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Centrale laitière de Sidi Bouali: Les conditions de réussite et de pérennité

Le Chef du gouvernement a donné ses instructions pour accélérer le traitement de la situation de la centrale laitière de Sidi Bouali en fixant un programme concret et urgent qui lui permettra de rétablir son activité dans les plus brefs délais. Et ce, dans le cadre d’une approche globale garantissant toutes les conditions de réussite et de pérennité.

Les décisions du Chef du gouvernement interviennent après que le Conseil a entendu un exposé sur la situation sociale et économique de l’entreprise et les raisons qui ont conduit à la cessation de ses activités depuis 2019.

La relance de la Centrale laitière de Sidi Bouali ne peut être que salutaire.

En effet, exactement le même modus operandi a été appliqué à l’ex-STIL et à cette Centrale pour dégager la voie aux lobbies de l’industrie laitière dans le pays.

Et on se retrouve aujourd’hui, avec un pot de yaourt qu’un gamin regarde et que sa mère ne peut pas acheter, parce que cela représente tout un budget si elle en achète pour le reste de la famille.

Cela a  fait des fromages un produit de luxe aussi cher que le caviar, que bien des Tunisiens n’ont pas goûté depuis des années.

La Centrale de Sidi Bouali pourra donc dans un avenir proche redémarrer.

Connaissant ce secteur de près, nous allons oser faire quelques suggestions qui pourraient peut-être servir.

Tout d’abord, au niveau du personnel. La masse salariale ne devrait en aucun cas engloutir les bénéfices. Ces bénéfices doivent servir à consolider cette unité, aussi bien au niveau de son équipement, qu’à celui de son rayonnement régional.

C’est, ensuite, le genre de produits à mettre sur le marché. Il faut saisir cette occasion pour opter, tel que l’ont fait des puissances industrielles comme la France, la Hollande, l’Allemagne, le Canada et autres, de limiter les dépenses qu’imposent les emballages polluants en  fabriquant du lait à mettre en sachets qui ne coûtent rien et que l’on peut s’abstenir de subventionner.

A la poubelle

Dans l’état actuel des choses, ces briques en carton spécial, coûtent de plus en plus cher. Nous les achetons en devises fortes et nous les jetons à la poubelle.

Les machines qui fabriquent ces briques ne sont jamais cédées mais louées aux fabricants. On n’a qu’à les renvoyer et non dépenser de l’argent pour les restaurer.

Et même dans le cas où elles seraient cédées, si les règles ont été changées, le lait en sachets, livrés dans un périmètre bien étudié reviendra moins cher et sera de meilleur goût. A ce propos, il ne faudrait pas traiter cette question en se limitant aux avis émis dans un bureau. Il faut absolument scruter ce qui se passe de par le monde et aller sans complexes voir sur place, étudier et décider avec le maximum d’atouts.

Consignés et réutilisables

A cette annonce, les lobbies vont se  mobiliser et tout faire pour démentir ce qui a précédé. 

Qu’ils commencent par nous expliquer pourquoi bien des pays, et non des moindres, débordés par l’effet polluant et par le renchérissement des emballages,  ont adopté les sachets et sont également revenus aux bouteilles de verre consignés et réutilisables. Nous possédons une belle industrie du verre, emballage idéal pour le lait. C’est la seconde proposition à soumettre. Elle ne pourra que conquérir les fins gourmets.

Yaourt et lait étaient livrés dans des emballages en verre chez nous. La force des influenceurs a imposé ces emballages desquels on veut se débarrasser dans les pays qui les ont créés.

Nous ne devons pas nous laisser influencer. Ni le poids ni la facilité de la  manipulation ne devraient nous faire changer d’avis. Calculons les sommes que nous jetons à la poubelle et le degré de pollution  par rapport à ce que nous gagnons en mettant à contribution notre industrie du verre et décidons.

Rôle des sociétés communautaires

Autre proposition, la Centrale de Sidi Bouali devrait  disposer de fonds  de roulement conséquents, pour établir des contrats avec des livreurs de lait attitrés et non pas se laisser aller à des paiements à crédit, qui risquent de l’enfoncer dans des dettes qui l’ont obligée à mettre la clé sous le paillasson.

Les sociétés communautaires pourraient jouer un rôle de premier plan, en occupant le terrain, tout en mettant en place une structure de mise en valeur des terres environnantes. Elles joindront ainsi l’élevage des vaches laitières  à la production de lait, tout en s’adossant à un client solide et fiable.

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Tunisie : Konaté offre la victoire à l’Espérance face au CSS et propulse l’EST à la 4ᵉ place

L’Espérance Sportive de Tunis (EST) a pris le dessus sur le Club Sportif Sfaxien (CSS) lors de leur affrontement de la 13ᵉ journée de la Ligue 1 tunisienne, qui s’est joué aujourd’hui au Stade Taïeb Mhiri de Sfax.

