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BTE : Appel à candidature au poste d’Administrateur Indépendant

Dans le cadre de l’application des dispositions de la loi 48-2016 relative aux banques et aux établissements financiers et notamment son article 47, la BTE lance un appel à candidature pour la désignation d’un administrateur indépendant -personne physique- à son conseil d’administration.

Le candidat doit posséder les qualifications requises lui permettant d’accomplir convenablement les missions qui lui seront confiées, notamment :

  • La participation active aux réunions du conseil d’administration.
  • La présidence du comité d’Audit.

Les candidats intéressés par ce poste doivent faire parvenir leur demande par voie postale sous pli fermé recommandé avec accusé de réception ou déposer directement au Bureau d’Ordre Central de la BTE sis au Boulevard Béji Gaïd Essebsi- lot AFH – BC8 – Centre Urbain Nord – 1082 Tunis, au plus tard le 23/01/2025 à 17h.00 date limite de réception des candidatures. Le cachet du Bureau d’Ordre Centrale de la BTE faisant foi.

Les dossiers de candidatures doivent être adressés au nom de Monsieur le Président du Conseil d’administration de la BTE. L’enveloppe doit porter la mention suivante :

إلى السيد رئيس مجلس إدارة بنك تونس والإمارات

ترشح لمنصب رئيس لجنة التدقيق

لا يفتح

Les termes de référence ainsi que les clauses contractuelles sont téléchargeables sur le site de la banque : www.bte.com.tn

Open d’Australie : Naomi Osaka prend sa revanche sur Caroline Garcia

La Japonaise Naomi Osaka, ex-N.1 mondiale chez les professionnelles de la WTA, a dominé la Française Caroline Garcia (6-3, 3-6, 6-3) en match disputé lundi à Melbourne, pour son entrée en lice dans l’Open d’Australie.

L’actuelle 51e mondiale prend ainsi sa revanche sur la française, qui l’avait battue au premier tour de ce même tournoi australien lors de la précédente édition, disputée en 2024.

Quadruple lauréate en Grand Chelem, et titrée deux fois en Australie, la Japonaise affrontera au 2e tour la Tchèque Karolina Muchova (20e), qui a balayé l’Argentine Nadia Podoroska (96e) 6-1, 6-1.

Osaka confirme sa bonne forme en ce début de saison, après avoir atteint début janvier la finale du tournoi d’Auckland. Une performance inédite pour elle depuis son retour sur les courts début 2024, après avoir donné naissance à son premier enfant.

Touchée aux abdominaux alors qu’elle avait remporté le premier set face à la Danoise Clara Tauson (42e), la Japonaise avait été contrainte à l’abandon en Nouvelle-Zélande.

Le déficit commercial tunisien frôle les 19 milliards de dinars en 2024

Le déficit commercial s’est aggravé de 10,8%, durant l’année 2024, pour avoisiner les 19 milliards de dinars, contre 17 milliards de dinars, en 2023, révèle l’Institut National de la Statistique (INS), dans sa note “Commerce extérieur aux prix courants”.

Le taux de couverture a perdu, ainsi, 1,8 point par rapport à l’année 2023 pour se situer au niveau de 76,6%.

L’INS a souligné que les résultats des échanges commerciaux de la Tunisie avec l’extérieur aux prix courants, en 2024, montrent une stabilité des exportations au niveau de 62 milliards de dinars, contre une hausse au niveau des importations de 2,3%, à 81 milliards de dinars.

La stabilité des exportations résulte d’une part, de la hausse des exportations des secteurs des industries agro-alimentaires (+14,6%), des industries mécaniques et électriques (+1,2%) et de l’énergie (+0,5%), et d’autre part, de la baisse des exportations des filières de mines, phosphates et dérivés (-26,3%) et de textile, habillement et cuirs (-4,8%).

En ce qui concerne la hausse des importations, elle est expliquée par l’accroissement des importations des produits énergétiques (+9,1%), des biens de consommation (+6,3%) et des biens d’équipement (+5,6%).

L’INS a souligné, aussi, que ce déficit commercial provient principalement du déficit enregistré avec certains pays, tels que la Chine (9 milliards de dinars), la Russie (5,3 milliards de dinars), l’Algérie (4,3 milliards de dinars), la Turquie (2,8 milliards de dinars), l’Inde (1,4 milliard de dinars) et Ukraine (1,3 milliard de dinars).

En revanche, le solde de la balance commerciale des biens a enregistré un excédent avec d’autres pays, principalement la France (5,1 milliards de dinars), l’Allemagne (2,3 milliards de dinars), l’Italie (1,9 milliard de dinars), et la Libye (2,2 milliards de dinars).

Hors énergie, le déficit de la balance commerciale a été réduit à 8 milliards de dinars, tandis que le déficit de la balance énergétique s’est élevé à 10,8 milliards de dinars, contre 9,6 milliards de dinars, durant l’année 2023.

Déficit Commercial en Tunisie : Une aggravation de 10,8 % en 2024

Le déficit commercial s’est aggravé de 10,8%, durant l’année 2024, pour avoisiner les 19 milliards de dinars, contre 17 milliards de dinars, en 2023, c’est ce qui ressort de la note du « Commerce extérieur aux prix courants », publiée lundi, par l’Institut National de la Statistique (INS).

Le taux de couverture a perdu, ainsi, 1,8 point par rapport à l’année 2023 pour se situer au niveau de 76,6%.

Mondial de Handball 2025 : La Tunisie Débute Contre l’Italie à Herning

La sélection nationale de handball entrera en lice demain mardi au 29e mondial de handball (14 janvier-2 février 2025) en affrontant son homologue italienne pour le compte de la 1re journée du premier tour (Groupe B) à Herning au Danemark, un des pays hôtes de cette compétition aux cotés de la Croatie et du Norvège.

Le sept national affrontera lors de la deuxième journée le Danemark, médaillé d’or aux Jeux Olympiques de Paris 2024 et triple champion du monde, le 16 janvier à 20h30 pour clôturer le tour préliminaire avec un match contre son homologue algérien le 18 janvier à 18h.

Les trois meilleurs de chaque poule accèderont au tour principal.

