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Visa et NAPS s’unissent pour moderniser l’écosystème des paiements au Maroc

Le leader mondial des paiements numériques, Visa, vient de conclure un accord de partenariat stratégique avec NAPS, le premier opérateur financier indépendant agréé par Bank Al-Maghrib (la Banque centrale du Maroc). L’objectif est l’accélération de l’adoption des moyens de paiements numériques ainsi que la promotion de l’inclusion financière au Royaume chérifien, comme le rapporte le site leseco.ma.

Grâce à une combinaison réussie entre la technologie dispensée par Visa et l’expertise locale développée par NAPS, cet accord de partenariat a pour ambition d’apporter une réelle modernisation au niveau des solutions de paiement.

Il est également question de mettre à disposition un soutien accru à la transition digitale de l’économie marocaine de manière générale. Il s’agit ainsi d’une initiative qui a été pensée en vue de satisfaire les besoins des communautés qui sont qualifiées de “sous-bancarisées”.

En parallèle, un renforcement de l’écosystème numérique du pays est de même opéré.

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A propos de NAPS :

NAPS est l’opérateur national spécialiste des moyens et des services de paiement électronique sécurisé. NAPS innove au quotidien pour rendre les moyens de paiement électronique accessibles et utiles partout, pour tous. Que vous soyez un particulier, un commerçant, un professionnel ou une entreprise, NAPS vous apporte les dernières technologies pour une expérience de paiement innovante et totalement sécurisée.

Avec ses solutions innovantes d’acquisition TPE et e-commerce destinées aux commerçants et son offre de cartes de paiement destinées aux particuliers et aux entreprises, NAPS adresse les besoins de tous les usagers et œuvre pour généraliser la digitalisation des services et des paiements dans tous les secteurs et à travers tous les aspects de la vie quotidienne.

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Attractivité économique en Afrique 2024 : la Tunisie à la 9ème place

Le rapport des Indices d’Attractivité et de Stabilité en Afrique vient d’être publié dans sa 12ème édition par l’Institut Amadeus. Un rapport qui a été réalisé en partenariat avec Casablanca Finance City Authority (CFCA).

Il est question d’une évaluation de l’attractivité économique des 54 pays du continent africain, dont la Tunisie.

Il est constaté dans ledit rapport que certains pays ont réussi à conforter leur attractivité, grâce à la mise en place de réformes et l’engagement d’investissements stratégiques.

En revanche, d’autres pays peinent à relever des défis de taille, de surcroît sur fonds de tensions géopolitiques assorties de crises climatiques à même d’affaiblir leur quête de stabilité et de résilience.

Le Maroc conserve la tête du classement, la Tunisie est 9ème

Selon ce rapport, la Tunisie se classe à la 9ème position avec un score de 66,15. En renfermant le potentiel et la dynamique du marché avec une note de 58,75, la qualité de la régulation avec une note de 65,63; ainsi que la productivité des facteurs avec une note de 74,25.

Le Maroc, pour sa part, conserve sa place de premier de la classe en termes d’attractivité avec une note finale de 77,45 incluant 70,75 pour le potentiel du marché, 82,25 pour la qualité de la régulation et 77,75 pour la productivité des facteurs.

Le Royaume chérifien est suivi de l’Afrique du Sud avec une note globale de 76,88, portée par une productivité des facteurs significatives de 80,25 mais une régulation pouvant être perfective de 78,00 et un potentiel sensiblement plus faible que celui du Maroc, de 72,00.

L’Egypte se retrouve en troisième position avec une note de 75,80, grâce à un fort potentiel de marché avec 81,00, rendu possible grâce à une demande locale croissante et une importante attractivité pour les IDE. A contrario, la régulation demeure un point faible avec une note de 69,50.

Ensuite, l’on retrouve l’Ile Maurice avec un score d’attractivité de 75,20, compensant l’étroitesse de sa taille économique par une forte régulation avec une note de 83,00 assortie d’une productivité importante avec 81,00.

Le Botswana complète le top 5 avec une note globale de 70,03 en cinquième position, se démarquant ainsi par une stabilité réglementaire appréciable avec une note de 77,75 et un potentiel de marché considéré plutôt comme restreint avec une note timide de 61,00.

La Tunisie à la 17ème place en termes de stabilité

L’Institut Amadeus a également fait part dans son rapport d’un classement selon l’Indice de stabilité en Afrique au titre de 2024 qui permet aux entreprises d’avoir une bonne visibilité en matière d’investissement à long terme.

