure du possible – tous les risques matériels qui ont été identifiés. Les secteurs des services publics et de l’immobilier affichent les taux les plus élevés de planification de l’adaptation aux risques physiques, respectivement 58 et 50%. Ces deux activités dépendent fortement des infrastructures physiques, qui risquent de plus en plus d’être endommagées et perturbées par les tempêtes, les inondations et d’autres risques climatiques, en l’absence d’adaptation. Cinq secteurs ont progressé plus lentement en matière de planification de l’adaptation que la moyenne intersectorielle de 35%, notamment les secteurs des technologies de l’information et de la finance, dans lesquels 30% des entreprises ont déclaré disposer d’un plan d’adaptation. Les banques, les assureurs, les gestionnaires d’actifs et les propriétaires d’actifs sont exposés à l’économie au sens large par le biais de prêts, d’investissements ou de souscriptions dans différents secteurs, ce qui peut les exposer aux conséquences économiques et physiques du changement climatique. Les institutions financières jouent également un rôle clé dans le financement de la transition et la facilitation des flux de milliards de dollars nécessaires pour atténuer le changement climatique et s’y adapter. Dans les secteurs de la consommation discrétionnaire et des services de communication, 29 et 28% des entreprises, respectivement, ont déclaré disposer d’un plan d’adaptation. Seules 25% des sociétés opérant dans la santé ont une feuille de route. Certains de ces secteurs ont toujours été moins exposés directement aux risques climatiques physiques, mais cela pourrait changer au cours des prochaines décennies si les bonnes démarches n’étaient pas entreprises. Les hôpitaux situés dans les grandes villes côtières pourraient devoir s’adapter à l’élévation du niveau de la mer et à des tempêtes plus violentes. Les entreprises d’Internet et d’informatique en nuage, qui dépendent d’infrastructures telles que des installations de serveurs, doivent faire face à des vagues de chaleur qui peuvent interrompre leurs activités et augmenter les coûts de refroidissement.

Regarder vers l’avenir

Ce décalage entre des risques climatiques physiques plus fréquents et plus graves et la lenteur des progrès réalisés par de nombreuses entreprises en matière de planification de l’adaptation représente un risque croissant pour l’économie mondiale. Le «GlobalRisks Report 2025» du Forum économique mondial a classé les phénomènes météorologiques extrêmes comme le risque mondial le plus important au cours de la prochaine décennie, suivi d’autres risques environnementaux tels que la perte de biodiversité et l’effondrement des écosystèmes, les changements critiques des systèmes terrestres et les pénuries de ressources naturelles. Les investissements dans l’adaptation devront augmenter pour faire face aux coûts croissants des risques climatiques physiques tels que les chaleurs extrêmes, les inondations et les sécheresses. La planification de l’adaptation devient un outil essentiel pour aider les entreprises à se préparer aux effets des phénomènes météorologiques extrêmes sur leurs activités et sur l’économie en général.

 

 

 

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Qatar Airways vend sa participation dans Cathay Pacific Airways pour 897 millions de dollars

Le géant mondial du transport aérien, Qatar Airways, a décidé de vendre l’intégralité de sa participation dans Cathay Pacific Airways (9,87% du capital) pour environ 897 millions de dollars, marquant sa sortie complète du principal transporteur de Hong Kong après huit ans. L’opération sera effectuée par un rachat d’actions qui doit être approuvé par au moins 75% des actionnaires. Cette démarche traduit une confiance dans les perspectives de la société cotée à Hong Kong, et qui compte bien lancer un lourd plan d’investissement pour rester compétitive dans l’un des marchés les plus dynamiques au monde.

La compagnie avait acheté cette participation en novembre 2017 à Kingboard Chemical Holdings de Hong Kong, devenant ainsi le troisième plus grand actionnaire de Cathay après Swire Pacific et Air China. L’opération a constitué la première grande opération d’acquisition pour la compagnie dans la région de l’Asie du Sud. Les termes de la vente permettent à Qatar Airways de dégager une prime de 35% par rapport au prix initialement payé, soit une belle plus-value de 235 millions de dollars.

