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Attijari bank annonce un dividende de 5 dinars et une attribution d’actions gratuites

Attijari bank n’a pas déçu ses actionnaires. Le Conseil d’administration vient de convoquer les actionnaires en une Assemblée générale ordinaire pour le 4 avril 2025. Le dividende proposé s’élève à 5 dinars tunisiens (TND) par action. Le yield, calculé sur la base du cours d’hier, s’élève donc à 6,57 %.

De plus, les actionnaires sont appelés à se réunir dans une Assemblée générale extraordinaire pour une augmentation du capital social de 210 MTND à 250 MTND. Il y aura donc une attribution d’actions gratuites à raison de quatre (4) actions nouvelles pour 21 anciennes. La date de jouissance est fixée au 1er janvier 2025.

Excellentes performances opérationnelles

Les comptes sociaux montrent que le bénéfice de l’exercice 2024 s’est établi à 232,388 MTND. Ce qui représente une hausse de 9,6 % par rapport à 2023. La banque a terminé l’année avec un PNB de 707,895 MTND et un résultat d’exploitation de 347,717 MTND.

Le coût du risque s’est élevé à 37,680 MTND en 2024 contre 22,053 MTND une année auparavant. Attijari bank a pu maîtriser ses charges générales d’exploitation à 79,603 MTND. Ce qui demeure une performance dans un contexte inflationniste.

Le ratio de solvabilité de la banque s’est établi à 12,81 % (un minimum réglementaire de 10 %) et le ratio Tier I à 11,17 % (un minimum réglementaire de 7 %).

Au niveau des comptes consolidés, le Groupe Attijari bank affiche un résultat net part du groupe de 239,715 MTND, en hausse de 6,1 % en glissement annuel.

Durcissement du contexte opérationnel et prudentiel

Pourtant, la banque a appliqué les dispositions de la circulaire BCT N°2025-01 du 29 janvier 2025 qui a mis à jour les règles des provisions collectives. La dotation de l’exercice était de 1,996 MTND.

Attijari bank a également constitué des provisions conformément aux dispositions de la deuxième section de l’article 412-III (nouveau) de la loi n° 41 de l’année 2024 afin de refléter l’impact des demandes reçues. Cet article a donné le droit aux emprunteurs au taux fixe de réclamer une révision du taux si la valeur totale des intérêts contractuels payés au cours des trois années précédant la date de la demande de réduction dépassent 8 % de l’encours du capital restant dû, compte non tenu des intérêts mentionnés. Le montant de ces provisions n’a pas été précisé.

De plus, et en ce qui concerne l’évolution de l’affaire intentée par le Conseil de la concurrence à l’encontre du secteur bancaire, afférente au report des échéances pendant la pandémie de COVID-19, aucune dotation n’a été constituée puisqu’aucune décision n’a été notifiée à la banque. Il s’agit donc d’un passif éventuel.

En Bourse, le titre a déjà réalisé un rendement annuel de 32,99 % depuis le début de l’année. L’impact positif devrait être observé pour l’ensemble du secteur qui est sous la pression du régulateur interne et des rapports des agences de notation internationales.

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De nouveaux mandataires judiciaires pour la Somocer et la Sotemail

 La Somocer et la Sotemail ont annoncé que le Tribunal de première instance de Tunis a décidé de nommer deux nouveaux mandataires judiciaires pour chacune des deux sociétés. Elles ont précisé, dans deux communiqués de presse, que cette nomination n’aura aucun impact sur leur fonctionnement normal ou sur leurs relations avec les différentes parties prenantes. Leur présence vise essentiellement la préservation de l’activité.

Les deux entités font partie du groupe Somocer appartenant à Lotfi Abdennadher qui a des affaires en cours avec la justice. Les actions des deux sociétés ont bien laissé des plumes depuis l’inculpation de l’homme d’affaires, bien qu’il s’agisse de deux fleurons de l’industrie tunisienne du point de vue technologique. Depuis le début de l’année, la Somocer est à l’équilibre, mais la Sotemail a perdu 27,67% de sa valeur. La chute des chiffres d’affaires en 2024, de plus de 30% pour les deux sociétés, a pesé sur le moral des investisseurs qui se sont trouvés bloqués puisque les volumes d’échange sont modestes.

Cela pose encore une fois le problème de la gouvernance des entreprises. Les investisseurs mettent souvent de l’argent dans une société par confiance dans son dirigeant, alors que le fait d’être coté en Bourse signifie qu’il y a un Conseil d’administration, où les minoritaires et les indépendants siègent, qui veille au bon fonctionnement des opérations. Cela n’est pas observé dans les entreprises qui ont le caractère familial ou qui sont dégradées au Groupe S de la Cote. Les assemblées générales de la Somocer et de la Sotemail seront un rendez-vous important pour avoir une idée sur leurs perspectives d’avenir.

