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UIB : Croissance des dépôts et hausse des produits d’exploitation en 2024

L’Union Internationale de Banques – UIB – a publié ses indicateurs d’activité relatifs au 4ème trimestre 2024.

Les indicateurs de la Banque, arrêtés au 31 décembre 2024, font ressortir notamment les tendances ci-après :

-L’encours de dépôts est de 6 858,7 MTND à fin 2024 vs 6 285,9 MTND à fin 2023.

Cette augmentation de dépôts de +9,1% correspondant à +572,8 MTND résulte de la
hausse (a) des dépôts à vue (+150,7 MTND) (b) des dépôts d’épargne (+209,3
MTND) (c) des dépôts à terme, certificats de dépôt et autres produits financiers
(+225,5 MTND) (d) et d’une baisse des autres dépôts et avoirs de la clientèle (-12,7
MTND).

-L’encours net des crédits à la clientèle est de 6 207,8.MTND à fin 2024 vs 6 531,1
MTND une année auparavant, soit une baisse de -4,9% correspondant à -323,3
MTND.

– L’encours des emprunts et ressources spéciales est de 147,9 MTND à fin 2024 vs
197,8 MTND une année auparavant.

– Les produits d’exploitation bancaire, présentés nets des agios réservés, ont affiché une
hausse de 6,5% pour atteindre 925,7 MTND à fin 2024 vs 869,04 MTND une année
auparavant.

– La marge d’intérêt est de 313,1 MTND en 2024 vs 301,6 MTND une année
auparavant, accusant ainsi une hausse de +3,8%.

– La marge sur les commissions est de 149,2 MTND en 2024 – vs 150,6 MTND une
année auparavant – et affiche ainsi une baisse de -0,9%.

– Les revenus du portefeuille-titres commercial et d’investissement ont enregistré une
hausse de +18,4% pour atteindre 79,6 MTND en 2024 vs 67,3 MTND une année
auparavant.

-Le Produit Net Bancaire a enregistré une hausse de +4,3% pour atteindre 542 MTND
en 2024 vs 519,5 MTND une année auparavant.

– Les frais de personnel ont enregistré une hausse de +5,8% pour atteindre 198 MTND
en 2024 vs 187,1 MTND une année auparavant.

– Les charges opératoires ont augmenté de +5,8% pour atteindre 271,3 MTND en 2024
vs 256,4 MTND une année auparavant.

– Le Résultat Brut d’Exploitation s’est inscrit en hausse de +2,9% pour atteindre 271,2
MTND en 2024 vs 263,6 MTND une année auparavant.

– Le coefficient d’exploitation est de à 50,1% en 2024 vs 49,4% une année auparavant.

Journée Mondiale de la Radio 2025 : COPEAM lance un concours international sur le changement climatique

Dans le cadre de la Journée Mondiale de la Radio (JMR) 2025, la Conférence Permanente de l’Audiovisuel Méditerranée (COPEAM) avec le soutien de l’UNESCO, lance la première édition du concours international : Ponts radiophoniques – Actions conjointes pour le climat.

Proclamée en 2011 par les États membres de l’UNESCO et adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2012 comme Journée internationale des Nations Unies, le 13 février est devenue la Journée mondiale de la radio (JMR).

L’appel à candidatures a été officiellement lancé le 7 janvier et se poursuivra jusqu’au 31 janvier 2025. Les candidatures devront être soumises uniquement en anglais, en remplissant la fiche de candidature en ligne.

Toutes les conditions de participation sont décrites dans l’appel à participation via le lien suivant : https://www.copeam.org/wp-content/uploads/2024/12/ConcoursJMR25_Fr.pdf

La sélection des candidatures sera effectuée par un jury international du 1 au 10 février 2025. L’annonce des lauréats est prévue le 13 février 2025.

Placé sous le thème « Radio et changement climatique », ce concours vise à promouvoir et soutenir les échanges entre radios de différents pays à travers le monde, en mettant l’accent sur la collaboration, l’innovation et la promotion des valeurs humanistes et du dialogue interculturel, indique la Copeam dans sa dernière newsletter. Les radios gagnantes bénéficieront d’une visibilité mondiale, de distinctions officielles et de nombreuses opportunités de réseautage.

