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La nouvelle réglementation des chèques repoussée au mois d’août 2025?

Il était prévu que la loi qui détaille la nouvelle réglementation des chèques entre en vigueur le 2 février 2025. Mais une demande soumise par un ensemble de députés à l’ARP a proposé de reporter cette échéance au mois d’août prochain.

Ce report donne un délai de 6 mois supplémentaires pour faire écouler les chèques pas encore utilisés mais ne réconforte pas les sceptiques quant à l’efficacité de cette nouvelle réglementation.

Il faut rappeler que le chèque en Tunisie n’est pas utilisé comme modalité de paiement seulement mais également comme traite d’achat par facilités ou comme pièce de garantie entre deux parties.

Cette nouvelle réglementation vient non seulement durcir l’utilisation du chèque pour le paiement mais pour toutes ces pratiques. Certains experts estiment que cela va renforcer encore plus l’économie informelle.

L’État tunisien avait annoncé avoir opté pour cette réforme pour renforcer la transparence et la sécurité des transactions financières par chèque.

 

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L’accord de la CNAM encore prolongé à 2025

Le ministère des Affaires sociales a annoncé la prolongation de l’accord entre la Caisse nationale d’assurance maladie et la chambre syndicale des pharmaciens à partir de janvier 2025.

C’est à la suite d’une séance de travail, qui a réuni les deux parties et qui s’est tenue le vendredi 27 décembre, qu’il a été décidé de continuer de travailler avec cet accord qui régit les remboursements des assurés.

Lors de cette réunion, une annexe de régulation pour prolonger l’effet de cette convention entre la CNAM et la chambre syndicale des pharmaciens a été signée et prend effet dès le début de janvier 2025.

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Chine : Plan de relance à la consommation interne

La Chine est le plus grand pays exportateur dans le monde avec un volume annuel estimé à 2098 milliards de dollars en 2024. Mais si elle opte pour le dumping des marchés mondiaux, la consommation interne de sa propre population de 1,41 milliards d’individus reste faible selon le gouvernement chinois.

Dans ce contexte, le ministère des Finances chinois a annoncé un plan de relance pour inciter les Chinois à consommer plus et soutenir les petits commerces locaux qui ne ciblent pas nécessairement l’exportation.

Il important de noter que la consommation des Chinois a été faible après la crise du covid, pendant laquelle le pays s’est arrêté de travailler et de produire, sans qu’il y ait une compensation de l’Etat à ses citoyens obligés de rester chez eux. Même après la fin de la crise et la reprise d’activité, les Chinois sont restés prudents dans leurs dépenses et ont préféré épargner.

Voilà pourquoi ces mesures viennent renverser la vapeur et aider une croissance incertaine et un secteur immobilier en difficulté. Parmi les mesures phares de ce plan de relance, il y a l’augmentation de prestations sociales, le soutien aux entreprises en difficulté et un assouplissement des règles d’exportation.

Face au 5% du PIB de croissance en 2024 annoncé par l’Etat chinois, le FMI revoit cette prévision à la baisse en annonçant plutôt 4,8% pour 2024 et 4,5% en 2025.

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Un prêt de 500 millions de dollars adopté par l’ARP

Un projet de loi pour l’obtention d’un prêt de 500 millions de dollars, l’équivalent de 1,581 milliard de dinars, convenu entre la Banque centrale de Tunisie (BCT) et la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), a été adopté d’urgence le vendredi 27 décembre par l’ARP en faveur de l’État tunisien.

Avec 7 voix contre et 16 abstentions, ce crédit, qui vient combler le déficit du budget de l’État, a été plébiscité par 70 voix.

Un précédent prêt de 500 millions de dollars de la part d’Afreximbank avait également été convenu le 31 juillet 2024, et ce, grâce au décret présidentiel n° 2024-496 du 14 octobre 2024, publié, le 15 octobre 2024, au JORT.

Lors de la réunion tenue le 25 décembre par la commission des finances à l’ARP autour du projet de loi de ce crédit, les représentants du ministère des Finances ont parlé de la nécessité de valider ce crédit avant le 31 décembre 2024, car le pays a grand besoin de liquidités au vu de la hausse des dépenses et de la limite des ressources.

