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Prix du pétrole : le Brent et le WTI se stabilisent face aux tensions sur l’offre

Les prix du pétrole se stabilisent mercredi, pris entre des inquiétudes sur l’approvisionnement, et des perspectives pessimistes sur la demande mondiale.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mars, grappille vers midi 0,22% à 77,22 dollars, après avoir touché 77,89 dollars, un plus haut depuis mi-octobre 2024 soit près de trois mois.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en février, prend tout juste 0,46% à 74,59 dollars.

Les deux références du brut sont soutenues par les inquiétudes concernant le resserrement de l’offre de pétrole, selon les analystes.

En outre, les cours du brut bénéficient des perspectives d’une reprise de l’économie chinoise alimentée par les mesures de relance, et du potentiel soutien connexe à la demande de matières premières.

La fédération des professionnels du secteur, l’American Petroleum Institute (API), a par ailleurs estimé mardi soir que les stocks américains de brut avaient chuté de 4,02 millions de barils la semaine dernière.

Mais cette baisse inattendue a été “plus que compensée” par l’augmentation des réserves d’essence, de plus de 7,33 millions de barils annoncée à la même occasion par l’API, expliquent les spécialistes du marché.

Les chiffres de l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA), attendus mercredi, sont toutefois réputés plus fiables.

Dispositif Mobidoc Green pour une mobilité des jeunes chercheurs vers le milieu socio-économique

Dans le cadre du Projet d’Appui à la Recherche et l’Enseignement Supérieur dans le Secteur de l’Environnement « ARESSE », projet mis en œuvre par l’Agence Nationale de la Promotion de la Recherche scientifique et financé par l’Union européenne à travers le volet recherche verte de son Programme «Tunisie Verte & Durable » pour l’appui à l’action environnementale en Tunisie, L’Agence Nationale de la Promotion de la Recherche scientifique (ANPR) organise une journée d’information sur le dispositif MOBIDOC Green.

Après sa création en 2012 en Tunisie, cette nouvelle session du dispositif MOBIDOC cible les post-doctorants (candidats titulaires d’une thèse de doctorat), toutes spécialités confondues, mobilisés au profit d’un organisme bénéficiaire (du type municipalité, entreprise, ou autre type d’institution), pour y réaliser des travaux de recherche collaborative ou d’autres activités dans le secteur de l’environnement.

Un impact positif sur l’emploi et l’environnement

« Avec MOBIDOC Green, nous voulons appuyer les municipalités tunisiennes en matière d’environnement et développer les recherches partenariales traitant des besoins spécifiques de l’environnement productif et sociétal » a déclaré M. Chedly Abdelly, Directeur général de l’ANPR et Coordinateur national du projet ARESSE. « MOBIDOC permettra aux jeunes chercheurs d’avoir une bi-culturalité scientifique et professionnelle, ce qui augmentera leurs possibilités d’emploi grâce au renforcement de l’attractivité de leurs profils sur le marché du travail ainsi qu’à la stimulation de leur esprit entrepreneurial » a-t-il précisé.

MOBIDOC mettra la Recherche et développement industrielle à disposition des entreprises tunisiennes en quête de compétitivité et de renforcement de ses capacités stratégiques. « Il sera possible de soutenir des partenariats entre des entreprises et des structures d’excellence telles que les technopoles et les centres de recherches. Les structures de recherches et les acteurs socioéconomiques dans les régions défavorisées pourront certainement en bénéficier, notamment en soutenant des projets alignés aux priorités nationales en matière de protection de l’environnement et de transition écologique » a soutenu M. Abdelly.

L’Organisme Bénéficiaire, le Docteur et l’ANPR seront liés par une convention de collaboration couvrant la période du projet MOBIDOC Green, soit 24 mois au maximum. Pendant cette période, le candidat devra mener un projet de recherche collaborative en rapport avec l’un des six thèmes prioritaires suivants : La lutte contre le changement climatique ; l’économie circulaire, la gestion et la valorisation des déchets ; les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique ; la préservation de la biodiversité ; la gestion durable des ressources naturelles (eau, sols, forêts…) ; et l’urbanisation et les villes durables.

Pour une meilleure explication des objectifs, des procédures et notamment les modalités de participation à l’appel MOBIDOC Green, une journée d’information sera organisée par l’ANPR et ce le 10 Janvier 2025 au Centre d’Etudes et de Recherches Economiques et Sociales, CERES, à Cité Khadhra.

Toutes les précisions relatives aux modalités de soumission, aux conditions d’éligibilité, aux critères de sélection des projets et au calendrier de mise en œuvre peuvent être consultées à l’adresse internet suivante : https://www.anpr.tn/projet-aresse-appel-a-propositions-mobidoc-green-post-doc-2024/

 

Zaghouan : Les investissements agricoles chutent de 143 % en 2024

Le volume des investissements dans le secteur agricole dans le gouvernorat de Zaghouan en 2024, a enregistré une baisse significative de 143% par rapport à 2023, a indiqué le directeur régional de l’Agence de Promotion des Investissements Agricoles (APIA), Samir Marzouk.

