Adel Dakhlaoui, directeur central de la Caisse nationale de retraite et de prévoyance (CNRPS), est revenu sur le programme de dépôt des demandes de retraite anticipée pour les fonctionnaires, lors de son intervention sur les ondes de Mosaique fm, ce jeudi 9 janvier. Il a précisé que cette mesure, mise en œuvre depuis 2022, a commencé à être appliquée avec un renouvellement basé sur une évaluation annuelle. Dakhlaoui a indiqué que l’objectif principal de cette mesure est d’alléger la masse salariale.

Le programme exclut certains établissements, notamment les établissements publics et non-administratifs tels que la STEG et la SONEDE, ainsi que les collectivités locales et les institutions constitutionnelles. Il a également annoncé que jusqu’à la fin décembre 2024, 12 646 fonctionnaires ont bénéficié de cette retraite anticipée, avec un taux d’acceptation de 67 %. Pour être éligible à la retraite anticipée, un fonctionnaire doit avoir au moins 57 ans et avoir travaillé au moins 15 ans.

Il a été souligné que l’employeur prend en charge les montants des pensions ainsi que les contributions sociales requises, pendant la période entre la date de mise à la retraite et la date d’atteinte de l’âge légal de la retraite.

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Tous les spécialistes de la météorologie et du climat sont d’accord : novembre 2024 a été le mois le plus chaud jamais enregistré depuis 1950.

La température moyenne nationale (tunisienne) a atteint 18,8 °C, par conséquent supérieure de 2,3 °C par rapport à la moyenne de référence qui est de 16,5 °C, calculée sur la période 1991-2020.

Ensuite, la pluviométrie du même mois a été caractérisée par une forte disparité régionale dans le pays avec un déficit pluviométrique très remarquable, notamment dans les régions du sud.

Pourtant, la plupart des régions ont connu des perturbations accompagnées de forte pluie. Mais le déficit (en moyenne pour le mois et sur tout le territoire tunisien) a dépassé les 40 % par rapport à la moyenne. Ce qui place novembre 2024 parmi les mois déficitaires et secs; à l’instar des mois de novembre des années précédentes (2021, 2022 et 2023).

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Faciliter et optimiser le processus de don de sang. C’est l’objectif de la création, entre le Centre national de transfusion sanguine et son pendant région de Sfax, d’une plateforme numérique qualifiée d’“innovante“.

Mission : permettre aux donneurs de sang de prendre rendez-vous à distance. Un communiqué du ministère de la Santé souligne que cette initiative vise à réduire les délais d’attente, à éviter l’encombrement. Mais elle servira aussi à organiser les procédures de don de sang afin d’offrir une expérience plus agréable aux donneurs.

Ainsi, la plateforme numérique permettra aux donneurs de prendre facilement un rendez-vous en ligne à travers le site officiel du Centre national de transfusion sanguine via www.cnts.tn, ou en s’inscrivant directement à l’aide des liens dédiés. Pour le Centre national de Tunis, cliquez sur le lien pour prendre rendez-vous. Et pour le Centre régional de Sfax : lien pour prendre rendez-vous.

Selon le communiqué du département de la Santé, cette nouvelle fonctionnalité marque un tournant dans l’organisation des dons de sang en Tunisie. Et ce, en garantissant une gestion plus efficace et mieux structurée des centres.

Du reste, la plateforme sera progressivement déployée dans les centres régionaux de transfusion sanguine des gouvernorats de Kasserine, Jendouba, Gabès et Sousse.

Ceci dit, il est à préciser que la prise de rendez-vous en ligne pour le don de sang n’est pas obligatoire. Par contre, avec cette innovation, donner son sang devient plus simple et plus pratique. Ce qui est à même de contribuer à sauver des vies si nécessaire.

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Le montant total des pensions versées aux ayants droit des martyrs et blessés de la révolution, entre novembre 2023 et décembre 2024, s’élève à 2,47 milliards de dinars, selon le ministre de la Défense nationale, Khaled Souihli.

Lors d’une séance plénière tenue à l’ARP consacrée à l’examen du projet de loi modifiant et complétant le décret n°20 de 2022 relatif à “l’Institution Fidā”, le ministre a précisé que cette dernière accompagne les victimes des attentats terroristes, ainsi que les ayants droit des martyrs et blessés de la révolution.

Il a également annoncé une hausse des pensions prévue en 2025, en lien avec l’augmentation du salaire minimum garanti (Smig), qui passera de 417 à 448 dinars.

Depuis sa création, Fidā applique les dispositions du décret n°20 en établissant une base de données précise pour recenser les victimes. Cela a permis d’attribuer des pensions mensuelles équivalant à trois fois le salaire minimum pour 119 familles de martyrs sur les 129 ayant présenté leurs dossiers. Par ailleurs, 188 ayants droit bénéficient également de ces pensions.

