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Planter des oliviers ou construire des hôtels?

Le but d’une économie c’est de créer plus de valeur et de richesse. Malheureusement, depuis la révolution de 2011, le secteur du tourisme en Tunisie ne crée plus vraiment de valeur et de richesse, à tel point qu’il ne parvient plus, aujourd’hui, à réaliser ses recettes en devises nominales des années 2006-2010.** En revanche, l’exportation de l’huile d’olive et des dattes a rapporté à notre pays en 2023/2024, bien plus que le tourisme à la même période! 

Habib Glenza * 

En promouvant le secteur touristique durant les années 60, l’Etat tunisien a dépensé une fortune, au détriment d’un secteur agricole qui n’était probablement pas rentable à cette époque, et c’est sans doute ce manque de rentabilité qui a poussé nos décideurs à chercher une alternative à ce secteur qui ne créait pas de richesse.

Aujourd’hui, c’est le contraire qui est en train de se passer dans le monde : les produits agricoles et agroalimentaires gagnent de l’importance. En effet, le prix de l’huile d’olive est passé en moins d’un an de 3 euros le litre en vrac à 8 euros!! L’année 2024/2025 s’annonce exceptionnelle pour l’huile d’olive en dépit des difficultés que rencontre ce secteur en matière de stockage, pour éviter la chute des prix de ce qui est désormais appelé «l’or vert». Ce qui nous pousse à nous interroger s’il valait mieux continuer à planter des oliviers et des palmiers ou à construire des hôtels.  

L’apport des exportations d’huile d’olive

Grâce à l’exportation des produits agricoles et agroalimentaires, notamment l’huile d’olive, les agrumes, les produits de la pêche et les dattes, la balance commerciale alimentaire de la Tunisie a enregistré un excédent de 1 834,7 millions de dinars (MDT) à la fin juin 2024, contre un déficit de 536,6 MDT au cours de la même période 2023, soit un taux de couverture de 154,5% en juin 2024, contre 86,7% l’an dernier à la même période. C’est ce qui ressort  des données publiées, mercredi 24 juillet dernier, par l’Observatoire national de l’agriculture (Onagri).

Selon la même source, les prix à l’exportation ont enregistré, cette année, une importante hausse de 67,9%  pour l’huile d’olive, 23,2% pour les agrumes, 14,5% pour les produits de la pêche, 4,3%  pour les dattes et 0,2% pour les tomates, et ce par rapport à la même période de l’année précédente.  

Par conséquent, le déficit commercial de la Tunisie s’est allégé, passant de 12 191,7 MDT durant les 8 premiers mois de 2023 contre 11 924,1 MDT, en 2024, à la même période. De ce fait, le taux de couverture de la balance commerciale a gagné 0,8% point par rapport  à la même période de 2023, pour se stabiliser à 77,7%.  C’est ce qui ressort des mêmes données publiées par l’Onagri.     

Suite à ces résultats encourageants, il est donc impératif que les décideurs réagissent pour soutenir davantage le secteur agricole et agroalimentaire, même dans un contexte de stress hydrique du ai changement climatique, ne fut-ce que pour réaliser l’autosuffisance alimentaire et réduire notre dépendance des importations agricoles. 

Tourisme et/ou agriculture ? That is the question.

Les principaux paramètres qui caractérisent la bonne santé d’un secteur économique sont le montant des recettes des exportations en devises et le taux de couverture du déficit de la balance commerciale.  

Les exportations de l’huile d’olive tunisiennedurant la campagne 2023/2024 ont atteint 195 368 tonnes pour une valeur de 1330 millions d’euros, soit 1491,9 MDT, auxquelles il faut ajouter 35 309 tonnes d’huile d’olive biologique d’une valeur de 290 millions d’euros, soit environ 954,6 MDT.

Au total les recettes de l’huile d’olive s’élèvent à la valeur de 1 620 millions d’euros, l’équivalent de 5 346,5 MDT (chiffres publiés par l’Onagri). Et ce qu’il faut savoir à ce propos, c’est que sur les 195 368 tonnes d’huile d’olive exportées, seulement 28 600 tonnes le sont en bouteilles, soit 15%!

Par conséquent, 85% de l’huile d’olive tunisienne exportée l’est en vrac vers l’Italie et l’Espagne. Et si les 195 368 tonnes d’huile d’olive étaient exportées totalement conditionnée, les recettes atteindraient deux voire trois plus leurs montants actuels. Pour réaliser ce bond salutaire, il est impératif de construire des réservoirs pour stocker l’huile d’olive afin d’aider les petits agriculteurs qui n’ont pas les moyens de le faire, d’autant plus que la saison 2024/25 s’annonce comme une saison record pour l’exportation de l’huile d’olive tunisienne.

Hamed Dali, PDG de l’Office de l’huile, vient d’annoncer que la Tunisie prévoit des exportations d’huile d’olive atteignant plus de 300 000 tonnes sur une production estimée à 340 000 tonnes, soit 50% de plus que la saison 2023/2025. Les recettes pourront atteindre les 3 000 millions d’euros soit environ 9 900 MDT, deux fois plus que les recettes touristiques de 2023/2024)

Stagnation des recettes touristiques  

Les recettes du secteur du tourisme tunisienentre le 1er janvier et le 10 septembre 2024 s’élèvent à 1 550 millions d’euros, soit environ 5 100 MDT, selon les indicateurs monétaires publiés le 23 septembre par la BCT, ce qui représente une augmentation de 7,2% par rapport à la saison 2023. Cependant, les recettes des saisons 2006 à 2010 dépassent les 2 400 millions de dollars et surtout des taux de couvertures du déficit de la balance commerciale qui varient de 50 à 75%, alors qu’actuellement ce taux est de 29%. Ce qui donne à réfléchir sur l’avenir d’un secteur qui n’avance pas mais régresse. Et là, une conclusion s’impose : l’Etat tunisien doit impérativement soutenir davantage l’agriculture, qui est en train de créer plus de valeur et plus de profit pour le pays, contrairement au secteur touristique qui profite plutôt aux agences de voyage et aux transporteurs aériens… étrangers.

Pour cela, il faut planter des oliviers dans les zones semi-arides de Sidi Bouzid à Gafsa et des palmiers dattiers à Gafsa et dans la région saharienne. En plus des gains espérés en termes de recettes d’exportation, l’exploitation de ces terres aidera à stopper la désertification du sud et du centre du pays.

Cependant, il faut creuser des puits, construire des barrages là où cela est possible, et puiser l’eau dans la nappe phréatique souterraine***, laquelle est d’ailleurs très fortement exploitée par nos voisins : la Libye et l’Algérie.

Il faut aussi que l’Etat investisse dans la recherche agricole pour mieux se préparer aux changements climatiques qui s’accélèrent.

