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L’Italie étend sa capacité d’importation de gaz liquéfié avec de nouveaux terminaux

L’infrastructure GNL italienne prévoit la construction de nouveaux terminaux dotés d’importantes capacités d’importation. Lesquels aideront le pays à se passer des importations russes. La capacité totale d’importation devrait atteindre environ 28 milliards de mètres cubes par an d’ici 2025.

Elio Ruggeri, directeur du département gaz liquéfié du gestionnaire du système de transport national italien SNAM, a déclaré : « La construction de l’infrastructure italienne de gaz liquéfié a joué un rôle important dans la réduction de sa dépendance au gaz russe via les gazoducs ». C’est ce que rapporte, mercredi 25 décembre 2024, la plateforme spécialisée dans l’énergie (basée à Washington).

En outre, M. Ruggeri s’attend à ce que le dernier projet d’infrastructure de GNL – le terminal flottant de stockage et de regazéification de Ravenne – commence ses opérations au premier trimestre 2025.  L’installation flottante d’importation étant installée fin février.

« Avant 2022, nous importions chaque année environ 30 milliards de mètres cubes de gaz russe via des gazoducs », a-t-il ajouté.

Il a expliqué qu’en plus des capacités existantes de stockage de gaz et d’importation par gazoduc, le portefeuille croissant d’infrastructures de GNL de l’Italie « permettra au système italien de répondre en toute sécurité aux futurs chocs d’approvisionnement ».

Le navire désigné pour le projet, le BW Singapore, devrait arriver au port de Ravenne d’ici la fin de cette année.

Enfin, les pipelines qui permettent le raccordement à la jetée sont terminés et la jetée elle-même atteindra la phase d’exploitation mécanique dans les prochaines semaines, conclut Elio Ruggeri.

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Investissement en R&D : l’UE plus forte que les USA et la Chine

L’industrie européenne a augmenté ses investissements dans la recherche et le développement (R&D) de 9,8 % en 2023. Dépassant ainsi l’augmentation correspondante des investissements aux États-Unis (+5,9 %) et en Chine (+9,6 %) pour la première fois depuis 2013. C’est ce qu’il ressort du rapport « Nouvelle édition du tableau de bord des investissements industriels de l’UE dans la recherche et le développement », publié le 24 décembre 2024 par la Commission européenne.

En 2023, l’UE se classe au deuxième rang mondial en matière d’investissement privé en R&D (18,7 %), très loin derrière les États-Unis (42,3 %); mais devant la Chine (17,1 %), le Japon (8,3 %) et les pays du reste du monde (13,6 %), indique le rapport.

Malgré le ralentissement de la croissance mondiale de la R&D (+7,8 % contre +12,6 % en 2022), les 2 000 plus grandes entreprises ont investi un montant record de 1 257,7 milliards d’euros de R&D en 2023. Les 50 premières entreprises, dont 11 entreprises européennes, ont contribué à 40,1 % des investissements, selon les données de l’UE.

Au cours de la dernière décennie, quatre secteurs – les logiciels, les équipements TIC, la santé et l’automobile – ont représenté plus des trois quarts des investissements mondiaux en R&D. Le secteur des logiciels dans les technologies de l’information et de la communication a connu la croissance la plus rapide au monde, avec un taux de croissance annuel sur dix ans de 13,3 %. Il est suivi par la santé (7 %), les équipements TIC (6,9 %) et l’automobile (6,3 %).

Les investissements en R&D dans les TIC et la santé ont désormais ralenti, après avoir bondi suite à la pandémie de COVID-19.

Dans le secteur automobile, les entreprises basées dans l’UE représentaient 45,4 % des investissements mondiaux en R&D en 2023 et ont investi plus de deux fois plus que les États-Unis et le Japon, et plus de trois fois plus que leurs concurrents en Chine.

D’un autre côté, les investissements en R&D des éditeurs de logiciels TIC de l’UE sont restés marginaux à l’échelle mondiale. Alors que les entreprises basées aux États-Unis représentent 70 % à l’échelle mondiale. Et que la Chine a également créé d’importantes entreprises investissant dans la R&D.