 

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5 Tnd de dividende par action et des actions gratuites pour les actionnaires d’Attijari Bank

Attijari Bank a publié hier ses états financiers pour l’exercice 2024. La banque a réalisé un produit net bancaire de 707,895 MTND, en hausse de 9,7% en glissement annuel. Le résultat d’exploitation s’est établi à 347,717 MTND, également en progression de 7,5% par rapport à 2023. Le coût du risque s’est élevé à 37,680 MTND en 2024 (22,053 MTND en 2023). Attijari Bank a maîtrisé ses charges générales d’exploitation à 79,603 MTND, un niveau stable par rapport à l’exercice d’avant. Au niveau des comptes consolidés, le Groupe Attijari Bank affiche un résultat net part du groupe de 239,715 MTND, en hausse de 6,1% en glissement annuel.

L’augmentation du taux d’imposition et les dotations aux provisions collectives additionnelles suite à l’application de la circulaire BCT N°2025-01 du 29 janvier 2025 qui a mis à jour les règles des provisions collectives et celles conséquentes aux dispositions de la deuxième section de l’article 412-III (nouveau) de la loi n° 41 de l’année 2024 n’ont pas empêché l’établissement de crédit d’afficher d’excellentes performances opérationnelles.

Le ratio de solvabilité de la banque s’est établi à 12,81% (un minimum réglementaire de 10%) et le ratio Tier I à 11,17% (un minimum réglementaire de 7%). Ces niveaux sont en ligne avec les exigences de la BCT en matière de distribution de dividendes. Le Conseil d’administration a décidé de proposer aux actionnaires une rémunération de 5 Tnd par action.

De plus, les actionnaires sont appelés à se réunir dans une Assemblée générale extraordinaire pour une augmentation du capital social de 210 à 250 MTND. Il y aura donc une attribution d’actions gratuites à raison de 4 actions nouvelles pour 21 anciennes. La date de jouissance est fixée au 1er janvier 2025. En Bourse, le titre est sur une performance de 32,99% depuis le début de l’année. Nous pensons que l’ensemble du secteur devrait bénéficier de l’effet d’annonce, apportant un peu de confiance aux investisseurs.

 

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Les transferts de la diaspora dépasseraient 10 milliards de dinars en 2025

Les revenus du travail, encaissés grâce à la diaspora, ont sauvé la balance courante de la Tunisie au vrai sens du terme durant les trois dernières années. Sur la période 2021-2024, ils ont totalisé 34989 MTND, comblant une bonne partie du déficit de la balance commerciale.

Nos compatriotes résidents à l’étranger ont transféré, jusqu’à fin février 1 264 MTND, soit un rythme plus élevé que celui observé l’année dernière, qui était record. Cela laisse espérer que nous allons pouvoir dépasser le cap des 10 000 MTND cette année. À titre de rappel, ces transferts se composent aussi bien des transferts en cash que des importations des véhicules dans le cadre du régime FCR. Devenu plus généreux depuis l’année dernière, ce système devrait augmenter la proportion des transferts en nature, boostant ainsi l’enveloppe globale.

Il faut aujourd’hui penser à maximiser les transferts monétaires, car ils sont les plus importants pour un pays qui n’a pas un accès facile aux ressources d’emprunt en devises. Cela ne peut passer que par la case investissement.

Le premier est simple, dans les titres de créance ou de capital. Le marché de la dette se développe rapidement et il est possible de créer des mécanismes qui permettent de placer et de récupérer son argent en devises. La diaspora bénéficie actuellement de la possibilité de placer auprès des banques, mais il faut ouvrir toutes les pistes de l’épargne.

Le second est l’investissement classique dans les services et l’industrie. Encore une fois, nous attirons l’attention sur la question des démarches et la vraie digitalisation. Il n’est plus acceptable de voir la signature électronique rejetée par bon nombre d’administrations. L’ouverture des comptes à distance demeure impossible et il faut se présenter physiquement pour compléter les procédures. La BCT a incité récemment les banques à faciliter les procédures pour ouvrir des comptes bancaires à distance. Reste maintenant l’application.

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Moody’s améliore les notations de quatre banques tunisiennes

Tous les projecteurs se sont concentrés sur l’amélioration de la notation souveraine par Moody’s, oubliant que des banques en ont profité également. Comme la notation des entreprises d’un pays est capée par celle du souverain, la récente réévaluation du profil de risque de la Tunisie a permis à quatre banques d’améliorer leur rating.

Ainsi, Moody’s a relevé, de Caa2 à Caa1, les notes des dépôts à long terme de l’Amen Bank, de la Banque de Tunisie, de la Banque internationale arabe de Tunisie (BIAT) et de la Société tunisienne de banque (STB).

Elle a également relevé de Caa1 à B3 et de Caa1 à B3(cr) les notations du risque de contrepartie et les évaluations du risque de contrepartie à long terme de la Banque de Tunisie et de la BIAT. Elle a révisé à la hausse, de Caa2 à Caa1 et de Caa2 à Caa1(cr), respectivement, les notes de risque de contrepartie à long terme et l’évaluation du risque de contrepartie de la STB et confirmé les notes de risque de contrepartie à long terme et l’évaluation du risque de contrepartie d’Amen Bank à Caa1 et Caa1(cr). Les perspectives de toutes les notations de dépôts à long terme restent stables.

