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NVIDIA mise sur la robotique pour sa croissance

NVIDIA, la plus grande entreprise de semi-conducteurs en termes de valeur marchande, parie sur la robotique comme nouveau moteur majeur de croissance, dans un contexte de concurrence croissante dans le secteur des puces d’intelligence artificielle.

Le géant américain NVIDIA s’apprête à lancer la nouvelle génération d’ordinateurs compacts spécialement conçus pour les robots humanoïdes, sous le nom de Jetson Thor au cours du premier semestre 2025. C’est ce qu’a annoncé la multinationale dans un communiqué le 30 décembre 2024.

NVIDIA vise à être à l’avant-garde de la révolution à venir dans le monde de la robotique en fournissant une solution complète et intégrée, couvrant tous les composants, depuis les couches logicielles nécessaires à l’entraînement des robots basés sur l’intelligence artificielle, jusqu’aux puces qui fonctionnent avec eux.

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Le blocus du gaz russe par l’Ukraine est presque certain

De nouvelles données, qui pourraient conduire à une nouvelle crise énergétique centrée sur l’approvisionnement en gaz naturel de l’Union européenne, créent une impasse imminente avec l’interruption du transit du gaz russe à travers le réseau ukrainien, selon les analystes européens.

Alors que nous sommes à moins de 24 heures de l’expiration officielle de l’accord sur le passage du gaz russe depuis l’Ukraine, toutes les données suggèrent qu’une solution ne sera pas trouvée, même à la dernière minute; malgré la pression intense exercée par les États directement touchés par l’éventuelle interruption, comme Slovaquie. Certaines estimations, publiées le 30 décembre 2024, parlent d’une nouvelle crise qui coûterait aux consommateurs européens entre 40 et 50 milliards d’euros. Alors que les prix du gaz naturel sont déjà sur une trajectoire ascendante.

Il est rappelé que l’accord de transit de gaz entre Moscou et Kiev doit expirer le 31 décembre et qu’aucune solution alternative n’a encore été mise en place, de sorte que l’interruption du flux de gaz russe à travers l’Ukraine devrait aggraver une situation déjà difficile du marché de l’énergie « stressé » en créant de graves problèmes dans la région au sens large.

Notamment lorsque Vladimir Poutine, vendredi 27 décembre, a qualifié d’improbable un nouvel accord de transit du gaz russe via l’Ukraine, les prix du carburant ont augmenté à 47,731 euros contre 45,731 euros la veille.

Le gazoduc TurkStream à la rescousse

Si la route de transit par l’Ukraine semble perdue pour le gaz russe, les options restantes de la Russie pour les exportations vers l’Europe incluent la route passant par la Turquie. Mais la capacité du gazoduc TurkStream ne peut pas compenser entièrement la perte de la route ukrainienne.

Face à l’impasse, le Premier ministre slovaque, Robert Fičo, demandant à l’Ukraine d’accepter un nouvel accord de transit avec la Russie, a menacé que son pays cesserait d’exporter de l’électricité vers l’Ukraine.

Il convient de noter qu’en 2023, la Russie a livré environ 15 milliards de mètres cubes de gaz via l’Ukraine. Ce qui correspond à 8 % des exportations russes vers l’Europe au plus fort de la dépendance énergétique européenne à l’égard de Moscou en 2018-2019… Depuis, il a considérablement diminué, cédant la place à d’autres sources telles que la Norvège, les États-Unis et le Qatar.

Les pays qui seront concernés par l’éventuelle interruption du transit du gazoduc passant par l’Ukraine sont l’Autriche, qui reçoit la quasi-totalité de son gaz via l’Ukraine, ainsi que la Hongrie et la Slovaquie (le gaz russe couvre environ les 2/3 de leurs besoins) mais aussi l’Italie. Au contraire, la République Tchèque a complètement cessé d’importer du gaz russe depuis l’année dernière.

Inquiétude pour l’Europe

Outre la question ukrainienne, la situation du marché énergétique européen suscite d’autres inquiétudes. Il est caractéristique qu’à l’heure actuelle, les stocks de gaz dans les entrepôts de l’UE atteignent 75 % de leur capacité. Cela inquiète les commerçants et les décideurs politiques non seulement pour les mois restants de la saison de chauffage, mais également pour les efforts de réapprovisionnement pour 2025.

En outre, la volatilité du marché du gaz naturel devrait se poursuivre, les contrats pour l’été 2025 se négociant récemment à des prix plus élevés que ceux de l’hiver 2025-2026. Cette dynamique tarifaire inhabituelle rendra plus coûteux le réapprovisionnement des stocks pour la prochaine saison de chauffage.

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Xi Jinping : la Chine et la Russie avancent « main dans la main »

Le président chinois Xi Jinping a déclaré, mardi 31 décembre 2024, que la Chine et la Russie ont toujours avancé « main dans la main » sur la bonne voie. C’est ce que rapporte l’agence de presse officielle chinoise Xinhua. Sachant que les deux pays ont conclu, depuis plusieurs mois, un « partenariat stratégique d’une nouvelle ère » sur des questions clés.

Les deux dirigeants (Xi Jinping et Vladimir Poutine) ont convenu en mai d’approfondir les relations bilatérales et de coopérer dans des domaines d’intérêt mutuel tels que Taiwan, l’Ukraine et leur rival commun, les États-Unis.