Par ailleurs, ils ont rappelé que le taux d’intérêt de ce crédit est moins important que celui obtenu précédemment auprès de la même banque.

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Le premier hôtel lifestyle en Tunisie ouvre ses portes

The NINE Lifestyle Expérience, premier hôtel lifestyle en Tunisie, va aujourd’hui vendredi 27 décembre être inauguré. C’est le Groupe Seabel Hotels Tunisia qui a choisit d’ouvrir cet établissement à la clé d’un investissement de 40 millions de dinars.

L’hôtellerie lifestyle est la nouvelle tendance du secteur et du tourisme dans le monde. Oubliez ce que vous savez de l’hôtellerie classique avec luxe et bling-bling. La tendance lifestyle opte à plus de personnalisation et de détente. Et depuis 2019 et le covid, leur nombre a doublé dans le monde.

Le NINE Lifestyle, hôtel 4 étoiles, se situe sur la Route de la Marsa et affiche une ambiance atypique dans un décor convivial et attrayante.

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Appel d’offres pour la sélection de projets photovoltaïques

Le ministère de l’Industrie, des mines et de l’énergie a émis un appel d’offres pour la sélection de 8 projets de stations photovoltaïques dont la production est plafonnée à 100 MWac (puissance injectée au réseau de la Steg) en régime de concession.

Il est important, dans ce contexte, de rappeler que pour atteindre les 30% de quota pour les énergies renouvelables dans le mix électrique, il nous faut arriver à près de 3815 MW de capacité électrique renouvelable.

Par ailleurs, il faut rappeler que la stratégie publiée par le MIME inclut dans les énergies renouvelable l’énergie éolienne alors qu’il peine à concrétiser ses perspectives quant à l’éolien. Le potentiel de la Tunisie en matière de gisements éoliens reste important mais inexploité.

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Libye : vers une valorisation du gaz naturel au lieu de son torchage

La Libye a toujours focalisé ses efforts d’exploitation énergétique sur le pétrole. Le pays vient même de décider à en augmenter les volumes de productions.

Depuis quelques mois, pourtant, le Global Gas Flaring Tracker vient de lui suggérer l’idée d’investir également dans la valorisation du gaz naturel. Une idée reprise par le Groupe de la Banque mondiale qui condamne le torchage du gaz naturel que pratique la Libye et qui s’est intensifié entre 2022 et 2023.

En fait le torchage du gaz naturel consiste à bruler le gaz naturel qui est dissous dans les poches de pétrole sans qu’il y ait aucune forme de valorisation.

Les volumes de gaz brulés ont été estimés à 14 m3/baril en 2022 et à 15.2 m3/baril en 2023. La banque Mondiale dans son dernier rapport concernant la Libye qu’aucun investissement n’a a été fait pour l’amélioration de l’infrastructure et l’exploitation du gaz.

Si la Libye décide de mettre fin au torchage, elle diminue ses émissions de gaz à effet de serre tout en rentabilisant la valorisation du gaz.

Il faut indiquer que la production libyenne de pétrole a atteint, en novembre 2024, le niveau de 1,58 million B/J.

 

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Du gaz algérien pour faire face au froid tunisien

En ces temps durs et froids, l’Algérie a tendu la main à sa voisine Tunisie pour lui envoyer 5000 tonnes de gaz. La cargaison est arrivée le 25 décembre via le port de Bizerte.

Pour faire face à la vague de froid qui a gagné la Tunisie et qui a touché principalement le nord et le nord-ouest, la Tunisie a eu besoin de volumes supplémentaires de gaz destiné à l’usage domestique et aux besoins de chauffage, en particulier.

Dès l’arrivée du méthanier algérien, le gaz a été déchargé et transféré dans des bonbonnes. Les premières ont mis le cap vers le nord, prioritaire, car les plus basses températures et les chutes de neige y ont été enregistrées.

Par ailleurs, il faut rappeler qu’une sévère pénurie de bouteilles de gaz a sévi ces dernières semaines en Tunisie. Le président de la chambre des distributeurs des bouteilles de gaz domestique l’avait expliqué, avec d’autres raisons, par l’absence de stocks stratégiques.

