Le secteur de l’agriculture biologique à Kairouan connait une croissance importante depuis ces dernières années, atteignant environ 40 000 hectares, comparativement à 200 hectares en 1995. C’est ce qu’a affirmé  Abdelrazek Selmi, responsable du département de l’agriculture biologique à la direction régionale du développement agricole.

Il estime que la région compte également environ 5 000 hectares de forêts biologiques et d’importantes superficies.

Il a également noté que l’agriculture biologique à Kairouan se concentre essentiellement sur l’exportation, avec plus de 10 000 tonnes d’huile exportées actuellement, contre 3 000 tonnes en 2015.

De plus, des quantités significatives d’hysope biologique et de figues de Barbarie sont également expédiées.

Il convient de noter que  200 agriculteurs se sont mis  à l’agriculture biologique. Tout en ajoutant que la  demande internationale pour les produits biologiques tunisiens est hausse. Ce qui fait que l’État propose des incitations importantes, pouvant atteindre 50 % pour l’équipement des moulins à huile.

Toutefois Abdelrazel Selmi a dénonce le manque de subvention proposé par l’Etat pour le contrôle et l’exportation qui atteignait jusqu’à 70 %. Ce qui nécessite la révision de  cette décision pour soutenir le secteur de l’agriculture biologique.

Il a conclu de la  nécessité de créer des entreprises pour renforcer la visibilité des marques biologiques tunisiennes sur le marché mondial.

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Un avion de la compagnie Jeju Air, transportant 181 personnes, s’est écrasé ce dimanche en Corée du Sud, entraînant la mort d’au moins 177 personnes, selon les médias occidentaux.
L’appareil, en provenance de Bangkok (Thaïlande), a quitté la piste et percuté un mur à l’aéroport international de Muan, situé à environ 300 kilomètres au sud de Séoul. À bord se trouvaient 175 passagers et six membres d’équipage.
Toujours selon les médias occidentaux, ils ont confirmé que les deux seuls survivants de cet accident tragique sont un steward et une hôtesse de l’air, qui se trouvaient à l’arrière de l’avion au moment du crash.

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Dans un contexte de bouleversements géostratégiques et de turbulences socio-politiques à l’échelle mondiale, il est essentiel d’examiner les faits et les tendances sans se laisser influencer par des formules dépassées ou des idéologies obsolètes. L’analyste politique Elyes Kasri a dressé un état des lieux de cette situation complexe.

Vous trouverez ci-dessous son post FB:

À l’avenir, chaque pays devra s’appuyer sur sa capacité interne à défendre ses intérêts à travers des atouts économiques, militaires et une diplomatie efficace. Sans ces éléments de résilience, les nations risquent de se retrouver vulnérables face aux défis mondiaux, comme un vieux navire à la merci des tempêtes.

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En novembre 2024, le taux d’inflation a enregistré une légère diminution, s’établissant à 6,6% après trois mois de stabilité à 6,7%. C’est ce qu’a annoncé le Conseil d’administration de la BCT récemment.

Selon le communiqué de la BCT, cette baisse est principalement attribuée à la réduction de l’inflation sous-jacente, « hors produits alimentaires frais et produits à prix administrés », qui a atteint 5,8%. Cependant, l’inflation des produits alimentaires frais a connu une hausse significative, atteignant 14,1%, tandis que celle des produits à prix administrés a légèrement augmenté pour se fixer à 3,7%.

Par ailleurs, les prévisions suggèrent une poursuite de la tendance baissière graduelle de l’inflation, bien que ce processus soit attendu à un rythme plus lent que prévu. Les augmentations de salaires anticipées dans les secteurs public et privé pourraient ralentir cette baisse à court terme en exerçant des pressions sur les coûts de production.

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Le Conseil d’Administration de la Banque Centrale de Tunisie a décidé, lors de sa réunion du 28 décembre 2024, de maintenir le taux directeur à 8%. Et ce lors d’une réunion le 28 décembre 2024, au cours de laquelle il a examiné les évolutions économiques et financières tant au niveau international que national, ainsi que les perspectives d’inflation.

À l’échelle internationale, l’année 2024 a été marquée par des avancées significatives des banques centrales dans leur mission de stabilisation des prix.

