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Reconnaissance mondiale du concours IOOC Carthage

Le Concours international de l’huile d’olive de Carthage (IOOC Carthage), organisé en marge du Salon international des industries alimentaires d’Afrique 2024 (Africa IFSA), a été officiellement intégré au prestigieux classement mondial EVOO World Ranking.

IOOC Carthage devient ainsi le premier événement africain à figurer dans ce classement international, une reconnaissance qui reflète la qualité de l’organisation et le niveau élevé de participation. Cette distinction met également en lumière le rôle stratégique de la Tunisie dans la promotion de l’huile d’olive sur la scène mondiale.

Participation record et résultats impressionnants

Lors de cette édition inaugurale, 193 échantillons issus de 17 pays ont été enregistrés, témoignant de l’intérêt et de l’engagement international pour cet événement. Au total, 159 médailles ont été décernées :

  • 35 médailles Double Or,
  • 75 médailles d’Or,
  • 49 médailles d’Argent.

Un jury de renommée internationale

Le succès et la crédibilité du Concours IOOC Carthage 2024 reposent sur un jury composé de 12 experts internationaux issus des pays suivants :

  • Algérie,
  • Brésil,
  • Grèce,
  • Royaume-Uni,
  • États-Unis,
  • Tunisie,
  • Turquie,
  • Italie,
  • Maroc,
  • Arabie saoudite,
  • Espagne,
  • Afrique du Sud.

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Fonds d’assurance contre la perte d’emploi économique en 2025 : ce qu’il faut savoir

Le président de la commission des finances à l’Assemblée des représentants du peuple, Issam Chouchen, a confirmé, dans une déclaration à Mosaïque FM vendredi 3 janvier 2025, la publication du texte réglementaire relatif à la création du Fonds d’assurance contre la perte d’emploi pour raisons économiques dans un délai d’environ un mois.

Issam Chouchen a expliqué que ce fonds vise à financer un système d’assurance contre la perte collective d’emploi et non la perte individuelle.

Il a précisé, dans sa déclaration à Mosaïque FM, que ce fonds a été créé en vertu de la loi de finances pour l’année 2025, et qu’il sera financé par plusieurs parties, dont l’État qui contribuera à hauteur de 5 millions de dinars, avec une cotisation de 0,5 % à la charge de l’employeur et de l’employé, appliquée sur la masse salariale déclarée auprès de la Caisse nationale de sécurité sociale.

De plus, 14 % de l’augmentation sur le tabac seront affectés à ce fonds, ainsi qu’une taxe de 30 % sur les jeux électroniques sur téléphone mobile ou via des distributeurs vocaux, qui sera prélevée sur le solde du participant.

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Kaïs Saïed appelle à accélérer les projets publics

Kaïs Saïed critique les lenteurs administratives et appelle à des réformes pour accélérer les projets.

Lors de sa rencontre avec le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, jeudi 2 janvier 2025 au palais de Carthage, le président de la République, Kaïs Saïed, a exprimé son mécontentement face aux retards dans la réalisation des projets publics. Il a insisté sur la nécessité de simplifier les procédures administratives et de mieux gérer les délais, déplorant que, malgré la disponibilité des fonds, de nombreux projets restent bloqués.

Il estime qu’il est inadmissible que des correspondances prennent des mois dans un contexte où la Tunisie est engagée dans une course contre la montre. Il a souligné que chaque minute perdue constitue un retard injustifiable pour répondre aux attentes des citoyens.

Kaïs Saïed a également estimé que la Tunisie devait trouver de nouvelles solutions pour surmonter les blocages et rompre avec les souffrances du passé. Cette déclaration a été faite dans le cadre d’un suivi de l’action gouvernementale, notamment dans les secteurs économique et social, comme l’indique un communiqué de la présidence publié le vendredi 3 janvier 2025.

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Kaïs Saïed rend hommage aux contributions de l’armée tunisienne

Le président de la République tunisienne, Kaïs Saïed, a mis en avant, jeudi 2 janvier 2025, lors de sa rencontre au Palais de Carthage avec Khaled Shili, ministre de la Défense nationale, les contributions essentielles des forces militaires dans divers domaines.

Il a salué leur rôle dans la défense du pays, la réalisation de projets en un temps record, ainsi que leur soutien à des initiatives étatiques telles que l’organisation des élections, les examens nationaux, les opérations de sauvetage et le secteur de la santé.


Au cours de cette rencontre, Kaïs Saïed a réitéré son engagement à renforcer les capacités de l’armée nationale.

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Chayma Issa : « les avocats empêchés de voir les accusés de complot »

Chayma Issa dénonce l’interdiction de visites aux détenus politiques

Chayma Issa, militante et dirigeante du Front de salut national, a annoncé, le 2 janvier 2025, que les avocats n’avaient pas pu rendre visite à plusieurs détenus , dont Jaouhar Ben Mbarek et Khayam Turki. Elle a précisé que, malgré leurs démarches, les avocats n’avaient pas reçu les autorisations nécessaires pour rencontrer ces prisonniers.

Ce refus persiste depuis plusieurs jours, comme l’a souligné Dalila Ben Mbarek Msaddek, avocate et sœur de Jaouhar Ben Mbarek. Le 30 décembre 2024, elle avait déjà dénoncé « l’impossibilité d’obtenir des autorisations de visite pour  eux , un blocage imposé par les autorités judiciaires ».

