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Tunisie – Et si le nombre de barbécha était plus élevé que le chiffre officiel?

5 000, 10 000, ou 25 000. Personne n’est aujourd’hui en mesure de dire avec exactitude combien de personnes travaillent dans le domaine de la valorisation des déchets, communément appelés “barbécha“ (ramasseurs de déchet ou chiffonniers, en français). Et ce même si le directeur général de l’Agence nationale de gestion des déchets (ANGed), Badreddine Lasmar, estime que ces derniers sont au nombre de 10 000 dans toute la Tunisie.

Alors qu’il était interrogé dans le cadre d’une interview à l’agence TAP,  le responsable a indiqué que l’Etat prévoit de les intégrer au sein de plusieurs créneaux, notamment les entreprises communautaires.

Il a également souligné que les déchets industriels sont importants en Tunisie et qu’environ 70 000 tonnes de plastique sont recyclées annuellement et réintégrées dans le circuit économique par les ramasseurs de déchets (barbécha).

Quant aux déchets ménagers, ils sont importants eux aussi, et qu’il existe plusieurs systèmes de recyclage et d’intégration dans l’économie nationale, dont les systèmes ECO-LEF, ECO-ZIT et ECO-Bill. Il assure du reste que « ces systèmes enregistrent de bons résultats mais nécessitent davantage d’efforts ».

A partir de là, le DG de l’ANGed soulignera que la protection de ce secteur constitue une responsabilité collective, et il est nécessaire de les intégrer au sein du circuit économique formel, de les organiser et de les orienter, en ce sens qu’ils favorisent le recyclage de 200 000 tonnes de déchets ménagers par an.

C’est pour cette raison que l’Etat est en train de trouver une formule dans ce sens, en partenariat avec les différentes parties prenantes.

Lasmar révèle que son agence met en place, chaque année, un certain nombre de cahiers des charges pour la valorisation de plusieurs activités. Elle se penche actuellement sur l’actualisation de ces cahiers et l’élaboration de nouveaux qui répondent aux nouvelles orientations, dont la création de petites et moyennes entreprises de collecte, de tri et de valorisation des déchets.

Il avoue par ailleurs que les systèmes de recyclage sont encore fonctionnels mais nécessitent la révision des législations qui remontent à plus de 25 ans.

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Le nombre de « barbéchas » en Tunisie pourrait atteindre 10 mille personnes

Le nombre de travailleurs opérant dans le domaine de la valorisation des déchets, appelés « barbéchas »(ramasseurs de déchets), n’est pas officiellement déterminé, mais il pourrait atteindre 10 mille personnes, a indiqué le directeur général de l’Agence nationale de gestion des déchets (ANGED), Badreddine Lasmar.

Dans une interview réalisée au studio TV de l’agence TAP, il a ajouté que l’État prévoit de les intégrer au sein de plusieurs créneaux, notamment les entreprises communautaires.

Évoquant l’organisation du secteur des « barbéchas », Lasmar a souligné que les déchets industriels sont importants en Tunisie et qu’environ 70 mille tonnes de plastique sont recyclées annuellement et réintégrées dans le circuit économique par les ramasseurs de déchets.

Et de poursuivre que les déchets industriels sont aussi importants que les déchets ménagers et qu’il existe plusieurs systèmes de recyclage et d’intégration dans l’économie nationale, tels que les systèmes «ECO-LEF », «ECO-ZIT » et «ECO- Bill ».

«Ces systèmes enregistrent de bons résultats mais nécessitent davantage d’efforts », a-t-il a expliqué.

Le DG de l’ANGED a fait savoir que 10 000 chiffonniers sont actifs dans le pays, qualifiant ce nombre de « logique ».

Il a souligné que la protection de ce secteur est une responsabilité collective, mettant l’accent sur la nécessité de leur intégration au sein du circuit économique, de leur organisation et de leur orientation, vu qu’ils favorisent le recyclage de 200 mille tonnes de déchets ménagers.

Lasmar a fait savoir que l’État œuvre à identifier une formule dans ce sens, et ce, en coopération avec les différentes parties.

L’agence accorde chaque année plusieurs cahiers des charges pour la valorisation de plusieurs activités et est penchée actuellement sur l’actualisation de ces cahiers et l’élaboration de nouveaux (cahiers) répondant aux nouvelles orientations, dont la création de petites et moyennes entreprises de collecte, de tri et de valorisation des déchets.

