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Sfax : Les bonbonnes errent !

La Presse — Cette fois, nous n’aborderons pas la question de la pénurie de bouteilles de gaz domestique dans la ville de Sfax et dans le Nord-ouest, ni les efforts déployés par l’Etat pour résoudre ce problème, mais nous examinerons plutôt la nonchalance de certains transporteurs de cette marchandise extrêmement dangereuse. Hier matin, un camion transportant des bouteilles de gaz a failli provoquer un grave accident sur le pont très fréquenté, entre les routes Gremda et Teniour à Sfax, lorsque plusieurs bouteilles se sont détachées et sont tombées sur la chaussée.

Cette situation a immédiatement plongé les automobilistes qui suivaient dans un état de panique, certains freinant brutalement, d’autres tentant des manœuvres risquées pour éviter les obstacles, augmentant ainsi le risque de collisions en chaîne. Ce drame potentiel est attribuable à la nonchalance du conducteur, qui a manifestement négligé les mesures de sécurité essentielles pour le transport de marchandises dangereuses. En omettant d’arrimer correctement les bouteilles ou de vérifier leur stabilité avant le départ, il a mis en danger non seulement sa vie, mais aussi celle des usagers de la route. Vigilance et responsabilité, dites-vous ?

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Transport : Le 38 C souffre encore

La Presse – Avant-hier,  par curiosité et après deux ans d’abstention, j’ai décidé de reprendre le bus 38 C sur lequel j’ai  beaucoup écrit en raison de sa situation catastrophique (voir La Presse du 11 septembre 2021 «Un seul bus, c’est trop peu ! »,  du 27 juillet 2023 «Et si on améliorait le transport en commun ? »… Hélas, ce que j’ai vécu lors de ce trajet dépasse l’entendement et reflète une gestion catastrophique d’un service pourtant vital pour des milliers de citoyens.

Le premier constat, et non des moindres, est l’absence totale de paiement. Aucun receveur pour collecter l’argent. Pis encore, le chauffeur ne s’en souciait même pas. Les passagers montaient et descendaient librement, sans régler quoi que ce soit.

Cette négligence est incompréhensible dans un contexte où la Transtu est en proie à des déficits financiers chroniques. Comment espérer redresser les comptes si la base même des revenus — le paiement des tickets — est ignorée ?

À cela s’ajoute l’état lamentable du bus : une vétusté effrayante, des freins brusques causant des secousses dangereuses, des fils électriques apparents, des boîtes ouvertes, le parebrise brisé. Le véhicule était archi-comble, rendant le trajet non seulement inconfortable, mais aussi potentiellement risqué.

Ce qui choque le plus, c’est l’inaction des responsables. Ils semblent enfermés dans leurs bureaux, déconnectés des réalités du terrain. Ont-ils récemment pris un bus pour constater eux-mêmes l’état de leur service ? Ont-ils mesuré l’impact de cette gestion défaillante sur la vie des citoyens qui n’ont d’autre choix que de dépendre de ces transports ?

Les solutions pour sortir de ce marasme existent bel et bien. Il est grand temps que ces responsables sortent de leur confort, montent dans un bus et constatent directement les conditions dans lesquelles les usagers voyagent. Les solutions ne viendront pas de plans théoriques, mais d’une confrontation honnête avec la réalité.

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