La Copeam souligne l’importance de la radio qui joue un rôle essentiel dans l’éducation, la sensibilisation et la mobilisation sur les questions climatiques. En 2025, la Copeam met à l’honneur les initiatives radiophoniques à l’échelle mondiale qui encouragent les solutions locales et globales face à cette urgence planétaire, avec une approche internationale et/ou transfrontalière.

En prévision de la JMR 2025, l’Unesco lance également un appel aux radios du monde entier pour bénéficier des opportunités 2025 et apparaître sur la carte UNESCO. La radio participante aura aussi la chance de se mettre en relation avec une radio d’une autre localité ou d’un autre pays. Grâce à ces collaborations, les radios peuvent échanger des programmes, des invités, des archives sonores, et même… envisager une relation à plus long terme au-delà du 13 février 2025.

À une époque marquée par la vitesse vertigineuse de l’innovation technologique et l’obsolescence rapide d’une nouvelle plate-forme brillante après l’autre, la radio entame son deuxième siècle de service en tant que l’une des formes de média les plus fiables et les plus utilisées au monde, indique l’Unesco.

L’organisation onusienne souligne l’importance de l’Accord de Paris en lien avec « les radios qui contribuent à la réalisation de ses objectifs internationaux en accompagnant les populations face au changement climatique grâce à la diffusion de l’information factuelle, la parole donnée aux auditeurs, les émissions dédiées … . »

Notons que l’Accord de Paris est un traité international juridiquement contraignant sur les changements climatiques qui a été adopté lors de la COP 21, la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques à Paris, France, le 12 décembre 2015. Il est entré en vigueur le 4 novembre 2016. Son objectif primordial est de maintenir « l’augmentation de la température moyenne mondiale bien en dessous de 2°C au-dessus des niveaux préindustriels » et de poursuivre les efforts « pour limiter l’augmentation de la température à 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels. »

La COPEAM est une organisation à but non lucratif consacrée au dialogue et à la coopération culturelle dans le bassin méditerranéen, à travers l’implication des principaux acteurs du secteur audiovisuel, dont les radios et télévisions publiques de 27 pays du bassin, outre des associations professionnelles et culturelles, des institutions, des collectivités territoriales, des structures de formation universitaire et de spécialisation, des producteurs indépendants de toute la Région.

L’Association – dont le siège opérationnel est basé à Rome dans les bureaux de la RAI-Radiotelevisione Italiana, qui en assure le Secrétariat Général depuis sa fondation en 1996 – réunit aujourd’hui environ 60 associés et base son action sur une formule de coopération multilatérale qui vise à la valorisation et à l’échange de compétences au sein de son réseau.

 

Rencontre-débat avec Amira Ghenim sur “Le social et le politique” d’après ses trois romans, le 15 janvier 2025 à la médiathèque de l’IFT

Une rencontre-débat avec Amira Ghenim sur le thème “Le social et le politique” d’après ses trois romans en langue arabe “Le désastre de la Maison des notables”, “Trab Skhoun” (Terre ardente) et “Le dossier jaune” aura lieu le mercredi 15 janvier (17H00) à la médiathèque de l’Institut français de Tunisie (IFT) dans le cadre du programme “Kteb Tounsi” (livre tunisien).

Prix de la Littérature arabe 2024 pour son roman “Le désastre de la maison des notables”, Amira Ghenim, est agrégée d’arabe, titulaire d’un doctorat en linguistique et enseigne à l’université de Sousse. Elle est l’autrice d’essais universitaires et de trois romans, “Le dossier jaune” (Pop Libris 2019), “Terre ardente” (Meskiliani 2024) et “Le désastre de la maison des notables” (2024) édité chez Philippe Rey en France, (finaliste de l’Arab Booker, prix de la littérature arabe 2024, prix Comar d’Or en Tunisie en 2021).