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2024, une année noire pour les migrants en Méditerranée

En 2024, le nombre de morts et de disparus a dépassé les 2 200 en mer Méditerranée. Ces chiffres ont été rapportés par Regina de Domenicis, directrice du bureau régional de l’UNICEF pour l’Europe et l’Asie centrale et coordinatrice spéciale de la réponse aux réfugiés et migrants en Europe.

Elle a précisé que les personnes migrant à travers la mer Méditerranée fuient majoritairement les conflits violents et la pauvreté.

À quelques heures de la fin de l’année précédente, un petit bateau a coulé au large des côtes de Lampedusa, entraînant la disparition de plus de 20 personnes, parmi lesquelles des femmes et des enfants.

Elle a également mentionné que parmi les sept survivants, un enfant de huit ans avait perdu sa mère dans le naufrage. Le bateau aurait chaviré en s’approchant des côtes de Lampedusa. Cet incident tragique survient quelques semaines après un autre naufrage mortel près de l’île, où une fillette de 11 ans avait été la seule survivante.

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Crise de la saison oléicole : l’UTAP dénonce l’opacité des chiffres

Le membre du Bureau exécutif national de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP), Anouar Harathi, a exprimé, ce jeudi 2 janvier 2025, ses préoccupations concernant la gestion de la saison oléicole en cours. Le responsable, en charge du commerce intérieur et maghrébin ainsi que de la commercialisation, a souligné des irrégularités dans le traitement des données liées à la récolte et au marché de l’huile d’olive.

Anouar Harathi a vivement critiqué les prévisions faites par le ministère, notant que les chiffres annoncés ne correspondent pas à la réalité. Lors d’une intervention sur Jawhara FM, il a posé la question cruciale : « Où est passée l’huile? » Selon lui, les chiffres attendus sont loin d’être au rendez-vous, créant ainsi un flou préoccupant autour de la récolte.

Une industrie en difficulté : suspicion de falsification des données

M. Harathi a émis des doutes sur la fiabilité des données concernant la production d’huile d’olive. Il a évoqué la possibilité que les chiffres de l’industrie aient été gonflés. Ce qui aurait entraîné des complications à différents niveaux. Le manque de transparence sur les exportations et les quantités exactes récoltées ne fait qu’aggraver la situation.

Le flou sur les exportations et les mesures de soutien

Alors que près de 60 % de la récolte a été réalisée, Anouar Harathi a exprimé son inquiétude quant à l’absence de chiffres clairs concernant les exportations. Le responsable a dénoncé l’inefficacité des actions entreprises par l’Office de l’huile, qui, selon lui, n’a pas suivi ses discours de mesures concrètes. De plus, la subvention annoncée pour le stockage, qui aurait dû soutenir les producteurs, n’a pas été mise en place, aucune demande n’ayant été validée.

Des prix inégaux et un marché national en crise

Le responsable de l’UTAP a également abordé la question des prix de l’huile d’olive, qui varient considérablement selon les régions. Dans le nord, le litre oscille entre 15 et 18 dinars, tandis que dans le centre et le sud, il est compris entre 10 et 12 dinars. En comparaison, les prix européens se situent entre 6 et 9 euros. M. Harathi a attribué cette situation à la politique de prix de l’Office, qui, selon lui, a freiné le marché national, notamment en fixant un prix de 12 dinars par litre.

Appel à des changements au sein de l’administration

En conclusion, Anouar Harathi a exprimé son mécontentement envers la gestion de la saison oléicole par l’administration. Il estime que l’échec dans la gestion de la crise justifie un changement au sein de l’administration, qu’il considère responsable de la situation actuelle.

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Stratégie d’investissement et portefeuille-type: les recommandations de Tunisie Valeurs

Tunisie Valeurs vient de publier son dernière « Revue de recherches pour 2024 », dans laquelle l’intermédiaire boursier présente ses recommandations pour 2025. Parmi les principaux axes abordés, la stratégie d’investissement et le choix du portefeuille-type sont mis en avant.

L’intermédiaire en Bourse souligne que l’économie mondiale traverse une période de perturbations majeures liées à la crise de l’énergie et aux risques alimentaires, exacerbés par les situations en Ukraine et au Moyen-Orient.

La croissance mondiale reste faible, ce qui entraîne un creusement des inégalités de revenus et une aggravation de la pauvreté. Selon les prévisions du FMI, la croissance mondiale devrait atteindre 3,2 % en 2024 et 2025.

Par ailleurs, bien que l’inflation mondiale ralentisse, elle restera plus élevée dans les pays émergents et les pays en développement, comparativement aux pays avancés, où une désinflation progressive est attendue d’ici 2025.

Situation économique en Tunisie

En Tunisie, la reprise économique post-Covid-19 se montre insuffisante et ralentit davantage. D’après les premières estimations de l’Institut National de la Statistique (INS), l’économie tunisienne a enregistré une croissance modeste de 0,6 % au premier semestre 2024, et n’atteint donc pas son niveau pré-crise sanitaire.

Le chômage reste élevé à 16 % à la fin juin 2024, tandis que l’inflation, bien que réduite, continue de peser sur le pouvoir d’achat. La baisse des investissements et la pression fiscale accrue sur les opérateurs économiques ont des effets négatifs sur la croissance économique du pays.