L’équipe de Tunisie avait terminé sa préparation au mondial à Plock (Pologne) dans le cadre du Tournoi des Quatre Nations (8 au 10 janvier) en occupant la 4e et avant-dernière place avec 3 défaites face au Japon (34-34), à l’Autriche (30-32) et la Pologne (24-33).

Pour rappel, la Tunisie participe au Mondial depuis sa 1e édition en Islande, elle en est à sa 17e participation et son meilleur résultat est la 4e place en 2005 à Tunis.

Les 32 nations participantes ont été réparties en huit groupes de quatre pour le tour préliminaire. Les trois meilleurs de chaque poule accéderont au tour principal et seront toujours en lice pour décrocher le titre planétaire quand les autres seront reversées en Coupe du Président.

Il ne restera ensuite plus que huit équipes pour la phase à élimination directe qui débutera au stade des quarts de finale et culminera avec une finale très attendue à Oslo le 2 février prochain.

Programme des rencontres de la sélection nationale:

Mardi 14 janvier
Tunisie-Italie à 18h

Jeudi 16 janvier
Tunisie- Danemark 20h30

Samedi 18 janvier
Tunisie -Algérie 18h

NB: Tous les matchs se déroulent à à Herning (Danemark).

Accord Tunisie-Madagascar : coopération stratégique dans les TIC et l’économie numérique

La Tunisie et le Madagascar ont signé, lundi, un accord-cadre sur la coopération bilatérale et deux mémorandums d’entente, l’un portant sur les consultations politiques et l’autre sur la coopération dans les domaines de la poste, des technologies de l’information et de la communication et de l’économie numérique.

Ces textes ont été signés, lundi, à Tunis, par le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, et la ministre malgache des Affaires étrangères, Rafaravavitafika Rasata, en visite de travail en Tunisie à l’invitation de son homologue tunisien.

Sa visite coïncide avec le 55e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Tunisie et le Madagascar.

Dans un point de presse, à l’issue de la cérémonie de signature, le ministre des Affaires étrangères a déclaré que la visite de Mme Rafaravavitafika Rasata traduit l’intérêt que porte la Tunisie au renforcement de ses relations avec les pays du continent africain et sa volonté de saisir de nouvelles opportunités de coopération et d’explorer de nouveaux horizons basés sur le principe gagnant-gagnant.

Il s’agit, aussi, a-t-il ajouté, de faire appel aux compétences et ressources communes en vue de répondre aux aspirations des deux peuples, en particulier dans un contexte mondial de plus en plus complexe.

Les deux ministres ont discuté, au cours d’un entretien qui a précédé la cérémonie de signature, des questions d’intérêt commun liées à la sécurité, à la dimension stratégique et géographique, notamment sur le plan bilatéral ou multilatéral.

Ils ont, aussi, dressé un état des lieux des difficultés qui entravent la consolidation développement des relations bilatérales ainsi que des moyens susceptibles de les promouvoir davantage, notamment dans les domaines du tourisme, de l’industrie touristique, des industries pharmaceutiques, de l’environnement, des nouvelles technologies de l’information et des énergies renouvelables.

“Nous avons également discuté des moyens de renforcer la coopération culturelle et académique entre les deux pays”, a indiqué le ministre des Affaires étrangères.

De son côté, Mme Rafaravavitafika Rasata a déclaré que la Tunisie et le Madagascar partagent les mêmes valeurs, principes et orientations diplomatiques.

“Cette visite historique marque le point de départ d’une coopération bilatérale renforcée entre les deux pays pour les générations futures”, a-t-elle indiqué.

Plusieurs domaines de coopération peuvent être développés entre la Tunisie et le Madagascar, a-t-elle dit, notamment en lien avec les secteur de l’agriculture, l’éducation, l’enseignement supérieur, le commerce, la recherche scientifique et les technologies de pointe.

Rappelons que la ministre malgache des Affaires étrangères, effectue une visite de travail en Tunisie du 12 au 16 janvier.

Alerte aux Intempéries : Le Ministère de l’agriculture appelle à la prudence

Le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche a appelé, lundi, les agriculteurs à être vigilants et à prendre les précautions nécessaires pour protéger leurs bétails, ainsi que leurs équipements et machines agricoles, en veillant à les placer dans des endroits sûrs, éloignés des cours d’eau.

Cet appel intervient de suite à des prévisions l’Institut national de la météorologie (INM), concernant de fortes pluies attendues aujourd’hui et demain, mardi, 14 janvier 2025.

Le département de l’Agriculture a appelé, également, les pêcheurs à faire preuve de prudence et ne pas risquer de prendre la mer.

L’INM a précisé que les précipitations seraient temporairement orageuses et localement abondantes, surtout sur les régions du nord-est et du centre-est, ainsi que les zones de l’extrême nord. Les quantités de pluies seraient comprises entre 30 et 50 millimètres, pour atteindre 82 millimètres, avec possibilité de chute de grêles par endroits et de neiges sur les hauteurs ouest du pays.

Exposition Rétrospective ‘L’Art et l’Âme’ : Moncef Ben Amor, Entre Mémoire et Création

La Maison des Arts du Belvédère (Centre national d’art vivant-CNAV) et la Direction des arts plastiques du ministère des Affaires Culturelles, organisent du 18 janvier (vernissage 17H00) au 8 février 2025 une exposition rétrospective inédite entre mémoire et création intitulée “L’Art et l’Ame”, dédiée à la mémoire de l’artiste surréaliste Moncef Ben Amor (1943-1990), un peintre qui a profondément marqué le paysage artistique tunisien.

Né en 1943 à Tunis, Moncef Ben Amor a étudié à l’Ecole des Beaux-Arts de Tunis. Après un bref passage à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, il revient en Tunisie et participe aux manifestations d’art tunisien contemporain. Selon Ali Louati, dans le Beau Livre “L’aventure de l’art moderne en Tunisie”, les années 70 ont été particulièrement fécondes pour Moncef Ben Amor, – qui a connu de longues années de crise et d’inactivité- avec quatre expositions personnelles à la Galerie de l’Information entre 1974 et 1981.

