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Baisse du taux d’inflation à 6,2% en décembre 2024

L’indice des prix à la consommation familiale en Tunisie s’établit à 7% durant l’année 2024 à 7 %, contre 9,3 % en 2023, selon les derniers chiffres publiés par l’Institut national de la statistique (INS). Toutefois, en décembre 2024, l’inflation s’est un peu repliée à 6,2 %, contre 6,6 % en novembre 2024.

Le principal moteur de ce recul mensuel est la diminution du rythme de hausse des prix des produits alimentaires. En décembre 2024, les prix alimentaires e sont établis à 7,2 %, contre 8,5 % en novembre 2024. Retour sur les détails de l’inflation.

Parmi les produits alimentaires ayant enregistré les plus fortes hausses, on trouve :

  • Viandes ovines : +21,3 %
  • Volailles : +19,7 %
  • Fruits secs : +14,8 %
  • Légumes frais : +14,2 %
  • Poissons frais : +12,8 %
  • Viandes bovines : +9,2 %.

À l’inverse, certains produits alimentaires ont connu des baisses, comme les huiles alimentaires dont les prix ont chuté de 8,3 %.

Augmentation des prix des produits manufacturés et des services

Les produits manufacturés ont connu une hausse de 6,1 % sur un an, principalement en raison de l’augmentation des prix des vêtements et chaussures (+9,7 %) et des produits d’entretien courant du foyer (+7,8 %). Les services, quant à eux, ont enregistré une augmentation de 5,4 % en 2024, tirée notamment par la hausse des prix des services de restaurants, cafés et hôtels (+11,7 %).

Inflation sous-jacente et produits encadrés

L’inflation sous-jacente, qui exclut les produits alimentaires et énergétiques, reste stable à 6,3 %. Par ailleurs, les produits dits libres (non encadrés) ont vu leurs prix augmenter de 6,9 %, tandis que les produits encadrés (comme les prix des produits alimentaires réglementés) ont enregistré une hausse plus modeste de 3,8 %.

Fluctuations mensuelles des prix en décembre

Sur un mois, les prix à la consommation ont augmenté de 0,2 % en décembre 2024, par rapport à novembre 2024. Cette légère hausse est expliquée par l’augmentation des prix dans plusieurs secteurs :

  • Habillement et chaussures : +1,7 %
  • Services de restaurants, cafés et hôtels : +0,8 %.

En revanche, les prix des produits alimentaires ont diminué de 0,6 % sur le mois, une baisse principalement due aux prix des huiles alimentaires (-5,3 %), des volailles (-1,8 %), des fruits frais (-1,3 %) et des légumes frais (-1 %). En revanche, les prix des viandes bovines ont augmenté de 1,1 % et ceux des œufs de 1 %.

Les secteurs ayant le plus contribué à l’inflation

Les produits manufacturés et les produits alimentaires frais ont apporté les contributions les plus importantes à l’inflation globale, représentant respectivement 2,3 % et 1,9 % de l’augmentation totale. En ce qui concerne les différents régimes de produits, les produits non alimentaires libres (hors produits alimentaires encadrés) ont contribué à hauteur de 3,3 % à l’inflation, tandis que les produits alimentaires libres ont contribué pour 2 %.

Enfin, les produits alimentaires encadrés ont eu la contribution la plus faible, avec seulement 0,1 %.

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Entreprises communautaires : 10 ans d’exonérations fiscales pour encourager l’entrepreneuriat

La Direction Générale des Études et de la Législation Fiscales (DGELF), relevant du ministère des Finances, a publié une note portant sur les mesures fiscales relatives aux entreprises citoyennes.

Selon la note, et conformément aux dispositions de l’article 92 du décret-loi n°15 du 20 mars 2022 relatif aux entreprises citoyennes, ces dernières, ainsi que leurs membres, sont exonérées des impôts, taxes et redevances exigibles prévues par la législation fiscale en vigueur pour une durée de dix ans à compter de leur création.

Ainsi, pendant cette période de dix ans, les entreprises citoyennes bénéficient :

  • De l’exonération de l’impôt sur les sociétés dû sur leurs bénéfices, conformément à la législation fiscale en vigueur.
  • De l’exonération de la TVA et, le cas échéant, de la taxe sur la consommation au titre des achats et du chiffre d’affaires réalisés par ces entreprises.
  • De l’exonération de la taxe de formation professionnelle.
  • De l’exonération de la contribution au Fonds de Promotion du Logement au Profit des Salariés.
  • De l’exonération des droits d’enregistrement et des timbres fiscaux dus sur les contrats, actes et documents conclus par les entreprises citoyennes et en rapport avec leur activité.

Les entreprises citoyennes bénéficient également :

  • De la suspension de la TVA et, le cas échéant, de la taxe sur la consommation sur les opérations d’importation et d’acquisition locale des équipements, matériels, matières, services et biens immobiliers nécessaires à leur activité, pour une durée de dix ans à compter de leur création.
  • De la suspension des droits affectés aux fonds spéciaux du Trésor public au titre des produits importés et acquis localement nécessaires à leur activité, pour une durée de dix ans à compter de leur création.