L’inflation se rapproche désormais des objectifs fixés dans la majorité des pays. Cependant, la persistance de l’inflation sous-jacente freine encore les assouplissements monétaires. De nombreuses banques centrales optent pour une approche prudente concernant les ajustements des taux directeurs, afin d’assurer une dissipation des tensions inflationnistes et une convergence durable vers les cibles. Cette stabilisation devrait soutenir la croissance économique, qui reste résiliente malgré un environnement international complexe et incertain.

Sur le plan national, la croissance économique a montré une tendance haussière au troisième trimestre 2024, atteignant 1,8% en glissement annuel, contre 1% le trimestre précédent. Ce regain est attribué à une augmentation significative de la demande intérieure, qui a progressé de 4,1% par rapport à 2,6% au deuxième trimestre 2024. Les données conjoncturelles suggèrent également un renforcement continu de cette croissance au dernier trimestre.

Concernant le secteur extérieur, le déficit courant a diminué à 2.611 MDT (soit 1,6% du PIB) durant les onze premiers mois de 2024, contre 3.464 MDT (ou 2,3% du PIB) l’année précédente. Cette amélioration est due à une consolidation des revenus du travail et des recettes touristiques, bien qu’un léger recul du solde commercial ait été observé. L’atténuation du déficit courant et la réduction des pressions sur le taux de change du Dinar ont permis une reconstitution des réserves de change, malgré les dépenses élevées liées au service de la dette extérieure en 2024.

En ce qui concerne les prix à la consommation, après trois mois de stabilité à 6,7%, le taux d’inflation a légèrement baissé à 6,6% en novembre 2024. Cette détente est principalement due à une baisse de l’inflation sous-jacente « hors produits alimentaires frais et produits à prix administrés », qui s’est établie à 5,8% en novembre. Cependant, l’inflation des produits alimentaires frais a augmenté pour atteindre 14,1%, tandis que celle des produits à prix administrés a légèrement grimpé à 3,7%.

Les prévisions indiquent une poursuite de la tendance baissière graduelle de l’inflation, bien qu’à un rythme plus lent que prévu. Les hausses anticipées des salaires dans les secteurs public et privé pourraient ralentir cette baisse à court terme en exerçant des pressions sur les coûts de production.

Face à ces éléments et aux risques inflationnistes persistants, le Conseil a décidé de maintenir le taux directeur inchangé à 8%, soulignant la nécessité d’une politique monétaire prudente pour préserver la stabilité économique du pays.

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La Tunisie cherche à renforcer sa position économique en encourageant les entreprises à s’étendre sur les marchés extérieurs, en particulier en Afrique, qui est considérée comme l’une des régions à la croissance la plus rapide. On prévoit que le produit intérieur brut (PIB) de cette région connaîtra une croissance moyenne comprise entre 3,8 et 4,2 % au cours des années 2024-2025. Malgré la signature de nombreux accords commerciaux avec les pays africains, les exportations tunisiennes restent limitées, ne dépassant pas 10,4 % du total des exportations, qui ont atteint 6456 millions de dinars en 2023. C’est ce qu’a publié l’IACE en présentant sa feuille de route.

Défis auxquels sont confrontées les entreprises tunisiennes :

Barrières réglementaires et légales :

Le Code des changes représente l’un des principaux obstacles, imposant des restrictions strictes sur la circulation des capitaux, ce qui complique l’investissement et l’exportation de manière efficace.
Les entreprises doivent également faire face à des défis liés aux procédures douanières et à la double imposition.

Défis logistiques :

Le manque d’infrastructures et les coûts élevés du transport constituent un autre obstacle à l’expansion sur les marchés africains, impactant négativement la compétitivité des entreprises.

Recommandations pour renforcer la mondialisation :

Faciliter la circulation des capitaux pour stimuler les investissements et accroître la présence sur les marchés africains.
Développer les infrastructures afin de réduire les coûts logistiques et offrir des incitations aux entreprises souhaitant s’étendre.
Renforcer la sensibilisation aux nouvelles opportunités commerciales en évaluant l’attractivité économique des marchés ciblés, y compris leur croissance économique, leur inflation et leurs taux d’intérêt directeurs.

La Tunisie est considérée comme une porte d’entrée vers l’Afrique pour l’Europe, ce qui nécessite de renforcer sa présence dans l’espace africain par le développement des liaisons aériennes et le renforcement de la coopération culturelle, éducative et technologique avec les pays africains.

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L’expert en finance bancaire Sofiene Ouerimi a souligné qu’il existe des difficultés d’accès aux financements bancaires, précisant que l’utilisation des chèques n’est pas un choix pour les Tunisiens. Et ce, lors de son intervention sur les ondes de Mosaïque FM, ce vendredi 27 décembre 2024. 