Physiquement et moralement épuisé, Moncef Ben Amor tente de reprendre avec deux expositions : l’une à la galerie Cherif Fine Art en 1988 et l’autre à la Galerie de l’Information en 1989, avant de tirer sa révérence en juillet 1990. Une rétrospective de ses œuvres a été organisée à la Galerie Ammar Farhat en janvier 1991. Une monographie de près de 69 pages lui a été consacrée par Maherzia Ayari et intitulée “Moncef Ben Amor, le peintre tourmenté”, offrant un descriptif de son parcours artistique et de ses créations.

En fusionnant le rêve, le fantastique et l’irrationnel dans ses œuvres qui évoquent des émotions profondes et souvent mystérieuses, Moncef Ben Amor tente selon les propos de Ali Louati de “donner à son œuvre une justification par la révolte contre une société inique et déséquilibrée”, et ce, à travers des représentations comme les “arbres morts, aux silhouettes sombres et tourmentées, baignées d’une lumière mystérieuse. Un mal sournois s’attaque aux hommes qui se muent en animaux costumés ou en monstres anthropophages se repaissant de chairs sanguinolentes et d’ossements humains” (extraits de “L’aventure de l’art moderne en Tunisie”).

L’Institut de Traduction de Tunis : 160 puvrages traduit et nouveaux projets culturels à l’horizon

160 ouvrages traduits, des distinctions internationales, un nouveau magazine dédié à la traduction de et vers l’Arabe, une nouvelle bibliothèque et un projet d’une revue scientifique pour enfants sont au menu de l’Institut de Traduction de Tunis (ITRAT).

Dans un texte publié ce dimanche 12 janvier sur le site du ministère des Affaires Culturelles, l’Institut souligne l’importance de la traduction dans les stratégies culturelles des pays et présente ses publications, ses distinctions et ses projets en cours dont certains ont été récemment annoncés par l’Agence TAP.

160 ouvrages traduits et d’importants prix

Créé en 2006, l’Institut de traduction de Tunis, anciennement Centre national de traduction, a son siège au pôle des lettres et du livre, à la Cité de la culture. L’Institut publie des œuvres traduites, d’auteurs tunisiens et étrangers, principalement vers l’arabe, et appartenant à différentes branches telles que la littérature, les sciences humaines et sociales et l’histoire ainsi que la traduction de chefs-d’œuvre de la littérature mondiale.

A travers ses publications, il contribue notamment à la promotion des langues et à l’intégration de la langue arabe dans le mouvement intellectuel moderne.

L’Institut contribue aussi à l’encadrement des traducteurs dans diverses spécialités et à la création d’une base de données sur les spécialistes en traduction.

Depuis sa création, l’Institut de Traduction a publié 160 ouvrages traduits pour des œuvres littéraires et philosophiques dans les différents domaines du savoir, pour des auteurs tunisiens et occidentaux contemporains.

La traduction d’un livre passe par plusieurs étapes. Elle commence par la sélection de l’ouvrage à traduire par une commission scientifique spécialisée. Par la suite, vient l’étape de l’achat des droits de traduction de l’ouvrage sélectionné.

Au terme de ces étapes, l’Institut lance un appel pour la sélection de traducteurs confirmés. Un contrat est signé entre l’Institut de traduction de Tunis et les traducteurs. Les droits d’auteurs des livres traduits sont détenus par l’Institut qui a le droit à l’exploitation totale de l’ouvrage, sa publication et sa distribution.

Une fois traduit, l’ouvrage est révisé par deux comités et sur deux étapes, avant de valider son contenu en vue son publication et sa distribution.

L’Institut de Traduction de Tunis est lauréat de plus de 7 prix. En 2009, il a eu le “Prix de traduction et de publication de la langue italienne”, attribué par le ministère italien des Affaires étrangères, pour la traduction en arabe du livre “Lo non hopaura” (Je n’ai pas peur) de Niccolò Ammaniti.

En 2021, l’Institut a remporté le prix de la Traduction de la Foire internationale du Livre tunisien (FILT) attribué, ex aequo, à Mohamed Mokhtar Abidi et Sameh Hamdi pour la traduction de “Etude d’histoire ifrîqiyenne et de civilisation musulmane médiévale” de feu Mohamed Talbi.

En 2023, l’Intitut s’est distingué à la 17ème édition de Cheikh Zayed book Award qui est l’un des importants prix mondiaux consacré à la littérature et à la culture arabes. Chokri Al Saadi a été primé dans la catégorie Traduction pour ‘Al-Ibara wa-al-Mi’na: Dirasat fi Nathariyat al-A’amal al-Lughawiya’ (Expression and Meaning : Studies in the Theory of Speech Acts) du philosophe et linguiste américain John R. Searle. Ce livre est traduit de l’anglais vers l’arabe est publié, en 2021, par l’Institut tunisien de la traduction.

Nouvelles publications et projets en cours

L’Institut de traduction de Tunis a récemment annoncé la parution de nouveaux ouvrages dont des traductions de l’arabe vers le français et du français vers l’arabe. Les ouvrages traduits en français sont traduits à partir d’oeuvres littéraires en arabe pour des auteurs (3) et des autrices (2) tunisiens.

La liste comprend : “Torchkana” de Messaouda Boubaker, traduit par Manoubia Meski, “Tujan” d’Emna Rmili, traduit par Abdelhamid Ladhari, “Le grand rocher” de Tahar Guiga, traduit par Mongi Gardalli, “Comment ai-je fait pour parcourir le chemin jusqu’à moi-même? d’El Hmadi Slaheddine traduit par Mohamed Hédi Marzougui et “Echos dans la ville” de Mahmoud Belaid, traduit de l’arabe par Mansour M’Henni.

Les ouvrages traduits du français vers l’arabe sont : “Introduction à la narratologie postclassique” de la Française Sylvie Patron, traduit par Mohamed Nejib Amami et Mohamed ben Mohamed El Khabou et “L’Islam et la Démocratie, une révolution intérieure” du Tunisien Yadh Ben Achour, traduit par Mohamed Gouia. La version originale est paru chez Gallimard, collection Le débat (France), en mars 2021.

