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Tunisie : Comment la loi sur les chèques pourrait-elle rétablir la confiance entre créanciers et débiteurs ?

Le professeur Saleh Ben Hamed, enseignant à la Faculté des Sciences Économiques et de Gestion de l’Université de Manar, a affirmé, ce jeudi 9 janvier 2025, que la loi actuelle sur les chèques vise à renforcer la protection des bénéficiaires tout en garantissant la pérennité de l’activité économique.

Dans son intervention sur les ondes d’une radio privée, il a précisé que les principales parties concernées par cette loi sont le client (titulaire du chèque), la banque et le bénéficiaire. Selon lui, cette législation a pour but d’offrir des garanties au bénéficiaire et de prévenir les refus de paiement des chèques.

Ben Hamed a ajouté que la loi ne se limite pas à éviter les peines de prison, mais cherche également à instaurer une confiance mutuelle entre les acteurs économiques, en encourageant la résolution amiable des conflits entre créanciers et débiteurs.

Sur un autre plan, le professeur a abordé les raisons de la hausse des chèques sans provision, soulignant notamment le manque de formation financière dans certaines entreprises, en particulier celles qui débutent avec un capital limité et qui rencontrent des difficultés pour maintenir leur activité sur le long terme.

Dans ce même cadre, il a insisté sur le fait que la réussite de la nouvelle loi dépendra d’une collaboration étroite entre les banques, les entreprises et l’État. Une telle coopération est essentielle pour en garantir l’efficacité.

Le professeur Ben Hamed a également mis en avant l’importance d’une gouvernance numérique pour assurer la transparence et une gestion efficace. Selon lui, la mise en place d’une plateforme numérique pourrait améliorer le système bancaire et éviter les crises liées aux chèques.

“Le conseiller du ministère de la Justice, Elyas Ben Milad, a confirmé qu’une plateforme électronique sera lancée avant le 2 février 2025. Cette initiative, pilotée par la Banque Centrale de Tunisie, visera à faciliter le traitement des chèques et à moderniser le système”, a-t-il indiqué.

Ben Hamed a aussi souligné que la nouvelle loi représente une véritable opportunité pour réintégrer les débiteurs en difficulté dans l’économie en leur offrant des solutions pour régler leurs dettes. Il a précisé que cette initiative contribuerait à restaurer la confiance et à dynamiser l’activité économique.

Il a également insisté sur l’importance de soutenir les petites et moyennes entreprises, tout en favorisant une culture de responsabilité financière parmi les individus et les entreprises. “Les réformes doivent aussi faciliter l’accès au financement et encourager l’innovation dans le secteur des services financiers”, a-t-il encore souligné.

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Nouveaux tarifs douaniers: Trump envisage une urgence économique nationale

Donald Trump envisage de déclarer l’état d’urgence économique nationale pour lui donner la capacité légale d’imposer un « gros paquet de droits de douane généraux » à ses alliés et à ses adversaires, rapporte CNN mercredi 8 janvier 2025.

Il convient de rappeler que Trump a menacé à plusieurs reprises d’imposer des droits de douane, y compris à l’Union européenne.

Cette décision permettrait au président élu, Trump, d’élaborer un nouveau programme tarifaire en utilisant la loi sur les pouvoirs d’urgence économique internationale, qui autorise un président à gérer les importations en cas d’urgence nationale, selon le rapport.

A noter que l’équipe de transition de Trump n’a pas répondu à une demande de commentaires de Reuters.

Trump, qui prendra ses fonctions le 20 janvier, a promis d’imposer des droits de douane de 10 % sur les importations mondiales aux États-Unis, ainsi que des droits de douane de 60 % sur les produits chinois. Il a également annoncé qu’il imposerait des droits de douane de 25 % sur les importations canadiennes et mexicaines dès son premier jour à la Maison Blanche.

Trump a publié une carte du Canada annexée aux États-Unis

Dans le même temps, Donald Trump a continué à promouvoir l’idée d’une très large expansion territoriale des États-Unis, sans pouvoir dire s’il s’agit de projets sérieux ou de provocations visant à arracher des concessions économiques ou politiques.

Il a proféré des menaces économiques contre le Canada et a refusé d’exclure une action militaire sur le canal de Panama et le Groenland, dans des remarques parvenues aux Nations unies.

Interrogé sur le scénario inédit d’annexion forcée de ces deux territoires par les Américains, le représentant du secrétaire général des Nations unies a déclaré : « La Charte (des Nations unies) énonce très clairement la nécessité pour chaque État membre de respecter l’intégrité territoriale des autres membres ».

Concernant l’axe maritime hautement stratégique de l’Amérique centrale et le vaste territoire de l’Arctique, Donald Trump a déclaré, lors d’une conférence de presse, que tous deux sont « très importants pour la sécurité économique » des Etats-Unis.

« Je ne peux vous assurer ni de l’un ni de l’autre », a spécifiquement déclaré le président élu lorsqu’on l’a interrogé sur l’éventuel recours à la force pour annexer le canal de Panama et le Groenland.

« C’est la Chine qui gère le canal de Panama », a assuré le milliardaire républicain de 78 ans, en faisant référence à cette artère maritime qui appartient à l’Etat souverain du Panama.