Les entreprises américaines représentent également 43,3 % de la R&D en matière d’équipements TIC.

Le secteur de la santé compte le plus grand nombre d’entreprises parmi les 2 000 premières, avec un total de 437 entreprises, y compris de plus petites entreprises de biotechnologie. Parmi elles, 238 entreprises basées aux États-Unis sont à la tête de la R&D (52 % du total mondial). Tandis que le nombre d’entreprises chinoises de soins de santé est passé de 13 à 63 en 10 ans, se rapprochant ainsi de celui de l’UE (64 entreprises en 2023).

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Le salaire minimum augmentera de 30 % en Turquie en 2025

Alors que les attentes étaient d’aligner le salaire minimum au niveau de l’inflation qui est d’environ 49 %, la ministre turc du Travail et de la Sécurité sociale, Widad Işekhan, a surpris la rue le 24 décembre 2024 en augmentant le salaire minimum de 30 % à compter du 1er janvier 2025. Sa valeur nette a été fixée à 22 104 livres turques (630 dollars).

Les revendications de la Fédération des syndicats turcs portaient sur une augmentation pouvant atteindre 29 583 livres turques, ce qui constituerait une augmentation sans précédent…

Cela a soulevé des questions sur la capacité de l’économie turque à supporter une telle hausse au vu des conditions économiques actuelles. L’inspecteur des assurances sociales Isa Karakaş a répondu que le chiffre proposé par la Fédération turque des syndicats pourrait être en contradiction avec la réalité des coûts économiques subis par le secteur privé, y compris les petites entreprises, de sorte que l’augmentation consensuelle parmi les représentants du comité s’élève aujourd’hui à 22 104 livres turques.

Commentant cette augmentation, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré dans un message sur ses comptes de réseaux sociaux : « Le salaire minimum sera mis en œuvre pour l’année 2025 avec une augmentation de 30 %, ce qui portera le salaire net à 22 104 livres turques, j’espère que cette décision sera bonne pour notre pays et notre peuple ».

Même si l’augmentation n’a pas été conforme aux attentes et au coût de la vie, les Turcs continuent de souffrir de la hausse des prix, l’inflation ayant atteint 48,58 % en octobre dernier. Le gouvernement turc a refusé d’augmenter le salaire minimum, encore cette année, et l’a maintenu à 17,02 livres turques, malgré l’augmentation des taux de faim et de pauvreté dans le pays, à 20 432 livres turques, selon un rapport de la Fédération turque des syndicats.

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En 2024, la production pétrolière libyenne a dépassé 1,4 million de b/j

La Société nationale pétrolière de Libye (NOC) a annoncé, le 25 décembre 2024, que la production quotidienne moyenne de pétrole a dépassé le taux cible pour cette année 2024. Lequel s’élève à 1 405 609 barils et 52 633 barils de condensats.

La NOC a souligné qu’elle s’efforcera d’atteindre le double de sa production pétrolière de 2024 pour les prochaines années. « Ce qui ouvrira grand les portes de la Libye aux investissements des grandes entreprises internationales. Et permettra d’obtienir ainsi une augmentation des revenus, avec la participation du secteur privé local. Tout en offrant des opportunités d’emploi aux jeunes et en faisant tourner la roue de la croissance économique et du développement durable ».

En effet, le secteur pétrolier de la Libye est la principale source de revenus du pays. Mais il a été affecté par des protestations politiques locales et plus larges; ainsi que par des troubles sécuritaires depuis le renversement de Mouammar Kadhafi en 2011.

D’ailleurs, les derniers troubles dans le secteur pétrolier libyen se sont produits il y a quelques jours lorsqu’un incendie s’est déclaré dans plusieurs réservoirs de la raffinerie de Zawiya.

Au final, tous les incendies qui ont éclaté dans plusieurs réservoirs de la raffinerie à la suite de blessures par balle résultant des affrontements qui ont eu lieu à proximité de la raffinerie entre des groupes armés pour des raisons inconnues, ont été maîtrisés, selon un communiqué de la National Oil Corporation.