Le match a été marqué par une grande lutte entre les deux équipes, avec une première mi-temps sans buts. Cependant, c’est à la 86ᵉ minute qu’Abderrahmane Konaté a inscrit le seul but de la rencontre, d’un tir puissant qui a permis à l’EST de repartir avec les trois points.
Grâce à cette victoire, l’Espérance Sportive de Tunis grimpe à la 4ᵉ place du classement de la Ligue 1 tunisienne, avec des points importants dans la course au sommet. Le CSS, bien qu’ayant montré de belles intentions sur le terrain, n’a pas réussi à trouver le chemin des filets et reste dans la moitié inférieure du classement.

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Tunisie : Un plan ambitieux pour rénover et moderniser les infrastructures de transport à Tataouine et Médenine

Le ministère des Transports a annoncé une série de mesures visant à dynamiser le secteur des transports dans les gouvernorats de Tataouine et de Médenine. Parmi les actions clés, la finalisation de 20 % des travaux d’aménagement du poste frontalier terrestre de Dhehiba, ainsi que le lancement du dragage du port commercial de Zarzis, prévu pour novembre 2025.

Ces nouvelles mesures ont été publiées sur la page officielle du ministère dimanche, à la suite de la visite du ministre des Transports, Rached Amri, accompagné de plusieurs responsables, dans une dizaine de sites de transport à Tataouine et Médenine les 27 et 28 décembre 2024.
La visite a permis de faire le point sur l’avancement des travaux, en particulier à la direction régionale des Transports de Tataouine, le centre de contrôle technique de Tataouine, la direction régionale de l’Agence technique des transports terrestres, ainsi que sur le dépôt de la société régionale des transports à Tataouine. Amri a également inspecté le port commercial de Zarzis, la station maritime pour passagers, le poste frontalier de Ras Jedir et l’aéroport international de Djerba-Zarzis.

Le ministre a annoncé que les gouvernorats de Tataouine et Médenine bénéficieront de nouveaux bus grâce à une part des 300 bus d’occasion et des 300 nouveaux bus acquis dans le cadre d’un contrat international groupé. Ces véhicules seront affectés aux sociétés régionales de transport.
Concernant la société régionale des transports de Médenine, Amri a souligné l’importance de coordonner avec le Bureau des services scolaires pour résoudre les problèmes de transport d’enseignants entre Mghila et Ramada, et de compléter les travaux de la station de nettoyage des bus à Médenine avant 2025.

Des systèmes numériques seront également mis en place pour la gestion des abonnements scolaires, le suivi des stocks et la gestion de la flotte, afin d’être opérationnels lors de la rentrée scolaire et universitaire de l’année prochaine. De plus, le ministre a fixé la date limite pour la maintenance de six bus au 5 janvier 2025, pour le gouvernorat de Tataouine.

Le ministre a proposé également de renforcer le transport des passagers entre Tataouine et Tunis par l’intermédiaire de la société nationale de transport interurbain, avec l’introduction d’une ligne directe dès la réception des nouveaux bus, prévue pour le 1er juin 2025.
Parmi les autres mesures notables, le rétablissement de la ligne Ben Guerdane – Tataouine avec des départs nocturnes temporaires avant le 5 janvier 2025, et l’exploitation de cette ligne avec un bus dédié, selon un horaire précis, avant le 1er juin 2025.
Le nombre de trajets entre Ramada et Dhehiba sera augmenté dès que la flotte sera renforcée, et une coordination avec la société nationale de transport interurbain sera mise en place pour assurer le transport des citoyens de Ben Khedache à Médenine, afin de faciliter leur déplacement vers la capitale.

Le ministre a aussi insisté sur la réactivation progressive de toutes les lignes existantes et la création de nouvelles lignes pour relier les zones isolées des gouvernorats de Tataouine et de Médenine. De plus, un atelier de maintenance et un dépôt pour les bus seront installés à Tataouine, prêts au cours du premier trimestre de 2026.

L’Agence technique des transports terrestres bénéficiera d’une allocation de près de 40 000 dinars pour réaménager la salle d’attente de la station des passagers à Tataouine, et le centre de contrôle technique des véhicules de Médenine sera renforcé en personnel, avec des mesures pour protéger l’allée de pesée contre les eaux de pluie.

Un centre de contrôle technique des véhicules sera établi à Zarzis, avec une mise en service prévue en janvier 2026, en plus des travaux de modernisation de la station de transport terrestre des passagers à Zarzis, notamment la rénovation des installations sanitaires et le pavage de la cour arrière de la station.

L’Office national des postes-frontaliers bénéficiera également d’une intervention pour améliorer les installations du poste frontalier de Dhehiba, en réaménageant l’espace de contrôle, l’entrepôt de marchandises, les installations sanitaires et en installant un scanner à rayons X pour le contrôle des départs.

