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D’après les données actualisées de la Banque centrale de Tunisie au 8 janvier 2025, les réserves en devises de la Tunisie atteignent 27 517 millions de dinars tunisiens (Mtnd), ce qui correspond à 122 jours d’importation. Ce chiffre, au-delà de sa valeur numérique, reflète la capacité du pays à couvrir ses besoins en biens et services importés pendant près de quatre mois, une marge considérée comme satisfaisante par les standards internationaux.

Ces réserves en devises constituent un pilier essentiel pour l’économie tunisienne. Elles garantissent non seulement la stabilité des transactions commerciales internationales mais servent également à soutenir la valeur du dinar face aux principales devises étrangères comme l’euro et le dollar. Un niveau confortable de réserves permet de renforcer la confiance des partenaires économiques et des investisseurs étrangers, tout en offrant un tampon contre les chocs économiques externes tels que la hausse des prix mondiaux ou les perturbations de l’approvisionnement.

Cependant, il est crucial de noter que maintenir et renforcer ces réserves dépend de plusieurs facteurs. Parmi eux, l’amélioration des exportations, notamment dans les secteurs stratégiques comme le tourisme, l’industrie manufacturière et les phosphates, joue un rôle clé. De même, l’attraction d’investissements directs étrangers (IDE) et une gestion rigoureuse des emprunts extérieurs restent nécessaires pour préserver cet équilibre. Enfin, les politiques économiques à venir devront être axées sur une croissance soutenable, visant à réduire la dépendance excessive aux importations et à diversifier les sources de revenus en devises.

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L’expert comptable et professeur d’économie Kais Fekih a déclaré sur Mosaïque FM que la nouvelle loi sur les chèques pourrait réduire l’inflation en modifiant le système de consommation en Tunisie. Il a expliqué que l’utilisation des chèques comme garantie permettait aux consommateurs d’acheter sans disposer de revenus, ce qui alimentait l’inflation. Avec cette nouvelle réglementation, les habitudes de consommation devraient changer, affectant tous les secteurs économiques.

Fekih a également évoqué les principales causes de l’inflation en Tunisie, notamment l’inflation importée, la dévaluation de la monnaie par rapport à l’euro et au dollar, ainsi que l’inflation psychologique chez les consommateurs. La hausse des prix mondiaux des produits importés, combinée à la faiblesse du dinar, exerce une pression significative sur l’économie nationale. Cependant, il a salué la baisse du taux d’inflation à 7% en 2024 comme un signe positif.

Concernant le calcul du taux d’inflation, il a précisé qu’il repose sur un panier de biens et services représentant les dépenses des ménages tunisiens, comprenant l’alimentation, l’habillement, le transport, le logement, la santé et l’éducation. Ce modèle de dépenses est mis à jour tous les cinq ans grâce à des enquêtes sur le terrain, permettant de mieux comprendre les comportements de consommation des familles tunisiennes.

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D’après le rapport “L’avenir de l’emploi 2025” élaboré par le Word Economic Forum, le marché de l’emploi en Tunisie subira une transformation notable d’ici à 2030, avec une évolution de 20% des postes, légèrement en dessous de la moyenne mondiale de 22%. Ce changement est largement influencé par les progrès technologiques et les nouveaux besoins en compétences. Les spécialistes du big data, de l’IA et de l’apprentissage automatique, ainsi que les ingénieurs en robotique, seront parmi les profils les plus recherchés, tandis que les postes traditionnels comme les comptables, auditeurs et ouvriers d’usine pourraient décliner.

Cependant, cette transition est marquée par des défis majeurs. Près de 80% des entreprises en Tunisie identifient les déficits de compétences comme le principal obstacle à leur transformation. Parallèlement, l’augmentation du coût de la vie et la croissance économique lente compliquent davantage l’adaptation des entreprises. Pour y répondre, 86% des employeurs prévoient de développer les compétences de leur personnel, en mettant l’accent sur le leadership, la pensée créative, ainsi que les compétences liées à l’IA et au big data.

