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Paiement numérique en Tunisie: voici les chiffres de la BCT

La banque centrale de Tunisie a publié le Bulletin N°13 aujourd’hui le 15 septembre. Le paysage des cartes bancaires reste robuste avec 5,782 millions de cartes bancaires en circulation. Le réseau d’infrastructures physiques est également bien développé, comptant 3289 distributeurs automatiques de billets (DAB/GAB) et 40,6 mille terminaux de paiement électronique (TPE). De plus, 1127 sites marchands actifs facilitent les transactions en ligne. L’activité monétique globale a vu une augmentation de +3,6% en nombre de transactions au S1 2025 par rapport au S1 2024, bien que le montant total ait légèrement diminué de -0,5%.

L’e-paiement et le paiement mobile

Les solutions de paiement dématérialisées connaissent une bonne croissance:

  • L’e-paiement a enregistré 13,8 millions de transactions pour un montant de 77,7 millions de dinars (MDT) au S1 2025. Ces chiffres représentent une hausse notable de +23% en nombre et +22% en montant par rapport au S1 2024.
  • Le paiement mobile n’est pas en reste, avec 12,4 millions de transactions totalisant 71,5 MDT au S1 2025. Sa croissance est encore plus spectaculaire, atteignant +38% en nombre et +35% en montant sur la même période.
  • Les paiements de proximité ont également contribué à cette dynamique, augmentant de +17,6% en nombre et de +16,0% en montant.
  • Les portefeuilles électroniques (Wallets PSP) affichent une dynamique particulièrement forte, avec un montant global de 2868,2 millions de dinars au premier semestre 2025, soit une augmentation de 41,7% par rapport à l’année précédente. Ces plateformes ont traité 16 millions de transactions pour un montant de 4,2 millions de dinars, avec les paiements représentant 59,4% du montant et les transferts 33,0%.

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Nouvelle convention entre le CMF et l’ACM pour protéger investisseurs et bénéficiaires de la microfinance

Le Conseil du marché financier (CMF) et l’Autorité de contrôle de la microfinance (ACM) ont signé, lundi 15 septembre 2025, une convention de coopération et d’échange d’informations visant à renforcer la régulation du secteur financier. L’accord, paraphé par Mahmoud Montassar Mansour, directeur général de l’ACM, et Hatem Smiri, président délégué du collège du CMF, établit un cadre opérationnel de collaboration couvrant plusieurs volets: échanges de données, missions conjointes de supervision, organisation de formations communes et partage d’expertises techniques.

La convention prévoit également une concertation autour des textes législatifs et réglementaires ainsi que de l’application des normes internationales en vigueur. Elle consacre l’engagement des deux instances à protéger les investisseurs et les clients des institutions contrôlées, en veillant au respect des règles relatives à la lutte contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et la prolifération des armes.

Par cette initiative, le CMF et l’ACM affichent leur volonté commune de consolider la solidité du secteur financier tunisien et de renforcer la stabilité du marché, tout en assurant une meilleure protection des investisseurs, des bénéficiaires de la microfinance et des usagers des plateformes de crowdfunding.

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La Tunisie facilite l’obtention de visas pour certains Égyptiens: voici les personnes concernées

Les citoyens égyptiens appartenant à certaines catégories professionnelles pourront désormais obtenir plus facilement des visas pour entrer en Tunisie, a annoncé l’ambassade de Tunisie au Caire. Cette mesure vise à simplifier les démarches aux points de contrôle frontaliers pour des voyageurs précis.

Selon le communiqué officiel, cette facilitation concerne exclusivement les hommes d’affaires, chercheurs, médecins, détenteurs de professions prestigieuses, hauts fonctionnaires, ainsi que les personnes disposant de résidences ou visas en Europe (espace Schengen) ou aux États-Unis. Les groupes touristiques de plus de dix personnes, organisés par des agences de voyage tunisiennes autorisées par le ministère du Tourisme, pourront également bénéficier de ce dispositif, à condition qu’un représentant de l’agence soit présent à l’aéroport.

Pour profiter de cette simplification, les voyageurs doivent transmettre à l’avance aux autorités tunisiennes compétentes une liste nominative complète, accompagnée de l’ensemble des documents requis: programme détaillé du séjour, billets de retour correspondant aux réservations d’hôtel, copies des passeports valides, et justificatifs de la mission ou du motif de voyage. Ces exigences visent à garantir un contrôle efficace tout en facilitant l’entrée des visiteurs éligibles.