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Mohamed Salah Ayari plaide pour un revenu mensuel de 3 000 dinars en Tunisie 

La pression fiscale en Tunisie s’est légèrement réduite en 2025, s’établissant à 24,8 %, contre un taux de plus de 25 % en 2024. Une information confirmée par Mohamed Salah Ayari, conseiller fiscal, enseignant universitaire et membre du Conseil national de la fiscalité, lors de son intervention, lundi 6 janvier 2025, dans l’émission « Sbeh El Ward » sur Jawhara FM.

L’expert a souligné que la Tunisie demeure toutefois le pays africain avec la plus haute pression fiscale, insistant sur la nécessité de créer de la richesse pour alléger ce fardeau.

Répondant à une question sur le coût de la vie, Mohamed Salah Ayari a estimé qu’un revenu mensuel de 3 000 dinars – soit 36 000 dinars par an – est nécessaire pour permettre à un Tunisien de vivre de manière décente. Cette estimation prend en compte la cherté de la vie actuelle dans le pays.

Révision du barème de l’IRPP : des augmentations ciblées

Concernant la révision du barème de l’impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP), il a affirmé que les contribuables gagnant jusqu’à 49 000 dinars par an profiteront d’augmentations de salaires. À titre d’exemple, un individu percevant 20 000 dinars nets par an verra une augmentation de 650 dinars par an, soit plus de 54 dinars par mois, grâce à cette réforme. Selon lui, cet ajustement vise à alléger la pression fiscale sur les particuliers, tout en finançant des objectifs sociaux spécifiques.

Augmentation de l’impôt sur les sociétés : une mesure controversée

En évoquant l’impôt sur les sociétés (IS), Ayari a rappelé que la baisse décidée en 2021 – réduisant le taux de 25 % à 15 % – n’avait pas été suffisamment étudiée, le ministère des Finances n’étant pas convaincu par cette mesure. La nouvelle Loi de finances pour 2025 prévoit une hausse de l’IS à 20 % pour les entreprises classiques et à 40 % pour les banques et assurances.

L’expert a cependant exprimé des réserves quant à l’application du taux de 20 % aux petites et moyennes entreprises (PME) et aux startups. Il a proposé de maintenir leur taux à 15 %, afin de ne pas pénaliser ces acteurs essentiels à l’économie tunisienne.

Des alternatives fiscales proposées

Parmi ses autres recommandations, Mohamed Salah Ayari a suggéré de fixer une TVA à 7 % pour l’acquisition de logements auprès de promoteurs immobiliers, à condition que le prix ne dépasse pas 500 000 dinars. Il a également salué l’abandon d’un projet initial prévoyant une taxation sur le chiffre d’affaires des entreprises, jugée difficile à mettre en œuvre.

L’impact budgétaire et la nécessité de compenser

La révision du barème de l’IRPP devrait entraîner un manque à gagner de 693 millions de dinars pour l’État. Selon M. Ayari, il est donc logique de compenser ce déficit en augmentant la taxation des sociétés les plus rentables, bien qu’il reste prudent sur l’impact de ces mesures sur certaines entreprises.

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Tunisie : les honoraires des médecins augmentent en 2025

Le Conseil national  de l’Ordre des médecins a annoncé, dimanche 5 janvier 2025, la mise en place de la nouvelle fourchette des honoraires médicaux applicables à partir du 1er janvier 2025.

Consultation au cabinet médical :

  • Médecins généralistes : entre 40 et 55 dinars.
  • Médecins spécialistes : entre 55 et 80 dinars.
  • Psychiatres et neurologues : entre 60 et 85 dinars.

Visite à domicile :

  • Médecins généralistes : entre 60 et 82,5 dinars.
  • Médecins spécialistes : entre 82,5 et 120 dinars.
  • Psychiatres et neurologues : entre 90 et 127,5 dinars.

Visite à domicile de nuit et les jours fériés :

  • Médecins généralistes : entre 80 et 110 dinars.
  • Médecins spécialistes : entre 110 et 160 dinars.
  • Psychiatres et neurologues : entre 120 et 170 dinars.

 

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Tunisian Women in Tech 2024 : cinq lauréates à l’honneur

L’association RECONNECTT, basée en France et dédiée à la promotion des talents technologiques tunisiens, a révélé les cinq lauréates du prix Tunisian Women in Tech of the Year 2024.

Tunisian Women in Tech distingue des femmes tunisiennes exceptionnelles pour leurs contributions remarquables dans le domaine technologique, en reconnaissance de leurs carrières professionnelles brillantes, de leurs publications scientifiques et de leur engagement à promouvoir le développement technologique en Tunisie.

Les lauréates, toutes issues de milieux scientifiques et professionnels de haut niveau, ont marqué de leur empreinte des secteurs aussi variés que la cybersécurité, la biotechnologie, les technologies avancées des réseaux, le génie chimique et les télécommunications. Leur expertise et leurs réalisations ont non seulement contribué à l’avancement de la science et de la technologie, mais ont également facilité le transfert de compétences et soutenu l’innovation en Tunisie.