Ainsi, en tête de ce classement se trouve l’Ile Maurice avec une note finale de 77,25. Elle est suivie du Maroc avec une note de 76,04, des Seychelles avec une note de 75,43, du Cap-Vert avec une note de 74,13 et, en fin du top 5, du Botswana avec une note de 70,40.

La Tunisie, quant elle, occupe la 17ème place dans ce classement déclinant une note globale de 57,14 renfermant 53,83 pour la résilience de l’Etat, 62,00 pour la résilience aux vulnérabilités sociales et environnementales et 55,11 pour la sociologie de l’Etat dans le contrôle de la violence et la sécurité.

Meilleures que la Tunisie dans leur classement, l’Egypte occupe la 10ème position avec une note de 61,48 et l’Algérie est 12ème avec une note de 61,08. Les pires élèves de la classe sont la Libye avec une note de 29,58 et le Soudan avec une note de 26,93.

A noter que ces indices sont reconnus comme des dispositifs de référence qui permettent d’avoir une vision comparative mais également dynamique des performances des pays africains, et ce en termes d’attractivité et de stabilité. Grâce à ces outils, il est possible d’avoir une évaluation des trajectoires de l’attractivité économique et de la stabilité multidimensionnelle des différents pays composant le classement.

Le rapport d’Amadeus inclut plus de 70 sous-indicateurs qui proviennent de données internationales, de statistiques nationales ainsi que d’analyses effectuées par des experts de l’Institut.

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L’Algérie veut une révision de l’Accord d’association avec l’UE

La signature de l’Accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne, il y a une vingtaine d’années, fait aujourd’hui l’objet d’une volonté de révision de la part d’Alger.

En effet, une insistance accrue s’est manifestée pour faire réviser ledit accord pour motif de déséquilibre. Un engagement de la part des autorités algériennes, annoncé pour le premier semestre de l’année 2025, traduit une volonté confirmée pour la redéfinition des termes établis de la coopération entre l’Algérie et l’Europe et qui s’inscrit dans l’optique de non concrétisation des promesses de prospérité partagée entre les deux parties.

A ce titre, le vice-président du Conseil du renouveau économique algérien (CREA), Abdelouahed Kerrar, a souligné, indique Observ Algérie, qu’il n’y pas que l’Algérie qui soit concernée par l’échec accusé par cet accord, mais également de nombreux autres pays de l’Europe qui ont pris part à cet accord. La promesse de la “prospérité partagée” n’a pas débouché sur les résultats escomptés depuis la signature de l’accord d’association en 2005. L’Algérie s’est donc retrouvée à jouer un rôle de fournisseur énergétique et rien de plus.

L’échec indéniable de l’Accord d’association Algérie-UE  

Bien que l’Algérie soit un partenaire stratégique de l’Union européenne, l’état des lieux de l’accord reflète un certain manquement. Néanmoins, ce statut exhorte les autorités algériennes à privilégier une révision basée sur des négociations à la place d’une simple dénonciation de l’échec de l’accord.

Selon la même source, M. Kerrar a indiqué que : « Cette démarche reflète une volonté de maintenir et d’approfondir les liens avec un partenaire majeur, tout en rectifiant les déséquilibres structurels de la relation ». Parmi les principaux éléments que renferme cette révision, le rôle joué par l’Algérie en tant que fournisseur de gaz et de pétrole. En effet, cette position est jugée insuffisante et ne satisfait pas l’ensemble des aspirations stratégiques et économiques du pays.

D’ailleurs, M. Kerrar a appelé à mettre en place un processus de diversification des exportations ainsi qu’à une ouverture significative du marché de l’Europe aux produits algériens hors catégorie hydrocarbures.

Si les Européens ne viennent pas, d’autres viendront

Mais la diversification n’est pas l’unique fer de lance dudit accord. Alger insiste sur l’existence de deux autres priorités sur sa liste, à savoir le transfert technologique et l’investissement direct étranger provenant des entreprises européennes.

Les Algériens considèrent que bien que leur pays dispose d’un potentiel économique de haute facture, il demeure sous-investi en l’occurrence par les partenaires européens. Tandis que d’autres partenaires, à l’instar du Qatar ou de la Turquie sont prêts à investir davantage. M. Kerrar dira à cet effet que « si les Européens ne viennent pas, d’autres viendront ».

En vue d’inciter le développement des investissements, l’Algérie envisage de miser sur une amélioration significative du climat des affaires. Cela suppose en premier lieu une refonte du code des investissements ainsi qu’une croissance économique confortable estimée à hauteur de 3,9 % en 2024.