L’agence de presse officielle russe RIA a également cité l’ambassadeur de Moscou à Pékin, qui a récemment déclaré que Xi se rendrait en Russie en 2025.

Lors d’un échange de vœux du Nouvel An avec le président russe Vladimir Poutine, Xi Jinping a salué la confiance mutuelle et la coordination stratégique entre les deux pays et a exprimé son désir de maintenir des liens étroits avec Poutine.

Au final, la coopération sino-russe dans divers domaines continuera à ouvrir de nouvelles opportunités de développement, a ajouté M. Xi.

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USA : augmentation de 50 % des défauts de paiement des cartes de crédit

Les défauts de paiement sur cartes de crédit aux États-Unis ont atteint leur plus haut niveau depuis la crise financière mondiale de 2008, reflétant le déclin de la capacité financière des consommateurs à faible revenu, a rapporté lundi 30 décembre 2024 le Wall Street Journal.

Les prêteurs de cartes de crédit ont radié 46 milliards de dollars de soldes de prêts en souffrance au cours des neuf premiers mois de cette année. Ce qui représente une augmentation de 50 % par rapport à la même période de l’année dernière, atteignant le niveau le plus élevé en 14 ans.

Aux États-Unis, les familles à faible revenu souffrent des effets des taux d’inflation élevés et de l’érosion de leurs épargnes, en plus des taux d’intérêt élevés, qui alourdissent le fardeau des cartes de crédit.

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Egypte : une usine de matières premières pharmaceutiques

L’Égypte a l’intention de créer une usine polyvalente pour produire des matières premières pharmaceutiques actives dans la zone économique du canal de Suez, avec des investissements s’élevant à 120 millions de dollars.

L’Autorité générale de la zone économique du canal de Suez a annoncé, le 30 décembre 2024, la signature d’un protocole de coopération entre la Société d’investissement de la zone économique et la Société arabe de matières premières pharmaceutiques (Arab API) pour mettre en œuvre le projet de création d’une usine de matières premières pharmaceutiques, dans le cadre des efforts du gouvernement pour localiser l’industrie pharmaceutique, renforcer l’économie nationale et attirer les investissements dans le secteur de la santé.

Le porte-parole officiel du ministère de la Santé et de la Population a expliqué, dans un communiqué publié par l’Autorité économique, que l’accord vise à créer une usine spécialisée pour la production de matières premières actives et inactives, en plus des matières intermédiaires, des concentrés, des produits chimiques, et les additifs nécessaires à l’industrie pharmaceutique, sur une superficie de 96,83 mille mètres carrés au sein de la zone industrielle du secteur sud à Aïn Sokhna.

Il a souligné que le projet, dont les investissements s’élèvent à environ 120 millions de dollars, est le premier du genre en Egypte et au Moyen-Orient à établir une usine polyvalente pour la production de matières premières pharmaceutiques efficaces, soulignant que l’accord s’inscrit dans la vision de l’État égyptien pour réaliser l’intégration entre les différentes parties concernées, dans le but d’atteindre l’autosuffisance en médicaments essentiels.

Le porte-parole a ajouté que l’accord incluait la responsabilité de la Société arabe de matières premières pharmaceutiques (Arab API) dans l’établissement, la gestion, l’exploitation et l’entretien de toutes les installations dans la zone du projet.

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Saxo Bank : les prix de l’argent, de l’or, du cacao et du café augmenteront en 2025

L’incertitude sur les conséquences économiques d’une présidence Trump et la croissance en Chine pèseront sur les prix des matières premières. C’est ce que révèle la banque d’investissement danoise Saxo Bank.

Le responsable de la stratégie matières premières chez Saxo Bank, Ole Hansen, a déclaré, le 29 décembre 202,4, que les prix des matières premières sont affectés par l’incertitude mondiale liée aux conséquences de la présidence Trump, à l’avenir de l’économie chinoise, aux tensions géopolitiques entre la Russie et l’Ukraine, mais aussi à la région du Moyen-Orient.

M. Hansen a ajouté, dans une interview accordée à Al Arabiya, que le monde a connu une abondance de stocks de céréales au cours des deux dernières années. Ce qui a soutenu la sécurité alimentaire mondiale. En revanche, les prix du cacao et du café ont augmenté.

Quant au secteur de l’énergie, M. Hansen estime que le maintien de la production pétrolière à ses niveaux actuels est bénéfique par rapport au gaz, qui connaît des hausses turbulentes.

Selon lui, les réductions de production de l’OPEP+ n’étaient pas suffisantes pour soutenir les prix en raison de la faible demande et de la forte croissance de l’offre en dehors de l’OPEP. Soulignant que le meilleur traitement consiste à réduire les prix, même si cette stratégie comporte de nombreux risques.

Des prix influencés par les plusieurs cultures

Concernant les matières premières, M. Hansen a expliqué que l’abondance des principales cultures telles que le blé, le maïs et le soja continuera d’influencer les valeurs.

Il a souligné que la guerre commerciale des Etats-Unis avec la Chine pourrait entraîner une baisse des montants des récoltes américaines.

