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Tunisie : le gouvernement accélère le remboursement des créances BTP et renforce le transport public

Le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, a présidé, vendredi, au Palais du gouvernement, à La Kasbah, un conseil ministériel restreint consacré à l’examen des mesures tendant à régler les créances des entreprises du secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) et à renforcer la flotte de transport urbain.

Selon un communiqué de la présidence du gouvernement, le conseil a décrété une série de décisions visant à renforcer la flotte de transport, notamment la poursuite du programme d’investissement dans le secteur des transports publics terrestres, à travers la fixation des modalités de financement nécessaires pour l’acquisition de 418 nouveaux bus supplémentaires, en plus des 300 nouveaux bus dont les procédures d’acquisition ont été achevées.

Les décisions comprennent, également, le lancement d’un appel d’offres pour l’acquisition de 30 nouvelles rames de métro ainsi que les équipements de maintenance nécessaires.

Le conseil a, en outre, décidé de doter la Société des Transports de Tunis (Transtu) de fonds annuels qui seront affectés au titre de la réhabilitation des bus et des rames de métro, au titre de la maintenance et aux fins de conclure les contrats nécessaires à cet effet.

Il a été, également, décidé de poursuivre le programme de maintenance nécessaire pour réutiliser les rames de métro, ce qui permettra d’exploiter de nouveau 20 rames.

Le conseil a, par ailleurs, appelé le département des transports à élaborer des plans de restructuration visant les entreprises publiques de transport terrestre, maritime et aérien. Le but étant de garantir les attributs de la gouvernance, de consacrer une gestion efficiente et de promouvoir la qualité des services.

Une fois élaborés, ces plans de restructuration doivent être soumis à l’approbation dans les plus brefs délais, précise le communiqué.

En ce qui concerne le secteur des travaux publics, le Conseil a décidé de déterminer les créances des BTP qui travaillent avec les ministères.

Dans ce contexte, il a donné son aval pour allouer des fonds nécessaires afin de rembourser une grande partie de ces créances en consécration des mesures prévues par la circulaire du chef du gouvernement n°27 de 2024. A cet effet, le conseil a appelé à coordonner avec la Banque centrale de Tunisie (BCT) pour permettre aux constructeurs d’obtenir les garanties financières nécessaires auprès des banques afin de participer aux appels d’offres publics.

Prenant la parole, le chef du gouvernement a souligné que cette réunion s’inscrit dans le droit-fil de la concrétisation des recommandations du Président de la République en vue d’accélérer l’avancement des grands projets d’infrastructure et la nécessité de les achever dans les plus brefs délais, notamment à la lumière de la disponibilité des fonds qui leur sont alloués.

Un tel objectif, a-t-il ajouté, nécessité des solutions urgentes afin que les citoyens puissent se déplacer dans des conditions décentes qui préservent leur dignité et leur sécurité, conformément aux droits garantis par la constitution.

Il a, également, souligné l’importance d’accélérer le rythme d’achèvement des projets et de surmonter autant que possible les difficultés d’ordre procédural et financier entravant l’exécution des projets bloqués étant donné qu’il s’agit bien d’une “priorité absolue” du gouvernement.

Kamel Maddouri a, par ailleurs, souligné que le gouvernement met tout en œuvre actuellement pour garantir les ressources financières nécessaires afin de purger les dettes dues aux prestataires de l’Etat dans tous les domaines, notamment dans le secteur du bâtiment et des travaux publics, dès lors qu’il s’agit d’une mesure permettant de stimuler l’économie nationale et de relancer le circuit économique.

Le chef du gouvernement a, d’autre part, réaffirmé l’engagement du gouvernement à développer les services de transport public en accélérant la mise en œuvre du programme de modernisation de la flotte. Pour ce faire, il va procéder à l’augmentation du nombre de bus et de rames de métro, ce qui ne manquera pas de garantir des services de transport sûrs, confortables et rapides dans les différentes régions du pays.

Il a, en outre, mis l’accent sur l’impératif qu’il y à améliorer la gouvernance des sociétés de transport public et de promouvoir l’efficacité et la qualité de leurs services.

La réunion du conseil ministériel restreint s’est déroulée en présence des ministres concernés par ces deux dossiers.

