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Ahmed Hadhak El Orf n’est plus : une reconnaissance trop tardive

La Tunisie a perdu, hier, mardi 31 décembre 2024, en la personne de Ahmed Hadhak El Orf, l’un de ses plus célèbres critiques littéraires, qui a accompagné la création théâtrale nationale au cours des cinquante dernières années.  

Bien qu’il ait surtout été connu comme critique de théâtre, le défunt avait également excellé dans la critique cinématographique et littéraire ainsi que dans l’analyse politique, du fait surtout de sa proximité avec les milieux syndicaux et de gauche. Ses articles ont été publiés sur les colonnes de plusieurs journaux tels que Assabah, Al-Amal, Al-Massira, Biladi, Echaab, Assada, Al-Hadaf, ainsi que dans plusieurs revues et magazines, dont les revues littéraires Al-Fikr et Al-Hayat Athakafia.

El-Orf a également collaboré avec plusieurs plateformes médiatiques et intellectuelles, et avec des publications quotidiennes publiées à l’occasion des Journées cinématographiques de Carthage, des Journées théâtrales de Carthage, ou encore du Festival international de Carthage.

Le 17 janvier 2019, Ahmed Hadhak El Orf reçut le prix Ibn Khaldoun qui lui a été décerné par le ministère des Affaires culturelles à l’occasion de la publication de ses œuvres complètes en 5 volumes et 1600, grâce aux soins de son collègue et ami Mohalmed El-May.

Connu pour sa vivacité d’esprit, son sens de l’humour et la pertinence de son approche critique, El Orf est considéré comme l’une des figures emblématiques de la scène culturelle nationale, en particulier durant les années soixante et soixante-dix, lit-on dans le texte du faire-part du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT).

El-Orf était très malade et a eu une fin très difficile, car il eut un parcours professionnel très précaire et on ne peut pas dire que ses compatriotes ont été reconnaissants pour lui. Espérons qu’ils sauront garder sa mémoire vivace pour les générations à venir et qu’il ne tombera pas aussitôt dans l’oubli.

I. B.

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Tunisie : les délais d’application de la retraite anticipée pour 2025

Les délais d’application du programme du départ à la retraite avant l’âge légal, au titre de l’année 2025 ont été fixés par un arrêté paru dans le Journal officiel de la République tunisienne du 30 décembre 2024, signé par le chef du gouvernement, Kamel Maddouri.

«Le dépôt des demandes de départ à la retraite avant l’âge légal, au titre de l’année 2025, pour les agents publics qui auront, au moins, 57 ans au cours de la période entre le 1er janvier 2025  et 31 décembre 2025, et qui ont accompli, au moins, 15 ans de service, qui est la durée minimale requise pour bénéficier d’une pension de retraite, se fera à partir du 1er janvier 2025, suivant la ligne hiérarchique», lit-on dans le Jort.

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Football: l’Espérance au Caire avec un esprit conquérant  

L’Espérance de Tunis affrontera, dimanche 5 janvier 2024, l’équipe égyptienne de Pyramids FC, dans le cadre de la 4e journée de la phase de poules de la Ligue des Champions africaine 2024-2025.

Le match aura lieu au stade du 30-Juin du Caire à partir de 17 heures (heure tunisienne). L’équipe, qui sera privée notamment de son arrière central Yassine Meriah et de son attaquant de pointe Rodrigo Rodrigues, tous deux blessés, fera le voyage Tunis-Le Caire à bord d’un avion spécial.

L’Espérance, qui occupe la première place de son groupe, a battu son adversaire au match aller, le 14 décembre, au stade de Radès, à Tunis, par le score de 2-0. Avec 7 points au compteur, contre 4 pour son adversaire, elle part au Caire avec un esprit conquérant.

C’est le Congolais Messie Jessie Oved Nkounkou qui a été désigné par la Confédération africaine de football (CAF) pour diriger le match. Il sera assisté par ses compatriotes Danek Styen Moutsass et Malondi Chany Yanes.

I. B.

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Tunisie : le froid aiguise la crise d’approvisionnement en gaz butane   

Selon le président de la chambre nationale des distributeurs de gaz butane Mohamed Menif, la crise d’approvisionnement de ce produit se poursuit dans tous les gouvernorats en raison de la hausse de la demande et de la poursuite de la vague de froid.

Dans une déclaration à Diwan FM, M. Menif a précisé que les centres de mise en bouteille à Radès, Gabès et Bizerte enregistrent de longues files d’attente de transporteurs, ajoutant que le retour à un rythme normal d’approvisionnement dépend des quantités importées de ce produit et du nombre de bateaux accostant dans les ports tunisiens au cours de cette période.      

La capacité d’approvisionnement actuelle varie entre 60 et 70% de la demande, a encore précisé M. Menif, en formant l’espoir de voir ce problème réglé bientôt avec la hausse du rythme d’importation.

I. B.

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Tunisie : l’économie stagne, la bourse performe  

Alors que l’économie tunisienne continue de croître à un très faible taux annuel de 1 à 2%, le Tunindex, l’indice de référence de la Bourse de Tunis, enregistre sa quatrième hausse annuelle consécutive de 13,75%, après une hausse de 7,90% en 2023, 14,74% en 2022 et 2,34% en 2021.

Selon le Bilan de l’activité boursière durant l’année 2024 publié mardi 31 décembre 2024, le Tunindex a enregistré une hausse de 9,5% estimée en dollar et de 16,3% en euro.

Le Tunindex20, composé des 20 plus grandes valeurs et les plus liquides sur le marché, a répliqué la tendance de l’indice Tunindex, clôturant l’année 2024 avec 4 383,96 points, soit un gain de 14,59%.

La Bourse de Tunis a rappelé que le Tunindex a débuté l’année en repli, touchant son niveau le plus bas de l’année à 8 310 points, en date du 12 février 2024, et enregistrant ainsi une perte de 5,03%.

Ensuite, l’indice a déclenché un rythme de reprise lui permettant de récupérer ses pertes du début d’année et d’évoluer dans un trend haussier soutenu pour atteindre son plus haut historique de l’année le 1er octobre avec 9 991,55 points, soit une hausse de 20,22% durant cette période.

Cette performance est tributaire essentiellement des impacts positifs sur le comportement des cours des actions des sociétés performantes ayant publié de bons résultats au titre de l’exercice 2023 ou décidé de bons niveaux de dividendes, ainsi que des publications afférentes aux indicateurs d’activité trimestriels: QI, QII et QIII de 2024.

Le bilan annuel des indices sectoriels publié par la Bourse de Tunis est largement positif, puisque tous les indices (secteurs et sous-secteurs) ont réalisé un rendement positif.

L’analyse des performances des indices sectoriels place les matériaux de base à la tête du classement  (+30,76%), suivi des biens de consommation (+15,16%) et les sociétés financières (14,07%).