Il s’agit donc de mettre en avant des atouts considérables associant le potentiel de croissance à la proximité géographique afin de présenter un argument d’envergure à l’adresse des entreprises européennes. En même temps, l’Algérie se dirige aussi vers l’Afrique, un marché crucial qu’elle aspire à dominer avec une gamme de produits variés.

Cette perspective s’aligne sur un objectif de réduire graduellement sa dépendance aux hydrocarbures tout en optimisant ses possibilités commerciales.

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Le Maroc inclus dans une initiative écologique européenne

Le programme de coopération euro-méditerranéenne “Interreg Next Med”, dont le financement est assuré par l’Union européenne, se prépare à lancer en janvier 2025 un appel à projets pour la transition verte à l’adresse des pays partenaires de la rive sud de la Méditerranée, dont le Maroc.

Cette initiative, dotée d’un budget de 83,7 millions d’euros, a pour objectif la promotion des solutions évolutives et collaboratives pour une Méditerranée résiliente au climat et à faibles émissions de carbone.

Le Maroc, un des bénéficiaires dudit programme, aura la possibilité de profiter d’une opportunité stratégique afin de conforter son rôle dans le processus de transition écologique dans la région.

 

La plus importante initiative de coopération transnationale

Il s’agit de l’une des initiatives les plus importantes en matière de coopération transnationale qui a été mise en œuvre par l’UE en Méditerranée. Le quotidien marocain Le Matin rapporte que l’un des responsables de l’Interreg Next Med a précisé que « l’appel d’offres représente une occasion unique de relever les multiples défis du changement climatique dans la région méditerranéenne ».

Cette initiative sera lancée officiellement vers la mi-janvier 2025 et clôturée à la mi-avril de la même année.

En outre, selon le document du programme, l’appel d’offres sera basé sur une approche globale qui permettra de pallier les conséquences du changement climatique, en mettant la lumière sur des secteurs clés de l’environnement. Il s’agit essentiellement de l’économie circulaire, de l’efficacité énergétique, de la résilience face à des catastrophes naturelles, de l’adaptation au changement climatique, ainsi que de la gestion durable de l’eau.

Ledit appel d’offres couvre également d’autres secteurs jugés “critiques”, à l’instar de la décarbonisation des PME, des compétences pour les résiliences aux changements climatiques, de l’éco-innovation, de la gouvernance inclusive destinée à des politiques climatiques efficaces ou encore l’adaptation des systèmes de santé aux changements climatiques.

À la lumière des nombreux enjeux auxquels il faut répondre. En effet, il est question du réchauffement climatique qui se produit 20% plus vite dans la région de la Méditerranée que la moyenne réalisée au niveau du monde, à même d’accentuer la raréfaction des ressources notamment en eau au même titre que l’érosion de la biodiversité ainsi que les pressions socioéconomiques.

Ce programme pourrait fortement profiter au Maroc, qui fait face à d’importants enjeux environnementaux tels que la pression sur les ressources en eau, la transition vers une énergie durable ou encore la réduction de l’empreinte carbone de son économie.

 

Des outils pour faciliter la formation de consortiums solides

Les projets qui prendront part au programme auront l’obligation de réunir des partenariats transnationaux où trois pays au moins seront impliqués, dont un pays de l’UE et un pays méditerranéen partenaire non européen. Ledit programme offre une contribution européenne qui couvre jusqu’à 89% des coûts grâce à un financement pouvant aller jusqu’à 3,5 millions d’euros par projet.

Mais à une condition toutefois : 50% du budget doivent être dépensés au niveau des pays méditerranéens partenaires, à l’instar du Maroc.

Par ailleurs, le programme “Interreg Next Med” a choisi à placer l’inclusion sociale au cœur de ses priorités à travers la mise en place d’actions ayant pour cible essentiellement les femmes, les jeunes ainsi que les groupes marginalisés.

Il s’agit d’une composante indispensable pour la garantie d’une transition équitable et juste en phase avec les différents engagements du Maroc en matière de développement durable.

À noter que les soumissions à l’appel d’offres démarreront le 14 janvier 2025 et resteront ouvertes jusqu’au 15 avril 2025. Afin d’assurer un accompagnement au profit des candidats, le programme propose des termes de référence détaillés, des événements d’information qui se tiendront entre janvier et mars 2025 ainsi qu’une plateforme permettant de trouver des partenaires. Le but étant de faciliter la formation de consortiums solides et par ricochet d’avoir une garantie pour des propositions alignées sur les priorités de la région.

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