Soutenir l’agriculture ne veut pas dire abandonner le tourisme à son sort, mais ne plus construire d’hôtels et bien gérer la capacité d’hébergement déjà existante qui est passée de 240 000 à 180 000 lits, en raison de la fermeture de nombreux établissements devenus peu rentables. L’Etat doit absolument aider les hôteliers, qui sont en difficulté économique ou qui doivent fermer, pour préserver les emplois.

* Conseiller à l’exportation basé en Pologne.

** Comme le démontre clairement l’excellente étude rétrospective présentée lors du Forum Ibn Khaldoun pour le développement, en 2020 et complétée en 2022. Cette étude a été élaborée par l’Office national du tourisme tunisien (ONTT), la Banque centrale de Tunisie (BCT) et l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), ce qui signifie que les chiffres qu’elle a avancés sont conformes à la réalité.

*** La nappe de l’Albien, également appelée Système aquifère du Sahara septentrional, est la plus grande nappe d’eau souterraine au monde. Elle est à cheval sur trois pays, l’Algérie, la Libye et la Tunisie.

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Benjamin Netanyahu, le génocidaire qui se prend pour Winston Churchill!

Benjamin Netanyahu ne manque pas de culot. Il en a même à en revendre. Ni une ni deux, il aime se comparer à l’homme d’État britannique et héros de la Seconde guerre mondiale Sir Winston Churchill et ses fans n’hésitent pas à nourrir et à véhiculer cette comparaison ridicule voire cette insulte à l’Histoire ce qui fait rire en Israël même. 

Imed Bahri

Dans sa tribune parue dans le journal Haaretz, le journaliste et écrivain Etan Nechin s’est moqué du fait que les supporters de Netanyahu compare le Premier ministre israélien à Churchill dans ses capacités de «leadership en temps de guerre et ses talents d’orateur». Churchill a assumé la présidence du gouvernement de son pays à deux reprises, la première entre 1940 et 1945 durant laquelle il a mené le Royaume-Uni du bord de la défaite à la victoire éclatante et la seconde entre 1951 et 1955. 

L’auteur estime que le parcours de Netanyahu, contre lequel un mandat d’arrêt a été émis par la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye, ressemble plutôt à celui du défunt dirigeant serbe Slobodan Milosevic qui a assumé la présidence de la Yougoslavie à la fin des années 1990 avant sa désintégration.

Pour Etan Nechin, le discours du Premier ministre israélien devant le Congrès américain, en juillet dernier, se voulait comme une démonstration de sa puissance, alors que les analystes avançaient qu’il a battu le record atteint par Churchill en nombre d’invitations reçues pour parler devant l’organe législatif américain.

Dans ce discours, le quatrième devant le Congrès, Netanyahu a cité la célèbre déclaration que Churchill avait adressée aux États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale: «Donnez-nous les outils et nous terminerons le travail rapidement», faisant ainsi allusion à la guerre génocidaire qu’il mène dans la bande de Gaza. 

Premier ministre en temps de guerre

L’auteur considère que ce n’est pas une coïncidence car Netanyahu -fils d’historien- a toujours été obsédé par son image personnelle et le legs qu’il laissera à l’Histoire et il se compare souvent à Churchill parce qu’il a été comme lui Premier ministre en temps de guerre et il se considère aussi comme un écrivain et un orateur éloquent.

Après son discours au Congrès, Netanyahu s’est fait prendre une photo à côté d’un buste de Churchill pour s’assurer que la comparaison n’échappe à personne.

L’écrivain israélien affirme que les professionnels des médias qui admirent Netanyahu s’efforcent d’installer cette analogie dans l’esprit des gens. La semaine dernière, Nave Dromi, animateur d’une émission de radio, a parlé pendant quatre minutes pour comparer Netanyahu à Churchill et a même affirmé que l’homme politique britannique a vaincu les Nazis avec le soutien des États-Unis tandis que Netanyahu a éliminé l’axe iranien contre la volonté des États-Unis! Pour lui, Netanyahu fait même mieux que Churchill! 

Cependant, après un an de guerre, de meurtres et de déplacements des populations à Gaza et après un mandat d’arrêt émis contre lui par la CPI pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, l’auteur de l’article estime que l’approche adoptée par Netanyahu ne l’apparente pas à Churchill mais plutôt à Milosevic.

Milosevic, tout comme Netanyahu, n’était pas considéré dans ses premières années comme un extrémiste mais il a renforcé les mouvements nationalistes extrémistes en Serbie, comme l’a fait l’Israélien dans l’Etat hébreu. Il les a aussi instrumentalisés pour renforcer son propre pouvoir. Mais le contrat qu’il a conclu avec eux est tombé le jour où ces derniers ont échappé à son emprise, ce qui a conduit à sa propre chute, selon l’article de Haaretz.

L’auteur explique que Milosevic avait, au début, pris ses distances vis-à-vis des extrémistes serbes et condamné même publiquement leurs actions, tandis que Netanyahu s’était engagé à ne jamais se ranger du côté de l’extrême droite incarnée par Itamar Ben Gvir ou les colons extrémistes. Mais l’un et l’autre ont menti par opportunisme. 

Netanyahu avait même déclaré que Ben Gvir n’intégrerait pas son gouvernement et refusé de partager la tribune avec lui lors de sa campagne électorale, mais il finit par former une alliance avec les «nationalistes violents», devenue son seul moyen pour conserver le pouvoir.

Netanyahu avait défendu sa décision de nommer Ben Gvir au poste de ministre de la Sécurité intérieure en déclarant à la radio publique: «Il a modifié bon nombre de ses opinions». Et pour minimiser la portée de ce rapprochement, il ajouta à qui voulait le croire: «Ce sont eux qui m’ont rejoint et non le contraire.» 

Ennemi de l’islam et défenseur de l’Occident

Etan Nechin affirme que Netanyahu s’est tourné vers l’extrême droite et a rejoint le courant politique dominant au sein d’une potentielle coalition au pouvoir dès que ses problèmes judiciaires sont apparus. C’est ainsi qu’on l’a finalement vu tout souriant sur une photo à côté de Ben Gvir.

Que le nationalisme de Netanyahu, comme celui de Milosevic, provienne d’une conviction sincère ou d’un lâche opportunisme, cela pourrait prêter à discussion. Mais son mépris pour les Palestiniens et les Arabes ne laisse aucun doute. Comme le dirigeant serbe, le Premier ministre israélien se considère comme un leader à l’avant-garde de la guerre contre l’islam et se déclare défenseur de l’Occident. Ce sont les mêmes justifications employées par Milosevic qui prétendait défendre l’Europe contre ce qu’il appelait «des hordes de musulmans»

Netanyahu maîtrise également l’art de manipuler la réalité devant ses partisans en transformant les défaites en victoires imaginaires. Malgré les guerres qu’il a perdues, il a réussi à survivre politiquement en transformant les échecs en victoires.