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Ce pays africain en tête dans l’adoption des cryptomonnaies

L’Afrique subsaharienne confirme que les cryptomonnaies ne sont pas seulement des outils de spéculation, mais aussi des solutions concrètes pour répondre aux défis économiques: protection contre l’inflation, facilitation du commerce transfrontalier et inclusion financière. Entre juillet 2024 et juin 2025, les transactions dans la région ont atteint 205 milliards USD, soit une hausse de 52% par rapport à l’année précédente, selon Chainalysis. La région se classe ainsi troisième au monde derrière l’Asie-Pacifique et l’Amérique latine, même si ces transactions représentent seulement 2% du volume mondial.

À l’échelle nationale, ce pays d’Afrique domine largement avec plus de 92,1 milliards USD de transactions, soit près de trois fois plus que l’Afrique du Sud, deuxième du classement. L’Éthiopie, le Kenya et le Ghana complètent le top 5. La combinaison d’une population nombreuse, d’une jeunesse connectée et d’une inflation persistante explique cette adoption massive des cryptomonnaies, notamment du bitcoin et des stablecoins. En mars 2025, le pays a même enregistré un pic de transactions après la dévaluation de sa monnaie locale, illustrant l’intérêt croissant des habitants pour les devises numériques comme refuge contre l’inflation.

Et la Tunisie dans tout ça? Avec un marché des cryptomonnaies encore émergent, le pays en est loin de ces volumes record. Les Tunisiens s’intéressent surtout aux cryptos pour des transactions personnelles ou d’investissement à petite échelle, et l’usage institutionnel reste limité, malgré une jeunesse connectée et une culture fintech en développement. Les transactions tunisiennes restent marginales par rapport au Nigeria ou à l’Afrique du Sud, mais le pays pourrait profiter de la tendance régionale si un cadre réglementaire clair et favorable aux crypto-actifs se met en place.

Le profil d’usage en Afrique subsaharienne montre que le marché est à la fois de détail et professionnel. Les transactions inférieures à 10 000 USD représentent plus de 8% de la valeur totale, signe que les cryptomonnaies répondent à un besoin d’inclusion financière dans une région où une part importante de la population reste non bancarisée. Les grandes entreprises et institutions, notamment au Nigeria et en Afrique du Sud, utilisent également les stablecoins pour les transactions transfrontalières, avec le Moyen-Orient et l’Asie.

Le bitcoin domine largement ces échanges, représentant 89% des achats dans le pays leader et 74% en Afrique du Sud, servant à la fois de réserve de valeur et de porte d’entrée pour le marché des cryptos. La Tunisie, avec ses limites réglementaires et son marché plus restreint, observe pour l’instant ces tendances plutôt qu’elle ne les pilote.

En somme, si le Nigeria et l’Afrique du Sud montrent le potentiel des cryptomonnaies pour pallier les défis économiques, la Tunisie est encore en phase d’observation. Le pays pourrait cependant accélérer son adoption et institutionnalisation des cryptos, en s’inspirant des succès régionaux pour développer des solutions adaptées à son économie et à ses citoyens.

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55% des Tunisiens veulent plus de transparence gouvernementale

Une récente étude menée par Afrobarometer, intitulée “Exiger plus: l’éducation accroît-elle le soutien public à la bonne gouvernance en Afrique?”, met en lumière les attitudes des citoyens africains, y compris ceux de la Tunisie, envers la redevabilité et la transparence des gouvernements. Les résultats de cette vaste enquête, menée entre fin 2021 et mi-2023 dans 39 pays africains, offrent des aperçus précieux sur la demande de bonne gouvernance sur le continent.

Concernant la redevabilité gouvernementale, c’est-à-dire la capacité des citoyens à demander des comptes au gouvernement, la Tunisie affiche un niveau de soutien notable. Sur l’ensemble des 39 pays africains étudiés, la moyenne de soutien à la redevabilité gouvernement-citoyen est de 60%. La Tunisie se situe au-dessus de cette moyenne, avec 68% de ses répondants qui soutiennent la redevabilité politique. Ce chiffre place la Tunisie parmi les pays où la demande de redevabilité est plus prononcée, bien que d’autres nations comme le Ghana, le Botswana, le Kenya et la Zambie enregistrent les niveaux les plus élevés.

Quant à la transparence des informations détenues par les autorités publiques, la Tunisie se positionne exactement dans la moyenne continentale. Alors que 55% des citoyens africains interrogés dans les 39 pays soutiennent la divulgation des informations du secteur public, la Tunisie enregistre également un soutien de 55% pour la transparence de l’information détenue par les autorités publiques. Des pays comme le Botswana et Madagascar montrent les niveaux de soutien les plus élevés, tandis que la Mauritanie et le Soudan affichent les plus bas.