Voici les cinq lauréates de cette édition 2024 :

  • Lamia Chaari-Fourati, professeur en Technologies Avancées des Réseaux Informatiques et chercheuse au laboratoire SM@RTS (Signals, Systems, Artificial Intelligence and Networks), à l’Institut Supérieur d’Informatique et de Multimédia de Sfax, Tunisie.
    Elle est reconnue pour ses travaux sur les technologies des réseaux informatiques et son implication dans l’intelligence artificielle.
  • Magda Lilia Chelly, co-fondatrice et PDG de RuleUp, une entreprise innovante dans le domaine de la cybersécurité, basée à Singapour.
    Serial entrepreneure et conférencière, elle est une figure de proue dans la lutte contre les cybermenaces et la protection des données à l’échelle mondiale.
  • Nada Raddaoui, directrice générale du Cluster for Nucleic Acid Therapeutics Munich (CNATM) et du Collaborative Research Center 1309 (SFB1309) à Munich, Allemagne.
    Elle est une pionnière dans le domaine des thérapies par acides nucléiques, contribuant à la recherche médicale et aux innovations dans le domaine biotechnologique.
  • Besma Smida, maître de conférences en Génie Électrique et Informatique à l’Université de l’Illinois à Chicago, États-Unis, et directrice des études supérieures.
    Ses recherches en génie électrique et en informatique ont permis d’apporter des solutions novatrices dans la conception de réseaux intelligents et de systèmes d’énergie durable.
  • Monia Guiza, maître de conférence en Génie Chimique et Procédés à l’École Nationale d’Ingénieurs de Gabès (ENIG), Tunisie.
    Elle se distingue par ses travaux sur les procédés chimiques innovants, contribuant à la durabilité et à l’efficacité énergétique dans l’industrie chimique.

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Réduire les coûts des réunions : Elokencia réinvente le processus avec l’IA

Face à l’inefficacité des réunions professionnelles, la startup tunisienne Elokencia se lance dans la transformation des processus de collaboration en entreprise, avec une solution innovante basée sur l’intelligence artificielle. Sa plateforme SaaS, qui aide à maximiser la productivité des réunions, pourrait bien changer la donne pour les entreprises du monde entier.

Les réunions professionnelles, omniprésentes dans les entreprises, sont souvent perçues comme une perte de temps et de ressources. Selon des études mondiales, la situation est alarmante :

  • Un employé consacre en moyenne 31 heures par mois à des réunions jugées inutiles.
  • Environ 54 % des participants quittent une réunion sans savoir quelles actions entreprendre.
  • Aux États-Unis, 37 milliards de dollars sont gaspillés chaque année à cause de réunions mal structurées.

La France n’est pas épargnée : les entreprises perdent près de 132 133 € par an, soit l’équivalent de trois salaires annuels bruts, à cause de ces réunions inefficaces. Ces chiffres révèlent un enjeu majeur pour les entreprises qui doivent trouver des solutions pour optimiser leurs processus collaboratifs.

La Solution d’Elokencia : une Plateforme SaaS Boostée par l’IA

Pour répondre à ce défi, Elokencia a développé une plateforme SaaS intégrant un assistant virtuel intelligent qui transforme l’ensemble du processus de réunion. Ses principales fonctionnalités incluent :

  1. Avant la réunion : la plateforme aide à définir des objectifs clairs et à préparer un ordre du jour structuré.
  2. Pendant la réunion : l’IA encadre les discussions, garantit des échanges productifs et encourage la participation active de tous.
  3. Après la réunion : elle assure un suivi automatisé des décisions prises. Et elle propose des recommandations concrètes et facilite leur mise en œuvre.

En plus de ces fonctionnalités, Elokencia met à disposition un tableau de bord analytique enrichi d’une analyse comportementale. Cette fonctionnalité permet aux entreprises de diagnostiquer les points faibles de leurs réunions. Et de mettre en place des actions correctrices pour améliorer continuellement leurs processus collaboratifs.

Un marché international : l’ambition d’Elokencia

Basée en Tunisie, Elokencia cible principalement les PME internationales, un secteur en quête de solutions innovantes et abordables. L’entreprise prévoit un lancement commercial pour juin 2025 et ambitionne de se positionner comme un acteur clé de la transformation des réunions professionnelles à l’échelle mondiale. Grâce à sa plateforme, les entreprises pourront non seulement gagner en efficacité, mais aussi réduire leurs coûts et améliorer leur gouvernance.

Un partenaire stratégique : Byrsa Fund I

Pour soutenir son développement, Elokencia a sécurisé un financement stratégique auprès du Byrsa Fund I, géré par Dido Capital Partners. Ce fonds soutient les startups innovantes en Tunisie, offrant à Elokencia l’opportunité de finaliser sa technologie et de structurer son déploiement à l’international.

D’après communiqué

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Bachar Al-Assad isolé et abandonné : les coulisses de sa fuite

L’ancien directeur du bureau médiatique de la présidence syrienne révèle les derniers moments avant la chute de Bachar al-Assad

Kamel Saqr, ancien directeur du bureau médiatique de la présidence syrienne, a dévoilé de nombreux détails sur les dernières heures au sein du palais présidentiel avant la chute du régime de Bachar al-Assad. M. Saqr affirme avoir été le dernier à quitter le palais présidentiel.