Bourse de Tunis : Le TUNINDEX clôture en hausse de 0,4 % malgré des volumes faibles

Le marché boursier a terminé la séance de vendredi sur une hausse de 0,4% à 9924,5 points, ramenant ainsi sa contreperformance annuelle à – 0,3 %. Les volumes restent faibles, en l’absence de transactions de bloc. Une enveloppe de 4,6 MD, seulement, a été échangée sur le marché, a indiqué l’intermédiaire en Bourse Tunisie Valeurs.

Le titre AETECH s’est offert la meilleure performance de la séance. Sans faire l’objet de transactions, la valeur s’est envolée de 5,9 %, à 0,180 D. Le titre ATL a été bien orienté sur la séance. L’action du loueur adossé aux groupes BNA et ATB s’est adjugée un gain de 3,7 %, à 4,450 D. La valeur a amassé un flux total de 85 mille dinars sur la séance.

BNA a été la valeur la plus active de la séance. Terminant sur une légère hausse de 0,6 % à 8,120 D, l’action de la banque étatique a alimenté le marché avec des capitaux de 814 mille dinars (correspondant à 18 % du flux de la cote).

Le titre OFFICEPLAST s’est placé en lanterne rouge du TUNINDEX. L’action du spécialiste des fournitures bureautiques et scolaires s’est rétractée de 4 %, à 1,440 D. La valeur a généré un volume réduit de 14 mille dinars sur la séance.

Le titre SOTIPAPIER a, également, terminé la séance en territoire négatif. L’action de l’acteur clé de l’industrie papetière en Tunisie a baissé de 1,8%, à 4,900 D. La valeur a brassé des échanges limités de 41 mille dinars sur la séance.

Sfax : Réunion sur les défis du secteur des céréales et l’approvisionnement stratégique

Le secteur des céréales et les défis auxquels il se trouve confronté ont été au cœur d’une rencontre, vendredi, entre le gouverneur de Sfax, Mohamed Hajri, et la présidente directrice générale du l’Office des céréales, Saloua Ben Hdoud Zouari.

Lors de cette rencontre, a été souligné le rôle majeur de l’Office des céréales dans l’approvisionnement en céréales locales et importées ainsi que dans l’ajustement du marché, outre
la supervision du processus de collecte des céréales locales.

Les participants ont également débattu de l’impératif de constituer un stock stratégique de céréales destinées à la consommation et aux semences, en vue de garantir le rôle prééminent de cet organisme public dans le secteur des céréales.

Au cours de cette réunion, les difficultés rencontrées par le secteur des céréales ont également été abordées, l’accent étant mis sur la nécessité d’unir les efforts de l’ensemble des parties prenantes pour les surmonter.

 

Festival des Premières Chorégraphiques 2025 : La danse contemporaine tunisienne à l’honneur

La cinquième édition du Festival des Premières Chorégraphiques se déroulera du 30 janvier au 2 février 2025.

Organisé par l’association Al Badil – Alternative Culturelle, le Festival des Premières Chorégraphiques est un festival de danse contemporaine qui met en lumière les pièces inédites de jeunes chorégraphes tunisiens, leur offrant une plateforme de diffusion pour montrer leurs œuvres pour la première fois au public.

Par ailleurs, le festival s’efforce de nouer des partenariats avec des acteurs internationaux afin de favoriser la mise en visibilité des artistes tunisiens.

Dans le cadre de cette cinquième édition dont l’illustration graphique est conçue par le réalisateur et créateur tunisien pluridisciplinaire Amen Okja, la compagnie de danse contemporaine africaine Karadoum Compagnie (installée à Bamako au Mali), a annoncé sur sa page que son directeur artistique Abdoulaye Doumbia effectue en ce sens une mission culturelle et artistique et que de nouveaux partenariats artistiques et culturels sont envisagés lors de cet événement.

Al Badil -Alternative Culturelle- est une association œuvrant pour la structuration du secteur culturel tunisien, le maillage territorial culturel des initiatives citoyennes et créatives tunisiennes, l’élaboration de ponts dans les mondes francophone et arabophone démultipliant les opportunités professionnelles, et l’éducation artistique et culturelle de tous. Parmi ses projets d’arts vivants figurent le Festival des Premières Chorégraphiques lancé en 2021 et le parcours artistique Hors-Lits lancé en 2014.