Perspectives pour 2025 : incertitude et précaution

Tunisie Valeurs estime que l’année 2025 sera marquée par une grande incertitude économique. Malgré la résilience du secteur privé, comme en témoignent les bons résultats des sociétés cotées au premier semestre 2024 (croissance de la masse bénéficiaire de 9,3 % à 1,4 milliard de dinars), l’intermédiaire fait preuve de prudence concernant l’évolution du marché en 2025. L’alourdissement de la pression fiscale et les incertitudes économiques rendent difficile la reproduction des excellentes performances des sociétés cotées enregistrées en 2023.

Le placement boursier : un rempart contre l’érosion de la valeur monétaire

Dans un environnement économique morose, la question se pose de savoir si l’investissement en Bourse demeure attractif. Tunisie Valeurs estime que, bien que l’épargne soit à son plus bas niveau, l’investissement boursier pourrait offrir une protection contre l’érosion de la monnaie. Cela serait notamment dû à la résistance des marges des entreprises sélectionnées face à la hausse des prix.

De plus, la résilience des grands comptes (les Family Offices) joue un rôle essentiel dans la solidité des investissements, ces derniers générant des volumes importants à travers des véhicules comme les OPCVM mixtes et les FCP CEA.

Stratégie de sélection de valeurs

Tunisie Valeurs met en avant l’importance de la vigilance et de la prudence dans la sélection des valeurs boursières. La solidité des fondamentaux et la qualité du management restent des critères primordiaux pour naviguer dans un environnement économique incertain.

L’horizon de placement, recommandé à 18 mois, est également un facteur clé pour optimiser les retours sur investissement tout en gérant les risques.

Portefeuille-Type pour 2025 : 11 titres clés

Pour 2025, Tunisie Valeurs recommande un portefeuille concentré sur onze titres. Les critères de sélection incluent la forte orientation internationale des sociétés, les cash-flows récurrents et un faible levier financier.

Parmi les titres recommandés figurent :

  • SFBT et Delice Holding, des sociétés générant des flux de trésorerie solides.
  • MPBS, Sah Lilas, Sotuver, TPR et Carthage Cement, qui possèdent un potentiel de croissance local ou international et une possibilité de réévaluation par le marché.
  • Valeurs financières, telles que Biat, Attijari Bank, Amen Bank et Star, sélectionnées pour leurs bons fondamentaux.

Disparition de l’attractivité des « Valeurs de Rendement »

Tunisie Valeurs prévoit que les valeurs de rendement, traditionnellement prisées, perdront de leur attrait en 2025 en raison de la concurrence accrue des placements monétaires et obligataires. Néanmoins, ces valeurs restent conseillées pour les détenteurs de CEA.

Les sociétés proposant des dividendes élevés (supérieurs ou proches de 7%) et une stabilité à long terme, telles que Sotumag, Sotrapil, Tunisie Leasing & Factoring, CIL et ATL, offrent une sécurité en cas de retournement du marché.

En résumé, Tunisie Valeurs prévoit une année 2025 incertaine, caractérisée par une faiblesse de la croissance économique et une pression fiscale accrue. Dans ce contexte, l’investissement boursier pourrait offrir une solution de protection, à condition d’adopter une stratégie rigoureuse, axée sur des entreprises solides et résilientes, avec un horizon de placement moyen terme.

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Chiffres et tendances clés : Ce que 2024 révèle sur la Bourse de Tunis

La Bourse de Tunis boucle 2024 sur une note positive, marquée par des records historiques, une reprise soutenue et des performances sectorielles remarquables. Avec une hausse annuelle de 13,75% pour le Tunindex et une capitalisation en progression de 8,2%, le marché tunisien s’impose comme un acteur résilient malgré quelques ajustements en fin d’année.

L’indice de référence de la Bourse de Tunis, le Tunindex, a débuté l’année en repli, atteignant son point le plus bas à 8 310 points le 12 février, soit une perte de 5,03%. Cependant, une reprise soutenue a permis à l’indice de non seulement effacer ses pertes, mais également d’atteindre son plus haut historique à 9 991,55 points le 1er octobre, marquant une hausse de 20,22%. Après une stabilisation en fin d’année, le Tunindex a clôturé à 9 953,71 points, enregistrant une progression annuelle de 13,75%. En devises, les performances restent solides avec une hausse de 9,5% en dollar et une appréciation significative de 16,3% en euro.

Tunindex20 et performances sectorielles

Le Tunindex20, qui regroupe les 20 plus grandes valeurs du marché, a suivi une trajectoire similaire. Il termine l’année à 4 383,96 points, avec une hausse de 14,59%.

Tous les indices sectoriels ont enregistré des performances positives. L’indice « Matériaux de base » domine avec un gain de 30,76%, suivi par « Biens de Consommation » (+15,16%) et « Sociétés financières » (+14,07%). Du côté des sous-secteurs, les « Services Financiers » se distinguent avec une progression de 36,17%, tandis que les « Produits ménagers et de soin personnel » affichent une hausse de 22,26%.

Une capitalisation et des volumes en progression

La capitalisation boursière a progressé de 8,2% en 2024, atteignant 26 467 millions de dinars (MD) contre 24 462MD en 2023, malgré la radiation de quatre sociétés de faible capitalisation (SERVICOM, ELECTROSTAR, GIF et MIP). Les Sociétés Financières continuent de dominer avec une part de 54,6%, suivies des Biens de Consommation (25,6%) et de l’Industrie (9,3%). Les dix plus fortes capitalisations boursières représentent 62,7% de la capitalisation totale, soit 16 596MD.

