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Au Maroc, le salaire minimum dans le privé augmentera de 5% dès janvier

Le gouvernement marocain vient d’approuver une augmentation du salaire minimum dans le secteur privé de 5% à partir de janvier 2025.

Le porte-parole du gouvernement, Mustafa Paytas, a déclaré, lors d’une conférence de presse à l’issue de la réunion hebdomadaire du gouvernement, que l’augmentation du salaire minimum inclut les travailleurs des activités (secteurs) agricoles et non agricoles.

« À partir de janvier prochain, le salaire minimum dans le secteur non agricole passera de 2 638 dirhams (262 dollars) en 2021 à 3 045 dirhams (302 dollars) début 2025 », a-t-il précisé. « Dans le secteur agricole, les salaires augmenteront également de 5% en avril 2025, pour atteindre 2 855 dirhams (283 dollars) ».

Paytas a expliqué que les augmentations du salaire minimum dans le secteur privé sont un engagement du gouvernement et la réalisation de ce qui a été obtenu dans le dialogue social.

À la veille de la « Journée internationale des travailleurs », le 1er mai 2022, le gouvernement avait annoncé la signature d’un accord social et d’une charte nationale de dialogue social avec les syndicats, qui incluent l’amélioration des conditions de travail et l’augmentation des salaires.

L’accord comprend un ensemble d’engagements mutuels, notamment une augmentation du salaire minimum dans les secteurs de l’industrie, du commerce et des services de 10% sur deux ans.

En juillet dernier, le gouvernement marocain a annoncé une augmentation des salaires de 1 127 000 fonctionnaires, avec un budget de 4,5 milliards de dollars.

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Investissement en R&D : l’UE plus forte que les USA et la Chine

L’industrie européenne a augmenté ses investissements dans la recherche et le développement (R&D) de 9,8 % en 2023. Dépassant ainsi l’augmentation correspondante des investissements aux États-Unis (+5,9 %) et en Chine (+9,6 %) pour la première fois depuis 2013. C’est ce qu’il ressort du rapport « Nouvelle édition du tableau de bord des investissements industriels de l’UE dans la recherche et le développement », publié le 24 décembre 2024 par la Commission européenne.

En 2023, l’UE se classe au deuxième rang mondial en matière d’investissement privé en R&D (18,7 %), très loin derrière les États-Unis (42,3 %); mais devant la Chine (17,1 %), le Japon (8,3 %) et les pays du reste du monde (13,6 %), indique le rapport.

Malgré le ralentissement de la croissance mondiale de la R&D (+7,8 % contre +12,6 % en 2022), les 2 000 plus grandes entreprises ont investi un montant record de 1 257,7 milliards d’euros de R&D en 2023. Les 50 premières entreprises, dont 11 entreprises européennes, ont contribué à 40,1 % des investissements, selon les données de l’UE.

Au cours de la dernière décennie, quatre secteurs – les logiciels, les équipements TIC, la santé et l’automobile – ont représenté plus des trois quarts des investissements mondiaux en R&D. Le secteur des logiciels dans les technologies de l’information et de la communication a connu la croissance la plus rapide au monde, avec un taux de croissance annuel sur dix ans de 13,3 %. Il est suivi par la santé (7 %), les équipements TIC (6,9 %) et l’automobile (6,3 %).

Les investissements en R&D dans les TIC et la santé ont désormais ralenti, après avoir bondi suite à la pandémie de COVID-19.

Dans le secteur automobile, les entreprises basées dans l’UE représentaient 45,4 % des investissements mondiaux en R&D en 2023 et ont investi plus de deux fois plus que les États-Unis et le Japon, et plus de trois fois plus que leurs concurrents en Chine.

D’un autre côté, les investissements en R&D des éditeurs de logiciels TIC de l’UE sont restés marginaux à l’échelle mondiale. Alors que les entreprises basées aux États-Unis représentent 70 % à l’échelle mondiale. Et que la Chine a également créé d’importantes entreprises investissant dans la R&D.

Les entreprises américaines représentent également 43,3 % de la R&D en matière d’équipements TIC.

Le secteur de la santé compte le plus grand nombre d’entreprises parmi les 2 000 premières, avec un total de 437 entreprises, y compris de plus petites entreprises de biotechnologie. Parmi elles, 238 entreprises basées aux États-Unis sont à la tête de la R&D (52 % du total mondial). Tandis que le nombre d’entreprises chinoises de soins de santé est passé de 13 à 63 en 10 ans, se rapprochant ainsi de celui de l’UE (64 entreprises en 2023).

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Projet Widu : Relance économique en Tunisie grâce aux transferts de la diaspora

L’institut supérieur des sciences appliquées et de la technologie à Mateur a abrité, mercredi, une journée d’information sur les sociétés communautaires et le projet « Widu » destiné aux Tunisiens résidents à l’étranger.

Cette journée est organisée à l’initiative de la direction régionale de l’emploi, le bureau de l’Office des Tunisiens à l’étranger et l’association « Création et Créativité pour le Développement Durable » à Ras Jebel.

Plusieurs communications ont été présentées à cette occasion, notamment sur le guide de création des sociétés communautaires, les subventions de financement et d’accompagnement et la bonne gestion des terres domaniales.

Un exposé a été, également, donné sur le projet « Widu » qui offre des solutions en faveur de la relance économique en Tunisie à travers la valorisation des transferts des Tunisiens à l’étranger.

A cette occasion, le gouverneur de Bizerte, Salem Yaâcoub a mis l’accent sur l’importance de l’action commune pour mettre en oeuvre les stratégies nationales dédiées au développement de l’entrepreneuriat chez les jeunes.

Il a ajouté que l’entrepreneuriat privé et collectif est, à la fois, un moyen permettant de consacrer l’indépendance financière et de fonder une économie solide et durable.

Financé par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) et mis en œuvre par l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ) en Tunisie et dans cinq autres pays africains, le projet WIDU Africa vise à promouvoir l’entrepreneuriat et à créer des emplois en Afrique.

Ce projet a été lancé en Tunisie à partir de janvier 2022 dans le but de soutenir la création d’emplois et de réorienter les fonds transférés de la communauté tunisienne résidant en Europe pour financer des projets à fort potentiel et rentabilité à travers une approche innovante et digitale.

Le projet a mobilisé environ 3,3 millions de dinars sous forme d’investissements privés conjoints entre la diaspora tunisienne et les entrepreneurs et plus d’un million d’euros (3,4 millions de dinars) de dons pour les petites et micro entreprises.

La deuxième phase du projet, qui s’étend jusqu’en septembre 2026, en plus des fonds alloués en coopération avec la communauté tunisienne à l’étranger, comprend le renforcement de l’appui technique apporté aux petites et moyennes entreprises.

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