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La contrebande toujours répréhensible mais avec moins de rigueur

Même si la contrebande a toujours existé en Tunisie, il est essentiel de noter qu’elle a particulièrement proliféré depuis la révolution tunisienne de 2011 et la Chute de Moammar Gadhafi en Libye.

Dans un contexte économique de chômage à 16%, de pénuries de produits de base et de pouvoir d’achat fragilisé, retrouver des marchandises en rupture de stock dans les circuits réguliers et de plus avec des prix réduits (ils ne payent pas de taxes) fait proliférer encore plus la contrebande. Pour résultat, c’est un manque à gagner pour la recette fiscale évalué à 1,2 milliards de dinars (368 millions $) et un affaiblissement du secteur formel, qui, lui, paye les taxes et emploie de la main d’œuvre.

Un autre risque est encouru par les consommateurs, celui d’acheter une marchandise qui n’obéit pas aux normes de sécurité ou qui est avariée.

Pour lutter contre la contrebande, l’état tunisien a mis en place en 2013 un plan sécuritaire qui a renforcé les moyens de la douane tunisienne et les dispositifs de sécurité aux frontières et a veillé sur la traçabilité des marchandises en interne. La douane a réussi ainsi à réaliser le chiffre record de 4.7 milliards de dinars soit 1.4 milliard $ en 2021 enregistrant ainsi une croissance de 19% par rapport à 2020.

Même si dans les années précédentes, les Tunisiens pensaient majoritairement que la contrebande représentait un réel problème, ce n’est plus autant le cas de nos jours. Au vu de ses prix abordables et aux produits qu’elle fournit et qu’on ne retrouve plus dans les circuits réguliers, les Tunisiens acceptent, actuellement, mieux la contrebande et achètent même de plus en plus les marchandises qui proviennent des circuits parallèles.

Le 28 novembre 2024, les députés ont également rejeté un projet de loi pour le durcissement des sanctions contre la contrebande.

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7e cohorte de l’université de Carthage pour le SNEE

L’université de Carthage a organisé, dans le cadre des ODD de Carthage et via le PEEC, les 21, 22 et 23 décembre, une première édition du hackathon autour de l’AI for sustainability.

Le hackathon s’inscrit dans le cadre des ODD de Carthage focalisés autour des objectifs de développement durable définis par l’ONU, en plus d’autres actions pour marquer sa responsabilité sociétale d’entreprise.

Par ailleurs, il est important d’indiquer que l’université de Carthage prépare une accréditation en tant qu’université entrepreneuriale par le NCEE, National center of economics and education, basé au Royaume-Uni et qui offre une alliance globale des universités entrepreneuriales de par le monde.

Il faut rappeler qu’une université entrepreneuriale ne se suffit pas à former l’étudiant mais aussi à lui imprégner un esprit entrepreneurial et à le préparer à intégrer le domaine des affaires. En parallèle, elle communique avec les leaders des secteurs économiques afin de préconiser une formation cohérente avec les besoins des différents secteurs d’investissement.

L’université de Carthage, présidée par Nadia Mzoughi, est déjà membre Premium de l’alliance globale des universités entrepreneuriales dans le monde et a toujours marqué un appui infaillible à l’enseignement et à l’employabilité.

Dans ce contexte, le Pôle de l’étudiant entrepreneur de Carthage, PEEC, organise sa 7e cohorte en 2025, pour inviter les étudiants à obtenir le Statut national d’étudiant entrepreneur (SNEE) via un processus supervisé par des référents académiques et des mentors professionnels.
Le Statut national d’étudiant entrepreneur permet au jeune de construire et de développer son projet entrepreneurial en parallèle de ses études universitaires.

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Article 6 de l’Accord de Paris: ou le pari d’une économie tunisienne écologique et durable

Dans le cadre de l’application de l’article 6 de l’Accord de Paris, un workshop a été organisé, mercredi 25 décembre, par l’unité nationale de coordination des changements climatiques au ministère de l’Environnement avec la PNUD, pour étudier la mise en place d’un cadre légal pour la gouvernance de cet article.

Pour rappel, l’article 6 de l’Accord de Paris permet aux pays de coopérer volontairement pour atteindre les objectifs de réduction des émissions fixés dans leurs contributions déterminés au niveau national (CDN). Chaque pays peut alors transférer des crédits carbone obtenus grâce à la réduction des émissions de gaz à effet de serre afin d’aider d’autres pays à respecter leurs engagements climatiques. Plusieurs mécanismes, fondés ou non sur le marché, peuvent permettre cette coopération.