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L’Égypte est le pays africain le plus endetté envers le FMI

L’Egypte arrive en tête du classement publié le 25 décembre 2024 par Business Insider Africa des 10 principaux pays africains empruntant auprès du Fonds monétaire international jusqu’à fin 2024, avec une différence significative par rapport au reste des pays de la liste.

Bien que le Fonds monétaire international fournisse une aide financière aux pays souffrant de troubles économiques, les énormes dettes que de nombreux pays africains, particulièrement l’Egypte, doivent à l’institution sont devenues une source d’inquiétude.

Même si ces prêts visent à stabiliser l’économie, ils entraînent généralement plusieurs problèmes susceptibles d’entraver le développement et d’affaiblir l’économie. De plus, les niveaux élevés d’endettement du FMI créent souvent un cercle vicieux d’emprunt et de remboursement.

Rappelons que l’Egypte a convenu avec le Fonds monétaire international, au début de l’année, d’augmenter le volume de financement dans le cadre d’un programme qui se poursuivra jusqu’à l’automne 2026, de 3 milliards de dollars à 8 milliards de dollars.

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Japon: Augmentation de l’inflation des services aux entreprises

L’indicateur avancé de l’inflation du secteur des services au Japon a augmenté à 3,0% en novembre, accélérant pour un deuxième mois consécutif, d’après les données publiées mercredi 25 décembre 2024. Ce qui confirme l’opinion de la Banque centrale (BOJ) selon laquelle la hausse des salaires incite davantage d’entreprises à répercuter la hausse des coûts.

L’inflation du secteur des services est surveillée de près par la Banque du Japon, qui a compilé les données de mercredi, pour savoir si les hausses de prix induites par la demande se généralisent suffisamment pour justifier une nouvelle hausse des taux d’intérêt.

La hausse annuelle de l’indice des prix à la production des services, qui mesure le prix que les entreprises se facturent mutuellement pour leurs services, en novembre, s’est accélérée par rapport à une hausse de 2,9% en octobre.

L’indice, à 109,1, marque le niveau le plus élevé depuis mars 1995.

Cette augmentation est due à la hausse des prix d’une variété de services, allant de l’hébergement à la réparation de machines en passant par la construction.

La BOJ a mis fin aux taux d’intérêt négatifs en mars et a relevé son taux directeur à court terme à 0,25% en juillet, estimant que le Japon progressait régulièrement vers la réalisation durable de son objectif d’inflation de 2%.

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La Chine approuve la loi sur la TVA

La Chine a approuvé, mardi 24 décembre 2024, la loi sur la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) dans le but d’unifier les réglementations antérieures liées à cette taxe en un document complet prévoyant des exonérations pour certains articles.

La taxe sur la valeur ajoutée est la catégorie fiscale la plus importante en Chine, représentant environ 38% des recettes fiscales nationales en 2023.

Bien que le rapport n’aborde pas les détails spécifiques des dispositions de la loi, le dernier projet prévoit des exemptions pour certains produits agricoles et équipements importés utilisés dans la recherche scientifique et l’éducation, en plus de certains biens destinés aux personnes handicapées et des services fournis par des institutions caritatives comme les crèches, les jardins d’enfants et les maisons de retraite.

La loi donne également au gouvernement la possibilité d’ajouter de nouveaux éléments à la liste des déductions fiscales pour soutenir des secteurs économiques ou des entreprises spécifiques.

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La Chine maintient inchangés ses taux d’intérêt

La Banque centrale chinoise s’est abstenue de baisser les taux d’intérêt et a retiré la plus grande quantité de liquidités depuis 2014, dans le but de préserver ses réserves de liquidités en prévision d’une éventuelle escalade des tensions commerciales avec les États-Unis en 2025.

La Banque populaire de Chine a maintenu, le 24 décembre 2024, le taux d’intérêt sur la facilité de prêt à moyen terme sur un an à 2 %, ce qui est conforme aux attentes.

Les autorités ont également retiré 158 milliards de dollars nets du système financier, soit le retrait le plus important depuis 2014.