Les régimes des deux dirigeants ont également été marqués par le népotisme et la corruption de deux épouses dominatrices. Mira Markovic, l’épouse de Milosevic, était considérée comme la force motrice de sa politique dure et de son refus de toute concession, tout comme la très autoritaire Sara Netanyahu l’est aujourd’hui.

Pour toutes ces raisons, Netanyahu ressemble davantage au génocidaire Milosevic qu’au libérateur Churchill, conclut l’auteur.

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Tunisie : 96% des travailleurs du secteur des phosphates ont fait grève

Une source syndicale tunisienne a indiqué hier, jeudi 26 décembre 2024, que 96% des travailleurs ont participé à une grève de deux jours exigeant une augmentation des salaires dans le secteur des phosphates dans le bassin minier de Gafsa, dans le sud-ouest tunisien.

 «La grève a atteint un taux de participation supérieur à 96%», a déclaré Reem Hilal, secrétaire générale de la Fédération générale des mines, qui dépend de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), dont les propos  ont été rapportés par l’agence Anadolu.

Hilal a ajouté : «Une grève n’est pas une fin mais un moyen. Lorsque nous présentons des revendications pour défendre les droits des travailleurs et respecter les délais légaux de négociation, mais que nous ne recevons aucune réponse des autorités, l’action devient nécessaire.» Elle a poursuivi : «Aujourd’hui, nous avons conclu la grève par un rassemblement des travailleurs au siège régional de l’UGTT à Gafsa.»

La grève, qui a débuté mercredi, a duré deux jours et a impliqué les employés de la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG). Cette manifestation a été organisée en signe de protestation contre l’impasse des négociations avec la direction de l’entreprise et les représentants des ministères concernés sur des revendications énoncées dans une liste professionnelle, dont certaines remontent à 2019.

Les grévistes réclament des augmentations de salaires en ligne avec les taux d’inflation enregistrés ces dernières années, ainsi que des revendications qu’ils qualifient de droits fondamentaux.

La CPG, créée en 1897, est une entreprise publique. Et bien que la Tunisie dispose de vastes réserves de phosphate, sa production a chuté en 2022 à environ 4 millions de tonnes, contre 8,2 millions de tonnes en 2010.

I. B.

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Entre «Manich Radi» et «Rani maa bladi» ou le difficile débat politique en Algérie

En Algérie, le débat politique entre les «dissidents» qui revendiquent des changements et les «patriotes» qui défendent leur pays bat son plein… sur les réseaux sociaux. Et dans ce débat, les propos des uns et des autres traduisent un profond malaise général.  

En Algérie, des militants, des politiques, des associations, des citoyens et même des journalistes ont lancé une campagne sur les réseaux sociaux promouvant le hashtag «Rani maa bladi» (Je suis aux côtés de mon pays), qui vise à soutenir la stabilité et à rejeter ce qui est défini comme des «tentatives de déstabilisation».

Cette mobilisation fait suite à une initiative similaire lancée par certains dissidents algériens à l’étranger avec le hashtag «Manich Radi» (Je ne suis pas satisfait), qui appelle à un changement politique. En quelques heures, le hashtag lancé en Algérie était en vogue sur X (anciennement Twitter) et Facebook, comme le constate le site francophone TSA.

Toujours selon TSA, le hashtag venu de l’étranger aurait en réalité été lancé par des Marocains avec le soutien de leur nouvel allié israélien, à partir de faux comptes et pages attribués à des Algériens. L’affrontement entre les deux initiatives a réchauffé le débat politique public dans le pays du président Abdelmadjid Tebboune.

Pour l’instant, il n’y a eu aucun commentaire officiel de la part des autorités algériennes, qui prennent habituellement au sérieux les débats sur les réseaux sociaux, notamment ceux qui adoptent un discours critique à l’égard du gouvernement et de sa politique.

I.B.

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Sousse : le 14e Fifej se déroulera dans 8 au 12 avril 2025  

La 14e édition du Festival international du film de l’enfance et de la jeunesse de Sousse (Fifej) se déroulera dans 8 au 12 avril 2025, sous le slogan «Pour ne jamais croire qu’une ville comme Sousse est privée de cinéma : Ici commence notre avenir».

Le comité directeur du festival a annoncé l’ouverture des inscriptions pour la compétition officielle des longs et courts métrages, ainsi que l’ouverture des candidatures pour participer à la section Ciné Jeunesse. Le dernier délai est fixé pour le 15 mars 2025.
Le Fifej, fondé en 1991, était organisé initialement tous les deux ans, avant de devenir, à partir de 2014, un rendez-vous cinématographique annuel incontournable.

Organisé par l’association Fifej Sousse avec le soutien du ministère des Affaires culturelles et du Centre national du cinéma et de l’image (CNCI), en partenariat avec la municipalité de Sousse, le Fifej présente des films grand public tout en organisant des rencontres entre cinéphiles, réalisateurs, producteurs, distributeurs, techniciens, interprètes et différents acteurs du milieu cinématographique.

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Les barrages en Tunisie remplis à 22,5% de leur capacité

Le taux de remplissage des barrages en Tunisie a atteint 22,5%, à la date du 27 décembre 2024, d’après une note sur la situation journalière des barrages, publiée ce vendredi 27 décembre 2024, par l’Observatoire national de l’agriculture (Onagri).

Grâce aux précipitations enregistrées depuis le début de décembre, les barrages continuent de recevoir des apports d’eau, renforçant les réserves hydriques du pays. Les apports du jour se sont élevés à 5,4 millions m³, portant le stock actuel à 526,9 millions m³.

Dans un entretien accordé à l’agence Tap, le spécialiste en ressources en eau, Hussein Rehili avait indiqué que «la Tunisie n’a pas connu une pareille situation de baisse du taux de remplissage des barrages, surtout durant la période automnale, depuis plus de trois décennies», et ce, en raison notamment du «changement de la carte des intempéries dans notre pays».

Rappelons que le taux de remplissage des barrages en Tunisie a atteint un niveau alarmant de 19,6% au 3 décembre.

I. B.

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Tunisie : le service de la dette extérieure en hausse de plus 20% en 2024

Le service de la dette extérieure de la Tunisie s’est accru de 20,3%, pour dépasser les 13,7 milliards de dinars, au 20 décembre 2024, par rapport à la même période de l’année dernière.

D’après les indicateurs monétaires et financiers, publiés jeudi 26 décembre 2024, par la Banque centrale de Tunisie (BCT), les recettes touristiques en ont atteint, à la même date, 7,2 milliards de dinars, soit une hausse de 7,8%.

Les avoirs nets en devises se sont maintenus à un niveau stable au niveau de 25 milliards de dinars, soit l’équivalent de 115 jours d’importation, à la date du 25 décembre.

Quant aux revenus du travail cumulés, ils ont évolué de 5,5%, passant de 7,4 milliards de dinars, en décembre 2023, à 7,8 milliards de dinars, actuellement.