Les stratégies de formation jouent un rôle central dans cette transition. Sept entreprises sur dix envisagent de financer ces initiatives en interne, tandis que 40% comptent sur des modèles hybrides combinant financements publics et privés. Cette approche reflète une volonté d’adopter des solutions flexibles pour accompagner les tendances économiques et technologiques.

Pour réussir cette transformation, la Tunisie doit investir massivement dans l’éducation et la formation continue. En soutenant l’innovation et en valorisant les compétences numériques et humaines, le pays peut se positionner comme un acteur compétitif dans l’économie mondiale de demain.

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Les prix mondiaux des denrées alimentaires en 2024 ont diminué de 2,1% par rapport à l’année précédente, selon l’indice des prix de la FAO, qui suit les variations internationales des cours des produits de base. Cette baisse a été marquée par un recul de 13,3% pour les céréales et de 13,2% pour le sucre. En revanche, les prix des huiles végétales, des produits laitiers et des viandes ont augmenté respectivement de 9,4%, 4,7% et 2,7%, atténuant ainsi la tendance générale à la baisse.

En décembre, l’indice FAO des prix alimentaires a enregistré une baisse mensuelle de 0,5%, atteignant 127,0 points, sous l’effet d’une chute notable des cours du sucre, en recul de 5,1% par rapport à novembre. Les prix des céréales sont restés globalement stables sur le mois, bien qu’ils aient diminué de 9,3% par rapport à décembre 2023. Les cotations du riz ont atteint un sommet en 16 ans, tandis que celles du maïs et du blé ont affiché des évolutions contrastées. Les huiles végétales ont également reculé légèrement (-0,5%), mais demeurent 33,5% au-dessus de leur niveau de l’année précédente.

Enfin, le prix de la viande a augmenté de 0,4% en décembre avec une hausse annuelle de 7,1% par rapport à décembre 2023. L’indice des prix des produits laitiers a, quant à lui, baissé de 0,7% après sept mois de hausse, mais reste supérieur de 17% à son niveau de la fin 2023.

À rappeler que l’Institut national de la statistique a annoncé que le taux d’inflation en Tunisie au mois de décembre 2024 se replie à 6,2%.

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Lors du CES 2025, Nvidia a consolidé son rôle central dans la tech mondiale. Jensen Huang, son PDG, a présenté les innovations de l’entreprise, notamment la nouvelle série GeForce RTX 50, qui comprend quatre cartes graphiques (RTX 5090, 5080, 5070 Ti et 5070) basées sur l’architecture Blackwell. Ces GPU, équipés de la technologie DLSS 4, offrent des performances graphiques nettement améliorées grâce à l’IA, permettant des images plus réalistes et des jeux plus fluides à des prix compétitifs. Huang a également dévoilé Project Digits, un mini-ordinateur destiné à l’IA, capable de gérer localement des modèles de 405 milliards de paramètres, prévu pour mai 2025 à partir de 3 000 $.

Fondée en 1993, Nvidia s’est d’abord imposée avec ses GPU révolutionnaires, comme la GeForce 256, avant de dominer le secteur des cartes graphiques dans les années 2000. Dans les années 2010, l’entreprise a opéré un virage stratégique vers l’intelligence artificielle, en développant des GPU optimisés pour l’apprentissage profond et CUDA, une plateforme logicielle devenue standard pour les développeurs en IA. Ce changement a positionné Nvidia comme fournisseur clé pour des géants tels que Google, Microsoft et Amazon. Cette stratégie lui a permis de capitaliser sur l’essor des centres de données et de l’IA, rendant les plus grandes entreprises tech dépendantes de ses innovations.

