Avec des villages vieux de 1 000 ans, des plages turquoise et une cuisine délicieuse en abondance, il n’est pas étonnant que Djerba soit appelée l’île des rêves. Et qu’elle figure parmi ‘‘The Best places to go 2025’’ , selon un classement établi par les professionnels du voyage pour le compte du site Condé Nast Travel.
Lee Middleton
Abritant la plus ancienne synagogue d’Afrique, plus de 300 mosquées, une église catholique et un village millénaire orné de peintures murales contemporaines, Djerba est un rappel délicieusement peu orthodoxe – et bien nécessaire – que les humains réunis dans un splendide isolement peuvent réussir.
Cette île de palmiers dattiers et d’oliviers, située au sud de la mer Méditerranée et réputée être le véritable pays des mangeurs de lotus (où les hommes d’Ulysse consommaient des fruits mythiques), propose aujourd’hui des formes plus bénignes d’envoûtement culinaire.
En tant qu’hôte du tout premier festival de la capitale mondiale de la cuisine insulaire en 2025, Djerba accueillera des chefs représentant les cuisines insulaires du monde entier dans un concours de gloire gastronomique, avec de la musique live et des activités nautiques en guise de support attendu. Les gourmets qui ne peuvent pas assister au festival peuvent toujours profiter des circuits «culinaires/culturels» récemment lancés par Destination Djerba.
En hommage à l’industrie artisanale de l’huile d’olive de l’île, des événements tels que des ateliers gastronomiques (pensez aux chefs locaux et aux mixologues jouant avec les saveurs régionales) et des dégustations d’huile d’olive font revivre les anciens huileries souterraines de l’île.
Pour ne pas oublier que Djerba est également une destination balnéaire célèbre, avec ses eaux turquoise, ses troupeaux de flamants roses et ses chameaux bien habillés, le Marriott Djerba, An All-Inclusive Resort ouvrira ses portes sur l’île au cours du second semestre de l’année.
Vous recherchez un endroit plus intime? La maison d’hôtes Dar Dhiafa, joyau de l’architecture traditionnelle, fêtera son 25e anniversaire avec une rénovation qui promet un rafraîchissement spectaculaire d’ici l’été 2025.
Enfin, l’ajout par Easy Jet de deux lignes de vol directes depuis le Royaume-Uni (Londres et Manchester) en novembre 2024, combiné à la politique d’exemption de visa récemment annoncée par la Tunisie pour 95 pays, facilite plus que jamais l’accès à l’île des rêves, qui porte bien son nom.
* Journaliste américaine basée à Cape Town en Afrique du sud.
Dans son prestigieux classement des «25 meilleurs endroits au monde où voyager en 2025», National Geographic met en avant les destinations incontournables de l’année, sélectionnées par ses explorateurs, photographes et rédacteurs, rapporte les sites Resaprivee. et Carthage Magazine.
La Tunisie offre un mélange harmonieux d’histoire ancienne et d’expériences modernes.
Parmi ces lieux d’exception, la Tunisie se distingue par son incroyable patrimoine romain, fièrement répertorié aux côtés de sites emblématiques comme Bangkok, Raja Ampat ou les Hébrides extérieures en Écosse.
Le pays abrite certaines des ruines romaines les mieux préservées au monde, notamment l’emblématique amphithéâtre d’El Jem, un site classé au patrimoine mondial de l’Unesco qui rivalise en grandeur avec le Colisée de Rome.
Carthage, autrefois une puissante cité-État, présente les vestiges d’une ancienne civilisation qui a façonné l’histoire méditerranéenne.
Véritable trésor archéologique, la Tunisie possède des ruines romaines remarquablement préservées. La récente découverte d’une épave de navire vieille de 2 000 ans au large de ses côtes souligne son importance historique.
À Dougga, considérée comme la ville romaine la mieux préservée d’Afrique du Nord, les visiteurs peuvent s’émerveiller devant un théâtre de 3 500 places, des thermes, des temples majestueux et le Capitole, dont le portique à colonnades est toujours debout. Chaque pierre raconte une histoire, plongeant les voyageurs dans le quotidien fascinant de l’Empire romain.
En 2025, la Tunisie s’impose comme une destination incontournable pour les passionnés d’histoire et les voyageurs en quête de découvertes authentiques. Ce classement du National Geographic reconnaît son attrait unique, mêlant culture, patrimoine et hospitalité.
De ses magnifiques plages méditerranéennes à l’amphithéâtre historique d’El Jem, en passant par le charme de ses souks et l’époustouflant Sahara, la Tunisie brille sur la scène internationale en tant que destination incontournable.
Des paysages naturels à couper le souffle
Au-delà de ses monuments historiques, les marchés animés de la Tunisie, comme la médina de Tunis, invitent les voyageurs à découvrir sa culture vibrante. L’artisanat traditionnel, les épices aromatiques et les spécialités locales créent un voyage sensoriel immersif qui résonne chez les visiteurs longtemps après leur visite.
Les paysages variés de la Tunisie en font un paradis pour les amoureux de la nature. Des dunes vallonnées du désert du Sahara aux plages immaculées de Hammamet et Djerba, le pays offre une variété de cadres propices à l’aventure et à la détente. Les maisons troglodytes de Matmata, célèbres pour leurs apparitions dans les films Star Wars, ajoutent une touche d’émerveillement cinématographique à l’expérience.
Pour les voyageurs soucieux de l’environnement, le parc national d’Ichkeul, un autre site classé au patrimoine mondial de l’Unesco, constitue un havre de paix pour les ornithologues et les passionnés de conservation. Cette zone humide remarquable abrite une grande variété d’oiseaux migrateurs et témoigne de l’engagement de la Tunisie à préserver son patrimoine naturel.
Un pôle d’excellence culinaire
La cuisine tunisienne est un atout qui captive les gourmands. Avec ses saveurs audacieuses et ses influences méditerranéennes, des plats comme le brik (une pâtisserie salée), le couscous et les ragoûts infusés à la harissa offrent un goût authentique de la région. L’industrie viticole florissante du pays ajoute également à son attrait, avec des vignobles produisant des vins exceptionnels qui complètent ses délices culinaires.
La reconnaissance de National Geographic souligne l’attrait croissant de la Tunisie sur la scène touristique mondiale. Avec des infrastructures améliorées, une gamme croissante d’hébergements et un regain d’intérêt pour le tourisme durable, le pays est prêt à accueillir une nouvelle vague de voyageurs.
Les efforts déployés pour préserver ses sites historiques et protéger sa beauté naturelle garantissent aux visiteurs une expérience authentique tout en contribuant à la durabilité culturelle et environnementale du pays.
Sous les projecteurs des professionnels du voyage
Le fait que la Tunisie figure parmi les meilleurs endroits à visiter en 2025 selon National Geographic témoigne de l’attrait dynamique de la Tunisie. C’est une destination où l’histoire prend vie, où la beauté naturelle étonne et où chaque recoin raconte une histoire. Que vous soyez un passionné d’histoire, un aventurier ou un amoureux de la plage, la Tunisie vous promet un voyage inoubliable.
Avec cette reconnaissance, 2025 pourrait bien être le moment idéal pour faire vos valises et découvrir par vous-même la magie de la Tunisie.