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Tunisie : Abdessamad Kribi et son papier miracle

On aimerait en savoir davantage sur l’«invention» dont Abdessamad Kribi, ingénieur tunisien spécialisé dans les mines, carrières et chimie industrielle, a parlé au président de la République Kaïs Saïed, lors de leur rencontre, mardi 31 décembre 2024, au Palais de Carthage.  

Selon ce qu’en a rapporté le communiqué de la présidence de la république, l’ingénieur «a réussi à fabriquer du papier à base de pierres rares, de résidus de phosphates, de débris de carrières et de déchets de construction». «Exporté à l’étranger aux fins de sa fabrication, ce papier peut être utilisée dans de nombreux secteurs et domaines, en l’occurrence, la production du cahier scolaire et l’industrie de l’emballage et des sacs», ajoute le communiqué. Qui insiste sur un autre mérite de l’invention en question : le papier miracle qui sera tiré de «pierres rares», selon un procédé technique dont on aimerait savoir davantage et des coûts de fabrication que l’on espère avantageux et concurrentiels, aurait un autre mérite, très au goût du jour, celui d’être «une invention écologique» et qu’il «peut être transformé en raison de sa composition originale en… engrais».

Nous n’allons pas nous mettre à rêver de sitôt, même si le nouveau procédé de fabrication de papier écologique qu’a inventé M. Kribi nous met l’eau à la bouche. Nous attendrons d’en savoir plus sur ce procédé révolutionnaire pour pouvoir juger de sa faisabilité, de sa viabilité et, surtout, de sa rentabilité. D’autant qu’une recherche sur le web ne nous a pas permis de savoir grand-chose ni sur l’inventeur ni sur son invention, dont il semble avoir voulu laisser la primeur au chef de l’Etat.

On sait cependant que le papier à base de calcaire ou Stone Paper a été mis au point dès la fin des années 90 en Extrême-Orient où il est produit actuellement. Présenté comme un matériau miracle, il a pris du temps avant d’être connu du large public et il est surtout utilisé sous la forme du sac écologique. Comment M. Kribi a-t-il adapté la fabrication de ce papier aux ressources disponibles en Tunisie et comment a-t-il réussi à en réduire le coût de fabrication? C’est à cette question qu’on a hâte d’avoir une réponse.

Pour sa part, le président Saïed a rappelé, à cette occasion, que la Tunisie est un pays qui regorge non seulement de ressources naturelles mais aussi et surtout de potentialités et de compétences humaines. Il suffit, a-t-il dit, de baliser la voie aux jeunes et de leur offrir les moyens pour qu’ils parviennent à créer des richesses qui leur profitent ainsi qu’à leur pays.

Le président de la République a, par ailleurs, tenu à souligner que les entreprises communautaires, qui sont régies en Tunisie par un cadre juridique clair, est une idée qui procède de la volonté du peuple, rappelant à ce titre les initiatives lancées depuis 2011 par les habitants de plusieurs régions du pays dans la perspective d’exploiter les ressources naturelles afin que celles-ci ne soient pas dilapidées ou accaparées par certaines parties.

I. B.

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Les potins du cardiologue: le stenting du tronc commun, de l’extase à l’agonie

Il est douteux qu’un patient censé accepte un risque de mort ou de grave complication trois fois supérieur dans une technique médicale par rapport à une autre, et qui frappe près d’un patient sur quatre. S’il l’accepte c’est que forcément le praticien le lui a mal expliqué, au risque de se voir demander des comptes, en cas de malheur, même plusieurs années après l’acte.

Dr Mounir Hanablia *

L’un des alibis aux habitudes ayant cours dans la profession a trait à l’argument selon lequel le médecin, d’aucuns diront le malade, est responsable de son fait.

Juridiquement parlant, cela est incontestable, mais dans les pays où la loi réprime avant tout ceux qui dérangent, la question ne rebondit jamais plus qu’en cas d’homicide, ou de dégâts corporels.

Autrement dit, dans les législations qui ne reconnaissent la mise en danger délibérée ou le principe de précaution, que comme facteur aggravant dans l’évaluation du dommage, une procédure techniquement réussie absout son auteur de toute faute, et l’immunise contre une quelconque responsabilité pénale, civile, professionnelle, ou administrative.

Il faudrait encore définir ce que procédure techniquement réussie veut dire, en particulier lorsqu’elle contredit les données acquises de la science.

Le principe de responsabilité prolongée

On  se souvient déjà comment dans la grande escroquerie des stents périmés il y a quelques années, la surveillance médicale des patients dans le cadre de l’expertise, plus précisément des victimes, avait couvert deux années. Désormais et en l’occurrence, une référence scientifique en double aveugle existe, et c’est une première mondiale.

On pourrait ajouter qu’à l’ère des stents nus, les caisses de compensation sociale avaient imposé, entre autres du fait des habituelles luttes intestines faisant rage dans la profession, la reprise gratuite des patients en cas de resténose survenant dans l’année qui suivait l’angioplastie coronaire, et ainsi que tout le monde le sait dans la profession, la resténose n’avait pourtant jamais été qu’une évolution non souhaitable inhérente à la technique, et non au praticien.

Ceci signifie bien qu’on avait admis en angioplastie coronaire, abusivement ou non, le principe de responsabilité prolongée, qui signifiait qu’il ne suffisait pas que le patient quittât la clinique en bonne santé, après l’acte, pour en admettre la validité, ou pour décharger son auteur de toute responsabilité. Évidemment, dans le cas de l’accord préalable par les Caisses, on peut toujours arguer de la responsabilité associée des médecins contrôleurs l’ayant accordée. Et il est d’autant plus envisageable de le faire que ces derniers, malgré toute l’estime qu’on puisse leur accorder, ne sont pas des cardiologues interventionnels, et ne peuvent s’empêcher d’être impressionnés par la qualité du médecin demandeur quand il s’agit d’un ponte de la profession, y compris en cas d’indication abusive. Ils n’ont pas la qualité nécessaire pour en apprécier l’opportunité, ou la réfuter, que relativement à la nomenclature des actes dont ils disposent.

Il y a quelques semaines une demande de scanner coronaire avait été réfutée sur l’absence de données conformes à la nomenclature (tabac + diabète ancien + rétinopathie diabétique). Il faut donc considérer que le stenting du tronc commun de la coronaire gauche accordé à un autre patient en fasse partie, et cela soulève déjà un doute, relativement à l’expertise chargée de la mise à jour des indications dans la nomenclature en question.