L’influence essentielle de l’éducation

Les conclusions générales de l’étude soulignent un lien significatif entre l’éducation et le soutien à une bonne gouvernance. Les auteurs, Nnaemeka Ohamadike et Stuart Morrison, ont constaté qu’une plus grande éducation et des niveaux d’instruction plus élevés au niveau national sont associés à un soutien accru à la bonne gouvernance. L’éducation est perçue comme un facteur renforçant les compétences cognitives, la pensée critique et la conscience civique, ce qui permet aux individus d’exiger une meilleure gouvernance et de s’engager plus activement dans le processus politique. Les citoyens plus éduqués sont également plus susceptibles d’être informés sur l’importance de la bonne gouvernance et plus conscients de la corruption ou des lacunes gouvernementales.

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RNE (100% digitalisée), une étape toute proche

Le Registre national des entreprises (RNE) accélère sa transformation numérique. Invité aujourd’hui 15 septembre 2025 sur Express FM, son directeur général, Adel Chouari, a présenté une série de réformes destinées à simplifier les procédures, renforcer la transparence et moderniser l’administration. Objectif affiché: atteindre une digitalisation complète d’ici le premier trimestre 2026.

Le RNE a déjà franchi plusieurs étapes. Les demandes de mise à jour peuvent désormais être déposées en ligne avant de fournir ultérieurement les documents originaux dans n’importe quel bureau. Cette mesure évite aux professionnels les retards et les pénalités. Autre évolution: tous les paiements se font désormais de manière électronique, via une carte bancaire, une carte postale (e-dinar) ou un compte prépayé proposé par la plateforme. Selon Chouari, 85% des transactions étaient déjà réglées en ligne, et l’objectif est d’éliminer totalement le paiement physique.

Les certificats délivrés par le RNE peuvent eux aussi être extraits électroniquement, à l’exception de ceux liés à la faillite, qui nécessitent toujours une remise en main propre. L’extrait du registre a également été repensé pour mieux refléter la situation réelle d’une entreprise. Il intégrera notamment la date de la dernière mise à jour, la déclaration du bénéficiaire effectif, ainsi que les derniers états financiers déposés.

Cette transition reste toutefois confrontée à plusieurs défis. Le principal obstacle réside dans l’absence d’un système d’authentification électronique fiable et reconnu par la justice, condition indispensable pour valider les documents sensibles comme les contrats. «La fiabilité des données reste essentielle, c’est pourquoi le dépôt complet en ligne n’est pas encore possible», a expliqué Adel Chouari.

Malgré ces limites, le calendrier est ambitieux. Parmi les prochaines étapes: la rédaction en ligne des statuts de société, l’interconnexion en temps réel avec la Direction générale des impôts pour l’extraction des patentes, et le dépôt électronique des états financiers à partir de l’exercice 2025.

Au-delà de la simplification administrative, cette digitalisation vise aussi à renforcer l’attractivité économique de la Tunisie. Les données du RNE sont déjà accessibles dans plus de 135 pays, un atout majeur pour les investisseurs étrangers. L’institution prévoit par ailleurs de se connecter prochainement aux banques tunisiennes afin de faciliter les procédures de vérification d’identité (KYC).

Avec cette modernisation, le RNE veut s’imposer comme un outil clé de transparence et de compétitivité, au service d’un climat des affaires plus dynamique et mieux adapté aux standards internationaux.

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La fin du renouvellement des contrats CIVP, c’est pour très bientôt…

L’Agence nationale pour l’emploi et le travail indépendant (ANETI) a annoncé l’arrêt du renouvellement des contrats d’initiation à la vie professionnelle (CIVP) à partir du 1er octobre 2025. Les bénéficiaires arrivant au terme de la durée maximale prévue par la loi ne pourront plus prolonger leur contrat au-delà de 12 mois, sauf cas exceptionnels autorisés pour une durée limitée qui ne dépassera pas 19 mois.

Le CIVP, instauré comme un dispositif temporaire d’insertion des jeunes diplômés, permet d’acquérir une première expérience professionnelle en entreprise. Selon la réglementation tunisienne, il est encadré par la même législation que les contrats à durée déterminée (CDD), avec une limite stricte pour éviter la précarité prolongée. 

Concrètement, l’ANETI précise que les contrats actuellement en cours se poursuivront jusqu’à leur terme normal. Une prolongation exceptionnelle de sept mois peut être accordée uniquement si elle est validée par l’entreprise d’accueil et par l’agence, mais elle ne pourra en aucun cas dépasser la limite légale de 19 mois au total.