Ce workshop a exposé et discuté les différentes stratégies ainsi que les normes internationales en respectant les principes de transparence et de sécurité environnementale. On a travaillé à mettre les prémices d’une modalité nationale pour l’obtention d’autorisation et l’instauration de programme de pistage et de surveillance ainsi que des normes pour choisir, en toute transparence, les projets prioritaires.

Il a été rappelé que l’existence d’un cadre légal national renforcerait la confiance des investisseurs, l’octroi de lignes de financement et de crédits pour protéger l’environnement tout en redynamisant l’économie.

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Phosphate, un secteur en difficulté malgré une hausse de production

Les employés de la Compagnie de phosphate de Gafsa (CPG) ont annoncé mercredi 25 décembre 2024 entrer en grève. Ils avaient envoyé un préavis depuis des semaines mais l’échec des négociations, qui ont eu lieu le vendredi 20 décembre avec le ministère des Affaires sociales, ont fait maintenir le mouvement contestataire.

Ces négociations portaient essentiellement sur des revendications telles que l’instauration d’un statut de base, l’obtention de primes de productivité, la hausse des salaires, l’accès à des prêts sociaux ainsi que l’acquisition d’équipements professionnels.

Mais si on essaye de détailler l’état de santé du secteur du phosphate, on consigne une hausse de production du phosphate en Tunisie: 1.75 million de tonnes au premier semestre 2024 contre 1.4 million de tonnes au premier semestre 2023, soit un accroissement de 23%. Cette hausse est expliquée par l’entrée en service de nouveaux équipements.

Mais en contrepartie, le prix moyen de la tonne de phosphate a connu une baisse de 56% de 2023 à 2024, allant de 272.32 à 152.5 dollars. De plus, les exportations de phosphate et dérivés ont connu une baisse évaluée à -24.2% en 2024 par rapport à 2023 et à -43.7% par rapport à 2022.

Pour toutes ces raisons, le secteur reste en difficulté malgré la mise à niveau du matériel utilisé. Cela dit, il y a de nouveaux projets, qui demandent également des investissements, pour optimiser l’utilisation de l’eau, par exemple. Cela consiste à véhiculer l’eau de mer ou à utiliser de l’eau grise dans les laveries afin de travailler avec une meilleure durabilité.

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Est-ce trop ambitieux une croissance de 3.2% en 2025 pour la Tunisie ?

Dans le tableau de bord de la conjecture économique publié par l’ITCEQ en ce décembre 2024, les experts ont essayé de consigner tous les paramètres économiques afin de prédire les différentes perspectives pour l’économie tunisienne.
Certains chiffres, en particulier, peuvent nous indiquer la santé de l’économie tunisienne et le schéma actuel de la dynamique économique. Voilà pourquoi, il est important de les réviser pour comprendre comment mieux intervenir :

-1.8% : le taux de croissance pour le troisième trimestre de 2024 (PIB).
-15.82% : la baisse des intentions d’investissements industriels du 1er semestre 2023 au 1er semestre 2024.
16% : le taux de chômage stabilisé.
6.6% : nouveau taux d’inflation en novembre 2024 après une baisse relative
3.156 DT : la valeur en dinars d’un dollar américain en novembre 2024. En octobre 2024, un dollar coutait 3.097 DT. L’euro est également passé de 3.361 DT en octobre 2024 à 3.396 DT en novembre 2024.
-994.2 MD : le déficit budgétaire enregistré durant les neuf premiers mois de 2024. Le déficit budgétaire enregistré dans les neuf premiers mois de 2023 a été de -1424.3 MD.

La Tunisie annonce une croissance de 1.8% pour le troisième trimestre de 2024. Pourtant la Tunisie n’a généré qu’une croissance de 0,2% au premier trimestre et 1% au deuxième trimestre. On remarque qu’elle adopte un rythme progressif et même par rapport à la croissance de 2023 estimé à 1.3%. Alors qu’est ce qui a construit cette croissance ?