En même temps, l’agence a relevé de Caa2 à Caa1 les évaluations de crédit de base et celles ajustées de la Banque de Tunisie et de la BIAT, et a confirmé celles ajustées Caa2 d’Amen Bank et Caa3 de la STB.

L’ajustement de la notation de la Tunisie a un impact favorable sur le secteur bancaire étant donné sa forte exposition directe et indirecte au souverain, des deux côtés du bilan.

Côté actifs, l’exposition directe des banques à l’État qui passe par l’achat de bons du Trésor et d’obligations en proportion des fonds propres a légèrement diminué pour s’établir à environ 57% en août 2024 contre 60% en décembre 2023. L’exposition totale à l’État, si l’on tient compte des prêts aux entreprises publiques et des prêts en devises accordés à l’État dans le cadre d’accords syndiqués, représente environ 1,3x les fonds propres du système bancaire en août 2024, ce qui est stable par rapport à décembre 2023.

Du côté du passif, les banques ont été exposées à des financements à court terme garantis par la BCT. Il y avait environ 12,8 milliards de dinars de financement à court terme de la Banque centrale dans les bilans des banques en novembre 2024, ce qui représente environ 8% du passif total des banques, contre 14 milliards de dinars un an plus tôt. Les volumes de refinancement de la BCT se sont stabilisés depuis 2023, la croissance des dépôts ayant dépassé celle du crédit, ce qui a ramené le ratio prêts/dépôts en dessous de 90%.

À l’avenir, le recours récurrent du gouvernement au financement de la BCT atténuera également la pression sur le système bancaire, tandis que nous tenons compte d’un niveau résiduel de soutien financier extérieur de la part des partenaires occidentaux et du Golfe.

Enfin, compte tenu des liens étroits entre les banques et le profil de crédit de l’État et de leur concentration géographique en Tunisie, le niveau de notation actuel reflète également les conditions d’exploitation stabilisées mais fragiles du pays, caractérisées par une croissance économique faible, bien qu’en amélioration, une inflation relativement élevée et un faible investissement privé. Ce niveau de notation reflète également les conditions de financement intérieures et extérieures relativement serrées, mais en voie de stabilisation.

La perspective stable des notes de dépôt à long terme de toutes les banques reflète l’attente que les fondamentaux de crédit des banques resteront stables à leurs niveaux respectifs, soutenus par la stabilisation des conditions d’exploitation en Tunisie, la perspective stable de la note d’émetteur du gouvernement de la Tunisie et le fait que certaines évaluations de risque sont déjà au niveau souverain.

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3,900 Mtnd de bénéfices en 2024 pour BH Leasing

BH Leasing a annoncé que son conseil d’administration a arrêté les états financiers relatifs à l’exercice 2024. Le résultat net s’est établi à 3,900 Mtnd, en progression de 26% par rapport à l’exercice 2023. Pour rappel, le premier semestre s’est soldé par un résultat de 2,452 Mtnd, un chiffre qui aurait été ajusté, vu que le taux d’imposition a été mis à jour par la loi de finances 2025. L’amélioration réelle est donc bien meilleure que celle affichée.

La compagnie continue son développement, profitant d’un contexte porteur et de synergies avec les autres entités du groupe BH. À ce rythme, elle tournera la page des pertes historiques en 2025 et pourrait distribuer un dividende symbolique l’année prochaine. Pour cette année, le conseil, qui a décidé de convoquer une Assemblée générale ordinaire pour le jeudi 17 avril 2025, n’a pas proposé la distribution de dividendes.

Depuis le début de l’année, le titre a réalisé un rendement de 20,66% sur le marché. Pour ceux qui aiment les investissements à moyen terme, BH Leasing est une bonne affaire. Elle a encore du potentiel grâce à son retour proche à la rémunération des actionnaires. La baisse des taux, attendue logiquement dans les mois à venir, ne devrait pas affecter immédiatement une activité basée sur des taux fixes. Le leasing restera un moyen de financement cher mais apprécié pour sa rapidité d’exécution et sa concentration sur le bail des véhicules. Par rapport aux banques, c’est un secteur moins risqué. Le titre est à regarder de près. 

 

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STAR: une double rémunération aux actionnaires et un split

Dans un communiqué de presse, la STAR a annoncé que son conseil d’administration a arrêté les états financiers individuels et consolidés relatifs à l’exercice 2024. Les primes émises se sont élevées à 431,200 MTND, en hausse de 11% en glissement annuel. Les comptes sociaux font apparaitre un résultat net de 29,800 MTND, en amélioration de 10% par rapport à 2023. Les états financiers consolidés font apparaitre un résultat net part du groupe de 27,500 MTND contre 23,300 MTND une année auparavant.

Par ailleurs, le conseil d’administration a décidé de convoquer une Assemblée générale ordinaire pour le mardi 22 avril 2025. Il compte proposer aux actionnaires la distribution d’un dividende de 8,397 TND par action. Les actionnaires seront également convoqués pour une Assemblée générale extraordinaire, le même jour, pour réaliser:

– Une opération de split, portant la valeur nominale de l’action de 10 à 5 TND,

– Une augmentation de capital par incorporation des réserves à raison de 7 actions nouvelles gratuites pour 6 actions anciennes. La date de jouissance des actions nouvelles gratuites est fixée pour le 1er janvier 2025.

