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Vivement le professionnalisme dans le football tunisien

L’Agence Tunis Afrique Presse (TAP) a organisé mardi 24 décembre, à l’occasion de la Journée de la presse sportive, une table ronde intitulée « Le professionnalisme dans le football tunisien : entre réalisations et attentes ». Cet événement se tient en marge de la 13e édition du référendum annuel visant à élire les meilleurs sportifs tunisiens de l’année 2024.

Intervenant à l’ouverture des travaux, le président-directeur général de l’agence TAP, Najeh Missaoui, a souligné que « l’organisation de cette journée et du référendum annuel, qui en est à sa 13e édition, coïncide avec le 64e anniversaire de la création de l’agence. Cela s’inscrit dans une série de programmes que l’agence cherche à accomplir en collaboration avec la présidence du gouvernement ».

Il a, également, mentionné plusieurs projets en cours, notamment le programme 2023-2025, la restructuration de la direction générale de la rédaction, la modernisation de plusieurs départements, le développement des carrières des agents, ainsi que la révision du statut général de l’agence pour mieux répondre aux attentes.

Le PDG a, par la même occasion, mis en avant les efforts de l’agence pour « élaborer un plan ambitieux de marketing de ses produits, renforcer la formation journalistique et administrative, et signer de partenariats avec des agences de presse internationales telles que Xinhua, ANSA, WAFA et la chaîne TV BRICS ».

S’agissant de la thématique du jour, il a affirmé que « le débat autour du professionnalisme dans le football tunisien, en présence de toutes les parties concernées, est une étape cruciale. Le professionnalisme est essentiel pour le développement du football en Tunisie et pour permettre aux équipes et sélections nationales de briller dans les compétitions continentales et internationales ».

Loi sur les structures sportives

De son côté, le directeur général du sport au ministère de la jeunesse et du sport, Haythem Rebai, a souligné que « cette table ronde coïncide avec l’approche de la publication de la nouvelle loi sur les structures sportives, actuellement en phase finale d’approbation. Ce texte législatif vise à résoudre de nombreuses problématiques liées au sport et au football tunisien grâce à de nouvelles réglementations. »

Rebai a noté que « l’évaluation actuelle du professionnalisme dans le football tunisien révèle des lacunes importantes. Bien que l’expérience du professionnalisme, lancée en 1995, ait produit des résultats positifs, elle a également engendré de nombreuses crises, notamment financières, pour la plupart des clubs. Cela impose, dit-il, la mise en œuvre de réformes concrètes en s’inspirant d’expériences réussies dans d’autres pays ».

Il a annoncé que la nouvelle loi offrira des mécanismes de financement aux clubs pour améliorer leur situation financière. Elle prévoit également de réduire le nombre de clubs professionnels en Ligue 1 à 12 équipes, avec une Ligue 2 professionnelle composée de deux groupes de 12 clubs chacun, tandis que la Ligue 3 adopterait un système semi-professionnel.

Vivre juridique

De son côté, Chedly Rahmani, membre du Comité de normalisation mandaté par la FIFA pour gérer les affaires de la Fédération tunisienne de football (FTF), a estimé que « le professionnalisme dans le football tunisien souffre d’un vide juridique important. À cela s’ajoutent le manque d’infrastructures et la situation financière précaire de nombreux clubs, exacerbée par des salaires démesurés des entraîneurs et des joueurs, qui dépassent leurs moyens. »

Rahmani a plaidé pour des réformes législatives urgentes pour remédier au chaos actuel, notamment par la création d’une agence dédiée à la gestion et à l’entretien des infrastructures sportives. Il a également insisté sur la nécessité de transformer les clubs en sociétés sportives capables de générer des revenus, tout en renforçant la formation dans les domaines de la finance et du marketing.

Le colloque se poursuit avec des interventions d’experts et de techniciens, et s’achèvera par l’annonce des lauréats du référendum annuel de la TAP pour l’année 2024.

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Bloomberg révise à la baisse ses attentes pour la zone euro en 2025

L’économie de la zone euro connaîtra une dynamique moindre l’année prochaine que prévu et n’enregistrera qu’une croissance légèrement supérieure à celle de 2024, selon une enquête menée par Bloomberg auprès d’économistes, publiée lundi 23 décembre 2024.

En particulier, les analystes interrogés par l’agence Bloomberg prévoient désormais une croissance de l’économie de la zone euro d’environ 1 %, légèrement meilleure que le +0,8 % attendu à la fin de 2024, mais inférieure au +1,2 % qu’ils avaient prévu précédemment. En conséquence, ils ont abaissé leurs prévisions de croissance de la zone euro en 2026 de +1,4 % à +1,2 %.

Pour l’Allemagne, qui est aux prises avec une récession croissante dans son principal secteur économique, l’industrie manufacturière, les économistes prévoient désormais une croissance de 0,4 % en 2025 et de 1 % en 2026, soit une baisse de 0,3 % chaque année.

Les prévisions pour la France ont également été revues à la baisse, tandis que l’économie espagnole devrait croître légèrement plus que prévu.

Il convient de noter que les prévisions de l’enquête de Bloomberg sont plus pessimistes que celles de la Banque centrale européenne, qui a également revu à la baisse ses perspectives de croissance dans la zone euro ce mois-ci.

Les responsables de la BCE s’attendent toutefois à ce que les ménages continuent de stimuler la croissance économique à mesure que les revenus augmentent et que l’inflation se stabilise vers l’objectif de 2 %.

« Il y a de fortes raisons de croire qu’il y aura une amélioration de l’économie au cours des deux prochaines années », a déclaré Philip Lane, économiste en chef de la BCE, dans un podcast publié vendredi 20 décembre. Mais selon lui, « même si la consommation augmente actuellement, elle pourrait connaître un léger ralentissement, car dans un monde d’incertitude, peut-être que certaines personnes retiennent leurs actions en matière de consommation ».

Les économistes interrogés par Bloomberg s’attendent à ce que l’inflation dans la zone euro ralentisse à 2 % au deuxième trimestre 2025, un niveau où elle se maintiendra avant de retomber à 1,9 % un an plus tard.

L’inflation structurelle (qui exclut les prix de l’énergie et des produits alimentaires), l’une des principales préoccupations de la BCE, devrait ralentir plus rapidement que ne le prévoyait un précédent sondage Bloomberg, tombant à 2 % au troisième trimestre 2025.

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