CMR : bonnes nouvelles pour les secteurs du BTP et du transport

Le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, a présidé, vendredi 3 janvier 2025 au Palais du gouvernement à La Kasbah, un conseil ministériel restreint consacré à l’examen des mesures visant à régler les créances des entreprises du secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) et à renforcer la flotte de transport urbain.

Un communiqué publié à l’issue de la réunion indique que le conseil a décrété une série de décisions visant à renforcer la flotte de transport, notamment la poursuite du programme d’investissement dans le secteur des transports publics terrestres, à travers la fixation des modalités de financement nécessaires pour l’acquisition de 418 nouveaux bus supplémentaires, en plus des 300 autres dont les procédures d’acquisition ont déjà été achevées.

Les décisions comprennent également le lancement d’un appel d’offres pour l’acquisition de 30 nouvelles rames de métro ainsi que des équipements de maintenance nécessaires.

Des fonds annuels pour la Transtu

Le conseil a, en outre, décidé de doter la Société des transports de Tunis (Transtu) de fonds annuels qui seront affectés au titre de la réhabilitation des bus et des rames de métro, au titre de la maintenance et aux fins de conclure les contrats nécessaires à cet effet.

Décision a également été prise de poursuivre le programme de maintenance nécessaire pour réutiliser les rames de métro, ce qui permettra d’exploiter de nouveau 20 rames.

Appel à la restructuration des entreprises publiques de transport

Le conseil appelle par ailleurs le département du Transport à élaborer des plans de restructuration visant les entreprises publiques de transport terrestre, maritime et aérien. Le but étant de garantir les attributs de la gouvernance, de consacrer une gestion efficiente et de promouvoir la qualité des services.

Selon le communiqué, une fois élaborés, ces plans de restructuration doivent être soumis à l’approbation dans les plus brefs délais.

Quid des créances du secteur du BTP?

En ce qui concerne le secteur des travaux publics, le conseil a décidé de déterminer les créances des BTP qui travaillent avec les ministères.

Dans ce contexte, le conseil a donné son aval pour allouer des fonds nécessaires afin de rembourser une grande partie de ces créances en consécration des mesures prévues par la circulaire du chef du gouvernement n°27 de 2024. À cet effet, le conseil a appelé à coordonner avec la Banque centrale de Tunisie (BCT) pour permettre aux constructeurs d’obtenir les garanties financières nécessaires auprès des banques afin de participer aux appels d’offres publics.

Nécessité d’accélérer les grands projets d’infrastructure

Le chef du gouvernement a souligné dans son allocution que cette réunion s’inscrit dans le droit-fil de la concrétisation des recommandations du président de la République en vue d’accélérer l’avancement des grands projets d’infrastructure et la nécessité de les achever dans les plus brefs délais, notamment à la lumière de la disponibilité des fonds qui leur sont alloués.

Un tel objectif, ajoute-t-il, nécessite des solutions urgentes afin que les citoyens puissent se déplacer dans des conditions décentes qui préservent leur dignité et leur sécurité, conformément aux droits garantis par la Constitution.

Il a aussi souligné l’importance d’accélérer le rythme d’achèvement des projets et de surmonter autant que possible les difficultés d’ordre procédural et financier entravant l’exécution des projets bloqués, étant donné qu’il s’agit bien d’une « priorité absolue » du gouvernement.

Impératif de purger les dettes dues aux prestataires de l’État

Kamel Maddouri a, par ailleurs, souligné que le gouvernement met tout en œuvre actuellement pour garantir les ressources financières nécessaires afin de purger les dettes dues aux prestataires de l’État dans tous les domaines, notamment dans le secteur du bâtiment et des travaux publics, dès lors qu’il s’agit d’une mesure permettant de stimuler l’économie nationale et de relancer le circuit économique.

D’autre part, il a réaffirmé l’engagement du gouvernement à développer les services de transport public en accélérant la mise en œuvre du programme de modernisation de la flotte. Pour ce faire, il va procéder à l’augmentation du nombre de bus et de rames de métro, ce qui ne manquera pas de garantir des services de transport sûrs, confortables et rapides dans les différentes régions du pays.