Plus tôt ce mois-ci, les décideurs chinois se sont engagés à mettre en œuvre une politique monétaire modérément accommodante, le premier changement dans cette direction en 14 ans, tout en utilisant des outils financiers plus actifs pour soutenir l’économie.

Cependant, aucune mesure de relance concrète n’a encore été annoncée, reflétant l’approche prudente des autorités face aux menaces de droits de douane de la part des États-Unis, évoquées par le président élu Donald Trump.

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Le Bitcoin décline vers la fin d’une année record

Le prix de la crypto-monnaie Bitcoin a chuté après avoir atteint un niveau record au début du mois à la lumière des attentes d’un ralentissement du rythme des baisses des taux d’intérêt aux États-Unis.

Le prix du Bitcoin à New York a atteint, le 24 décembre 2024, 93 944 dollars par unité, soit une baisse d’environ 14 000 dollars par rapport à son plus haut niveau enregistré le 17 décembre.

L’agence de presse Bloomberg a indiqué que la monnaie numérique a diminué pour retrouver son mouvement moyen au cours des cinquante derniers jours, ce que certains considèrent comme une raison de prudence.

Katie Stockton, analyste technique chez Fairlead Strategies, a déclaré qu’un test de la moyenne mobile étroitement surveillée justifie un « retour à un biais neutre » à la lumière de la phase de retrait de la crypto-monnaie.

Le déclin du « Bitcoin » reflète les attentes d’un ralentissement du rythme de baisse des taux d’intérêt américains au cours de l’année prochaine, attentes qui ont atténué l’enthousiasme pour la spéculation suscité par les déclarations du président élu américain, Donald Trump, sur son intention d’assouplir les restrictions réglementaires sur les crypto-monnaies aux États-Unis, en plus du soutien des républicains à l’idée de former une réserve nationale de « Bitcoin » similaire aux réserves de pétrole brut.

Lors des derniers développements américains, le sénateur Bernie Moreno, partisan des crypto-monnaies, a été choisi pour siéger au comité sénatorial des banques.

L’industrie des actifs numériques s’attend à un boom basé sur la prépondérance des partisans de la cryptographie dans la future administration Trump.

Il est à noter que le « Bitcoin » a augmenté de 125% au cours de l’année en cours, ce qui dépasse largement les rendements des outils d’investissement traditionnels tels que les actions et l’or.

Dans le même temps, l’indice élargi – qui surveille les mouvements des monnaies numériques dans leur ensemble, y compris l’Ether – a doublé son niveau depuis le début de cette année.

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Le Koweït impose une taxe de 15 % aux multinationales

Cette décision vise à réduire l’évasion fiscale et à empêcher la fuite des recettes fiscales vers d’autres pays.

Le Conseil des ministres koweïtien a approuvé, le 24 décembre 2024, l’imposition d’une taxe de 15 % sur les entités multinationales à compter du 1er janvier 2025.

La vice-Première ministre, Sharida Al-Maousherji, a déclaré que le Conseil des ministres avait approuvé un projet de décret-loi visant à promulguer la « Loi fiscale sur le groupe d’entités multinationales », qui inclut les entités qui exercent leurs activités dans plus d’un pays ou juridiction.

Elle a ajouté que cette approbation est conforme aux règles fiscales mondiales et vise à réduire l’évasion fiscale et à empêcher la fuite des recettes fiscales vers d’autres pays.

Au début de cette année, des impôts minimums mondiaux ont commencé à être appliqués aux grandes entreprises multinationales, avec la mise en œuvre de réformes fiscales transfrontalières historiques.

Selon le Financial Times, cette mesure devrait permettre d’augmenter les recettes fiscales annuelles jusqu’à 9 %, soit l’équivalent de 220 milliards de dollars à l’échelle mondiale.

Environ 140 pays sont parvenus à un accord pour combler les importantes lacunes du système fiscal international. Aux termes de l’accord, certaines grandes économies commenceront à appliquer un taux d’imposition effectif d’au moins 15 % sur les bénéfices des sociétés.

Cela réduira les incitations offertes aux entreprises à recourir aux paradis fiscaux, ainsi que les incitations offertes par les pays à devenir des paradis fiscaux.