Réorientation universitaire 2025 : Les universités tunisiennes ouvrent les inscriptions

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé vendredi que les universités et la Direction générale des études technologiques organisent des concours de réorientation universitaire dans les différentes licences et filières de l’enseignement supérieur (session de mars 2025) en faveur des étudiants ayant obtenu un diplôme du baccalauréat ou son équivalent au cours des années 2023 ou 2024, conformément aux procédures figurant dans la circulaire n° 5 de 2019 en date du 25 janvier 2019 relative à l’organisation des concours de réorientation universitaire.

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a souligné dans un communiqué, que les universités et la Direction générale des études technologiques publieront sur leur site Web un communiqué sur les concours de réorientation qui se dérouleront du 24 mars au 5 avril 2025, précisant que ce communiqué mentionnera les filières concernées par les concours et les filières nécessitant des épreuves unifiées, le calendrier des épreuves, le nombre de places disponibles, les dates limites d’inscription et les documents requis.

Selon le même communiqué, l’étudiant peut se porter candidat à un ou plusieurs concours ouverts dans une ou plusieurs universités ou Instituts Supérieurs d’Etudes Technologiques (ISET), conformément au calendrier des examens.

Par ailleurs, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a indiqué que l’université de Tunis El Manar organisera, pour cette session, un concours unifié dans les filières de médecine, de médecine dentaire et de pharmacie.

À noter que le formulaire de candidature doit être rempli par l’étudiant et envoyé avec les documents requis, dans les délais fixés par l’université ou à la Direction générale des études technologiques, alors que le formulaire de candidature pour le concours unifié des filières de médecine, de médecine dentaire et de pharmacie doit être rempli exclusivement sur le site web de l’Université Tunis Manar.

Les candidats doivent se référer au guide d’orientation universitaire en ligne du baccalauréat tunisien et au guide d’orientation spécifique du baccalauréat français 2024, en vue de s’assurer de la conformité du baccalauréat obtenu avec la filière requise.

Les frais de participation sont fixés à 50 dinars pour chaque filière ou ensemble de filières nécessitant des épreuves unifiées. Ces frais seront versés dans le compte courant de chaque université ou de la Direction générale des études technologiques.

Jendouba : Des terrains domaniaux alloués à des projets publics et privés

Des décisions d’affectation de terrains domaniaux situés dans le gouvernorat de Jendouba ont été remises, vendredi, par le ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires Foncières, Wajdi Hedhili, aux ministères de l’Intérieur, des Affaires culturelles, et de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées pour la réalisation de leurs projets dans la région.

Ces projets concernent les délégations de Fernana, Jendouba sud, Balta Bouaouan et Aïn Draham. Le ministre a, également, délivré une attestation de main levée à un bénéficiaire d’un terrain domanial après avoir accompli les procédures administratives et juridiques.

Présidant une séance de travail tenue au siège du gouvernorat, le ministre a souligné que la régularisation des situations foncières complexes, demeure un enjeu majeur pour son département étant donné l’impact direct de ce dossier sur le développement et l’investissement dans le pays.

Il a, également, évoqué les problématiques relatives au secteur des carrières, s’engageant à œuvrer à résoudre les problèmes enregistrés dans le secteur et les questions foncières entravant la réalisation des projets publics.

Le ministre s’est, par ailleurs, engagé à examiner les obstacles freinant la réalisation des projets de la future zone touristique du “Col des Ruines” à Aïn Drahem, de l’autoroute reliant Boussalem aux frontières algériennes et de la zone industrielle d’El Roumani.

Il a, en outre, rappelé que le ministère des domaines de l’Etat a mobilisé le foncier nécessaire à la construction de 87 logements sociaux outre la mobilisation de 12 hectares pour l’aménagement d’une zone industrielle dans la région de Ben Bechir et de 120 hectares destinés à la zone industrielle d’El Roumani dans le gouvernorat de Jendouba. Du foncier a aussi été mis à la disposition des collectivités locales dans les municipalités de Boussalem et Tabarka.