Les membres du bureau politique et les dirigeants nationaux, régionaux et locaux du Parti destourien libre (PDL) ont exprimé leur rejet de la peine de mort dont est menacée Abir Moussi, présidente du parti, rapporte l’agence Tunis Afrique Presse (Tap).
Dans une déclaration publiée à l’issue d’une réunion organisée au siège du PDL, à Tunis, suite à une décision judiciaire de renvoi de Moussi devant la Chambre criminelle conformément à l’article 72 du Code pénal, les dirigeants du parti ont indiqué que «le dossier ne présente aucun délit et manque de toute garantie juridique dont en premier lieu le respect du droit à la défense».
Les signataires de la déclaration ont estimé que menacer Abir Moussi de la peine capitale est une «tentative de la liquider physiquement sous couvert judiciaire», ajoutant que la décision «traduit une volonté politique de liquider le PDL qui a résisté malgré le harcèlement, déterminé à remplir son rôle national et attaché à son droit de participer à la vie publique», ajoutent-ils.
Les dirigeants du PDL ont, par ailleurs, dénoncé l’accusation de Abir Moussi d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat «pour s’être adressée à un service administratif afin d’y déposer des correspondances juridiques sans avoir commis le moindre délit».
Ils ont annoncé la décision d’organiser, le 18 janvier prochain, une marche pour dénoncer ce qu’ils ont qualifié de «dégradation de la situation politique, économique, sociale et des droits de l’Homme».
Le comité de défense de la présidente du PDL avait annoncé, mercredi dernier, la décision prise la veille par la chambre d’accusation auprès de la cour d’appel de Tunis de clôturer l’instruction dans l’ «affaire du bureau d’ordre» de la présidence de la république.
En vertu de cette décision, Moussi est renvoyée devant la chambre criminelle pour «attentat ayant pour but de changer la forme du gouvernement, d’inciter les gens à s’armer les uns contre les autres ou à provoquer le désordre, le meurtre ou le pillage sur le territoire Tunisien», selon les dispositions de l’article 72 du Code pénal, lit-on de même source. La présidente du PDL est détenue à la prison des femmes de Manouba depuis le 3 octobre 2023.
«Nous avons échoué. Nous sommes des incapables. Le temps n’est-il pas venu pour que nous dégagions?», a écrit Slaheddine Selmi, membre du bureau exécutif de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), dans un post Facebook, samedi 28 décembre 2024.
Slaheddine Selmi fait partie des cinq membres du bureau exécutif de la centrale syndicale, aux côtés de Anouar Ben Kaddour, Othman Jallouli, Monôm Amira et Tahar Mezzi, qui demandent à leurs collègues de soumettre à nouveau au vote le règlement intérieur de l’organisation. Lequel règlement, rappelons-le, avait été tripatouillé afin de prolonger au-delà des délais légaux le mandat du secrétaire général Noureddine Taboubi et de ses acolytes, auteurs de ce dépassement qui les déshonore et qui nuit à l’image de l’organisation qui avait toujours respecté jusque-là la règle de l’alternance démocratique.
Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que Selmi s’adresse à tous les membres de la direction actuelle de l’UGTT pour les inviter à démissionner et à céder le témoin pour mettre fin à la crise qui secoue la centrale syndicale depuis 2022.
Son post d’hier exprime une lassitude voire un ras-le-bol face aux louvoiements de la direction actuelle et son refus de regarder la réalité en face : l’organisation ne pourra plus surmonter ses divisions internes et son isolement sur le plan national. Et ce sont ceux qui ont provoquées ces divisions par leurs décisions illégales et irresponsables d’en tirer les bonnes conclusions en s’en allant avant qu’il ne soit trop tard.
«L’ère Taboubi est finie et la page doit être tournée», semble dire Slaheddine Selmi. Mais il y a peu de chance qu’il soit entendu…
La persistance de l’inflation sous-jacente continue de freiner le rythme des assouplissements monétaires, affirme le conseil d’administration de la Banque centrale de Tunisie (BCT), comme pour justifier le maintien du taux directeur à un niveau élevé (8%), qui défavorise l’investissement et la croissance, lesquels restent très faibles et empêchent la relance économique.
Réuni samedi 28 décembre 2024, le conseil d’administration de la BCT a décidé de maintenir inchangé à 8% son taux directeur et de continuer à poursuivre une politique monétaire prudente. Dans un communiqué publié sur le site officiel de la BCT, on apprend que cette décision a été prise au vu des risques entourant la trajectoire de l’inflation.
Passant en revue les derniers développements économiques et financiers aussi bien à l’échelle internationale que nationale, le Conseil estime que, sur le plan international, l’année 2024 a été marquée par un grand progrès des banques centrales dans l’accomplissement de leur mission principale de stabilité des prix.
En effet, l’inflation est désormais proche de la cible dans la plupart des pays. Néanmoins, la persistance de l’inflation sous-jacente continue de freiner le rythme des assouplissements monétaires, ajoute le communiqué.
Plusieurs banques centrales continuent de privilégier la prudence dans le dosage des ajustements des taux directeurs afin de garantir que les tensions inflationnistes se dissipent et que l’inflation converge de manière durable vers les cibles, estime le conseil, croyant ainsi justifier le maintien du taux directeur de la BCT à un niveau très élevé et qui défavorise – c’est un euphémisme – l’investissement et la croissance, lesquels restent très faibles et empêchent la relance économique.
L’apaisement des tensions inflationnistes et l’assouplissement monétaire, dans les principales économies, devraient soutenir la croissance économique, qui fait preuve de résilience, en dépit d’un contexte international marqué par une multitude de risques et entouré d’incertitude, lit-on encore dans ledit communiqué.
Sur le plan national, la croissance économique s’est maintenue sur une tendance haussière au 3e trimestre 2024 (1,8% en glissement annuel contre 1% le trimestre précédent), soutenue par la progression notable de la demande intérieure (4,1% contre 2,6% au deuxième trimestre 2024).
Au-delà, les données conjoncturelles disponibles laissent entrevoir une poursuite du renforcement de la croissance économique au dernier trimestre 2024.
Au niveau du secteur extérieur, le déficit courant s’est réduit à 2 611 MDT (ou 1,6% du PIB) au cours des onze premiers mois de 2024 contre 3 464 MDT (ou 2,3% du PIB) un an auparavant.
Ce résultat porte la marque de la consolidation notable des revenus de travail et des recettes touristiques, et ce malgré une légère détérioration du solde commercial.
L’amélioration du déficit courant et l’atténuation des pressions sur le taux de change du Dinar vis-à-vis des principales devises ont favorisé la reconstitution des réserves de change, en dépit des dépenses importantes au titre du service de la dette extérieure en 2024.
Les avoirs nets en devises ont totalisé 25,6 milliards de dinars (ou 115 jours d’importations) à la date du 26 décembre 2024 contre 26,4 milliards (ou 120 jours) à fin décembre 2023.
S’agissant des prix à la consommation, et après avoir enregistré une stabilité durant trois mois successifs à 6,7%, le taux d’inflation a repris, en novembre 2024, la tendance baissière graduelle pour se situer à 6,6%.