Il a souligné dans une déclaration à la TAP, que la commission régionale d’octroi des avantages dans le secteur agricole, a approuvé en l’année 2024, 115 projets d’investissement de catégories “A” et “B”, d’une valeur de 4,1 millions de dinars, dont 1,3 MD sous forme de subventions.

En revanche, 154 projets d’investissement d’une valeur de près de 10 MD ont été approuvés en 2023, avec des subventions avoisinant les 2 MD attribuées aux investisseurs.

Le directeur régional de l’APIA a souligné que ces chiffres ne tiennent pas compte des investissements approuvés par la commission nationale, qui examine les projets d’investissement dont la valeur dépasse 1 million de dinars.

Il a précisé que cette baisse est due à un repli des investissements dans les exploitations agricoles à grande échelle et à production diversifiée, à l’arrêt de l’octroi de permis de forage de puits, à la baisse des investissements dans le secteur avicole, ainsi qu’à des retards dans le versement des subventions liées aux projets d’investissement approuvés.

 

Formation des ingénieurs en Tunisie : 7 axes stratégiques dévoilés dans le livre blanc 2030

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a présenté, mercredi, le livre blanc sur « La formation des ingénieurs en Tunisie à l’horizon 2030 » et ce, lors d’une cérémonie organisée à la Cité des Sciences à Tunis.

En effet, ce livre blanc comprend une évaluation exhaustive du système de formation des ingénieurs. Cette évaluation a démarré en 2022 et a conduit à l’élaboration d’une vision stratégique claire en sept axes stratégiques majeurs. Ces axes, en l’occurrence, ont abouti à la formation de sept orientations stratégiques. Celles-ci se déclinent en 21 domaines stratégiques et 80 actions stratégiques, selon le Chef de cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Ahmed Ben Cheikh Larbi.

“L’idée a été initiée à partir d’une étude du système de formation des ingénieurs en Tunisie au cours des dix dernières années et qui a révélé une augmentation « énorme » du nombre d’établissements d’enseignement supérieur atteignant les 85 institutions dont 25 actives dans le secteur privé”, a déclaré Ben Cheikh Larbi à l’Agence TAP.

Il a ajouté qu’un comité de réflexion stratégique sur la formation des ingénieurs a été créé en 2022 afin de mettre en place un système équilibré à l’horizon 2030, précisant que ce comité a préparé des études sur l’emploi des diplômés des instituts de formation des ingénieurs, a élaboré une carte du système en Tunisie et a identifié les priorités du secteur afin d’élaborer le livre blanc.

Il importe de spécifier que les 7 orientations stratégiques sont une restructuration globale du système de formation d’ingénieurs. Leurs buts sont donc d’œuvrer pour la réussite de chaque étudiant, mobiliser les ressources pour promouvoir l’innovation et la formation d’ingénieurs au service de la société, soutenir l’intégration avec les grandes transformations, miser sur la performance et la qualité dans la gestion des systèmes de formation d’ingénieurs, assurer un renouvellement pédagogique continu, renforcer la dimension internationale dans la formation d’ingénieurs, et soutenir les grands domaines de la formation d’ingénieurs, selon Ben Cheikh Larbi.

L’ARP adopte le projet de loi 2024-79 sur la Fondation “Fidaa” pour les victimes de terrorisme

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a adopté, mercredi, en plénière, le projet de loi n°2024-79 amendant et complétant le décret-loi n°20 du 9 avril 2022, relatif à la Fondation « Fidaa ».

La fondation est chargée d’accompagner les victimes d’actes de terrorisme parmi les militaires, les agents des forces de sécurité intérieure et des douanes ainsi que les ayants droit des martyrs et blessés de la Révolution.

Le projet de loi a été adopté avec 95 voix pour, 6 abstentions et aucune objection.

Les députés ont voté à la majorité en faveur de six amendements proposés par la partie initiatrice du projet de loi, à savoir la présidence de la République.

La Tunisie fait ses débuts au CES 2025, vitrine mondiale de l’innovation technologique

La Tunisie participe pour la première fois avec un espace d’exposition dédié au plus grand salon international spécialisé dans les technologies modernes et l’innovation « CES 2025 », qui se tient , du 7 au 10 janvier 2025, à Las Vegas, aux États-Unis.

Ce salon organisé à l’initiative de la Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie(CONECT) et en, collaboration avec la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) et la société de gestion « Smart Capital », sera marqué par la participation de plus de 40 entreprises et startups tunisiennes en vue de promouvoir les innovations technologiques et les produits tunisiens sur le marché américain et les principaux marchés mondiaux des technologies modernes via le pavillon tunisien « Tunisian Innovation Hub», selon la CONECT.