Ces nouvelles publications, fruit d’un projet lancé en mai 2024, s’ajoutent à celles annoncées en octobre 2024 et composées de deux ouvrages en arabe et un en anglais, dans les domaines de la littérature et de la géographie.

Une nouvelle bibliothèque de l’Institut de traduction de Tunis sera inaugurée le mardi 21 janvier 2025. Elle devra contribuer à soutenir les efforts de l’Institut à promouvoir ses différentes publications. Un point de vente sera mis à la disposition des lecteurs au siège de l’Institut à la Cité de la Culture.

“Eyes of Languages” (Uyūn al-Alsun) est un nouveau magazine trimestriel dédié à la traduction de et vers l’Arabe dont le contenu se compose principalement d’extraits de livres ou d’encyclopédies traduits par l’Institut. Il sera disponible dans les différentes langues traduites par les publications de l’Institut dont l’Arabe, l’Anglais, le Français, l’Italien, l’Allemand et l’Espagnol.

Chaque texte dans ce magazine est accompagné par la version initiale du texte traduit dans sa langue originale. La traduction devra être élargie vers d’autres langues universelles tels que le Chinois et le Russe qui seront inclus dans une prochaine étape.

Le premier numéro de la saison, hiver 2025, de ce magazine ayant fait l’objet d’un article assez détaillé publié par l’agence TAP ( tap.info.tn/fr/Portail-à-la-Une-FR-top/18282123-parution-prochaine) sera bientôt disponible dans la Bibliothèque de l’ITRAT.

L’Institut a également annoncé un projet d’une revue scientifique trimestrielle pour enfants qui sera dirigée par de spécialistes dans l’apprentissage et les sciences.

Actuellement, une équipe de traducteurs travaille sur la révision la traduction du volume “Les notions et les idées” de l’Encyclopædia Universalis dont la collection de dictionnaires répertorie les grands concepts et notions de notre société dans des domaines aussi divers que la philosophie, la religion, l’économie, la littérature, l’architecture, etc.

L’Institut a également achevé la traduction de l’Encyclopédie de l’Islam, de l’anglais vers l’arabe, qui contient 209 chapitres sur près de 6000 pages.

De là, l’Institut de Traduction de Tunis constitue une importante institution culturelle nationale qui oeuvre pour la promotion du savoir à travers la traduction et au rayonnement du mouvement intellectuel sur le double plan, régional et international.

« Traduire, c’est produire avec des moyens différents des effets analogues», disait Paul Valery (1871-1945), célèbre auteur, philosophe, poète et essayiste français.

 

 

Loi de Finances 2025 : L’UGTT déplore l’impact fiscal sur les salaires des cadres tunisiens

L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a appelé à « l’institution d’une indemnité compensatoire pour tous les Salariés touchés par l’ajustement du barème de l’impôt sur le revenu décidé dans la loi de finances 2025 ».

L’UGTT a indiqué que cette indemnité de compensation devrait être « équivalente à la valeur de la déduction supplémentaire résultant de l’adoption du nouveau barème d’imposition », réitérant son refus de principe de réduire le niveau des salaires et rappelant ses efforts constants pour l’améliorer et son attachement aux fondements de justice sociale et d’équité.

Dans une correspondance datée du 10 janvier adressée à la ministre des Finances, l’UGTT représentée par son secrétaire général adjoint chargé des études et de la documentation, Anouar Ben Kaddour, a estimé que l’article 36 de la loi de finances 2025 relatif à la révision du barème de l’impôt sur le revenu « a engendré une réduction des salaires nets des cadres tunisiens, notamment les cadres supérieurs, les professeurs universitaires, les ingénieurs et les médecins».

La correspondance souligne que ces cadres « touchent déjà des salaires faibles par rapport à leurs homologues dans d’autres pays du monde, ce qui a causé la hausse du taux de migration au cours des dernières années».

Il convient de noter que la loi de finances de cette année a prévu la restructuration du barème de l’impôt sur le revenu, en vertu de laquelle les taux de l’impôt sur le revenu pour les personnes physiques ont été ajustés pour correspondre aux nouveaux niveaux de revenu afin de renforcer la justice fiscale et d’encourager le respect de la conformité fiscale.

Ces modifications comprennent la restructuration des tranches d’imposition et des taux d’imposition applicables, comme suit :

– 0 à 5 000 dinars par an : exonéré d’impôt.
– De 5 001 à 10 000 dinars par an : 15 %
– 10 001 à 20 000 dinars par an : 25 %
– 20 001 à 50 000 dinars par an : 35 %
– 50 001 à 70 000 dinars par an : 38 %
– Plus de 70 000 dinars par an : 40 %

Sousse : Formation et soutien aux artisans locaux pour valoriser le patrimoine mondial

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet “Gestion des sites du patrimoine mondial post-Covid 19 : Intégration des stratégies de conservation, de tourisme et de moyens de subsistance locaux dans les sites du patrimoine mondial”, financé par le gouvernement du Japon via le Fonds-en-dépôt UNESCO/Japonais, et supervisé par le Bureau de l’UNESCO pour les Etats du Maghreb en partenariat avec l’Institut National du Patrimoine (INP) et l’Office National de l’Artisanat, un appel à candidature a été lancé par l’Unesco pour soutenir au terme de la sélection, douze artisans locaux de la médina de Sousse, dans le cadre de ce projet réunissant quatre pays dont la Tunisie.

Ce soutien se déploiera en deux phases. La première phase consiste en des ateliers de formation axés sur la création de nouveaux produits. La deuxième phase propose un accompagnement et un encadrement pour permettre aux artisans de créer des œuvres innovantes qui intègrent plusieurs métiers d’artisanat. L’objectif est de renforcer le tissu artisanal de la Médina de Sousse, classée depuis 1988 patrimoine mondial de l’Unesco.

Les artisans sélectionnés bénéficieront de subventions pour la réalisation de prototypes qui seront exposés lors de la phase finale.

Les artisans souhaitant participer au programme, et possédant un justificatif d’immatriculation (pour les entreprises ou les individus), et exerçant exclusivement dans la Médina de Sousse, sont invités à soumettre leurs candidatures à l’Inspection Régionale du Patrimoine du Sahel (Dar El-Magroun) avant le 24 janvier 2025.