Cette légère détente de l’inflation a été favorisée, particulièrement, par la baisse de l’inflation sous-jacente «hors produits alimentaires frais et produits à prix administrés» qui s’est établie à 5,8% en novembre 2024 contre 6,4% un mois auparavant, en raison, notamment, de la baisse notable des prix à la consommation de l’huile d’olive (-3,1% contre +16% le mois précédent).
En revanche, un renforcement a marqué l’inflation des produits alimentaires frais qui a atteint 14,1% (en G.A.) en novembre 2024, après 13% le mois précédent.
Pour sa part, l’inflation des produits à prix administrés s’est élevée à 3,7% contre 3,5% en octobre 2024, en relation avec l’augmentation des prix des services de café.
Faut-il noter que, hors alimentation et énergie, le taux d’inflation s’est maintenu, en novembre 2024, stable à 6,3%, et ce pour le deuxième mois consécutif.
Les dernières prévisions tablent sur une poursuite de l’orientation baissière graduelle de l’inflation quoiqu’à un rythme plus lent que prévu précédemment.
En effet, les hausses attendues des salaires, aussi bien dans le secteur privé que public, devraient ralentir le rythme de la baisse de l’inflation à court terme.
Ces hausses devraient occasionner des pressions sur les coûts de production et stimuler davantage la demande dans un contexte marqué par un faible dynamisme des capacités de production.
En termes de moyennes annuelles, le taux d’inflation devrait se situer à 7% pour l’ensemble de l’année 2024 avant de revenir à 6,2% en 2025.
La trajectoire future de l’inflation reste entourée de plusieurs risques haussiers.
Elle serait tributaire de l’évolution des prix internationaux des produits de base et des matières premières et de la capacité à gérer les déséquilibres des finances publiques.
Le Conseil estime que la persistance de l’inflation à des niveaux relativement élevés et la présence des risques haussiers significatifs, à court et à moyen terme, pourraient altérer la stabilité des prix et entraver le processus de consolidation des capacités économiques et financières du pays.
La présidence du gouvernement a annoncé dans un communiqué, samedi 28 décembre 2024, l’affectation de 5 806 ouvriers de chantiers de la troisième cohorte de moins de 45 ans dans les structures publiques sur un total de 5 932 postes vacants soit un taux d’intégration de 98%.
5 384 ouvriers de chantiers ont pu obtenir la fonction qu’ils ont choisie, précise la même source, ajoutant que ces derniers peuvent accéder à la plateforme numérique hadhaer.gov.tn pour prendre connaissance de leurs lieux de travail.
Elle signale, toutefois, que 548 travailleurs de chantiers n’ont pas pu obtenir un rendez-vous selon les options qu’ils ont exprimées, soulignant que des messages SMS seront envoyés pour les informer et les inviter à accéder à la plateforme numérique hadhaer.gov.tn pour choisir les plans restants vacants.
D’autre part, la présidence du gouvernement a invité les ouvriers de chantiers âgés de moins de 45 ans, qui n’ont pas encore reçu de rendez-vous, jusqu’à présent (126 travailleurs), à accéder à la plateforme numérique mentionnée ci-dessus pour choisir les postes vacants restants de la période du 27 décembre au 12 janvier 2025.
Selon le même communiqué, le Comité national chargé de la régularisation de la situation des ouvriers de chantiers distribuera directement les travailleurs qui n’ont pas pu obtenir de rendez-vous, quel que soit le nombre de travailleurs restants, conformément à la réglementation en vigueur. La troisième cohorte est conforme au décret gouvernemental n° 436 de 2021 relatif à la cessation d’application du mécanisme de l’emploi des ouvriers des chantiers régionaux et des chantiers agricoles hors chantier.
En août 1969, cinq personnes, dont l’actrice Sharon Tate enceinte au huitième mois, étaient sauvagement assassinées vers minuit dans une villa des hauteurs de Hollywood louée par son époux le metteur en scène Roman Polanski, alors en Europe.
Dr Mounir Hanablia *
Ce n’est que deux mois plus tard que l’identité des tueurs sera établie, trois femmes et un homme, un groupe appartenant à une secte se prénommant La Famille, vivant en autarcie, à l’orée du désert sous l’autorité d’un gourou, à l’origine un adolescent en rupture de ban, auteur de hold-up, violeur, adepte de la drogue, du sexe libre et du meurtre, Charles Manson, une réincarnation de Jésus-Christ et selon ses disciples disposant de pouvoirs surnaturels.
Dès lors l’enquête aura pour objet principal de prouver sa culpabilité, alors que ses disciples n’auront de cesse de le disculper, y compris contre la volonté de leurs propres avocats, dont l’un sera assassiné et abandonné dans la nature et dont le corps démembré et décapité ne sera découvert que plusieurs mois plus tard.
Il s’avèrera que des membres de ce groupe avaient assassiné une autre famille, les époux La Bianca, à vingt quatre heures d’intervalle, et les mots écrits avec le sang des victimes ressemblaient à ceux retrouvés sur les murs de la maison de Polanski, mais la Police n’en tirera à tort aucune conclusion sur l’origine commune des assassinats.
Hâter la fin du monde
Ce n’est qu’à la suite d’un procès de 9 mois et demi que la culpabilité des suspects, trois jeunes femmes ne dépassant pas vingt trois ans d’âge, et un homme, Charles Manson lui même, sera établie, et qu’ils seront condamnés à la peine de mort. Elle sera commuée en prison à perpétuité après la suppression de la peine capitale dans l’Etat de Californie.
Le plus étrange dans cette série de meurtres (9 personnes assassinées) demeurera le mobile. L’accusation établira l’importance de la chanson des Beatles, ‘‘Helter Skelter’’, et de leur ‘‘White Album’’, dans la doctrine de la fin du monde du Gourou, quand selon lui une guerre raciale de grande ampleur éclatera entre noirs et blancs, après laquelle les membres de la secte domineront le monde.
Les meurtres commis ainsi n’auront été qu’une tentative de hâter cette guerre interraciale de la fin du monde en faisant croire à l’opinion publique que les noirs, les Black Panthers et les Black Muslims en particulier, s’apprêteraient à prendre le pouvoir.
L’enquête échouera par ailleurs à démontrer que plus d’une trentaine d’homicides ont été commis par les membres de la Famille, alors que le modus operandi en était évocateur.
Ce livre, écrit par le Procureur chargé de l’enquête, comprend évidemment beaucoup d’arguties juridiques relativement à l’établissement de la culpabilité en Californie tout en respectant les droits de la défense, l’Habeas Corpus, en dépit des revirements des témoins, de leur mauvaise foi, de la mauvaise foi de l’accusé principal, du soin qu’il prend d’éviter de s’impliquer directement dans les meurtres commis par ses disciples, à son instigation, et même des menaces proférées contre les juges, les procureurs, ou les avocats.
Le Palais de Justice aura été ainsi mis plusieurs fois en état de siège, en particulier lors de l’énoncé des verdicts, des grenades offensives ayant été dérobées dans une base de l’armée américaine. Et il n’y avait alors pas de lois antiterroristes, d’ordinateurs et de téléphones portables, ni d’analyse des empreintes génétiques qui auraient facilité considérablement les enquêtes. Et l’accusation de conspiration n’était pas évidente à établir.