La cession entre dans le cadre d’un processus continu d’optimisation des investissements et de positionnement pour une croissance à long terme. Elle détient toujours des participations stratégiques dans IAG (maison mère de British Airways), la compagnie sud-américaine LATAM, Virgin Australia, China Southern Airlines, Iberia, AerLingus et d’autres compagnies aériennes low-cost. C’est effectivement la nouvelle stratégie de la compagnie qui se concentre de plus en plus sur les petites compagnies à fort potentiel, comme le sud-africain SA AirlinkPty et le rwandais RwandAir. Cela ne vous rappelle pas une opportunité perdue?

 

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Le Nigeria émet des eurobonds, quelles conclusions pour la Tunisie?

Alors que la Tunisie étudie un retour sur les marchés internationaux de la dette privée, il est essentiel de jeter un coup d’œil sur les conditions de sortie des pays africains pour mobiliser des fonds.

Hier, le Nigeria a émis des eurobonds pour 2,35 milliards de dollars à 10 et 20 ans. Elle a attiré des souscripteurs pour une valeur record de plus de 13 milliards de dollars. Les investisseurs ont ainsi largement ignoré les menaces du président américain Donald Trump concernant une action militaire potentielle dans le pays si les autorités ne réprimaient pas les meurtres de chrétiens.

L’agence nigériane de la dette a indiqué que les obligations à 10 ans ont été émises à un taux de 8,6308% et celles à 20 ans à 9,1297%, en deçà des indications de prix initiales.

Les fonds levés via cette émission d’euro-obligations seront utilisés pour financer le déficit budgétaire de 2025 de la nation la plus peuplée d’Afrique.

Plusieurs pays africains sont retournés sur les marchés des euro-obligations ces dernières semaines pour capitaliser sur une baisse des taux d’intérêt et une demande robuste des investisseurs, et l’émission totale de dette souveraine des marchés émergents a atteint un niveau inédit cette année. La République du Congo a émis sa première euro-obligation en près de 20 ans, et le Kenya et l’Angola ont émis de nouvelles obligations le mois dernier.

Pour la Tunisie, nous pensons qu’elle doit encore temporiser avec une émission à la mi-2026. L’idée est de bénéficier de la baisse des taux par la Fed d’une part, et de profiter d’une potentielle révision à la hausse de la notation souveraine par Moody’s au premier trimestre de l’année prochaine.

 

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L’inflation décélère à 4,9% en octobre 2025

Le rythme de la hausse des prix a poursuivi sa décélération au cours du mois d’octobre 2025, atteignant 4,9% contre 5% le mois précédent. À la même date en 2024, ce taux était de 6,7%. Par rapport au mois de décembre 2024, l’indice des prix montre une appréciation de 4,6%.

Ce recul s’explique essentiellement par le ralentissement du rythme d’évolution des prix du groupe des produits alimentaires, limité à 5,6% en octobre 2025. Toutefois, les prix des légumes et des viandes affichent toujours des accélérations à deux chiffres, respectivement de 15,1 et 11,4%. Les huiles alimentaires ont tiré vers le bas l’indice, grâce à une baisse de 20,3%.

Quant à l’inflation sous-jacente (hors produits alimentaires et énergie), elle a baissé pour s’établir à 5,1% après 5,2% le mois précédent. Les prix des produits libres (non encadrés) ont augmenté de 6% sur un an, ceux des produits encadrés augmentent quant à eux de 1,1%. En particulier, les prix des produits alimentaires libres ont connu une hausse de 6,4% contre 0,2% pour les produits alimentaires à prix encadrés. En d’autres termes, la politique des subventions a permis de limiter les dégâts côté inflation, même si elle pèse lourdement sur le budget de l’État.