Le ministre a réaffirmé l’importance de respecter le calendrier des travaux d’aménagement et d’extension du poste frontalier de Ras Jedir, qui doivent débuter au second semestre 2025. Il a aussi recommandé d’améliorer les conditions de travail dans les installations de Ras Jedir avant l’été 2025, en veillant particulièrement à la propreté et à la protection des passages des véhicules contre les eaux stagnantes.
Enfin, le ministère a prévu des mesures pour la gestion des marchandises polluantes au port commercial de Zarzis, avec une prise en charge spécifique avant fin janvier 2025. Le dragage du port débutera en novembre 2025, et le projet devrait être opérationnel en janvier 2026, avec un budget réévalué à 17 millions de dinars en raison des retards.
Le ministre des Transports a également souligné la nécessité de coordonner avec la société tunisienne de navigation pour la mise en place d’une ligne maritime régulière entre Zarzis et d’autres ports, et avec la société régionale de transport de Médenine pour créer une ligne reliant Médenine et le port de Zarzis pour le transport des travailleurs à partir du deuxième semestre 2025.
Des travaux sont également prévus pour améliorer la station maritime des passagers de Zarzis, notamment la mise en place de pavages et l’aménagement de l’espace d’attente des passagers avant la saison estivale prochaine.
Enfin, le ministère a prévu un plan pour moderniser l’aéroport international de Djerba-Zarzis, en améliorant le système d’information pour les passagers et en facilitant l’accès des personnes à mobilité réduite. Le ministre a insisté sur l’importance d’une gestion optimale des infrastructures existantes pour attirer de nouveaux investissements et stimuler le développement économique des gouvernorats de Tataouine et Médenine.

La Presse

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La Tunisie, élue parmi les 25 destinations incontournables pour 2025 par National Geographic

Le prestigieux magazine National Geographic a placé la Tunisie parmi les 25 meilleures destinations touristiques mondiales à découvrir en 2025.
Ce classement met en lumière la richesse de la civilisation tunisienne, en valorisant ses sites archéologiques remarquables datant de l’époque romaine. Le magazine célèbre également la diversité des paysages tunisiens : les plages méditerranéennes paradisiaques, l’emblématique amphithéâtre d’El Jem, le charme authentique des souks traditionnels, sans oublier l’envoûtante beauté du désert.

National Geographic considère ainsi la Tunisie comme une destination incontournable, alliant patrimoine historique, culture vivante et splendeurs naturelles.

The 25 best places in the world to travel to in 2025

 

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Tragédie au large du Pas-de-Calais : trois morts et 45 personnes secourues

Au mois trois personnes sont mortes dimanche lors d’une tentative de traversée de la Manche depuis la plage de Sangatte (Pas-de-Calais), a annoncé la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord (Prémar).

Vers 6h00 (05h00 GMT) du matin, une embarcation qui tentait de quitter la plage de Sangatte a rencontré des « difficultés lors de l’embarquement », précise la Prémar dans un communiqué.

Les secours sur terre ont pu venir en aide à 45 personnes, donc 4 se trouvaient en urgence relative et ont été transférées à Calais et Boulogne-sur-Mer.

La recherche de potentiels naufragés se poursuit et le parquet de Boulogne-sur-Mer a ouvert une enquête, a ajouté la préfecture.

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La Chine présente un prototype du train à grande vitesse le plus rapide du monde

Un prototype du train à grande vitesse CR450 qui roulera à 400 kilomètres à l’heure a été présenté dimanche à Beijing, a déclaré l’opérateur ferroviaire du pays.
Le train est capable de rouler à 450 kilomètres à l’heure en test, soulignant les avancées de pointe de la Chine dans la technologie ferroviaire, a indiqué la société China State Railway Group Co., Ltd. (China Railway).
Le nouveau modèle sera nettement plus rapide que les trains à grande vitesse CR400 Fuxing actuellement en service, qui circulent à une vitesse de 350 kilomètres à l’heure.
China Railway organisera une série d’essais sur ligne pour le prototype et optimisera ses indicateurs techniques pour s’assurer que CR450 entre en service commercial dès que possible.

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Croissance économique : +1,8 % au T3 2024, portée par la demande intérieure

Ces chiffres ont été annoncés dans le cadre de la réunion du Conseil d’administration de la Banque centrale de Tunisie (BCT), tenue ce samedi, où il a été décidé de maintenir le taux directeur inchangé à 8 %. Cette décision reflète une approche prudente face aux risques inflationnistes.

La croissance économique s’est maintenue sur une tendance haussière au 3ème trimestre 2024 (1,8% en glissement annuel contre 1% le trimestre précédent), soutenue par la progression notable de la demande intérieure (4,1% contre 2,6% au deuxième trimestre 2024).

Au-delà, les données conjoncturelles disponibles laissent entrevoir une poursuite du renforcement de la croissance économique au dernier trimestre 2024.

Sur le plan externe, le déficit courant s’est réduit à 1,6 % du PIB au cours des onze premiers mois de 2024, grâce à la consolidation des revenus de travail et des recettes touristiques, malgré une légère détérioration du solde commercial.
L’inflation a légèrement reculé en novembre 2024 pour s’établir à 6,6 %, mais des tensions subsistent, notamment sur les produits alimentaires frais (14,1 %).

À moyen terme, l’inflation devrait suivre une baisse progressive, mais reste exposée à des risques haussiers liés aux prix internationaux et aux déséquilibres des finances publiques.

La BCT reste vigilante quant à la trajectoire de l’inflation et à son impact potentiel sur la stabilité économique et financière du pays.