Des tueuses impitoyables
Il n’en demeure pas moins que la grande question aura été le pouvoir exercé par Charles Manson sur ses disciples, et transformant de toutes jeunes femmes en tueuses impitoyables prêtes à se sacrifier pour celui qu’elles considèrent comme étant le messie, jusqu’à accepter la prison sans l’impliquer.
L’attentat du métro de Tokyo commis par la secte Aum prouvera plus tard qu’il ne s’agit pas là d’un apanage judéo-chrétien ou musulman. On a évidemment argué de la consommation du LSD mais toutes les expertises ont nié que cette drogue pût occasionner des homicides. On peut raisonnablement supposer que les recherches secrètes pharmaco-chimiques et physiologiques menées par la CIA qualifiées de «Cointelpro» et se rapportant à la prise de contrôle mental des sujets les conduisant à obéir d’une manière inconsciente aux ordres donnés, quels qu’ils soient, se soient inspirées du pouvoir exercé par Charles Manson sur les membres de sa secte.
Naturellement, selon l’auteur, le pouvoir d’Adolf Hitler en Allemagne nazie aura en dernière extrémité relevé du même principe. Or il paraît difficile de considérer que l’exercice de l’autorité à l’échelle d’un pays obéisse aux mêmes mécanismes que ceux régentant les rapports à l’intérieur d’un microcosme.
C’est plutôt dans les organisations professionnelles ou académiques, plus encore que dans les partis politiques où les rapports de force fluctuent, qu’il faut rechercher des analogies avec les sectes: même langage, mêmes objectifs, mêmes normes, mêmes rapports de domination hiérarchique et d’autorité, même exigence d’obéissance au Maître.
A titre d’exemple, il n’y a en réalité rien d’étonnant si la cardiologie, il y a quelques années, a sombré corps et âme lors de l’affaire des stents. Il n’y eût probablement là qu’une conséquence issue de l’habitude de mimer ceux censés détenir le monopole du savoir, qui peut être dans des situations d’urgence faute de moyens adéquats dans l’hôpital avaient implanté le matériel périmé sans qu’il n’en eût résulté de conséquences fâcheuses pour les patients. Et les autres membres de la profession, aiguillonnés par l’appât du lucre et rompus aux entourloupettes, avaient surenchéri en en faisant usage dans le secteur libéral sans en mesurer les conséquences judiciaires et morales, en considérant que nul autre qu’eux n’avait le pouvoir de se mêler de leurs activités professionnelles.
Il est significatif que le procureur Bugliosi, l’auteur du livre, n’ait pas fait la comparaison entre profession et secte. Cela aurait remis en cause le fondement même du lien social, basé sur le travail.
* Médecin de libre pratique.
‘‘Helter Skelter: The True Story of the Manson Murders’’ de Vincent Bugliosi & Curt Gentry, éd. W. W. Norton & Company, 17 décembre 2001, 689 pages.
Dylan Thomas est considéré comme l’un des poètes le plus importants du pays de Galles, Royaume Uni
Né en 1914, il quitte l’école très jeune. Marqué par l’alcool et une vie conjugale difficile, il écrit en anglais des thématiques existentielles, après s’être mis au service de la propagande anti-guerre.
Poésie essentielle, douloureuse, célébrant l’amour et la vie, assaillie par des visions sombres qui le placent, selon les critiques, parmi les Romantiques. Il décède sur un lit d’hôpital, à New York, en 1953, à l’âge de 39 ans.
Parmi ses recueils traduits en français : Vision et prière, trad. Alain Suied, poésie/ Gallimard.
Tahar Bekri
N’entre pas apaisé dans cette bonne nuit, Les vieux devraient tonner, gronder quand le jour tombe ; Rage, mais rage encor lorsque meurt la lumière.
Si le sage à la fin sait que l’ombre est la norme Comme aucun de ses mots n’a fourché en foudre il N’entre pas apaisé dans cette bonne nuit,
Le bon, près de la vague ultime, qui déplore Que sa vie frêle eût pu danser en verte baie, Il rage, il rage encor lorsque meurt la lumière.
Le fou qui prit, chanta, le soleil en plein vol, Et conscient, trop tard, d’avoir bridé sa course, N’entre pas apaisé dans cette bonne nuit.
Le juste, agonisant, qui voit d’un œil aveugle Qu’un œil aveugle peut briller, gai, météore, Il crie, il crie encor lorsque meurt la lumière,
Et toi, mon père, là, sur ces tristes hauteurs Maudis-moi, bénis-moi, de pleurs durs, je le veux N’entre pas apaisé dans cette bonne nuit Mais rage, rage encor, lorsque meurt la lumière.
Le prix du meilleur footballeur algérien du continent africain de l’année 2024 a été décerné au milieu offensif de l’Espérance de Tunis, Youcef Belaïli, lors de la première édition des DZ Best Awards, organisée par le magazine sportif DZ Match.
L’international algérien a été exceptionnel aussi bien sous les couleurs de l’équipe nationale que chez les finalistes de la Ligue des champions de la CAF TotalEnergies la saison dernière.
La période de vote s’est déroulée du 1er janvier au 30 novembre 2024 et le vote était ouvert aux journalistes de la presse écrite et en ligne, ainsi qu’aux diffuseurs de radio et de télévision.
«Je suis très honoré d’avoir été élu meilleur joueur algérien du continent africain pour l’année 2024. Je dédie ce trophée à mes parents, à mon ancien club, le MC Alger, ainsi qu’à mon équipe actuelle, l’ES Tunis», a déclaré Belaïli après avoir reçu le trophée des mains de l’ancienne star de l’équipe nationale algérienne, Hilal Soudani.
Lors de cette cérémonie, l’attaquant du CS Constantine Brahim Dib a également reçu le prix du meilleur joueur du championnat algérien pour l’année 2024.
Plus de 32 joueurs et 19 entraîneurs ont été nominés pour ces récompenses.
Les mesures inscrites dans le cadre de la loi de finances pour l’exercice 2025 en faveur de la filière bovine sont importantes, mais nécessitent la mise en place de politiques prospectives et l’augmentation du prix d’achat du lait frais auprès des producteurs.
C’est ce qu’a indiqué le président de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (Utap), Moez Ben Zaghdan, dans un entretien avec l’agence Tap, ajoutant que les articles de la loi de finances sont tout simplement des mesures et non des orientations sectorielles futures qui permettent de protéger les systèmes et d’assurer leur durabilité.
L’expérience a démontré que les impacts des mesures financières et fiscales ne répondent généralement pas aux attentes en raison de l’absence de solutions au problème structurel du secteur, a t-il aussi expliqué.
L’Utap a soumis de nombreuses propositions aux commissions de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des régions et des districts (CNRD), d’où l’adoption de 11 mesures en faveur du secteur agricole. Mais Ben Zaghdan estime que les mesures de la loi de finances de 2025 relatives à la mobilisation de lignes de financement pour permettre aux éleveurs bovins d’acheter des vaches ne permettront pas de résoudre le problème de l’élevage bovin et restent seulement des mesures conjoncturelles.