Deux conclusions sont à tirer de ces chiffres. La première est que si nous voulons baisser les prix, il faut produire plus, surtout dans le secteur agricole. C’est un problème d’offre et non de demande.

La seconde est que la fenêtre de révision du taux directeur s’élargit encore, mais la prudence est nécessaire. Une décision est attendue dans les prochains mois de la part du conseil d’administration de la Banque centrale de Tunisie, de quoi alléger les charges financières qui consomment les résultats d’exploitation des entreprises.  

 

 

 

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Les marchés financiers mondiaux à l’aube de la grande correction?

Les marchés actions mondiaux tremblent depuis hier, pénalisées par les baisses de titres liés à l’intelligence artificielle (IA). Les investisseurs s’inquiètent de plus en plus des valorisations des actions leaders d’un rallye qui a affolé les places financières.

Les investisseurs dans les valeurs de l’IA s’attendent à ce que les entreprises continuent d’augmenter considérablement leurs prévisions de bénéfices et de revenus afin de justifier leurs acquisitions de titres. Pour les connaisseurs, il était clair depuis un bon moment qu’en l’absence de repli, les valorisations commençaient à devenir excessives. Les bénéfices des sociétés sont toujours bons, mais les investisseurs commencent à se demander, compte tenu du rythme des investissements, si les résultats futurs justifient toutes ces dépenses.

Toutes ces idées ont trouvé des échos dans les commentaires des premiers responsables de Goldman Sachs et de Morgan Stanley qui impactent le marché lorsqu’ils parlent. Le premier a déclaré qu’il est «probable qu’il y ait une correction de 10 à 20% sur les marchés actions dans les 12 à 24 prochains mois». Le second a confirmé ces propos en disant: «Nous devrions également accueillir favorablement la possibilité qu’il y ait des corrections, des corrections de 10 à 15% qui ne sont pas causées par une sorte d’effet de falaise macroéconomique». 

La séance de cet après-midi à Wall Street sera bien suivie. La profondeur des marchés semble étroite, avec une hésitation dans l’interprétation de ce qui se passe. Il y a une grande différence entre un ralentissement de l’élan et un repli à court et moyen terme dans l’IA.

 

 

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Les startups africaines se dirigent vers plus de 3 milliards de dollars de levées de fonds en 2025

Les pépites du continent ont réussi à mobiliser plus de 442 millions de dollars de financement au cours du mois d’octobre 2025, hors sorties. Il s’agit du deuxième meilleur mois de l’année, derrière celui de juillet. Selon un rapport d’Africa: The Big Deal, 76% de cette enveloppe, soit 334 millions de dollars, provenaient de financements par capitaux propres, faisant d’octobre le mois le plus fort pour le financement en actions depuis le début de l’année 2025.

Deux méga-transactions ont caractérisé octobre. La première est Spiro, le leader africain de la mobilité électrique sur deux roues, qui a sécurisé 100 millions de dollars, le plus grand investissement jamais réalisé dans une startup de l’e-mobilité sur le continent. Le financement sera utilisé pour développer son assemblage de motocyclettes électriques et son réseau d’échange de batteries, 75 millions de dollars provenant de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank). L’entreprise vise à déployer plus de 100 000 véhicules électriques d’ici fin 2025.

La seconde est celle réalisée par la fintech nigériane Moniepoint qui a levé 90 millions de dollars supplémentaires dans son tour de table de Série C, portant le total à 200 millions de dollars. Ce financement, dirigé par des investisseurs tels que Visa et Development Partners International, accélérera son expansion à travers l’Afrique et sur les marchés internationaux.

Le financement restant est essentiellement de la dette, poursuivant une tendance observée tout au long de l’année. Jusqu’à fin octobre 2025, les startups avaient levé 935 millions de dollars de dette, dépassant les totaux de 2022 et 2024, et mettant l’écosystème sur la bonne voie pour excéder le record de 1,1 milliard de dollars établi en 2023.