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Tunisie : un cyberpirate arrêté à Nabeul 

Les unités de la garde nationale à Nabeul ont arrêté un individu faisant l’objet de 10 mandats de recherche pour «harcèlement d’autrui à travers les réseaux sociaux». Cette arrestation a été annoncée par la direction générale de la garde nationale dans un communiqué publié aujourd’hui, vendredi 27 décembre 2024.

Le prévenu a récemment piraté le compte d’une jeune fille sur les réseaux sociaux et a tenté de la faire chanter en diffusant des images et des vidéos la concernant sur Facebook.  

Le maître-chanteur a été localisé et l’arrestation menée en coordination avec le ministère public, qui a ordonné de le placer en garde-à-vue pour les besoins de l’enquête, indique le communique.

La direction de la garde nationale appelle les citoyens à la prudence et la vigilance dans leurs communications à travers les réseaux sociaux et à alerter les unités sécuritaires sur tout soupçon de fraude en ligne ou de dépassement de la loi en appelant le numéro suivant : 71.860.135.

I. B.

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Tunisie : du nouveau dans l’affaire Abdelaziz Makhloufi

Les poursuites judiciaires à l’encontre de l’homme d’affaires Abdelaziz Makhloufi ont été abandonnées dans deux procès à caractères douanier et financier pour cause de réconciliation pénale en cours avec la douane.

Cette décision a été prise, jeudi 26 décembre 2024, par la chambre correctionnel spécialisée dans l’examen des affaires de corruption financière auprès du tribunal de première instance de Tunis, rapporte Diwan FM.     

Le prévenu, incarcéré depuis le 31 octobre dernier, restera en détention pour les besoins de l’enquête sur les malversations financières et administratives en lien avec la gestion de Henchir Chaâl, dans le gouvernorat de Sfax, oliveraie appartenant appartenant à l’Etat tunisien et (très mal) gérée par l’Office des terres domaniales (OTD). L’examen de cette affaire a été reporté au 2 janvier 2025.

Abdelaziz Makhloufi est le patron de CHO, fleuron de l’agroalimentaire spécialisé dans l’exportation de l’huile d’olive conditionnée et président du Club sportif sfaxien (CSS).    

I. B. 

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Tunisie : la perpétuité pour le meurtrier de son épouse à El-Agba

La chambre criminelle auprès du tribunal de première instance de Tunis a condamné, jeudi 26 décembre 2024, un homme à la prison à perpétuité pour le meurtre prémédité de son épouse.

Le condamné a été reconnu coupable de meurtre avec préméditation pour avoir poignardé puis égorgé sa femme, avant de lacérer son visage et son corps en plusieurs endroits.

Cela s’est passé dans la région d’El-Agba, dans le gouvernement de Manouba, à l’ouest de Tunis.

Le meurtrier avait reconnu les faits qui lui sont reprochés et justifié son crime par le fait que la victime avait des relations avec un jeune de la région.

I.B.

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Saïed appelle les Tunisiens à s’unir face aux tentatives de déstabilisation (vidéo)

Lorsque Kais Saïed dénonce des tentatives visant à déstabiliser la Tunisie, on prend peur et on se demande quelles parties ou pays le président de la république pointe-t-il ainsi du doigt, et si les menaces dont il parle sont internes ou externes. Vidéo

«Face aux innombrables défis qui se posent et aux mutations rapides que connaît le monde d’aujourd’hui, seule une unité nationale indéfectible est capable de déjouer les tentatives désespérées visant à déstabiliser le pays», a en effet affirmé le chef de l’Etat, jeudi 26 décembre 2024, lors de la réunion du conseil des ministres, au Palais de Carthage, au cours duquel il a présenté ses vœux au peuple tunisien à l’occasion de l’avènement du nouvel an et formulé le souhait de voir l’année 2025 couronnée de succès et la Tunisie réussir à relever tous les défis auxquels elle fait face.

Pour lui, l’année 2025 sera celle de la réalisation des attentes et des aspirations légitimes du peuple tunisien à l’emploi, à la liberté et à la dignité nationale.

Chaque fonctionnaire, où il se trouve, doit donner l’exemple et faire preuve de labeur, d’abnégation et d’intégrité, a insisté Saïed, en rappelant que la Tunisie mène actuellement «une bataille de libération nationale avec la mentalité d’un soldat sur le front du combat» et qu’elle a décidé de compter sur ses propres moyens, laissant ainsi entendre que la Tunisie, sous sa conduite, rejette toute aide financière étrangère qui soit assortie d’injonctions ou de diktats. «La Tunisie est pleine de bonté et de ressources et nous n’inclinerons la tête que devant Dieu», a-t-il encore souligné.

I. B.   

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Profil : Nour Rawafi,le Tunisien à la tête de la mission solaire de la Nasa

La sonde solaire Parker de la Nasa devait entrer dans l’histoire mardi en survolant l’atmosphère extérieure du Soleil. L’astrophysicien tunisien Nour Rawafi jouerait un rôle central dans cette mission. L’objectif de la mission est d’aider les scientifiques à en savoir plus sur l’étoile la plus proche de la Terre. (Illustration: Nour Rawafi / la sonde Parker Solar Probe volant dans atmosphère extérieure du Soleil).

La sonde n’ayant pas été en contact avec l’étoile, les opérateurs de la mission n’auront pu confirmer son état de santé après son survol.

La sonde Parker devait voler à 6,1 millions de kilomètres de la surface du Soleil à 6 h 53 EST (11 h 53 GMT). Se déplaçant à une vitesse pouvant atteindre 692 000 km/h, la sonde résiste à des températures allant jusqu’à 982 degrés Celsius, a indiqué la Nasa sur son site Internet.

Au cœur de cette mission se trouve Rawafi, astrophysicien tunisien et chercheur au laboratoire de physique appliquée de l’université Johns Hopkins. Rawafi dirige les efforts visant à découvrir les mystères du Soleil, démontrant ainsi comment les talents tunisiens façonnent les frontières de l’exploration spatiale.

«Nour et son équipe dévoilent les mystères de notre étoile, de la compréhension des tempêtes solaires qui impactent la Terre à la collecte de données révolutionnaires qui alimenteront les découvertes pendant des décennies», a déclaré l’ambassade des États-Unis à Tunis dans un message sur Facebook, célébrant le scientifique. Et d’ajouter : «Cette mission impressionnante reflète à la fois l’éclat de l’ingéniosité humaine et le rôle vital que joue le talent tunisien dans l’avancement de l’exploration scientifique à l’échelle mondiale.»

De Tunis El Manar à Johns Hopkins

Rawafi est diplômé de l’Université de Tunis El Manar avec une maîtrise en physique fondamentale et a obtenu son doctorat de l’Université Paris XI à Orsay, en France.

Les recherches du scientifique tunisien s’étendent sur un large éventail de domaines solaires et héliosphériques, en mettant l’accent sur la couronne solaire dynamique – la couche la plus externe de l’atmosphère du soleil, visible lors d’une éclipse solaire sous la forme d’un halo lumineux.