Par ailleurs, 10 hectares ont été alloués au projet d’extension d’une unité de fabrication de composants automobiles dans la zone industrielle El Ertiyah 2, qui a été confié à une société japonaise, en plus du foncier mobilisé pour les projets de création d’un marché moderne dans la municipalité de Boussalem, d’un village artisanal dans la même municipalité et d’un entrepôt municipal à Tabarka. Un terrain domanial a également été affecté à la STEG dans la même ville.

Bourse de Tunis : Gouvernance des sociétés cotées, après les AGO tenues en 2024

Aujourd’hui à l’échelle internationale la pratique de bonne gouvernance au sein des entreprises a atteint un niveau de maturité si important qu’elle est perçue plutôt comme une opportunité qui pourrait aider à créer de la valeur à long terme et améliorer la viabilité et ce, en ayant des politiques qui favorisent la transparence, la communication régulière, la diversité des organes de décision…

En Tunisie, plusieurs initiatives ont été prises pour promouvoir les règles de bonne gouvernance dont certaines ont donné lieu à la publication de guides à l’instar de ceux de l’IACE et de la Bourse de Tunis.

Bien que l’adhésion aux principes de ces guides reste facultative pour les entreprises, il n’en demeure pas moins que l’application de certains volets est devenue obligatoire; il s’agit de la composition des conseils d’administration notamment pour les sociétés cotées.

Voici le lien du document de la Bourse

Gestion des déchets en Tunisie : 3,5 millions de tonnes annuelles et des défis majeurs à relever

Le Directeur général de l’Agence Nationale de Gestion des Déchets, (ANGED), Badreddine Lassmar a souligné que l’examen unilatéral du dossier des déchets n’a pas contribué à améliorer sa gestion, d’autant plus que près de 700 mille tonnes demeurent hors du circuit de traitement.

Dans une interview réalisée au studio de l’agence TAP, Lassmar a ajouté que les décisions prises, le 6 janvier 2025, par le conseil ministériel concernant le dossier des déchets sont pertinentes surtout que l’Exécutif s’est attaché à trouver des solutions radicales aux problèmes rencontrés.

Il a fait observer que le volume des déchets ménagers produits chaque année en Tunisie s’élève à 3 millions 500 mille tonnes, soit 9 600 tonnes par jour qui doivent être ramassées.

D’après lui, le volume des quantités produites demande des décisions audacieuses, sachant que le ramassage des déchets se fait par les municipalités et sont versés dans des décharges municipales ou dans des centres de transformation où intervient l’ANGED.

Près de 2,6 millions de tonnes de déchets ménagers ont été transportés par les municipalités vers les centres de transformation et les décharges contrôlées, a précisé le responsable, ajoutant que cette situation explique que les déchets ménagers et d’autres similaires ne sont pas rejetés entièrement.

Les quantités qui ne parviennent pas aux centres de transformation représentent 200 mille tonnes qui constituent des points noirs et 500 mille tonnes à l’intérieur des décharges municipales. Pour le responsable, toutes cette quantité constitue des points noirs qu’il faut traiter.

Evoquant la portée de la sensibilisation sur le dossier de la gestion et de la valorisation des déchets, Lassmar a mis l’accent sur l’importance du tri sélectif depuis la source, qui est de nature à contribuer à la gestion du dossier des déchets dès le début et par delà la contribution à l’opération de la valorisation de ces substances.

Économie verte : Les ‘barbéchas’ recyclent 200 000 tonnes de déchets par an en Tunisie

Le nombre de travailleurs opérant dans le domaine de la valorisation des déchets, appelé les “barbéchas“(ramasseurs de déchets), n’est pas officiellement déterminé, mais il pourrait atteindre 10 mille personnes, a indiqué le Directeur général de l’Agence nationale de gestion des déchets (ANGed), Badreddine Lasmar.

Dans une interview réalisée au studio TV de l’agence TAP, il a ajouté que l’Etat prévoit de les intégrer au sein de plusieurs créneaux, notamment, les entreprises communautaires.