Quant au Groenland, il a assuré qu’en prendre le contrôle était une question de « sécurité nationale », citant les mouvements de navires russes et chinois, et a menacé le Danemark de droits de douane « très élevés » s’il ne quittait pas le territoire autonome.

Quant au Canada, en pleine transition politique après l’annonce lundi de la démission du premier ministre Justin Trudeau, Donald Trump a exclu l’envoi de troupes. Cependant, il a menacé d’utiliser le « pouvoir économique », affirmant qu’il était dans l’intérêt du pays que le Canada devienne le « 51e État » des États-Unis, complétant ses propos par un post connexe sur X : « Ce serait vraiment quelque chose pour s’en débarrasser de la ligne artificiellement tracée », a-t-il déclaré, en faisant référence à la frontière américano-canadienne. Et de détailler ses griefs contre le grand voisin du nord, qu’il accuse de profiter gratuitement de la protection militaire de États-Unis.

Mercredi, Trump a même publié une carte montrant le Canada comme faisant partie des États-Unis : « Il n’y a pas une chance sur un million que le Canada fasse partie des États-Unis », a écrit pour sa part Trudeau dans un article sur Platform X.

Dès son premier mandat, Trump avait développé une rhétorique dans laquelle il présentait les alliés des États-Unis comme des exploiteurs qu’il allait ramener à l’ordre, jouant, comme il le fait aujourd’hui, entre ambiguïté et contestation.

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Chine : faible demande et stagnation des prix à la consommation

Les prix à la consommation en Chine ont très légèrement augmenté en 2024, tandis que les prix à la sortie d’usine ont poursuivi leur deuxième année consécutive de baisse, selon les données officielles publiées ce jeudi 9 janvier 2025.

La combinaison de l’insécurité de l’emploi, d’un ralentissement prolongé du marché du logement, de la dette et des menaces de tarifs douaniers de la part de la nouvelle administration du président américain élu, Donald Trump, a affecté la demande, même si Pékin intensifie ses mesures de relance.

L’indice des prix à la consommation (IPC) sur l’ensemble de l’année 2024 a augmenté de 0,2 %, selon les données du Bureau national des statistiques, conformément au rythme de l’année précédente et bien en deçà de l’objectif officiel d’environ 3 % pour l’année dernière. Ce qui suggère que l’inflation n’a pas atteint les objectifs annuels pour la 13ème année consécutive.

En décembre, l’IPC a progressé de 0,1 % sur un an, en baisse par rapport à la hausse de 0,2 % de novembre et à son rythme le plus faible depuis avril 2024.

Toutefois, l’inflation de base, qui exclut les prix volatils des denrées alimentaires et du carburant, a légèrement augmenté à 0,4 % en décembre dernier, contre 0,3 % en novembre, soit le niveau le plus élevé en cinq mois.

En amont, l’indice des prix à la production a reculé de 2,3 % sur un an en décembre, un rythme plus lent que la baisse de 2,5 % de novembre et la baisse attendue de 2,4 %. Les prix à la sortie d’usine sont restés déflationnistes pendant 27 mois consécutifs.

La hausse des prix à la consommation de base et le ralentissement de la déflation industrielle suggèrent que « les mesures de relance économique apportent un certain soutien à la demande et aux prix », a déclaré Julian Evans-Pritchard, responsable de l’économie chinoise.

« Mais comme le soutien apporté par les mesures de relance risque d’être de courte durée, nous pensons que l’inflation sous-jacente va à nouveau baisser plus tard cette année », a-t-il ajouté.

En plus d’une guerre des prix des véhicules électriques qui entre dans sa troisième année, les remises s’étendent désormais à l’ensemble du secteur de la vente au détail pour inclure les magasins de thé, des perles et d’autres articles discrétionnaires.

Les consommateurs prudents choisissent de plus en plus de louer des articles, comme des appareils photo et des sacs à main, au lieu de les acheter.

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Kaïs Saïed appelle à soutenir les PME et débloquer les projets en suspens

Le président de la République, Kaïs Saïed, a souligné au cours de sa rencontre, mercredi, au Palais de Carthage, avec le ministre de l’Economie et de la planification, Samir Abdelhafidh, que l’économie tunisienne doit être nationale, basée essentiellement sur les choix du peuple tunisien et la politique du compter sur soi, outre la coopération internationale bilatérale et multilatérale, de manière à préserver nos intérêts et notre liberté de choix.

Le chef de l’État a évoqué le projet du plan de développement économique et social 2026-2030, ainsi que et le rôle des conseils locaux, régionaux et de districts dans l’élaboration des approches et l’identification des priorités, afin de répondre aux aspirations du peuple notamment en termes de justice sociale, de croissance économique et d’intégration effective.

Sur un autre plan, le président Saïed a souligné la nécessité de la révision des cahiers des charges qui ont été élaborés sur mesure pour servir les intérêts de certaines personnes.

Le Président de la République a donné ses instructions pour  redoubler les efforts en vue de surmonter tous les obstacles, notamment,  ceux auxquels font face les Petites et moyennes entreprises (PME) et de parachever les projets bloqués ou qui n’ont pas été lancés en dépit de la disponibilité des fonds.