Le yield, calculé sur la base du cours d’hier, est de 4,2% en net, qui est dans la moyenne historique du marché. Le plus intéressant, c’est le split et l’attribution d’actions gratuites. Bien que la division de la valeur nominale soit une opération blanche du point de vue valorisation, les investisseurs apprécient ces mouvements qui repoussent mécaniquement le cours à la hausse. La STAR n’est pas un assureur particulièrement généreux en dividendes, mais la compagnie est solide et dispose d’une capacité à concrétiser des bénéfices récurrents. Elle mérite la prime du leader que la Bourse semble oublier pour le moment.

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L’épargne s’améliore, mais quel impact sur la croissance?

Le début de l’année a été très calme côté épargne pour les Tunisiens. Selon les chiffres du mois de janvier 2025, l’épargne bancaire s’est établie à 34 342 MTND, une hausse de 38 MTND par rapport à la fin de 2024. L’épargne postale est restée stable à 10 524 MTND. Pour cette dernière statistique, nous pensons qu’il s’agit juste d’une indisponibilité de chiffres. La Poste a cartonné l’année dernière et continuera à se distinguer sur le marché de l’épargne en 2025. En même temps, il y a l’épargne collective qui a excellé en janvier et même en février. Le système financier, dans sa globalité, pourra compter sur cette dynamique pour trouver des ressources qui lui permettront de jouer son rôle.

En même temps, si l’épargne s’accumule, cela signifie que la consommation va stagner. À qui les banques vont-elles accorder des crédits? Les entreprises ne reprendront pas l’investissement et les ménages garderont leurs habitudes inchangées. Il ne s’agit donc pas d’un signe tout à fait positif pour la croissance économique, bien qu’il soit une bonne nouvelle pour la liquidité.

Pour le moment, tout cet argent sert de matelas de sécurité pour assurer le financement des dépenses publiques, à travers les bons du Trésor et les obligations souveraines. D’ailleurs, nous devons prochainement voir les conditions de la première tranche de l’emprunt obligataire national 2025. Il a tardé par rapport à nos attentes, et il est temps de se lancer car l’enveloppe ciblée est importante cette année. Il y a aussi une demande plus élevée de la part des établissements financiers ces derniers mois, en attendant les institutions de microfinance qui sont devenues les principaux émetteurs de dette privée corporate. Le système tient pour le moment, mais sans retombées réelles sur l’économie.

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Tunisie – L’horaire administratif doit être révisé, mais pas seul

La visite, jeudi 6 mars, du ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle à certaines administrations a révélé une réalité dans plusieurs autres entités : les fonctionnaires quittent tôt leur poste. Ce n’est pas une bonne pratique, mais il faut l’avouer, cela remet à la surface le manque de flexibilité dans l’horaire administratif.

Le système de pointage n’est pas généralisé dans une bonne partie des administrations pour une raison ou une autre. Durant longtemps, cela a été rejeté par les syndicats qui ont perdu du poids ces derniers temps. La simple signature manuelle auprès d’un agent incite au non-respect de l’horaire et elle est injuste. En fait, plusieurs fonctionnaires gagnent leurs bureaux le matin tôt soit pour éviter la circulation soit parce qu’ils doivent accompagner des membres de la famille. Ils se permettent donc de quitter également tôt, souvent même avec l’accord des supérieurs qui considèrent que le travail demandé est accompli.

Une équation à n inconnues

Le supérieur hiérarchique tente ainsi de jouer le rôle d’un manager, qui essaie d’instaurer une bonne ambiance de travail tout en garantissant l’efficacité. Néanmoins, lorsqu’il s’agit de l’Etat, cette marge de manœuvre n’existe pas en réalité. Il faut respecter une réglementation claire, sinon les conséquences sont lourdes. A titre d’exemple, plusieurs perdront leurs fonctions et les avantages y afférents, à la suite de la visite inopinée du ministre.

Lire aussi : 85.4 % des administrations tunisiennes ont besoin de réformes radicales, selon les PME

La rigidité des horaires administratifs pose un défi d’équilibre entre la vie professionnelle et celle privée. Par cette dernière, nous voulons dire, en premier lieu, les responsabilités familiales. Avec deux parents qui travaillent et des enfants qui vont à l’école, il est impossible de les ramener à temps sans quitter son travail une demi-heure en avant. Le matin, et avec les risques de laisser des mineurs dans la rue, les parents ne peuvent pas quitter les lieux avant de s’assurer que les enfants sont à l’intérieur de l’établissement scolaire. Et comme tout le monde commence à 8h00, le retard est inévitable.

Que faire alors?

Comment réviser l’horaire administratif pour trouver cet équilibre? C’est très compliqué à trouver la bonne formule. Il y aura toujours des « victimes » qui paieront les pots cassés des autres. A notre avis, cela dépasse le simple cadre de l’administration. Tous les établissements scolaires n’assurent pas le transport des élèves, qui permet de libérer les parents. Les marketplaces qui permettent de faire des courses en ligne et les payer ne sont pas si nombreuses et une livraison coûte huit dinars. Certes, c’est le prix du service mais il est tellement élevé qu’il en réduit l’appel.