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Tunisie: L’inflation amorce une baisse, mais les risques persistent

Réuni samedi, le conseil d’administration de La Banque centrale de Tunisie (BCT) a décidé de maintenir son taux directeur inchangé à 8%, une mesure destinée à préserver la stabilité des prix dans un contexte marqué par des incertitudes.

Après trois mois de stabilité à 6,7%, le taux d’inflation a légèrement reculé à 6,6% en novembre 2024.

Cette baisse progressive, soutenue par la détente de l’inflation sous-jacente (5,8% en novembre contre 6,4% en octobre), reste toutefois fragile. Des hausses notables, notamment sur les produits alimentaires frais (+14,1%) et les produits administrés (+3,7%), montrent que les tensions inflationnistes ne sont pas complètement dissipées.

Les prévisions pour 2024 tablent sur une inflation moyenne de 7%, avec une lente décrue attendue à 6,2% en 2025. Cependant, la BCT alerte sur des risques à court et moyen terme, liés aux coûts de production, à l’évolution des prix internationaux des matières premières et aux déséquilibres budgétaires nationaux.

Dans un environnement économique où la croissance semble se renforcer (+1,8% au troisième trimestre), le défi reste de concilier reprise économique et maîtrise de l’inflation, tout en anticipant les pressions générées par la hausse des salaires et la demande intérieure.

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Tunisie – Retour en force pour Ons Jabeur : Victoire en double et début de parcours prometteur à Brisbane

Après plus de quatre mois d’absence en raison d’une blessure, la Tunisienne Ons Jabeur a fait son grand retour sur les courts de tennis avec une victoire décisive.

En duo avec l’Espagnole Paula Badosa, elles ont triomphé face à la Chinoise Han Yuxin et la Russe Alexandra Panova, s’imposant 6-4, 5-7, 10-8 lors du match du dimanche matin, comptant pour les huitièmes de finale du tournoi de double de Brisbane, un événement classé 500 points.

Jabeur et Badosa rencontreront en quart de finale le duo vainqueur des rencontres entre l’Ukrainienne Nadia Kichenok et l’Espagnole Sara Sorribes Tormo, ainsi que les Russes Mira Andreeva et Diana Shnaider.

Dans la compétition individuelle, Ons Jabeur, classée 42e mondiale, débutera son parcours ce lundi contre la Chinoise Zheng Saisai, classée 695e au classement mondial.

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Contrôle des marchés et commerces à Tunis: luttant contre la spéculation et les produits impropres

Une campagne de contrôle économique a été lancée, samedi, ciblant les marchés et les espaces commerciaux situés à la zone de Bab Bhar, rue Chedhli Kallala et rue Sidi Soufiène, à la capitale, dans le cadre de la préparation pour célébrer la nouvelle année 2025.

Cette campagne est organisée sous la supervision du Gouverneur de Tunis, Imed Boukhris, en coordination avec les unités de la police municipale, les agents de surveillance de la santé et les représentants de la direction régionale du commerce.

Seize visites ont été effectuées, dans le cadre de cette campagne, ce qui a abouti à la rédaction de 12 procès-verbaux d’infractions de santé, ainsi que 6 procès-verbaux économiques et la destruction de 93 pièces de gâteaux et 14 kg de produits alimentaires impropres à la consommation, indique le gouvernorat de Tunis sur sa page officielle.

Par ailleurs, les unités de la police municipale de Tunis et les agents de contrôle sanitaire de la municipalité de La Goulette, ont mené, à leur tour, une campagne de contrôle et de suivi quotidien dans les marchés et les commerces en vue de faire face à la spéculation.
Deux cent quatre pièces de gâteaux stockées d’une manière non conforme aux conditions sanitaires, dans un laboratoire non autorisé situé à El Aouina, ont été jetées à la poubelle.
Des mesures juridiques ont été prises à l’encontre des contrevenants.

Ces campagnes s’inscrivent dans le cadre de l’application des recommandations de la commission régionale de contrôle de l’évolution des prix, de la garantie de la continuité de l’approvisionnement des marchés, de la lutte contre la contrebande, le commerce parallèle et l’étalage anarchique et ce, en prévision de la célébration des fêtes de fin d’année.

A cette occasion, le gouverneur de Tunis a souligné l’impératif de renforcer le contrôle des entrepôts anarchiques destinés au stockage de produits de base, ainsi que les magasins et les commerces qui vendent les gâteaux et la viande blanche, et ce, en coopération avec les équipes de la santé concernées et des patrouilles de la police municipale.

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Astrologues à la télévision: Et si la Tunisie suivait l’exemple de l’Égypte ?

À l’approche de la fin de l’année administrative, la présence des astrologues dans les programmes télévisés et radiophoniques devient un phénomène récurrent.

En Égypte, ces invités particuliers sont souvent mis en avant, notamment en fin d’année, suscitant des débats et un engouement important auprès des téléspectateurs à travers le monde arabe.

Cependant, cette année, l’ “Autorité nationale des médias” en Égypte a pris une décision inédite en interdisant la diffusion des interventions des astrologues dans les médias publics, une mesure qui soulève des interrogations sur ses motivations.