Cette participation vise, en outre, à renforcer la coopération économique entre la Tunisie et les États-Unis. Elle a, également, pour objectif d’échanger des expertises, de suivre les dernières avancées technologiques mondiales et d’élargir les opportunités commerciales et d’investissement avec des partenaires américains et internationaux dans ce secteur stratégique.

De plus, elle permet de créer des liens avec les compétences et investisseurs de la diaspora tunisienne résidente à l’étranger et présente au salon, en leur offrant des avantages, des informations et des conseils pratiques pour investir en Tunisie.

Cette initiative, fruit d’un partenariat stratégique entre CONECT, l’Ambassade des États-Unis en Tunisie, le programme PROMISE, l’Association Tuniso-Américaine des Jeunes Compétences (TAYP), et en étroite collaboration avec l’Ambassade de Tunisie à Washington, bénéficiant du soutien du projet « Startups et PME Innovantes » financé par la Banque Mondiale et mis en œuvre par la CDC en partenariat avec Smart Capital, marque une nouvelle étape dans le développement de l’écosystème entrepreneurial tunisien.

Une conférence sur les avantages d’investir en Tunisie, en particulier dans le secteur technologique, a été organisée, mardi, 7 janvier 2025, au pavillon tunisien.

A cette occasion, le projet « Startups et PME Innovantes», a été présenté, sous la présidence de l’Ambassadrice de Tunisie à Washington, avec la participation de la Directrice Générale de la CDC, et du Directeur Général de Smart Capital, venus spécialement pour soutenir cet événement et rencontrer la délégation tunisienne ainsi que les investisseurs et compétences étrangères présents, a encore ajouté la CONECT.

Une vitrine internationale qui réunit les leaders mondiaux de l’innovation

Lancé en 1967, le CES est le plus grand salon mondial dédié à l’innovation technologique, présentant en avant-première des produits novateurs des plus grandes entreprises mondiales et startups.

L’édition 2024 a attiré plus de 135 mille visiteurs professionnels et 4300 exposants représentant plus de 150 pays, ainsi que 1400 startups avec la tenue de plus de 250 conférences avec 1000 intervenants de haut niveau, où l’intelligence artificielle a dominé la majorité des thématiques.

Outre la promotion des produits tunisiens sur le marché américain, le CES offre une opportunité unique de nouer des relations internationales et d’explorer les spécificités des grands marchés mondiaux, notamment européens et asiatiques.

Le salon attire, également, les principaux investisseurs américains et mondiaux, en quête constante d’idées novatrices, un domaine où la Tunisie excelle grâce à ses jeunes talents et ses réussites.

En 2023, les échanges commerciaux ont atteint 3 254,3 millions de dinars, avec une réduction significative du déficit commercial à 327,5 millions de dinars.

Les exportations tunisiennes vers les États-Unis incluent principalement les Produits alimentaires (80%), tels que dattes et huile d’olive conditionnée ainsi que les secteurs de l’énergie, technologies, énergies renouvelables et pièces automobiles.

Les États-Unis sont, également, la première destination pour les produits artisanaux tunisiens.

Tournoi d’Adélaïde (Huitièmes): Ons Jabeur éliminée par Yulia Putintseva en deux sets

La Tunisienne Ons Jabeur (40e mondiale) a été éliminée du tournoi d’Adélaïde (WTA 500) après sa défaite mercredi, devant la kazakhe Yulia Antonovna Putintseva (25e mondiale) en deux sets (2-6, 4-6).

Jabeur s’était qualifiée pour les huitièmes en s’imposant mardi devant l’américaine Danielle Collins (11e mondiale) en deux sets (7-6, 6-2).

Tunisie : L’Emprunt National 2024 dépasse les objectifs avec 5100 millions de dinars levés

Le trésor a réussi à lever 5100 millions de dinars (MD) pour l’Emprunt national 2024, dépassant, ainsi, le montant initialement fixé à 2870 millions de dinars, selon les données publiées par “Tunisie Clearing”.

Les émissions de l’emprunt national ont enregistré, ainsi, une évolution moyenne de 30% durant les quatre dernières années (2021-202, alors que le montant prévu à lever, en 2025, est estimé à 4800 MD, selon la même source.

Au niveau de la répartition des souscriptions, au cours de l’année 2024, entre taux fixe, taux variable et sans intérêt, les souscripteurs ont la préférence pour le taux fixe (4624,15 MD) au détriment du taux variable (470,29 MD), alors que les émissions totales sans intérêts ont atteint 5,22 MD.

Depuis l’année 2021, la Tunisie a émis des emprunts obligataires nationaux en tant que mécanisme de financement du budget de l’Etat, compte tenu de la difficulté pour le pays de sortir sur les marchés financiers internationaux.

En effet, l’émission des emprunts obligataires par l’Etat vise à diversifier les sources de financement du budget.