Par ailleurs, Ole Hansen s’attend également à ce que les cours de l’argent, de l’or, du cacao et du café continuent d’augmenter en 2025. Tout en notant que les conditions météorologiques et les tarifs douaniers auront un impact significatif sur les prix.

Il a ajouté que la météo est le principal facteur qui affectera les prix des denrées alimentaires à l’avenir, et que la baisse des prix pourrait entraîner une baisse de la production. Ce qui contribuerait à stabiliser les prix à long terme.

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Les pays ont intensifié leurs efforts pour s’éloigner du billet vert, selon le FMI

La part du dollar dans les réserves mondiales de change est à son plus bas niveau depuis 29 ans. C’est ce que relève le Fonds monétaire international (FMI).

La part du dollar américain dans les réserves de change mondiales est tombée à son plus bas niveau depuis près de 30 ans, confirment les dernières données publiées par le FMI, le 27 décembre 2024.

Les statistiques suivies par l’institution basée à Washington montrent que la part du billet vert dans les réserves officielles a chuté de 0,85 % entre juillet et septembre 2024. Il s’établit désormais à 57,4 % – son niveau le plus bas depuis 1995. Le FMI ne fournit pas de statistiques pour les années précédentes.

Le FMI a déjà signalé cette tendance en juin, dans un blog officiel. Lequel soulignait que le déclin du dollar était dû aux efforts de diversification déployés par les pays du monde entier. Par exemple, alors que les données montrent que la part du billet vert a régulièrement diminué au cours des trois derniers trimestres, la part des devises « non traditionnelles » a gagné du terrain.

Dollar vs euro

Le billet vert a également cédé du terrain face à l’euro. Au troisième trimestre, sa part a bondi à 20,02 % contre 19,75 % au deuxième trimestre. Les investissements mondiaux en yens ont bondi au cours des six derniers trimestres, sa part au troisième trimestre s’élevant à 5,82 %.

Les données montrent également un arrêt du déclin de la part du yuan chinois dans les avoirs mondiaux en devises, qui a duré neuf trimestres. Au troisième trimestre, la part du yuan a augmenté à 2,17 %.

Mais le dollar demeure la principale monnaie de réserve

Malgré la tendance à la baisse, le dollar reste jusqu’à présent la principale monnaie de réserve, selon les statistiques du FMI, l’euro occupant fermement la deuxième place.

Le statut de longue date du billet vert comme monnaie dominante mondiale a été mis en péril ces dernières années en raison des inquiétudes suscitées par l’augmentation de la dette américaine et des sanctions imposées par Washington à ses rivaux, dont la Russie.

Dans le cadre des sanctions antirusses qui ont suivi l’invasion de l’Ukraine en février 2022, les États-Unis ont coupé les transactions en dollars avec la Banque centrale du pays. Ils ont ensuite interdit l’exportation de billets de banque en dollars vers la Russie et ont été le fer de lance de la campagne visant à geler les avoirs russes à l’étranger.

La Russie obligée de dédollariser

Le magazine Foreign Affairs a écrit en juin que les sanctions contre la Russie avaient « sans aucun doute laissé d’autres banques centrales se demander si leurs propres fonds de réserve libellés en dollars seraient bloqués si leurs gouvernements se heurtaient à Washington ».

Dans le même temps, les sanctions ont forcé la Russie à dédollariser. Selon les données de septembre, Moscou et ses partenaires du bloc économique des BRICS utilisent désormais les monnaies nationales dans 65 % des accords commerciaux mutuels. Dans un discours prononcé au sommet des BRICS à Kazan en octobre, le président russe Vladimir Poutine a averti que l’utilisation du dollar comme arme par Washington au moyen de sanctions et le refus d’accès des pays au système financier occidental étaient une « grave erreur » qui les obligerait à « chercher d’autres alternatives, ce qui est en train de se produire ».

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Le Japon approuve un budget record de 730 milliards de dollars pour 2025

Le gouvernement japonais a approuvé, dimanche 29 décembre 2024, un budget record dépassant les 115 000 milliards de yens. Soit l’équivalent de 730 milliards de dollars, pour l’exercice qui débute en avril 2025.

Le nouveau budget augmente de 2,6 % par rapport à la valeur initiale du budget de l’année en cours.

Le ministère des Finances a déclaré que le taux d’intérêt augmentera à 2,1 % au cours du nouvel exercice, contre 1,9 % pour l’année en cours. Ce qui entraînera une augmentation des coûts du service de la dette en raison de la hausse des paiements d’intérêts.

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La Banque centrale de Turquie abaisse ses taux d’intérêt

La Banque centrale de Turquie a réduit, le 26 décembre 2024, ses taux d’intérêt pour la première fois en deux ans. Mais elle indique qu’elle resterait prudente quant aux réductions futures. Car l’inflation est à peine descendue en dessous de 50 % et est près de 10 fois supérieure à l’objectif officiel.

Le Comité de politique monétaire de la Banque centrale turque, dirigé par le gouverneur Fatih Karahan, a réduit le taux des pensions, une semaine plus que prévu,de 50% à 47,5%. Et ce, après l’avoir reporté de huit réunions consécutives.