Cumulativement, les startups du continent ont levé 2,65 milliards de dollars depuis le début de l’année 2025, marquant une croissance de 56% en glissement annuel par rapport à la même période en 2024. Le financement par actions a augmenté de 31% en glissement annuel. De plus, 179 startups ont levé au moins 1 million de dollars depuis le début de l’année, en hausse de 13% par rapport à 2024.

Les observateurs de l’industrie sont optimistes quant au fait que les deux derniers mois de 2025 pourraient refléter la forte fin d’année 2024, lorsque les startups avaient attiré 540 millions de dollars entre novembre et décembre. La trajectoire actuelle dresse un tableau prometteur pour le paysage des startups africaines, marqué par une confiance renouvelée des investisseurs et une dynamique de croissance stable.

 

 

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Encore un mois record pour les OPCVM

Pour le second mois consécutif, l’actif net des OPCVM a dépassé le seuil des 9 milliards de dinars fin août 2025, totalisant 9 103,1 MTND fin octobre 2025, contre 9 007,6 MTND un mois auparavant. Depuis le début de l’année, l’évolution se chiffre à 2 098,7 MTND, grâce aux OPCVM obligataires (+1 904 MTND) et à ceux mixtes (+190,8 MTND). Les fonds actions ont gagné 3,9%, tirés par un marché haussier. Derrière cette dynamique, il y a une baisse des taux qui pénalise l’épargne classique, alors que les fonds en obligations résistent mieux au début du cycle, renforçant leur attractivité.

l Il convient, toutefois, de rappeler que les OPCVM ne sont pas en concurrence directe avec les banques. Au contraire, ces dernières jouent souvent un rôle de distributeurs privilégiés des plus grands fonds, en les proposant à leur clientèle comme alternatives ou compléments aux produits d’épargne traditionnels. La véritable distinction entre les différentes stratégies d’épargne réside davantage dans le niveau d’aversion au risque de chaque investisseur. Certains privilégieront la sécurité des livrets, tandis que d’autres, plus enclins à diversifier et à chercher du rendement, s’orienteront vers les OPCVM.

La grande question qui se pose est l’effet des changements envisagés dans le projet de loi de finances 2026 et qui toucheront l’impôt sur la fortune. Il y aurait une certaine pression à la vente vers le mois de juin, délai de déclaration, pour répondre aux besoins de liquidités qui augmenteraient les coûts et perturberaient les stratégies d’investissement. Contrairement à un changement de taux qui modifie l’attrait relatif des placements, un impôt sur la fortune agirait comme un prélèvement direct sur l’épargne investie, risquant de réduire durablement la taille de l’industrie des OPCVM (et de l’épargne financière généralement) et l’accès des entreprises à ce financement. A notre avis, l’article 50 du projet de loi s’annonce d’ores et déjà comme le plus controversé et celui qui suscitera les débats les plus longs.

 

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Tunisie: les femmes ont fondé 373 startups

Selon les données recueillies par Entrepreneurs of Tunisia, l’écosystème entrepreneurial tunisien compte 373 startups fondées ou cofondées par des femmes. Parmi elles, 34% ont obtenu le label Startup Act, témoignant de leur potentiel d’innovation et de croissance.

Du point de vue sectoriel, ces startups évoluent principalement dans des domaines à forte valeur ajoutée, à savoir la GreenTech (57 startups), l’IT & Technologies (47), la HealthTech (47), l’EdTech (40) et l’E-commerce (32).

Sur le plan international, 19 de ces startups ont une présence à l’étranger, avec une implantation principalement concentrée aux États-Unis (7) et en France (6), suivis du Royaume-Uni (2). La Suisse, le Canada et l’Islande accueillent chacun une startup, tandis qu’une autre opère entre la France et les États-Unis.