Cette décision vise à mettre fin au renouvellement systématique des CIVP, une pratique devenue fréquente, et à inciter les entreprises à recruter les jeunes diplômés en CDD ou CDI après la période d’insertion. L’ANETI rappelle par ailleurs que les bénéficiaires concernés pourront se tourner vers d’autres programmes actifs de soutien à l’emploi, conçus pour accompagner leur insertion dans le marché du travail.

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Huawei prévoit de nouveaux projets dans le domaine de l’énergie en Tunisie

Le groupe chinois Huawei envisage de renforcer sa présence en Tunisie à travers de nouveaux projets liés à l’énergie et à la transition énergétique. L’annonce a été faite à l’occasion d’une rencontre tenue vendredi 12 septembre au siège du ministère de l’Industrie, des mines et de l’énergie entre la ministre, Fatma Thabet Chiboub, et Philippe Wang, président régional et responsable de la stratégie énergétique numérique pour l’Afrique du Nord, de l’Ouest et du Centre, qui couvre 28 pays dont la Tunisie.

Lors de la réunion Huawei a présenté son expertise mondiale dans l’utilisation des technologies numériques pour améliorer la production énergétique, stabiliser les réseaux électriques et développer des solutions de stockage. Le groupe, qui emploie près de 200 000 personnes à travers le monde dont 20% dans la recherche et le développement, a déjà mené des projets similaires dans plusieurs pays.

La ministre a insisté sur l’importance d’établir des partenariats stratégiques avec des acteurs internationaux de premier plan, afin d’appuyer les efforts de la Tunisie vers un «croissance verte». Elle a rappelé l’objectif national d’atteindre 35% de production d’électricité à partir des énergies renouvelables d’ici 2035, grâce à la mise en place de nouvelles infrastructures et à la coopération avec des partenaires étrangers.

De son côté, Philippe Wang a réaffirmé l’engagement de Huawei à accompagner la Tunisie dans ce processus, en s’appuyant sur l’expérience chinoise et en mettant à disposition des solutions innovantes dans les domaines des réseaux intelligents, de la mobilité électrique et des systèmes de contrôle.

Présente en Tunisie depuis plus de vingt ans, Huawei compte actuellement un bureau local employant 200 collaborateurs. Depuis 2022, le groupe a créé une division spécifique consacrée au suivi et à la numérisation des projets liés aux énergies renouvelables.

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Tunisie: Fitch Ratings relève la note souveraine à B- avec perspective stable

Fitch Ratings a annoncé le 12 septembre 2025 la révision à la hausse de la note souveraine de la Tunisie, portant ses notes de défaut d’émetteur à long terme en devises étrangères et locales à B-, contre CCC+ précédemment. La perspective reste stable.

Cette amélioration reflète principalement un renforcement de la position extérieure du pays. Les déficits courants restent modérés, les investissements directs étrangers (IDE) se montrent résilients, et les décaissements de partenaires multilatéraux et bilatéraux soutiennent les réserves internationales et la liquidité externe. Fitch souligne toutefois que l’accès limité au financement externe et la vulnérabilité du budget face aux fluctuations des prix des matières premières continuent de freiner la note.

Le déficit courant devrait s’établir à 2,2 % du PIB en 2025 et 2,8 % en 2027, contre 1,5 % en 2024, restant inférieur à la moyenne de 7,9 % observée entre 2010 et 2022. Les IDE nets ont atteint 1,4 % du PIB en 2024 et devraient rebondir de 54 % en dollars au premier semestre 2025 par rapport à la même période en 2024. Les flux de financement externe nets devraient également se réduire, passant de 3,7 % du PIB en 2024 à 1 % en 2027.

Sur le plan fiscal, les besoins de financement diminuent progressivement, de 18 % du PIB en 2024 à 13,5 % en 2027, tandis que le déficit budgétaire devrait se réduire de 6,3 % du PIB en 2024 à 4 % en 2027, grâce à la maîtrise de la masse salariale et à la réduction progressive des subventions. La dette publique reste cependant élevée, autour de 83 % du PIB en 2025, et demeure sensible aux chocs externes, notamment aux variations des prix du pétrole.

Fitch souligne également les vulnérabilités institutionnelles et de gouvernance. La Tunisie obtient un score ESG élevé pour la stabilité politique, l’état de droit et la qualité institutionnelle, reflétant une faible stabilité politique et un contrôle modéré de la corruption.

Selon Fitch, une amélioration supplémentaire de la note dépendra de la réduction durable du déficit budgétaire et de l’endettement, ainsi que de la poursuite de l’augmentation des réserves en devises et de l’accès à un financement externe stable. À l’inverse, un financement public insuffisant ou une pression accrue sur les comptes extérieurs pourrait entraîner un abaissement de la note.