Des confidences sur un podcast

Lors d’un entretien diffusé sur le podcast « Mazij » de la chaîne Al-Arabiya, Kamel Saqr a raconté sa longue expérience aux côtés de Bachar al-Assad. Il a relaté les bouleversements rapides, l’effondrement progressif du régime, ainsi que les réunions et les mouvements d’Assad dans ses derniers jours avant sa fuite.

Le sentiment d’isolement d’Assad

En réponse à une question sur le moment où Assad a commencé à se sentir « seul » avant la chute, M. Saqr a révélé que cette prise de conscience s’est produite lorsque le président syrien a été incapable de joindre par téléphone son homologue russe Vladimir Poutine.

En effet, M. Saqr explique qu’Assad a tenté de contacter Poutine à plusieurs reprises, entre le mercredi et le jeudi précédant le dimanche 8 décembre 2024, jour de sa fuite. Cependant, ses tentatives sont restées infructueuses. Selon Saqr, Assad a même sollicité Alexander Lavrentiev, l’envoyé spécial de Poutine pour la Syrie, afin de faciliter cet appel. Lavrentiev lui aurait répondu que le président russe était alors en visite en Biélorussie et indisponible pour un appel.

Un refus russe déguisé?

Saqr doute de l’explication donnée par Lavrentiev. Il estime que les dirigeants, même en déplacement, peuvent généralement être joints à tout moment, laissant entendre qu’il s’agissait d’un refus clair de la part des Russes de répondre à Assad.

Des signes avant-coureurs de la fuite

Saqr a également mentionné des indices qui annonçaient la fuite d’Assad, avant l’annonce officielle de sa chute le 8 décembre 2024. Il a révélé qu’Assad avait exprimé son souhait de prononcer un discours télévisé les 5 et 6 décembre, après la prise de contrôle de la province de Homs par les forces militaires.

Le discours, qui comptait environ 400 mots, était censé surprendre selon Saqr. Toutefois, Assad a reporté l’enregistrement à plusieurs reprises, jusqu’à l’annuler complètement, quelques heures avant de quitter le pays.

Une scène révélatrice des tensions internes

Saqr a relaté un incident marquant survenu en 2020, lors des incendies ayant ravagé Tartous, Homs et Lattaquié. Cet incident a révélé les tensions internes au sein du régime. Lors d’une discussion avec Luna Chebel, ancienne conseillère médiatique d’Assad, une altercation verbale a eu lieu en présence de plusieurs hauts responsables, dont Assad lui-même.

Selon Saqr, Luna Chebel l’avait interpellé de manière informelle en l’appelant simplement « Kamel ». En réponse, Saqr l’a appelée « Luna », ce qui a provoqué son mécontentement. Elle aurait exigé d’être appelée « Madame Luna », ce à quoi Saqr aurait rétorqué qu’il souhaitait également être appelé « Professeur Kamel ». Cette confrontation a eu lieu sous les yeux d’Assad, qui n’est pas intervenu.

La mort controversée de Luna Chebel

Luna Chebel est décédée dans un accident de voiture en juillet 2024. Toutefois, Saqr a déclaré qu’il ne pouvait pas confirmer si sa mort était due à un accident ou à une action délibérée. Selon lui, les images de la voiture accidentée laissaient supposer que quelqu’un aurait pu survivre à cet incident. Saqr a qualifié cette hypothèse de « simple supposition », tout en regrettant l’absence d’une enquête criminelle ou médico-légale approfondie sur la mort de Chebel.

La fuite d’Assad organisée par les Russes

Kamel Saqr a révélé qu’Assad avait reçu un attaché militaire russe au palais présidentiel dans la nuit du 8 décembre 2024. Cet attaché aurait orchestré la fuite d’Assad vers la Russie, en passant par l’aéroport militaire de Hmeimim, base aérienne russe située à Lattaquié.

Assad aurait attendu plusieurs heures à Hmeimim avant que son avion ne décolle, afin de garantir la sécurité de l’opération. Une fois les conditions réunies, l’avion aurait pris son envol vers la Russie, marquant ainsi la fin officielle du régime de Bachar al-Assad.

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Un bilan record pour le CEPEX : 73 actions et 39 contrats signés en 2024

Le Centre de Promotion des Exportations (CEPEX) a marqué l’année 2024 par une dynamique exceptionnelle en faveur des entreprises tunisiennes. Le Centre de Promotion des Exportations (CEPEX) a mené 73 actions promotionnelles en 2024, contre 57 en 2023, soit une augmentation de 28 %.

Ces activités ont inclus :

  • 34 manifestations internationales (salons, foires, missions d’affaires).
  • 11 participations de prospection à de nouveaux salons pour explorer des opportunités commerciales.

Parmi les nouvelles participations figurent des salons tels que :

  • Lisbon Food Affair (Portugal), février 2024.
  • SENCON (Dakar, Sénégal), février 2024.
  • Food & Beverage Africa (Lagos, Nigeria), juin 2024.
  • BIG 5 Construct Kenya (Nairobi, Kenya), novembre 2024.