Pour le président, ce blocage qui n’est pas « innocent », est plutôt opéré par certaines personnes qui devront en assumer l’entière responsabilité.

Simplification des procédures administratives et réduction des documents : un projet révolutionnaire

Un projet de décret est en préparation au niveau de la présidence du gouvernement visant à la simplification des procédures administratives ainsi que la réduction des documents requis par les administrations.

Intervenant sur les ondes de la Radio Nationale, la directrice générale des réformes, des études prospectives et administratives à la présidence du gouvernement, Olfa Souli, a indiqué que ledit projet est considéré comme “révolutionnaire” et a pour objectif principal la facilitation de la vie du citoyen dans ses démarches administratives.

Réduction des signatures légalisées et des copies conformes

Elle a ajouté également que le projet de décret se base sur des principes, des mesures et des dispositifs “audacieux” grâce auxquels aussi bien les citoyens que les entreprises verront les délais de réponses réduits et la transparence renforcée.

De plus, Olfa Souli a expliqué que ce projet prévoit des mesures de réduction de procédures requises. A l’instar du recours à la signature légalisée qui devrait baisser de l’ordre de 38 %, alors que le recours aux copies conformes devra être réduit de 42 %.

S’agissant des copies conformes des diplômes, elles ne seront désormais plus exigées lorsqu’un citoyen envisage de se présenter à un concours ou s’il est en passe de bénéficier d’une promotion.

Dans le même ordre d’idées, les attestations de présence, les certificats scolaires et autres documents munis de signatures électroniques seront acceptés. Si besoin est, les documents originaux pourront être demandés pour une vérification.

Motifs de refus notifiés et délais raccourcis

Par ailleurs, Olfa Souli a souligné que grâce au nouveau décret, les structures publiques n’auront plus à réclamer des documents ou même des données qui ont déjà été soumis ou qui sont tout simplement disponibles sur la plateforme d’interconnexion.

Et de poursuivre que la liste des documents demandés n’est pas exhaustive, elle pourra être renforcée au fur et à mesure jusqu’à la réduction maximale des procédures.

Quant à la question des délais de réponse de l’administration, la responsable au sein de la présidence de gouvernement a expliqué que le délai maximal de 30 jours pour le traitement des demandes administratives sera de rigueur, sauf en ce qui concerne certains cas prévus par la loi. Il s’agit notamment des autorisations qui nécessitent un délai au-delà de 60 jours.

Sur le plan des réponses aux demandes, en cas de refus, l’administration aura l’obligation de notifier de manière explicite les motifs qui ont motivé ce refus, et ce par écrit.

A contrario, en cas de silence de l’administration après le dépassement des délais fixés, cela sera considéré comme un accord tacite.

Contrôle et suivi assuré par le citoyen

Il a été mis en place des mécanismes de contrôle et de suivi des nouvelles procédures. Rt ce, à travers la mise en ligne de sondage disponibles sur les sites Web relatifs aux différentes administrations et ministères. Cela permettra de déceler les manquements et les lacunes du nouveau système de traitement entre administration et citoyen.

Des mécanismes de recours donneront la possibilité aux citoyens de contester une décision de l’administration et ce, en déposant une plainte. Par ailleurs, une plateforme unifiée sera lancée et où le citoyen pourra trouver toutes les informations relatives à toutes les procédures requises par chaque administration dans le moindre détail. L’opération de contrôle du déroulement de l’ensemble du processus sera réalisée par l’ensemble des structures concernées. L’exécution de ce décret sera la responsabilité de toutes les structures publiques”, a précisé Olfa Souli.

Ainsi, elle met l’accent sur l’importance de miser sur une véritable transformation digitale de l’administration afin de faciliter les procédures administratives et utiliser à bon escient le nouveau décret.

L’invitée de la Radio Nationale a indiqué que cette loi sera bientôt publiée au Journal officiel de la République tunisienne (JORT). Ce projet fait partie des initiatives du gouvernement visant à rationaliser et digitaliser les démarches administratives, conformément aux résolutions adoptées lors de la réunion ministérielle consacrée à l’examen du dossier de simplification et de numérisation des procédures administratives, dirigée par le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, le 31 décembre 2024.

Lire aussi: Conseil ministériel: Vers une simplification des procédures administratives

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Zones Frontalières Tuniso-Algériennes : Une feuille de route pour l’échange et le développement

Les travaux de la 2ème session de la commission technique chargée d’évaluer la mise en œuvre de la feuille de route relative à la session inaugurale de la commission bilatérale pour le développement et la promotion des zones frontalières tuniso-algériennes ont démarré, mercredi, à Tabarka, dans le gouvernorat de Jendouba.

Cette session se poursuivra jusqu’à jeudi, avec la participation de représentants des ministères de l’intérieur de la Tunisie et de l’Algérie, ainsi que des gouverneurs des régions frontalières des deux pays.

Parmi les projets programmés, la création d’un système d’alerte précoce pour la lutte contre les incendies forestiers, l’instauration d’une zone de libre-échange entre la Tunisie et l’Algérie, ainsi que des projets visant à développer des chaînes de valeur pour les produits forestiers tels que les huiles végétales et les plantes médicinales dans les zones frontalières.