Il y a quelques années, j’avais processé un tronc commun dans le cadre d’une urgence, en plaçant deux stents nus, en culotte, sur ses deux branches, quand un ballon avait éclaté dans la circonflexe au cours de la procédure, occasionnant une dissection extensive rétrograde. Cet acte réussi dont les suites avaient été simples, au moins durant quelques mois, m’avait placé évidemment en ligne de mire des courtisans et des ambitieux qui, dans l’opportunité d’être téméraires après avoir été obséquieux, hantent les travers de la profession. Mais il s’agissait d’un patient étranger. Aussi l’accord préalable accordé pour une procédure réservée de principe à la chirurgie n’étonne en réalité pas étant données les limites précitées, même si pour en démontrer le caractère inadéquat, il faut en revenir aux données de la science,

L’angioplastie se conçoit lorsque la chirurgie est contre-indiquée

On dira ce qu’on voudra de l’étude Syntax qui compare le stenting au pontage dans la maladie coronaire. Quoique remontant à l’année 2009, elle demeure LA référence valable, d’autant qu’elle a subi des remises à jour, et suscité des études dérivées (des sous-groupes).

Le sous-groupe du Tronc Commun dit la chose suivante, qui est en soi même remarquable : le stenting et la chirurgie du tronc commun possèdent un taux équivalent de succès et de survie à un an et plus, jusqu’à plus de 5 ans, au prix d’un taux de reprise (actes complémentaires) nettement supérieur dans l’angioplastie coronaire. La seule exception notable est l’existence d’un diabète associé qui constitue en lui-même un facteur de gravité indépendant.

En cas de diabète, le taux de mortalité et d’infarctus du myocarde au cours de la première année est de deux fois supérieur dans l’angioplastie par rapport à la chirurgie, et il est de trois fois supérieur, lorsqu’on tient compte de tous les évènements majeurs, associant les accidents vasculaires cérébraux, ce taux dépasse 25%, soit un patient sur 4, ce qui est énorme.

Cette réalité là rend ainsi le recours à l’angioplastie coronaire rédhibitoire par rapport au pontage coronaire en cas de sténose du tronc commun, et engage la responsabilité prolongée du praticien au long terme, même lorsque l’acte est à priori réussi. C’est pourquoi, en cas de sténose du tronc commun, mis à part les urgences, l’angioplastie ne se conçoit que lorsque la chirurgie est contre-indiquée.

Évidemment, le grand argument est la volonté du patient, qui souvent, quoique justiciable de la chirurgie, la refuse. Par rapport aux caisses sociales, cet argument n’a évidemment pas cours, étant donné que l’indication n’obéit pas aux normes en vigueur.

Il reste à envisager le cas du patient suffisamment fortuné et dont le praticien estime licite de donner suite à sa demande de lui épargner la chirurgie.

Il est d’abord douteux qu’une personne censée accepte un risque de mort ou de grave complication trois fois supérieur dans une technique par rapport à une autre, et qui frappe près d’un patient sur 4. S’il l’accepte c’est que forcément on le lui a mal expliqué.

D’autre part ce consentement non éclairé n’élimine pas le devoir du médecin de se conformer aux données les plus récentes de la science, autrement dit de se voir demander des comptes par la famille du patient, en cas de malheur, même plusieurs années après l’acte, ainsi que cela s’était passé dans le cas des stents périmés.

Ainsi entre l’extase du fruit défendu, dont les moins scrupuleux tirent une réputation professionnelle surfaite, et l’agonie souvent assumée du patient, quoique résultant d’un abus de confiance, doit s’insérer l’autorité ordinale assurant un équilibre entre les réalités et les nécessités professionnelles. 

* Médecin de libre pratique.

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Voltalia remporte le projet solaire Menzel Habib de 139 MW en Tunisie

Voltalia a été sélectionné par le gouvernement tunisien pour le projet solaire Menzel Habib de 139 mégawatts dans la région de Gabès, au sud-est de la Tunisie, après le succès du projet Sagdoud en mai dernier, annonce SolarQuarter.

La future centrale solaire produira l’équivalent de la consommation annuelle de plus de 620 000 habitants, tout en réduisant les émissions de CO2 de 360 ​​000 tonnes par an.

«Nous sommes ravis d’avoir remporté ce nouveau projet. Je tiens à féliciter les équipes qui ont une nouvelle fois démontré leur engagement et leur créativité», déclare Sébastien Clerc, directeur général de Voltalia.

Le début des travaux est prévu fin 2025, pour une mise en service en 2027 dans le cadre d’un contrat de vente d’électricité de 25 ans.

Située à seulement 125 kilomètres du projet Sagdoud, la proximité permettra de mutualiser les efforts de construction, de transport et de maintenance, améliorant encore sa rentabilité.

Créé en France en 2005, Voltalia est aujourd’hui un producteur et fournisseur de services d’énergie international. Spécialisé dans les énergies renouvelables, il accompagne ses clients dans la transition énergétique et écologique.

I.B.

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Tunisie : passeport obligatoire pour les Européens à partir du 1er janvier 2025  

A partir du 1er janvier 2025, les touristes européens ne pourront plus se rendre en Tunisie avec leur carte nationale d’identité, et devront présenter un passeport valable au moins trois mois pour visiter le pays.

A partir du 1er janvier 2025, la Tunisie exigera de tous les étrangers entrant dans le pays de présenter un passeport valable plus de trois mois.

Cette nouvelle réglementation, confirmée par l’ambassade de Tunisie en France et la diplomatie française, marque un changement important dans les procédures d’entrée des voyageurs internationaux, notamment pour les ressortissants de certains pays qui pouvaient auparavant utiliser leur carte nationale d’identité (CNI) pour entrer dans le pays.

Changement majeur pour les touristes européens

Jusqu’à présent, les citoyens des pays européens pouvaient se rendre en Tunisie sans passeport, à condition de voyager dans le cadre d’un circuit organisé ou via une agence de voyages agréée. Cette flexibilité, qui prendra fin le 31 décembre 2024, a facilité les séjours touristiques et encouragé les échanges commerciaux entre la Tunisie et les pays de l’Union européenne. Il suffisait aux voyageurs de présenter leur CNI accompagnée d’un document prouvant leur inscription à un voyage organisé (voucher, réservation d’hôtel, billet aller-retour sur un vol régulier ou charter, etc.).

Avec cette nouvelle mesure, les voyageurs devront désormais s’assurer d’avoir un passeport valable au moins trois mois avant de planifier leur séjour en Tunisie, que ce soit à des fins touristiques, professionnelles ou familiales. Ce changement met fin à une exception qui durait depuis plusieurs années.

Conséquences pour les voyageurs

Ce changement implique que les voyageurs devront s’organiser à l’avance.

Ceux qui n’ont pas de passeport, ou dont le passeport est périmé, devront entamer les formalités administratives, qui peuvent prendre plusieurs semaines en fonction des délais dans leur pays d’origine.

Pour les agences de voyages et les tour-opérateurs, cette nouvelle règle pourrait entraîner une baisse temporaire des réservations, notamment de la part des touristes habitués à voyager avec leur passeport unique. Ils devront toutefois s’adapter en sensibilisant leurs clients et en les aidant à préparer les documents requis.

Que faire pour se préparer ?