La répartition géographique en Tunisie révèle toutefois une forte concentration. 79% de ces structures sont localisées dans le nord du pays, contre 12,9% au Centre et seulement 8,1% au Sud. Cette disparité s’explique en grande partie par la centralisation des principaux incubateurs, investisseurs et infrastructures de soutien dans le Grand Tunis, qui représente également le marché le plus important en termes de taille et de pouvoir d’achat. 

Ces chiffres mettent en lumière la dynamique positive portée par les femmes entrepreneures en Tunisie. Toutefois, des défis liés à la répartition régionale des opportunités économiques persistent et un coup de pouce de la part des autorités publiques est plus que nécessaire.

 

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Huile d’olive: l’Espagne prend des mesures pour éviter l’effondrement des prix

Contrairement à une idée reçue, les défis liés à l’excellente saison oléicole 2025-2026 ne sont pas exclusifs à la Tunisie. Les producteurs espagnols, leaders mondiaux du secteur, font face à des difficultés similaires, créant une conjoncture paradoxale où l’abondance de la récolte génère ses propres contraintes à l’échelle internationale.

Le ministère espagnol de l’Agriculture vient d’approuver un nouveau mécanisme permettant le retrait temporaire de l’huile d’olive du marché au cours de la campagne 2025-2026, afin d’éviter un effondrement des prix en cas de surplus.

La règle offre aux producteurs un outil officiel pour gérer les périodes de baisse dans l’un des marchés agricoles les plus cycliques. Lorsque l’offre dépasse la demande, une partie des volumes pourra être temporairement mise de côté afin d’alléger la pression sur les prix et de préserver le revenu des exploitants.

En publiant la réglementation avant le démarrage de la campagne, le premier producteur mondial apporte de la clarté aux différentes parties prenantes dans la planification de leur production, de leur stockage et de leurs stratégies commerciales.

Cette mesure pourrait freiner les activités spéculatives, en précisant comment et quand le produit peut être temporairement retiré de la circulation, ce qui réduirait les fluctuations de prix et améliorerait la prévisibilité du marché.

Pour la Tunisie, cette stabilité à court terme est une bonne nouvelle. Elle assure le démarrage de la saison dans des conditions plus sereines. Pour le consommateur local, cela confirme les attentes de prix aux alentours de 12 Tnd le litre, au-dessus des attentes d’il y a quelques semaines et qui évoquaient un prix à un seul chiffre.

 

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Les émissions mondiales de gaz à effet de serre baisseront de 10% d’ici à 2035

Les émissions mondiales de gaz à effet de serre devraient chuter d’environ 10% d’ici à 2035 par rapport aux niveaux de 1990, selon l’ONU, marquant ainsi la première baisse significative. Toutefois, le monde reste très loin de la trajectoire nécessaire pour maintenir le réchauffement en dessous de 1,5°C, l’objectif fixé par les dirigeants lors de la signature de l’Accord de Paris il y a dix ans.

Les émissions de carbone ont déjà un impact tangible sur la vie des populations et sur les économies, les sécheresses, tempêtes et vagues de chaleur tuant des milliers de personnes et provoquant chaque année des pertes économiques de plusieurs milliards de dollars.

Réduire l’écart entre les niveaux actuels d’émissions et les objectifs fixés par les scientifiques constitue un défi colossal pour les pays qui participeront au sommet climatique COP30, prévu le mois de novembre prochain au Brésil.

La baisse prévue repose sur les engagements pris par des pays représentant environ 80% des émissions mondiales. Mais elle reste bien en deçà de la réduction de 60% d’ici à 2035 que les scientifiques jugent nécessaire pour maintenir le réchauffement à des taux acceptables.   

Les résultats, basés sur l’analyse de 64 Contributions déterminées au niveau national (CDN), montre qu’il y a une chance de réduire les émissions de 17% d’ici à 2035 par rapport aux niveaux de 2019.

Si ces plans étaient mis en œuvre, les émissions de ce groupe de pays atteindraient un pic avant 2030, puis baisseraient fortement après 2035, et la plupart d’entre eux atteindraient la neutralité carbone d’ici à 2050.