Un projet de création d’une société tuniso-algérienne pour les foires est également envisagé, dans le but de stimuler la dynamique économique entre les différents gouvernorats frontaliers.

Les projets incluent également le développement des échanges commerciaux entre les gouvernorats de Jendouba et El Tarf, ainsi que des projets similaires entre Kasserine et Tébessa, et entre Tataouine et Ouargla.

La création des opportunités pour favoriser les échanges dans le domaine de la formation touristique et le développement des compétences, a également été débattue lors de cette rencontre.

Les travaux de la première session de la commission bilatérale pour le développement et la promotion des zones frontalières tuniso-algériennes ont été tenus les 29 et 30 janvier 2024 à Alger, en amont de la réunion des comités mixtes consacrée à discuter des moyens de mettre en œuvre des projets adaptés aux spécificités des zones frontalières des deux pays.

États-Unis : les stocks de pétrole baissent moins que prévu

Les stocks commerciaux de pétrole brut ont diminué moins que prévu la semaine dernière, selon les données publiées mercredi par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA). Une accélération du rythme des raffineries a compensé une baisse significative des exportations.

Durant la semaine achevée le 3 janvier, les réserves ont reculé d’un million de barils, alors que les analystes anticipaient une diminution de deux millions, d’après un consensus établi par Bloomberg.

“Les États-Unis entament l’année 2025 avec une légère réduction des stocks de pétrole brut, la baisse des exportations ayant contrebalancé l’intensité de l’activité des raffineries”, ont analysé des experts.

Cette contraction limitée s’explique principalement par une chute marquée des exportations (-20,13 % sur une semaine), accompagnée d’une diminution des importations (-7,19 % sur la même période).

Dans le détail, “l’EIA signale une baisse importante des stocks, de 2,5 millions de barils à Cushing, dans l’Oklahoma, principal terminal de livraison du WTI aux États-Unis. En revanche, la côte américaine du Golfe du Mexique a enregistré une hausse notable de 4,9 millions de barils en raison du recul des exportations”, ont précisé les experts.

La diminution des stocks, bien que modeste, est attribuable à un rebond de l’utilisation des raffineries, qui ont fonctionné à 93,3 % de leurs capacités, contre 92,7 % la semaine précédente. “L’intensification de la maintenance des raffineries dans les semaines à venir devrait toutefois entraîner un retour à la hausse des stocks de pétrole brut”, ont-ils ajouté.

De son côté, la production américaine de brut est restée proche de son niveau record, atteignant 13,56 millions de barils, contre 13,57 millions la semaine précédente.

Après la publication du rapport, le cours du baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en février a reculé. Vers 16h35 GMT, le WTI perdait 1,01 %, s’établissant à 73,39 dollars.

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ZLECAF et Comesa : Le programme PEMA, une rampe de lancement pour les entreprises tunisiennes ?

AfriqueRécemment, on a célébré la clôture du programme de ‘’ Promotion des activités d’exportation vers de nouveaux marchés africains’’ au siège du CEPEX.

L’ambiance était à l’euphorie, étant donné que toutes les composantes du programme ont bien fonctionné. Pour la circonstance Mourad Ben Hassine, PDG du CEPEX recevait Lamia Abroug, Directrice du cabinet du ministre du commerce et du développement des exportations. Ainsi que son excellence Elisabeth Wolbers ambassadrice de RFA à Tunis. Et Liza Manoucha coordinatrice du projet auprès de la coopération allemande GTZ. Retour sur une expérience pilote. Et, qui promet.

Un attelage efficace 

Le programme PEMA peut être perçu comme un projet exploratoire. Il est destiné à  configurer une stratégie efficace pour l’expansion des exportations en pays subsahariens.

L’affaire prend une certaine acuité dans le cadre de la ZLECAF et du Comesa, dédiés à encadrer le libre échange sur le continent. Le programme a démarré dès 2018. Il a vu la participation active du CEPEX avec ses six représentations africaines. Il s’agit de la Cote d’Ivoire, du Kenya, de la RDC, du Cameroun, du Nigéria et enfin du Sénégal.

Ce réseau s’est révélé fort utile pour l’appui sur terrain. Le CEPEX a également activé une plateforme dédiée au programme à savoir ‘’Tunisia Africa Business Meetings’’. La RFA via la GTZ, a apporté le financement du projet. Et, le ministère du commerce et du développement des exportations a été le maître d’œuvre.

Un vaste travail d’exploration

Préalablement à la phase exécutoire du projet, il a bien fallu identifier les secteurs les plus à même de participer à l’opération. Et motiver les entreprises qui avaient le répondant nécessaire. Le travail d’exploration sur terrain était considérable. Ainsi 35 commissions de prospection ont été organisées. Il a fallu participer à 39 foires commerciales sur le continent.

Le pays, pour sa part, a accueilli 12 délégations d’entreprise africaine en Tunisie. Cela a demandé du temps. Et en bout de course PEMA a pris forme. La principale résolution du projet a été de privilégier les consortium comme leviers à l’export. Ce choix a permis d’intégrer les PME dans la course. En consortium on parvient à agréger leurs capacités de répondre aux grosses commandes. C’est une façon pratique de répondre aux appels des ordonnateurs africains.