La réunion du conseil ministériel restreint s’est déroulée en présence des ministres concernés par ces deux dossiers.

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La société tunisienne REG recycle et réutilise les déchets de chantiers

Des concasseurs, chargeuses-pelleteuses et grues mobiles sont à l’œuvre au milieu d’un vaste terrain d’environ 6000 m2, dans la commune d’Ezzahra, dans la banlieue sud de Tunis. Ces équipements appartiennent à la première et unique unité de recyclage et de valorisation des déchets de démolition et de construction en Tunisie et en Afrique.

Créée en 2019, grâce à un partenariat public-privé, REG Tunisie (Respect environnement group), qui opère dans le cadre d’une approche d’économie verte et circulaire, recycle, aujourd’hui, les déchets de chantiers BTP, les transforme en matériaux réutilisables dans l’infrastructure routière et les vend à des prix moins chers de 30 à 40% que les produits de carrière, indique son directeur, Hamza Ben Ali, cité par l’agence Tap. La société ouvre la voie à un modèle d’économie circulaire aux multiples avantages: réduction des coûts de construction en réutilisant les matériaux recyclés, limitation de l’extraction des matières premières non renouvelables et dépollution à travers la réduction des décharges.

La société, d’une capacité de broyage de 1000 tonnes par jour, est désormais prête après son expérience avec la commune d’Ezzahra, à faire bénéficier d’autres municipalités en Tunisie, de son expertise et à développer des services de concassage et de recyclage mobiles (sur site). Elle possède même un réel potentiel à s’internationaliser.

«Nous avons déjà créé une représentation REG Moyen Orient à Dubaï (Emirats arabes Unis) et nous sommes en train d’établir des partenariats en Italie et en Egypte autour de solutions innovantes et durables face aux défis environnementaux actuels», a déclaré le directeur de REG, à des médias tunisiens et maghrébins en visite sur le site dans le cadre d’un atelier de formation organisé, à Tunis, par le réseau des journalistes africains Afrique 21.

Vers un changement des mentalités

La société opère, actuellement, avec succès pour la gestion écologique et efficace des déchets BTP, avec des partenaires en France, au Liban, en Tunisie, en Afrique et au Moyen-Orient.

Une fois broyés par des concasseurs sur le site, les déchets de démolition, transformés en produits de pré-construction sont utilisés dans des couches de base pour les routes et dans les corps de chaussées et le bitumage. Déjà, un tronçon de la Route nationale n°3 a été bitumé par les produits recyclés de la société, en guise d’expérimentation.

«Dans une deuxième étape, nous allons travailler sur des produits préfabriqués à utiliser pour les bordures de routes, les caniveaux et les trottoirs. Nous avons commandé une machine spéciale pour cette opération», a indiqué le premier responsable de la société. Pour lui, il existe toujours une réticence à la réutilisation des produits recyclés, d’où la nécessité d’un changement des mentalités et d’un travail de sensibilisation persévérant.

Pour cette raison, la société qui assure 10 emplois directs et environ 300 emplois indirects, n’exploite pas, à l’heure actuelle, tout son potentiel de production, mais travaille sur commande, avec une clientèle composée, essentiellement, d’entrepreneurs BTP.

Pour ses perspectives d’avenir, la société se penche sur l’innovation pour pouvoir faire la démolition et le recyclage sur place par le biais d’un concasseur mobile, et réduire ainsi, le coût du transport.

13 millions de tonnes de déchets de construction

«On travaille, aussi, sur une application digitale dans le cadre du projet Re-MED, pour alerter sur les déchets de construction. Cette application est assistée par l’intelligence artificielle pour identifier les types de déchets signalés et s’assurer qu’il s’agit bien de déchets de démolition valorisables», explique encore le directeur de la société.

En Tunisie, les déchets de démolition et de construction constituent une nuisance importante pour l’environnement et la qualité de vie en général. Selon une étude menée en 2019, les quantités de ces déchets rejetées dans les écosystèmes urbains et ruraux, sont estimées à environ 13 millions de tonnes, dont 70% se trouvent dans les grandes villes côtières de Tunis, de Sousse et de Sfax.

La valorisation et le recyclage de ces déchets permettra ainsi de réduire la pollution en Tunisie et de mettre fin à la prolifération des décharges anarchiques.