Évoquant l’organisation su secteur des “barbéchas, Lasmar a souligné que les déchets industriels sont importants en Tunisie et qu’environ 70 mille tonnes de plastique sont recyclées annuellement et réintégrées dans le circuit économique par les ramasseurs de déchets.

Et de poursuivre que les déchets industriels sont, aussi, importants que les déchets ménagers et qu’il existe plusieurs systèmes de recyclage et d’intégration dans l’économie nationale, tels que les systèmes «ECO-LEF », «ECO-ZIT » et «ECO- Bill ».

«Ces systèmes enregistrent de bons résultats mais nécessitent davantage d’efforts », a-t-il a expliqué.

Le DG de l’ANGED a fait savoir que 10000 chiffonniers sont actifs dans le pays, qualifiant que ce nombre de “logique”.

Il a souligné que la protection de ce secteur est une responsabilité collective, mettant l’accent sur la nécessité de leur intégration au sein du circuit économique, de leur organisation et de leur orientation vu qu’ils favorisent le recyclage de 200 mille tonnes de déchets ménagers.

Lasmar a fait savoir que l’Etat œuvre à identifier une formule dans ce sens, et ce, en coopération avec les différentes parties.

L’agence accorde chaque année plusieurs cahier des charges pour la valorisation de plusieurs activités et est penchée actuellement sur l’actualisation de ces cahiers et l’élaboration de nouveaux (cahiers) répondant aux nouvelles orientations dont la création de petites et moyennes entreprises de collecte, de tri et de valorisation des déchets.

Au sujet du recyclage, Lasmar a souligné que les systèmes sont encore fonctionnels mais nécessitent la révision des législations qui remontent à plus de 25 ans.

Il a considéré que le développement des systèmes de contrôle et les analyses de laboratoires qui se sont déjà améliorés est primordial.

Économie circulaire : Les déchets tunisiens transformés en carburant et énergie

La Tunisie a décidé de renoncer à la solution de l’enfouissement des déchets dans les décharges et de s’orienter vers leur valorisation en vue de les utiliser dans plusieurs domaines, a affirmé le Directeur général de l’Agence nationale de gestion des déchets (ANGed), Badreddine Lasmar, précisant que l’objectif recherché est de contribuer à la réduction du déficit énergétique.

Dans une interview réalisée au studio de l’agence TAP, Lasmar a souligné que la mauvaise gestion des déchets engendrera certainement un coût environnemental énorme. Ce coût concerne le gaspillage de la richesse et la prolifération de la pollution, a-t-il précisé.

Et d’annoncer que la création des unités de valorisation et de traitement des déchets, précisant qu’il y a une décharge, dans la capitale qui utilise la technique de l’enfouissement, ainsi que d’autres décharges qui enfouissent les déchets provenant des autres gouvernorats, faisant remarquer que la capacité de stockage de ces décharges concorde avec le volume des déchets collectés par les municipalités.

Le responsable a mis l’accent sur la possibilité de produire le carburant destiné aux entreprises, à partir de ces déchets, et de leur permettre de l’utiliser à la place de l’électricité.

Il a fait remarquer que l’une des sociétés opérant dans le domaine de la cimenterie a pu substituer 6 mille tonnes de charbon, grâce à la valorisation de 10 tonnes de déchets.

Il a souligné que la Tunisie produit des gaz à partir des déchets stockés dans les décharges de contrôle, faisant remarquer que l’action est focalisée sur la concrétisation des législations, en vue de l’utilisation des gaz produits, soit à travers son injection dans le réseau public du gaz ou sa transformation en énergie électrique.

Le responsable a mis l’accent sur l’importance de créer des unités de valorisation proche des unités industrielles, pour bénéficier de ces ressources produites, soit celles obtenues par ces unités sous forme de déchets, ou celles issues de ces unités industrielles.

Lasmar a annoncé le lancement le 15 janvier 2025 de la phase expérimentale du projet pilote de valorisation des gaz biologiques issus de traitement des déchets organiques dans la décharge contrôlée « Oued laya » au gouvernorat de Sousse.