Ahmed Al-Moslemani, président de l’autorité, a expliqué dans un communiqué publié ce mercredi que cette interdiction vise à “combattre la promotion des superstitions, respecter l’intelligence humaine et encourager le savoir scientifique”.

Il a également appelé à “explorer l’avenir de la région et du monde à travers des approches scientifiques, des bases logiques, les données des sciences politiques et autres disciplines, tout en s’appuyant sur les experts, universitaires et intellectuels”.

Al-Moslemani a insisté sur la nécessité de “mettre fin à la promotion des absurdités véhiculées par les astrologues et charlatans, quelle que soit leur notoriété ou influence, car ils insultent l’intellect, dévalorisent le savoir et bâtissent une renommée mensongère sur des prédictions aléatoires sans fondement”.

Cette initiative s’inscrit dans un contexte plus large de réformes médiatiques visant à redorer l’image de la télévision publique égyptienne et à répondre aux critiques croissantes du public concernant la qualité des contenus diffusés. Toutefois, cette interdiction ne concerne que les chaînes publiques, tandis que les chaînes
privées, moins soumises à cette régulation, continuent d’inclure ces segments populaires, attirant ainsi de larges audiences.

La situation en Tunisie, bien que similaire, n’a pas encore donné lieu à de telles mesures. Selon l’acteur Lotfi Bondka, ces dernières années, les chaînes tunisiennes ont également multiplié les apparitions d’astrologues, souvent dans des programmes sponsorisés, où les astrologues eux-mêmes financent leur présence pour promouvoir leurs idées. Ce phénomène soulève des interrogations sur l’éthique médiatique et la responsabilité des diffuseurs dans le choix des contenus qu’ils proposent à leurs téléspectateurs.

En outre, cette situation met en lumière une question essentielle : n’est-il pas temps pour la Tunisie de prendre exemple sur l’Égypte et d’adopter des mesures réglementaires visant à encadrer la diffusion de contenus pseudo-scientifiques sur les chaînes publiques et privées ?

En effet, la présence récurrente des astrologues dans les médias pourrait avoir des effets néfastes sur la société, notamment en alimentant des croyances infondées et en détournant l’attention des véritables enjeux de notre époque. Une telle régulation serait une étape importante pour garantir que les médias continuent à jouer leur rôle d’éducation et d’information, en favorisant des discussions basées sur des faits et des connaissances vérifiées, tout en protégeant les téléspectateurs des dérives susceptibles de miner leur esprit critique.

Mohamed Atef Benjabrallah

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DECES ET FARK: Mabrouk Ben Abdelaziz REDISSI 

Sa femme Monia Ben Othman

Ses fils Sami, Abdelaziz et Nader

Son petit-fils Fahd

Ses frères : Jamel, Ridha, Nabil et Mohamed .

Ses sœurs : Leila, Raoudha et Amel

Ainsi que  les familles parentes et alliées remercient tous ceux qui, par leur présence, leur correspondance ou leurs appels téléphoniques, se sont associés à leur deuil suite au décès de leur cher et regretté

Mabrouk Ben Abdelaziz REDISSI 

et annoncent que la cérémonie du Fark aura lieu aujourd’hui, dimanche 29 décembre 2024, à son domicile sis au 1, rue 6881, Cité Ettahrir, à partir de 17h00.

Que Dieu le Tout-Puissant lui accorde Son infinie Miséricorde et l’accueille dans Son éternel Paradis.

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UTAP — Huile d’olive: L’unification du prix face à la spécificité de chaque région de production  

Le président de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche, Moez Ben Zaghdan, estime que la saison 2024-2025 a connu certaines difficultés, outre la baisse des prix enregistrée au niveau international, tout en confirmant que « le coût de production s’élève entre 13 et 14 dinars et même plus ».

Le coût de production d’un litre d’huile d’olive en Tunisie varie entre 13 et 14 dinars, a affirmé le président de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (Utap), Moez Ben Zaghdan, estimant que l’Office national de l’huile (ONH) a contribué, par les prix accordés aux agriculteurs dans certaines régions, à leur baisse.

 Dans une interview réalisée au studio TV de l’agence TAP, le responsable a rappelé que l’organisation agricole a publié, depuis deux mois, un communiqué pour mettre en garde contre la hausse de la production de l’huile d’olive, pour la saison 2024-2025, après une production qualifiée de moyenne enregistrée au cours de la saison écoulée.

Ben Zaghdan a fait savoir, à cette occasion, que les recettes d’exportation d’huile d’olive tunisienne ont atteint, au cours de la saison 2023-2024, environ 5 milliards de dinars.

 Pour le responsable, la saison 2024-2025 a connu certaines difficultés, outre la baisse des prix enregistrée au niveau international.

Le président de l’UTAP a estimé que l’ONH n’est pas parvenu à gérer l’augmentation de la production nationale d’huile d’olive, en acceptant des quantités très limitées pour le stockage.

Et d’ajouter : « actuellement on ne peut pas fixer le prix de l’huile d’olive en Tunisie en raison de la spécificité de chaque région de production  et de la répartition de la production entre les différentes variétés d’olivier mais le coût de production s’élève entre 13 et 14 dinars et même plus », a-t-il expliqué.