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L’IA conduit Apple à une valeur marchande de 4 000 milliards de dollars

Apple est sur le point d’atteindre, ce 24 décembre 2024, une valeur marchande historique de quatre mille milliards de dollars, soutenu par l’accueil favorable des investisseurs pour les améliorations apportées par l’entreprise dans le domaine de l’intelligence artificielle pour soutenir la baisse des ventes de smartphones iPhone.

L’entreprise devance Nvidia et Microsoft dans la course vers cette énorme valeur grâce à un bond d’environ 16 % du cours de son action depuis début novembre, ajoutant environ 500 milliards de dollars à sa valeur boursière, selon Reuters.

La hausse des actions d’Apple reflète « l’enthousiasme des investisseurs pour l’intelligence artificielle et l’attente qu’elle conduit à un super cycle de mises à jour de l’iPhone », selon Tom Fort, analyste chez Maxim Group, qui évalue l’action à « conserver ».

La valeur boursière d’Apple, selon le dernier cours de clôture (24 décembre), est estimée à environ 3,85 billions de dollars, ce qui représente une valeur énorme qui dépasse la valeur totale des deux principaux marchés boursiers d’Allemagne et de Suisse réunis.

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La valeur marchande de Tesla augmente de 570 milliards de dollars 

Les actions Tesla ont connu une reprise notable depuis les élections américaines, ajoutant plus de 570 milliards de dollars à leur valeur marchande, la portant à 1,4 billion de dollars, rapporte la revue Arab Business.

Cette croissance incroyable a placé Tesla en tête de liste des entreprises les plus performantes de l’indice S&P 500 pour 2024, malgré l’absence de changements fondamentaux dans les opérations de l’entreprise.

Cette hausse significative peut être attribuée au soutien public d’Elon Musk au président élu Donald Trump et à son rôle dans la nouvelle administration. Cela a renforcé la confiance des investisseurs dans la capacité de Tesla à réaliser des gains plus importants à l’avenir.

Malgré les défis persistants auxquels est confronté le secteur des voitures autonomes, les investisseurs espèrent que l’assouplissement des réglementations sous l’administration Trump renforcera la position de leader de Tesla sur le marché.

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Bloomberg révise à la baisse ses attentes pour la zone euro en 2025

L’économie de la zone euro connaîtra une dynamique moindre l’année prochaine que prévu et n’enregistrera qu’une croissance légèrement supérieure à celle de 2024, selon une enquête menée par Bloomberg auprès d’économistes, publiée lundi 23 décembre 2024.

En particulier, les analystes interrogés par l’agence Bloomberg prévoient désormais une croissance de l’économie de la zone euro d’environ 1 %, légèrement meilleure que le +0,8 % attendu à la fin de 2024, mais inférieure au +1,2 % qu’ils avaient prévu précédemment. En conséquence, ils ont abaissé leurs prévisions de croissance de la zone euro en 2026 de +1,4 % à +1,2 %.

Pour l’Allemagne, qui est aux prises avec une récession croissante dans son principal secteur économique, l’industrie manufacturière, les économistes prévoient désormais une croissance de 0,4 % en 2025 et de 1 % en 2026, soit une baisse de 0,3 % chaque année.

Les prévisions pour la France ont également été revues à la baisse, tandis que l’économie espagnole devrait croître légèrement plus que prévu.

Il convient de noter que les prévisions de l’enquête de Bloomberg sont plus pessimistes que celles de la Banque centrale européenne, qui a également revu à la baisse ses perspectives de croissance dans la zone euro ce mois-ci.

Les responsables de la BCE s’attendent toutefois à ce que les ménages continuent de stimuler la croissance économique à mesure que les revenus augmentent et que l’inflation se stabilise vers l’objectif de 2 %.

« Il y a de fortes raisons de croire qu’il y aura une amélioration de l’économie au cours des deux prochaines années », a déclaré Philip Lane, économiste en chef de la BCE, dans un podcast publié vendredi 20 décembre. Mais selon lui, « même si la consommation augmente actuellement, elle pourrait connaître un léger ralentissement, car dans un monde d’incertitude, peut-être que certaines personnes retiennent leurs actions en matière de consommation ».