D’après Tap.

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Économie circulaire en action : REG transforme les déchets de BTP en matériaux réutilisables

Au milieu d’un vaste terrain d’environ 6000 m2, dans la commune d’Ezzahra, dans la banlieue sud de Tunis, les concasseurs, chargeuses-pelleteuses et grues mobiles, de la première et unique unité de recyclage et de valorisation des déchets de démolition et de construction en Tunisie et en Afrique, sont à l’œuvre.

Créée en 2019, grâce à un partenariat public-privé, la société “REG- Respect environnement Group Tunisie”, qui opère dans le cadre d’une approche d’économie verte et circulaire, recycle, aujourd’hui, les déchets de chantiers BTP, les transforme en matériaux réutilisables dans l’infrastructure routière et les vend à des prix moins chers de 30 à 40% que les produits de carrière, selon son directeur, Hamza Ben Ali. Elle ouvre la voie à un modèle d’économie circulaire aux multiples avantages: réduction des coûts de construction en réutilisant les matériaux recyclés, limitation de l’extraction des matières premières non renouvelables et dépollution à travers la réduction des décharges.

La société d’une capacité de broyage de 1000 tonnes par jour, est désormais prête après son expérience avec la commune d’Ezzahra, à faire bénéficier d’autres municipalités en Tunisie, de son expertise et à développer des services de concassage et de recyclage mobiles (sur site) . Elle possède même un réel potentiel à s’internationaliser.

“Nous avons déjà créé une représentation “REG Moyen Orient” à Dubaï (Emirats arabes Unis) et nous sommes en train d’établir des partenariats en Italie et en Egypte autour de solutions innovantes et durables face aux défis environnementaux actuels”, a déclaré le directeur de REG, Hamza Ben Ali, à des médias tunisiens et maghrébins en visite sur le site dans le cadre d’un atelier de formation organisé, à Tunis, par le réseau des journalistes africains “Afrique 21”. La société opère, actuellement, avec succès pour la gestion écologique et efficace des déchets BTP, avec des partenaires en France, au Liban, en Tunisie, en Afrique et au Moyen-Orient.

Une fois broyés par des concasseurs sur le site, les déchets de démolition, transformés en produits de pré-construction sont utilisés dans des couches de base pour les routes et dans les corps de chaussées et le bitumage. Déjà, un tronçon de la Route nationale n°3 a été bitumé par les produits recyclés de la société, en guise d’expérimentation.

“Dans une deuxième étape, nous allons travailler sur des produits préfabriqués à utiliser pour les bordures de routes, les caniveaux et les trottoirs. Nous avons commandé une machine spéciale pour cette opération”, a indiqué le premier responsable de la société. Pour lui, il existe toujours une réticence à la réutilisation des produits recyclés, d’où la nécessité d’un changement des mentalités et d’un travail de sensibilisation persévérant.
Pour cette raison, la société qui assure 10 emplois directs et environ 300 emplois indirects, n’exploite pas, à l’heure actuelle, tout son potentiel de production, mais travaille sur commande, avec une clientèle composée, essentiellement, d’entrepreneurs BTP.

Pour ses perspectives d’avenir, la société se penche sur l’innovation pour pouvoir faire la démolition et le recyclage sur place par le biais d’un concasseur mobile, et réduire ainsi, le coût du transport.

“On travaille, aussi, sur une application digitale dans le cadre du projet Re-MED, pour alerter sur les déchets de construction. Cette application est assistée par l’intelligence artificielle pour identifier les types de déchets signalés et s’assurer qu’il s’agit bien de déchets de démolition valorisables”.

En Tunisie, les déchets de démolition et de construction constituent une nuisance importante pour l’environnement et la qualité de vie en général. Les quantités de ces déchets rejetées dans les écosystèmes urbains et ruraux, sont estimées à environ 13 millions de tonnes, dont 70 % se trouvent dans les grandes villes côtières de Tunis, de Sousse et de Sfax, selon une étude menée en 2019.

La valorisation et le recyclage de ces déchets permettra ainsi de réduire la pollution causée par ces déchets en Tunisie et de mettre fin à la prolifération des décharges anarchiques.

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