Cette décision marque la fin des fortes hausses des taux d’intérêt qui ont commencé à la mi-2023 pour maîtriser une inflation élevée et attirer les investisseurs étrangers vers les actifs, obligations et actions turcs. Cela pourrait également apporter un certain soutien à l’économie turque, actuellement en récession technique.

Dans un communiqué, la Banque centrale a souligné qu’à l’avenir elle ne continuera pas nécessairement à assouplir les taux d’intérêt au même rythme. Cependant, elle « prendra ses décisions en mettant l’accent sur les perspectives d’inflation ».

Le Comité de politique monétaire a justifié l’ampleur de la réduction en invoquant la baisse de l’inflation en décembre et le ralentissement de la demande intérieure.

Anticipations de taux d’intérêt en 2025

La Banque centrale « a fourni des orientations pour l’avenir en liant ses décisions en matière de taux d’intérêt aux données macroéconomiques », a déclaré à Bloomberg Okan Ertem, économiste principal chez Turk Ekonomi Bankasi AS à Istanbul. Ce qui signifie que les décisions seront prises sur la base des données économiques de la Banque centrale et non sur la base d’un taux prédéterminé de réduction des taux d’intérêt.

Néanmoins, a ajouté Ertmen, on s’attend à ce que la banque centrale turque réduise ses taux d’intérêt de 250 points de base à chaque réunion de l’année prochaine, soit de 20 % au total pour l’année. Cela est dû aux dernières données sur l’inflation qui montrent une tendance à la baisse, a-t-il expliqué.

Exportateurs bienvenus

Les entreprises ont salué la décision de réduire les taux d’intérêt. Le président de l’Assemblée des exportateurs turcs, Mustafa Gultepe, a déclaré qu’il espérait un nouvel assouplissement de la politique monétaire, « parallèlement au ralentissement de l’inflation ».

Selon les dernières données, l’inflation annuelle en Turquie est tombée à 47,1 %, contre plus de 75 % en mars. La Banque centrale s’est fixé pour objectif de le réduire à 21 % d’ici fin 2025.

Toutefois, l’inflation mensuelle désaisonnalisée s’est accélérée en novembre, tandis que les anticipations d’inflation restent supérieures aux objectifs de la Banque centrale pour les 12 prochains mois. Le Comité de politique monétaire a déclaré que le comportement des prix et les anticipations d’inflation « présentent des risques pour le processus déflationniste ».

La Turquie a réduit son taux d’intérêt directeur pour la dernière fois en février 2023. Et ce, au cours d’une période de politique monétaire ultra-souple qu’Erdogan lui-même a soutenue mais qui a conduit à une forte inflation et à une vente d’obligations et d’actions turques par les investisseurs étrangers.

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L’Algérie va produire des frégates légères chinoises

L’Algérie produira localement des corvettes de type 056 (F-15A) sous licence chinoise, rapporte le site Arab Defence.

Ce développement dans la production des frégates légères chinoises intervient après la livraison du premier navire, « Al-Mustaddi », en 2023. Ce navire a été construit en Chine, marquant la première acquisition par l’Algérie de cette frégate légère de pointe.

Des sources indiquent que l’Algérie a passé une commande de six navires F-15A. Cependant, après la livraison du « Repellent », aucun autre navire en provenance des chantiers navals chinois n’a été signalé. Selon les analystes, cette pause pourrait faire partie d’une stratégie délibérée visant à passer à une production locale dans les installations algériennes, dans le but de renforcer les capacités locales de fabrication de navires de guerre.

Le F-15A est classé comme frégate légère et est équipé d’une gamme avancée d’armes et de capteurs. Il se caractérise par une conception multi-missions. Ce qui le rend capable d’effectuer des missions de patrouille, de surveillance et de combat.

D’un déplacement d’environ 1 800 tonnes, il est équipé de systèmes radar avancés, de missiles sol-air et d’armes antinavires. Il est donc adapté aux besoins de sécurité maritime de l’Algérie.

La décision de produire ces navires localement représente une avancée majeure pour l’industrie navale de guerre algérienne. En fabriquant localement le F-15A, l’Algérie vise à réduire sa dépendance à l’égard des fournisseurs étrangers et à renforcer sa capacité à entretenir et moderniser sa flotte.

A cet égard, notons que ces dernières années, l’Algérie a donné la priorité à la modernisation de ses forces armées. Avec un accent particulier sur la marine, en raison de ses vastes frontières maritimes et de ses moyens navals vitaux. Les navires F-15A devraient renforcer la capacité de la marine algérienne à sécuriser ses eaux territoriales et à protéger les principales routes maritimes de la Méditerranée.

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TikTok – États-Unis: la volte-face de Trump

Le président élu Donald Trump exhorte la Cour suprême des États-Unis à suspendre la mise en œuvre d’une loi qui interdirait l’application populaire de médias sociaux, TikTok, ou forcerait sa vente, arguant qu’il devrait avoir le temps après son entrée en fonction de rechercher une « résolution politique » au problème.

La loi obligerait ByteDance, le propriétaire chinois de TikTok, à vendre la plateforme à une entreprise américaine, sous peine d’interdiction. Le Congrès américain a voté en avril pour interdire l’application, à moins que ByteDance ne la vende d’ici au 19 janvier.