En effet, les banques ne fournissent pas facilement des prêts, ce qui impacte négativement certaines entreprises et citoyens habitués à utiliser le chèque comme moyen de financement.

Sofiene Ouerimi a indiqué que 78% des entreprises tunisiennes considèrent l’accès au financement bancaire comme un obstacle majeur, aggravé par la hausse des coûts du service.

Il a également mentionné que le montant des transactions par chèque s’élevait à 123 milliards de dinars, avec de nouvelles sanctions pénales qui entreront en vigueur en février prochain, représentant un risque légal réel pour de nombreux individus et entreprises, affectant ainsi la stabilité financière globale.

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Un post de Mohsen Marzouk met en lumière les défis géopolitiques contemporains, notamment la logique du  » hold up  » et la question de la souveraineté des États. À l’aube de la nouvelle année, il est crucial d’analyser les tendances des relations internationales qui pourraient façonner l’avenir.

Les événements récents illustrent une érosion significative de la souveraineté nationale, souvent au profit d’une logique de sécurité nationale, comme le souligne Mohsen Marzouk via un post sur sa page officielle Fb. Plusieurs pays ont agi dans ce sens, contournant les normes internationales établies par l’ONU :

• Russie : l’annexion de territoires ukrainiens.
• Turquie : la prise de contrôle de certaines régions en Syrie.
• Israël : l’annexion de parties du territoire syrien.
• Éthiopie : expansion territoriale sur les côtes somaliennes.
• États-Unis : les ambitions territoriales exprimées par Donald Trump concernant le canal de Panama et le Groenland.

Ces actions révèlent une tendance où les préoccupations sécuritaires prennent le pas sur le respect des frontières et des droits souverains d’autres États.

Il estime que la prise de conscience des réalités internationales est essentielle pour que la Tunisie puisse naviguer avec succès dans un environnement géopolitique complexe. Il conclut: « En adoptant une approche proactive et réaliste face aux évolutions mondiales, le pays peut non seulement protéger ses intérêts nationaux, mais aussi bâtir un avenir prometteur et stable. Cette stratégie permettra à la Tunisie de renforcer sa position sur la scène internationale et de contribuer à un développement durable et harmonieux ».

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L’audience de l’avocate Sonia Dahmani, initialement prévue pour aujourd’hui, a été reportée au 10 janvier 2025, comme l’a annoncé sa sœur, Ramla Dahmani. Celle-ci a dénoncé la tenue d’une audience surprise sans préavis pour les avocats de Sonia et critiqué les conditions de détention de sa sœur, précisant qu’elle avait été amenée au tribunal dans des conditions dégradantes, sans manteau ni chaussures. Elle a exprimé sa gratitude envers une autre détenue qui lui a prêté un manteau pour se protéger du froid.

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Les marchés à Londres ont ouvert en baisse ce vendredi, influencés par des données mitigées sur l’emploi aux États-Unis. C’est ce qu’a révélé le site Zonebourse.com.

Les demandes d’allocations chômage ont légèrement diminué à 219 000. Mais les demandes d’emploi assurées ont atteint leur plus haut niveau depuis novembre 2021. Au Royaume-Uni, la fréquentation commerciale a chuté de 7,6 % après Noël. L’indice FTSE 100 a perdu 0,3 % à 8 112,58 points. 

En Asie, le Nikkei a progressé de 1,8 %. Tandis que le pétrole Brent a atteint 73,26 USD le baril.

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Selon le communiqué du CMF, la société SANIMED relance son appel à candidatures pour deux administrateurs indépendants; et ce, conformément aux exigences légales. Les candidats doivent répondre à des critères stricts d’éligibilité. Lesquels incluent l’absence de conflits d’intérêt et une expérience professionnelle d’au moins 10 ans dans le secteur industriel.

Les dossiers doivent être soumis au plus tard le 3 janvier 2025. Les candidatures retenues seront approuvées lors de l’Assemblée Générale Ordinaire. 

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Qui sont les Africains les plus influents de 2024? La liste très attendue du magazine New African révèle quelques inclusions et exclusions surprenantes. Les visionnaires de l’Afrique mènent la charge dans l’IA et l’action climatique.