Chiffres clés des entreprises bénéficiaires

  • 256 entreprises tunisiennes ont exposé leurs produits sur une surface totale de 3 044 m² dans 17 marchés internationaux.
  • Les efforts ont permis de conclure 39 contrats commerciaux en marge des salons grâce à un nouveau mécanisme de suivi (MRM).

Opérations de promotion : des marchés élargis

Le nombre d’opérations de promotion a presque doublé, passant de 21 en 2023 à 39 en 2024, réparties entre :

  • 26 missions commerciales et journées à l’étranger.
  • 12 visites d’acheteurs étrangers en Tunisie.

570 entreprises ont participé à ces actions visant 25 marchés, dont six nouvelles destinations : Oman, Gambie, Sénégal, Canada, Japon et Iran. Les secteurs innovants ciblés incluent les huiles essentielles, les produits biologiques et les énergies renouvelables.

Rencontres d’affaires tuniso-africaines : un succès croissant

L’édition 2024 des Rencontres d’affaires tuniso-africaines (TABM) a attiré :

  • 135 représentants de 120 entreprises africaines provenant de 25 pays, contre 17 en 2022.
  • 215 entreprises tunisiennes couvrant 10 secteurs, pour un total de 3 937 rencontres B2B.

Résultats clés des TABM 2024 :

  • 80 % des entreprises tunisiennes ont identifié de nouveaux acheteurs.
  • 98 % des entreprises africaines ont trouvé de potentiels partenaires.
  • 3 % des entreprises tunisiennes et 12 % des entreprises africaines ont signé un contrat.

Des événements parallèles ont enrichi ces rencontres, notamment une conférence sur la sécurité alimentaire et une table ronde dédiée aux femmes entrepreneures.

Fonds de Promotion des Exportations : Performances financières

Le Fonds de Promotion des Exportations (FOPRODEX) a vu ses paiements atteindre 57,4 millions de dinars en 2024, contre 51,6 millions en 2023 (+11 %).

  • Le nombre de dossiers traités a progressé de 27,9 %, passant de 2 432 à 3 110.
  • Les délais de traitement ont été réduits à moins de six jours.

Partenariats et initiatives stratégiques

Le CEPEX a signé six partenariats nationaux pour améliorer les compétences des exportateurs et faciliter l’accès à de nouveaux marchés, ainsi que plusieurs collaborations internationales :

  • Coopérations avec le Sénégal, la RDC et la Guinée.
  • Clôture réussie du projet PEMA pour la promotion vers l’Afrique subsaharienne.
  • Développement d’outils numériques, dont un portail électronique et un système CRM.

Exposition universelle 2025 : une préparation ambitieuse

Le CEPEX a finalisé la préparation de la participation tunisienne à l’Exposition Universelle d’Osaka 2025 sur le thème « Résonance ». Le pavillon mettra en avant la diversité culturelle de la Tunisie, avec un programme de six mois dédié à la promotion économique et touristique.

Des chiffres en forte progression : un tremplin pour 2025

Avec un total de 73 actions, 570 entreprises participantes, et des fonds d’investissement renforcés, 2024 marque une année record pour le CEPEX, qui ambitionne de poursuivre cette dynamique en 2025.

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Omar Besbes: « La fiscalité tunisienne est devenue dissuasive pour l’investissement »

Alors que la loi de finances 2025 entre en vigueur, Omar Besbes, expert-comptable associé au cabinet United Advisers, analyse ses implications pour l’économie tunisienne, les investisseurs et les ménages. Dans cet entretien avec L’Economiste Maghrébin, il met en lumière une politique budgétaire à forte dimension sociale, mais marquée par une instabilité fiscale persistante. Entre réduction de l’endettement extérieur, mesures sociales ciblées et défis pour attirer les investissements, cette loi reflète les ambitions et les limites de l’État en quête d’équilibre.

Comment pourriez-vous présenter, en tant qu’expert-comptable, la loi de finances 2025, en vigueur à partir du 1er janvier 2025 ?

Dans sa globalité, cette loi de finances expose la politique affichée de l’État. C’est ainsi que je pourrais la présenter. Elle reflète les différents discours du président de la République, qui a fixé les grandes lignes de sa politique de gestion. Elle consiste à rééquilibrer et maîtriser les dépenses de l’État, limiter le recours à l’emprunt extérieur et compter sur les ressources intérieures de l’État afin de maîtriser le budget et faire face aux différentes contraintes et engagements du pays.

En outre, c’est une loi de finances à fort caractère social. Comme nous pouvons le constater, il s’agit de la politique affichée par les différentes instances et structures de l’État, à savoir la présidence de la République, la présidence du gouvernement et la présidence de l’Assemblée des représentants du peuple. Le message politique est clair : la Tunisie doit préserver un caractère social. Concilier les contraintes économiques et financières tout en honorant le devoir social de l’État est un défi important, dont la réalisation n’est pas simple. Le législateur a voulu aller aussi loin que possible.