Un palmarès encourageant 

PEMA a servi de programme test, de première marche pour éclairer sur de nouvelles pistes à l’export. La constitution de consortium a été difficile à mettre en place. Telle est le trait de progressivité que le pays a toujours favorisé. Cependant il y a fort à parier qu’elle profitera à un maximum d’opérateurs principalement parmi les PME.

A l’arrivée, on voit que PEMA a fait contribuer 1100 entreprises tunisiennes. Et, 430 d’entre elles ont rejoint les huit consortium qui ont vu le jour. Il faut rappeler que 4 de ces consortium sont constitués exclusivement de femmes cheffes d’entreprises.

Au total PEMA a généré 4844 contacts d’affaires  dont 431 se sont concrétisés ou sont en cours. Dans l’ensemble le pays n’a exporté en 2023 que 1,5 milliard de TND sur le continent. Ce qui représente 3,5% du total de nos exportations. Cependant avec PEMA, les PME, unités les plus abondantes de notre tissu économique, se sont mises de la fête. Et c’est en cela que PEMA nous semble prometteur.

Ali DRISS

Stratégie nationale pour le développement de l’Hydrogène vert en Tunisie: Faire partie de la dorsale hydrogène européenne

L’export de l’H2V vers l’Europe est l’axe majeur de la stratégie tunisienne au-delà du développement du marché local. La Tunisie compte exporter, dès 2030, une quantité annuelle équivalente à 300 kt d’hydrogène et qui atteindrait environ 1.000 kt en 2035, puis 6.300 kt en 2050.

La Presse — Dans un souci de réduire sa dépendance aux énergies fossiles et de ses émissions de gaz à effet de serre, la Tunisie a mis en place une feuille de route, une stratégie nationale et un plan d’actions pour le développement de l’Hydrogène Vert (H 2V) et de ses produits dérivés en Tunisie à l’horizon de 2050. Ces actions visent à diversifier le mix énergétique en intégrant une part importante d’énergies renouvelables.

Lire l’intégralité de l’article dans notre version papier du 09 janvier 2025

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Tunisie : vers la révision des prix élevés des services alimentaires dans les aéroports

Dans le cadre d’une visite non annoncée, le ministre des Transports, Rchid Amari, s’est rendu ce mercredi 8 janvier 2025 au siège de l’Office de l’Aviation Civile et des Aéroports. Lors de cette visite, il a présidé une réunion de travail pour faire le point sur la mise en œuvre des recommandations formulées lors de la rencontre du 2 octobre 2024, qui avait réuni les responsables de l’Office et les membres du ministère.

Le ministre a souligné la nécessité de poursuivre les efforts visant à améliorer les services dans les aéroports tunisiens, notamment en ce qui concerne leur gouvernance et leur gestion. Il a insisté sur l’importance d’offrir des services à la hauteur des infrastructures stratégiques du pays, en mettant l’accent sur la qualité, la sécurité et la propreté des espaces, tout en garantissant un accueil chaleureux et professionnel pour les passagers. Rchid Amari a recommandé de renforcer le suivi, la supervision et l’application stricte des normes professionnelles, tout en favorisant des formations régulières pour améliorer les compétences du personnel.

Le ministre a également souligné la nécessité de revoir les tarifs excessifs pratiqués dans les restaurants et cafés des aéroports, en particulier à l’aéroport de Tunis-Carthage, et d’adopter une approche plus soucieuse des citoyens et des étrangers utilisant ces services publics. En parallèle, il a proposé de rationaliser l’organisation des services de taxi via l’introduction de systèmes d’information dédiés et a évoqué la possibilité de renforcer la liaison entre l’aéroport et le centre-ville en mettant en place un service de transport régulier, assuré par une flotte dédiée à l’Office de l’Aviation Civile et des Aéroports.

Amari a également abordé l’importance de renforcer la compétence des cadres dans la gestion des appels d’offres, pour garantir une exécution efficace et transparente des projets. Il a insisté sur la nécessité d’une gouvernance solide de l’Office, permettant une gestion optimale des ressources humaines et financières, et a estimé que les équipes en place étaient capables d’améliorer la performance et d’adapter les méthodes de gestion aux défis actuels et futurs.

Enfin, le ministre a encouragé la rationalisation des dépenses au sein des différents services de l’Office de l’Aviation Civile et des Aéroports, en précisant que l’application d’un système de centres de coûts bien géré pourrait contribuer à la réduction des coûts et à l’augmentation des bénéfices. Il a également recommandé une coordination renforcée avec les autorités régionales et les structures locales pour identifier les opportunités d’investissement spécifiques à chaque région, en tenant compte de ses atouts sociaux, économiques, culturels et sportifs, afin de stimuler le marché et augmenter le trafic aérien.

Rchid Amari a conclu en insistant sur l’importance de mieux répartir les vols tout au long de la journée, en particulier durant la nuit, pour alléger la congestion au terminal 1 de l’aéroport de Tunis-Carthage, optimiser l’utilisation des infrastructures et améliorer l’expérience des passagers, tout en contribuant à dynamiser l’activité économique nocturne des villes.