Le volume global des échanges sur le marché a bondi de 33,2% pour atteindre 3 675MD contre 2 760MD en 2023. Toutefois, les échanges sur la Cote de la Bourse ont légèrement reculé de 2,9% à 1 767MD, avec un volume moyen quotidien de 7MD.

Performances des actions cotées

Le marché a été marqué par des variations contrastées, avec 52 valeurs en hausse et 22 en baisse. MPBS s’impose comme la valeur la plus performante de l’année avec un gain de 131,5%, suivie par SOTETEL (+108,1%), LAND’OR (+72,5%), SPDIT-SICAF (+51,2%) et Hannibal Lease (+48%).

Dans le secteur bancaire, Amen Bank (+37%), BIAT (+23%) et Attijari Bank (+21,4%) figurent parmi les plus fortes progressions. Du côté des grandes capitalisations, Delice Holding (+42,6%) et PGH (+18,3%) ont également surperformé le Tunindex.

En revanche, les baisses les plus marquées ont concerné Ciments de Bizerte (-55,3%), SOMOCER (-43,8%) et AETECH (-42,4%).

Une participation étrangère stratégique
La capitalisation boursière détenue par les investisseurs étrangers, majoritairement stratégique, a légèrement augmenté de 2MD pour atteindre 5 188MD, soit 19,6% de la capitalisation totale, contre 21,2% en 2023.

Des transactions variées et des tendances sectorielles

Les échanges de titres de capital ont représenté 91,1% du volume des échanges sur la Cote, pour un montant de 1 610MD (-1,9%). Les transactions de blocs ont représenté 27% des échanges sur titres de capital, soit 431,7MD contre 531MD en 2023.

Les titres de créances n’ont représenté que 8,9% du volume échangé, pour un total de 156,7MD. Sur le marché Hors Cote, les transactions ont chuté de 66,6%, totalisant 20MD. En revanche, les enregistrements et déclarations ont bondi de 114,3% à 1 889MD.

Le secteur « Finances » a dominé les échanges sur titres de capital avec 33,5% du volume (520,6MD), suivi des « Industries » (33,1%) et des « Biens de Consommation » (18,8%).

Une dynamique prometteuse malgré des défis

L’année 2024 a confirmé la résilience et le potentiel de la Bourse de Tunis. Avec des indices en forte progression, une capitalisation en hausse et des performances sectorielles solides, le marché tunisien reste sur une trajectoire favorable malgré les défis de la volatilité et les ajustements en fin d’année.

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Omar Besbes : « Les réformes fiscales manquent d’ambition »

En réponse à la question posée par L’Economiste Maghrébin, Omar Besbes, expert-comptable associé au cabinet United Advisers, a analysé l’impact de la loi de finances 2025 (LF 2025) sur le pouvoir d’achat des Tunisiens. Si cette loi propose des mesures sociales visant à répondre à certaines problématiques économiques, son effet global sur le quotidien des ménages demeure limité.

Révision du barème de l’IRPP : une bouffée d’air pour les revenus moyens

Parmi les mesures phares de cette loi figure le réaménagement du barème de l’impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP). Désormais, les contribuables dont le revenu annuel est inférieur à 50 000 dinars verront leurs impôts diminuer ou rester inchangés. Pour Omar Besbes, cette réforme, qui cible directement les classes moyennes et modestes, constitue une avancée notable pour alléger les charges fiscales des ménages les plus vulnérables.

Création d’un fonds d’assurance contre la perte d’emploi

Autre initiative majeure, la LF 2025 instaure un fonds d’assurance contre la perte d’emploi pour des raisons économiques. Ce mécanisme vise à protéger les travailleurs confrontés aux aléas du marché. Ce fonds sera financé par :

  • Le budget de l’État,
  • Une contribution de 1 % ajoutée aux cotisations sociales, répartie équitablement entre employeurs (0,5 %) et employés (0,5 %).

Cet effort collectif reflète une volonté de sécuriser les parcours professionnels et d’amortir les chocs économiques pour les familles tunisiennes.

Logement : une TVA ajustée selon la valeur des biens

La loi introduit également une réforme du taux de TVA applicable à l’achat de logements à usage d’habitation, avec une tarification différenciée selon la valeur des biens :

  • 0 % pour les logements sociaux, une mesure déjà existante qui reste inchangée,
  • 7 % pour les logements d’une valeur inférieure ou égale à 400 000 dinars,
  • 19 % pour les logements dont le prix dépasse 400 000 dinars, achetés auprès de promoteurs immobiliers.

Ces ajustements visent à favoriser l’accès à la propriété pour les ménages modestes et moyens, tout en renforçant la fiscalité des biens de luxe.

Transport des employés : une incitation pour les entreprises

Afin de répondre à la problématique des déplacements professionnels, la LF 2025 encourage les entreprises à prendre en charge le transport de leurs employés. Bien que les détails de cette incitation soient encore flous, cette mesure pourrait avoir un impact positif sur le budget des ménages dépendant des transports pour se rendre sur leur lieu de travail.