Les spécialités concernées englobent divers métiers en l’occurrence l’artisanat de l’argile et de la pierre, la fabrication de produits décoratifs, de jouets et de poupées traditionnels, la peinture et la décoration sur divers supports, la fabrication de produits en cire, d’instruments de musique traditionnels ainsi que d’objets décoratifs, le travail du bois, la confection d’articles en argent, l’artisanat du métal et du cuir, la réalisation d’objets en fibres végétales, la confection de la chéchia, de costumes traditionnels, de la dentelle manuelle (dentelle, crochet, macramé, tricot….), la broderie et le tissage à la main et les métiers dans le domaine du textile.

Les détails sur les modalités et conditions de participation sont disponibles sur ce lien : Appel à candidature (télécharger).

Organisé par le Centre du patrimoine mondial et bureaux locaux de l’UNESCO dans les quatre pays concernées (Tunisie, Cap Vert, Vietnam, Honduras), le projet “Gestion des sites du patrimoine mondial post-Covid 19 : Intégration des stratégies de conservation, de tourisme et de moyens de subsistance locaux dans les sites du patrimoine mondial”, arrêté pour la période 2022-2024, vise à travers une série de cas pilotes sur des biens du patrimoine mondial dans ces quatre régions du monde, à proposer des stratégies et des méthodologies reproductibles pour intégrer la préservation du patrimoine, l’amélioration des moyens de subsistance et la création d’un partenariat authentique entre les autorités de gestion du site et les communautés locales sur les sites du patrimoine mondial.

Les résultats attendus du projet comprennent également une présence numérique renforcée pour promouvoir des offres touristiques durables et d’origine locale, conformément au Document d’orientation pour l’intégration d’une perspective de développement durable dans les processus de la Convention du patrimoine mondial (2015).

Explorez la Culture Chinoise à travers la Musique et la Cuisine : Un voyage culinaire et artistique à la cité de la culture de Tunis

“Regard sur la culture chinoise” est le thème d’une manifestation artistique et culinaire qui sera organisée par l’ambassade de Chine en Tunisie, en partenariat avec l’Opéra de Tunis, et ce, les 14 et 15 janvier 2025 à partir de 16H00 à la Cité de la Culture Chedly Klibi, informe le Théâtre de l’Opéra sur sa page officielle.

Cet événement qui s’inscrit dans le cadre du renforcement des échanges et de la diplomatie culturelle entre la Tunisie et la Chine, vise à mettre en lumière la culture chinoise sous ses diverses facettes.

Ce voyage au coeur de la culture chinoise est une invitation à découvrir la musique traditionnelle chinoise et à déguster des spécialités de la cuisine chinoise, notamment de la ville culturelle et touristique Chengdu, capitale de la province du Sichuan en Chine, connue pour sa cuisine sichuanaise, célèbre pour ses saveurs épicées et ses plats emblématiques tels que le hot pot et le mapo tofu.

Réputée pour sa gastronomie et créativité, Chengdu, “ville gastronomique” du réseau des villes créatives de l’UNESCO a créé la première brasserie, le premier centre des cultures de thé et le premier musée de l’alimentation en Chine. Grâce à ses ressources gastronomiques, culturelles et touristiques, Chengdu, a été désignée membre du Centre Mondial d’Excellence des Destinations (CED).

Grand Prix de Tunis 2025 du Sabre Masculin : Le Tunisien Farès Ferjani remporte la médaille de bronze

Le vice-champion olympique tunisien Farès Ferjani s’est contenté de la médaille de bronze du Grand Prix de Tunis 2025 du sabre masculin, après sa défaite devant le Français Patrice Sebastien (8-15), en demi-finale disputée dimanche à la salle omnisports de Radès.

La médaille d’or est revenue champion olympique sud-coréen Park Sangwon, vainqueur en finale du Français Patrice Sébastien (15-12).

L’autre médaille de bronze est revenue au Russe Graudyn Pavel, battu en demi-finale par le Coréen (15-14).

Chez les dames, le titre a été décroché par la Japonaise Emura Misaki aux dépends de l’Italienne Michela Battiston.

Sabre (hommes)
Demi-finales
Graudyn Pavel (AIN) – Park Sangwon (KOR) 14-15
Farès Ferjani (TUN) – Patrice Sebastien (FRA) 8-15

Finale :
Park Sangwon (KOR) – Patrice Sebastien (FRA) 15-12

Nouvelle Entreprise Citoyenne de Pêche à Beliana, Sfax : Un pont entre marins pêcheurs et commerçants

L’entreprise citoyenne spécialisée dans le secteur de la pêche a entamé officiellement, ses activités dans à Beliana dans la délégation de El Amra, gouvernorat de Sfax.

Abdelkrim Mlik, président de l’entreprise, a déclaré, ce dimanche, que cette entreprise jouera le rôle d’intermédiaire entre les marins pêcheurs- et les commerçants, dans le but de commercialiser les produits dans le respect de la loi et à des prix raisonnables, tout en évitant toute sorte de spéculation.

Cette société compte 71 adhérents avec un capital qui s’élève à environ 14 000 dinars, soit une contribution moyenne de 200 dinars par actionnaire, a-t-il ajouté.

De son côté, l’actionnaire Kamal Adouani a souligné que cette entreprise permettra de créer plus de 600 emplois permanents et 200 emplois saisonniers pour les enfants de marins pêcheurs durant les vacances.

Elle bénéficiera également de l’exploitation de plusieurs embarcations maritimes, dont 126 voiliers et 86 bateaux à moteur, a-t-il précisé.

A noter que le gouvernorat de Sfax compte, aujourd’hui, 12 entreprises citoyennes, dont 6 actives dans la délégation de El Amra.

La Tunisie et les métiers d’avenir : Votre emploi est-il menacé par l’IA ?

TIC IA Intelligence artificielleSelon le FEM (Forum économique mondial) le marché du travail changera considérablement d’ici 2030, au gré de l’évolution des tendances dans les domaines de la technologie, de l’économie, de la transition énergétique verte et autres métiers. L’IACE vient de publier la 15ème édition du rapport sur la main-d’œuvre des entreprises d’ici 2030.