TikTok, qui compte plus de 170 millions d’utilisateurs aux États-Unis, et sa société mère ont tenté de faire annuler la loi. Mais si le tribunal ne se prononce pas en leur faveur et qu’aucun désinvestissement n’est effectué, l’application pourrait être interdite aux États-Unis le 19 janvier, un jour avant l’entrée en fonction de Donald Trump.

Le soutien de Trump à TikTok constitue un revirement par rapport à 2020, lorsqu’il avait tenté de bloquer l’application aux États-Unis et de forcer sa vente à des entreprises américaines en raison de sa propriété chinoise.

Cela montre également les efforts importants déployés par l’entreprise pour gagner du terrain auprès de Trump et de son équipe pendant la campagne présidentielle.

« Le président Trump ne prend pas position sur les fondements de ce conflit », a déclaré D. John Sauer, l’avocat de Trump, qui est également le choix du président élu pour le poste de « solliciteur général des États-Unis ».

« Au lieu de cela, il demande respectueusement à la Cour d’envisager de suspendre le délai de désinvestissement fixé par la loi au 19 janvier 2025, pendant qu’elle examine le bien-fondé de cette affaire, permettant ainsi à la nouvelle administration du président Trump d’avoir la possibilité de rechercher une résolution politique des questions en jeu dans cette affaire », a-t-il ajouté.

Trump a déjà rencontré le PDG de TikTok, Shou Zi Chew, quelques heures après que le président élu eut exprimé qu’il avait un « point chaud » pour l’application et qu’il était favorable à ce que TikTok continue à fonctionner aux États-Unis pendant au moins un petit moment.

Le président élu a également déclaré qu’il avait reçu des milliards de vues sur la plateforme de médias sociaux au cours de sa campagne présidentielle.

La société a précédemment déclaré que le ministère de la Justice avait mal décrit ses liens avec la Chine, affirmant que son moteur de recommandation de contenu et les données des utilisateurs étaient stockés aux États-Unis sur des serveurs cloud exploités par Oracle Corp, tandis que les décisions de modération de contenu qui affectent les utilisateurs américains sont également prises aux États-Unis.

Les défenseurs de la liberté d’expression ont déclaré séparément vendredi à la Cour suprême que la loi américaine contre TikTok évoque les régimes de censure mis en place par les ennemis autoritaires des États-Unis.

Le ministère américain de la Justice a affirmé que le contrôle chinois de TikTok constituait une menace permanente pour la sécurité nationale, une position soutenue par la plupart des législateurs américains.

Le procureur général du Montana, Austin Knudsen, a dirigé vendredi une coalition de 22 procureurs généraux en déposant un mémoire d’amicus curiae demandant à la Cour suprême de confirmer la législation nationale de désinvestissement ou d’interdiction de TikTok.

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Chine : le nombre de brevets accélère la croissance des PME

Le nombre croissant de brevets industriels approuvés en Chine a accéléré le développement des petites et moyennes entreprises (PME) qui jouent un rôle actif dans l’innovation en matière de brevets. C’est ce qu’a annoncé, vendredi 27 décembre 2024, l’Administration nationale chinoise de la propriété intellectuelle (CNIPA – China national intellectual property administration).

En novembre, le pourcentage de brevets approuvés détenus par des entreprises était de 73,5%, un nombre important de ces brevets émanant des petites et moyennes entreprises (PME), a déclaré le porte-parole du CNIPA, Liang Xinxin, lors d’une conférence de presse.

Sur le nombre total de brevets approuvés détenus par des petites et moyennes entreprises en Chine en 2024, 75,3% concernaient des inventions de référence développées de manière indépendante, avec une augmentation annuelle de 3,9%.

Le taux d’utilisation industrielle des brevets approuvés détenus par les PME a été enregistré à 55,1%, soit une augmentation annuelle de 3,6%, selon Liang.

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6,5% de croissance pour l’économie indienne en 2025

L’économie indienne devrait croître d’environ 6,5% au cours de l’exercice 2024/25, plus proche de la limite inférieure de sa projection de 6,5 à 7%, alors que les incertitudes mondiales constituent une menace d’atténuation, a déclaré jeudi 26 décembre 2024 le gouvernement.

6,5% environ, ce sera la progression de la croissance indienne pour l’exercice 2025, malgré un environnement difficile. Les perspectives de croissance pour la période d’octobre à décembre semblent prometteuses, la demande rurale restant résiliente et celle urbaine reprenant au cours des deux premiers mois du trimestre, selon le rapport économique mensuel du ministère des Finances pour novembre.

La croissance a ralenti plus que prévu de juillet à septembre, entravée par une expansion plus faible de l’industrie manufacturière et de la consommation.

Les perspectives devraient être meilleures pour la période d’octobre à mars que pour les six premiers mois de l’exercice, a-t-il indiqué.

« La combinaison de la politique monétaire et des mesures macroprudentielles de la Banque centrale pourrait avoir contribué au ralentissement de la demande », indique le rapport.

La Banque centrale indienne a maintenu ses taux d’intérêt inchangés pendant 11 réunions politiques consécutives, malgré les appels à des baisses de taux pour soutenir la croissance dans un contexte d’inflation élevée.