Une portée limitée face à des défis structurels

Malgré ces avancées, l’impact global de la LF 2025 reste limité. Ces mesures, bien que socialement utiles, ne suffisent pas à compenser la hausse continue des prix et l’érosion du pouvoir d’achat des Tunisiens. L’absence de réformes structurelles pour endiguer l’inflation et soutenir durablement l’économie réduit l’effet potentiel de ces initiatives.

Pour une analyse approfondie des mesures introduites par la loi de finances 2025, retrouvez l’intégralité de l’article dans le numéro 910 de L’Economiste Maghrébin (1er au 15 janvier 2025), actuellement disponible en kiosque.

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Comment évaluer et prioriser vos objectifs pour la nouvelle année?

Avec l’arrivée de chaque nouvelle année, de nombreuses personnes se retrouvent face à une occasion en or pour opérer des changements significatifs et définir de nouveaux objectifs.

Prendre des résolutions au début de l’année ne se limite pas à une simple tradition. C’est un acte qui témoigne d’un réel désir d’amélioration personnelle et de réévaluation des priorités. Ces résolutions symbolisent un nouveau départ, nous offrant la chance de recommencer, tant sur le plan personnel que professionnel.

Pourquoi le début de l’année est-il propice aux résolutions?

La psychologue Sarah Roukez, interrogée par Raseef22, souligne que le début de l’année représente un tournant symbolique qui renforce le sentiment de renouveau et incite à réfléchir sur ses aspirations. Les études montrent que des événements marquants, tels que le passage à la nouvelle année, inspirent les individus à envisager des changements et à prendre des mesures concrètes pour réaliser leur potentiel.

Dans une étude menée par Edwin Locke et Gary Latham en 2002, il a été démontré que des objectifs spécifiques et ambitieux favorisent de meilleures performances par rapport à des objectifs vagues ou trop faciles. En effet, les recherches en psychologie positive, notamment celles de Martin Seligman dans son ouvrage La fabrique du bonheur  publié en 2002, indiquent qu’adopter une attitude positive et se concentrer sur ses forces personnelles augmentent le bien-être général. Ainsi, le début de l’année constitue une occasion idéale pour capitaliser sur cette énergie émotionnelle et établir des plans réfléchis en vue de la croissance personnelle.

Des résolutions de toutes tailles

« Il n’est pas nécessaire que les résolutions soient monumentales », affirme Sarah Roukez. Elle insiste sur l’importance des petites résolutions qui, accumulées, peuvent conduire à des changements significatifs à long terme. Ces ajustements mineurs permettent de réduire l’anxiété liée aux changements brusques, souvent perçus comme intimidants.

Lorsqu’on est confronté à plusieurs objectifs, il est recommandé de les évaluer selon leur importance et les ressources disponibles pour les atteindre. La clé réside dans la décomposition des objectifs en étapes claires et la concentration sur un seul objectif à la fois. Ce qui garantit efficacité et concentration. « Commencer par un objectif simple avant de passer à un autre permet de maintenir le cap et de favoriser la réussite », explique Mme Roukez.

Les raisons de l’échec des résolutions

Malheureusement, beaucoup de résolutions échouent. Selon Sarah Roukez, l’absence de plan clair, la dispersion entre plusieurs objectifs et le manque de réalisme sont des facteurs majeurs d’échec. Jonathan Albert, psychologue et auteur du livre Be Fearless: Change Your Life in 28 Days, identifie trois raisons principales qui expliquent cet échec :

  1. Manque de clarté : des résolutions vagues, comme « faire plus de sport » ou « perdre du poids », manquent d’éléments mesurables et perdent leur pouvoir motivant avec le temps. Les résolutions qui ne sont pas spécifiques rendent difficile l’évaluation des progrès réalisés.
  2. Formulation négative : les résolutions formulées d’une manière qui se concentre sur ce qu’il faut abandonner, comme « ne pas dépenser d’argent » ou « ne pas manger de malbouffe », conduisent à une focalisation sur ce que l’on veut éviter. Cette formulation négative génère une résistance intérieure et complique l’engagement à long terme.
  3. Désir non personnel : certains individus prennent des résolutions qui ne reflètent pas leurs véritables désirs, mais plutôt ce qu’ils pensent que les autres attendent d’eux. Cela peut être particulièrement visible dans des décisions telles que suivre un régime alimentaire spécifique ou atteindre des objectifs professionnels conformes aux attentes sociétales. Lorsque l’objectif ne vient pas de soi, il devient difficile de s’y engager sur le long terme.

Pour rendre une résolution plus efficace, il est conseillé de la formuler de manière positive et spécifique. Par exemple, au lieu de dire : « Je vais arrêter de manger de la malbouffe »; on peut dire : « Je vais manger des carottes et du beurre de cacahuète comme collation saine ». Un langage positif renforce la motivation et l’image de soi, augmentant ainsi l’enthousiasme pour atteindre l’objectif.

Surmonter la peur du changement

La peur de l’échec, le doute de soi et la crainte d’un jugement négatif constituent des obstacles majeurs à la prise de nouvelles résolutions. Sarah Roukez explique que de telles pensées négatives génèrent de l’anxiété, poussant les individus à s’accrocher à la routine et à rester dans leur zone de confort. Pour surmonter ces obstacles, il est possible de diviser les objectifs en étapes petites et réalistes pour alléger la pression. De plus, se rappeler que les erreurs font partie intégrante de l’apprentissage peut également aider à atténuer l’anxiété.