Pour éviter toute déception, il est conseillé aux voyageurs qui prévoient de se rendre en Tunisie après le 1er janvier 2025 de vérifier la validité de leur passeport et le renouveler si nécessaire; contacter les ambassades ou consulats tunisiens si on a des questions sur les nouvelles conditions d’entrée; prévoir suffisamment de temps pour les formalités administratives avant le départ.

Le visa électronique pour prochainement

En plus de l’obligation du passeport, la Tunisie s’apprête à introduire prochainement un système de visa électronique, ou e-Visa.

Ce système permettra aux voyageurs de déposer leurs demandes de visa en ligne, réduisant ainsi les délais de traitement et simplifiant les procédures administratives. Ce futur système vise à moderniser les services consulaires et à rendre l’accès au territoire tunisien plus rapide et plus pratique, notamment pour les touristes et les hommes d’affaires. Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre de la digitalisation des procédures, devrait renforcer l’attractivité de la Tunisie en tant que destination compétitive à l’échelle mondiale.

Source : VisaNews.

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Les États-Unis transfèrent un détenu de Guantanamo en Tunisie

Le ministère américain de la Défense a annoncé lundi 30 décembre 2024 que le détenu de Guantanamo Ridah Bin Saleh Al-Yazidi (ou Ridha Ben Salah Yazidi) avait été rapatrié en Tunisie, un transfert qui laisse 26 détenus dans la base américaine à Cuba.

Yazidi, né le 24 janvier 1965, est arrivé à Guantanamo le jour de son ouverture, le 11 janvier 2002, et n’a jamais été inculpé. Il a été remis au gouvernement tunisien, a déclaré le Pentagone dans son communiqué de presse.

«Le 31 janvier 2024, le secrétaire à la Défense (Lloyd) Austin a notifié au Congrès son intention de soutenir ce rapatriement et, en consultation avec notre partenaire en Tunisie, nous avons rempli les conditions requises pour un transfert responsable», indique le communiqué de presse.

Le transfert a eu lieu quelques jours après que le Pentagone a annoncé le rapatriement de trois autres détenus, alors que l’administration Biden s’efforce de réduire le nombre de personnes détenues dans ce tristement célèbre établissement.

Selon une évaluation militaire américaine de 2007, Yazidi était accusé d’être membre du groupe militant Al-Qaïda.

Cependant, les groupes de défense des droits de l’homme critiquent depuis longtemps ces évaluations, affirmant qu’elles se sont souvent révélées peu fiables.

Le Pentagone a déclaré dans un communiqué de presse au début du mois que Mohammed Farik bin Amin et Mohammed Nazir bin Lep, tous deux Malaisiens, ont été renvoyés dans leur pays d’origine pour purger le reste d’une peine de cinq ans imposée en juin. Les autorités avaient également annoncé le transfert de Mohammed Abdul Malik Bajabu au Kenya.

Quatorze des 26 détenus restants sont éligibles au transfert, selon le Pentagone. Trois autres sont éligibles à un examen périodique.

«Les États-Unis apprécient le soutien apporté aux efforts américains en cours en vue d’un processus délibéré et approfondi visant à réduire de manière responsable la population carcérale et à terme à fermer le centre de Guantanamo Bay», a déclaré le Pentagone dans un communiqué annonçant le rapatriement de Bajabu plus tôt ce mois-ci.

Les dossiers de sept autres détenus sont en cours devant des commissions militaires, le processus judiciaire au cours duquel les détenus sont jugés. Deux détenus ont été reconnus coupables et condamnés par ces commissions.

Agences.

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Le Djérid vibre aux rythmes du Festival des Oasis de Tozeur

Tozeur a été le théâtre d’un des événements incontournables pour les amoureux du charme du désert avec la 45e édition du Festival International des Oasis de Tozeur, le plus grand événement culturel et touristique du sud tunisien, qui s’est tenu du 27 au 30 décembre 2024.

Née en 1938 sous le nom de Festival du Palmier-Dattier, la manifestation a ensuite évolué au fil des années, devenant une fenêtre ouverte sur la civilisation, la culture, l’art et l’histoire de la région du Djérid.

L’édition 2024 a réuni des participants venus de Tunisie, d’Algérie, du Mali, de Côte d’Ivoire, de France, d’Italie, du Royaume-Uni et du Japon pour un programme qui comprenait des courses équestres et de dromadaires, des défilés de majorettes et de marionnettes géantes, des spectacles, des rencontres, des expositions, des performances et des ateliers divers.

L’événement a mis en valeur le patrimoine Djérid à travers l’artisanat, la musique soufie (aïssaouia), le folklore et la poésie populaire.

D’un certain intérêt également, une exposition d’art regroupant des artistes tunisiens et étrangers, ainsi qu’une exposition collective intitulée «Sons et lumières» (Touyour Ezzina), avec la participation d’artistes de tous les pays représentés.

Lors de l’ouverture, le public, venu nombreux pendant les quatre jours du Festival, a également pu assister à une performance artistique visuelle sur le célèbre poète tunisien Abou El Kacem Chebbi, axée sur la civilisation, la dimension historique et culturelle du Djérid, sa région natale.

Les festivités comprenaient une série de défilés pour célébrer l’oasis et les rythmes folkloriques locaux. De même, des ateliers ont été proposés, dont un sur la calligraphie arabe animé par des artistes tunisiens et algériens, ainsi qu’un atelier dédié à la peinture à l’huile. La musique a toujours été au centre de l’attention avec des performances mettant en valeur le patrimoine mélodique du sud tunisien, avec Manel Ahmed, Moez Troudi, Abderrahmane Chikhaoui, et la compagnie féminine Tulipe, avec la participation des étudiants de l’Institut de musique de Tozeur.

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Tunisie : Saïed travaille beaucoup, mais l’intendance ne suit pas ! (Vidéo)

Kaïs Saïed n’a de cesse d’affirmer qu’il travaille beaucoup, même si les citoyens tardent encore à voir les fruits concrets de son travail. D’où les incessantes critiques qu’il adresse à une administration publique prolifique mais inefficace. Vidéo.

Il n’y a pas eu d’images de la visite effectuée par le président de la république, dans la soirée du dimanche 29 décembre 2024, dans un quartier de Tunis, et pour cause : Saïed a choisi lui-même de ne pas être accompagné d’une équipe de photographes.

C’est ce qu’il a expliqué, lors de sa rencontre, hier, lundi 31 décembre, au Palais de Carthage, avec le chef du gouvernement Kamel Maddouri. «Le travail se poursuit en continu (…) ce qui compte le plus c’est plutôt le résultat et non pas le fait d’être sous les projecteurs», a fait savoir le chef de l’Etat dans une vidéo publiée sur la page officielle de la présidence de la république, ajoutant que lors de cette visite, il s’était enquis de la situation générale et de l’état de l’environnement dans le quartier visité.