Le cheptel bovin a enregistré une baisse entre 30 et 35% par rapport à 2019, en raison du coût élevé qu’assument les éleveurs et du maintien du prix d’achat du lait frais auprès des agriculteurs à un niveau relativement bas. Certains éleveurs, qui se sont trouvé dans l’incapacité de haire face à leurs charges, ont été contraints de vendre leurs bêtes.
Evoquant la filière du lait conditionné, le président de l’Utap a mis l’accent sur l’absence de problèmes cette année, d’autant plus que la production pendant la saison de haute lactation a été bonne grâce à l’amélioration des pâturages.
Il a, par ailleurs, mis l’accent sur les craintes des agriculteurs face à la maladie de dermatite nodulaire chez les vaches, contre laquelle l’organisation agricole a mis en garde, depuis juin 2024 suite à sa propagation dans plusieurs pays, soulignant le retard accusé dans la mise en œuvre des mesures nécessaires.
Le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche a finalement lancé la campagne de vaccination des vaches pour contenir ce fléau, a-t-il rappelé.
Selon les prévisions, le marché du machinisme agricole en Tunisie devrait continuer de croître à un rythme annuel moyen de 4,4% jusqu’en 2027. L’Italie œuvre à y maintenir et développer sa part de marché sectorielle qui est de 29,7%.
L’Agenzia Ice, chargée de la promotion des entreprises italiennes à l’étranger, en collaboration avec la Fédération nationale italienne des constructeurs de machines agricoles (FederUnacoma), organise un séminaire-atelier dédié au secteur de la mécanisation agricole, avec des rencontres BtoB et un programme de visites d’entreprises du 3 au 4 février 2025 à Tunis.
Cette activité est ouverte à toutes les entreprises italiennes intéressées à démarrer ou à renforcer des collaborations commerciales et/ou industrielles dans le secteur avec leurs homologues tunisiennes.
C’est ce qu’a annoncé l’Agenzia Ice de Tunis, soulignant que «l’agro-industrie tunisienne, qui représente le troisième secteur manufacturier du pays, exporte ses produits vers 138 pays, avec l’Union européenne comme principal débouché». «Malgré ces succès, le secteur doit s’efforcer de résoudre des problèmes essentiels tels que parvenir à une plus grande efficacité de production et assurer une plus grande durabilité des ressources naturelles. En outre, le pays doit augmenter sa production céréalière pour assurer la sécurité alimentaire intérieure», ajoute l’agence dans un communiqué.
Position stratégique et variété climatique
«La Tunisie, grâce à sa position stratégique et à sa variété climatique, a toujours eu un rôle important dans le secteur agricole, et l’agriculture est un domaine fondamental de l’économie locale, contribuant de manière significative au produit intérieur brut et à l’emploi», explique encore Agenzia Ice. Et ajoute : «Les principales productions comprennent l’huile d’olive, les dattes, les céréales et les agrumes; l’huile d’olive, en particulier, joue un rôle prédominant au niveau international.»
Des conditions climatiques favorables ont permis des récoltes record de dattes et d’olives en 2023-2024, augmentant ainsi les niveaux des exportations.
Ces dernières années, selon le rapport de l’Observatoire national de l’agriculture (Onagri), on a assisté à une augmentation des achats de machines agricoles, qui ont atteint 92,8 millions d’euros en 2023 et l’Italie joue un rôle central dans la fourniture de ces biens d’équipement.
Le commerce bilatéral entre les deux pays se caractérise par une forte coopération dans le secteur agricole, où les technologies italiennes ont contribué à améliorer l’efficacité et la productivité des entreprises locales, souligne Agencia Ice. Mais l’Italie n’est pas seule : d’autres pays européens, ainsi que l’Inde et la Turquie, sont des concurrents importants, proposant également des technologies de pointe et un support technique.
La concurrence sur le marché tunisien s’intensifie
Selon les données dont dispose FederUnacoma, en 2023 l’Italie a exporté des machines agricoles vers la Tunisie pour une valeur de 29,3 millions d’euros, assurant une part de marché de 29,7%, suivie par l’Allemagne (13,5 millions d’euros pour une part de 13,6%) et de l’Inde (12,6 millions d’euros pour une part de marché de 12,7% du marché).
La concurrence sur le marché tunisien des machines agricoles est intense, avec de nombreux acteurs mondiaux tentant de conquérir une part significative. La Chine, en particulier, apparaît comme un concurrent important grâce à sa capacité à proposer des équipements à des prix compétitifs. Les États-Unis, quant à eux, se concentrent sur des produits de haute qualité et sur l’assistance technique après-vente, éléments clés pour garantir la pleine adoption et l’efficacité des machines.
À moyen terme, la Tunisie vise à accroître le niveau de mécanisation agricole, à la fois par l’importation de machines de pointe et par des politiques visant à soutenir les entreprises agricoles dans l’achat de ces biens.
Les perspectives d’avenir de l’Italie sur le marché tunisien apparaissent donc complexes mais très prometteuses. Selon les prévisions, le marché du machinisme agricole en Tunisie devrait continuer de croître à un rythme annuel moyen de 4,4% jusqu’en 2027.
Le coût de production d’un litre d’huile d’olive en Tunisie varie entre 13 et 14 dinars, a affirmé le président de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (Utap), Moez Ben Zaghdan, estimant que l’Office national de l’huile (ONH) a contribué à cette baisse, par celle des prix accordés aux agriculteurs dans certaines régions.
Dans une interview accordée à l’agence Tap, le responsable syndical a rappelé que son organisation a publié, depuis deux mois, un communiqué pour avertir de la hausse de la production de l’huile d’olive au cours de la saison 2024-2025, après une production très moyenne enregistrée au cours de la saison écoulée.
Ben Zaghdan a fait savoir, à cette occasion, que les recettes d’exportation d’huile d’olive tunisienne ont atteint, au cours de la saison 2023-2024, environ 5 milliards de dinars. Mais la saison 2024-2025 connaît certaines difficultés, à cause notamment de la baisse des prix au niveau international.
Le président de l’Utap a estimé que l’ONH n’est pas parvenu à gérer la hausse de la production nationale d’huile d’olive, en acceptant des quantités très limitées pour le stockage, eu égard ses faibles capacités de stockage. Et d’ajouter : «On ne peut actuellement fixer le prix de l’huile d’olive en Tunisie en raison de la spécificité de chaque région de production et de la répartition de la production entre les différentes variétés d’olivier mais le coût de production s’élève entre 13 et 14 dinars et même plus», a-t-il expliqué.
Evoquant la saison de l’huile d’olive 2025-2026, Ben Zaghdan a affirmé que toutes les prospectives climatiques indiquent qu’elle sera bonne. Il fait ici allusion aux importantes précipitations enregistrées ces dernières semaines et qui ont amélioré l’état des ressources en eau dans le pays.
La centrale laitière Elbene Industries, implantée à Sidi Bouali, gouvernorat de Sousse, est en état d’inactivité depuis 2019. Le gouvernement se donne pour mission de la remettre sur pied dans les meilleurs délais.