Il est également conseillé de définir un temps quotidien pour réfléchir sur ses progrès, puis de s’accorder des moments de pause pour éviter la surcharge mentale. Cette approche permet de garder un équilibre sain entre ambition et bien-être.

En résumé, il est essentiel de ne pas hésiter à se fixer de nouveaux objectifs au début de chaque année, même si les circonstances semblent difficiles. Le Nouvel An doit être considéré comme une occasion de réévaluation personnelle, permettant de se fixer des objectifs réalisables, soutenus par une mentalité positive et l’élan des nouveaux départs. En adoptant une approche réfléchie et proactive, chacun peut franchir des étapes efficaces vers une vie plus équilibrée et réussie.

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Au cœur du chaos : un chirurgien tunisien raconte la vie à Gaza

Paru sur le site UltraSawt, cet entretien mené par notre consœur Asma Baccouche met en lumière le récit du Dr Sofiane Bennani, chirurgien tunisien, premier médecin de son pays à se rendre dans la bande de Gaza depuis le début de l’agression israélienne

Le Dr Sofiane Bennani, spécialiste en chirurgie digestive à Kasserine, est parvenu à rejoindre Gaza pour une mission humanitaire après plusieurs tentatives infructueuses. Il raconte son périple éprouvant, les entraves administratives, ainsi que les réalités accablantes et édifiantes qu’il a observées dans ce territoire en guerre.

Un parcours semé d’embûches pour entrer à Gaza

Après avoir tenté d’organiser une mission officielle via les autorités tunisiennes, Sofiane Bennani s’est tourné vers des ONG internationales. Grâce à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il a intégré un groupe de 22 médecins de diverses nationalités. Mais seuls neuf d’entre eux ont été autorisés à passer, après une attente interminable et des contrôles rigoureux au poste-frontière de Kerem Shalom.

« Nous avons été contraints de laisser 80 % de notre matériel médical. Même ma simple paire de stéthoscopes, essentielle au travail de tout médecin, a été interdite, tout comme les médicaments que nous avions apportés », explique-t-il. Tout en soulignant l’arbitraire des restrictions imposées.

Des hôpitaux pris pour cibles

Arrivé à Gaza, le médecin a travaillé principalement dans des structures réhabilitées dans le sud, telles que l’hôpital européen ou le centre médical jordanien. Il décrit une situation tragique : « Dans tous les conflits, même durant les guerres mondiales, les hôpitaux n’ont jamais été délibérément visés. Mais à Gaza, c’est une cible assumée par l’occupant. »

Malgré ces destructions massives, il a salué le professionnalisme et la résilience des équipes médicales palestiniennes. « Ils accomplissent un travail remarquable, parfois sous des tentes, avec des moyens dérisoires, mais une organisation exemplaire. »

Un appel à la solidarité des médecins tunisiens

Le Dr Bennani a exprimé son regret de constater que les médecins tunisiens sont peu nombreux à tenter de se rendre à Gaza. « Cela m’a profondément touché de voir des professionnels de santé d’autres nationalités revenir pour la quinzième fois, alors que j’étais le premier médecin tunisien depuis le début de l’agression », confie-t-il.

Cependant, il témoigne de l’accueil chaleureux des Palestiniens, émus par le soutien du peuple tunisien. « Leur joie et leur amour pour la Tunisie sont indescriptibles. »

Une réalité plus sombre que ce que les images montrent

Le chirurgien ne peut cacher son choc face à l’ampleur des destructions et des pertes humaines. « À la télévision, on ne perçoit qu’une fraction de l’horreur. En réalité, c’est bien pire. Des quartiers entiers sont rasés, avec des corps encore ensevelis sous des décombres de six étages. On voit parfois inscrit sur les murs : ‘Ici vivait la famille X.’ »

Il a également été marqué par le courage des journalistes sur place. « Ils sont les véritables héros de cette guerre, exposant leur vie pour que le monde connaisse la vérité. »

Une leçon d’humanité et de résilience

En dépit des souffrances, le Dr Bennani a découvert un peuple qui refuse de se soumettre. « Les Gazaouis sont incroyablement résilients. Ils aspirent à vivre, à travailler, à se reconstruire, même sous les bombardements. »

Ce séjour a bouleversé ses priorités. « J’ai appris à relativiser. Les Gazaouis m’ont montré que la dignité et la générosité sont possibles, même dans l’adversité la plus extrême. Leur courage est une leçon de vie que je n’oublierai jamais. »

Un appel à la communauté internationale

Enfin, il conclut avec un plaidoyer : « Le monde ne peut rester spectateur face à cette tragédie. Il est urgent de sauver ce qu’il reste de cette population civile, qui ne demande qu’à vivre sur sa terre, en paix. »

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Huile d’olive à 12 dinars : une initiative pour soutenir les consommateurs

Le directeur commercial de l’Office national de l’huile, Moez Ben Amor, a évoqué une saison oléicole particulièrement favorable. Avec des prévisions de production atteignant 340 000 tonnes. Soit une hausse significative de 55 % par rapport à l’année précédente. Intervenant sur Mosaïque FM, il a mis en avant la mission de l’ONH en tant que régulateur, visant à équilibrer les intérêts des agriculteurs et des consommateurs.