Autrement dit, d’un côté, il y a les dépenses de l’État, telles que les dépenses de gestion, les dépenses de compensation, les dépenses d’investissement, et le remboursement de la dette (en principal et en intérêts). À cet égard, je dois rappeler que le remboursement de la dette est une obligation incontournable à laquelle l’État doit impérativement faire face. Pour réaliser tout cela, il faut aller chercher des res- sources et des recettes capables de combler les dépenses en question. L’objectif final est de ne pas recourir à l’emprunt extérieur. Pour cette raison, le gouvernement a réduit au maximum le recours à l’emprunt extérieur. Cette année, l’État prévoit d’emprunter 28,2 milliards de dinars, soit un montant légèrement inférieur aux emprunts de 2024. Je dois préciser à cet égard que, pour la première fois depuis 2011, l’endettement prévu est relativement inférieur à celui de l’année précédente.

En 2024, l’État s’est endetté à hauteur de 28,7 mil- liards de dinars. Le plus important, c’est que 22 milliards de cet endettement soient contractés sur le marché financier tunisien.

En 2024, la loi de finances avait prévu 16 milliards de dinars d’emprunt extérieur, contre 6 milliards de dinars seulement en 2025. Nous sommes donc dans une position de maîtrise de l’endettement. Je tiens à préciser que cette diminution ne signifie pas une absence d’endettement ou une baisse radicale de l’endettement global. En effet, pour garantir l’équilibre budgétaire global, l’État est obligé de continuer à recourir à l’endettement.

Cependant, ce qui est positif, c’est cette volonté manifeste de maîtriser l’endettement. Ce que nous percevons dans cette loi de finances marque le début d’une maîtrise de l’endettement extérieur, avec une baisse de moins de 2%.

Sur un autre plan, l’État a prévu des mesures fiscales pour générer des recettes supplémentaires. Il ne s’agit pas de mesures visant à élargir l’assiette fiscale. Nous avons toujours appelé pour des réformes qui élargissent l’assiette fiscale, mais ce que nous voyons dans la loi de finances 2025, ce sont plutôt des mesures d’augmentation des taux et des pressions fiscales accrues sur les contribuables et les acteurs économiques locaux. Cela a toujours été la solution facile.

Extrait de l’interview qui est disponible dans le Mag de l’Economiste Maghrébin n 910 du 1 au 15 janvier 2025

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Tunisie-Chine : viser plus haut dans la coopération économique

Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a reçu l’ambassadeur de la République populaire de Chine en Tunisie, Wan Li, le 3 janvier 2025, selon un communiqué publié sur la page officielle Facebook du ministère.

Lors de cette rencontre,  Abdelhafidh a exprimé sa satisfaction quant à l’évolution dynamique de la coopération bilatérale, soulignant notamment la visite officielle du président de la République en Chine en mai 2024, qui a marqué un tournant dans les relations entre les deux pays. Le ministre a également évoqué les nombreuses rencontres de haut niveau qui ont eu lieu récemment dans le cadre de partenariats bilatéraux et multilatéraux.

Le ministre a mis en lumière la coopération financière et technique, essentielle pour soutenir les efforts de développement en Tunisie. Il a abordé les perspectives et opportunités de renforcer cette coopération, en particulier dans des secteurs clés tels que les infrastructures, la santé, le transport, appelant à stimuler les investissements privés chinois en Tunisie.

De son côté, le diplomate chinois a réaffirmé l’engagement de la Chine à consolider ses relations avec la Tunisie. Il a exprimé la volonté de son gouvernement de continuer à soutenir le processus de développement tunisien et de porter les relations économiques vers de nouveaux horizons.

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Le football tunisien en deuil : Mohsen Hbacha s’est éteint

Mohsen Hbacha, figure emblématique du football tunisien, est décédé ce samedi 4 janvier 2025 à l’âge de 83 ans. Ancien joueur international, il a marqué l’histoire en tant que défenseur de l’Étoile Sportive du Sahel et de l’équipe nationale dans les années 1960.

Outre sa carrière en Tunisie, Mohsen Hbacha a évolué une saison sous les couleurs de l’AC Ajaccio en France, avant de revenir sur les terrains tunisiens pour devenir un pilier de son club de cœur, l’Étoile Sportive du Sahel.

Après sa carrière de joueur, il s’est reconverti avec succès en tant qu’entraîneur du même club, laissant une empreinte indélébile dans le monde du sport national.

Né en 1942, Hbacha est resté une figure respectée et admirée dans le milieu footballistique, tant pour ses performances sur le terrain que pour son rôle de mentor et d’entraîneur.

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Ayachi Zammel face à la justice : le verdict attendu le 10 janvier

L’avocat Abdessatar Messaoudi a annoncé, vendredi 3 janvier 2025, que l’ancien candidat à la présidentielle, Ayachi Zammel, et une membre de son équipe de campagne, Siwar Bargaoui, ont comparu devant la Cour d’appel.

Selon Me Messaoudi, le recours concerne dix jugements de première instance prononcés par le Tribunal de première instance de Tunis 2, dont les peines cumulées dépassent les vingt ans de prison. L’avocat a affirmé que ces affaires sont « montées de toutes pièces ».