 

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Tunis accueille la 4e édition de la TIEXPO

Le Palais des Congrès de Tunis a accueilli vendredi 12 septembre la première journée de la Tunisia International Expo 2025 (TIEXPO), un rendez-vous majeur du secteur touristique organisé par la Fédération Tunisienne des Agences de Voyages (FTAV). Entièrement consacrée aux professionnels, cette ouverture a réuni un nombre important des participants venus de Tunisie, d’Arabie Saoudite et d’autres pays pour échanger autour des nouvelles tendances du tourisme culturel et religieux, avec un accent particulier sur l’Omra.

Agences de voyages, investisseurs, startups spécialisées dans la fintech et le tourisme tech, ainsi que créateurs artisanaux y ont présenté des offres innovantes et des solutions destinées à développer le secteur.

Les organisateurs ont insisté sur la nécessité de professionnaliser davantage ce secteur en Tunisie, en collaboration avec le Ministère des Affaires Religieuses et une association de protection des consommateurs, afin de garantir des contrats clairs et protéger les voyageurs contre les pratiques illégales.

La société saoudienne Ashraqat, représentée par son CEO Mohammed Abdullah Badgish, a lancé officiellement son nouveau programme « Ruwad Ashraqat pour l’Omra ». Cette initiative vise à enrichir l’expérience du pèlerinage par des activités de découverte culturelle en Arabie Saoudite.  Badgish a également annoncé que la Tunisie sera la première destination retenue pour promouvoir le tourisme religieux et culturel, saluant les 40 ans de coopération historique avec le pays.

L’événement a aussi mis en avant le rôle de la jeunesse et des startups tunisiennes dans la digitalisation du secteur, ainsi que la valorisation du tourisme alternatif et durable – désertique, oasien, marin et thermal – et du patrimoine artisanal local, en partenariat avec l’Office National de l’Artisanat (ONAT).

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L’hôpital numérique s’étend à 7 nouvelles régions en Tunisie

 

Le ministère de la Santé a annoncé l’élargissement du champ d’action de l’hôpital numérique pour couvrir sept nouvelles régions du pays: Siliana, Kasserine, Tataouine, Jendouba, Kebili, Sfax (Mahres) et Médenine (Ben Guerdane).

Ce projet de télémédecine permet désormais aux habitants de ces zones d’accéder à des consultations spécialisées à distance, notamment en diabétologie et maladies endocriniennes, en rhumatologie et orthopédie, en dermatologie, ainsi qu’en nutrition.

L’initiative vise à rapprocher les services médicaux des citoyens, réduire les difficultés liées aux déplacements et aux longues attentes, accélérer les diagnostics et renforcer les capacités des équipes médicales locales. L’utilisation des technologies du numérique et de l’intelligence artificielle constitue un pilier de ce dispositif.

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Djamo devient la première fintech ivoirienne agréée en microfinance

La fintech ivoirienne Djamo a obtenu son agrément de microfinance délivré par la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). L’annonce a été faite le jeudi 11 septembre 2025 par Hassan Bourgi, cofondateur et directeur général de l’entreprise. Cet agrément permet à la startup d’élargir ses services financiers en offrant désormais des comptes courants déplafonnés, des produits d’épargne rémunérés pouvant atteindre 6% d’intérêt annuel, ainsi que des crédits de trésorerie allant jusqu’à 1 million FCFA.

La BCEAO prévoit en effet de lancer, d’ici le 30 septembre 2025, une plateforme interopérable de paiement instantané qui reliera banques, microfinances et fintechs agréées dans l’espace UEMOA. Ce système doit faciliter les transferts d’argent en temps réel et renforcer la confiance dans les services financiers digitaux.

Avant d’obtenir cet agrément, Djamo proposait déjà des services de paiements numériques, de transferts de fonds et des solutions d’investissement via la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM). Depuis sa création en 2020 par Hassan Bourgi et Régis Bamba, la startup est active en Côte d’Ivoire et au Sénégal. Elle a levé en avril 2025 un montant record de 17 millions de dollars, mené par le fonds Janngo.africa avec la participation d’investisseurs internationaux comme Partech, Oikocredit, Enza Capital et Y Combinator. En février 2025, la Caisse des dépôts et consignations de Côte d’Ivoire avait déjà investi 800 millions FCFA (1,2 million $) dans la société.