Tout en appelant le chef du gouvernement à «accorder la priorité requise aux textes à caractère économique et social dans l’élaboration des projets de loi et de décret» et les responsables à «veiller scrupuleusement à garantir le bon fonctionnement des services publics», le président Saïed n’a pas manqué l’occasion pour déplorer une «surabondance de responsables et une hypertrophie des institutions parfois peu efficaces et gérées par des forces rétrogrades».

«Que tout le monde sache en Tunisie ou ailleurs que l’État ne peut être gouverné via des pages sur les réseaux sociaux mais plutôt par les lois et les institutions de l’État», a fait savoir le chef de l’Etat. Et d’ajouter que le peuple tunisien a atteint un degré élevé de conscience et de maturité lui permettant de démasquer les plans et les projets suspects véhiculés par certaines de ces pages.

Le locataire du palais de Carthage n’a ainsi de cesse de se plaindre d’une administration publique où des «forces rétrogrades» empêchent la mise en œuvre des projets qu’il cherche à implémenter pour améliorer la vie des citoyens, ainsi que des agitateurs sur le web qui mènent une campagne hostile à son régime.

Il n’a de cesse aussi d’affirmer qu’il travaille beaucoup, même si les citoyens tardent encore à voir les fruits concrets de son travail. D’où les incessantes critiques qu’il adresse à une administration publique prolifique mais inefficace. Une manière de dire qu’il fait de son mieux, mais l’intendance ne suit pas ou que s’il n’y a pas encore de réalisations palpables, cinq ans après son accession à la magistrature suprême, ce n’est pas de sa faute; la faite en est à des services publics récalcitrants.

I. B.

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Algérie : Pour Tebboune, contre Sansal  

Pour le président Abdelmadjid Tebboune, l’écrivain Boualem Sansal est porté au pinacle en France parce qu’il a insulté l’Algérie, son peuple, ses héros et ses symboles.

Abderrahmane Cherfouh *

Dans son dernier discours prononcé devant les deux chambres du Parlement, réunies en cession extraordinaire, le président Abdelmadjid Tebboune a évoqué pour la première fois l’affaire Sansal et il n’est pas allé  de main morte en déclarant : «Vous envoyez un imposteur qui ne connaît pas son identité, ni son père, et qui dit que la moitié de l’Algérie appartient à un autre État».

Les propos du président Tebboune ont suscité le courroux de certaines personnes mal intentionnées qui sont allées vite en besogne en les qualifiant de «pas dignes d’un président». Ils interviennent dans une période de vive tension entre la France et l’Algérie et ne font qu’ajouter de l’huile sur le feu, estiment-ils.

Bien entendu, ces critiques émanent du camp des sympathisants de la coalition franco-israélienne et de son soldat de service Sansal, qui avait  insulté, toute honte bue, l’Algérie, son peuple, ses héros et ses symboles, un  auteur porté au pinacle par tous ceux qui ne portent pas l’Algérie dans leur cœur ou lui vouent une haine viscérale.  

Pourtant le président Tebboune n’a fait que répéter une vérité qui ne souffre aucune contestation et il a été très clair dans son discours, alors que d’autres ont  voulu donner une autre interprétation à ses propos. Il n’a pas voulu dire que c’est un b…, comme ont voulu laisser entendre certains.

Avant de citer Sansal, le président Tebboune, parlant de sa propre personne, a dit qu’il est le fils de Ben Boulaid, d’Amirouche, d’El Haouès, de Lotfi, de Boubaghla, de tous des martyrs, et des grands héros de la révolution. Comme tous les Algériens jaloux de leur pays, Tebboune a dit qu’il sait d’où il vient en s’identifiant aux héros algériens qui ont libéré l’Algérie et il se sent leur fils spirituel.

Par contre, Sansal, en choisissant le camp de la France fasciste, n’a pas de père révolutionnaire à qui il peut s’identifier. Il a du mal à reconnaître les héros algériens qui ont libéré le pays; il les compare même à des Nazis. Il regrette même l’indépendance de l’Algérie, discours que tiennent à longueur de journée les anciens partisans et les nostalgiques de l’Algérie française qui n’ont jamais accepté l’indépendance de l’Algérie.

Pour cette raison, la majorité des Algériens reproche à Sansal sa malhonnêteté et son ingratitude envers le pays qui l’avait nu naître, l’avait formé, lui avait permis de devenir un haut fonctionnaire. 

Pour Sansal, l’Algérie se résume à «un truc» qu’on peut coloniser. Et s’il est adulé en France c’est pour ses discours anti-algériens, et sa fascination affichée pour la France et Israël auxquels il voue une admiration sans bornes et qui lui servent de modèle et de référence, préférant devenir leur porte-parole attitré en défendant farouchement leurs thèses suprémacistes et xénophobes.

* Médecin, Canada.

La rédaction: Nous publions cette tribune sans en partager certaines positions qui nous semblent excessives. Sans entrer dans le fond de cette affaire Sansal, nous déplorons l’incarcération de cet écrivain de 75 ans pour avoir seulement exprimé des opinions.

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Pendant deux décennies, le Mossad a infiltré le Hezbollah jusqu’à la moelle

2024 fut incontestablement l’annus horribilis du Hezbollah libanais depuis sa fondation. L’automne cinglant de cette année a décimé son état-major aussi bien politique que militaire et à sa tête l’emblématique Hassan Nasrallah. Pour le parti chiite libanais, il y a indiscutablement un avant et un après 2024; cependant ce qui s’est passé cette année ne s’est pas produit en un claquement de doigts, il est la conséquence d’une vaste opération d’infiltration qui a débuté dès l’été 2006 au lendemain de la fin de la guerre entre Israël et le Hezbollah. 

Imed Bahri

Une enquête menée par le New York Times a révélé l’étendue de la pénétration des espions du renseignement extérieur israélien, le Mossad, dans les rangs du Hezbollah libanais ainsi que les détails de leur rôle dans les opérations israéliennes les plus importantes contre le parti chiite.  

Selon l’enquête, le Mossad a recruté des espions pour installer des appareils d’écoute dans les cachettes du parti, a suivi ses réunions secrètes et avait une connaissance presque constante des mouvements de tous les dirigeants y compris le secrétaire général assassiné par Israël en septembre 2024. 

Le NYT indique que la campagne d’Israël contre le Hezbollah qui a culminé avec l’explosion des bipeurs et l’assassinat de hauts dirigeants du parti tels que le chef du conseil militaire Fouad Shukr et son successeur Ibrahim Aqeel, ainsi que l’assassinat de milliers de Libanais et le déplacement de plus d’un million de personnes, a conduit à l’affaiblissement de l’un des adversaires les plus importants d’Israël et par ricochet à diriger une frappe stratégique contre l’Iran.