Evoquant la saison de l’huile d’olive 2025-2026, Ben Zaghdan a affirmé que toutes les prospectives climatiques indiquent qu’elle serait « bonne ».

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Catastrophe aérienne en Corée du Sud : 124 morts dans l’accident d’un Boeing de Jeju Air

Un avion de la compagnie sud-coréenne Jeju Air a fait une sortie de piste dimanche et s’est écrasé contre un mur de l’aéroport international de Muan, dans le sud de la Corée du Sud, faisant au moins 124 morts, ont annoncé les pompiers sud-coréens.

L’accident s’est produit peu après 09h00 (00h00 GMT) lors de l’atterrissage d’un Boeing 737-800 de la compagnie Jeju Air, a annoncé le ministère sud-coréen des Transports. L’avion, en provenance de Bangkok, la capitale thaïlandaise, transportait 181 personnes, a indiqué le ministère.

Il s’agit de la catastrophe aérienne impliquant une compagnie aérienne sud-coréenne la plus meurtrière en près de 30 ans.

« Seul l’arrière de l’appareil conserve quelque peu sa forme. Il est presque impossible de reconnaître le reste (de l’avion) », a déclaré le chef des pompiers de Muan, Lee Jung-hyun, lors d’une conférence de presse.

Deux membres d’équipage, une femme et un homme, ont été sortis vivants de la queue de l’appareil et l’incendie a été éteint vers 13h00, a-t-il précisé.

Les opérations de secours visent désormais à retrouver les corps qui auraient pu être éjectés de l’appareil lors de l’impact, a ajouté Lee Jung-hyun.

Les deux membres d’équipage ayant survécu à l’accident, qui présentaient des blessures sérieuses et graves, ont été transportés à l’hôpital pour y recevoir des soins, a déclaré le chef du centre de santé publique local.

L’agence de presse Yonhap, citant un responsable des pompiers, a rapporté que la plupart des 175 passagers et six membres d’équipage étaient présumés morts.

Le directeur général de Jeju Air, Kim E-bae, a présenté ses excuses après l’accident lors d’une conférence de presse télévisé.

La cause de l’accident est encore inconnue, a-t-il déclaré, précisant qu’il n’y avait pas eu de signes précurseurs de dysfonctionnement de l’appareil. La compagnie aérienne coopérera avec les enquêteurs et fera du soutien aux personnes endeuillées sa priorité absolue.

Parmi les pistes examinées par les enquêteurs figurent une collision entre un oiseau et l’avion et les conditions météorologiques, a expliqué Lee Jung-hyun.

La tour de contrôle a émis un avis concernant un risque de collision avec des oiseaux et peu après, les pilotes ont lancé un appel de détresse, a indiqué un responsable du ministère des Transports. Il n’a pas précisé si l’avion a dit avoir heurté des oiseaux.

L’un des passagers a envoyé un message à l’un de ses proches pour lui dire qu’un oiseau était coincé dans l’aile de l’avion, a rapporté l’agence de presse News1.

Boeing a annoncé dans un communiqué être en contact avec la compagnie aérienne et « se tenir prêt à les aider ». L’entreprise a également adressé ses condoléances aux familles des victimes.

Tous les vols intérieurs et internationaux ont été annulés à l’aéroport de Muan, a rapporté Yonhap.

Le président sud-coréen par intérim, Choi Sung-mok, nommé vendredi à la tête du pays après la destitution de son prédécesseur, est arrivé sur les lieux de l’accident et a annoncé que le gouvernement mobilisait toutes ses ressources pour agir après la catastrophe.

La Première ministre thaïlandaise, Paetongtarn Shinawatra, a adressé ses condoléances aux familles des victimes dans un message publié sur le réseau social X.

Deux femmes thaïlandaises âgées de 22 et 45 ans se trouvaient à bord de l’avion, a déclaré le porte-parole du gouvernement thaïlandais, Jirayu Houngsub, ajoutant que les détails étaient encore en cours de vérification.

Cet accident est le plus grave qu’ait connu une compagnie aérienne sud-coréenne depuis le crash de Korean Air à Guam en 1997, qui avait fait plus de 200 morts, selon les données du ministère des Transports.

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Tunisie – Sofiane Tekeya : stimuler l’investissement dans le tourisme alternatif à Tozeur

Sofiane Tekeya, ministre du Tourisme, a effectué cette semaine une visite de travail à la région de Ksar Ghilane, située dans le gouvernorat de Tozeur, afin d’évaluer la situation touristique locale et d’examiner les difficultés rencontrées par les projets en cours. Accompagné de Moez Laabidi, gouverneur de Tozeur, le ministre a pris connaissance de l’état d’avancement de l’activité touristique dans cette zone ainsi que des problèmes structurels et juridiques affectant certaines unités touristiques et projets en développement.