Au sujet du recyclage, Lasmar a souligné que les systèmes sont encore fonctionnels mais nécessitent la révision des législations qui remontent à plus de 25 ans.

Il a considéré que le développement des systèmes de contrôle et les analyses de laboratoires qui se sont déjà améliorées est primordial.

Avec TAP

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La Tunisie s’oriente vers la valorisation des déchets au lieu de la solution de l’enfouissement

La Tunisie a décidé de renoncer à la solution de l’enfouissement des déchets dans les décharges et de s’orienter vers leur valorisation en vue de les utiliser dans plusieurs domaines, a affirmé le directeur général de l’Agence nationale de gestion des déchets (ANGED), Badreddine Lasmar, précisant que l’objectif recherché est de contribuer à la réduction du déficit énergétique.

Dans une interview réalisée au studio de l’agence TAP, Lasmar a souligné que la mauvaise gestion des déchets engendrera certainement un coût environnemental énorme. Ce coût concerne le gaspillage de la richesse et la prolifération de la pollution, a-t-il précisé.

Et d’annoncer la création d’unités de valorisation et de traitement des déchets, précisant qu’il y a une décharge dans la capitale qui utilise la technique de l’enfouissement, ainsi que d’autres décharges qui enfouissent les déchets provenant des autres gouvernorats, faisant remarquer que la capacité de stockage de ces décharges concorde avec le volume des déchets collectés par les municipalités.

Le responsable a mis l’accent sur la possibilité de produire le carburant destiné aux entreprises à partir de ces déchets et de leur permettre de l’utiliser à la place de l’électricité.

Il a fait remarquer que l’une des sociétés opérant dans le domaine de la cimenterie a pu substituer 6 mille tonnes de charbon grâce à la valorisation de 10 tonnes de déchets.

Il a souligné que la Tunisie produit des gaz à partir des déchets stockés dans les décharges de contrôle, faisant remarquer que l’action est focalisée sur la concrétisation des législations, en vue de l’utilisation des gaz produits soit à travers son injection dans le réseau public du gaz, soit sa transformation en énergie électrique.

Le responsable a mis l’accent sur l’importance de créer des unités de valorisation proche des unités industrielles, pour bénéficier de ces ressources produites, celles obtenues par ces unités sous forme de déchets, ou celles issues de ces unités industrielles.

Lasmar a annoncé le lancement, le 15 janvier 2025, de la phase expérimentale du projet pilote de valorisation des gaz biologiques issus du traitement des déchets organiques dans la décharge contrôlée « Oued Laya » au gouvernorat de Sousse.

L’ANGED, en coopération avec l’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie (ANME), prépare une étude exécutive pour l’exploitation des gaz vitaux produits dans la décharge contrôlée de Borj Chakir à Tunis, ce qui permettra une utilisation durable des déchets.

Avec TAP

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Gestion des déchets en Tunisie : 3,5 millions de tonnes annuelles et des défis majeurs à relever

Le Directeur général de l’Agence Nationale de Gestion des Déchets, (ANGED), Badreddine Lassmar a souligné que l’examen unilatéral du dossier des déchets n’a pas contribué à améliorer sa gestion, d’autant plus que près de 700 mille tonnes demeurent hors du circuit de traitement.

Dans une interview réalisée au studio de l’agence TAP, Lassmar a ajouté que les décisions prises, le 6 janvier 2025, par le conseil ministériel concernant le dossier des déchets sont pertinentes surtout que l’Exécutif s’est attaché à trouver des solutions radicales aux problèmes rencontrés.

Il a fait observer que le volume des déchets ménagers produits chaque année en Tunisie s’élève à 3 millions 500 mille tonnes, soit 9 600 tonnes par jour qui doivent être ramassées.

D’après lui, le volume des quantités produites demande des décisions audacieuses, sachant que le ramassage des déchets se fait par les municipalités et sont versés dans des décharges municipales ou dans des centres de transformation où intervient l’ANGED.

Près de 2,6 millions de tonnes de déchets ménagers ont été transportés par les municipalités vers les centres de transformation et les décharges contrôlées, a précisé le responsable, ajoutant que cette situation explique que les déchets ménagers et d’autres similaires ne sont pas rejetés entièrement.