A rappeler que la souscription aux quatre tranches de l’Emprunt Obligataire National 2024 a été réalisée au pair, soit 100% de la valeur nominale des titres, selon le choix du souscripteur, dans les trois catégories suivantes:

– Catégorie « A » (réservée exclusivement aux personnes physiques) : D’une valeur nominale pour chaque titre de 10 dinars et d’une durée de remboursement de cinq ans dont quatre années de grâce. Le principal des titres sera remboursé en une seule tranche soit à la cinquième et dernière tranche.

Les intérêts sont payables annuellement à terme échu à un taux d’intérêt nominal fixe (9,75%) ou variable (TMM+1,70%) selon le choix du souscripteur.

– Catégorie « B » : D’une valeur nominale pour chaque titre de 100 dinars et d’une durée de remboursement de sept ans dont trois années de grâce.

Le principal des titres sera remboursé en quatre tranches annuelles égales. Les intérêts sont payables annuellement à terme échu à un taux d’intérêt nominal fixe (9,80%) ou variable (TMM+1,75%) selon le choix du souscripteur.

– Catégorie «C » : D’une valeur nominale pour chaque titre de 100 dinars et d’une durée de remboursement de dix ans dont deux années de grâce.

Le principal des titres sera remboursé en huit tranches annuelles égales. Les intérêts seront payables annuellement à terme échu à un taux d’intérêt nominal fixe (9,95%) ou variable (TMM+1,95%) selon le choix du souscripteur.

Microsoft investit 3 milliards de dollars en Inde pour développer l’IA et le cloud

Microsoft a annoncé mardi son plan d’investissement de trois milliards de dollars américains pour développer ses services d’intelligence artificielle (IA) et de cloud en Inde.

“Les investissements dans les infrastructures et les compétences que nous annonçons aujourd’hui réaffirment notre engagement à faire de l’Inde la première en matière d’IA”, a déclaré Satya Nadella, PDG de Microsoft, ajoutant que “le taux de diffusion de l’IA en Inde est enthousiasmant”.

Microsoft, parmi les principaux fournisseurs de cloud et d’IA en Inde, exploite trois régions de centres de données en Inde et prévoit de préparer la mise en service de sa quatrième l’année prochaine, a déclaré l’entreprise.

L’investissement de trois milliards de dollars sera déployé pour développer un écosystème informatique d’IA évolutif pour servir les startups et la communauté de recherche en IA de l’Inde.

NASA envisage de faire appel à SpaceX et Blue Origin pour ramener des échantillons de Mars

La Nasa a annoncé mardi qu’elle pourrait faire appel aux entreprises des milliardaires Elon Musk et Jeff Bezos, SpaceX et Blue Origin, pour l’aider à ramener sur Terre des échantillons de roches venant de Mars.

Face à une explosion des coûts et des délais, l’agence spatiale américaine a dû repenser la mission de retour de ces prélèvements et envisage désormais deux options, dont l’une repose en partie sur des acteurs privés.

Un revirement qui intervient alors que la Chine, puissance rivale, prévoit de lancer vers 2028 une mission similaire, selon les médias d’Etat et pourrait ainsi devenir le premier pays à réussir un tel exploit.

Un aller-retour vers Mars peut s’étaler sur plusieurs années, en raison de
sa durée et de sa complexité.

La Nasa tablait initialement sur un retour des échantillons autour de 2030, mais cette échéance a été jugée l’an passé “irréaliste” par un audit interne qui a estimé qu’ils pourraient en réalité ne pas revenir avant 2040.

“C’était tout simplement inacceptable”, a reconnu mardi Bill Nelson, le patron de la Nasa lors d’une conférence de presse.

Avec ces deux nouvelles pistes, le retour est estimé entre 2035 et 2039, a-t-il précisé. L’une repose sur le recours à un acteur privé lors de la première étape de la mission, et l’autre sur un système déjà utilisé par la Nasa.

L’agence spatiale américaine doit départager ces deux options courant 2026.

Ces pistes portent sur la manière d’acheminer sur Mars l’engin spatial qui récupérera les échantillons et les lancera en orbite. Ils seront ensuite récupérés par un engin spatial de l’Agence spatiale européenne (ESA) qui les transportera sur Terre.

Depuis 2021, le rover Perseverance arpente la planète rouge à la recherche de signes d’une vie microbienne ancienne qui aurait pu exister il y a des milliards d’années, lorsque Mars était plus chaude et plus humide qu’aujourd’hui.

Trente échantillons collectés doivent être acheminés sur Terre lors de cette mission.

Les options étudiées devraient par ailleurs permettre à la Nasa, qui fait face à des contraintes budgétaires, de faire des économies.

Les coûts de la mission initiale avaient été évalués à 11 milliards de dollars par des experts en 2024, soit près du double de ceux annoncés initialement.