Le président élu des États-Unis, Donald Trump, a menacé de nombreux pays, dont l’Inde, d’augmenter les droits de douane sur les importations, augmentant les risques d’une guerre commerciale mondiale après son entrée en fonction le 20 janvier. La victoire électorale de Trump a également alimenté une hausse du dollar et des rendements américains.

Toutefois, les perspectives de croissance de l’Inde en 2025/26 et dans les années à venir sont prometteuses en termes de fondamentaux économiques nationaux, selon le rapport du ministère des Finances.

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Au Maroc, le salaire minimum dans le privé augmentera de 5% dès janvier

Le gouvernement marocain vient d’approuver une augmentation du salaire minimum dans le secteur privé de 5% à partir de janvier 2025.

Le porte-parole du gouvernement, Mustafa Paytas, a déclaré, lors d’une conférence de presse à l’issue de la réunion hebdomadaire du gouvernement, que l’augmentation du salaire minimum inclut les travailleurs des activités (secteurs) agricoles et non agricoles.

« À partir de janvier prochain, le salaire minimum dans le secteur non agricole passera de 2 638 dirhams (262 dollars) en 2021 à 3 045 dirhams (302 dollars) début 2025 », a-t-il précisé. « Dans le secteur agricole, les salaires augmenteront également de 5% en avril 2025, pour atteindre 2 855 dirhams (283 dollars) ».

Paytas a expliqué que les augmentations du salaire minimum dans le secteur privé sont un engagement du gouvernement et la réalisation de ce qui a été obtenu dans le dialogue social.

À la veille de la « Journée internationale des travailleurs », le 1er mai 2022, le gouvernement avait annoncé la signature d’un accord social et d’une charte nationale de dialogue social avec les syndicats, qui incluent l’amélioration des conditions de travail et l’augmentation des salaires.

L’accord comprend un ensemble d’engagements mutuels, notamment une augmentation du salaire minimum dans les secteurs de l’industrie, du commerce et des services de 10% sur deux ans.

En juillet dernier, le gouvernement marocain a annoncé une augmentation des salaires de 1 127 000 fonctionnaires, avec un budget de 4,5 milliards de dollars.

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Goldman Sachs : 2025 s’annonce pleine de défis

Goldman Sachs fait ses adieux à 2024 avec un message aux investisseurs pour l’année prochaine : gardez un œil attentif sur la politique de Trump et n’ignorez pas le paysage géopolitique « brûlant ». Dans ce contexte, il énumère ses prévisions pour l’économie mondiale et explique pourquoi les États-Unis seront à nouveau en tête à un moment où l’Europe, déjà faible, est confrontée à une montagne de défis. 

Pour Goldman Sachs, 2025 sera pleine de défis. Plus en détail, 2024 a été une nouvelle année de croissance atone dans la zone euro, a noté Goldman Sachs. L’activité a d’abord surpris positivement alors que la croissance des revenus réels s’est accélérée, que les conditions économiques se sont assouplies et que l’optimisme quant à une reprise est revenu.

Toutefois, la croissance a surtout été décevante depuis le milieu de l’année, en raison de l’attitude prudente des consommateurs, des prix élevés de l’énergie et de la concurrence croissante de la Chine. En conséquence, la croissance dans la zone euro a, encore une fois, sous-performé celle des États-Unis cette année.

En conséquence, la BCE a réduit ses taux directeurs de 100 points de base cette année, d’abord sur une base trimestrielle, puis de réunion en réunion, le Conseil des gouverneurs ayant gagné en confiance dans les perspectives d’inflation.

Goldman Sachs estime que les baisses de taux se poursuivront, successivement, de 25 points de base en 2025 et jusqu’à 1,75% en juillet prochain, avec la possibilité de réductions plus rapides et plus profondes si l’économie s’affaiblit plus que prévu.

À l’échelle internationale, Goldman s’attend à une forte croissance du PIB réel de 2,7% annualisé en 2025, reflétant la croissance du revenu disponible réel des ménages et l’assouplissement des conditions économiques dans un contexte de baisse continue des taux d’intérêt.

L’inflation globale devrait converger vers l’objectif des Banques centrales d’ici à fin 2025 grâce à une inflation sous-jacente modérée, à une nouvelle baisse de l’inflation immobilière et à une déflation régulière des salaires.

Croissance américaine plus forte : que fera la Fed ?

Aux États-Unis, Goldman s’attend à ce que le PIB réel croisse en 2025 au-dessus du consensus de 2,4%, reflétant une forte croissance des revenus réels et un assouplissement des conditions financières.

Il s’attend à ce que l’inflation globale ralentisse à 2,4% d’ici à décembre 2025, reflétant une nouvelle baisse de l’inflation immobilière et un relâchement des pressions salariales. Le taux de chômage diminuera progressivement jusqu’à 4,0% d’ici à fin 2025.

Il s’attend à ce que la Réserve fédérale américaine procède à sa prochaine baisse de taux de 25 points de base en mars prochain, suivie de deux autres réductions de même ampleur en juin et septembre, avec une fourchette finale de 3,5 à 3,75%.

En ce qui concerne la politique de bilan, on s’attend à ce que la Fed ralentisse encore le rythme de réduction de son bilan en janvier 2025 et mette fin à sa réduction au deuxième trimestre 2025.

Quid de la Chine ?