Les quantités qui ne parviennent pas aux centres de transformation représentent 200 mille tonnes qui constituent des points noirs et 500 mille tonnes à l’intérieur des décharges municipales. Pour le responsable, toutes cette quantité constitue des points noirs qu’il faut traiter.

Evoquant la portée de la sensibilisation sur le dossier de la gestion et de la valorisation des déchets, Lassmar a mis l’accent sur l’importance du tri sélectif depuis la source, qui est de nature à contribuer à la gestion du dossier des déchets dès le début et par delà la contribution à l’opération de la valorisation de ces substances.

Économie circulaire : Les déchets tunisiens transformés en carburant et énergie

La Tunisie a décidé de renoncer à la solution de l’enfouissement des déchets dans les décharges et de s’orienter vers leur valorisation en vue de les utiliser dans plusieurs domaines, a affirmé le Directeur général de l’Agence nationale de gestion des déchets (ANGed), Badreddine Lasmar, précisant que l’objectif recherché est de contribuer à la réduction du déficit énergétique.

Dans une interview réalisée au studio de l’agence TAP, Lasmar a souligné que la mauvaise gestion des déchets engendrera certainement un coût environnemental énorme. Ce coût concerne le gaspillage de la richesse et la prolifération de la pollution, a-t-il précisé.

Et d’annoncer que la création des unités de valorisation et de traitement des déchets, précisant qu’il y a une décharge, dans la capitale qui utilise la technique de l’enfouissement, ainsi que d’autres décharges qui enfouissent les déchets provenant des autres gouvernorats, faisant remarquer que la capacité de stockage de ces décharges concorde avec le volume des déchets collectés par les municipalités.

Le responsable a mis l’accent sur la possibilité de produire le carburant destiné aux entreprises, à partir de ces déchets, et de leur permettre de l’utiliser à la place de l’électricité.

Il a fait remarquer que l’une des sociétés opérant dans le domaine de la cimenterie a pu substituer 6 mille tonnes de charbon, grâce à la valorisation de 10 tonnes de déchets.

Il a souligné que la Tunisie produit des gaz à partir des déchets stockés dans les décharges de contrôle, faisant remarquer que l’action est focalisée sur la concrétisation des législations, en vue de l’utilisation des gaz produits, soit à travers son injection dans le réseau public du gaz ou sa transformation en énergie électrique.

Le responsable a mis l’accent sur l’importance de créer des unités de valorisation proche des unités industrielles, pour bénéficier de ces ressources produites, soit celles obtenues par ces unités sous forme de déchets, ou celles issues de ces unités industrielles.

Lasmar a annoncé le lancement le 15 janvier 2025 de la phase expérimentale du projet pilote de valorisation des gaz biologiques issus de traitement des déchets organiques dans la décharge contrôlée « Oued laya » au gouvernorat de Sousse.

L’ANGed œuvre, en coopération avec l’Agence Nationale pour la Maîtrise de l’Energie (ANME), prépare une étude exécutive pour l’exploitation des gaz vitaux produits dans la décharge contrôlée de Borj Chakir à Tunis, ce qui permettra une utilisation durable des déchets.

Déchets dangereux : L’ANGED renforce le contrôle avec un suivi numérique avancé

L’Agence nationale de gestion des déchets (ANGED) dispose d’un système numérique pour le contrôle des déchets hospitaliers, depuis la collecte à la source jusqu’au site de traitement, a indiqué le directeur général de l’ANGED, Badreddine Lasmar.

Dans une interview réalisée dans le studio de l’agence TAP, il a précisé que les difficultés rencontrées pour trouver des sites appropriés afin d’installer des décharges, peuvent entraîner des retards dans le processus de réalisation de ces installations.
Il a souligné, à ce propos, que l’initiative prise par le Conseil des ministres, le 6 janvier 2025 consacrée au secteur de l’environnement, était une étape importante pour résoudre le problème de la disponibilité des sites destinés à l’installation des décharges.

Lasmar a insisté sur la nécessité d’une action collective en matière de gestion des déchets, en particulier pour la collecte, le traitement et la valorisation.

Il a, également, rappelé que la législation interdit strictement le dépôt de déchets dangereux dans les décharges municipales ou autres, précisant qu’il existe des mécanismes de contrôle rigoureux pour garantir le respect des normes environnementales. Il a affirmé également que l’exploitation du système numérique pour assurer un suivi des déchets dangereux depuis la source au niveau des hôpitaux et autres établissements.

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