Enfin, il y a les transports publics qui sont dans un état critique. Même les adolescents, censés être capables de se déplacer seuls, ne sont plus en sécurité. Les voyages ne sont pas ponctuels, affectés par la vétusté des engins et par la circulation qui créent des retards.

La question est pluridisciplinaire. C’est une longue liste d’actions publiques qu’il faut réaliser. Entre-temps, la discipline est le mot d’ordre.

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Les États-Unis décrètent la constitution d’une réserve stratégique de bitcoins

Le président Donald Trump a signé hier un décret créant une réserve stratégique de bitcoins, marquant ainsi un changement majeur dans la politique américaine en matière d’actifs numériques. La réserve sera financée, exclusivement, par des bitcoins saisis dans des affaires de confiscation criminelle et civile, garantissant que les contribuables ne supportent aucune charge financière. Le décret prévoit une comptabilité complète des actifs numériques détenus par le gouvernement fédéral et interdit la vente de bitcoins à partir de ladite réserve, ce qui en fait une réserve de valeur permanente. Les États-Unis possèderaient actuellement environ 200 000 bitcoins d’une valeur d’environ 17 milliards de dollars.

En outre, le décret établit un stock d’actifs numériques américains, géré par le département du Trésor, pour contenir d’autres crypto-monnaies confisquées. Cela n’a pas réellement plu à de nombreux investisseurs en crypto-monnaies. Ils ont exprimé leurs inquiétudes sur ce point, étant convaincus qu’il y a des monnaies qui ne conviennent pas à une réserve stratégique.

Cet engagement des États-Unis en faveur d’une réserve consacrée au bitcoin est une sorte de ratification de la monnaie numérique en tant qu’actif mondial important, quelque part dans le domaine de l’or.

Sur les marchés, les cryptomonnaies ont chuté hier soir. Les investisseurs espéraient une vague d’achats à court terme, mais ce n’est pas le cas. La stratégie neutre sur le plan budgétaire pour acquérir des bitcoins supplémentaires est décevante. Il ne manquait que cela. Le marché des crypto-monnaies a été secoué cette semaine par la guerre des tarifs douaniers et les inquiétudes concernant l’inflation. Même pour les actifs numériques, l’incertitude économique générale a un impact direct.

 

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La Chine prête à affronter les Etats-Unis jusqu’au bout

La Chine a déclaré qu’elle est prête à mener tout type de guerre avec les États-Unis, alors que le président Donald Trump augmente la pression économique et politique sur le pays.

« Si les États-Unis veulent la guerre, qu’il s’agisse d’une guerre tarifaire, d’une guerre commerciale ou de tout autre type de guerre, nous sommes prêts à nous battre jusqu’à la fin », a déclaré l’ambassade de Chine à Washington dans un post sur X mercredi 5 mars 2025, signalant une position de plus en plus agressive à l’égard des États-Unis.

 

 

20 % de droits de douane supplémentaires en deux mois

Ces propos interviennent alors que les droits de douane supplémentaires de 10 % imposés par Trump sur les importations en provenance de Chine sont entrés en vigueur le 4 courant, portant à 20 % le total des droits de douane imposés en l’espace d’un mois environ.

« Si les États-Unis ont d’autres objectifs en tête et s’ils veulent nuire aux intérêts de la Chine, nous sommes prêts à nous battre jusqu’au bout. Nous demandons instamment aux États-Unis de cesser d’être dominateurs et de revenir rapidement sur la bonne voie du dialogue et de la coopération », a déclaré mercredi un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

En représailles rapides aux droits de douane américains, Pékin a annoncé mardi des droits de douane supplémentaires allant jusqu’à 15 % sur certains produits américains, à compter du 10 mars, ainsi qu’une série de nouvelles restrictions à l’exportation pour des entités américaines désignées.

Tactique chinoise

L’action tarifaire de Pékin visant les exportations agricoles américaines reflète une tentative de déclencher une pression politique sur Trump de la part des agriculteurs. Les produits agricoles sont les principales exportations américaines vers la Chine. Le soja, que Pékin a frappé de nouveaux droits de douane de 10 %, est en tête de liste. Lors de la dernière guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine, les droits de douane chinois ont incité les importateurs nationaux à déplacer leurs achats de soja vers le Brésil et l’Argentine.

Alors que les droits de douane américains menacent de réduire les exportations chinoises, Pékin a fait part de sa volonté de recourir à des mesures de relance monétaire et budgétaire pour en atténuer l’impact cette année.

Après la première série de nouveaux droits de douane américains en février, la Chine a pris des mesures de rétorsion, notamment en augmentant les droits de douane sur certaines importations d’énergie américaines et en inscrivant deux entreprises américaines sur une liste d’entités non fiables,m. Ce qui pourrait limiter leur capacité à faire des affaires dans ce vaste pays d’Asie.

Les relations entre la Chine et les Etats-Unis sont vouées à connaître des désaccords, mais Pékin n’acceptera ni pressions ni menaces. Bien que le scénario de base selon lequel les deux géants pourraient parvenir à un accord pour réduire certains droits de douane après une série de négociations reste valable, les risques d’un découplage large et durable des deux économies s’accroissaient.