En juin 2024, Nvidia a brièvement atteint une capitalisation boursière record de 3542 milliards de dollars, renforçant son statut de leader du marché. À l’ouverture du CES, son action atteignait 149,43 $. Avec des solutions comme le superordinateur DGX et des produits spécifiques pour l’automobile et la simulation 3D, Nvidia continue de repousser les limites de l’innovation, marquant durablement l’industrie technologique.

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Le 7 janvier 2025, Mark Zuckerberg, PDG de Meta, a annoncé des changements majeurs concernant la modération et la vérification de l’information sur Facebook et Instagram, des mesures pour l’instant limitées aux États-Unis. L’entreprise met fin à son programme de fact-checking professionnel, autrefois confié à des journalistes et ONG, pour le remplacer par des «notes de la communauté» rédigées par les utilisateurs, à l’image de celles déployées sur X (anciennement Twitter). Zuckerberg affirme que cette approche réduira les biais perçus des médias traditionnels et améliorera la confiance des utilisateurs.

Cette décision intervient dans un contexte marqué par l’élection de Donald Trump pour un second mandat présidentiel, soutenu par Elon Musk, propriétaire de X. Meta a également donné 1 million de dollars au fonds d’investiture de Trump et envisage de déplacer ses équipes de confiance et sécurité au Texas, un État conservateur. Par ailleurs, les nouvelles politiques de modération permettent des discours controversés sur des sujets tels que le genre, l’orientation sexuelle ou l’immigration, en simplifiant les règles.

Ces mesures traduisent un virage culturel au sein de Meta, en ligne avec les priorités politiques de l’administration Trump. L’Union européenne, via le Digital Service Act, a rappelé que ces changements ne s’appliqueront pas sur son territoire. En revanche, aux États-Unis, ces annonces suscitent de vives inquiétudes quant aux implications sur la liberté d’expression et la lutte contre la désinformation.

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Le Centre technique du textile (Cettex), en collaboration avec le Citet, le BPEH et la GIZ Tunisie, a accompagné dix entreprises textiles à Bizerte, Nabeul et Monastir dans le cadre du projet A-Reset. Entre 2022 et 2024, ces entreprises ont bénéficié d’une évaluation approfondie de leurs pratiques en matière de lavage et teinture du denim, avec pour objectif de réduire leur consommation d’eau et d’améliorer leurs pratiques de recyclage. Grâce à 25 recommandations mises en œuvre parmi 87 identifiées, le projet a permis d’économiser plus de 230 000 m³ d’eau par an, équivalant aux besoins annuels de 12 600 personnes.

Avec un investissement privé de 5,1 millions de dinars, les efforts ont généré des économies annuelles de 1 million de dinars et un retour sur investissement moyen de 20%. Neuf des dix entreprises participantes ont réduit leur consommation d’eau de 14% en moyenne, certaines atteignant jusqu’à 65%. Ces résultats, fondés sur les principes de réduction, réutilisation et recyclage des ressources, montrent que durabilité et rentabilité peuvent aller de pair, tout en réduisant la dépendance aux prélèvements d’eau municipale et souterraine.

Le Cettex, acteur clé de ce projet, se réjouit de ces résultats prometteurs qui renforcent son rôle dans la transition vers une industrie textile durable en Tunisie. Fort de cette expérience, le Cettex prévoit d’étendre cette démarche à d’autres segments du secteur pour continuer à promouvoir l’efficacité des ressources et les pratiques respectueuses de l’environnement.

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D’après le Cepex, les interventions du Fonds de promotion des exportations (Foprodex) ont permis de traiter 3110 dossiers en 2024, enregistrant une hausse de 27,9% par rapport aux 2432 dossiers traités en 2023. Au total, 545 entreprises ont bénéficié des aides du fonds au cours de l’année 2024, contre 532 l’année précédente.

Les décaissements du Foprodex se sont élevés à 57,4 millions de dinars à la fin décembre 2024, dépassant les 51,6 millions de dinars enregistrés en 2023.Un des faits marquants de l’année a été la réduction notable des délais de traitement des dossiers, qui ont été ramenés à moins de six jours, permettant une gestion plus rapide et plus efficace des subventions.