Avec ces nouvelles pistes, ils devraient baisser pour atteindre entre 5,8 et 7,7 milliards de dollars, ont précisé des responsables.

Bizerte : Campagne de lutte contre l’irrigation avec des eaux usées non traitées

Une campagne de contrôle a été menée dans la délégation d’Utique (gouvernorat de Bizerte) et ce dans le cadre de la lutte contre le phénomène d’irrigation des cultures avec des eaux usées non traitées dans la région.

A l’issue de cette campagne, environ 10 hectares de cultures ont été détruits en raison de leur irrigation avec de l’eau non traitée par les propriétaires de ces superficies.

Dans une déclaration à l’Agence TAP, le gouverneur de Bizerte, Salem Ben Yaccoub a indiqué que l’objectif de ce type de campagnes est de préserver la santé des citoyens et protéger l’environnement.

CHAN 2024 : Dotation financière record de 3,5 millions USD pour le vainqueur

La Confédération Africaine de Football (CAF) a annoncé que la dotation financière du vainqueur du Championnat d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies (CHAN) Kenya, Tanzanie et Ouganda 2024 a été augmenté de 75%. Le vainqueur de cette édition recevra 3,5 millions de dollars US (environ 11 millions de dinars).

La CAF a également annoncé que la dotation financière du CHAN Kenya, Tanzanie et Ouganda 2024 a été augmenté à 10,4 millions de dollars, soit une revalorisation de 32%.

Le président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, a déclaré : “Le CHAN 2024 qui aura lieu au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda nous rend enthousiastes et nous avons décide d’augmenter de manière significative la dotation financière pour le vainqueur à 3,5 millions USD, ce qui représente une revalorisation de 75%. Nous avons également augmenté la dotation financière du CHAN Kenya, Tanzanie et Ouganda 2024 à 10,4 millions de dollars, soit une augmentation de 32%.

“Le CHAN est une compétition importante pour le développement et la croissance des joueurs de football basés en Afrique et contribuera de manière significative à la compétitivité mondiale du football africain et des compétitions de la CAF. Cette compétition fait partie de notre stratégie d’investissement dans le football africain et de le rendre attrayant pour les fans de football, les téléspectateurs, les sponsors, les partenaires et les autres parties prenantes en Afrique et dans le monde entier.”

Le CHAN Kenya, Tanzanie et Ouganda 2024 débutera le samedi 1er février 2025 et la finale aura lieu le vendredi 28 février 2025.

Les 17 pays suivants se sont déjà qualifiés pour le CHAN Kenya, Tanzanie et Ouganda 2024 : Kenya, Tanzanie, Ouganda, Maroc, Guinée, Sénégal, Mauritanie, Niger, Burkina Faso, Nigeria, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Congo, Soudan, Zambie, Angola et Madagascar.

Deux autres pays participeront également au CHAN Kenya, Tanzanie et Ouganda 2024 après s’être qualifiés à l’issue des matches restants.

Pour rappel, la sélection tunisienne des joueurs locaux ne prendra pas part à cette édition de la CHAN sur une décision du Comité de normalisation mandaté par la FIFA pour gérer les affaires de la Fédération tunisienne de football (FTF), d’un commun accord avec les représentants des clubs.

Industrie des semi conducteurs: L’Algérie se dote d’une usine pour la fabrication de puces électroniques

ChineL’évènement en matière d’écosystème technologique en Afrique du Nord a été crée, le 31 décembre 2024 à Alger. Et pour cause. Les algériens viennent d’inaugurer une usine de conception de puces électroniques. La première puce sera fabriquée au mois de mars 2025.

Il s’agit d’une importante avancée sur la voie de la maîtrise des technologies de pointe des semi conducteurs.

L’industrie des semi-conducteurs étant un secteur industriel qui regroupe les activités de conception, de fabrication et de commercialisation des semi-conducteurs. Ces activités participent de manière fondamentale à la production de biens et de services des technologies de l’information et de la communication dans la mesure où elles fournissent le composant de base de ces technologies : le circuit intégré. A titre indicatif, ce composant est au cœur des serveurs informatiques, des routeurs de réseaux de transport de données et des terminaux téléphoniques.

Officiellement, la nouvelle usine permettra à l’Algérie de contrôler la conception et la fabrication des échips début avril 2025. Cette infrastructure intégrera des technologies de pointe permettant la conception de puces en 65 nanomètres.

La presse algérienne nous apprend que cette usine relève du Centre de développement des technologies avancées (CDTA). Le Centre cumule plus de 40 ans d’expérience dans divers domaines technologiques, notamment la robotique, l’ingénierie des systèmes et le multimédia, et la microélectronique et l’optique.

La même source ajoute que le CDTA a programmé le processus de conception de 13 puces nanométriques, porteur de la technologie des cartes biométriques en 2025. La direction économique et commerciale du centre devrait créer 1000 emplois auprès des diplômés des établissements universitaires en 2027.