 

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Nvidia, première entreprise valorisée à plus de 5 000 milliards de dollars

Une société valorisée à 5 000 milliards de dollars était une utopie quelques années auparavant, mais elle est devenue une réalité aujourd’hui.

Les actions de Nvidia ont augmenté de plus de 4% aujourd’hui, faisant du géant technologique la première entreprise à franchir ce seuil symbolique de capitalisation boursière. Le titre s’échange à plus de 210 dollars, alors qu’il était à 13,3 dollars il y a 5 ans. 

La société est récompensée pour sa stratégie gagnante, qui l’a fait passer d’un fabricant de processeurs pour jeux vidéo à un acteur incontournable dans la vague de l’intelligence artificielle.

Cette nouvelle envolée survient peu après que l’entreprise a déclaré qu’elle s’attendait à recevoir 500 milliards de dollars de commandes de puces d’IA, tout en annonçant la construction de sept nouveaux superordinateurs pour le gouvernement américain.

Par ailleurs, Nvidia a annoncé mardi un investissement d’un milliard de dollars dans Nokia, établissant un partenariat stratégique avec la société de télécommunications pour développer la technologie cellulaire 6G de prochaine génération.

Ce rallye vertigineux des marchés américains intervient malgré des inquiétudes persistantes quant à une possible bulle, notamment parce que les dépenses liées à l’IA ont conduit à des transactions et à des valorisations record.

Plus tôt dans le mois, le Fonds monétaire international et la Banque d’Angleterre sont devenus les dernières institutions financières à avertir que les marchés boursiers mondiaux pourraient être menacés si l’appétit des investisseurs pour l’IA venait à se refroidir. Un retour à la réalité serait douloureux.

 

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La structure du PNB des banques a bien changé en 2025

Le PNB du secteur bancaire résiste bien, dans un contexte relativement compliqué sur les neuf premiers mois de l’exercice 2025.

Les chiffres des banques cotées montrent que les 12 établissements de crédit ont vu leurs PNB augmenter de 4,7% sur une année glissante, passant de 5 224,846 MTND fin septembre 2024 à 5 469,636 MTND une année après.

Les banques tiennent bon grâce à leurs investissements antérieurs en produits de taux, notamment ceux émis par le souverain. L’impact de la loi 2024-41 portant amendement du code de commerce et la révision du taux directeur ont fortement impacté la marge d’intérêt, qui a reculé de 17,9%, à 1 971,760 MTND.

La structure du PNB a donc fortement évolué, la part des revenus des portefeuilles passant de 34,4% fin septembre 2024 à 45,0% à la même date cette année. La contribution de la marge d’intérêt est limitée à 36,0% contre 46,0% en septembre 2024.

À court terme, il y aura toujours de la croissance dans le top line des banques, mais au fur et à mesure que les placements à taux élevés arrivent à maturité et les produits réinvestis à des taux plus faibles, les banques risquent de voir leurs PNB baisser significativement.

La solution est simple: réactiver l’octroi de crédits, mais à qui? La demande est morose et les risques de contrepartie sont élevés. C’est un dilemme que les banques doivent affronter. Si nous étions dans un autre environnement, cela ne pourrait donner qu’un mouvement de consolidation au sein du secteur ou des plans de réduction de coût, y compris des licenciements. Et comme cela n’est pas envisageable du point de vue pratique en Tunisie, c’est plutôt la hausse des tarifs qui serait observée. À suivre.

 

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La rentabilité des banques tunisiennes jugée modeste par Fitch Ratings

Fitch Ratings est revenue sur la situation des banques tunisiennes, un exercice auquel elle est habituée chaque exercice.

 

Dans son analyse, les établissements de crédits font face à des défis persistants, liés à une forte inflation, une croissance économique lente et des taux d’intérêt élevés. Un effet d’éviction, causé par la demande élevée des financements par l’Etat, est reflété dans la faible croissance du crédit (0,6 % sur les cinq premiers mois de 2025). Mais l’agence ajoute également la demande atone de crédits par les autres opérateurs économiques.