L’ANGed œuvre, en coopération avec l’Agence Nationale pour la Maîtrise de l’Energie (ANME), prépare une étude exécutive pour l’exploitation des gaz vitaux produits dans la décharge contrôlée de Borj Chakir à Tunis, ce qui permettra une utilisation durable des déchets.

Déchets dangereux : L’ANGED renforce le contrôle avec un suivi numérique avancé

L’Agence nationale de gestion des déchets (ANGED) dispose d’un système numérique pour le contrôle des déchets hospitaliers, depuis la collecte à la source jusqu’au site de traitement, a indiqué le directeur général de l’ANGED, Badreddine Lasmar.

Dans une interview réalisée dans le studio de l’agence TAP, il a précisé que les difficultés rencontrées pour trouver des sites appropriés afin d’installer des décharges, peuvent entraîner des retards dans le processus de réalisation de ces installations.
Il a souligné, à ce propos, que l’initiative prise par le Conseil des ministres, le 6 janvier 2025 consacrée au secteur de l’environnement, était une étape importante pour résoudre le problème de la disponibilité des sites destinés à l’installation des décharges.

Lasmar a insisté sur la nécessité d’une action collective en matière de gestion des déchets, en particulier pour la collecte, le traitement et la valorisation.

Il a, également, rappelé que la législation interdit strictement le dépôt de déchets dangereux dans les décharges municipales ou autres, précisant qu’il existe des mécanismes de contrôle rigoureux pour garantir le respect des normes environnementales. Il a affirmé également que l’exploitation du système numérique pour assurer un suivi des déchets dangereux depuis la source au niveau des hôpitaux et autres établissements.

Sidi Bouzid : Début des travaux pour l’hôpital de Jelma en 2025, un projet de 105 lits

Le démarrage des travaux de construction de l’hôpital régional catégorie ”B” dans la délégation de Jelma, relevant du gouvernorat de Sidi Bouzid, est prévu pour le premier trimestre de l’année 2025, selon le député à l’Assemblée des Représentants du Peuple sur la circonscription de Jelma et Cebbala Ouled Asker, Salah Selmi.

Il a souligné, à l’Agence TAP, que ce projet est une composante d’un programme visant à améliorer les services de santé au niveau de plusieurs gouvernorats du pays, programme financé via des prêts obtenus auprès du Fonds koweïtien pour le développement économique arabe (KFAED), et qui comprend notamment la construction de quatre hôpitaux régionaux de catégorie ”B” à Ghardimaou (gouvernorat de Jendouba), Haffouz (gouvernorat de Kairouan), Makthar (gouvernorat de Siliana) et Jelma (gouvernorat de Sidi Bouzid).

Un montant de 52,3 millions de dinars a été alloué à ce projet (dont 37,8 MD pour le coût des travaux et 14,5 MD pour l’acquisition des équipements). L’hôpital comprendra 105 lits, trois salles d’opération et plusieurs services dédiés aux spécialités médicales, à savoir la chirurgie générale, la médecine interne, la gynécologie et obstétrique, la pédiatrie ainsi que des services d’anesthésie, de réanimation et d’urgence, en plus des consultations externes, de l’imagerie médicale, des laboratoires et de la pharmacie.

Un terrain domanial d’une superficie de plus de 5 hectares a été réservé pour la construction de l’hôpital. Les travaux devraient durer 24 mois, à l’issue desquels l’hôpital sera opérationnel, d’après la même source.

Météo en Tunisie : Pluies orageuses et baisse des températures attendues ce week-end, selon l’INM

Le temps sera marqué à partir de samedi et durant la journée de dimanche, par une chute de pluies orageuses sur le nord et le centre et localement abondantes sur le nord ouest, selon un bulletin de suivi de l’institut national de la météorologie (INM) publié vendredi.

Les quantités de pluies varieront entre 30 mm et 50 mm avec chutes de grêles par endroits. Vent fort atteignant 90km/h.