Le rapport servira de boussole aux acteurs dans les secteurs public et privé pour réussir leur transition vers une nouvelle ère riche en réorientations professionnelles, autoentrepreneurs, Freelancer, télétravailleurs et opérateurs dans les technologies de pointe et l’intelligence artificielle.

A l’international, près de 22% des emplois devraient changer d’ici 2030, soit 170 millions d’emplois créés et 92 millions supprimés. La demande de compétences en matière de l’IA et big data vont progresser.

Au niveau national, on s’attend à 20% de changements d’emplois d’ici la fin de la décennie. La priorité des entreprises tunisiennes serait de récupérer les compétences parties et de pallier leur déficit sur le marché du travail.

“80% des entreprises opérant dans le pays identifient les déficits de compétences comme le principal obstacle à la transformation de l’entreprise d’ici 2030 et 86% comptent améliorer les compétences de leur main-d’œuvre pour répondre à leurs besoins suivant les nouvelles tendances du marché du travail. Elles estiment également que l’augmentation du coût de la vie et la lenteur de la croissance économique comme le principal obstacle à la transformation de l’entreprise d’ici 2030”.

      • 80% des entreprises tunisiennes identifient les déficits de compétences comme le principal obstacle à leur transformation d’ici 2030.

Pour info, un pays comme le Portugal vient de mettre en place une stratégie nationale pour rapatrier une partie de ses compétences (200 000 parties lors de la crise financière de 2008).

C’est dire à quel point la question des compétences est cruciale et pourquoi elle appelle une réponse rapide et urgente de la part des décideurs publics au plus haut niveau de l’État qui doivent préserver les compétences et leur rendre justice pour le bien du pays et non les pousser au départ !

Selon l’étude de l’IACE, les employeurs tunisiens s’attendent à une forte demande de compétences dans l’IA et la Big Data, le leadership et l’influence sociale, la pensée créative, les réseaux et la cybersécurité, la résilience, la flexibilité et l’agilité, la culture technologique, la programmation, la gestion de l’Environnement et celle des talents.

Sept employeurs sur dix prévoient de financer en interne leurs besoins en formation, et environ 40% visent à tirer parti de modèles de cofinancement hybrides, publics et privés.

L’accès au numérique susceptible de transformer l’organisation des entreprises

Les tendances anticipées allant de l’adoption des technologies aux perspectives macroéconomiques, en passant par la transition verte, les politique industrielles et les restrictions commerciales, devraient entraîner une transformation des activités des entreprises nationales au cours des cinq prochaines années.

Les entreprises interrogées (à l’échelle international, région MENA et en Tunisie) identifient l’élargissement de l’accès numérique comme la tendance la plus susceptibles de transformer leur organisation. Grâce à la numérisation, on peut réduire le coût et les risques de production, économiser l’énergie et augmenter le productivité. D’où l’importance d’équipes où chaque membre est responsable de ses tâches et est capable de prendre des décisions pour faire avancer le projet sans avoir besoin de validations externes à chaque étape.

      • D’ici 2030, près de 20% des emplois en Tunisie devraient évoluer, nécessitant une adaptation rapide des compétences.

Les entreprises nationales considèrent l’augmentation du coût de la vie et la faible croissance économique comme facteurs agissants sur le développement de leurs activités dans la décennie à venir.

Le changement climatique a été considéré comme la quatrième tendance macroéconomique la plus importante suivis des questions sociales et de travail et des conflits géopolitiques. Les tendances macroéconomiques et la technologie seraient, pour les entreprises tunisiennes déterminantes dans la création ou destruction des emplois dans l’avenir proche.

Parmi les emplois les plus menacés, toujours selon l’enquête de l’IACE, figure les comptables et les auditeurs, les ouvriers d’assemblage et d’usine, les employés de tenue de livre et la gestion de la paie, les agents de saisie des données, les caissiers des banques et employés assimilés et les agents de la gestion des stocks.

      • L’équilibre entre l’automatisation et les compétences humaines sera déterminant pour l’avenir du marché du travail

L’enquête réalisée par l’IACE fait entrevoir dans le cas de la Tunisie, un changement structurel du marché de travail. Les experts appellent, à ce propos, à mettre en place des transitions professionnelles proactives et dynamiques dans un éventail croissant de rôles professionnels, identification des compétences émergentes, système de requalification et à adopter un équilibre futur entre l’automatisation accrue et une augmentation des compétences humaines (complémentarité homme-machine, optimiser l’automatisation…).

L’enquête qui résume les tendances du marché du travail d’ici 2030, n’a pas abordé la question du vieillissement de la population en Tunisie qui entraînera incontestablement des conséquences sur notre société modifiant l’offre de main-d’œuvre et celle de la demande de main-d’œuvre.

Amel Belhadj Ali

Source : enquête IACE : “L’avenir de l’emploi 2025, focus sur la Tunisie

Tunisie – Etap – Zenith Energy : Une affaire d’arbitrage qui risque de coûter cher

Pétrole“l’héritage est lourd et les dégâts considérables”, a déclaré, le 18 décembre 2024, le Président de la république Kaies Saied en présidant une réunion avec les membres du gouvernement. Le chef de l’Etat ne pouvait pas si bien dire au regard de l’ampleur de la corruption et des scandales qui éclatent, régulièrement, par l’effet du laisser aller qui règne dans tous les domaines.

Pour ne citer que le plus récent scandale qui dit long  sur la direction du secteur de l’énergie, le verdict prononcé, le 19 décembre 2024, par le tribunal arbitral, la Chambre de commerce internationale (CCI) à Paris, en faveur d’une entreprise pétrolière canadienne et en défaveur de l’Entreprise tunisienne des activités pétrolières (ETAP). Ce verdict est le résultat de plaidoiries qui se sont tenues, à Paris, les 26 et 27 avril 2024.

L’ETAP condamnée à payer 9,7 millions de dollars

Dans le détail, cette affaire a opposé l’ETAP à Ecumed Petroleum Zarzis Ltd (EPZ), filiale de la compagnie pétrolière canadienne Zenith Energy, société internationale cotée de production et de développement d’énergie.