 

La récente révision à la hausse de la notation souveraine, par la même agence, n’aura pas un effet significatif sur les conditions d’exploitation des banques; bien que l’environnement opérationnel soit mieux évalué. Le ratio de prêts non performants du secteur est passé à 14,7 % fin premier trimestre 2025, son plus haut niveau fin 2021 (13,1 %). Cependant, une part importante de ce stock de créances classées provient d’actifs anciens. Et il existe un potentiel significatif de réduction matérielle du taux des créances raccrochées à long terme.

 

En matière de rentabilité, elle demeure modeste une fois ajustée de l’inflation, avec un rendement moyen des capitaux propres de 10,6 % sur la période 2022 – T1 2025. Le résultat net des dix plus grandes banques a progressé de 13 % sur un an au premier semestre 2025, freiné par une hausse de 21 % des provisions pour pertes sur prêts et une augmentation de 8 % des charges d’exploitation.

 

Les conditions de liquidité restent adéquates, et cette situation devrait se maintenir en 2026. Les dépôts clients, principale source de financement des banques, ont augmenté de 3 % sur les cinq premiers mois de 2025 (contre 10 % en 2024); tandis que les prêts n’ont progressé que de 0,6 %. Le recours des banques au refinancement auprès de la Banque centrale représente 5 % des passifs du secteur fin mai 2025.

 

Les bonnes conditions de liquidité laissent prévoir une hausse supplémentaire de l’exposition des banques à la dette souveraine en 2026, soutenue par la faible demande anticipée de crédit du secteur privé et les rendements ajustés au risque attractifs des titres d’État, qui bénéficient du statut du zéro risque dans le calcul de l’adéquation des fonds propres.

 

La conclusion de tout cela est que les banques tiennent bon, mais leur santé dépend fortement des finances publiques et de l’évolution de la situation économique nationale.

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La dette extérieure recule, celle locale monte en flèche

La dette extérieure de la Tunisie a baissé de de plus de 10 milliards de dinars en 20 mois, passant de 55 874,2 MTND en décembre 2023 à 56 575,4 MTND. C’est le désendettement le plus agressif dans l’histoire financière contemporaine du pays. La part de la dette libellée en devises est de 41,7% contre 52,8% fin 2023.

Cependant, cette dette en devises a été doublement compensée par une dette locale. Sur la même période, la hausse de cette dernière s’est élevée à 19 576 MTND. Il faudra tenir compte du recours massif aux facilités auprès de la Banque centrale de Tunisie pour comprendre cette montée exponentielle.

Par rapport à la loi de finances 2025, la dette totale serait bien inférieure à ce qui a été tracé. Elle est de 135 660 MTND fin août 2025 contre 147 402 MTND prévus pour l’ensemble de l’exercice.

Et comme la dette locale coûte plus cher que la dette extérieure, les intérêts supportés sont plus élevés: 2 699,9 MTND fin août 2025. Là encore, il y aura du changement, du moment que la dette auprès de la Banque centrale ne coûte quasiment rien, au moment où les bons du Trésor sont émis à plus de 8%. Cela va permettre de réduire rapidement les charges financières payées.

En matière d’endettement global, nous pensons que les chiffres présentés dans le projet de loi de finances 2026 sont un cas extrême et que les niveaux réels seront significativement plus faibles. Tout dépendra de la manière dont l’Etat compte utiliser les 11 milliards de dinars de financement monétaire. S’il consacre une partie au remboursement de quelques lourdes lignes de BTA, il pourra de la sorte opérer un quasi-refinancement sans coûts.