Lors de cette visite, Tekeya a également pris connaissance de l’augmentation de l’afflux touristique dans la région, soutenue par les vacances scolaires et universitaires, ainsi que par les congés de fin d’année. Il a souligné les efforts déployés par le ministère pour renforcer le tourisme saharien, en collaboration avec les acteurs du secteur. L’objectif est de créer de nouveaux circuits touristiques, améliorer les infrastructures existantes, développer les services et réviser le cadre juridique pour soutenir la mise en place de projets alternatifs et d’activités touristiques durables.

Le ministre a aussi insisté sur l’importance de renforcer la coopération entre les différents intervenants pour accélérer la mise en œuvre de ces projets et faciliter l’accès des investisseurs en levant les obstacles administratifs et législatifs qui freinent l’essor de ce secteur prometteur.
Dans un autre volet de la visite, Tekeya a été informé de l’avancement de l’étude hydrique en cours pour la protection de la région contre les inondations. Ce projet, piloté par la Direction des eaux urbaines du ministère de l’Équipement, vise à aménager la région sur le plan urbain tout en améliorant la gestion des risques liés aux inondations. Une fois terminée, cette étude permettra non seulement d’améliorer l’habitat de la région mais aussi d’ouvrir la voie à de nouveaux projets d’hébergement touristique alternatif et à des initiatives d’animation touristique, contribuant ainsi à un développement durable du secteur dans cette région stratégique.

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Tunisie – Météo : Pluies à Médenine et mer agitée

Pour ce dimanche, le ciel sera partiellement nuageux sur la majorité des régions, indique l’Institut National de la Météorologie.

L’après-midi, il deviendra parfois très nuageux à l’est du gouvernorat de Médenine, où quelques pluies éparses sont attendues. Les vents souffleront de secteur ouest au nord et au centre, tandis qu’ils seront de secteur est au sud. Ils seront relativement forts près des côtes orientales et faibles à modérés ailleurs.

La mer sera agitée à peu agitée. Les températures maximales varieront entre 13 et 17 degrés sur la plupart des régions, tandis qu’elles atteindront environ 10 degrés dans les hauteurs de l’ouest.

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Tunisie : Le déficit courant réduit à 1,6% du PIB

Le Conseil d’administration de la Banque centrale de Tunisie (BCT), réuni ce samedi, a décidé de maintenir inchangé son taux directeur à 8% tout en poursuivant une politique monétaire prudente. Cette décision intervient dans un contexte marqué par une réduction significative du déficit courant, qui s’est établi à 2.611 millions de dinars (1,6% du PIB) au cours des onze premiers mois de 2024, contre 3.464 millions de dinars (2,3% du PIB) sur la même période en 2023.

Selon la BCT, cette amélioration s’explique principalement par la consolidation des revenus de travail et des recettes touristiques, malgré une légère détérioration du solde commercial. Elle a également permis une reconstitution des réserves de change, qui atteignent 25,6 milliards de dinars, représentant 115 jours d’importations à fin décembre 2024.

Le Conseil a toutefois mis en garde contre les risques entourant la trajectoire future de l’inflation, malgré une légère détente en novembre, où le taux est descendu à 6,6%. Ces risques sont liés aux hausses attendues des salaires et à la persistance de pressions sur les coûts de production dans un contexte de faible dynamisme des capacités de production.

En termes de perspectives, la BCT prévoit un ralentissement graduel de l’inflation à une moyenne de 7% pour 2024 et 6,2% pour 2025. Néanmoins, des incertitudes liées à l’évolution des prix internationaux et aux déséquilibres des finances publiques continuent de peser sur la stabilité économique.

Les autorités monétaires soulignent que, malgré les progrès réalisés, la vigilance reste de mise pour maintenir la stabilité des prix et soutenir une croissance économique résiliente.

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Tunisie – BCT : Les avoirs net en devises atteignent 25,6 milliards TND

La Banque centrale de Tunisie (BCT) a décidé, lors de la réunion de son Conseil d’administration tenue samedi, de maintenir son taux directeur inchangé à 8 %, poursuivant ainsi une politique monétaire prudente. Cette décision s’inscrit dans un contexte marqué par les incertitudes entourant la trajectoire de l’inflation et les risques économiques à court et moyen terme.

Les données publiées révèlent une amélioration notable des équilibres financiers du pays. Les avoirs nets en devises se sont établis à 25,6 milliards de dinars tunisiens (soit 115 jours d’importations) au 26 décembre 2024, contre 26,4 milliards TND (120 jours) à la fin de l’année précédente. Cette reconstitution des réserves a été soutenue par une progression des revenus du travail et des recettes touristiques, malgré une légère détérioration du solde commercial et des dépenses importantes liées au service de la dette extérieure.

Par ailleurs, l’inflation a affiché une légère détente en novembre 2024, atteignant 6,6 % contre 6,7 % durant les trois mois précédents. Cette baisse est attribuée à une réduction de l’inflation sous-jacente, en particulier grâce à la baisse des prix de l’huile d’olive. Toutefois, les hausses attendues des salaires dans les secteurs public et privé pourraient ralentir la décrue de l’inflation à court terme, selon les prévisions.