Le verdict final de la Cour d’appel de Tunis est attendu lors de l’audience prévue pour le 10 janvier 2025. L’avocat se montre optimiste toutefois, évoquant la possibilité d’un non-lieu, comme dans une affaire similaire jugée au Tribunal de Siliana, ou encore d’une réduction de peine, comme cela avait été le cas à Kairouan.

Retour sur les condamnations d’Ayachi Zammel

Candidat à la présidentielle, Ayachi Zammel est emprisonné depuis le 5 septembre 2024. Condamné le 21 octobre 2024 à cinq ans de prison, il avait déjà écopé de vingt mois dans trois affaires distinctes.

Parmi les jugements à son encontre :

  • Le 5 septembre 2024 : condamnation à cinq ans et huit mois de prison.
  • Le 1er octobre 2024 : des peines cumulées atteignant 12 ans de prison.
  • Le 3 octobre 2024 : confirmation par la Cour d’appel de Jendouba d’une peine de vingt mois de prison.

Ces décisions s’ajoutent à une série de procès qui placent Zammel au centre d’un tourbillon judiciaire.

Siwar Bargaoui et l’affaire des parrainages falsifiés

Quant à Siwar Bargaoui, arrêtée le 27 septembre 2024, elle est accusée de falsification de parrainages dans le cadre de la campagne électorale. Jugée en première instance, elle a écopé de peines totalisant douze ans de prison pour quatre affaires distinctes.

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Reconnaissance mondiale du concours IOOC Carthage

Le Concours international de l’huile d’olive de Carthage (IOOC Carthage), organisé en marge du Salon international des industries alimentaires d’Afrique 2024 (Africa IFSA), a été officiellement intégré au prestigieux classement mondial EVOO World Ranking.

IOOC Carthage devient ainsi le premier événement africain à figurer dans ce classement international, une reconnaissance qui reflète la qualité de l’organisation et le niveau élevé de participation. Cette distinction met également en lumière le rôle stratégique de la Tunisie dans la promotion de l’huile d’olive sur la scène mondiale.

Participation record et résultats impressionnants

Lors de cette édition inaugurale, 193 échantillons issus de 17 pays ont été enregistrés, témoignant de l’intérêt et de l’engagement international pour cet événement. Au total, 159 médailles ont été décernées :

  • 35 médailles Double Or,
  • 75 médailles d’Or,
  • 49 médailles d’Argent.

Un jury de renommée internationale

Le succès et la crédibilité du Concours IOOC Carthage 2024 reposent sur un jury composé de 12 experts internationaux issus des pays suivants :

  • Algérie,
  • Brésil,
  • Grèce,
  • Royaume-Uni,
  • États-Unis,
  • Tunisie,
  • Turquie,
  • Italie,
  • Maroc,
  • Arabie saoudite,
  • Espagne,
  • Afrique du Sud.

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Fonds d’assurance contre la perte d’emploi économique en 2025 : ce qu’il faut savoir

Le président de la commission des finances à l’Assemblée des représentants du peuple, Issam Chouchen, a confirmé, dans une déclaration à Mosaïque FM vendredi 3 janvier 2025, la publication du texte réglementaire relatif à la création du Fonds d’assurance contre la perte d’emploi pour raisons économiques dans un délai d’environ un mois.

Issam Chouchen a expliqué que ce fonds vise à financer un système d’assurance contre la perte collective d’emploi et non la perte individuelle.

Il a précisé, dans sa déclaration à Mosaïque FM, que ce fonds a été créé en vertu de la loi de finances pour l’année 2025, et qu’il sera financé par plusieurs parties, dont l’État qui contribuera à hauteur de 5 millions de dinars, avec une cotisation de 0,5 % à la charge de l’employeur et de l’employé, appliquée sur la masse salariale déclarée auprès de la Caisse nationale de sécurité sociale.

De plus, 14 % de l’augmentation sur le tabac seront affectés à ce fonds, ainsi qu’une taxe de 30 % sur les jeux électroniques sur téléphone mobile ou via des distributeurs vocaux, qui sera prélevée sur le solde du participant.

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Kaïs Saïed appelle à accélérer les projets publics

Kaïs Saïed critique les lenteurs administratives et appelle à des réformes pour accélérer les projets.

Lors de sa rencontre avec le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, jeudi 2 janvier 2025 au palais de Carthage, le président de la République, Kaïs Saïed, a exprimé son mécontentement face aux retards dans la réalisation des projets publics. Il a insisté sur la nécessité de simplifier les procédures administratives et de mieux gérer les délais, déplorant que, malgré la disponibilité des fonds, de nombreux projets restent bloqués.

Il estime qu’il est inadmissible que des correspondances prennent des mois dans un contexte où la Tunisie est engagée dans une course contre la montre. Il a souligné que chaque minute perdue constitue un retard injustifiable pour répondre aux attentes des citoyens.

Kaïs Saïed a également estimé que la Tunisie devait trouver de nouvelles solutions pour surmonter les blocages et rompre avec les souffrances du passé. Cette déclaration a été faite dans le cadre d’un suivi de l’action gouvernementale, notamment dans les secteurs économique et social, comme l’indique un communiqué de la présidence publié le vendredi 3 janvier 2025.