Les blessés de la révolution sont également soutenus : 90 d’entre eux, sans activité professionnelle rémunérée, perçoivent des pensions mensuelles. L’institution distribue en outre des allocations scolaires, universitaires et de formation aux enfants des martyrs des attentats terroristes et des blessés.

Par ailleurs, en matière d’assistance sociale, l’institution a attribué des logements dans différentes régions du pays, assuré le transport gratuit des ayants droit et signé des accords avec des compagnies de transport public d’une valeur annuelle de 300 000 dinars. Ces accords ont permis de délivrer des cartes de transport gratuit pour les retraités victimes d’attentats.

Sur le plan de la santé, Fidā prend en charge les soins des blessés et des ayants droit des martyrs, que ce soit dans les établissements publics, les hôpitaux militaires ou encore dans le secteur privé pour les médicaments et dispositifs médicaux.

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Jusqu’en décembre 2024, près de 36 000 tètes bovines ont été vaccinées contre la dermatose nodulaire contagieuse dans le gouvernorat de Nabeul.

Selon le chef du service de production animale au CRDA, Mohamed Hamdouni, des vétérinaires privés ont participé à la campagne de vaccination du cheptel bovin pour lutter contre la dermatose nodulaire.

Il a demandé aux éleveurs de procéder à des opérations de nettoyage et de stérilisation dans les écuries et les étables afin d’éliminer les insectes, qui sont les causes de cette maladie.

Le premier cas de dermatose a été détecté le 15 novembre à Dar Chaabene Fehri.

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Un incendie s’est déclaré, ce mardi 7 janvier 2025 dans la matinée, dans le laboratoire de la Maison Gourmandise situé à la Cité El Ghazela. Grâce aux efforts des équipes de la protection civile, le feu a été maîtrisé.

L’enseigne a exprimé sa gratitude en soulignant qu’aucun membre du personnel n’avait été blessé. Gourmandise a également précisé que cet incident aura un impact temporaire sur la gestion des commandes et l’approvisionnement de ses magasins dans le Grand Tunis.

L’entreprise s’engage à mettre en œuvre toutes les mesures nécessaires pour minimiser cette perturbation et rétablir un fonctionnement normal dans les plus brefs délais. Les causes de l’incendie restent encore inconnues.

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Le Secrétaire d’État auprès du Ministre de l’Agriculture, Hammadi Lahbib, a insisté sur l’importance d’accélérer l’attribution des lotissements agricoles dans le gouvernorat de Tozeur.

Lors d’une séance de travail qui s’est tenue lundi, il a proposé la création d’un comité pilote composé de directions centrales et régionales. Et ce, pour superviser l’avancement des projets agricoles actuellement bloqués, tels que les puits profonds et les périmètres irrigués.

Cette réunion a eu lieu dans le cadre de la visite du ministre de l’Agriculture au gouvernorat de Tozeur, dans la journée du 25 décembre 2024.

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La station d’épuration de Mahdia devrait fournir de l’eau d’irrigation pour une zone irriguée de 700 hectares. C’est ce que révèle le directeur régional de l’Office national de l’assainissement (ONAS), Hichem Jemmali.

Dans une déclaration aux médias, à l’occasion de la visite dans la région de la cheffe de cabinet du ministre de l’Environnement, lundi 6 janvier, on apprend que le taux de salinité a diminué à 2,5 grammes par litre. Ce qui permet ainsi l’utilisation de l’eau traitée pour l’irrigation.

Actuellement, la station produit environ 20 % de ses besoins en énergie électrique. Et cette capacité devrait augmenter à 60 % dans une seconde étape, pour enfin atteindre à terme l’autosuffisance.

Toujours selon M. Jemmali, la nouvelle station est considérée comme un projet pilote en raison de son recours à un traitement secondaire et tertiaire des eaux usées. Celui-ci permet de traiter quotidiennement 16 mille mètres cubes, avec une possibilité d’atteindre 20 000 m³ par jour pendant l’été.

À noter que le coût total du projet de la station d’épuration de Mahdia s’est élevé à 106 millions de dinars.

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Une séquence vidéo montrant un requin blanc rôdé autour d’une barque, à quatre miles nautiques au large de la ville de Mahrès, dans le gouvernorat de Sfax, a été massivement partagée, le week-end dernier, sur les réseaux sociaux.

Saber Hmani, un amateur de pêche qui était à bord de la barque, a indiqué, dans “Sbeh Ennes“ sur Mosaïque Fm, que ce requin mesurait cinq mètres de long et qu’il nageait avec une corde attachée au corps. « Le requin n’a montré aucun signe d’agressivité, il nageait autour de la barque comme s’il demandait de l’aide », a-t-il dit.

De son côté, l’océanographe Samira Najjar a déclaré que l’espèce qui apparaît dans la vidéo est la plus célèbre au monde et que, contrairement à ce que certains pensent, elle n’attaque pas spécifiquement les. « Voir un requin dans la Méditerranée n’a rien d’anormal vu que cette mer est l’un de ses habitats naturels. Cependant, le requin apparu dans cette vidéo risque de mourir s’il n’arrive pas à se débarrasser de la corde », a-t-elle ajouté.