Ce point était à l’ordre du jour d’un conseil ministériel présidé par le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, vendredi 27 décembre 2024, qui a appelé à traiter au plus vite la situation de cette société à travers l’élaboration d’«un programme pratique et urgent» qui de lui permettrait de reprendre au plus vite son activité, en plaidant pour une approche globale conciliant entre les impératifs de réussite et de durabilité, la garantie de la couverture sociale et la fourniture d’aides conjoncturelles urgentes aux employés de la société.
Elbene Industrie SA (anciennement connue sous le nom de Tunisie Lait SA), est une société de droit tunisien dont l’activité principale est la production et la distribution de produits laitiers. Elle est engagée dans la pasteurisation et la stérilisation du lait et la fabrication de produits laitiers. La société fournit du lait, ainsi que du beurre, de la crème fraîche et une gamme de yaourts, de fromages, de chocolats au lait et de desserts. Elle commercialise ses produits sous différentes marques, telles que Elbene et Candia.
Le ministère de l’Industrie avait approuvé en mars 2019 un plan de sauvetage de la société pour qu’elle reprenne son activité après avoir fermé son usine de Sidi Bouali le 27 novembre 2018 suite à la crise structurelle de la filière laitière en Tunisie à laquelle elle n’a pas pu survivre. Mais ce plan ne semble pas avoir abouti. L’actuel gouvernement réussira-t-il là où ses prédécesseurs ont échoué ? Espérons-le…
Selon un communiqué officiel de la présidence du gouvernement, Maddouri a souligné l’importance d’identifier les moyens les plus efficaces, de parachever les procédures juridiques et de mettre en œuvre les solutions financières nécessaires afin de permettre à l’entreprise de reprendre son activité et d’assurer sa pérennité et ce, conformément aux instructions données par le président de la république. Et ce grâce à la conjugaison des efforts de toutes les parties concernées par ce dossier. L’objectif étant de renforcer le secteur laitier, de garantir la fluidité des circuits de distribution et d’exploiter au mieux les chaînes de valeur.
La relance de cette entreprise, a ajouté le chef du gouvernement, ne manquera pas d’insuffler une dynamique entre les agriculteurs, les éleveurs bovins et les systèmes fourragers, et partant, renforcer le système national de sécurité alimentaire.
Maddouri a saisi l’occasion pour mettre en valeur le rôle central dévolu à l’Etat dans le soutien et l’appui des entreprises en difficulté et son engagement à les rétablir dans leur rôle économique et social.
Le but d’une économie c’est de créer plus de valeur et de richesse. Malheureusement, depuis la révolution de 2011, le secteur du tourisme en Tunisie ne crée plus vraiment de valeur et de richesse, à tel point qu’il ne parvient plus, aujourd’hui, à réaliser ses recettes en devises nominales des années 2006-2010.** En revanche, l’exportation de l’huile d’olive et des dattes a rapporté à notre pays en 2023/2024, bien plus que le tourisme à la même période!
Habib Glenza *
En promouvant le secteur touristique durant les années 60, l’Etat tunisien a dépensé une fortune, au détriment d’un secteur agricole qui n’était probablement pas rentable à cette époque, et c’est sans doute ce manque de rentabilité qui a poussé nos décideurs à chercher une alternative à ce secteur qui ne créait pas de richesse.
Aujourd’hui, c’est le contraire qui est en train de se passer dans le monde : les produits agricoles et agroalimentaires gagnent de l’importance. En effet, le prix de l’huile d’olive est passé en moins d’un an de 3 euros le litre en vrac à 8 euros!! L’année 2024/2025 s’annonce exceptionnelle pour l’huile d’olive en dépit des difficultés que rencontre ce secteur en matière de stockage, pour éviter la chute des prix de ce qui est désormais appelé «l’or vert». Ce qui nous pousse à nous interroger s’il valait mieux continuer à planter des oliviers et des palmiers ou à construire des hôtels.
L’apport des exportations d’huile d’olive
Grâce à l’exportation des produits agricoles et agroalimentaires, notamment l’huile d’olive, les agrumes, les produits de la pêche et les dattes, la balance commerciale alimentaire de la Tunisie a enregistré un excédent de 1 834,7 millions de dinars (MDT) à la fin juin 2024, contre un déficit de 536,6 MDT au cours de la même période 2023, soit un taux de couverture de 154,5% en juin 2024, contre 86,7% l’an dernier à la même période. C’est ce qui ressort des données publiées, mercredi 24 juillet dernier, par l’Observatoire national de l’agriculture (Onagri).
Selon la même source, les prix à l’exportation ont enregistré, cette année, une importante hausse de 67,9% pour l’huile d’olive, 23,2% pour les agrumes, 14,5% pour les produits de la pêche, 4,3% pour les dattes et 0,2% pour les tomates, et ce par rapport à la même période de l’année précédente.
Par conséquent, le déficit commercial de la Tunisie s’est allégé, passant de 12 191,7 MDT durant les 8 premiers mois de 2023 contre 11 924,1 MDT, en 2024, à la même période. De ce fait, le taux de couverture de la balance commerciale a gagné 0,8% point par rapport à la même période de 2023, pour se stabiliser à 77,7%. C’est ce qui ressort des mêmes données publiées par l’Onagri.
Suite à ces résultats encourageants, il est donc impératif que les décideurs réagissent pour soutenir davantage le secteur agricole et agroalimentaire, même dans un contexte de stress hydrique du ai changement climatique, ne fut-ce que pour réaliser l’autosuffisance alimentaire et réduire notre dépendance des importations agricoles.
Tourisme et/ou agriculture ? That is the question.
Les principaux paramètres qui caractérisent la bonne santé d’un secteur économique sont le montant des recettes des exportations en devises et le taux de couverture du déficit de la balance commerciale.
Les exportations de l’huile d’olive tunisiennedurant la campagne 2023/2024 ont atteint 195 368 tonnes pour une valeur de 1330 millions d’euros, soit 1491,9 MDT, auxquelles il faut ajouter 35 309 tonnes d’huile d’olive biologique d’une valeur de 290 millions d’euros, soit environ 954,6 MDT.
Au total les recettes de l’huile d’olive s’élèvent à la valeur de 1 620 millions d’euros, l’équivalent de 5 346,5 MDT (chiffres publiés par l’Onagri). Et ce qu’il faut savoir à ce propos, c’est que sur les 195 368 tonnes d’huile d’olive exportées, seulement 28 600 tonnes le sont en bouteilles, soit 15%!
Par conséquent, 85% de l’huile d’olive tunisienne exportée l’est en vrac vers l’Italie et l’Espagne. Et si les 195 368 tonnes d’huile d’olive étaient exportées totalement conditionnée, les recettes atteindraient deux voire trois plus leurs montants actuels. Pour réaliser ce bond salutaire, il est impératif de construire des réservoirs pour stocker l’huile d’olive afin d’aider les petits agriculteurs qui n’ont pas les moyens de le faire, d’autant plus que la saison 2024/25 s’annonce comme une saison record pour l’exportation de l’huile d’olive tunisienne.