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Mohamed El-Abed, directeur central des services techniques conjoints de la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss), a tiré la sonnette d’alarme sur l’état préoccupant du système de sécurité sociale. Bien que les finances soient fragiles et les ressources limitées, il a assuré que la situation n’est pas encore critique, permettant à la Cnss de continuer à honorer ses engagements, notamment le versement des pensions des retraités.

S’exprimant hier mardi lors d’un événement consacré à l’amnistie sociale pour les pénalités de retard, El-Abed a précisé que le fonds n’est pas en péril imminent, mais que l’endettement croissant entrave sa capacité à respecter pleinement ses obligations, en particulier envers la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam).

Il a insisté sur l’importance de l’amnistie sociale comme levier clé pour redresser la situation financière. En ce sens, il a encouragé les entreprises et les travailleurs indépendants à saisir cette occasion pour régulariser leur situation et contribuer à stabiliser le système.

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Getty Images et Shutterstock, deux leaders du contenu visuel sous licence, ont annoncé leur fusion pour former une entité valorisée à 3,7 milliards de dollars. Getty Images détiendra 54,7% des parts de la nouvelle structure, qui conservera son nom, tandis que Shutterstock en possédera 45,3%. Cette opération vise à renforcer leur position sur un marché compétitif et à investir dans l’innovation, bien que des préoccupations sur une concentration excessive puissent attirer l’attention des autorités de la concurrence.

Face à l’essor de l’intelligence artificielle générative, ces entreprises cherchent à capitaliser sur cette technologie tout en répondant à la concurrence d’outils comme DALL-E et Midjourney. Si l’IA permet de vendre des licences à des développeurs, elle remet aussi en question le modèle des banques d’images traditionnelles. La prolifération de smartphones et de plateformes gratuites a également affaibli la valeur du marché des images sous licence, obligeant les acteurs majeurs à s’adapter.

Cette fusion apparaît comme une réponse stratégique aux bouleversements du secteur, notamment à la concurrence accrue et aux attentes évolutives des clients. Elle permettra aux deux entreprises de renforcer leur offre, d’élargir leur couverture événementielle et de développer des outils technologiques innovants pour répondre aux défis du marché et garantir leur durabilité financière.

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En 2024, l’économie tunisienne a bénéficié de contributions importantes des Tunisiens résidant à l’étranger (TRE) et du secteur touristique. Les transferts de capitaux des TRE ont atteint 8128 millions de dinars au 31 décembre, soit une augmentation de 471,5 millions de dinars par rapport à 2023. Ces fonds, essentiels pour l’économie nationale, permettent de soutenir les ménages locaux, de financer des investissements privés et de répondre aux besoins de consommation. En outre, ils contribuent au renforcement des réserves en devises, un atout stratégique pour limiter le déficit courant et stabiliser l’économie.

Parallèlement, les recettes touristiques ont connu une nette amélioration, atteignant près de 7,5 milliards de dinars en 2024, avec une hausse de 574,3 millions de dinars par rapport à l’année précédente. Ce résultat illustre un regain d’attractivité de la Tunisie comme destination touristique, grâce aux efforts de promotion et à l’amélioration des infrastructures d’accueil. Ce secteur, qui joue un rôle clé dans l’économie, génère des emplois, stimule le développement régional et favorise l’entrée de devises étrangères.

Ces performances témoignent d’une dynamique positive dans deux piliers essentiels de l’économie tunisienne. Cependant, pour pérenniser cette croissance, il est impératif d’investir dans des réformes structurelles, de diversifier l’économie et de renforcer les secteurs productifs. Une stratégie à long terme permettrait non seulement de consolider ces acquis, mais également de garantir une croissance économique durable face aux défis nationaux et internationaux.