M. Ben Amor a exprimé le souhait que les consommateurs puissent profiter de cette récolte abondante de l’huile d’olive en achetant de l’huile d’olive à des prix raisonnables. L’ONH a déjà commencé à fournir de l’huile d’olive extra-vierge à un prix de douze dinars le litre aux amicales et aux structures sociales des ministères. Un programme similaire sera bientôt lancé pour permettre à tous les consommateurs d’accéder à des produits de qualité.

En outre, il a annoncé que ce ce produit à prix réduit sera prochainement disponible sur le marché, à des tarifs comparables à ceux appliqués pour les fonctionnaires.

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Abdelaziz Makhloufi : Vers une réconciliation avec la douane

La sixième Chambre pénale bis de Tunis met fin à deux affaires de corruption financière pour réconciliation avec la Douane.

La sixième chambre pénale bis, spécialisée dans les affaires de corruption financière au Tribunal de première instance de Tunis, a décidé de mettre fin à la prescription de l’action publique concernant Abdelaziz Makhloufi, homme d’affaires et président du Club sportif sfaxien, dans le cadre de deux affaires visant une réconciliation avec la douane.

Arrêté et présenté devant le juge jeudi 26 décembre, Makhloufi faisait face à trois dossiers financiers distincts. Après délibération, le tribunal a décidé de clôturer deux des affaires et de reporter la troisième au 2 janvier 2025.

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Wifak Bank : une expansion alignée sur l’excellence en finance islamique

Dans le cadre de l’expansion de ses activités et de sa volonté de se rapprocher davantage de sa clientèle, Wifak Bank a inauguré une nouvelle agence au Lac II. 

L’ouverture officielle a eu lieu le 30 décembre 2024, en présence du DGA  de Wifak Bank. Un événement qui a réuni de nombreux cadres et décideurs de l’établissement.
Cette initiative s’inscrit dans la stratégie de la banque visant à renforcer sa proximité avec ses clients. Tout en leur offrant des services de pointe assurés par une équipe jeune et dynamique.
Le directeur général adjoint de Wifak Bank, Thameur Derbel, a affirmé dans son discours que cette inauguration marque une nouvelle étape dans le plan de développement ambitieux de la banque.
Il a souligné que Wifak Bank, spécialisée dans la finance islamique, se distingue par sa dynamique de croissance constante et sa forte équipe jeune et motivée. Ces efforts ont permis à la banque de remporter, pour la troisième année consécutive, le prix du Meilleur Service Client dans la catégorie « Banques islamiques ».

Un plan de développement quinquennal ambitieux

M. Derbel a relevé que cette inauguration s’inscrivait dans un plan quinquennal visant à porter le réseau d’agences à 110 d’ici cinq ans, avec une moyenne de 11 à 12 nouvelles ouvertures par an dès 2025. Ce développement s’accompagne d’une philosophie axée sur la proximité avec la clientèle, qu’il s’agisse de particuliers, de commerçants, de professionnels ou de très petites entreprises.

Des services adaptés et des taux fixes pour préserver le pouvoir d’achat

Un des points différenciant mis en avant est l’engagement de Wifak Bank à proposer des financements à taux fixes, indépendamment des variations des marchés. Cela garantit aux clients, qu’ils soient particuliers ou entreprises, des mensualités stables, un atout majeur dans un contexte économique souvent fluctuant.

Une banque dynamique et innovante

La banque revendique son rôle d’acteur innovant en matière de services bancaires, avec pour objectif d’offrir des solutions adaptées aux besoins évolutifs de ses clients. M. Derbel a insisté sur l’importance de la qualité du service, de la réactivité et de l’écoute pour se différencier dans un secteur hautement concurrentiel.
En conclusion, il a rappelé la mission de Wifak Bank : être « une banque pour tous », un partenaire de confiance qui place la satisfaction du client au cœur de ses priorités. Une stratégie qui, selon lui, constitue un socle solide pour bâtir l’avenir de l’institution.
De son côté, Oussama Kéfi, chef de pôle commercial de la banque, a mis en avant l’objectif de la banque de se rapprocher davantage de sa clientèle tout en renforçant son utilité. Wifak Bank, unique banque islamique cotée à la Bourse de Tunis, continue de se distinguer par son engagement envers la finance islamique et par sa capacité à innover.
Elle propose des produits conformes à la charia, tels que le leasing IJARA, tout en misant sur la digitalisation et l’interconnexion de ses agences. Avec une équipe jeune et dynamique, elle s’inscrit dans un ambitieux plan quinquennal visant à dépasser les 100 agences.
M. Kéfi a également rappelé que la banque a été élue Service Client de l’Année 2025 pour la troisième année consécutive, renforçant sa position de leader dans son secteur.

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L’UGTT face à ses défis : le message troublant de Slaheddine Salmi

Slaheddine Salmi, membre du bureau exécutif de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), a publié un message sur son compte Facebook le samedi 28 décembre 2024. Ce message a rapidement suscité l’attention et des réactions vives parmi ses abonnés.

Dans son post, il a déclaré : « Nous avons échoué… puis nous avons été incapables… n’est-il pas temps de partir tous ensemble ?! ». Cette déclaration a soulevé de nombreuses interrogations quant à ses intentions.