Cela pourra aboutir, au bout de deux années, à un service de la dette relativement allégé contre une dette plus lourde. Pour nous, la flexibilité budgétaire prime, ce qui fait de ce schéma une opportunité à moyen terme. Mais attention, il faut que cela soutienne une croissance de la production et de la productivité, sinon nous risquons de nous retrouver coincés par des dettes en dinars.

 

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La masse salariale, par rapport au PIB, restera maîtrisée en 2026

L’exécution du budget de l’État à fin août 2025 montre des statistiques intéressantes. Parmi celles-ci, celle de la masse salariale, qui a atteint 15 467,4 MTND, en hausse de 3,8% par rapport à la même date en 2024.

À ce rythme, elle atteindrait 23 201,1 MTND. Certes, il y aura une hausse d’ici la fin de l’année, avec l’entrée en vigueur de l’effet de certaines promotions ou de recrutements. En tout, nous pensons que les rémunérations totales seraient dans les 23 500 MTND.

En revenant au budget de 2025, nous constatons que le montant prévu s’élève à 24 388,6 MTND. Il y aura donc une économie de pas moins de 850 MTND. Ce n’est pas une tendance nouvelle du moment qu’elle a été observée durant les exercices antérieurs.

Cela nous donne une idée également sur l’impact de la vague de recrutements attendue en 2026 sur cette masse. Bien évidemment, il faut raisonner en net, car les départs à la retraite signifient le transfert de la charge aux caisses sociales.

De plus, et comme tous ces recrutements passeront par des concours, l’effet réel ne serait observé qu’en 2027. L’année prochaine serait une année de transition, certes avec une hausse, mais pas de l’ampleur que certains estiment.

Un retour de ces dépenses sera observé dans les recettes fiscales, sous forme d’impôt sur le revenu, sans oublier la TVA, les droits de douane et de consommation. Cela va donner une croissance additionnelle, tirée par la consommation. Le ratio masse salariale rapporté au PIB restera donc contenu, rejoignant ainsi ce que Moody’s a affirmé dans son dernier rapport.

En même temps, l’inflation aura un moteur additionnel et il ne faut pas espérer qu’elle décélère rapidement, bien qu’un changement de l’année de base, de 2015 à 2020, soit attendu.

 

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Amen Bank émet une dette obligataire subordonnée de 100 Mtnd

Les banques poursuivent leurs sorties sur le marché obligataire, et cette fois c’est au tour d’Amen Bank. L’établissement de crédit va émettre une dette obligataire subordonnée de 100 Mtnd, et ce, par appel public à l’épargne «Amen Bank SUBORDONNE 2025-2».

Le directoire de la banque dispose d’une autorisation de sa dernière Assemblée générale ordinaire tenue le 24 avril 2025, qui lui permet d’émettre jusqu’à 300 Mtnd sur une période d’une année.

Deux catégories sont proposées, avec la même valeur nominale de 100 Tnd par titre de créance:

– Catégorie A: durée 5 ans, amortissement annuel constant à partir de la première année au taux variable de TMM + 1,65% (brut).

– Catégorie B: durée 7 ans, dont deux années de grâce, amortissement annuel constant à partir de la troisième année au taux variable de TMM + 1,75% (brut).

Les souscriptions à cet emprunt seront lancées le 10 novembre 2025 et seront clôturées, au plus tard, le 24 novembre. Elles peuvent être clôturées sans préavis dès que le montant maximum de l’émission est intégralement souscrit. Au vu de la taille de l’opération et de la période relativement courte de souscription, il est évident que l’émission est réellement clôturée. Amen Bank est un groupe de référence et jouit d’une excellente qualité de signature. La réussite de cette sortie est certaine. 

L’objectif principal de l’émission est de renforcer davantage ses fonds propres nets afin de soutenir son développement. La banque affiche un encours net de crédits de 7 255,454 Mtnd fin septembre 2025 et son PNB s’élève à 443,219 MTND. Les chiffres sont bons et les investisseurs dans les titres d’Amen Bank, equity et dettes, ne doivent pas s’inquiéter.

 

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