Et pour ne rien oublier, dans le sillage de cette nouvelle réalisation, le CDTA prévoit la mise en place d’un incubateur dédié à l’émergence de 25 start-up spécialisées dans les technologies avancées. Au nombre des innovations programmées, figurent des solutions de détection d’incendie et des systèmes de surveillance des zones de boue dans les barrages (vase)….

ABS

Fathi Sahlaoui : L’industrie aéronautique tunisienne a besoin de formations dans l’IA et dans les métiers soft

L’industrie aéronautique affiche une croissance annuelle moyenne de 8%, se distingue par un taux d’encadrement important, compte 80 entreprises dont 90% totalement exportatrices et emploie plus de 17.000 personnes. Le secteur a résisté aux crises successives et en prime celle du COVID-19 au cours des années 2020/2021 sachant que la Tunisie est le premier fournisseur aéronautique de l’Allemagne et 3ème fournisseur de la France sur le continent africain.

Le point avec Fathi Sahlaoui, directeur général des Industries manufacturières en Tunisie :

Le secteur aéronautique a comme d’autres secteurs industriels souffert ces dernières années, comment l’industrie tunisienne a réagi aux crises ?

Le secteur de l’aéronautique a résisté, tout comme le secteur de l’automobile, à la crise du COVID et aussi à la guerre en Ukraine. Les grands groupes aéronautiques ont maintenu leur présence en Tunisie, entre autres Aérolia, Ad Industrie et Safran Tunisie. Ce qui confirme le potentiel et la compétitivité du pays sur le marché de la sous-traitance aéronautique.

Comme vous le savez, la Tunisie abrite les filiales de groupes de renommée internationale dans l’industrie aéronautique. Après la crise Covid, nous avons réussi, avec les moyens de bord de maintenir à flot le secteur, d’améliorer ses indicateurs et de consolider ses performances.

      • Le secteur aéronautique a résisté, tout comme le secteur de l’automobile, à la crise du COVID et aussi à la guerre en Ukraine

Les difficultés vécues par le secteur à l’international ont été pour nous des opportunités et nous avons pu intéresser nombre de firmes aéronautiques réputées à la destination Tunisie et en prime celles délocalisées à cause de la guerre en Ukraine. Nous travaillons actuellement sur une étude stratégique pour la promotion du secteur.

Qu’en est-il du partenariat public/privé pour le développement du secteur ?

En collaboration avec le secteur privé, représenté par le GITAS, nous travaillons sur l’élaboration d’un pacte de partenariat public-privé pour la promotion du secteur à l’horizon 2030.

Ce secteur offre de grandes perspectives de développement. Il y a toutefois des problèmes que nous devons résoudre. Ils touchent principalement à la gouvernance du secteur et aux cadres réglementaires et procéduraux. Nous œuvrons à alléger les procédures, certifier les opérations d’exportation et aider les entreprises à mieux gérer leurs déchets.

Vous travaillez avec le ministère de l’environnement à la gestion des déchets ?

Naturellement. Mais la gestion des déchets, le centre Jradou, premier établissement spécialisé dans le traitement des déchets industriels liquides et solides, n’est pas encore entièrement fonctionnel et ne peut pas traiter comme il se doit les déchets de l’aéronautique.

Vous avez parlé d’un pacte de compétitivité, quels sont ses principaux axes ?

C’est un pacte adossé à 5 socles : le cadre réglementaire et la gouvernance, le deuxième axe est le cadre incitatif et législatif, le troisième touche à la recherche et au développement, le quatrième est la formation et le cinquième vise à faire de la Tunisie un hub pour l’industrie aéronautique.

Qu’en est-il de la logistique ?

C’est le premier axe. Honnêtement, les mesures envisagées, issues des discussions qui ont eu lieu entre les différentes parties concernées par le secteur de l’industrie aéronautique, sont des mesures d’ordre transversal. La logistique devrait profiter à tous les secteurs. Nous n’allons pas, reposer les mêmes problématiques puisque c’est déjà fait. Il y a un comité qui travaille au niveau du ministère des Transports sur la résolution de ces problèmes.

Quel est l’état d’avancement des quais 8 et 9 dont nous parlons depuis plus de 9 ans ?

Pour parler des quais, je reviens au pacte de compétitivité pour la promotion du secteur automobile que j’ai cité plus haut et que nous voulons reproduire pour l’industrie aéronautique. Dans le cadre du pacte, il y a des engagements contractuels avec des deadlines et des calendriers, un suivi des comités, avec des rapports à soumettre au chef du gouvernement.

Aujourd’hui, nous accusons un retard considérable et c’est le moment ou jamais de rattraper nos retards qu’il s’agisse du secteur de l’automobile ou de l’aéronautique.