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Le PDL appelle à une marche le 18 janvier

Le Parti Destourien Libre (PDL) a réagi vivement, samedi 28 décembre 2024, à la décision de la Chambre d’accusation près la Cour d’appel qui a renvoyé le dossier de sa présidente, Abir Moussi, devant la Chambre criminelle, dans le cadre de l’affaire dite du « bureau d’ordre ».

Le PDL a dénoncé cette décision, estimant qu’elle expose sa présidente à la peine de mort dans une affaire qu’il considère « sans fondement », marquée par de l’« injustice, du préjugé et de la vengeance », et dépourvue, selon lui, de toute garantie légale, notamment en ce qui concerne les droits de la défense.

Le parti considère que la menace d’une peine de prison à vie pour Abir Moussi représente une « tentative de liquidation physique sous couvert judiciaire ». Il dénonce également, selon lui, une volonté politique de détruire le parti. Le PDL affirme qu’il poursuivra sa lutte pour défendre non seulement sa présidente, mais aussi les droits du peuple tunisien à vivre dans un État garantissant la dignité, la liberté et des élections justes, conformes aux normes internationales.

Le PDL s’indigne également des accusations portées contre Mme Moussi, notamment celle d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État pour avoir simplement tenté de déposer une correspondance administrative légale, sans commettre de crime. Le parti souligne que ses plaintes concernant des organisations suspectes et des réseaux d’infiltration restent sans réponse des autorités judiciaires.

Dans son communiqué, le PDL a réaffirmé son opposition à la gouvernance par décrets et circulaires, critiquant l’utilisation de mesures d’exception prétendument expirées. Le parti s’inquiète également du retard dans la mise en place d’institutions judiciaires et constitutionnelles permanentes, une situation qui, selon lui, soulève des interrogations sur la légitimité des juridictions actuelles et la conformité de leurs jugements aux principes de l’indépendance et de l’impartialité des tribunaux, comme le prévoient la Déclaration universelle des droits de l’Homme et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques.

Le PDL critique à l’égard des médias

Le PDL a aussi attiré l’attention sur la couverture médiatique limitée, estimant que les médias sont contraints de relater les décisions judiciaires sans les analyser en profondeur ni mettre en lumière les « graves violations » subies par de nombreuses personnes poursuivies. Le parti a lancé un appel à une marche, prévue pour le 18 janvier, afin de dénoncer la détérioration des conditions politiques, des droits de l’Homme, ainsi que la situation sociale et économique du pays.

Abir Moussi, incarcérée depuis octobre 2023, avait été arrêtée alors qu’elle tentait de déposer une demande de recours administratif auprès du bureau d’ordre du palais de Carthage. Elle faisait cette démarche, nécessaire pour contester une décision administrative, en présence d’un huissier de justice et de membres du PDL. Depuis son arrestation, elle fait face à plusieurs poursuites judiciaires.

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70 000 inscrits seulement : Un défi de communication pour les bureaux d’emploi

Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Riadh Chaoued, a déclaré, lors d’une visite à Tataouine ce samedi 28 décembre 2024, que le chômage en Tunisie est un problème structurel, attribué à l’accumulation de décisions et de choix économiques infructueux. Il a souligné que, malgré un diagnostic clair, la priorité reste la mise en œuvre de solutions concrètes et innovantes.

Le ministre a insisté sur la nécessité de diversifier les approches en matière d’emploi. Il a également mis en avant l’importance de renforcer la confiance entre les chercheurs d’emploi et les bureaux d’emploi, en améliorant la communication, en offrant un accompagnement personnalisé et en favorisant l’intégration des jeunes dans le monde professionnel.

Riadh Chaoued a précisé qu’il n’y a plus de problème de financement comme auparavant. L’État garantit désormais un soutien financier pour tout projet durable et économiquement viable proposé par un chercheur d’emploi. Par ailleurs, il a affirmé que chaque demandeur aura accès à une formation professionnelle, quel que soit son lieu de résidence, afin de garantir l’inclusivité.

Le ministre a pointé le faible taux d’inscription des chercheurs d’emploi auprès des bureaux d’emploi (70 000) par rapport au nombre total de demandeurs à l’échelle nationale (670 000). Il a appelé à analyser les causes de ce décalage pour rétablir la confiance et mieux répondre aux attentes.

Enfin, il a exhorté les bureaux d’emploi à anticiper les métiers d’avenir en étudiant les tendances des marchés mondiaux, plutôt que de se limiter aux offres existantes. Il a conclu en annonçant que le système de formation professionnelle, qui contribuait auparavant à réduire le chômage de 1 %, sera relancé et que les agences d’emploi fonctionneront sous l’autorité directe du ministère.

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Convention pharmacies – CNAM : un accord trouvé in extremis

Le ministère des Affaires sociales a annoncé vendredi 27 décembre 2024 la prorogation de la convention sectorielle entre les pharmacies privées et la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) à partir du 1er janvier 2025.

Le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, les représentants de la Cnam et le Syndicat des pharmaciens ont pris cette décision lors d’une réunion.

Initialement prévue pour expirer le 31 décembre, cette convention a fait l’objet de négociations intensives ces dernières semaines.

Zoubeir Guiga, président du Syndicat des pharmaciens d’officine de Tunisie (Spot), avait alerté sur le retard des paiements de la Cnam, empêchant les pharmaciens de régler leurs fournisseurs et d’obtenir des médicaments. Ce problème constitue, selon lui, le principal point de discorde concernant le renouvellement de l’accord.

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