Hamed Dali, PDG de l’Office de l’huile, vient d’annoncer que la Tunisie prévoit des exportations d’huile d’olive atteignant plus de 300 000 tonnes sur une production estimée à 340 000 tonnes, soit 50% de plus que la saison 2023/2025. Les recettes pourront atteindre les 3 000 millions d’euros soit environ 9 900 MDT, deux fois plus que les recettes touristiques de 2023/2024)
Stagnation des recettes touristiques
Les recettes du secteur du tourisme tunisienentre le 1er janvier et le 10 septembre 2024 s’élèvent à 1 550 millions d’euros, soit environ 5 100 MDT, selon les indicateurs monétaires publiés le 23 septembre par la BCT, ce qui représente une augmentation de 7,2% par rapport à la saison 2023. Cependant, les recettes des saisons 2006 à 2010 dépassent les 2 400 millions de dollars et surtout des taux de couvertures du déficit de la balance commerciale qui varient de 50 à 75%, alors qu’actuellement ce taux est de 29%. Ce qui donne à réfléchir sur l’avenir d’un secteur qui n’avance pas mais régresse. Et là, une conclusion s’impose : l’Etat tunisien doit impérativement soutenir davantage l’agriculture, qui est en train de créer plus de valeur et plus de profit pour le pays, contrairement au secteur touristique qui profite plutôt aux agences de voyage et aux transporteurs aériens… étrangers.
Pour cela, il faut planter des oliviers dans les zones semi-arides de Sidi Bouzid à Gafsa et des palmiers dattiers à Gafsa et dans la région saharienne. En plus des gains espérés en termes de recettes d’exportation, l’exploitation de ces terres aidera à stopper la désertification du sud et du centre du pays.
Cependant, il faut creuser des puits, construire des barrages là où cela est possible, et puiser l’eau dans la nappe phréatique souterraine***, laquelle est d’ailleurs très fortement exploitée par nos voisins : la Libye et l’Algérie.
Il faut aussi que l’Etat investisse dans la recherche agricole pour mieux se préparer aux changements climatiques qui s’accélèrent.
Soutenir l’agriculture ne veut pas dire abandonner le tourisme à son sort, mais ne plus construire d’hôtels et bien gérer la capacité d’hébergement déjà existante qui est passée de 240 000 à 180 000 lits, en raison de la fermeture de nombreux établissements devenus peu rentables. L’Etat doit absolument aider les hôteliers, qui sont en difficulté économique ou qui doivent fermer, pour préserver les emplois.
* Conseiller à l’exportation basé en Pologne.
** Comme le démontre clairement l’excellente étude rétrospective présentée lors du Forum Ibn Khaldoun pour le développement, en 2020 et complétée en 2022. Cette étude a été élaborée par l’Office national du tourisme tunisien (ONTT), la Banque centrale de Tunisie (BCT) et l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), ce qui signifie que les chiffres qu’elle a avancés sont conformes à la réalité.
*** La nappe de l’Albien, également appelée Système aquifère du Sahara septentrional, est la plus grande nappe d’eau souterraine au monde. Elle est à cheval sur trois pays, l’Algérie, la Libye et la Tunisie.
Benjamin Netanyahu ne manque pas de culot. Il en a même à en revendre. Ni une ni deux, il aime se comparer à l’homme d’État britannique et héros de la Seconde guerre mondiale Sir Winston Churchill et ses fans n’hésitent pas à nourrir et à véhiculer cette comparaison ridicule voire cette insulte à l’Histoire ce qui fait rire en Israël même.
Imed Bahri
Dans sa tribune parue dans le journal Haaretz, le journaliste et écrivain Etan Nechin s’est moqué du fait que les supporters de Netanyahu compare le Premier ministre israélien à Churchill dans ses capacités de «leadership en temps de guerre et ses talents d’orateur». Churchill a assumé la présidence du gouvernement de son pays à deux reprises, la première entre 1940 et 1945 durant laquelle il a mené le Royaume-Uni du bord de la défaite à la victoire éclatante et la seconde entre 1951 et 1955.
L’auteur estime que le parcours de Netanyahu, contre lequel un mandat d’arrêt a été émis par la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye, ressemble plutôt à celui du défunt dirigeant serbe Slobodan Milosevic qui a assumé la présidence de la Yougoslavie à la fin des années 1990 avant sa désintégration.
Pour Etan Nechin, le discours du Premier ministre israélien devant le Congrès américain, en juillet dernier, se voulait comme une démonstration de sa puissance, alors que les analystes avançaient qu’il a battu le record atteint par Churchill en nombre d’invitations reçues pour parler devant l’organe législatif américain.
Dans ce discours, le quatrième devant le Congrès, Netanyahu a cité la célèbre déclaration que Churchill avait adressée aux États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale: «Donnez-nous les outils et nous terminerons le travail rapidement», faisant ainsi allusion à la guerre génocidaire qu’il mène dans la bande de Gaza.
Premier ministre en temps de guerre
L’auteur considère que ce n’est pas une coïncidence car Netanyahu -fils d’historien- a toujours été obsédé par son image personnelle et le legs qu’il laissera à l’Histoire et il se compare souvent à Churchill parce qu’il a été comme lui Premier ministre en temps de guerre et il se considère aussi comme un écrivain et un orateur éloquent.
Après son discours au Congrès, Netanyahu s’est fait prendre une photo à côté d’un buste de Churchill pour s’assurer que la comparaison n’échappe à personne.
L’écrivain israélien affirme que les professionnels des médias qui admirent Netanyahu s’efforcent d’installer cette analogie dans l’esprit des gens. La semaine dernière, Nave Dromi, animateur d’une émission de radio, a parlé pendant quatre minutes pour comparer Netanyahu à Churchill et a même affirmé que l’homme politique britannique a vaincu les Nazis avec le soutien des États-Unis tandis que Netanyahu a éliminé l’axe iranien contre la volonté des États-Unis! Pour lui, Netanyahu fait même mieux que Churchill!
Cependant, après un an de guerre, de meurtres et de déplacements des populations à Gaza et après un mandat d’arrêt émis contre lui par la CPI pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, l’auteur de l’article estime que l’approche adoptée par Netanyahu ne l’apparente pas à Churchill mais plutôt à Milosevic.
Milosevic, tout comme Netanyahu, n’était pas considéré dans ses premières années comme un extrémiste mais il a renforcé les mouvements nationalistes extrémistes en Serbie, comme l’a fait l’Israélien dans l’Etat hébreu. Il les a aussi instrumentalisés pour renforcer son propre pouvoir. Mais le contrat qu’il a conclu avec eux est tombé le jour où ces derniers ont échappé à son emprise, ce qui a conduit à sa propre chute, selon l’article de Haaretz.
L’auteur explique que Milosevic avait, au début, pris ses distances vis-à-vis des extrémistes serbes et condamné même publiquement leurs actions, tandis que Netanyahu s’était engagé à ne jamais se ranger du côté de l’extrême droite incarnée par Itamar Ben Gvir ou les colons extrémistes. Mais l’un et l’autre ont menti par opportunisme.
Netanyahu avait même déclaré que Ben Gvir n’intégrerait pas son gouvernement et refusé de partager la tribune avec lui lors de sa campagne électorale, mais il finit par former une alliance avec les «nationalistes violents», devenue son seul moyen pour conserver le pouvoir.