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Tunisie – Hammamet : L’hôtel La Baie de Soleil prépare son grand retour pour l’été 2025

La réouverture de l’hôtel “La Baie de Soleil” à Hammamet a été au cœur d’une séance de travail, tenue mercredi sous la présidence du ministre de la Jeunesse et des Sports, Sadok Mourali.

Lors de cette réunion, une feuille de route a été élaborée pour permettre la réouverture partielle de l’établissement, en prévision de son ouverture effective en juillet 2025. Cette initiative fait suite aux recommandations du Président de la République, Kaïs Saïed, du 24 décembre 2024, qui soulignent la nécessité d’accélérer la restauration des établissements de jeunesse vandalisés, à l’image de l’hôtel “La Baie de Soleil”. Cet hôtel, autrefois un lieu phare pour les jeunes et les familles, se distinguait par la richesse de ses équipements.

Il a également été décidé, selon la page officielle du Ministère, de confier à un bureau d’études la mission de définir les interventions nécessaires et leur coût global, avec pour objectif de finaliser cette étude d’ici mi-février. En parallèle, les sources de financement seront négociées en coordination avec les services de la Présidence du Gouvernement. Les travaux de réaménagement débuteront dans le respect de l’arrêté n° 497 du 24 octobre 2024, qui encadre les modalités des grands projets publics, afin que l’hôtel soit prêt à accueillir de nouveau les visiteurs dès l’été prochain.

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Le marché boursier clôture mercredi sur un léger recul

Le marché boursier a terminé la séance de mercredi sur un léger recul. Le Tunindex s’est rétracté de 0,06 %, à 9 852,65 points dans un modeste volume de 5,4 millions de dinars (MDT), selon l’intermédiaire en Bourse, Tunisie Valeurs.

Le titre ARTES s’est offert la meilleure performance de la séance. L’action du concessionnaire automobile a progressé de 6 % à 8,690 D. La valeur a drainé des échanges de l’ordre de 105 mille dinars.

Le titre One Tech Holding s’est retrouvé dans le palmarès des meilleures performances. L’action de la holding s’est bonifiée de 1 %, à 9,090 D, dans un flux de 521 mille dinars.

Le titre Monoprix s’est placé en lanterne rouge du Tunindex. L’action du spécialiste de la grande distribution a trébuché de 4,1 % à 3,500 D, dans de maigres échanges de 3 mille dinars.

Du côté des baisses, le titre OfficePlast a accusé un repli de 3,9 % à 1,470 D . L’action de la société a amassé un volume limité de 21 mille dinars sur la séance.

BIAT a été la valeur la plus échangée de la séance, en amassant un volume de 756 mille dinars. Le titre a pris 0,2 % à 93,700 D.

Avec TAP

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Températures comprises entre 8 et 13 degrés, cette nuit (INM)

Les températures seront comprises entre 8 et 13 degrés, mercredi 8 janvier, dans la plupart des régions et se situeront, aux alentours de 5 degrés dans les hauteurs ouest, d’après un bulletin de suivi, publié par l’Institut National de la Météorologie (INM).

Le ciel sera passagèrement nuageux, sur les différentes régions du pays. Le vent soufflera du secteur ouest relativement fort à modéré, près de côtes et au sud-est, et modéré à faible, ailleurs. La mer sera moutonneuse au nord et agitée à peu agitée au niveau des côtes ouest du pays.

Avec TAP

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Les membres du Comité supérieur du ministère de l’Emploi appellent à une réforme radicale du système de la formation professionnelle

Les membres du Comité supérieur du ministère de l’Emploi et de la formation professionnelle ont souligné au cours d’une réunion tenue, mardi 7 janvier, la nécessité de procéder à une réforme radicale du système national de formation professionnelle et de réajuster davantage les programmes et les mécanismes d’aide à l’emploi, afin d’améliorer l’employabilité et de stimuler l’entrepreneuriat.

Au cours de cette réunion, qui a été consacrée au suivi et à l’évaluation des performances du ministère et de ses structures, les membres du Comité ont mis l’accent sur l’importance de développer des mécanismes de gestion, de management et de gouvernance. Ils ont convenu aussi de formuler un contrat d’objectifs unifié clair et précis couvrant les domaines de la formation professionnelle, de l’emploi et de l’initiative privée dans le cadre d’une vision de réforme renouvelée.

À cette occasion, le ministre de l’emploi et de la formation professionnelle Riadh Chaouad a rappelé que l’étape actuelle exige la nécessité d’établir des approches de travail nouvelles et audacieuses, appelant à l’importance de faire preuve de vigilance, de prospection, de proposer des réformes et de valoriser les acquis, selon des approches diverses d’édification.

Il a affirmé qu’il n’était plus possible d’adopter des mécanismes et des programmes de travail inefficaces et inaptes à réduire le taux de chômage et à répondre aux besoins du marché du travail.

Le ministre a ajouté que le secteur de la formation professionnelle nécessite des réformes radicales dans le sens de la modernisation et du développement pour qu’il soit en phase avec les exigences du marché de l’emploi.