En Chine, la croissance du PIB réel ralentira à 4,5% sur un an en 2025, le récent renforcement significatif des mesures d’assouplissement budgétaire ne compensant que partiellement la faiblesse de la consommation intérieure, le ralentissement actuel du marché immobilier et la hausse des tarifs douaniers aux États-Unis…

La Maison Blanche et les développements géopolitiques au centre de l’attention

Goldman Sachs conseille donc aux investisseurs de prêter attention à la nouvelle politique américaine et aux évolutions géopolitiques. Le second mandat de Trump apportera probablement des changements politiques majeurs, note-t-il, notamment des droits de douane plus élevés sur la Chine et sur l’automobile, une baisse de l’immigration, de nouvelles réductions d’impôts et un assouplissement de la réglementation.

Aux États-Unis, il s’attend à ce que l’impact de la baisse des impôts sur la croissance soit compensé par celui de la hausse des droits de douane, mais il s’attend à un impact plus important sur la croissance des droits de douane en Europe et en Chine, en particulier dans le cas de droits de douane généraux.

Les développements géopolitiques restent également importants, car la situation au Moyen-Orient reste très incertaine, la guerre entre la Russie et l’Ukraine se prolonge et les relations entre les États-Unis et la Chine restent tendues.

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Tesla va rappeler 700 000 véhicules

Cette décision a été motivée par une faille dans le système d’avertissement de pression des pneus.

Le constructeur de véhicules électriques Tesla va rappeler 700 000 véhicules aux États-Unis en raison d’un dysfonctionnement du système de surveillance de la pression des pneus, augmentant le risque d’accidents, a rapporté le 26 décembre 2024 l’Associated Press, citant un organisme de surveillance de la sécurité.

Le rappel concerne plusieurs modèles, notamment les véhicules Cybertruck 2024, Model 3 2017-2025 et Model Y 2020-2025, selon un communiqué de la National Highway Traffic Safety Administration publié jeudi.

L’organisme de surveillance de la sécurité a averti que le système de surveillance de la pression des pneus des véhicules pourrait ne pas afficher systématiquement un voyant d’avertissement de basse pression entre les cycles de conduite, augmentant ainsi le risque d’accident.

Tesla a déclaré qu’il résoudrait le problème via une mise à jour logicielle gratuite, les lettres de notification aux propriétaires devant être envoyées d’ici le 15 février 2025, rapporte AP.

Ce rappel est le septième concernant le Cybertruck cette année. En novembre, Tesla avait rappelé environ 2 400 pick-up en raison d’une pièce défectueuse pouvant entraîner une perte de puissance. En juin, près de 12 000 camions avaient été rappelés en raison d’un dysfonctionnement des essuie-glaces qui réduisait la visibilité.

Tesla a fait face à de nombreux rappels au fil des ans. En février, le constructeur automobile a dû faire face à son plus grand rappel à ce jour, impliquant près de 2,2 millions de véhicules, presque tous vendus aux États-Unis à l’époque. Le problème est né de plaintes concernant des voyants d’avertissement d’affichage numérique apparaissant à la mauvaise taille.

Un autre rappel majeur en décembre 2023 concernait le système de pilotage automatique de Tesla. Les régulateurs fédéraux ont constaté que le système ne détectait pas correctement l’attention du conducteur, ce qui entraînait un risque potentiel pour la sécurité.

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Zone euro : la demande de logements d’Airbnb reste à un niveau élevé

La demande de logements Airbnb en zone euro a atteint le « rouge » à l’automne, la Pologne étant parmi les pays où la demande est la plus forte. 

Selon le dernier rapport paneuropéen d’AirDNA, basé sur les données des plateformes Airbnb et VRBO, la période de voyage « hors pointe », c’est-à-dire entre les périodes de forte et de faible demande, a joué un rôle clé dans la croissance à deux chiffres de la demande sur les 20 plus grands marchés de location à court terme (STR) d’Europe cet automne.

Plus précisément, les pays suivants ont enregistré une augmentation de la demande de plus de 20% sur un an pour les mois de septembre, octobre et novembre :

– Grèce (+20,1%)

– République tchèque (+22,9%)

– Allemagne (+23,1%)

– Hongrie (+23,9%)

– Norvège (+27,4%)

– Pologne (+29,9%).

Selon le rapport, même si une demande accrue peut générer des revenus plus élevés pour les hôtes, une offre accrue – c’est-à-dire l’ajout de nouvelles inscriptions – peut compenser les effets positifs.

Cet automne, les pays affichant les meilleures performances en termes de RevPAR (revenu par nuit disponible) sont ceux où la croissance de la demande a dépassé celle de l’offre. Sur ces marchés, la concurrence limitée a permis aux hôtes de bénéficier à la fois d’un taux d’occupation plus élevé et d’un pouvoir de négociation accru sur les tarifs, leur offrant ainsi des revenus plus élevés par nuit disponible.

Cet automne, les hôtes des pays à forte croissance du RevPAR ont connu une augmentation de plus de 15% d’une année sur l’autre, grâce à une croissance significative du taux d’occupation et à une croissance à deux chiffres de l’ADR (tarif journalier moyen) :

– Portugal (+15,2%)

– Hongrie (+17%)

– Finlande (+20,4%)

– Espagne (+21,1%)

– Danemark (+25,6%).