Deux secteurs, en particulier, ont été les notes positives de l’économie tunisienne : l’Agriculture et les activités pétrolières, respectivement à 10.6% et 30.3% de croissance. Le secteur de l’agriculture a généré une croissance des exportations et une augmentation de la balance commerciale alimentaire essentiellement grâce à l’export des dattes et de l’huile d’olives. Après avoir marqué un déficit de 536,6 MDT dans le premier semestre en 2023, on enregistre un excédent de 1834.7 MDT dans le 1er semestre de 2024.

Et pour 2025, réussira-t-on une croissance de 3.2% ?
Le titre 2 de la loi de Finances de 2025 n’a pas apporté son lot de nouveaux projets mais un renouveau pour un lot de projets bloqués depuis des années mais qui présentent, selon le témoignage de plusieurs experts, un potentiel certain de dynamique économique, de création de richesse et de création d’emplois. Nous nommons dans ce contexte le projet de « la cité médicale Aghlabide ». L’Etat a posé à la réalisation de ces projets la condition essentielle de réaliser à chacun une étude de faisabilité détaillée et infaillible.
La majeure partie de ces projets rappelés promet de créer des milliers d’emplois, de développer l’infrastructure et de dynamiser l’écosystème économique.
Par ailleurs, 2025 marquera l’entrée en production de plusieurs projets d’Energies Renouvelables pour en augmenter la part dans le mix électrique tunisien, ce qui baissera le cout de notre consommation énergétique et baissera le déficit de la balance commerciale énergétique.

 

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Maison d’hôtes entre engouement et réglementation

Mme Amal Djait, membre du bureau exécutif de la Fédération Interprofessionnelle du Tourisme Tunisien, a déclaré, mercredi 25 décembre, que la fédération prépare en collaboration avec le ministère du tourisme, un cahier de charges pour réguler le secteur touristique.

Mme Djait a évoqué les maisons d’hôtes et l’engouement des Tunisiens pour cette tendance touristique pour y passer les vacances scolaires et y fêter le jour de l’an.

Elle a expliqué que les maisons d’hôtes ont de plus en plus la côte, que ce soit de la part des Tunisiens ou des touristes étrangers et font l’objet de plus de demandes que les établissements touristiques de forme classique. Elle a ajouté que cette situation impose de leur accorder une attention particulière et un cadre bien réglementé.

Elle a, par ailleurs, souligné la nécessité d’instaurer un projet de la résidence durable qui pourrait, selon elle, participer dans la croissance et l’amélioration du tourisme interne.

Il faut rappeler que, selon les données de la FITT, plus de 2000 hébergements alternatifs ont été dénombrés sur le territoire tunisien dont seule une centaine dispose d’un agrément.

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Cité médicale Aghlabide : le projet prend forme

Le président de la république Kais Saied a déclaré vouloir accélérer le projet de la cité médicale aghlabide surtout qu’il bénéficie d’un cadre légal qui le régule, à savoir le décret n°2024-500 du 24 octobre 2024.

La ministre de l’Equipement et de l’Habitat, Mme Sarra Zaafrani Zenzeri a annoncé, justement, lundi 23 décembre, la création de la société « La cité médicale Aghlabide de Kairouan », sous la tutelle du ministère MEH et la nomination de Riyadh Hentati PDG de cette société.

La société aura pour fonction d’examiner et de valider les études et les plans d’aménagement, l’infrastructure de la cité médicale ainsi que le développement des différentes composantes du projet et leur développement.

Il est prévu que la cité accueille la mise en place de structures hospitalières pluridisciplinaires ainsi que des établissements d’enseignement supérieur et s’étendra sur la superficie de 550 hectares dans le gouvernorat de Kairouan, dont 200 seront bâtis. On promet à la clé de ce projet la création de 42 mille emplois.

Pour le financement de ce projet ambitieux, un appel aux bailleurs de fonds sera fait. Il faut rappeler que le premier à avoir participé a été l’Arabie Saoudite avec un don de 85 millions de dollars. Les Chinois ont également manifesté leur intention d’accorder une donation.

Le décret précité ne précise pas les termes et les mesures de la réalisation des travaux ou s’il y aura un prochain appel d’offre pour les réaliser et selon quels cahiers de charges. M. Riyadh Hentati a en attendant montré, lundi 23 décembre, une présentation du projet « La cité médicale des Aghlabides » rappelant, par la même occasion, le rôle de la société homonyme pour le concrétiser.