Les économistes interrogés par Bloomberg s’attendent à ce que l’inflation dans la zone euro ralentisse à 2 % au deuxième trimestre 2025, un niveau où elle se maintiendra avant de retomber à 1,9 % un an plus tard.

L’inflation structurelle (qui exclut les prix de l’énergie et des produits alimentaires), l’une des principales préoccupations de la BCE, devrait ralentir plus rapidement que ne le prévoyait un précédent sondage Bloomberg, tombant à 2 % au troisième trimestre 2025.

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Le dollar augmente après une inflation plus faible que prévu

Le dollar a augmenté lundi 23 décembre 2024 après sa baisse lors de la dernière séance, tandis que l’euro a chuté à un moment où les marchés étaient affectés par les résultats des réunions des Banques centrales mondiales, qui ont fixé des attentes mitigées quant à la voie à suivre pour réduire les taux d’intérêt au cours de l’année prochaine.

L’indice du dollar, qui mesure la performance de la monnaie américaine par rapport à six principales devises, a repris sa trajectoire ascendante, après avoir subi vendredi 20 décembre sa plus forte baisse sur une journée en près d’un mois, après une inflation plus faible que prévu. Le dollar se dirige vers des gains pour la quatrième fois en cinq séances, au cours desquelles il a augmenté de 1,2 %.

La semaine dernière, la Réserve fédérale (la Banque centrale américaine) s’attendait à un rythme de réduction des taux d’intérêt plus prudent que ce que les marchés avaient prévu, ce qui a poussé le dollar et les bons du Trésor américain à une forte hausse.

L’indice du dollar a augmenté de 0,24 % à 108,05 points, restant proche de son plus haut niveau depuis deux ans, tandis que l’euro a chuté de 0,2 % à 1,0408 $.

Les données du département du Commerce ont montré que les nouvelles commandes de biens d’équipement clés fabriqués aux États-Unis ont augmenté en novembre en raison de la forte demande de machines, un nouveau signe que l’économie reste forte à l’approche de la nouvelle année.

Cependant, le Conference Board a déclaré lundi que son indice de confiance des consommateurs aux États-Unis était tombé à 104,7 ce mois-ci, contre 112,8 révisé à la hausse en novembre, alors que l’euphorie post-électorale s’est apaisée et que des inquiétudes sur des conditions commerciales futures ont émergé.

La présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, a déclaré le 23 décembre dans une interview publiée par le Financial Times que la zone euro était très proche d’atteindre l’objectif d’inflation à moyen terme fixé par la banque centrale.

Dans une courte semaine en raison de la période des fêtes, les volumes d’échanges devraient diminuer à l’approche de la fin de l’année.

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La Banque centrale égyptienne va-t-elle stabiliser les taux d’intérêt ?

Les analystes s’attendent à ce que la Banque centrale d’Égypte maintienne inchangés les taux des dépôts et des prêts au jour le jour lors de la réunion du Comité de politique monétaire jeudi 26 décembre, après avoir indiqué le mois dernier son intention de stabiliser les taux d’intérêt jusqu’en 2025.

La Banque centrale a maintenu ses taux d’intérêt stables depuis qu’elle les a relevés de 600 points de base en mars dans le cadre d’un accord de prêt élargi de 8 milliards de dollars avec le Fonds monétaire international. Cette augmentation fait suite à une augmentation des coûts d’emprunt de deux points de pourcentage en janvier.

Tous les participants à un sondage Reuters auprès de 12 analystes s’attendent à ce que la Banque centrale maintienne le taux de dépôt inchangé à 27,25 % et le taux de prêt à 28,25 %.

« Nous nous attendons à ce que la Banque centrale d’Égypte maintienne ses taux d’intérêt stables jusqu’en mars 2025, date à laquelle un fort ralentissement de l’inflation à partir de février ouvrira la porte à un assouplissement monétaire », a déclaré Monica Malik, de la Banque commerciale d’Abu Dhabi.

Elle a ajouté que la Banque centrale souhaiterait peut-être voir la stabilité du taux de change de la livre égyptienne avant de réduire les taux d’intérêt.