En cinq ans d’activité, Djamo affirme avoir traité plus de 4,5 milliards de dollars de transactions et accompagné plus de 10 000 PME en Afrique de l’Ouest, avec un chiffre d’affaires multiplié par cinq depuis 2022. Pour consolider son expansion, l’entreprise a récemment nommé Elfried Didehia, ancien cadre d’Ecobank et du groupe Cofina, au poste de directeur général de Djamo Finance.

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Bientôt la mise en service d’une centrale solaire de 100 MW à Kairouan

 

La centrale photovoltaïque de 100 mégawatts implantée à Metbasta, dans le gouvernorat de Kairouan, entrera prochainement en production. Ce projet, l’un des premiers réalisés dans le cadre du système des concessions, constitue une étape majeure pour accélérer l’intégration des énergies renouvelables dans le réseau électrique national.

Une visite de suivi a eu lieu le jeudi 11 septembre sur le site, conduite par le secrétaire d’État chargé de la Transition énergétique, Wael Chouchane, accompagné d’Almud Weitz, directrice régionale des infrastructures de la Banque mondiale pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Le gouverneur de Kairouan, Dhaker Barkoui, le PDG de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (Steg), Fayçal Trifa, ainsi que des cadres du ministère, le directeur général de «Kairouan Solar Plant» et des représentants de l’entreprise émiratie AMEA Power, investisseur dans le projet, étaient également présents.

Selon le communiqué du ministère de l’Industrie, l’avancement du chantier a atteint 82%. Avec un investissement estimé à 86 millions de dollars, soit environ 270 millions de dinars, financé par la Société financière internationale (groupe Banque mondiale) et la Banque africaine de développement, la centrale s’étend sur 200 hectares. Une fois opérationnelle, elle devrait permettre de réduire de près de 50 millions de dinars par an les coûts de production d’électricité à partir du gaz naturel.

Ce projet est considéré comme un modèle d’investissement dans les énergies renouvelables en Tunisie et une pierre angulaire de la transition énergétique et de la diversification des sources d’approvisionnement du pays.

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CMR Tunisie inaugure l’extension de son unité de production à Mghira

La société française CMR Tunisie a inauguré, jeudi 11 septembre, l’extension de son unité de production à Mghira, dans le gouvernorat de Ben Arous, sous la supervision de la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub. Ce projet, qui a nécessité un investissement de 3 millions de dinars, s’étend sur 11 000 m² et intègre des lignes de production basées sur des technologies avancées, destinées à la fabrication de câblages et de capteurs pour moteurs à combustion interne utilisés dans la marine, les engins de travaux publics et les groupes électrogènes.

La cérémonie s’est tenue en présence du gouverneur de Ben Arous, Abdelhamid Boukadida, et de l’ambassadrice de France en Tunisie, Anne Guéguen.

Dans son intervention, la ministre a souligné que cette extension contribuera à renforcer les exportations tunisiennes dans les industries électriques et électroniques, ouvrant la voie à de nouveaux partenariats avec de grandes entreprises mondiales. Elle a rappelé que le projet s’inscrit dans la stratégie nationale visant à doubler les exportations du secteur pour atteindre 7 milliards de dollars à l’horizon 2030, tout en intégrant la Tunisie dans les chaînes de valeur mondiales.

CMR Tunisie, créée en 2001, dispose également d’un site de production à Hergla, dans le gouvernorat de Sousse, qui génère déjà une centaine d’emplois. L’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 16 millions de dinars en 2024, tout en employant 600 personnes, dont 63 ingénieurs et techniciens supérieurs. Grâce à cette extension, le nombre total d’emplois devrait dépasser les 600 postes d’ici à 2026.

Le groupe CMR, qui compte quatre sites de production à travers le monde, appartient désormais à l’américain Amphenol Corporation, un géant industriel présent dans plus de 240 sites et employant 130 000 personnes. Ses clients incluent des entreprises de renommée internationale comme Cummins, Waukesha et Wabtec, actives en Europe, en Asie et en Amérique.

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Entrepreneuriat féminin: la BTS offre jusqu’à 200 000 dinars pour lancer ou développer un projet

La banque Tunisienne de Solidarité (BTS) a renforcé ses dispositifs de financement pour encourager l’entrepreneuriat, avec une attention particulière portée aux femmes. Les prêts peuvent atteindre jusqu’à 200 000 dinars, incluant des conditions avantageuses pour faciliter le lancement ou l’extension des projets.

Lors d’une intervention sur Express FM, Manel Dogui, juriste dans le domaine de la fiscalité et de la comptabilité et membre de l’Association tunisienne des experts-comptables, a présenté les différentes formules de financement disponibles. Le programme, «رائدات», est destiné exclusivement aux femmes et permet de bénéficier de prêts allant de 10 000 à 200 000 dinars. Les prêts de 10 000 dinars sont remboursables sans intérêt, tandis que les montants supérieurs combinent une subvention non remboursable et un prêt à taux préférentiel.