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La Tunisie hors du top 10 des levées de fonds par les startups africaines sur 2019-2024

Avec 4,6 milliards de dollars de fonds levés par ses startups, le Nigeria est, de loin, le premier pays africain en la matière, selon le classement publié par Africa: The big deal. Il devance le Kenya dont les pépites ont mobilisé 3,4 milliards de dollars sur la même période. C’est une surperformance car nous sommes en train de parler de 29% du financement des startups africaines en 2024, contre seulement 4% environ du PIB nominal et de la population du continent. L’Afrique du Sud est troisième, viennent ensuite l’Égypte, le Ghana, le Sénégal, la Tanzanie, le Maroc, l’Algérie et l’Ouganda. La Tunisie n’est pas dans le top 10, occupant la 11e place.

Examiner la part de chacun des plus grands pays en termes de financement de démarrage en Afrique, par rapport à leur poids relatif dans la population et l’économie du continent, fait ressortir quelques enseignements. Le fait que certains pays se retrouvent dans le top 10 en termes de financement de startups alors qu’ils n’y figurent pas selon des critères démographiques ou économiques signifie que d’autres sont laissés de côté. C’est le cas de l’Éthiopie. Cela peut s’expliquer par le fait que l’économie s’est ouverte plus récemment que celle de ses pairs. Il y a aussi la RDC. Bien qu’étant le quatrième pays le plus peuplé du continent, elle ne fait pas partie du top 10 en termes de financement, bien que son rang soit en fait très similaire à celui de son PIB.

L’inconvénient d’une telle analyse est que les pourcentages tendent à devenir très rapidement faibles à mesure que le gâteau est partagé entre 54 pays. Le plus grand critère est, à notre avis, la dynamique de l’économie et le degré de digitalisation du système financier. C’est en particulier cette seconde dimension qui a privé la Tunisie d’une place au sein du top 10.

 

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Le système de règlement Elyssa-RTGS a traité un volume équivalent à 27 fois le PIB en 2024

Elyssa-RTGS est le système de règlement brut en temps réel de la Banque centrale de Tunisie, conforme aux standards internationaux. Il a été mis en place en 2022, dans le cadre de la stratégie du développement de l’écosystème des paiements, et notamment la modernisation des infrastructures de marchés. Il a pris le relais de l’ancien système SGMT. C’est une plateforme technique d’importance systémique dédiée au règlement des opérations et des soldes de compensation.

Les statistiques sur les moyens de paiement, publiés trimestriellement, les chiffres du système n’attirent pas l’attention des analystes. Toute la concentration est orientée vers les chèques et les traites, à la mode. Pourtant, il s’agit du nerf de toutes les opérations financières.

De quoi il s’agit?

Les transactions effectuées par virements, prélèvements, chèques, lettres de change, cartes et wallets, ainsi que les règlements de gros montants sont tous dénoués au niveau de Elyssa-RTGS. Ce système intègre une rubrique dédiée aux collatéraux. Ce qui constitue une nouveauté fonctionnelle permettant les opérations livraison contre paiement et le monitoring des collatéraux éligibles dans le cadre des opérations de refinancement.

Il y a des conditions pour adhérer à ce système qui sont fixées par le régulateur. Les participants peuvent être directs (disposant d’un lien de télécommunication avec le système central de la BCT, comme SWIFT), indirects (détenant un compte de règlement ouvert au système, mais ne disposent pas de lien de télécommunication), techniques (ayant un lien technique avec le système sans disposer d’un compte de règlement), ou sous-participants (transmettant l’ensemble de leurs opérations vers un participant direct qui est responsable de leur règlement sur ses propres comptes).

Des chiffres en forte hausse

Actuellement, il y a 23 participants directs, qui ne sont autres que les banques, et un indirect, quatre participants techniques et six sous-participants qui affichent un volume total de 4 524,700 milliards de dinars pour toute l’année 2024, une hausse de 21,4 % en glissement annuel. Ce montant équivaut à 27 fois le PIB de 2024. Il englobe quasiment les opérations de paiements qui se déroulent dans l’intégralité de l’économie tunisienne.

Le nombre de transactions s’est élevé à 368 595. La dynamique ne provient pas seulement des banques participantes, mais également des opérations de la BCT soutenue par l’évolution des opérations de politique monétaire.

L’un des projets en cours est l’extension de ce système aux opérations en devises. Ce qui permettra d’améliorer la qualité et la fiabilité des transactions financières. Il serait une pierre angulaire pour mettre en œuvre les dispositions du nouveau Code de changes, toujours en attente.

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L’Europe plie devant la pression de ses industriels automobiles

La Commission européenne a cédé à la pression des constructeurs automobiles européens. Elle a approuvé leur demande d’un délai de trois ans, au lieu d’un, pour atteindre les objectifs de réduction des émissions de dioxyde de carbone pour les voitures et les camionnettes. La Commission présenterait une proposition dans le courant de ce mois de février qui tient compte des nouveaux deadlines.