Le journaliste d’investigation spécialisé dans les renseignements et les affaires étrangères Mark Mazzetti, la journaliste spécialiste des technologies Sheera Frenkel et le journaliste israélien Ronen Bergman, auteur d’un livre sur les opérations du Mossad, se sont appuyés sur des entretiens avec plus de 20 responsables israéliens, américains et européens, actuels et anciens, qui ont parlé sous couvert d’anonymat.

Nasrallah tué dans sa forteresse souterraine

L’enquête révèle que Nasrallah ne croyait pas qu’Israël allait le tuer et que ses collaborateurs l’ont exhorté à changer de cachette sauf qu’il les a ignorés et est resté dans sa forteresse souterraine où il a été tué. 

Selon les renseignements recueillis par Israël et partagés plus tard avec ses alliés occidentaux, le chef du parti n’avait pas réalisé que les agences d’espionnage israéliennes surveillaient chacun de ses mouvements depuis des années, grâce à des taupes qu’il n’a pas été difficile de recruter car le Hezbollah n’avait pas que des amis au Liban : il était autant craint que détesté par beaucoup de Libanais.

Les dirigeants israéliens ont préféré ne pas informer les États-Unis avant l’attaque en prévision d’une éventuelle objection mais ils étaient confiants quant au soutien américain en cas de réponse iranienne.

Le NYT indique que la guerre de juillet 2006 entre le Hezbollah et Israël fut un tournant. Cette guerre a été humiliante pour Israël et a conduit à l’ouverture d’une commission d’enquête, à la démission de hauts responsables militaires et à une réévaluation de l’approche des services de renseignement à l’égard du Hezbollah en mettant l’accent sur l’amélioration de la collecte des données et la précision des opérations.

Le Mossad a ainsi recruté des individus qui ont occupé des postes essentiels dans les efforts de reconstruction de la structure du parti au lendemain de la guerre de 2006. Selon 10 responsables américains et israéliens, ces informateurs ont fourni des informations importantes sur les installations secrètes du parti, les caches d’armes et les mouvements de la direction du parti.

L’enquête précise qu’Israël partageait et partage toujours ces informations avec les États-Unis et leurs alliés européens.

Selon des responsables bien informés du ministère israélien de la Défense, Israël disposait de moins de 200 dossiers de renseignements sur les dirigeants et les munitions du parti à la fin de la guerre de 2006 mais au moment de l’opération de l’explosion des bipeurs en septembre 2024, le nombre de dossiers avait atteint des dizaines de milliers.

Le rôle déterminant de l’unité 8200

Le NYT a également insisté sur le rôle déterminant de l’unité 8200 (est une unité de renseignement de Tsahal, responsable du renseignement d’origine électromagnétique et du décryptage de codes) avec laquelle le Mossad a travaillé de concert. 

En 2012, cette unité 8200 a obtenu un trésor d’informations qui comprenait l’endroit où se trouvaient les dirigeants du parti et leurs cachettes, en plus de l’emplacement des armes et des missiles, ont rapporté cinq responsables actuels et anciens du ministère israélien de la Défense ainsi que des responsables européens.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a visité le quartier général de l’unité à Tel Aviv peu après l’opération. Au cours de la visite, le chef de l’unité a fièrement exhibé les informations en sa possession et s’est ensuite tourné vers Netanyahu et lui a dit: «Vous pouvez attaquer l’Iran maintenant», ont rapporté des responsables israéliens au courant de la visite mais Israël n’a pas attaqué la République islamique. 

Le rapport confirme que le Mossad, en coopération avec l’unité 8200, a mené une opération qui a duré plus de 10 ans pour pénétrer le réseau de communication du Hezbollah en fournissant des engins de communication explosifs par l’intermédiaire de sociétés écrans israéliennes.

La piste des bipeurs piégés

En 2014, Israël a commencé à fabriquer des talkies-walkies imitations IC-V82 sur lesquels le parti s’appuyait avant que la société japonaise Icom ne cesse de les fabriquer. Des responsables ont déclaré au journal que des versions israéliennes des explosifs avaient été introduites clandestinement au Liban et que le parti avait reçu plus de 15 000 unités en 2015.

En 2018, un officier israélien a présenté un plan pour pirater les bipeurs mais les autorités l’ont rejeté en raison de la diffusion limitée de l’appareil selon l’enquête du NYT.

Cependant, après que les doutes du parti sur l’utilisation des téléphones et leur dépendance aux bipeurs se soient accrus, le Mossad a commencé à lorgner la société taïwanaise Goldball connue pour fabriquer de type d’appareils. Elle a obtenu des licences pour de fausses sociétés écrans basés à l’étranger par l’intermédiaire desquelles elle produisait des modèles de bipeurs personnalisés commercialisés auprès du Hezbollah en fonction de leurs capacités militaires.

Cette opération a été confrontée à des risques lorsque des experts techniques au sein du Hezbollah ont commencé à soupçonner que les bipeurs avaient été compromis et l’enquête du NYT indique qu’Israël avait rapidement éliminé l’un de ces experts par une frappe aérienne. 

L’enquête ajoute qu’en août 2023, le chef du Mossad David Barnea a écrit une lettre secrète à Netanyahu dans laquelle il appelait à une campagne visant à paralyser les capacités de missiles et les installations frontalières du Hezbollah. Quelques semaines plus tard, alors que des renseignements indiquaient que le parti envoyait les bipeurs en Iran pour analyse, les choses se sont accélérées et Netanyahu a enfin autorisé l’opération.

Selon le NYT, l’intense concentration des services de renseignement sur le Hezbollah montre que les dirigeants israéliens pensaient qu’il représentait une menace imminente pour Israël mais l’attaque surprise est venue du Mouvement de la résistance islamique Hamas qui, selon les services israéliens, n’avait ni l’intérêt ni les capacités pour attaquer Israël. Cependant, le Hamas n’était pas espionné par le Mossad autant que le Hezbollah mais par le Shin Bet, les renseignements intérieurs.

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Tunisie : banque centrale, inflation et taux directeur

Pour maîtriser l’inflation, la Banque centrale de Tunisie (BCT) recourt principalement à l’outil du taux directeur qu’elle a augmenté à plusieurs reprises pour atteindre 8%, le 28 novembre 2024, soit le niveau le plus élevé depuis au moins 2006, et ce en suivant le principe de Fisher qui date de 1911. 

Atef Hannachi *

Toutefois, ce mécanisme a abouti à des effets néfastes sur l’économie tunisienne, où le recours au crédit bancaire constitue la principale source de financement que ce soit en matière d’investissement ou de consommation. Aussi la baisse des investissements a-t-elle ralenti la croissance économique.

Actuellement, le taux effectif global pour la majorité des catégories de crédit dépasse les 10% et ce détaillé comme suit :

Même la formule de bonification de crédit d’investissement par l’Etat n’a pas favorisé l’investissement, étant donné la complexité des procédures.

Cette situation a ralenti le recours au crédit par les opérateurs et une récession de l’encours de crédit à l’économie.