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Riyad Choued, ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, a présidé le lundi 6 janvier 2025, au siège du ministère, les travaux de la réunion périodique du Comité de direction du projet en présence des membres du ministère, de la présidence du gouvernement, de l’Agence nationale pour l’emploi et le travail indépendant (Aneti), de la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss), du Centre national du registre des entreprises (Cnre) et de la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam).

La réunion a été axée sur la présentation et la discussion du plan de communication pour le système d’auto-entrepreneur. Par ailleurs, le ministre a souligné que la mise en place du système d’auto-entrepreneur est un projet national d’excellence et est le produit d’une approche participative continue avec tous les ministères et structures impliqués dans les différentes étapes de la mise en œuvre du plan d’information et de communication pour mieux faire connaître ce nouveau statut..

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D’aprés le numéro de 2024 du magazine Barnes, l’idée des digital nomads est démocratisée. Elle est devenue une activité de milliers de personnes dans le monde entier. Les EAU s’affichent en tête des destinations préférées de cette catégorie de travailleurs grâçe aux facilités fiscales qu’offre ce pays.

Le marché du luxe affiche une résilience remarquable avec 1 500 milliards d’euros générés en 2023, malgré une croissance inégale selon les régions. L’Europe bénéficie du retour du tourisme, tandis que les Amériques accusent un recul et la Chine montre un ralentissement. À l’horizon 2030, les clients chinois devraient représenter 40% du marché, tandis que la digitalisation continue de transformer les ventes, atteignant 20% en ligne en 2025.

Dans ce contexte globalisé, les digital nomads redéfinissent les destinations privilégiées, avec Dubaï en tête, suivie de Miami, Lisbonne et Rome, grâce à des avantages fiscaux et une qualité de vie attrayante. Des villes comme Sydney et Auckland restent des refuges stables pour les expatriés, tandis que la Russie subit un exode de millionnaires en raison de la guerre en Ukraine.

Le classement Barnes 2024 met en lumière les villes les plus prisées des expatriés fortunés, alliant opportunités économiques et art de vivre. Ces destinations incarnent la réponse aux besoins d’une population mobile et mondialisée, illustrant une adaptation aux défis et aspirations de la nouvelle génération d’entrepreneurs.

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Sous l’égide du ministère des Affaires culturelles, la grande salle du TOT, à la Cité de la Culture, a récemment accueilli un spectacle exceptionnel en présence de la ministre Amina Srarfi, ainsi que de nombreux représentants des missions diplomatiques. L’Orchestre symphonique tunisien (OST), fidèle à la tradition des grands orchestres mondiaux, a enchanté le public avec une série de performances qui ont fusionné instrumentales et lyriques.

Sous la direction de chefs d’orchestre tunisiens de renom comme Shady Garfi, Mohamed Makni, Fadi Ben Othman et Mohamed Rouetbi, ainsi que l’orchestre invité Lotfi Saidi d’Algérie, le concert a célébré la richesse musicale tunisienne à travers des œuvres comme «Nuits de Séville» de Kaddour Srarfi et «Tolérance» de Slim Larbi, magnifiquement interprétées par l’OST et le Chœur de l’Opéra de Tunis.

La magie de la musique soufie s’est aussi invitée sur scène, avec des compositions de Fadi Ben Othman, qui a également arrangé des pièces d’Anouar Brahem. Le public a eu droit à des moments poignants, comme la performance de Mohamed Ali Chebil, ou encore les chants émouvants de Mohamed Jebali et Walid Nammouchi.

Sous la baguette de Shady Garfi, l’OST a ébloui avec des compositions telles que «Funk Malouf» et «Nuits d’Andalousie», tandis que Mongia Sfaxi a rendu hommage à la regrettée Oulaya avec «Khalli ikoulou achihem». Le violoniste et chef d’orchestre algérien Lotfi Saidi a ajouté son empreinte avec des morceaux comme «Ya Bahiljamal» et «Ballade» de Sid Ahmed Belli.

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