Ses principales contributions ont porté sur les champs magnétiques du soleil, qui contrôlent de nombreuses activités solaires et influencent la météo spatiale. Il a également travaillé sur la spectropolarimétrie coronale, une technique qui permet de comprendre les champs magnétiques et les propriétés physiques de l’atmosphère extérieure du soleil.

Avant de rejoindre le laboratoire de physique appliquée de Johns Hopkins en 2008, il a travaillé à l’Institut Max Planck pour la recherche sur le système solaire en Allemagne et au National Solar Observatory aux États-Unis.

Rawafi est également membre de l’American Geophysical Union et de l’American Astronomical Society/Solar Physics Division (SPD).

Premier passage de sonde en 2021

Lorsque la sonde solaire Parker est passée pour la première fois dans l’atmosphère solaire en 2021, elle a découvert de nouveaux détails sur les limites de l’atmosphère du soleil et a recueilli des images rapprochées des banderoles coronales, des structures en forme de cuspides observées lors des éclipses solaires.

Depuis son lancement en 2018, la sonde s’est progressivement rapprochée du soleil, utilisant les survols de Vénus pour l’attirer gravitationnellement dans une orbite plus serrée avec le soleil.

Un instrument à bord du vaisseau spatial a capturé la lumière visible de Vénus, offrant aux scientifiques une nouvelle façon de voir à travers les épais nuages ​​de la planète jusqu’à la surface en dessous, a déclaré la Nasa.

Avec Reuters

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Jésus est Palestinien

Emouvant message d’un prêtre palestinien** à l’occasion de la fête de Noël que célèbrent aussi les nations qui ont armé Netanyahu pour commettre un génocide sur la terre où est né le Christ.

Lahouari Addi *  

Si l’on permet cet anachronisme, combien de Chrétiens de par le monde savent que Jésus-Christ, né en Palestine, est un Palestinien? Avec le même anachronisme, combien d’entre eux savent que Moïse est Egyptien?

Si l’on garde en mémoire les lieux de naissance et la culture de ces deux prophètes, on se demande pourquoi l’Occident a une telle hostilité envers la terre d’où ils ont importé leur spiritualité.

Dans une conférence célèbre prononcée en 1947 à Damas, Michel Aflak, le fondateur du parti Baath, reprochait aux Européens leur ingratitude vis-à-vis des Arabes qui leur ont fourni leurs prophètes. En effet, disait-il, Moïse et Jésus sont des Arabes. Mais ce que ne percevait pas Aflak à cette époque, c’est que l’Europe avait cessé d’être chrétienne pour devenir capitaliste. Aux Croisades du Moyen Age ont succédé les impératifs marchands pour qui le canal de Suez et les puits de pétrole étaient indispensables à l’accumulation du capital dans le cadre de l’ordre international colonial.

Les racines métaphysiques et spirituelles de l’Europe

Dès le début du 20e siècle, les gouvernements britanniques et français étaient favorables à la formation d’un foyer juif en Palestine pour deux motifs : contrôler le Moyen-Orient en raison de sa position stratégique, et se débarrasser des Juifs européens. Dès sa création, Staline avait reconnu Israël espérant que les juifs de l’Union Soviétique s’y installeront.

Ce n’est donc pas par sympathie pour les juifs que les dirigeants européens étaient favorables à la création d’Israël.

L’antisémitisme est une doctrine idéologico-culturelle enracinée en Europe. Vers la fin du 18e siècle est apparu un mouvement hostile au judéo-christianisme, prétendant que les racines métaphysiques et spirituelles de l’Europe proviennent d’Athènes et non de Jérusalem. Appelée l’aryanisme, cette doctrine a trouvé son prolongement dans le nazisme qui l’a traduite en actes dans les chambres à gaz en tuant des millions de personnes. Hitler déclarait qu’il fera disparaître les Arabes de la surface de la terre après avoir éliminé tous les Juifs. L’antisémitisme est une doctrine haineuse des Juifs mais aussi des Arabes. Ironie de l’histoire, Netanyahu s’inscrit dans la logique aryaniste en tuant en masse des membres de l’autre branche des Sémites, les Arabes palestiniens.

L’enfant Jésus sous les bombardements israéliens.

Le colonialisme européen a fait le lit du sionisme

Le sionisme n’a rien à voir avec la religion juive. C’est un mouvement européen qui a été créé par des idéologues laïcs et athées d’origine juive s’inscrivant dans la logique coloniale de l’expansion de l’Europe. De nombreux intellectuels juifs, parmi lesquels Sigmund Freud et Albert Einstein, avaient compris que le judaïsme était utilisé comme ressource politique pour justifier la création d’une colonie européenne au détriment des Palestiniens. Ils avaient perçu que l’avenir des Juifs était de conquérir leurs droits légitimes à la citoyenneté dans leurs différents pays et non de fonder un Etat colonial où ils opprimeraient les autochtones. Car le croyant juif, comme le croyant chrétien ou musulman, ne peut pas s’identifier à un Etat.

Lorsque la religion définit l’identité politique et se propose de créer un Etat, c’est la porte ouverte à l’oppression et aux meurtres collectifs. C’est ce qui se passe à Gaza avec la complicité de l’Occident qui fête la naissance de Jésus chaque année et qui tue ses enfants toute l’année.

* Professeur à l’Institut des études politiques de l’Université de Lyon.

** Dans ce message, le prêtre rappelle aux Chrétiens du monde entier que leur célébration de Noël n’a aucun sens s’ils ne prêtent pas attention à la Palestine et aux enfants de Palestine, le pays où est né Jésus-Christ.

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Yémen : le chef de l’OMS sort indemne d’une frappe aérienne israélienne

Le chef de l’Organisation mondiale de la sante (OMS) est sorti indemne de l’attaque aérienne menée par Israël contre l’aéroport de Sanaa, au Yémen, jeudi 25 décembre 2024. Un membre de l’équipage a été blessé et deux personnes sont décédées.

Dans un communiqué de presse et sur son compte X, le directeur général de l’OMS a expliqué qu’il s’était rendu au Yémen pour négocier la libération des fonctionnaires de l’Onu retenus en otage depuis plusieurs mois, ainsi que pour évaluer la situation sanitaire et humanitaire dans le pays. La mission terminée, le Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus et son équipe s’apprêtaient à rentrer, lorsque l’aéroport a été attaqué.

«Alors que nous étions sur le point d’embarquer pour notre vol en provenance de Sanaa, il y a environ deux heures, l’aéroport a été bombardé depuis l’air. L’un des membres de l’équipage de notre avion a été blessé. Au moins deux personnes auraient été tuées à l’aéroport», a déclaré Dr Tedros dans un communiqué de presse et sur son compte X.

«La tour de contrôle du trafic aérien, la salle d’embarquement (située à quelques mètres de l’endroit où nous nous trouvions) et la piste d’atterrissage ont été endommagées», a-t-il ajouté.