On se demande pourquoi la BCT ne cherche-t-elle pas d’autres moyens pour contrôler l’inflation, d’autant que l’augmentation du taux d’intérêt directeur a des effets néfastes sur l’économie.

On sait, par ailleurs, que les banques centrales peuvent avoir aussi comme objectif de soutenir la croissance économique. Cet objectif peut être atteint en même temps que la stabilité des prix, on parlera alors d’un mandat dual (ou double mandat) comme celui de la Réserve fédérale américaine : lutter contre l’inflation tend à réduire la croissance économique et soutenir la croissance tend à créer de l’inflation.

Toutefois, il existe des moyens non-traditionnels pour lutter contre l’inflation tous en favorisant la croissance surtout en Tunisie où le recours à la dette bancaire pour l’investissement est primordial surtout en période de crise comme le cas de la Tunisie

Nous identifions quatre instruments :

1- Racheter des obligations de l’Etat : la banque centrale achète massivement sur les marchés financiers des actifs dont principalement des obligations émises par les États. Elle favorise ainsi directement ou indirectement la relance de la demande en soutenant la politique fiscale et permet de faire baisser les taux d’intérêt. Par exemple, la BCE a acheté pour près de 3 milliards d’euros d’actifs.

2- Assouplir les garanties acceptés des institutions de crédit : La banque centrale peut également, avec un assouplissement qualitatif (qualitative easing), modifier la qualité des collatéraux qu’elle accepte lors de ses opérations. Les institutions financières détentrices d’actifs à risque, c’est-à-dire dont la probabilité de défaut est élevée comme ce fut le cas des obligations de l’État grec pendant la crise de la dette souveraine, se voient dans l’impossibilité d’émettre de nouveaux prêts. En échangeant ces actifs contre de la liquidité, ces institutions peuvent à nouveau émettre des crédits aux agents économiques.

3- Favoriser le refinancement auprès de la BCT : la banque centrale peut mettre en place des taux d’intérêt négatifs lors de ses opérations de refinancement comme ce fut le cas au Danemark dès juillet 2012. Les banques sont ainsi rémunérées lors de leurs emprunts, favorisant l’émission de crédit.

4- S’appuyer sur une communication adéquate : en transmettant aux agents économiques des informations sur sa politique monétaire future, la banque centrale est mieux à même de faire baisser les taux d’intérêt sur le moyen et long terme.

Malheureusement, la BCT elle utilise uniquement le modèle classique du taux directeur pour contenir l’inflation sans se soucier de la croissance qu’elle ralentit ainsi. Elle serait mieux inspirée d’étudier les autres méthodes de contrôle de l’inflation sans freiner la croissance comme elle fait depuis plusieurs années.

* Expert comptable.

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Ooredoo Tunisie reçoit le Flambeau de la Reconnaissance olympique

Ooredoo Tunisie a reçu le Flambeau de la Reconnaissance Olympique 2024. En tant que sponsor officiel du Comité national olympique tunisien (Cnot) et de l’Équipe nationale olympique, lors d’une cérémonie officielle à Tunis, le 26 décembre 2024.  

Cette distinction souligne l’engagement indéfectible de l’opérateur en faveur du sport et de la promotion des valeurs olympiques en Tunisie.

Mansoor Rashid Al-Khater, Ceo de Ooredoo Tunisie, a reçu la distinction des mains de Mehrez Boussayene, président du Cnot, en reconnaissance de la contribution exceptionnelle de l’entreprise.

M. Al-Khater a également eu l’honneur de remettre le Flambeau de la catégorie paralympique féminine à l’athlète paralympique inspirante Marwa Brahmi.

Le Ceo de Ooredoo Tunisie, a déclaré : «Cette distinction réaffirme notre engagement constant à soutenir le sport et les athlètes en Tunisie. Chez Ooredoo, nous croyons au pouvoir du sport pour unir et inspirer, et nous restons dévoués à promouvoir les valeurs d’excellence, de respect et d’inclusion qui définissent le mouvement olympique. Ensemble, nous aspirons à inspirer les générations futures à atteindre de nouveaux sommets.»

Le président du Cnot a ajouté : «Le partenariat avec Ooredoo Tunisie met en lumière le rôle essentiel du soutien des entreprises dans le développement du sport en Tunisie. Leur engagement ne se limite pas à accompagner les athlètes, mais contribue également à promouvoir les valeurs olympiques au sein de notre société. Nous sommes fiers d’avoir Ooredoo comme partenaire clé dans notre parcours.»

Cette reconnaissance témoigne de la vision durable de Ooredoo Tunisie visant à encourager les talents, à soutenir les initiatives sportives et à construire un avenir plus radieux pour la communauté tunisienne. L’entreprise continue à célébrer les succès des athlètes tunisiens sur les scènes nationales et internationales.

Communiqué.

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Instrumentalisation politique de la lutte contre l’islamisme en Europe

L’instrumentalisation de la lutte contre l’islamisme, en Belgique et dans d’autres pays européens, est une stratégie dangereuse qui menace la cohésion sociale dans ces pays et doit être dénoncée avec fermeté.

Hamid Benichou *

L’évocation incessante de l’islamisme dans le discours public belge, particulièrement par deux partis politiques, soulève de sérieuses interrogations sur la manière dont ce sujet est abordé et représenté dans le débat politique et médiatique. 

Cette présence omniprésente a pour effet de polariser les opinions et d’alimenter des craintes sociétales, souvent exacerbées par les réseaux sociaux. Pourtant, des  observateurs, des experts et des acteurs de terrain ne cessent de mettre en garde depuis longtemps contre l’instrumentalisation de l’islam ou l’«islamisme» à des fins politiques, une problématique qui semble avoir pris une ampleur sans précédent ces derniers mois.

L’instrumentalisation de l’islamisme ne fait qu’accroître les tensions sociales et compromet le vivre-ensemble. En se concentrant sur ce sujet, les partis exploitent une angoisse collective croissante, tout en suscitant des interrogations quant à leurs véritables motivations. Leur stratégie consiste à galvaniser une frange de l’électorat inquiet, en jouant sur des peurs et des préjugés, ce qui est inacceptable et indigne d’un discours politique responsable.

En s’érigeant en défenseurs d’une certaine identité belge, ces partis ne cherchent qu’à positionner leur agenda sur la scène politique, tout en négligeant les conséquences à long terme de cette polarisation. Ce faisant, ils stigmatisent le groupe social de foi ou de culture musulmane, simplifiant un sujet complexe et alimentent les discours haineux qui prospèrent dans un climat de peur et d’incertitude. Les réseaux sociaux, en amplifiant ces discours, créent des chambres d’écho où les stéréotypes et préjugés peuvent se renforcer.