Netanyahu avait défendu sa décision de nommer Ben Gvir au poste de ministre de la Sécurité intérieure en déclarant à la radio publique: «Il a modifié bon nombre de ses opinions». Et pour minimiser la portée de ce rapprochement, il ajouta à qui voulait le croire: «Ce sont eux qui m’ont rejoint et non le contraire.»
Ennemi de l’islam et défenseur de l’Occident
Etan Nechin affirme que Netanyahu s’est tourné vers l’extrême droite et a rejoint le courant politique dominant au sein d’une potentielle coalition au pouvoir dès que ses problèmes judiciaires sont apparus. C’est ainsi qu’on l’a finalement vu tout souriant sur une photo à côté de Ben Gvir.
Que le nationalisme de Netanyahu, comme celui de Milosevic, provienne d’une conviction sincère ou d’un lâche opportunisme, cela pourrait prêter à discussion. Mais son mépris pour les Palestiniens et les Arabes ne laisse aucun doute. Comme le dirigeant serbe, le Premier ministre israélien se considère comme un leader à l’avant-garde de la guerre contre l’islam et se déclare défenseur de l’Occident. Ce sont les mêmes justifications employées par Milosevic qui prétendait défendre l’Europe contre ce qu’il appelait «des hordes de musulmans».
Netanyahu maîtrise également l’art de manipuler la réalité devant ses partisans en transformant les défaites en victoires imaginaires. Malgré les guerres qu’il a perdues, il a réussi à survivre politiquement en transformant les échecs en victoires.
Les régimes des deux dirigeants ont également été marqués par le népotisme et la corruption de deux épouses dominatrices. Mira Markovic, l’épouse de Milosevic, était considérée comme la force motrice de sa politique dure et de son refus de toute concession, tout comme la très autoritaire Sara Netanyahu l’est aujourd’hui.
Pour toutes ces raisons, Netanyahu ressemble davantage au génocidaire Milosevic qu’au libérateur Churchill, conclut l’auteur.
Une source syndicale tunisienne a indiqué hier, jeudi 26 décembre 2024, que 96% des travailleurs ont participé à une grève de deux jours exigeant une augmentation des salaires dans le secteur des phosphates dans le bassin minier de Gafsa, dans le sud-ouest tunisien.
«La grève a atteint un taux de participation supérieur à 96%», a déclaré Reem Hilal, secrétaire générale de la Fédération générale des mines, qui dépend de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), dont les propos ont été rapportés par l’agence Anadolu.
Hilal a ajouté : «Une grève n’est pas une fin mais un moyen. Lorsque nous présentons des revendications pour défendre les droits des travailleurs et respecter les délais légaux de négociation, mais que nous ne recevons aucune réponse des autorités, l’action devient nécessaire.» Elle a poursuivi : «Aujourd’hui, nous avons conclu la grève par un rassemblement des travailleurs au siège régional de l’UGTT à Gafsa.»
La grève, qui a débuté mercredi, a duré deux jours et a impliqué les employés de la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG). Cette manifestation a été organisée en signe de protestation contre l’impasse des négociations avec la direction de l’entreprise et les représentants des ministères concernés sur des revendications énoncées dans une liste professionnelle, dont certaines remontent à 2019.
Les grévistes réclament des augmentations de salaires en ligne avec les taux d’inflation enregistrés ces dernières années, ainsi que des revendications qu’ils qualifient de droits fondamentaux.
La CPG, créée en 1897, est une entreprise publique. Et bien que la Tunisie dispose de vastes réserves de phosphate, sa production a chuté en 2022 à environ 4 millions de tonnes, contre 8,2 millions de tonnes en 2010.
En Algérie, le débat politique entre les «dissidents» qui revendiquent des changements et les «patriotes» qui défendent leur pays bat son plein… sur les réseaux sociaux. Et dans ce débat, les propos des uns et des autres traduisent un profond malaise général.
En Algérie, des militants, des politiques, des associations, des citoyens et même des journalistes ont lancé une campagne sur les réseaux sociaux promouvant le hashtag «Rani maa bladi» (Je suis aux côtés de mon pays), qui vise à soutenir la stabilité et à rejeter ce qui est défini comme des «tentatives de déstabilisation».
Cette mobilisation fait suite à une initiative similaire lancée par certains dissidents algériens à l’étranger avec le hashtag «Manich Radi» (Je ne suis pas satisfait), qui appelle à un changement politique. En quelques heures, le hashtag lancé en Algérie était en vogue sur X (anciennement Twitter) et Facebook, comme le constate le site francophone TSA.
Toujours selon TSA, le hashtag venu de l’étranger aurait en réalité été lancé par des Marocains avec le soutien de leur nouvel allié israélien, à partir de faux comptes et pages attribués à des Algériens. L’affrontement entre les deux initiatives a réchauffé le débat politique public dans le pays du président Abdelmadjid Tebboune.
Pour l’instant, il n’y a eu aucun commentaire officiel de la part des autorités algériennes, qui prennent habituellement au sérieux les débats sur les réseaux sociaux, notamment ceux qui adoptent un discours critique à l’égard du gouvernement et de sa politique.
La 14e édition du Festival international du film de l’enfance et de la jeunesse de Sousse (Fifej) se déroulera dans 8 au 12 avril 2025, sous le slogan «Pour ne jamais croire qu’une ville comme Sousse est privée de cinéma : Ici commence notre avenir».
Le comité directeur du festival a annoncé l’ouverture des inscriptions pour la compétition officielle des longs et courts métrages, ainsi que l’ouverture des candidatures pour participer à la section Ciné Jeunesse. Le dernier délai est fixé pour le 15 mars 2025. Le Fifej, fondé en 1991, était organisé initialement tous les deux ans, avant de devenir, à partir de 2014, un rendez-vous cinématographique annuel incontournable.
Organisé par l’association Fifej Sousse avec le soutien du ministère des Affaires culturelles et du Centre national du cinéma et de l’image (CNCI), en partenariat avec la municipalité de Sousse, le Fifej présente des films grand public tout en organisant des rencontres entre cinéphiles, réalisateurs, producteurs, distributeurs, techniciens, interprètes et différents acteurs du milieu cinématographique.
Le taux de remplissage des barrages en Tunisie a atteint 22,5%, à la date du 27 décembre 2024, d’après une note sur la situation journalière des barrages, publiée ce vendredi 27 décembre 2024, par l’Observatoire national de l’agriculture (Onagri).
Grâce aux précipitations enregistrées depuis le début de décembre, les barrages continuent de recevoir des apports d’eau, renforçant les réserves hydriques du pays. Les apports du jour se sont élevés à 5,4 millions m³, portant le stock actuel à 526,9 millions m³.
Dans un entretien accordé à l’agence Tap, le spécialiste en ressources en eau, Hussein Rehili avait indiqué que «la Tunisie n’a pas connu une pareille situation de baisse du taux de remplissage des barrages, surtout durant la période automnale, depuis plus de trois décennies», et ce, en raison notamment du «changement de la carte des intempéries dans notre pays».
Rappelons que le taux de remplissage des barrages en Tunisie a atteint un niveau alarmant de 19,6% au 3 décembre.