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Solaya relève les défis de France 2030

Créée par Mariem Farhat et Massimo Moretti en avril 2024 à Nice, la startup Solaya a réussi à remporter le premier prix des défis « Convergence IA » organisés par le plan d’investissements « France 2030 ».

Parmi 35 autres candidats, Solaya a été choisie et primée pour avoir proposé une solution qui automatise la création de contenus pour le e-commerce. Cette solution permet de réduire à 20% les couts de production en utilisant l’intelligence artificielle et la modélisation 3D.

La solution propose d’éviter la séance photo pour le produit afin de gagner du temps, la dépense et l’effort. Les présentations des produits sont générées rapidement en reproduisant des photos grâce à l’IA. Une solution qui promet de démocratiser les marketplaces en leur offrant un affichage professionnel, efficace et impeccable.

Même si elle est implantée à Nice, Solaya s’est reposée sur les compétences en Tunisie pour développer son aspect technologique.
Solaya prévoit de renforcer son équipe en recrutant et d’appeler à une levée de fonds afin de développer son activité et de s’ouvrir au marché international.

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Renforcement de la sécurité des frontières algéro-libyennes

Les services douaniers algériens se sont mis d’accord avec les services libyens, lundi 23 décembre lors d’une réunion à Alger, pour renforcer et coordonner leurs efforts afin de sécuriser la circulation des marchandises, de lutter contre la contrefaçon, la contrebande et le trafic de drogues entre les deux pays voisins.

Il est important dans ce cadre d’indiquer que le chiffre d’affaire de la contrebande a été estimé en Tunisie à la fin du mois de novembre 2024 à 154 millions d’euros.

Le directeur général algérien de la douane, Abdelhafidh Bakhouche, a expliqué que les objectifs des deux pays étaient convergents et bien définis. Un des points importants évoqués lors de cette réunion a été, notamment, le besoin de coordonner l’effort dans le domaine de la digitalisation et de la formation continue, notamment pour les applications administratives.

Par ailleurs, il faut rappeler que le président tunisien Kais Saied a participé avec son homologue algérien Abdelmmajid Tebboune et le président du Conseil présidentiel libyen, Mohamed El Menfi, au mois de mars dernier, dans un sommet maghrébin pour renforcer l’union des trois pays. Lors de cette rencontre la dimension sécuritaire aux frontières a été l’un des sujets phares de cette rencontre et un dispositif de coordination sécuritaire a été décidé alors.

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La Zone franche de Ben Guerdane, la porte vers l’Afrique

Avec une envie de se faire partie du marché africain et en réaffirmant notre engagement dans la ZLECAF, il a été important de capitaliser sur notre situation géographique et de montrer tout le potentiel qu’elle offre pour faciliter les transactions et les échanges avec nos voisins et nos partenaires.

A cette occasion le ministre du commerce et du développement des exportations, Samir Abid s’est rendu, samedi 21 décembre, à Ben Guerdan pour présider les travaux de l’assemblée constitutive de la société de gestion et d’exploitation de la zone franche d’activité commerciales et logistiques de Ben Guerdane.

Cette réunion a été l’occasion de l’annonce du rôle prochain de la zone frontalière de Ben Guerdane. En fait, elle sera une étape importante du corridor commercial qui prend son départ en Tunisie et la relie au continent africain, dans le processus de l’instauration de la Zone libre d’échange en Afrique : la ZLECAF.

La zone franche de Ben Guerdane, plus qu’une simple étape d’un corridor commercial d’Afrique, sera un point de liaison entre l’Afrique et l’Europe, couvrant une superficie de 71 hectares. C’est de là que nait la nécessité de réaménager son infrastructure et d’encourager les investisseurs à venir développer la région et à créer une nouvelle dynamique économique ainsi que des emplois.

Un appel d’offres sera prochainement lancé par la société de gestion et d’exploitation de la zone franche d’activité commerciales et logistiques de Ben Guerdane pour les prochains travaux de construction. D’autres investissements seront également nécessaires pour mettre au point les aspects techniques nécessaires à son activité logistique, administrative, douanière et commerciale.