La BCT souligne que la persistance de l’inflation à des niveaux relativement élevés et les risques significatifs à court et moyen terme pourraient compromettre la stabilité des prix et peser sur la consolidation économique. Elle appelle à une gestion rigoureuse des déséquilibres des finances publiques pour soutenir une reprise économique durable.

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Tunisie : La BCT maintient son taux directeur inchangé à 8%

Réuni, hier samedi, le Conseil d’Administration de la Banque centrale de Tunisie (BCT) a décidé de maintenir inchangé à 8% son taux directeur et de continuer à poursuivre une politique monétaire prudente.

Dans un communiqué publié sur le site officiel de la BCT à l’issue de la réunion de son conseil d’administration, on apprend que cette décision a été prise au vu des risques entourant la trajectoire de l’inflation.

Selon la même source, le Conseil a passé en revue les derniers développements économiques et financiers aussi bien à l’échelle internationale que nationale.

Sur le plan international, l’année 2024 a été marquée par un grand progrès des banques centrales dans l’accomplissement de leur mission principale de stabilité des prix.

En effet, l’inflation est désormais proche de la cible dans la plupart des pays. Néanmoins, la persistance de l’inflation sous-jacente continue de freiner le rythme des assouplissements monétaires.

Plusieurs banques centrales continuent de privilégier la prudence dans le dosage des ajustements des taux directeurs afin de garantir que les tensions inflationnistes se dissipent et que l’inflation converge de manière durable vers les cibles.

L’apaisement des tensions inflationnistes et l’assouplissement monétaire, dans les principales économies, devraient soutenir la croissance économique, qui fait preuve de résilience, en dépit d’un contexte international marqué par une multitude de risques et entouré d’incertitude.

Sur le plan national, la croissance économique s’est maintenue sur une tendance haussière au 3ème trimestre 2024 (1,8% en glissement annuel contre 1% le trimestre précédent), soutenue par la progression notable de la demande intérieure (4,1% contre 2,6% au deuxième trimestre 2024).

Au-delà, les données conjoncturelles disponibles laissent entrevoir une poursuite du renforcement de la croissance économique au dernier trimestre 2024.

Au niveau du secteur extérieur, le déficit courant s’est réduit à 2.611 MDT (ou 1,6% du PIB) au cours des onze premiers mois de 2024 contre 3.464 MDT (ou 2,3% du PIB) un an auparavant.

Ce résultat porte la marque de la consolidation notable des revenus de travail et des recettes touristiques, et ce malgré une légère détérioration du solde commercial.

L’amélioration du déficit courant et l’atténuation des pressions sur le taux de change du Dinar vis-à-vis des principales devises ont favorisé la reconstitution des réserves de change, en dépit des dépenses importantes au titre du service de la dette extérieure en 2024.

Les avoirs nets en devises ont totalisé 25,6 milliards de dinars (ou 115 jours d’importations) à la date du 26 décembre 2024 contre 26,4 milliards (ou 120 jours) à fin décembre 2023.

S’agissant des prix à la consommation, et après avoir enregistré une stabilité durant trois mois successifs à 6,7%, le taux d’inflation a repris, en novembre 2024, la tendance baissière graduelle pour se situer à 6,6%.

Cette légère détente de l’inflation a été favorisée, particulièrement, par la baisse de l’inflation sous-jacente « hors produits alimentaires frais et produits à prix administrés » qui s’est établie à 5,8% en novembre 2024 contre 6,4% un mois auparavant, en raison, notamment, de la baisse notable des prix à la consommation de l’huile d’olive (-3,1% contre +16% le mois précédent).

En revanche, un renforcement a marqué l’inflation des produits alimentaires frais qui a atteint 14,1% (en G.A.) en novembre 2024, après 13% le mois précédent. Pour sa part, l’inflation des produits à prix administrés s’est élevée à 3,7% contre 3,5% en octobre 2024, en relation avec l’augmentation des prix des services de café.

Faut-il noter que, hors alimentation et énergie, le taux d’inflation s’est maintenu, en novembre 2024, stable à 6,3%, et ce pour le deuxième mois consécutif.

Les dernières prévisions tablent sur une poursuite de l’orientation baissière graduelle de l’inflation quoiqu’à un rythme plus lent que prévu précédemment.

En effet, les hausses attendues des salaires, aussi bien dans le secteur privé que public, devraient ralentir le rythme de la baisse de l’inflation à court terme.

Ces hausses devraient occasionner des pressions sur les coûts de production et stimuler davantage la demande dans un contexte marqué par un faible dynamisme des capacités de production.

En termes de moyennes annuelles, le taux d’inflation devrait se situer à 7% pour l’ensemble de l’année 2024 avant de revenir à 6,2% en 2025.

La trajectoire future de l’inflation reste entourée de plusieurs risques haussiers.

Elle serait tributaire de l’évolution des prix internationaux des produits de base et des matières premières et de la capacité à gérer les déséquilibres des finances publiques.

Le Conseil estime que la persistance de l’inflation à des niveaux relativement élevés et la présence des risques haussiers significatifs, à court et à moyen terme, pourraient altérer la stabilité des prix et entraver le processus de consolidation des capacités économiques et financières du pays.

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