Une année a été déterminante via les institutions financières de développement de l’Afrique. Ainsi toujours selon la même source, on note une liste diverse représentant 29 nationalités. De ce fait, le Nigeria reste le pays le plus représenté, suivi de près par le Kenya.

Par ailleurs, la liste reflète les tendances et priorités changeantes en Afrique, alors que le continent fait face à de nouveaux défis et opportunités. Elle célèbre les réalisations et contributions des Africains de divers secteurs qui ont eu un impact positif sur le continent et le monde au cours de l’année écoulée.

Anver Versi, rédacteur en chef de New African, a commenté : « Je n’avais jamais vu notre rubrique des 100 Africains les plus influents de cette façon, mais maintenant je pense que notre ami a vraiment mis le doigt sur quelque chose, en lui donnant une saveur particulièrement africaine, la devise Ubuntu – Je suis parce que nous sommes. Nous en avons besoin, car je ne me souviens pas d’un monde aussi polarisé, aussi divisé, aussi impassible face aux atrocités humaines terribles. »

IA et changement climatique : L’Afrique en première ligne

Avec l’intelligence artificielle (IA) dominant les titres technologiques cette année, la section Science et Académie est remplie de nombreux experts africains profondément impliqués dans ce domaine.

Alors que cette technologie peut offrir de nombreuses opportunités pour résoudre certains problèmes endémiques, elle n’est pas sans écueils. La chercheuse éthiopienne, Abeba Birhane, a mené des recherches qui ont révélé comment les ensembles de données d’images utilisés pour développer des systèmes d’IA contenaient des étiquettes racistes et misogynes ainsi que des images offensantes. Traitant également des préoccupations éthiques concernant l’IA et les biais inhérents dans les algorithmes, on trouve également les expertes Rediet Abebe et Joy Buolamwini.

Le changement climatique reste un enjeu pressant et les dirigeants africains, qu’ils soient dans le secteur public, les affaires ou la société civile, sont pleinement engagés à résoudre cette problématique vitale.

Par exemple, le Sénégalais Ibrahima Cheikh Diong figure dans la liste après avoir pris le rôle de directeur exécutif du Fonds pour répondre aux pertes et dommages. Lequel aura un impact direct sur la façon dont les pays en développement pourront répondre aux pires effets de la crise climatique.

Michael Kakande a également été nommé pour sa campagne acharnée pour la justice climatique et sa facilitation de la participation des jeunes africains dans la conversation mondiale.

Une année décisive pour les institutions financières de développement

La liste des 100 Africains les plus influents de 2024 du New African propose un regard approfondi sur la vie et les réalisations des individus extraordinaires qui façonnent le récit africain sur le continent et à l’étranger. Leurs histoires servent de source d’inspiration et témoignent de la résilience et de l’ingéniosité de l’esprit africain.

Voir ci-dessous la liste complète ou visiter https://100.newafricanmagazine.com/

Liste des 100 Africains les plus influents 2024

Politique et service public
Bassirou Diomaye Faye
Kemi Badenoch
Muhammad Ali Pate
Claver Gatete
Ali Mohamed
Roi Mohamed VI
Ronald Lamola
Yemi Osinbajo
Nardos Bekele-Thomas
Ibrahima Cheikh Diong

Affaires
Robins Tchale-Watchou
Fatima Tambajang
Dr Sidi Ould Tah
Samaila Zubairu
Thierno-Habib Hann
Akinwumi Adesina
Tariye Gbadegesin
Adebayo Ogunlesi
Wale Tinubu
Aigboje Aig-Imoukhuede
Prof Benedict Okey Oramah
Moulay Hafid Elalamy
Olugbenga Agboola
Alain Ebobissé
Tunde Olanrewaju
Nassef Sawiris
Aliko Dangote
Ismael Belkhayat
Hassatou Diop N’sele
Jeremy Awori
Manuel Moses
Hassanein Hiridjee
Rene Awambeng

Société civile
Joseph Moses Oleshangay
Mohamed Adow
Michael Kakande
Ndidi Okonkwo Nwuneli
William Asiko
Eva Omaghomi
Nelson Amenya
Helmy Abouleish
Binaifer Nowrojee

Science et Académie
Elhadj As Sy
Chinasa T. Okolo
Tshilidzi Marwala
Prof Colleen Masimirembwa
Prof Moses Obimbo Madadi
Rediet Abebe
Rachid Guerraoui
Abdoulaye Diabaté
Joy Buolamwini
Abeba Birhane