Atteindre les objectifs et éviter les amendes dépend de l’augmentation des ventes de véhicules électriques, un domaine dans lequel les constructeurs automobiles européens sont à la traîne par rapport à leurs homologues chinois et américains. La nouvelle feuille de route assurera les mêmes objectifs tout en donnant plus de temps à l’industrie. Les industriels s’attendent à ce que les obligations soient calculées sur la base des émissions moyennes entre 2025 et 2027.

Pour rappel, le 16 septembre dernier, la Commission s’est opposée à la même demande des constructeurs automobiles. Selon les exigences de l’Union européenne en matière de CO2 pour les voitures et les camionnettes, les constructeurs ont jusqu’à 2025 pour réduire les émissions moyennes de CO2 de leurs voitures de 15% par rapport aux niveaux de 2021. Les constructeurs risquaient des amendes pouvant aller jusqu’à 16 milliards d’euros en cas de non-respect de l’objectif de cette année. La Commission avait toujours argumenté que ces industriels ont réalisé plus de 130 milliards d’euros de bénéfices en 2022 et 2023, et qu’ils ont les moyens pour se préparer convenablement à cet objectif.

Depuis, la donne a changé et la pression a fonctionné. In fine, si la nouvelle administration américaine booste sa production nationale, les Européens n’ont qu’à protéger une industrie clé pour leur économie.

 

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Le manque d’interconnexion aérienne interne prive la Tunisie de points de croissance

Durant l’année dernière, les aéroports tunisiens ont enregistré un flux de 12,5 millions de passagers, une hausse de 12,9% en glissement annuel mais une décélération par rapport à 2023 (+27,8%). L’augmentation provient exclusivement des lignes internationales (+13,7%), celles intérieures s’inclinant de 10,6%. Et c’est ce point en particulier qui nous intéresse.

Dans le monde d’aujourd’hui, la connectivité est un élément vital pour une économie. Des réseaux de transport efficaces sont essentiels pour favoriser la croissance. Au-delà de leur capacité à réduire le temps d’un déplacement, les vols internes créent de l’emploi indirect dans les services auxiliaires, le tourisme et les secteurs connexes. Les voyages devenant plus accessibles, le tourisme se développe, stimulant les économies locales et les investissements dans les infrastructures de soutien.

En outre, la connectivité aérienne interne facilite le commerce, permettant aux petites entreprises locales d’atteindre des marchés plus rapidement. En Europe, l’effet multiplicateur pour un euro dépensé dans le transport aérien est de 2,7 en termes de recettes commerciales. L’interconnexion favorise des environnements compétitifs et encourage la diversification économique.

C’est une autre opportunité que nous sommes en train de rater pour gagner sur tous les plans. La force d’emploi sur le Grand Tunis et les grandes villes provient, en grande partie, des autres gouvernorats. Si on leur offre un service de transport aérien récurrent et accessible, l’équilibre entre famille et travail sera plus facile à atteindre. Cela encouragera les compétences à aller travailler dans les zones intérieures, à l’instar des médecins. Il faut donner à ce dossier l’attention qu’il mérite car les retombées sociales et économiques sont réelles et rapides.

 

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Le volume devises-dinar sur le marché des changes au comptant a totalisé 24 762 Mtnd en 2024

 L’année 2024 a été calme du côté du marché des changes. Selon les cours de fin d’année, le dinar a gagné vis-à-vis de l’euro 2,1% et du yen 6,4%. Par contre, il a perdu 3,7% contre le dollar américain. En termes de moyenne annuelle, au cours de l’année 2024, le dinar s’est déprécié simultanément face à l’euro et au dollar de 0,2%, alors qu’il s’est apprécié de 7,2% face au yen.

Le marché a été dynamique. À fin 2024, le volume des transactions devises contre dinar sur le compartiment au comptant a totalisé 24 762 Mtnd. Il était de 21 218 Mtnd une année auparavant, soit une hausse de 16,7% en rythme annuel.

Cette évolution est imputable principalement à la hausse des transactions effectuées avec la Banque centrale de Tunisie (BCT) qui sont passées de 8 966 Mtnd à fin 2023 à 12 192 Mtnd à fin 2024. La BCT a intensifié son intervention sur le marché pour absorber l’excèdent de liquidité en devises qui a caractérisé la situation du marché des changes depuis avril 2023. De plus, elle avait besoin de ces devises pour rembourser les dettes souveraines. Pour leur part, les transactions entre banques ont évolué de 12 252 Mtnd en 2023 à 12 570 Mtnd une année plus tard, soit une augmentation de 2,6%.  

Pour cette année, le dinar a déjà gagné 1,91% face à la monnaie unique, mais en perdant 1,70% face au billet vert. Selon la tendance actuelle des marchés, l’euro devrait remonter progressivement la pente. Les chiffres de l’inflation, publiés ce matin, ont montré le recul des prix, et la Banque centrale européenne devrait réduire son taux de nouveau jeudi prochain, afin de donner un coup de pouce à la croissance.