En vertu de ce verdict,  le tribunal arbitral a condamné l’Etap à payer un montant principal de 9,7 Millions de dollars (M$) dont 2,7 M$ d’indemnités de retard. Ce montant, qui équivaut à 31 MDT, reflète une révision du prix du pétrole brut Brent utilisé comme base de calcul. Le verdict est définitif et ne suppose pas de recours.

Plus grave, la Tunisie ne serait pas au bout de ses peines avec Zenith energy. Et pour cause. L’aboutissement de cet arbitrage n’est qu’une première étape d’un ensemble de trois arbitrages aux termes desquels la Compagnie canadienne réclame près de 640 M$ d’indemnisations à la Tunisie et à l’Etap.

Les deux autres arbitrages sont engagés auprès du Centre international de règlement des différends relatifs aux investissements (Cirdi) et le deuxième auprès de la CCI contre l’État tunisien.

La Tunisie ne serait pas au bout de ses peines avec Zenith Energy

Dans une mise au point publiée au début du mois d’octobre 2024, Zenith Energy a fait le point de ces procédures d’arbitrage.

Le communiqué publié à l’époque, nous informe que la procédure auprès du Cirdi, engagée par Zenith Energy Africa Ltd. (ZEAL), Zenith Overseas Assets Ltd. (ZOAL) et la Compagnie du Désert Ltd. (CDD), toutes des filiales à part entière de Zenith, ont déposé des plaintes, en juin 2023, contre la Tunisie en vertu du traité bilatéral d’investissement entre le Royaume-Uni et la Tunisie, sous les auspices du CIRDI.

La demande d’arbitrage auprès du CIRDI a été lancée par Zenith Energy pour réclamer des réparations à la suite d’une série d’actions entreprises par la Tunisie au détriment du matériel des filiales de Zenith.

Le communiqué évoque des obstructions déraisonnables et arbitraires en relation, principalement, avec le développement des concessions de Sidi El Kilani et d’Ezzaouia.

La compagnie canadienne, qui exploite également  les champs on shore de Robbana et d’El Bibane a déclaré également avoir pâti des difficultés rencontrées pour vendre un stock de pétrole brut en raison de blocages administratifs de la part des autorités tunisiennes (environ 11 500 barils de pétrole brut non vendus).

Le communiqué nous apprend par ailleurs que les audiences de l’arbitrage du CIRDI devraient avoir lieu en décembre 2025, c’est-à-dire dans une année.

En ce qui concerne, la procédure d’arbitrage engagée auprès de la CCI contre la Tunisie (Arbitrage CCI 2), elle est en cours. Zenith Energy a récemment déposé des plaidoiries supplémentaires et des documents à l’appui contre la Tunisie.

Le montant initialement réclamé, 85,8 M$ a été porté à 130 M$ à la suite de calculs effectués par les conseillers de la société, en particulier Chapman, concernant les dommages quantifiables subis par la filiale de Zenith, Canadian North Africa Oil and Gas Limited (CNAOG).

Abou SARRA

En bref————————————-

Arbitrages : Tunisie face à Zenith Energy

  • Verdict CCI (19 déc. 2024) : L’Entreprise Tunisienne des Activités Pétrolières (ETAP) condamnée à payer 9,7 M$, dont 2,7 M$ d’indemnités de retard, à la filiale canadienne Ecumed Petroleum Zarzis Ltd.
  • Litiges en cours : Zenith Energy réclame près de 640 M$ dans trois arbitrages (CCI et CIRDI).
  • Concessions bloquées : Zenith dénonce des obstacles administratifs sur les champs de Sidi El Kilani et Ezzaouia, et 11 500 barils de brut invendus.
  • Prochaines étapes : Audiences CIRDI prévues en décembre 2025, avec une réclamation portée à 130 M$.
  • Citation clé : « La Tunisie ne serait pas au bout de ses peines avec Zenith Energy. »

 

Accès à la propriété : Une réforme qu’on peut réaliser au moindre coût

Les responsables tunisiens, qu’ils soient chefs de gouvernement, ministres, secrétaires d’Etat, directeurs généraux ou PDG avancent le plus souvent deux prétextes : soit ils n’ont pas eu assez de temps pour entreprendre les réformes, soit ils n’ont pas disposé des moyens budgétaires conséquents pour le faire.

Pourtant, à regarder de près le contexte  socio-économique dans lequel ils ont exercé, ces dernières années, des responsabilités, des réformes majeures auraient pu être entreprises sans nécessiter ni des mandats de longue durée ni des moyens budgétaires spécifiques.

Tout ce qu’on leur demandait c’était d’exploiter les moyens de bord, particulièrement, le personnel pléthorique qu’ils gèrent pour concocter des mécanismes, voire des « solutions maison » à même d’accélérer certaines réformes, et ce, dans la continuité de l’administration.

A titre indicatif, le fait de dépoussiérer des réformes entamées antérieurement et de responsabiliser, à cette fin, les gouvernants régionaux, n’exigeait que de la bonne gouvernance et la bonne volonté pour les réaliser.

L’absurdité d’une situation

Au nombre de ces réformes, figure en bonne place ce qu’on avait appelé à un certain moment « la démocratisation de l’accès à la propriété foncière ».

Il s’agit d’un programme social visant à céder à un prix symbolique à quelque 300 000 familles des terrains domaniaux sur lesquels elles ont construit leurs logements, depuis des décennies.

Il s’agit d’habitations édifiées dans des agglomérations, quartiers populaires et autres villages qui ont été aménagés et édifiés au temps de Bourguiba et de Ben Ali dans le but de lutter contre la disparité de l’habitat dans le pays et de grouper, pour des raisons de coût, les prestations publiques (éducation, services administratifs, soins…).

      • Des centaines de milliers de Tunisiens sont pris dans un limbo juridique, ni propriétaires, ni non-propriétaires, un véritable ‘capital mort

A l’époque des anciens régimes autoritaires les habitants de ces cités étaient exploités comme des filons électoraux.