Formateurs d’opinion
Miatta Fahnbulleh
Olajide Olatunji
Carlos Lopes
Zain Verjee
John-Allan Namu
Vera Songwe
Nesrine Malik
Tayo Aina
Thebe Ikalafeng
Mavis Owusu-Gyamfi
Hannah Ryder
Ayman Mohyeldin
Nicolas Pompigne-Mognard

Créatif
Zineb Sedira
Rita Mawuena Benissan
Iansmith Mwenda
Idris Elba
Ken Wakia
Adejoké Bakare
Ayra Starr
Selma Feriani
DJ Edu
Eugene Mbugua
Chigozie Obioma
Kamel Daoud
Tesfaye Urgessa
Mehdi Qotbi
DBN Gogo
Yinka Ilori Amina
Lola Shoneyin
Ekow Eshun
Zhong FeiFei
Mati Diop
Hassan Hajjaj
Koyo Kouoh
Mo Harawe
Victoria Kimani

Sports
Patrice Motsepe
Letsile Tebogo
Imane Khelif
Tunde Onakoya
Gelson Fernandes
Oumar ‘Reug Reug’ Kane
Biniam Girmay
Ademola Lookman
Ruth Chepng’etich
Omar Berrada
Sifan Hassan

Et pour finir, cerise sur le gâteau, en cette année des Jeux Olympiques de Paris, un hommage spécial est rendu aux médaillés olympiques dans notre catégorie sports. Letsile Tebogo qui a volé la vedette lors de la finale du 200m pour offrir à Botswana sa première médaille d’or. Sifan Hassan qui est devenue la première athlète féminine à remporter des médailles dans les épreuves 5K, 10K et Marathon (record olympique) lors des mêmes jeux. Et aussi Imane Khelif, dont la médaille d’or a été une victoire non seulement en boxe, mais aussi contre les préjugés raciaux.

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Lors de sa visite au Caire les 24 et 25 décembre 2024, le ministre des Affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a rencontré son homologue égyptien, Badr Abdelatty. Ils ont discuté des relations historiques entre la Tunisie et l’Égypte, soulignant leur volonté d’élever ces liens à un niveau supérieur, conformément aux directives des présidents Kaïs Saïed et Abdel Fattah al-Sissi. Les deux ministres ont également abordé des questions régionales, notamment la situation à Gaza et la nécessité d’une solution politique en Syrie. C’est ce qu’a révélé le média arabe El Mayadeen. 

Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdel Ati, a réaffirmé le soutien inconditionnel de l’Égypte à la Syrie et à sa souveraineté. Tout en soulignant l’importance de préserver ses institutions nationales. Tout comme les deux ministres ont abordé la situation en Libye et la nécessité d’accélérer les élections. Ils ont convenu également de l’importance d’une solution politique inclusive en Syrie, respectant la diversité du pays sans exclusion. Il convient de noter, comme le précise El Mayadeen, que l’Égypte a également défini quatre principes clés pour un processus politique en Syrie : respect de la souveraineté; préservation des institutions; processus politique inclusif; et coopération régionale pour la reconstruction.

A cet égard, notons que dans un contexte de trahison et de désillusion, la Syrie traverse une période tumultueuse marquée par des défections au sein de ses élites politiques et militaires. Alors que les groupes se revendiquant comme libérateurs du pays restent silencieux et soumis, leur incapacité à agir face à l’occupation israélienne et à la destruction de l’armée nationale soulève des questions profondes sur leur légitimité.

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Amnesty International a appelé les autorités tunisiennes « à libérer immédiatement Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre (PDL) », et à abandonner les charges portées contre elle.
Il rappelle que Abir Moussi est en détention depuis octobre 2023 après avoir été arrêtée aux alentours du bureau d’ordre de la présidence de la République alors qu’elle tentait de déposer un recours administratif15. Les charges incluent des accusations graves telles que « tentative de changement de la forme du gouvernement »

Amnesty International appelle l’abandon des charges portées contre elle. L’organisation souligne que ces accusations, qui incluent des tentatives de changement de gouvernement, résultent de son exercice pacifique des droits à la liberté d’expression et de réunion.

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L’Agence italienne pour la coopération et le développement à Tunis, en collaboration avec l’Union européenne, soutient l’auto-entrepreneuriat, notamment chez les femmes. Et ce, en fournissant des outils et ressources pour créer et développer des entreprises. 