La délégation de l’OMS devra attendre que les dommages subis par l’aéroport soient réparés avant de pouvoir repartir.

Au nom de l’OMS, le Dr Tedros a présenté ses condoléances aux familles dont les proches ont été tués lors de la frappe aérienne israélienne. Et l’OMS a réitéré son appel à la libération immédiate des otages.

«Les humanitaires ne sont pas des cibles»

Pour sa part, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef) a exprimé sa tristesse face à l’accident d’avion et s’est joint aux condoléances adressées à toutes les familles touchées.

«Nos pensées les accompagnent dans cette période difficile. Nous souhaitons aux blessés un prompt rétablissement», a déclaré l’Unicef.
Par ailleurs, le Programme alimentaire mondial (Pam) a déclaré être «profondément préoccupé» par le ciblage de l’aéroport de Sanaa qui affecte les opérations de son service aérien humanitaire Unhas.

Un membre du personnel aérien sous contrat avec le Pam a été blessé au cours de l’incident et reçoit actuellement un traitement médical. «Les humanitaires ne sont pas des cibles», a rappelé le Pam sur son compte X, soulignant que «l’Unhas est une bouée de sauvetage essentielle pour la communauté humanitaire au Yémen et dans le monde entier».

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Tunisie : le taux de remplissage des barrages passe de 19,6 à 22,3%

Le taux de remplissage des barrages en Tunisie s’est légèrement amélioré grâce aux précipitations que connaît le pays durant cette période hivernale.

C’est ce qu’a annoncé Hussein Rehili, spécialiste en gestion des ressources en eau, dans une déclaration à Mosaïque FM, ce jeudi 26 décembre 2024, ajoutant que ce taux a atteint, jusqu’à hier, 22,3%, ce qui équivaut à une capacité de stockage d’environ 523 millions de mètres cubes.

Rappelons que le taux de remplissage des barrages en Tunisie a atteint un niveau alarmant de 19,6% au 3 décembre 2024, marquant une baisse notable par rapport à la même période de l’année précédente, selon les données de l’Observatoire national de l’agriculture (Onagri).

Selon Rehili, le mois de décembre a été particulièrement pluvieux et la situation des barrages va continuer à s’améliorer grâce aux facteurs climatiques positifs. Il espère que les taux de remplissage augmenteront pour dépasser 30% et répondre ainsi à la hausse de la demande lors du pic de consommation lors des fortes chaleurs de l’été.

I. B.

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Espérance de Tunis : Memmiche au repos, Ben Saïd reprend du service

C’est avec une équipe très remaniée que l’Espérance de Tunis a battu, mercredi 25 décembre 2024, El Gawafel de Gafsa (3-0) à l’extérieur, dans un match retard comptant pour la 11e journée de Ligue 1 de football. Une absence était fortement remarquée, celle du gardien de but Amanallah Memmiche, pas très en forme ces dernières semaines.

Trois jours après le nul concédé face au Club Africain, lors du derby de la capitale, les Sang et Or ont retrouvé le chemin du succès en championnat, et en déplacement face à la lanterne rouge, El Gawafel sportives de Gafsa. Titularisé à la place de Rodrigo Rodrigues, blessé lors du derby et de nouveau absent pour quatre semaines, le jeune attaquant Zineddine Kada a ouvert la marque pour les Espérantistes en profitant d’un centre à mi-hauteur du côté droit (28e) de Mohamed Ben Ali, tandis que l’ailier sud-africain Elias Mokwana a doublé la mise sur un coup-franc astucieux (59e). De son côté, Kebba Sowe, entré à un quart d’heure de la fin, a inscrit le 3e but dans le temps additionnel.

En dépit de cette victoire, le club de Bab Souika reste 5e du classement, à 3 points du leader, l’Union sportive monastirienne, en attendant l’autre match en retard qui opposera cet après-midi à 14h00, le Club sportif sfaxien au Stade tunisien au Stade Taïeb M’hiri à Sfax. En cas de victoire, les gars du Bardo seront seuls aux commandes avec 27 points.

Pour revenir au match entre l’Espérance et El Gawafel, le grand absent du jour a été le gardien international Amanallah Memmiche (20 ans), laissé au repos et remplacé par Bechir Ben Saïd (32 ans). Un remplacement que beaucoup d’Espérantistes appelaient de leurs vœux, étant donné la méforme du jeune gardien et la multiplication de ses erreurs, dont les dernières étaient lors du derby contre le Club africain.

Il faut dire que l’Espérance dispose en la personne de Bechir Ben Saïd d’un remplaçant de valeur qui peut apporter assurance et sécurité à la défense espérantiste, qui encaisse beaucoup de buts depuis le début de cette saison : 9 buts en 11 matches.   

Il reste à savoir s’il agit d’une passation du témoin entre les deux gardiens ou d’un remplacement momentanée pour faire tourner l’équipe.  

I. B.

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Reprise du trafic des bacs de l’île de Djerba

Le trafic des bacs entre l’île de Djerba et El-Jorf, qui avait été interrompu depuis l’aube du mardi 24 décembre, en raison de vents violents, a repris ce jeudi 26 décembre 2024, depuis neuf heures du matin.

C’est ce qu’a indiqué le sous directeur des Ferries de Djerba, Farhat Laârayedh, dans une déclaration à Mosaïque FM, expliquant cette reprise par l’amélioration des conditions atmosphériques.

I. B.

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Boualem Sansal, le «Voltaire des Arabes» : adulé en France, emprisonné en Algérie

La détention d’un célèbre écrivain franco-algérien en Algérie a mis en évidence les défis auxquels la France est confrontée pour protéger les écrivains qui critiquent l’islam et les gouvernements autoritaires.

Colette Davidson

L’arrestation le 16 novembre de Boualem Sansal, que certains appellent «le Voltaire des Arabe», met en évidence les limites de l’influence de la France sur son ancienne colonie, alors que les responsables français cherchent à obtenir la libération de M. Sansal.

La France a longtemps considéré sa tradition littéraire comme un espace où la liberté d’expression peut s’épanouir. Mais l’arrestation de M. Sansal a montré que ses protections ne peuvent aller plus loin, en particulier pour les écrivains franco-algériens qui portent le poids du passé colonial complexe des deux pays, vieux de 132 ans.

«Cinq générations d’Algériens se sont sentis ignorés, marginalisés et dominés par les puissances européennes», explique Alain Ruscio, historien et spécialiste de la colonisation française. «Le gouvernement algérien utilise cette mémoire collective et cette souffrance pour exercer son pouvoir sur son peuple. Dans le cas de Sansal, il peut avoir des idées extrêmes, mais on ne met pas quelqu’un en prison pour ses idées.»