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Kaïs Saïed rend hommage aux contributions de l’armée tunisienne

Le président de la République tunisienne, Kaïs Saïed, a mis en avant, jeudi 2 janvier 2025, lors de sa rencontre au Palais de Carthage avec Khaled Shili, ministre de la Défense nationale, les contributions essentielles des forces militaires dans divers domaines.

Il a salué leur rôle dans la défense du pays, la réalisation de projets en un temps record, ainsi que leur soutien à des initiatives étatiques telles que l’organisation des élections, les examens nationaux, les opérations de sauvetage et le secteur de la santé.


Au cours de cette rencontre, Kaïs Saïed a réitéré son engagement à renforcer les capacités de l’armée nationale.

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Chayma Issa : « les avocats empêchés de voir les accusés de complot »

Chayma Issa dénonce l’interdiction de visites aux détenus politiques

Chayma Issa, militante et dirigeante du Front de salut national, a annoncé, le 2 janvier 2025, que les avocats n’avaient pas pu rendre visite à plusieurs détenus , dont Jaouhar Ben Mbarek et Khayam Turki. Elle a précisé que, malgré leurs démarches, les avocats n’avaient pas reçu les autorisations nécessaires pour rencontrer ces prisonniers.

Ce refus persiste depuis plusieurs jours, comme l’a souligné Dalila Ben Mbarek Msaddek, avocate et sœur de Jaouhar Ben Mbarek. Le 30 décembre 2024, elle avait déjà dénoncé « l’impossibilité d’obtenir des autorisations de visite pour  eux , un blocage imposé par les autorités judiciaires ».

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2024, une année noire pour les migrants en Méditerranée

En 2024, le nombre de morts et de disparus a dépassé les 2 200 en mer Méditerranée. Ces chiffres ont été rapportés par Regina de Domenicis, directrice du bureau régional de l’UNICEF pour l’Europe et l’Asie centrale et coordinatrice spéciale de la réponse aux réfugiés et migrants en Europe.

Elle a précisé que les personnes migrant à travers la mer Méditerranée fuient majoritairement les conflits violents et la pauvreté.

À quelques heures de la fin de l’année précédente, un petit bateau a coulé au large des côtes de Lampedusa, entraînant la disparition de plus de 20 personnes, parmi lesquelles des femmes et des enfants.

Elle a également mentionné que parmi les sept survivants, un enfant de huit ans avait perdu sa mère dans le naufrage. Le bateau aurait chaviré en s’approchant des côtes de Lampedusa. Cet incident tragique survient quelques semaines après un autre naufrage mortel près de l’île, où une fillette de 11 ans avait été la seule survivante.

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Crise de la saison oléicole : l’UTAP dénonce l’opacité des chiffres

Le membre du Bureau exécutif national de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP), Anouar Harathi, a exprimé, ce jeudi 2 janvier 2025, ses préoccupations concernant la gestion de la saison oléicole en cours. Le responsable, en charge du commerce intérieur et maghrébin ainsi que de la commercialisation, a souligné des irrégularités dans le traitement des données liées à la récolte et au marché de l’huile d’olive.

Anouar Harathi a vivement critiqué les prévisions faites par le ministère, notant que les chiffres annoncés ne correspondent pas à la réalité. Lors d’une intervention sur Jawhara FM, il a posé la question cruciale : « Où est passée l’huile? » Selon lui, les chiffres attendus sont loin d’être au rendez-vous, créant ainsi un flou préoccupant autour de la récolte.

Une industrie en difficulté : suspicion de falsification des données

M. Harathi a émis des doutes sur la fiabilité des données concernant la production d’huile d’olive. Il a évoqué la possibilité que les chiffres de l’industrie aient été gonflés. Ce qui aurait entraîné des complications à différents niveaux. Le manque de transparence sur les exportations et les quantités exactes récoltées ne fait qu’aggraver la situation.

Le flou sur les exportations et les mesures de soutien

Alors que près de 60 % de la récolte a été réalisée, Anouar Harathi a exprimé son inquiétude quant à l’absence de chiffres clairs concernant les exportations. Le responsable a dénoncé l’inefficacité des actions entreprises par l’Office de l’huile, qui, selon lui, n’a pas suivi ses discours de mesures concrètes. De plus, la subvention annoncée pour le stockage, qui aurait dû soutenir les producteurs, n’a pas été mise en place, aucune demande n’ayant été validée.

Des prix inégaux et un marché national en crise

Le responsable de l’UTAP a également abordé la question des prix de l’huile d’olive, qui varient considérablement selon les régions. Dans le nord, le litre oscille entre 15 et 18 dinars, tandis que dans le centre et le sud, il est compris entre 10 et 12 dinars. En comparaison, les prix européens se situent entre 6 et 9 euros. M. Harathi a attribué cette situation à la politique de prix de l’Office, qui, selon lui, a freiné le marché national, notamment en fixant un prix de 12 dinars par litre.

Appel à des changements au sein de l’administration

En conclusion, Anouar Harathi a exprimé son mécontentement envers la gestion de la saison oléicole par l’administration. Il estime que l’échec dans la gestion de la crise justifie un changement au sein de l’administration, qu’il considère responsable de la situation actuelle.

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