Le récent mémorandum signé avec le Conseil bancaire et financier vise à stimuler les investissements privés dans les secteurs durables de l’agriculture, de la pêche et de l’aquaculture, dans le cadre du programme Appui au Développement durable dans le secteur de l’Agriculture et de la Pêche artisanale en Tunisie (Adapt )de l’UE, pour une économie plus verte en Tunisie.

L’Italie s’engage également à préserver le patrimoine culturel tunisien. Et ce, comme en témoigne la restauration du site Santa Croce à Tunis, transformé en centre de créativité. Ce projet, d’un coût total d’un milliard d’euros, illustre la coopération entre les deux pays.

Par ailleurs, l’initiative des « Bioterritoires » a été confirmée pour 2025. Ces bioquartiers valorisent les ressources naturelles et les traditions locales. Favorisant ainsi une collaboration entre agriculteurs, artisans et opérateurs touristiques pour promouvoir une économie durable. 

Des territoires pilotes ont été établis à Kesra, Mejel Bel Abbes, Haouaria, Hazoua et Sejnane, où la gestion durable des ressources est mise en œuvre selon des principes d’agriculture biologique.

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Ils sont artisans et fiers de l’être. Leur unique ambition est de préserver ce précieux savoir-faire pour qu’il ne disparaisse pas, tout en innovant. Une chose est certaine : l’artisanat tunisien ne se limite pas à une simple industrie, mais constitue véritablement une identité tunisienne qui revit. Dans cet esprit, la 3ème édition du Souk El Kahina, organisée par le groupe Enda, se déroule du 25 au 29 décembre 2024 à la Cité de la Culture de Tunis.

Cet événement tant attendu attire aussi bien les professionnels que le grand public. Il met en avant plus de 80 artisans, célébrant un patrimoine artisanal riche. Tout en facilitant l’accès à de nouveaux circuits commerciaux. Ainsi les visiteurs auront l’opportunité de découvrir des créations uniques, alliant tradition et modernité, incluant poterie, tissage et produits agroalimentaires.

Il convient de rappeler qu’Enda soutient ces artisans, depuis des années, via des solutions de microcrédit et des programmes de formation, visant à améliorer leurs revenus et leur qualité de vie.

Bien que le parcours des femmes dans l’artisanat soit semé d’embûches, elles s’imposent avec force dans ce secteur. Saloua Nabil Zaki, responsable du projet Souk El Kahina, souligne l’importance d’intégrer également les jeunes et les hommes dans l’artisanat tout en mettant en valeur le patrimoine tunisien. Cette édition du Souk El Kahina met l’accent sur la qualité des produits tuniso-tunisiens et vise à soutenir les artisans face à la hausse des coûts des matières premières.

Elle déclare : “Cette année, nous avons intensifié nos efforts pour inclure les hommes dans le secteur de l’artisanat, car ils ont également leur place. Nous avons réussi à rassembler des artisans de tous les gouvernorats de Tunisie, ce qui est une source de fierté.”

Portraits d’artisanes

Chedia Ben Amor, céramiste passionnée, a orienté son parcours vers la durabilité dans le design. Avec près de 10 ans d’expérience et plusieurs formations à son actif, elle a pris un prêt de 5000 dinars chez Enda pour soutenir ses initiatives artisanales. Ses créations uniques témoignent d’un engagement profond envers son art, chaque pièce étant une ode à la beauté et à la durabilité.

Saloua Annabi, originaire de Manouba, incarne la créativité avec sa gamme “L’Art du Recyclage”. En effet, elle transforme des objets usagés en pièces artistiques uniques. Son travail reflète un profond respect pour l’environnement et une volonté inébranlable de redonner vie à des matériaux abandonnés, prouvant que chaque objet a une histoire à raconter.

Salma Faleh est la créatrice de Gentle Ties, une marque de mode durable qui allie savoir-faire tunisien et recyclage textile. Après deux ans de réflexion et une année sur le marché, elle s’est formée au modélisme pour mieux répondre aux attentes des consommateurs tunisiens. Gentle Ties utilise principalement des cravates recyclées et collabore avec des artisans pour créer des pièces faites main, intégrant des éléments de l’identité tunisienne comme le tissage en laine. Son slogan résume parfaitement cette approche.

Enfin, Meriem Bribri, passionnée par l’artisanat tunisien et berbère, partage avec ferveur son amour pour les textiles traditionnels. Son engagement va au-delà de la création. Puisqu’elle cherche à préserver et célébrer l’identité culturelle tunisienne, tout en inspirant d’autres à découvrir la richesse du patrimoine vivant.