M. Sansal est surtout connu en France pour son roman dystopique de 2015, ‘‘2084 : La fin du monde’’, un regard post-apocalyptique et orwellien sur un monde sous le contrôle d’un régime totalitaire religieux. Il a remporté plusieurs des plus grands prix littéraires français. Il a ouvertement critiqué le gouvernement autoritaire algérien.

À 80 ans et en mauvaise santé, M. Sansal risque non seulement la prison à vie, mais aussi de devenir l’un des quelque 200 prisonniers politiques actuellement détenus en Algérie.

La France, refuge littéraire

Le gouvernement français a rapidement demandé la libération de M. Sansal (il possède la double nationalité française et algérienne), et la prestigieuse Académie française a envisagé de l’intégrer dans ses rangs en signe de solidarité. Mais l’arrestation de M. Sansal intervient à un moment où les relations franco-algériennes sont particulièrement tendues. Malgré la mobilisation des intellectuels français, son avenir reste incertain. Le 11 décembre, une cour d’appel algérienne a rejeté une demande de libération de M. Sansal.

Bien avant l’arrestation de M. Sansal, la France a servi de refuge aux écrivains qui luttaient pour trouver la liberté dans leur pays d’origine. L’Américain James Baldwin (‘‘La Chambre de Giovanni’’), l’écrivain tchèque Milan Kundera (‘‘L’Insoutenable légèreté de l’être’’) et l’écrivaine iranienne Marjane Satrapi (‘‘Persépolis’’) ne sont que quelques-uns des écrivains qui ont fait de la France leur refuge littéraire.

M. Sansal avait trouvé refuge intellectuel en France, alors que son Algérie natale (où il vivait avec sa famille) devenait de plus en plus oppressive envers sa classe littéraire. Son livre, ‘‘2084, la fin du monde’’, a remporté le prestigieux prix de l’Académie française en 2015 et il est devenu un pilier du circuit des conférences littéraires françaises.

«L’Algérie a vu son espace littéraire se réduire énormément ou disparaître complètement. Il n’y a plus de place pour la liberté d’expression», explique Mounira Chatti, professeure de littérature francophone et postcoloniale à l’Université Bordeaux-Montaigne. «En France, cet espace est toujours ouvert et disponible. Boualem Sansal représente ce fantasme de la grande figure intellectuelle», ajoute-t-elle.

Il a utilisé sa plume comme une épée

Mais M. Sansal a longtemps utilisé sa plume comme une épée, critiquant le leadership autoritaire de l’Algérie, l’islam radical et l’idéologie religieuse.

En France, ses critiques de l’islam et d’Israël l’ont qualifié d’islamophobe et d’antisioniste parmi certains intellectuels de gauche, qui affirment que ses opinions politiques se rapprochent de celles de Marine Le Pen et de l’extrême droite.

En octobre, lors d’une interview avec le média français de droite Frontières, M. Sansal a déclaré que l’ouest de l’Algérie faisait partie du Maroc à l’époque coloniale française, jetant ainsi le doute sur les frontières du territoire algérien.

Plus tard dans le mois, le président français Emmanuel Macron a affirmé son soutien à la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. Le territoire est actuellement en partie contrôlé par le Front Polisario, soutenu par l’Algérie, et est au cœur d’un conflit qui dure depuis des décennies.

Les propos de M. Macron mettent à rude épreuve les relations déjà tendues entre la France et l’Algérie, qui se remettent encore de la rupture des relations diplomatiques entre l’Algérie et la France en 2021. Cela fait de M. Sansal, qui a atterri sur le sol algérien en novembre, une cible parfaite, selon son ami de longue date Xavier Driencourt, ancien ambassadeur de France en Algérie.

«Boualem Sansal écrit et publie en français, a la nationalité française et est critique envers son pays d’origine», explique M. Driencourt. Pour certains Algériens, ajoute-t-il, «Sansal est considéré comme participant à une conspiration entre la France, le Maroc et Israël contre l’Algérie».

Ainsi, même si la France a intérêt à défendre M. Sansal, les observateurs estiment que toute intervention extérieure pourrait se retourner contre lui. «La France doit bien sûr défendre son citoyen, mais elle doit le faire discrètement et peut-être par l’intermédiaire d’un intermédiaire, comme l’Allemagne, la Suisse ou le Qatar», explique Bruno Péquignot, sociologue et professeur émérite d’arts et de culture à l’université de la Sorbonne Nouvelle à Paris. «Si la France défend M. Sansal de manière trop explicite, c’est une preuve de plus pour l’Algérie qu’il est un traître», ajoute-t-il.

‘‘Trop français’’ en Algérie, ‘‘bons Arabes’’ en France

Les opinions extrémistes de M. Sansal sur l’islam lui ont coûté des soutiens non seulement en Algérie mais aussi en France. Plusieurs commentateurs français ont justifié son arrestation par ses convictions politiques, et si la députée écologiste Sandrine Rousseau a dénoncé son emprisonnement, elle a également déclaré que M. Sansal n’était «pas un ange».

Ce double standard a frustré les membres du cercle littéraire franco-algérien en France. Kamel Daoud, ami de M. Sansal et premier Algérien à avoir remporté le prestigieux prix Goncourt en 2024 pour ‘‘Houris’’, a déclaré à la radio française début décembre : «Si vous parlez de l’islam, vous êtes islamophobe. Si vous critiquez votre pays d’origine, vous êtes contre l’immigration. En Algérie, on nous accuse d’être trop français et en France, on ne nous considère pas comme de ‘‘bons Arabes’’».

M. Daoud s’est également heurté au gouvernement algérien, qui l’accuse d’avoir volé l’histoire personnelle d’un patient de sa femme psychiatre pour écrire ‘‘Houris’’.

Malgré tout, la communauté littéraire et intellectuelle française, pourtant majoritairement de gauche, s’est mobilisée pour soutenir M. Sansal. Son éditeur, les Éditions Gallimard, a lancé le 2 décembre une collecte de fonds participative pour ses frais d’avocat, et une trentaine d’écrivains français lauréats du Grand Prix de fiction de l’Académie française ont publié une lettre ouverte demandant sa libération.

Traduit de l’anglais.

Source : The Christian Science Monitor.

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Gérer les tensions entre l’Algérie et le Maroc

Dans un récent rapport, dont nous extrayons ci-dessous les éléments essentiels, Crisis Group, organisation internationale indépendante basée à Bruxelles, qui œuvre pour prévenir les guerres et construire la paix dans le monde, appelle à mettre fin à ce qu’elle appelle «la course aux armements entre Alger et Rabat».

Depuis que l’Algérie a rompu ses relations diplomatiques avec le Maroc en 2021, les deux pays sont parvenus à éviter une confrontation armée malgré plusieurs incidents au Sahara occidental qui auraient pu conduire à l’escalade.

En 2020, le Maroc a décidé de normaliser ses relations diplomatiques et de renforcer sa coopération militaire avec Israël. L’Algérie a perçu ce rapprochement entre Israël et le Maroc, parmi d’autres développements, comme une menace pour sa propre sécurité.