Ce sont des industries qui fonctionnent en flux tendu, sans besoin de stockage. Elles exigent donc que ce mode de fonctionnement puisse être assumé et assuré en Tunisie. C’est pourquoi nous travaillons avec le ministère du Transport, l’OMMP, la STAM à améliorer les prestations et c’est pour cela que nous avons décidé que le comité de l’infrastructure logistique qui représente un axe important du pacte de compétitivité soit placé sous l’égide du ministère du Transport, même si toutes les parties, publiques et privées y participent.

      • Nous travaillons actuellement sur une étude stratégique pour la promotion du secteur

Nous travaillons aussi avec le ministère de la Formation professionnelle à définir les besoins en main d’œuvre qualifiée de l’aéronautique qui évoluent en termes de qualité et de quantité.

Il y a beaucoup d’insatisfaction de la part du secteur privé quant aux formations dispensées par le centre d’excellence d’Al Mghira. On parle de l’industrie 4.0, de l’intelligence artificielle, des nouveaux métiers, des métiers soft, et il est crucial que le centre suive l’évolution de ces métiers.

Nous organisons régulièrement des réunions avec le ministère de la Formation et de l’Emploi pour déterminer la marche à suivre afin de satisfaire les exigences et étudier les besoins du secteur, suivre les évolutions et anticiper les futures évolutions. Il faut savoir que notre avantage en Tunisie est le savoir-faire tunisien, qu’il ne faut pas perdre, et c’est la raison pour laquelle nous accordons une priorité absolue à la formation initiale ou continue dans le secteur aéronautique que nous estimons essentielle pour garantir la sécurité et la compétitivité du site Tunisie.

      • Il est crucial que le centre [d’Al Mghira] suive l’évolution de ces métiers [industrie 4.0, IA, etc.].

Se tenir au courant des réglementations et des avancées technologiques est essentiel tant pour les professionnels que pour les entreprises. Cela permet de garantir un haut niveau d’efficacité, d’optimiser les processus et de rester compétitif sur le marché.

En intégrant les dernières innovations et en respectant les normes en vigueur, les entreprises peuvent non seulement améliorer leur performance, mais aussi anticiper les changements et s’adapter rapidement aux nouvelles exigences du secteur, d’où l’importance pour nous d’investir dans la qualité de formations de haut niveau au centre Al Mghira.

Entretien conduit par Amel Belhadj Ali

En bref ———————————

L’Industrie Aéronautique en Tunisie

  • Croissance : Une progression annuelle moyenne de 8% avec 80 entreprises, dont 90% totalement exportatrices.
  • Emplois : Plus de 17 000 personnes employées dans le secteur.
  • Compétitivité : La Tunisie, 1er fournisseur aéronautique de l’Allemagne en Afrique et 3e pour la France.
  • Objectifs 2030 : Élaboration d’un pacte public-privé basé sur 5 axes : gouvernance, incitations, R&D, formation, logistique.
  • Formation : Besoin urgent d’adapter le centre Al Mghira aux nouvelles technologies (IA, industrie 4.0).
  • Défis : Retards logistiques (quais 8 et 9) et gestion des déchets à améliorer.

Bourse Tunis : L’indice se retourne et perd 0,5 %, BH LEASING en tête

La reprise de la séance de la veille n’aura pas duré pour longtemps pour l’indice de référence de la Bourse de Tunis. Le benchmark a changé de trajectoire mardi, virant au rouge (-0,5 % à 9858,7 points), et ce, dans un volume réduit de 4,8 MD.

Sur le podium des meilleures performances de la séance, le titre BH LEASING s’est démarqué avec une progression de 4,3 % à 4,110 D. L’action du loueur adossé au groupe BH n’a pas fait l’objet de transactions sur la séance, selon Tunisie Valeurs.

Un autre loueur a brillé par sa performance boursière aujourd’hui. Il s’agit de la CIL. La valeur a inscrit un gain de 4,1 % à 25,500 D, en drainant des échanges limités de 46 mille dinars.

Le titre OFFICEPLAST s’est, en revanche, mal comporté sur la séance. L’action du spécialiste des fournitures bureautiques et scolaires a lâché 4,4 % à 1,530 D, dans un flux limité de 25 mille dinars.

Le titre SOTIPAPIER a figuré parmi les plus grands perdants de la séance. L’action de l’acteur clé de l’industrie papetière en Tunisie a reculé de 1,9 % à 5,050 D. La valeur a généré un volume global de 90 mille dinars sur la séance.

Le titre OTH a, également, été mal orienté sur la séance, régressant de 1,4 % à 9,000 D. Valeur la plus dynamique de la séance, OTH a alimenté le marché avec des capitaux de 647 mille dinars.