Avec TAP

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Cettex et Altutex International : un partenariat stratégique pour l’innovation dans le textile tunisien

Une convention de partenariat visant à renforcer la recherche et développement dans le secteur textile a été signée, le 6 janvier 2025, entre le Centre technique du textile (Cettex) et Altutex International, a fait savoir, mercredi, le Cettex.

Altutex International fait partie du groupe tunisien Altutex, spécialisé dans la production d’articles de prêt-à-porter et dont l’activité est orientée totalement à l’exportation pour des clients de renommée internationale.

Cette convention a pour objectif de favoriser l’innovation dans le secteur textile. Elle prévoit le développement de projets de recherche communs et le transfert de compétences et de connaissances entre les deux entités. De plus, cette initiative vise à encourager les jeunes talents à s’impliquer activement et à partager leurs savoir-faire au sein de ce secteur dynamique.

Renforcement des capacités des entreprises face aux crises

Toujours dans le cadre de son soutien aux entreprises, le Cettex a aussi annoncé avoir accompagné 30 PME tunisiennes pour renforcer leurs capacités face aux crises et aux défis économiques dans le cadre de la mise en œuvre du programme « Appuis de la Gestion des Crises pour les PME ’s en Tunisie » (AGC).

Cet accompagnement a été réalisé à travers des formations pratiques et une assistance technique personnalisée fournie par les formateurs du CETTEX.

Ce programme a permis aux entreprises bénéficiaires d’obtenir des résultats intéressants en termes d’amélioration de l’organisation interne, de communication entre les équipes de travail et de réduction des risques au travail. Il leur a également aidées à adopter des pratiques plus efficaces qui leur ont généré des gains importants en termes de production et d’économies de ressources.

Le projet AGC fait partie d’une collaboration entre le programme SCORE Tunisie, mis en œuvre par l’Organisation Internationale du Travail (OIT), et le projet « Croissance Qualitative pour l’Emploi-CQE», financé par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) et l’Union Européenne (UE) et mis en œuvre par la GIZ Tunisie, en partenariat avec le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie.

Formation professionnelle : vers une modernisation pour stimuler l’employabilité et l’entrepreneuriat

Les membres du Comité supérieur du ministère de l’Emploi et de la formation professionnelle ont souligné au cours d’une réunion tenue mardi, la nécessité de procéder à une réforme radicale du système national de formation professionnelle et de réajuster davantage les programmes et les mécanismes d’aide à l’emploi, afin d’améliorer l’employabilité et de stimuler l’entrepreneuriat.

Au cours de cette réunion, qui a été consacrée au suivi et à l’évaluation des performances du ministère et de ses structures, les membres du Comité ont mis l’accent sur l’importance de développer des mécanismes de gestion, de management et de gouvernance. Ils ont convenu aussi de formuler un contrat d’objectifs unifié clair et précis couvrant les domaines de la formation professionnelle, de l’emploi et de l’initiative privée dans le cadre d’une vision de réforme renouvelée.

À cette occasion, le ministre de l’emploi et de la formation professionnelle Riadh Chaouad a rappelé que l’étape actuelle exige la nécessité d’établir des approches de travail nouvelles et audacieuses, appelant à l’importance de faire preuve de vigilance, de prospection, de proposer des réformes et de valoriser les acquis, selon des approches diverses d’édification.

Il a affirmé qu’il n’était plus possible d’adopter des mécanismes et des programmes de travail inefficaces et inaptes à réduire le taux de chômage et à répondre aux besoins du marché du travail.

Le ministre a ajouté que le secteur de la formation professionnelle nécessite des réformes radicales dans le sens de la modernisation et du développement pour qu’il soit en phase avec les exigences du marché de l’emploi.

Bâtiment: Le salon « MEDIBAT » se tiendra du 21 au 24 mai à Sfax

La 18ème édition du Salon Méditerranéen du Bâtiment, « MEDIBAT », se tiendra du 21 au 24 Mai 2025 à Sfax. Organisée à l’initiative de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Sfax, le salon réunira des industriels, des distributeurs, des développeurs, des acheteurs et des chercheurs.

Plusieurs pays dont la Chine, la Turquie, l’Italie, l’Algérie, la France, la Libye et la Pologne seront représentés à cet événement, qui a pour objectif de promouvoir les entreprises du secteur du bâtiment à l’international.

Ce salon biennal rassemble toutes les composantes de l’industrie de la construction et des services connexes afin de permettre à tous les participants de développer leurs réseaux et trouver de nouveaux marchés en particulier sur le continent africain.

Samsung dévoile sa vision de l’IA au CES 2025 : “IA pour tous”

Samsung Electronics a présenté aujourd’hui, au CES 2025, sa nouvelle vision « IA pour tous ». L’objectif est clair : rendre l’intelligence artificielle omniprésente et accessible au quotidien, dans tous les foyers. Grâce à une décennie de leadership dans la maison connectée, Samsung ambitionne de transformer l’IA en une expérience universelle, améliorant le confort, la personnalisation et l’autonomie des utilisateurs.

Une feuille de route centrée sur la personnalisation et la sécurité
Jong-Hee Han, vice-président et PDG de la division Device eXperience (DX) de Samsung, a dévoilé lors de la conférence de presse l’initiative Home AI. Cette stratégie vise à redéfinir la notion de « foyer » en offrant des services ultra-personnalisés via des appareils connectés. Han a souligné l’engagement de l’entreprise envers l’innovation centrée sur l’humain, avec pour ambition d’intégrer l’IA dans chaque aspect du quotidien.