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La Chine renforce son emprise sur une mine de lithium au Mali

L’entreprise chinoise Ganfeng Lithium a démarré ses opérations dans la mine de lithium de Goulamina, au Mali, rapporte, jeudi 26 décembre 2024, le South China Morning Post. Ce minerai est essentiel pour les batteries des véhicules électriques et l’électronique.

L’exploitation de la mine de Goulamina, située dans la région de Bougouni, a démarré ce mois-ci et devrait produire 506 000 tonnes de lithium par an au cours de sa première phase, avec des plans visant à en doubler la capacité dans les phases suivantes.

La mine de Goulamina est l’un des plus grands gisements de lithium au monde et devrait produire 15,6 millions de tonnes de concentré de spodumène sur une durée de vie de 23 ans.

Le président de transition du Mali, Assimi Goita, présent à l’inauguration, a souligné l’importance du partenariat sino-malien, le qualifiant de « stratégique et sincère ». Il a fait état du rôle de la mine dans l’avancement de l’exploitation des ressources naturelles du Mali.

L’ambassadeur de Chine au Mali, Chen Zhihong, a qualifié le projet de « nouvel exemple de coopération gagnant-gagnant ».

Cette évolution intervient malgré les difficultés, notamment les problèmes de sécurité et la mise en œuvre d’un nouveau code minier par le gouvernement malien, lequel code, révisé récemment, accroît la participation de l’État dans les projets miniers, qui passe de 20  à 35% dans la mine de Goulamina. Ganfeng Lithium a accepté les conditions, s’alignant ainsi sur les efforts du gouvernement pour accroître les revenus miniers.

Le démarrage de la production à Goulamina devrait générer des revenus importants pour le Mali, estimés à 191 millions de dollars par an. Cela correspond à l’objectif du gouvernement de capitaliser sur la demande croissante de lithium, stimulée par la transition mondiale vers les énergies renouvelables et les véhicules électriques.

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L’UE draine le gaz de ses stocks à un rythme record depuis 2022

Selon certaines informations, la demande accrue due au temps plus froid et à la baisse des importations de GNL serait à l’origine de la dépendance accrue du bloc aux stockages.

L’UE a augmenté ses retraits de ses installations de stockage de gaz naturel liquéfié (GNL), rapporte le Financial Times (FT), citant des données de Gas Infrastructure Europe. Selon le rapport, le volume de gaz stocké a chuté d’environ 19 % entre fin septembre et mi-décembre. Soit le rythme le plus rapide depuis la crise énergétique de 2021.

Les deux années précédentes, les stocks de gaz n’ont diminué que de quelques pour cent sur la même période. Les niveaux de stockage de l’UE sont désormais de 75 %, contre près de 90 % à la même période l’année dernière. Les analystes attribuent ce taux d’épuisement accru au temps plus froid, qui a entraîné une hausse de la demande, ainsi qu’à une baisse des importations de gaz.

« L’Europe a dû s’appuyer beaucoup plus sur ses réserves souterraines cet hiver que ces deux dernières années pour compenser la baisse des importations de gaz naturel liquéfié et pour répondre à une demande plus forte », a déclaré Natasha Fielding de l’agence de tarification Argus Media citée par FT.

Attention à la hausse des prix

Les experts ont prévenu que l’exploitation des réserves pendant l’hiver pourrait rendre leur remplissage plus difficile l’année prochaine. D’autant plus que les prix du gaz pour livraison l’été prochain sont déjà plus élevés que pour l’hiver suivant. La plupart associent la tendance à la hausse des prix aux inquiétudes concernant les futures livraisons de gaz de deux des principaux fournisseurs de GNL de l’UE, les États-Unis et le Qatar.

Le président élu américain Donald Trump avait auparavant averti Bruxelles que Washington pourrait imposer des droits de douane sur les fournitures à l’Union à moins que l’UE n’achète des quantités « à grande échelle » de pétrole et de gaz américains.

Lundi, le Qatar a prévenu qu’il pourrait arrêter complètement les livraisons de GNL à l’Union européenne si les États membres appliquaient une nouvelle législation sur les émissions de carbone qui impose de lourdes amendes aux entreprises qui ne s’y conformeraient pas.

Sachant que l’UE est de plus en plus dépendante des importations de GNL, plus coûteuses, depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022. Lorsque Bruxelles a donné la priorité à l’élimination de sa dépendance à l’égard de l’énergie russe, moins chère…

Pourtant, le gaz russe continue d’affluer vers l’UE via le gazoduc Turk Stream qui traverse la Turquie et une ligne de transit via l’Ukraine. Cependant, les livraisons via cette dernière pourraient cesser après le nouvel An, car Kiev a prévenu qu’elle n’avait pas l’intention de prolonger un accord de transit avec Moscou, qui expire le 31 décembre.

De son côté, la Russie a déclaré qu’elle était prête à poursuivre les livraisons au-delà de 2024. Le PDG de Gazprom, Alexeï Miller, a même averti plus tôt que l’UE commettrait un « suicide énergétique » en évitant le gaz russe. Des inquiétudes similaires ont été exprimées par la Hongrie et la Slovaquie, les deux pays de l’UE les plus dépendants du gaz russe.

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