 

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Un début d’année sur les chapeaux de roues pour l’épargne collective

L’épargne collective enchaîne les bonnes performances. le mois de février a été positif, avec un actif net total de 7 543,9 Mtnd. Pour rappel, une année auparavant, cet actif était de 6 034,9 Mtnd, soit une hausse de 1 509 Mtnd. Pour le dernier mois, la collecte nette était de 221,6 Mtnd (115 Mtnd pour février 2024). Les véhicules obligataires ont tiré les chiffres vers le haut, avec une progression de 184,6 Mtnd pour totaliser 6 448,6 Mtnd. Les OPVCM mixtes ont enregistré une amélioration de 35,3 Mtnd, à 1 077,1 Mtnd. Les OPCVM actions ont progressé de 1,6 Mtnd, à 18,2 Mtnd.

Depuis le début de l’année, l’actif net global a augmenté de 539,6 Mtnd (132,6 Mtnd sur la même période en 2024). Les obligataires comptent 423,4 Mtnd d’actifs supplémentaires. Les fonds mixtes et actions ont, respectivement, évolué de 114,2 et 2,0 Mtnd.

Le rythme plus rapide témoigne d’un choix clair des investisseurs: il n’y a pas mieux que l’épargne collective pour rentabiliser leur argent. Pour les entreprises et le Trésor, les conditions du marché sont favorables pour tout ce qui est placement en titres de créance. Nous avons déjà vu plusieurs opérations effectuées par des établissements financiers, toutes d’ailleurs sans appel public à l’épargne. Si nous tenons compte du lancement prochain de la saison des dividendes, nous nous dirigeons vers une année record. Ce n’est pas une très bonne nouvelle pour les investisseurs en quête de fonds propres. Ils vont devoir se montrer convaincants pour qu’un bailleur de fonds mette son argent dans une entreprise. 

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Le service de la dette publique s’élèvera à 1 470 Mtnd en mars 2025

Comme chaque mois, nous examinons le plan de remboursement de la dette publique. Cela a des implications directes sur l’intervention du Trésor sur le marché de la dette locale et la marge de manœuvre de l’exécutif sur les autres fronts de dépenses, si nombreux.

La dette locale comprend deux échéances pour les bons du Trésor:

– BTC 52 semaines 18/03/2025: 175,500 Mtnd, et

– BTC 52 semaines 28/03/2025: 900,000 Mtnd.

À cela, il faudra ajouter le remboursement d’une partie du principal de certaines lignes de la première tranche de l’emprunt obligataire national 2022:

– ENAT1 2022 B 8,90%: 56,527 Mtnd,

– ENAT1 2022B T+2,5%: 38,452 Mtnd,

– ENAT1 2022 C 9,10%: 10,585 Mtnd,

– ENAT1 2022CT+2,65%: 3,380 Mtnd.

Ces lignes, avec les autres, mobiliseront aussi des intérêts dont les détails seront révélés prochainement, surtout pour les obligations assorties d’un taux variable.

Pour les dettes extérieures, les principales échéances sont les suivantes:

– Une tranche au titre du dernier financement FMI 2026-2029: 25,6 MUSD, et

– Des tranches des crédits Afreximbank obtenus en 2022 et 2023: 64,5 MUSD.

En tout, le Trésor devrait mobiliser une enveloppe de 1470 Mtnd. Avec l’augmentation des transferts sociaux durant le mois saint et l’intervention massive pour assurer l’équilibre des marchés, l’État a une lourde tâche pour ce mois. Le point positif est que le dernier solde du compte courant du Trésor affiche un excédent de 2 030 Mtnd, un montant capable d’assurer une entame confortable de mars.

 

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Attijari Leasing émet un emprunt obligataire subordonné

Cela fait un bon moment que les emprunts obligataires subordonnés n’ont pas été émis sur le marché. Attijari Leasing vient d’annoncer une opération de la sorte. Se basant sur l’autorisation de l’Assemblée générale ordinaire du 26 avril 2024, qui a donné le pouvoir d’émettre des dettes jusqu’à 80 MTND sur une année, le conseil d’administration de la compagnie a décidé le lancement d’«Attijari Leasing Subordonné 2025 – 1». Le montant est de 30 MTND, susceptible d’être porté à 40 MTND, et ce, sans recours à l’appel public à l’épargne.

Les souscriptions débuteront le 6 mars et seront clôturées, au plus tard, le 7 mars 2025. En d’autres termes, le montant recherché est quasiment assuré, et il ne serait pas surprenant de lire le communiqué de clôture le 6 mars. Une seule catégorie est proposée: des obligations, ayant une maturité de 5 ans, au taux fixe de 10,30% brut. Le remboursement sera effectué par un amortissement annuel constant qui commencera dès la première année. Les intérêts et le remboursement du capital seront payés, à terme échu, le 7 mars de chaque année

L’objectif de l’émission est de renforcer les fonds propres et l’amélioration des ratios de solvabilité et de concentration des risques, ainsi que la mobilisation des ressources nécessaires à l’exploitation.

Attijari Leasing est présente sur le marché depuis de longues années et dispose d’une excellente qualité de signature. Sa banque mère n’est autre qu’Attijari Bank, ce qui rend cette opération une aubaine pour ceux qui recherchent du rendement certain.

 

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