Jonathan Gabrio, responsable du Connected Experience Center chez Samsung Electronics America, a précisé que Home AI adapte les routines des appareils aux modes de vie variés, qu’il s’agisse de foyers individuels ou multigénérationnels. Samsung met également la sécurité au cœur de sa vision, avec l’intégration de Knox Matrix. Cette technologie basée sur la blockchain protège les appareils connectés contre les cybermenaces, tout en garantissant une gestion simplifiée de la confidentialité grâce au tableau de bord Knox.

L’écosystème SmartThings, pilier de la stratégie IA de Samsung, se dote de technologies avancées pour simplifier et enrichir l’expérience de la maison intelligente. Avec Ambient Sensing, les appareils détectent et réagissent de manière intuitive aux sons et mouvements ambiants. L’assistant vocal amélioré Bixby ajoute une couche de personnalisation en reconnaissant les voix individuelles.

Samsung se positionne également sur le développement durable à travers Flex Connect, une initiative incitant les utilisateurs à réduire leur consommation énergétique. Ce programme sera déployé dans plusieurs États américains dès cette année.
Samsung élargit son offre en lançant des appareils dotés de fonctionnalités IA avancées. Les nouveaux Galaxy Book5, par exemple, boostent la productivité avec des outils comme AI Select et Photo Remaster. Du côté des écrans, le Neo QLED 8K propose des innovations telles que l’8K AI Upscaling Pro, tandis que la gamme The Frame continue d’offrir une expérience artistique unique.

Au-delà des foyers : l’IA dans les entreprises et la mobilité
Samsung introduit SmartThings Pro, une solution B2B permettant aux entreprises de gérer leurs bâtiments connectés tout en optimisant leur consommation énergétique. En collaboration avec Hyundai Motor Group, Samsung intègre l’IA aux véhicules électriques, offrant des fonctionnalités telles que la gestion automatisée de l’énergie.
Dans le domaine maritime, Samsung propose SmartThings for Ships, une solution automatisant les paramètres des navires pour une gestion plus efficace et sécurisée.

Un engagement pour un avenir inclusif
Inhee Chung, vice-présidente du Corporate Sustainability Center, a présenté les initiatives durables de Samsung, notamment les programmes éducatifs Solve for Tomorrow et Innovation Campus, qui forment les jeunes aux technologies émergentes comme l’IA et le big data. L’entreprise s’engage également dans des projets humanitaires en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le développement, avec des résultats significatifs tels que la collecte de plus de 20 millions de dollars via l’application Samsung Global Goals.

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Financement record: la Tunisie mobilise 5100 millions grâce à l’emprunt obligataire national 2024

La trésorerie générale de l’État a collecté 5100 millions de dinars dans le cadre de l’emprunt obligataire national de 2024, dépassant largement l’objectif initial de 2870 millions de dinars. Ces données, publiées par la société Tunisie Clearing, confirment le succès de cette initiative.
En effet, les émissions d’obligations nationales ont affiché une progression moyenne de 30 % entre 2021 et 2024, témoignant d’une demande croissante. Pour l’année 2025, le montant ciblé est fixé à 4800 millions de dinars.

Répartition des Souscriptions

En 2024, les souscripteurs ont majoritairement opté pour un taux fixe, représentant 4624,15 millions de dinars, contre 470,29 millions de dinars pour le taux variable. Les émissions sans intérêts ont totalisé 5,22 millions de dinars.
Depuis 2021, la Tunisie a recours aux obligations nationales pour financer le budget de l’État, une alternative rendue nécessaire par les difficultés d’accès aux marchés financiers internationaux. Ces obligations visent à diversifier les sources de financement.
Selon le document publié, la souscription à l’emprunt obligataire s’est faite à 100 % de la valeur nominale, répartie en trois catégories distinctes :
• Catégorie A : Destinée aux personnes physiques, avec une valeur nominale de 10 dinars par obligation. La durée de remboursement est de cinq ans, dont quatre années de grâce, avec un remboursement intégral du principal à la cinquième échéance. Les intérêts, versés annuellement, sont calculés à un taux fixe (9,75 %) ou variable (le taux du marché monétaire augmenté de 1,70 %), selon le choix du souscripteur.
• Catégorie B : D’une valeur nominale de 100 dinars par obligation, cette catégorie offre une durée de remboursement de sept ans, dont trois années de grâce. Le remboursement du principal s’effectue en quatre échéances annuelles égales. Les intérêts sont calculés à un taux fixe (9,80 %) ou variable (le taux du marché monétaire majoré de 1,75 %), selon la préférence du souscripteur.
• Catégorie C : Également d’une valeur nominale de 100 dinars, cette catégorie propose une durée de remboursement de dix ans, dont deux années de grâce. Le principal est remboursé en huit échéances annuelles égales. Les intérêts sont calculés à un taux fixe (9,95 %) ou variable (le taux du marché monétaire augmenté de 1,95 %), selon le choix du souscripteur.

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