 

Sened, Zouara et Gafsa-nord : les zones phares pour la production de pommes de terre”

La récolte des pommes de terre saisonnières au titre de la saison agricole en cours dans le gouvernorat de Gafsa, a été estimée à 13.664 tonnes, permettant ainsi à la région de maintenir un niveau de production équivalent à celui de l’année précédente, selon le responsable de la direction de la production végétale, relevant du commissariat régional au développement agricole (CRDA), Kais Chelbi.

Les superficies totales cultivées en pommes de terre dans la région s’élève à 854 hectares, pour un rendement estimé à 16 tonnes/ha, a indiqué Chelbi à l’Agence TAP, notant que les délégations de Sened, Zouara et Gafsa-nord sont les plus productives en cette denrée lors de la dernière campagne.

Il a également mentionné que le taux d’avancement de la récolte de pommes de terre a atteint 95%, soulignant que les services de la direction de la production végétale ont mené des campagnes de sensibilisation à l’intention des agriculteurs sur la bonne gestion des produits, englobant les processus de transport, de vente et de stockage des pommes de terre.

Trump et la politique tarifaire : facteurs de la hausse du dollar, selon Moez Hadidane

La légère baisse du dinar tunisien par rapport au dollar américain est temporaire. la monnaie nationale devrait se redresser dans les jours à venir, estime l’expert, Moez Hadidane dans une déclaration à l’agence TAP .

De son côté, Moez Hadidane, expert en marchés financiers, a indiqué que l’appréciation du dollar a concerné les différentes autres monnaies et ne s’est pas limitée au dinar tunisien.

Il a expliqué que cette hausse du dollar intervient suite aux discours du nouveau président des Etats-Unis, Donald Trump, concernant la nouvelle politique tarifaire.

Hadidane a expliqué que la nouvelle administration américaine considère que cette politique sera moins stricte que ne laisse présager les déclarations de Trump et que l’imposition de droits de douane dans ce pays concernera des secteurs touchant à la sécurité nationale et économique, d’où la hausse observée du dollar face aux autres monnaies.

Et d’ajouter que Trump s’est engagé à appliquer une politique douanière rigide, ce qui pourrait entraîner un recul du dollar dans les prochaines semaines. Il a également estimé que le dinar tunisien pourrait se stabiliser et même redescendre sous la barre des 3,2 pour un dollar dans les jours à venir.

Bassam Neifar : Le dinar tunisien devrait se stabiliser malgré la pression du dollar

La légère baisse du dinar tunisien par rapport au dollar américain est temporaire. la monnaie nationale devrait se redresser dans les jours à venir, estime l’expert, Bassam Neifar dans une déclaration à l’agence TAP .

Le taux de change du dinar tunisien par rapport au dollar américain est passé à 3,2 dinars, selon les données de la Banque centrale de Tunisie. En effet, après des années au cours desquelles le dinar tunisien est demeuré stable face au dollar, à 3,1 dinars/le dollar, notamment depuis 2019, la monnaie tunisienne a enregistré, lundi 6 janvier 2025, une baisse de sa valeur pour s’échanger sur le marché bancaire au niveau de 3,2098 dinars.

À noter que les hypothèses du budget de l’Etat 2025 reposent sur un prix du baril de pétrole à 77,4 dollars ainsi que sur une stabilité du taux de change du dinar face aux principales devises (dollar et euro).

Pour l’analyste financier Bassam Neifar, la hausse du taux de change du dollar par rapport au dinar tunisien, est estimée à 0,35%, ce qui a permis au dollar de passer au dessus des 3,2 dinars, contre une baisse de 0,36% de l’euro face au dinar.

Neifar a précisé qu’il existe une forte demande sur le dollar par rapport à l’euro sur les marchés internationaux, rejetant l’idée d’une détérioration du dinar tunisien, qui suit, selon lui, les tendances sur les marchés mondiaux.

S’agissant de l’impact de cette hausse du dollar à l’échelle internationale, l’analyste a souligné que les banques centrales dans le monde et les études économiques prévoient que le dollar devrait rester fort tout au long de 2025, et qu’il pourrait même augmenter face à l’euro, considérant ainsi que le dollar continuera de s’apprécier par rapport au dinar tunisien, alors que l’euro pourrait perdre de la valeur par rapport à la monnaie locale.

Neifar a aussi prévu que la baisse de l’euro face au dinar pourrait avoir un effet négatif sur les exportations tunisiennes, qui sont principalement destinées à la zone euro. Toutefois, les importations, majoritairement réglées en dollars, auront tendance à augmenter.

” La dette tunisienne extérieure est principalement libellée en euro (54%), dollars américains (26,5%), yen japonais (5,5%) et en unité de tirages spéciaux (la monnaie du FMI), ce qui permettra de générer des gains relatifs en matière d’encours de la dette, vers la fin de 2024″, a-t-il ajouté.

Toutefois, la Tunisie pourrait rembourser un montant supérieur à celui prévu initialement avec l’échéance du 30 janvier courant, qui est de l’ordre de mille millions de dollars, a-t-il souligné.

 

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