Il est crucial de se demander pourquoi l’islamisme a été érigé en sujet central par des partis. Est-ce une réponse légitime à des préoccupations sociétales ou une manœuvre politique pour détourner l’attention des enjeux socio-économiques pressants? Quelle que soit la motivation, il est impératif d’engager un débat ouvert et nuancé, basé sur des faits et une compréhension approfondie des dynamiques sociales, afin d’éviter que la peur et la méfiance ne prennent le pas sur la solidarité et le dialogue.

En somme, cette focalisation sur l’islamisme invite à une réflexion critique sur la manière dont les discours politiques façonnent les perceptions publiques et influencent les relations entre les différentes communautés. L’instrumentalisation de la lutte contre l’islamisme est une stratégie dangereuse qui menace la cohésion sociale et doit être dénoncée avec fermeté.**

* Policier à Louvain, Belgique.

** Ce texte a été publié sur la page facebook de l’auteur.  

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La société tunisienne REG recycle et réutilise les déchets de chantiers

Des concasseurs, chargeuses-pelleteuses et grues mobiles sont à l’œuvre au milieu d’un vaste terrain d’environ 6000 m2, dans la commune d’Ezzahra, dans la banlieue sud de Tunis. Ces équipements appartiennent à la première et unique unité de recyclage et de valorisation des déchets de démolition et de construction en Tunisie et en Afrique.

Créée en 2019, grâce à un partenariat public-privé, REG Tunisie (Respect environnement group), qui opère dans le cadre d’une approche d’économie verte et circulaire, recycle, aujourd’hui, les déchets de chantiers BTP, les transforme en matériaux réutilisables dans l’infrastructure routière et les vend à des prix moins chers de 30 à 40% que les produits de carrière, indique son directeur, Hamza Ben Ali, cité par l’agence Tap. La société ouvre la voie à un modèle d’économie circulaire aux multiples avantages: réduction des coûts de construction en réutilisant les matériaux recyclés, limitation de l’extraction des matières premières non renouvelables et dépollution à travers la réduction des décharges.

La société, d’une capacité de broyage de 1000 tonnes par jour, est désormais prête après son expérience avec la commune d’Ezzahra, à faire bénéficier d’autres municipalités en Tunisie, de son expertise et à développer des services de concassage et de recyclage mobiles (sur site). Elle possède même un réel potentiel à s’internationaliser.

«Nous avons déjà créé une représentation REG Moyen Orient à Dubaï (Emirats arabes Unis) et nous sommes en train d’établir des partenariats en Italie et en Egypte autour de solutions innovantes et durables face aux défis environnementaux actuels», a déclaré le directeur de REG, à des médias tunisiens et maghrébins en visite sur le site dans le cadre d’un atelier de formation organisé, à Tunis, par le réseau des journalistes africains Afrique 21.

Vers un changement des mentalités

La société opère, actuellement, avec succès pour la gestion écologique et efficace des déchets BTP, avec des partenaires en France, au Liban, en Tunisie, en Afrique et au Moyen-Orient.

Une fois broyés par des concasseurs sur le site, les déchets de démolition, transformés en produits de pré-construction sont utilisés dans des couches de base pour les routes et dans les corps de chaussées et le bitumage. Déjà, un tronçon de la Route nationale n°3 a été bitumé par les produits recyclés de la société, en guise d’expérimentation.

«Dans une deuxième étape, nous allons travailler sur des produits préfabriqués à utiliser pour les bordures de routes, les caniveaux et les trottoirs. Nous avons commandé une machine spéciale pour cette opération», a indiqué le premier responsable de la société. Pour lui, il existe toujours une réticence à la réutilisation des produits recyclés, d’où la nécessité d’un changement des mentalités et d’un travail de sensibilisation persévérant.

Pour cette raison, la société qui assure 10 emplois directs et environ 300 emplois indirects, n’exploite pas, à l’heure actuelle, tout son potentiel de production, mais travaille sur commande, avec une clientèle composée, essentiellement, d’entrepreneurs BTP.

Pour ses perspectives d’avenir, la société se penche sur l’innovation pour pouvoir faire la démolition et le recyclage sur place par le biais d’un concasseur mobile, et réduire ainsi, le coût du transport.

13 millions de tonnes de déchets de construction

«On travaille, aussi, sur une application digitale dans le cadre du projet Re-MED, pour alerter sur les déchets de construction. Cette application est assistée par l’intelligence artificielle pour identifier les types de déchets signalés et s’assurer qu’il s’agit bien de déchets de démolition valorisables», explique encore le directeur de la société.

En Tunisie, les déchets de démolition et de construction constituent une nuisance importante pour l’environnement et la qualité de vie en général. Selon une étude menée en 2019, les quantités de ces déchets rejetées dans les écosystèmes urbains et ruraux, sont estimées à environ 13 millions de tonnes, dont 70% se trouvent dans les grandes villes côtières de Tunis, de Sousse et de Sfax.

La valorisation et le recyclage de ces déchets permettra ainsi de réduire la pollution en Tunisie et de mettre fin à la prolifération des décharges anarchiques.

D’après Tap.

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 ‘‘Personne n’y comprend rien’’, le film qui éclaire un scandale d’État

Alors que s’ouvre le procès de l’affaire des financements libyens, le documentaire ‘‘Personne n’y comprend rien’’, réalisé par Yannick Kergoat, arrive sur les écrans pour plonger le spectateur au cœur de l’un des scandales politiques les plus marquants de la Ve République en France.

Financements occultes, relations troubles entre un président français et un dictateur libyen, campagnes électorales corrompues, et même des conséquences militaires et humaines dramatiques : l’affaire Sarkozy-Kadhafi est un mélange explosif de pouvoir, d’argent noir et de diplomatie.

Ce film s’attaque à l’énigme que résumait Nicolas Sarkozy lui-même : «Personne n’y comprend rien». Grâce au travail minutieux des journalistes de Mediapart, tels que Fabrice Arfi et Karl Laske, le documentaire promet de rendre cette affaire accessible et limpide.

Narré par l’actrice Florence Loiret Caille, le film s’appuie sur 14 ans d’enquêtes et de révélations, tout en posant une question essentielle : quel est le coût démocratique de telles affaires ?

Une double actualité : au tribunal et au cinéma

Les débats autour du film réuniront des intervenants de renom, notamment Fabrice Arfi (journaliste d’investigation), Julia Cagé (économiste), Patrick Haimzadeh (ancien diplomate), Danièle Klein (juriste) et François Molins (procureur général près la Cour de cassation).

Le film arrive à un moment crucial avec le début du procès de l’affaire des financements libyens (6 janvier) et la sortie en salles du documentaire (8 janvier). Avec ce timing,  ‘‘Personne n’y comprend rien’’ promet de participer au débat public en France en offrant une compréhension claire et rigoureuse de cette affaire complexe.

Plus qu’un simple documentaire, ce film est une mise en lumière des mécanismes d’un scandale qui dépasse les frontières de la politique française. Entre démocratie et dictature, il montre comment les rouages du pouvoir peuvent affecter des millions de vies.

Djamal Guettala

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