Le Souk El Kahina représente non seulement un espace de commercialisation essentiel pour ces artisans. Tout en étant une célébration vibrante du patrimoine culturel tunisien. L’événement offre une plateforme où chaque pièce raconte une histoire unique, reflétant l’engagement des artisans envers leur art et leur communauté. En participant à cet événement, chacun a l’opportunité non seulement d’apprécier ces œuvres mais aussi de contribuer à un mouvement plus large vers une économie inclusive et solidaire.

Autrement dit, venez découvrir ces créations émouvantes et soutenir ceux qui œuvrent chaque jour pour préserver notre héritage culturel.

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L’Assemblée générale des Nations Unies a adopté aujourd’hui une nouvelle convention contre la cybercriminalité, marquant la fin d’un processus de cinq ans. Cette convention vise à renforcer la coopération internationale et à fournir un soutien technique, en particulier aux pays en développement, pour lutter contre divers crimes en ligne.

Philemon Yang, président de l’Assemblée générale des Nations Unies a souligné l’importance de cette initiative dans un monde numérique où la cybercriminalité est en hausse. L’accord sera ouvert à la signature au Vietnam en 2025 et entrera en vigueur après la ratification par 40 États. Il précise dans ce contexte : « Nous vivons dans un monde numérique, dans lequel les technologies de l’information et de la communication ont un énorme potentiel pour le développement des sociétés, mais augmentent également la menace potentielle de cybercriminalité.

Avec l’adoption de cette Convention, les États membres disposent des outils et des moyens nécessaires pour renforcer la coopération internationale en matière de prévention et de lutte contre la cybercriminalité, en protégeant les personnes et leurs droits en ligne. »

L’ONUDC continuera de servir de secrétariat au Comité spécial, chargé de négocier un projet de protocole visant à compléter la Convention, ainsi qu’à la future Conférence des États parties.

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L’Agence Tunisienne de Coopération Technique (ATCT) a recruté 3 430 Tunisiens à l’étranger entre janvier et novembre 2024, marquant une baisse par rapport aux 4 179 recrutements de la même période en 2023. 

Malgré cette diminution, la demande pour les compétences tunisiennes reste en hausse, notamment dans le contexte post-Covid. Les principales destinations incluent l’Allemagne et le Canada, avec respectivement 671 et 613 travailleurs tunisiens.  Ainsi Oman suit avec 411 recrutements, tandis que la France et l’Arabie saoudite comptabilisent respectivement 360 et 357 recrutements.

Le secteur de la santé est le plus représenté, avec 1 249 professionnels recrutés, suivi de l’éducation (821), de l’administration (315), du tourisme et des services (215), du transport (119), de l’informatique et communication (115) et du commerce (69). Actuellement, 26 551 Tunisiens travaillent à l’international sous l’égide de l’ATCT, dont 56 % dans des pays arabes, 29 % en Europe et 12 % au Canada.

Le recrutement à l’étranger pour les Tunisiens présente plusieurs implications. D’une part, des agences comme l’ATCT  facilitent le placement de travailleurs tunisiens à l’international, répondant à une forte demande de main-d’œuvre qualifiée. D’autre part, la Tunisie permet aux entreprises de recruter jusqu’à 30 % de cadres étrangers dans les trois premières années de leur activité, réduisant ce quota à 10 % par la suite. Cela souligne une volonté d’internationalisation et d’optimisation des compétences, tout en respectant les normes locales de travail.

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Dans le cadre de sa visite de travail au Caire, le ministre des Affaires Étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a rencontré ce mercredi 25 décembre 2024 Son Excellence Ahmed Aboul Gheit, Secrétaire Général de la Ligue des États Arabes. Cette rencontre a eu lieu suite à l’invitation de son homologue égyptien, Bader Abdelatti.

Cette rencontre a permis d’explorer les relations de coopération entre la Tunisie et la Ligue des États Arabes, ainsi que l’engagement de la Tunisie à renforcer ces liens et à soutenir le rôle constructif de cette institution à travers ses différentes structures.

Les discussions ont également porté sur les principales questions arabes et les évolutions actuelles dans la région. Les deux parties ont réaffirmé leur détermination à consolider les bases de la sécurité et de la stabilité dans le monde arabe tout en promouvant l’action arabe commune.

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