Elle a souligné que le requin blanc est menacé d’extinction en raison de plusieurs facteurs, comme le réchauffement climatique, la pollution marine, la pêche intensive et sa faible fécondité.

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Le Fonds de Promotion des Exportations (Foprodex) a accordé, en 2024, des subventions d’une valeur de 57,4 millions de dinars (MDT) au profit de 545 entreprises, contre 51,6 MDT en 2023 et 532 sociétés.

A fin décembre 2024, le fonds a traité 3 110 dossiers, contre 2 432 en 2023, soit une augmentation de 27,9%, lit-on dans le bilan 2024 du Centre de Promotion des Exportations (Cepex) publié lundi 6 janvier 2025.

Toujours selon le Cepex, 2024 a également été marquée par une réduction significative du délai de traitement des dossiers, qui ne dépasse désormais pas les 6 jours, accélérant ainsi le rythme de traitement et de règlement des demandes de subvention.

Actions marketing

Côté marketing, le Centre a réalisé un total de 73 actions promotionnelles en 2024, contre 57 en 2023. Celles-ci ont concerné la participation tunisienne à des foires et salons internationaux, des missions d’hommes d’affaires, des journées commerciales, des missions de prospection à l’étranger et des visites d’acheteurs en Tunisie.

Pas moins de 256 entreprises tunisiennes ont bénéficié de ce programme et exposé leurs produits et services au sein de pavillons nationaux d’une superficie totale de 3 044 m².

La présence tunisienne a ciblé 17 marchés internationaux, en Europe, en Afrique, en Asie et en Amérique.

Les rencontres du Cepex

En 2024, le Cepex a aussi lancé des « Matinales régionales de l’exportation », des rencontres mensuelles de sensibilisation et d’information dédiées aux districts sous le slogan « Les régions s’exportent ».

Quatre rencontres régionales ont ainsi été consacrées dans ce cadre à des thématiques relatives au développement du potentiel exportable des entreprises tunisiennes dans les différentes régions.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la volonté du Centre de s’ouvrir davantage aux milieux économiques des régions, afin de mieux comprendre les préoccupations et les besoins spécifiques pour accéder à de nouveaux marchés prometteurs.

Elle vise également à soutenir la communication effective avec les entreprises afin de renforcer la position des produits et services tunisiens sur les marchés internationaux et améliorer les opportunités d’accès.

Portail électronique

Le Cepex a, par ailleurs, chapeauté la finalisation, durant l’année 2024, du développement d’un nouveau portail électronique qui sera lancé au début de l’année 2025. Cet outil vise à améliorer l’efficacité des services offerts aux exportateurs et importateurs tout en introduisant des fonctionnalités inédites visant à accompagner et dynamiser leurs activités à l’international.

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La coordination nationale des enseignants suppléants a décidé d’entamer une grève ouverte et de boycotter la reprise des cours ce lundi 6 janvier 2024, en raison du non-versement de leurs indemnités financières.

Selon les modalités de la grève des enseignants suppléants, après la levée du drapeau ce matin, ils informeront le directeur de leur grève ouverte jusqu’à ce que « l’injustice » soit levée et qu’ils obtiennent leur droit au recrutement.

Par ailleurs, ils comptent informer les délégués régionaux de l’éducation, organiser des sit-ins et envoyer une pétition au ministère de l’Education.

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Sectaire général adjoint du syndicat de l’enseignement secondaire, Montassar Ben Romdhane était invité de Midi Show vendredi 3 janvier 2025. A cette occasion, il a affirmé que le syndicat a été surpris par la décision du ministère de l’Education de revenir sur l’accord concernant la tenue des conseils de classes pendant les heures de travail des enseignants.

Selon lui, « les conseils de classes sont des réunions d’évaluation qui nécessitent un environnement de travail approprié et suffisamment de temps, surtout avec le grand nombre d’élèves dans les lycées ». Dans ce cas, il a appelé le ministère de l’Éducation à revoir les décisions qu’il a qualifiées d’“improvisées“, tel que le calendrier serré des examens et du baccalauréat.

Pour lui, il est nécessaire de créer des conditions de travail adéquates pour les directeurs et les surveillants, car « ces métiers connaissent un désintérêt croissant qui se manifeste par un manque de soutien, une pression du travail et un encombrement des établissements scolaires ».

Quant au problème des postes vacants d’enseignants, qui s’élèvent actuellement à 8 000 dans plusieurs matières, Ben Romdhane a indiqué que ce manque a privé les élèves de certains cours.

Il a attribue cela à l’arrêt des recrutements, depuis 2017. Tous ces facteurs et bien d’autres contribuent à l’augmentation du taux d’abandon scolaire en Tunisie. Selon lui, 100 000 élèves quittent les bancs de l’école, notamment entre la première année de l’enseignement de base et la première année du secondaire.

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