La Tunisie a tout intérêt à se tourner vers l’Afrique et à faire partie de la ZLECAF qui a le potentiel de sortir 30 millions de personnes de l’extrême pauvreté, d’augmenter les revenus de l’Afrique de 450 milliards de dollars, tout en connectant 1,3 milliard de personnes, d’après ces experts.

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IA pour la durabilité : Et si le rêve était durable ?

La finale du Hackathon “AI for sustainability” dans sa première édition, a été organisée au SUP’COM par l’université de Carthage à travers son Pôle Étudiant Entrepreneur – PEEC le lundi 23 décembre, dans le cadre de son ODD Carthage Challenge.

Le hackathon a vu la participation de 10 équipes d’étudiants avec des idées innovantes qui allient le développement durable, l’innovation et l’IA.
Les concurrents devaient soumettre, dans le court délai de 48 heures, un concept d’entreprenariat qui obéit aux règles du développement durable en utilisant l’Intelligence Artificielle.

Ce hackathon a été précédé par une journée, 21 décembre, dédiée au renforcement des compétences des référents-mentors autour des ODD et des transitions écologiques, économiques et sociales ainsi que l’IA au service des ODD.
Les étudiants participants ont été justement tenus de nommer les ODD auxquels ils se réfèrent pour bâtir leur concept.

En début de journée les participants ont exposé leurs pitchs devant un jury composé de M. Nadhir Ben Fayala, Coordinateur de projet à la Fondation Hanns Seidel et acteur engagé dans des initiatives visant à renforcer la société civile, promouvoir la démocratie et favoriser le développement durable en Tunisie,
Mme Zeineb Kassab, Directrice RSE et Développement Durable à la STB Bank, M. Imed Kraiem, ambassadeur de l’African Diplomatic League et expert engagé dans des domaines essentiels tels que la durabilité, les droits humains et le développement durable, M. Mohamed Sayari, Spécialiste en Psychologie et Management de RH chez WEVE Digital, M. Saifeddine Bouaouina, Indépendant et expert en IA.

Les projets présentés ont tourné autour des thématiques du recyclage du matériel IT, de la valorisation du patrimoine, le gaspillage alimentaire, le recyclage des bouteilles plastique, la valorisation des déchets alimentaires pour en faire du papier, le recyclage des emballages plastique des agriculteurs et les déchets textiles.

Mme Nadia Mzoughi Aguir, présidente de l’université de Carthage, a précisé lors de son intervention : “La dimension entrepreneuriale a compté autant que l’innovation, l’utilité et l’ingéniosité. Chaque projet devait présenter un business model solide, clair et surtout rentable.”

Elle a ajouté : “Nous pouvons espérer de construire une croissance et un entrepreneuriat qui respectent les objectifs de développement durable, et cela commence à être bien le cas pour nous”.

M. Imed Maatouk, secrétaire général de la SUP’COM a rappelé que 80% des étudiants participants ne détiennent pas le statut d’Étudiant Entrepreneur et les a appelé à rejoindre leur Cohorte en 2025 afin de l’obtenir.
Les équipes qui ont gagné ont été :

Le prix du coeur de la valeur de 5000 dinars offerts par la Fondation Hans Seidel a récompensé l’équipe OCHO de la SUP’COM qui œuvre contre le gaspillage alimentaire.

Le deuxième prix du cœur de la valeur de 3000 dinars offerts par WEVE digital a été accordé à l’équipe Asta de Enstab à Borj Cedria.

Le troisième prix de la valeur de 2000 dinars offerts par Newtech IT a été attribué à l’équipe Ecotech de l’INAT qui propose le recyclage des emballages plastique des engrais agricoles.

Le deuxième prix de la valeur de 3000 dinars offerts par la STB a été remporté par l’équipe Students For Sustainability de ISSTE qui propose un papier issu des épluchures des fruits et des légumes.

Le premier prix de la valeur de 3000 dinars offerts par l’Université de Carthage a été gagné par l’équipe Nexus de FSB Bizerte qui propose une machine robotisé pour le tri des déchets de matériel IT.

Les membres du jury ont assuré le potentiel de tous les projets participants et ont invité tous les candidats à rectifier le tir et concrétiser leurs rêves.

 

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