Pour un financement maximum de 200 000 dinars, 20 % du montant correspond à une dotation sans intérêt et les 80 % restants sont accordés sous forme de prêt à taux préférentiel. Les bénéficiaires doivent être des personnes physiques, avec une exception pour les sociétés unipersonnelles à responsabilité limitée, qui peuvent également accéder au programme sous conditions spécifiques.

La BTS propose également des crédits de gestion destinés à tous les porteurs de projets, hommes et femmes, pour des besoins de trésorerie ou l’expansion de projets existants. Ces crédits offrent des taux différenciés selon le montant et la finalité du financement: pour les besoins inférieurs à 50 000 dinars, 40% du financement est sans intérêt et 60% à taux préférentiel; au-delà de 50 000 dinars, la répartition devient moitié-moitié.

Tous les secteurs sont éligibles, à l’exception du commerce. Pour les projets incluant l’acquisition de matériel, le financement se fait directement auprès de fournisseurs agréés par la BTS. Une fois le prêt accordé, le suivi est assuré par la BTS, avec des visites sur site et des conseils pour garantir la réussite des projets. L’accompagnement est particulièrement soutenu durant les premières phases afin de maximiser les chances de succès.

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Réseaux sociaux: l’Afrique fait peu appel à Meta pour les données utilisateurs

L’Afrique est la région du monde qui sollicite le moins Meta pour obtenir des informations sur les utilisateurs de Facebook, Instagram et WhatsApp, selon le Rapport de transparence 2024 du géant américain. Là où les États-Unis, l’Europe et l’Inde adressent plusieurs dizaines de milliers de requêtes chaque semestre, les pays africains n’en comptent souvent que quelques dizaines, parfois aucune.

D’après les chiffres publiés, le Maroc arrive en tête avec 1 188 demandes en 2024, suivi de la Tunisie (121), de la Libye (68), de l’Algérie (54), du Ghana (38), de l’Afrique du Sud (36) et du Kenya (35). À titre de comparaison, les États-Unis ont adressé à eux seuls plus de 150 000 requêtes au cours de la même année.

Les informations demandées concernent généralement des enquêtes criminelles, allant des vols aux enlèvements. Meta précise que les gouvernements sollicitent le plus souvent des données de base comme le nom, la date d’inscription ou les adresses IP des utilisateurs. En cas d’urgence, les forces de l’ordre peuvent aussi soumettre des requêtes sans décision judiciaire, notamment lorsqu’un risque imminent de blessure grave ou de décès est identifié.

Le faible volume de demandes africaines interroge. Il peut refléter un manque de moyens institutionnels et techniques, l’absence de cadres légaux harmonisés ou encore une faible intégration des données numériques dans les enquêtes judiciaires. Certains États privilégieraient par ailleurs d’autres formes de contrôle, comme la surveillance locale ou les restrictions imposées aux opérateurs télécoms.

Cette situation met en lumière un décalage: alors que les réseaux sociaux pèsent de plus en plus dans la vie publique et sont régulièrement associés à des dérives (cyberharcèlement, désinformation, proxénétisme, discours haineux), les systèmes judiciaires africains tardent à adapter leurs outils à l’ère digitale. Pour y répondre, certains pays ont néanmoins mis en place des structures spécialisées, à l’image de la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC) en Côte d’Ivoire ou de la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité (BCLCC) au Burkina Faso.

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Classement IMD 2025: voici les 6 pays africains les plus attractifs pour les talents

Le Centre de compétitivité mondiale de l’IMD (International Institute for Management Development) a publié son Classement mondial des talents 2025, qui mesure la capacité de 69 pays à attirer, former et retenir les compétences nécessaires à une croissance durable. La Suisse, le Luxembourg et l’Islande dominent le classement, mais six pays africains y figurent: le Botswana, la Namibie, le Kenya, le Nigeria, le Ghana et l’Afrique du Sud.

Le rapport repose sur trois critères principaux: l’investissement et le développement, qui mesurent la qualité de la formation et de l’éducation locales; l’attractivité, qui évalue la capacité d’un pays à attirer aussi bien les talents nationaux qu’étrangers; et enfin la préparation, qui analyse la disponibilité des compétences nécessaires pour répondre aux besoins du marché du travail.