Les températures seront en baisse. Les maximales varieront entre 10 et 16° et ne dépassant par 7° sur les hauteurs, et les minimales seront comprises entre 0° et 4° sur les hauteurs ouest et entre 5 et 8° sur le reste des régions.

2024 : L’année la plus chaude jamais enregistrée, selon l’observatoire Copernicus

Les deux dernières années ont dépassé en moyenne la limite de 1,5 C de réchauffement fixée par l’accord de Paris, signe d’une hausse des températures continue et inédite dans l’histoire moderne, a annoncé vendredi l’observatoire européen Copernicus.

Comme pressenti depuis des mois, et désormais confirmé par l’ensemble des températures jusqu’au 31 décembre, 2024 a bel et bien été l’année la plus chaude jamais enregistrée depuis le début des statistiques en 1850, a confirmé le Service changement climatique (C3S) de Copernicus.

2025 ne s’annonce pas record mais l’Office météorologique britannique a pour sa part prévenu que l’année devrait être l’une des trois plus chaudes enregistrées sur la planète.

En 2025, année les pays doivent aussi annoncer leurs nouvelles feuilles de route climatiques, remises à jour tous les cinq ans dans le cadre de l’accord de Paris. Mais la réduction des gaz à effet de serre marque le pas dans certains pays riches: seulement -0,2% aux Etats-Unis l’an dernier, selon un rapport indépendant.

Selon Copernicus, la seule année 2024 mais aussi la moyenne des deux années 2023-2024 a dépassé 1,5 C de réchauffement par rapport à l’ère pré-industrielle, avant que l’utilisation massive du charbon, du pétrole et du gaz fossile ne modifie en profondeur le climat.

Cela ne signifie pas pour autant que la limite la plus ambitieuse de l’accord de Paris – observée sur au moins 20 ans – a été franchie, rappelle Copernicus.

L’ONU prévoit une légère hausse de la croissance mondiale en 2025 malgré les incertitudes économiques

La croissance économique mondiale devrait s’établir à 2,8 % en 2025, un taux inchangé par rapport à l’année dernière, selon un rapport de l’ONU publié jeudi.

Malgré le recul de l’inflation, l’amélioration des conditions sur les marchés du travail et un assouplissement monétaire global, la croissance devrait rester en dessous du rythme observé avant la pandémie, tandis que l’économie mondiale restera confrontée à d’importantes incertitudes, a indiqué le Rapport de l’ONU sur la situation et les perspectives de l’économie mondiale en 2025.

Le rapport prévoit une croissance mondiale de 2,9 % en 2026, alors qu’une inflation plus faible et l’assouplissement monétaire en cours dans de nombreuses économies pourraient apporter un modeste coup de pouce à l’activité économique mondiale en 2025.

Aux Etats-Unis, la croissance devrait ralentir, passant de 2,8 % en 2024 à 1,9 % en 2025, l’Europe devrait enregistrer un modeste redressement, avec un produit intérieur brut (PIB) passant de 0,9 % en 2024 à 1,3 % en 2025, l’Asie de l’Est devrait connaître une croissance de 4,7 % en 2025, et l’Asie du Sud devrait quant à elle enregistrer une hausse du PIB de 5,7 % en 2025.

L’Afrique connaîtra quant à elle une croissance modeste, passant de 3,4 % en 2024 à 3,7 % en 2025.

Diplomatie Tunisie-Madagascar : Rafarafavitavika Rasata en visite de travail à Tunis

La ministre des Affaires étrangères de la République de Madagascar, Rafarafavitavika Rasata, effectuera une visite de travail en Tunisie, du 12 au 16 janvier courant, dans le but de renforcer la coopération entre les deux pays.

Le programme de la visite comprend une séance de travail élargie, qui sera co-présidée par les ministres des Affaires étrangères des deux pays.

Un mémorandum d’entente sera signé pour établir des concertations politiques, ainsi qu’un accord-cadre de coopération bilatérale, lit-on dans un communiqué.

Les ministres des Affaires étrangères de Tunisie et de Madagascar auront également une rencontre bilatérale à l’occasion de cette visite.

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