Cette réforme, enclenchée au temps du gouvernement de Youssef Chahed (2016-2020, 3 ans et 6 mois) et relancée avec le gouvernement Elyès Fakhfakh (2020, 6 mois et 6 jours), aurait pu être poursuivie avec les chefs de gouvernements Hichem Mechichi  (2020-2021), Nejla Bouden (2021-2023) et Ahmed Hachani (2023-2024). Espérons que cette réforme trouvera l’intérêt requis avec le nouveau chef du gouvernement, Kamel Maddouri.

Cette réforme ne manque pas d’enjeux lorsqu’on sait qu’une fois entreprise et finalisée, elle mettra fin à cette situation absurde où des centaines de milliers de Tunisiens ne sont ni propriétaires ni non propriétaires, une situation qui ne leur permet ni de vendre et disposer du titre bleu, ni de transmettre, ni de s’en servir (hypothèque) pour augmenter leur richesse et produire du capital. C’est ce que les économistes appellent “le capital mort“.

Les enjeux sont énormes

Mieux, cette réforme à des répercussions socio-économiques majeures.

Sur le plan social, elle va contribuer à sédentariser les tunisiens concernés et à renforcer leur appartenance au pays. La règle étant d’en faire des propriétaires à part entière et non des non propriétaires malléables à merci, particulièrement lors des élections générales et locales.

      • Cette réforme ne demande ni budget colossal, ni mandat à rallonge, mais simplement de la volonté politique et de la bonne gouvernance.

Au plan économique, avec cette  réforme de démocratisation de l’accès à la propriété, ce capital mort va gagner en dynamisme et en innovation et va surtout contribuer à la création de nouveaux emplois et sources de revenus par l’effet des ventes et des rachats de logements.

Cette réforme vient, pour ainsi dire,  paver le terrain à la démocratisation de la propriété qui a fait la grandeur de pays développés comme le Royaume-Uni du temps de l’ancien Premier ministre Margaret Thatcher, et de pays émergents comme l’Inde et la Chine.

Abou SARRA

La BIAT récompensée par quatre distinctions bancaires de renom en 2024

Tunis, le 10 janvier 2025 – La BIAT a été honorée par quatre prestigieuses récompenses bancaires en 2024, consolidant ainsi sa position d’acteur régional de référence et sa solidité sur la scène nationale et internationale. Parmi ces distinctions, la BIAT a été reconnue pour sa meilleure stratégie de digitalisation en Afrique du Nord, son modèle de gouvernance, son excellence bancaire et son soutien aux jeunes.

 Distinction de la Meilleure Banque en Tunisie par Euromoney

Le magazine internationalement reconnu Euromoney a attribué à la BIAT le titre de « Meilleure Banque en Tunisie » dans le cadre de son programme « Euromoney Awards for Excellence 2024 ». Cette distinction reflète l’engagement constant de la BIAT envers l’excellence opérationnelle, l’innovation financière et la satisfaction client.

L’équipe dévouée de professionnels de la banque a joué un rôle essentiel dans le maintien de normes élevées et la prestation de services financiers de qualité. La remise de ce prix confirme la place de la BIAT en tant qu’acteur majeur dans le secteur bancaire, soulignant sa contribution significative à l’économie tunisienne et sa capacité à répondre aux besoins financiers diversifiés de sa clientèle.

La BIAT avait déjà reçu cette distinction en 2019 et en 2023. Fondée en 1969, Euromoney est une source de référence sur les marchés financiers internationaux, et ses Awards for Excellence, lancés en 1992, sont parmi les plus respectés dans le secteur bancaire mondial.

Ces prix sont attribués chaque année selon des critères de sélection rigoureux alliant analyses des réalisations et documents publics et interviews du top management.

 CFI décerne trois récompenses bancaires à la BIAT en 2024

Le magazine anglais spécialisé en Finances Capital Finance International CFI a décerné à la BIAT trois prix au titre de l’année 2024 : « Meilleure Gouvernance Bancaire en Tunisie », « Meilleure stratégie de digitalisation en Afrique du nord » et « Contribution exceptionnelle au développement de la jeunesse en Tunisie ». Ces distinctions soulignent la robustesse du système de gouvernance de la BIAT, un pilier essentiel de son succès.

La BIAT a été saluée pour sa stabilité et performance financière, la qualité de son service client, sa capacité d’innovation, son leadership exécutif, son excellence en gouvernance d’entreprise, sa gestion des risques, son utilisation de la technologie et l’intégration de la responsabilité sociétale dans sa stratégie. Il s’agit de la cinquième année que la BIAT est primée dans le programme des récompenses du magazine CFI. Cette année, les actions de responsabilité sociétale de la banque ont également été mises à l’honneur, consacrant la Fondation BIAT pour son soutien aux jeunes.

Le jury de CFI a déclaré dans son rapport : « L’approche avant-gardiste de la banque repose sur une compréhension profonde des besoins évolutifs de ses clients et du paysage socio-économique plus large, lui permettant de maintenir des relations solides avec ses clients tout en favorisant le progrès national. Les initiatives stratégiques de la BIAT, allant de la modernisation des systèmes informatiques et du réseau au développement du capital humain, démontrent une approche holistique de la gouvernance qui positionne la banque comme un leader dans le secteur financier. »

La BIAT est honorée de recevoir ces labels d’excellence qui témoignent de son engagement continu d’offrir le meilleur accompagnement à ses clients.

 A propos de la BIAT :

Banque universelle, acteur de référence en Tunisie, la BIAT constitue aujourd’hui un groupe bancaire solide avec ses filiales dans les domaines de l’assurance, de la gestion d’actifs, du capital-investissement, de l’intermédiation boursière et du conseil. Implantée sur tout le territoire, la BIAT compte aujourd’hui 206 agences à travers toute la Tunisie. Près de 2000 collaborateurs travaillent au service de tous ses clients : particuliers, professionnels, PME, grandes entreprises et institutionnels.

Très attentive à sa responsabilité sociétale, la BIAT a traduit son positionnement citoyen par de nombreux engagements. La création de la Fondation BIAT pour la jeunesse tunisienne, au printemps 2014, en est emblématique et ancre cet engagement de façon pérenne. www.biat.com.tn

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