Aperçu des performances africaines              

  • Botswana (48e mondial): premier pays africain du classement. Il se démarque par une forte participation des femmes au marché du travail et un coût de la vie compétitif, mais souffre d’une faible qualité de vie et de la fuite des cerveaux.
  • Namibie (52e): performante en attractivité et premier pays au monde pour les dépenses publiques d’éducation rapportées au PIB. Elle doit cependant améliorer la motivation des travailleurs et la disponibilité de cadres qualifiés.
  • Kenya (55e): profil équilibré, avec de bons résultats en éducation et en rémunération des cadres, mais des faiblesses dans la formation en management et l’efficacité universitaire.
  • Nigeria (56e): solide en investissement et développement, avec une croissance rapide de la population active. Ses points faibles concernent la faible participation des femmes et la fuite des cerveaux.
  • Ghana (61e): bon ratio élèves-enseignants et forte participation des femmes, mais des dépenses publiques d’éducation très faibles et une forte exposition à la pollution.
  • Afrique du Sud (62e): atouts dans les infrastructures et la priorité donnée à l’attraction des talents, mais confrontée à des défis liés à la fuite des cerveaux et à la qualité de vie.

Ces six pays illustrent la diversité des forces et faiblesses de l’Afrique en matière de compétitivité des talents. Le Nigeria se distingue par ses investissements, la Namibie et le Botswana par leur attractivité, tandis que le Ghana et le Kenya montrent un potentiel éducatif.

 

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SAIS Investment Readiness Programme 2026: candidatures ouvertes

Les candidatures pour le SAIS Investment Readiness Programme 2026 sont désormais ouvertes. Ce programme gratuit et d’un an s’adresse aux startups africaines qui transforment l’agriculture grâce à la technologie et à l’innovation. Les dossiers doivent être déposés avant le 28 septembre 2025.

L’initiative offre un soutien sur mesure incluant jusqu’à 20 000 euros d’assistance technique, des prêts de fonds de roulement allant jusqu’à 50 000 euros, un appui digital de 10 000 euros, ainsi qu’une prise en charge complète pour participer à des événements communautaires et à l’Africa Tech Summit à Nairobi. Les jeunes entreprises sélectionnées bénéficieront également d’un accès direct aux investisseurs, de sessions de coaching personnalisées et d’un réseau de pairs.

Depuis sa création en 2019, le programme a déjà accompagné plus de 107 startups, dont 70% ont réussi à lever des financements complémentaires, totalisant plus de 75 millions de dollars.

Le SAIS Investment Readiness Programme est mis en œuvre par la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH, pour le compte du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ), avec le soutien de la Fondation Gates. L’accompagnement vise les startups actives dans l’agriculture, mais aussi dans des secteurs connexes comme le climat, l’énergie, la logistique, la biotechnologie ou encore la fintech.

Les entreprises intéressées doivent démontrer un modèle économique solide, une équipe engagée et un impact mesurable. Une attention particulière est accordée aux fondateurs locaux et aux équipes dirigeantes mixtes en termes de genre.

Après une phase d’entretiens prévue en octobre, les résultats de la sélection seront communiqués à la mi-novembre 2025. Le lancement officiel de la cohorte 2026 est prévu fin novembre, avec un premier rassemblement en février à Nairobi.

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Vers un projet logistique pour les composants électroniques en Tunisie

La Tunisie pourrait bientôt accueillir une plateforme logistique dédiée aux composants électroniques, fruit d’un projet en discussion entre le ministère de l’Industrie et le groupe américain Arrow Electronics, leader mondial dans la distribution de solutions technologiques.

La ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, a reçu mercredi 10 septembre, au siège du ministère, une délégation du groupe conduite par Mike Heljula, directeur général de la division Europe.

Les discussions ont porté sur la création d’une plateforme logistique pour les composants électroniques, destinée à faciliter l’approvisionnement des entreprises industrielles tunisiennes et à renforcer la compétitivité du secteur. Les échanges ont également porté sur les prochaines étapes pour simplifier les procédures administratives et mettre en avant les avantages offerts par la Tunisie aux sociétés totalement exportatrices, notamment dans le domaine des industries électroniques.

La ministre a souligné que ce projet pourrait dynamiser un secteur qui compte déjà près de 75 entreprises en activité, générant plus de 24 000 emplois et ayant atteint une production de plus de 4 800 millions de dinars en 2024. Elle a insisté sur l’importance de consolider la position de la Tunisie comme hub industriel avancé dans ce domaine stratégique.

Arrow Electronics, présent dans 90 pays avec 220 filiales et plus de 180 000 clients dans divers secteurs tels que l’électronique, l’automobile et l’aéronautique, est considéré comme le plus grand distributeur mondial de composants électroniques et de câblage.

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