Mais le principal point de discorde entre les deux pays concerne le Sahara occidental, où le Maroc revendique sa souveraineté et où l’Algérie soutient le Front Polisario, partisan de l’indépendance.

Jusqu’à présent, retenue mutuelle et diplomatie américaine ont permis de maintenir la paix entre les deux pays. Pourtant, les combats au Sahara occidental, la désinformation en ligne, la course aux armements et l’arrivée au pouvoir de l’administration du président élu Donald Trump constituent des facteurs de risque.

Les pays occidentaux peuvent aider à gérer cette crise en insistant pour que les parties en conflit au Sahara occidental protègent les civils et permettent à la mission des Nations Unies sur place de faire son travail, en limitant les ventes d’armes, en soutenant les pourparlers de l’Onu sur le Sahara occidental, et en faisant pression sur les plateformes de réseaux sociaux afin de freiner les discours de haine en ligne à la fois en Algérie et au Maroc.

Les frictions entre les deux pays

Au cours des dernières années, le Maroc et l’Algérie ont tous deux adopté une position plus affirmée en matière de politique étrangère. Sous le règne du roi Mohammed VI, le Maroc a renforcé son influence régionale, notamment en exerçant des pressions sur le Sahara occidental, et a élargi ses relations internationales.

En revanche, l’influence de l’Algérie a diminué après l’accident vasculaire cérébral du président Abdelaziz Bouteflika en 2013 et le mouvement de protestation démocratique de 2019-2021, qui a conduit les autorités à se concentrer sur la stabilité intérieure. Mais sous la présidence d’Abdelmadjid Tebboune, élu en 2019, Alger a tenté de retrouver sa place historique dans les affaires nord-africaines et sahéliennes.

Dans ce contexte, une série d’incidents survenus en 2020 et 2021 ont causé d’importantes frictions entre les deux pays.

La normalisation des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël fin 2020 a contrarié l’Algérie, qui y a vu une atteinte concertée à ses intérêts.

Des événements ultérieurs, notamment la déclaration du Maroc en faveur de l’autodétermination de la région algérienne de Kabylie à majorité berbère et son utilisation présumée d’un logiciel espion israélien pour recueillir des renseignements sur des responsables algériens, ont exacerbé les tensions.

En août 2021, lors d’une visite à Rabat, le ministre israélien des Affaires étrangères, Yair Lapid, a accusé l’Algérie d’ingérence au Sahel, pesant dans la décision d’Alger de suspendre ses relations diplomatiques avec Rabat.

De nouveaux développements ont ravivé le différend entre les deux pays, poussant Rabat et Alger dans une course pour l’importation de nouveaux systèmes d’armement. La désinformation en ligne, qui sévit dans les deux pays, n’a fait que jeter de l’huile sur le feu.

Entre-temps, les combats ont repris au Sahara occidental, le Front Polisario ayant renoncé fin 2020 à un cessez-le-feu vieux de 30 ans. Depuis lors, Rabat et le Front Polisario se sont enlisés dans une guerre d’usure qui a mis en péril la mission de l’Onu au Sahara occidental, créée en 1991. En 2022 et 2023, la mission a déclaré qu’elle pourrait avoir à se retirer, ce qui aurait pu mettre les troupes marocaines et algériennes face à face à la frontière, augmentant considérablement le risque d’une guerre transfrontalière. Grâce à l’intervention des Etats-Unis, la mission a été préservée, et les tensions ont fini par s’apaiser.

Que peuvent faire Washington et Bruxelles ?

Les acteurs extérieurs ont joué divers rôles. Depuis Washington, l’administration Biden a tenté de prévenir un conflit direct en renforçant son engagement auprès des trois parties au cœur de la crise – l’Algérie, le Maroc et le Front Polisario.

Pris en tenaille dans le jeu à somme nulle entre Alger et Rabat, les gouvernements européens ont, eux, fait face à des difficultés sur le plan diplomatique. L’Espagne et la France ont tenté d’équilibrer leurs relations avec les deux pays, pour finalement s’aligner sur le Maroc, exprimant leur soutien à la solution privilégiée par Rabat au Sahara occidental. Dans les deux cas, ce revirement a provoqué l’ire de l’Algérie.

L’Union européenne a tenté de protéger ses relations avec le Maroc des répercussions de la longue bataille juridique sur le Sahara occidental devant la Cour européenne de justice, s’efforçant (avec un succès mitigé) d’équilibrer cette position par un rapprochement avec l’Algérie.

La rivalité entre l’Algérie et le Maroc s’est étendue à d’autres parties de l’Afrique du Nord et de l’Afrique subsaharienne. Rabat a profité du déclin de l’influence algérienne au Sahel pour proposer la construction d’une autoroute reliant cette région au Sahara occidental contrôlé par le Maroc. En réponse, Alger a suggéré la création d’un nouveau bloc nord-africain incluant la Libye et la Tunisie, et excluant le Maroc. Au sein de l’Union africaine, les frictions entre les deux pays voisins ont parfois compromis le fonctionnement régulier des institutions.

Grâce à une retenue mutuelle et avec l’aide des Etats-Unis, l’Algérie et le Maroc sont parvenus à éviter un affrontement militaire, mais le danger demeure. Au Sahara occidental, à force de tâtonnements, les deux parties semblent s’être accordées sur certaines règles du jeu (liées, à certains égards, à leurs obligations en matière de droit international) visant à protéger les civils et à préserver le rôle de la mission de l’Onu sur le terrain. Mais ce statu quo précaire pourrait être menacé par plusieurs facteurs de risque, notamment les appels lancés par les activistes du Front Polisario en faveur d’une action plus agressive contre le Maroc, la course aux armements entre Alger et Rabat, les effets de la rhétorique en ligne, et la possible perturbation de l’équilibre diplomatique mis en place sous Joe Biden par la nouvelle administration Trump.

Les Etats-Unis étant en plein processus de transition politique, les gouvernements européens pourraient être amenés à jouer un rôle de premier plan dans la gestion des tensions entre les deux pays voisins. Ces gouvernements, aux côtés d’autres acteurs extérieurs intéressés, devraient encourager les parties concernées à considérer les nouvelles règles du jeu comme sacro-saintes, pousser les fournisseurs d’armes à limiter leurs livraisons à Rabat et à Alger afin de contenir le risque de déstabilisation lié à la course aux armements, aider à relancer les négociations sur le Sahara occidental sous l’égide de l’Onu, et inciter les plateformes de réseaux sociaux à contrôler et à réduire la désinformation et la rhétorique incendiaire.

Lorsque les conditions seront réunies, la prochaine étape consistera pour l’Algérie et le Maroc à rétablir leurs relations diplomatiques et, idéalement, à aller au-delà pour promouvoir la coopération en matière de sécurité frontalière, d’infrastructures et de commerce comme base d’une relation plus stable, plus productive et plus durable.

Source : International Crisis Group.

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