L’inflation est tombée à 25,5 % en novembre, soit le niveau le plus bas depuis décembre 2022, et continue de baisser par rapport au sommet historique de 38 % atteint en septembre 2023.

La monnaie égyptienne est tombée à 51,08 livres pour un dollar lundi 23 décembre, après avoir franchi la barrière psychologique des 50 livres le 5 décembre.

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Trump menace de reprendre le contrôle du canal de Panama

Le président élu des États-Unis, Donald Trump, a exprimé son indignation face aux frais de passage « exorbitants ». Et il a promis de garder la route commerciale maritime hors des « mauvaises mains ».

Donald Trump pourrait chercher à reprendre le contrôle du canal de Panama si ce pays d’Amérique centrale continue d’imposer des frais « exorbitants » aux navires américains pour utiliser la voie navigable. C’est ce qu’a averti le président élu américain.

Dans un article publié samedi 21 décembre sur le réseau social Truth, Trump a déclaré que « les frais facturés par le Panama sont ridicules. Surtout compte tenu de l’extraordinaire générosité dont les États-Unis ont fait preuve à l’égard du Panama ». Et il a qualifié la situation actuelle de « véritable arnaque ».

Les droits de passage sur le canal, qui assure environ 5 % du commerce mondial, varient de 0,50 $ à 300 000 $, selon le type de navire et sa cargaison. Construite sous la direction de Washington en 1914, cette route commerciale est depuis lors vitale pour les États-Unis : plus de 70 % des marchandises qui transitent par le canal proviennent ou sont destinées aux États-Unis.

En 1999, les États-Unis ont transféré le contrôle total du canal au Panama, conformément au traité de 1977 signé par le président américain d’alors, Jimmy Carter.

Mais Trump a qualifié la décision de Carter de stupide. « Lorsque le président Jimmy Carter a bêtement cédé l’argent pour un dollar, pendant son mandat, c’était uniquement au Panama de le gérer, pas à la Chine, ni à qui que ce soit d’autre », a-t-il déclaré.

Il accuse le Panama d’abuser de son contrôle en faisant payer des frais excessifs aux États-Unis, notamment à sa marine et à ses entreprises. « Il n’était pas non plus permis au Panama de faire payer aux États-Unis des prix et des tarifs de passage exorbitants », a-t-il déclaré.

En outre, il a averti que si le Panama ne respectait pas les principes moraux et juridiques découlant de ce qu’il a appelé de « geste magnanime de générosité ». Alors Washington « exigerait que le canal de Panama nous soit restitué, en totalité et sans aucun doute ».

Selon Trump, Washington ne permettra pas que le contrôle de cette artère stratégique « tombe entre de mauvaises mains ». Ses commentaires ont mis en évidence les inquiétudes suscitées par le fait que plusieurs installations portuaires proches du canal soient exploitées par des entreprises chinoises.

A cet égard, l’histoire du canal est marquée par une importante implication militaire américaine. En 1989, le Panama est devenu la cible d’une invasion américaine visant à destituer le général Manuel Noriega, alors dirigeant de facto du pays d’Amérique centrale et recherché par Washington pour trafic de drogue.

Les forces de défense panaméennes n’ont eu aucune chance face à l’armée américaine, largement supérieure. Ce qui a ouvert la voie à la capture et à l’extradition de Noriega. Malgré la brièveté des combats, les États-Unis ont été critiqués pour avoir laissé des victimes civiles, estimées à des centaines, voire des milliers.

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Elon Musk va donner 100 millions de livres sterling au parti Reform UK!

Le gouvernement travailliste britannique est invité à indiquer s’il va introduire des mesures plus strictes en matière de financement des partis après la révélation du chef de file populiste, Nigel Farage, selon laquelle Elon Musk a l’intention de financer son parti « Reform UK« . Des rumeurs suggérant même un don de 100 millions de livres.

Conformément aux réglementations, en tant que citoyen américain, Musk ne peut légalement pas faire de don personnel à un parti politique britannique. Mais il peut le faire via les filiales britanniques de ses entreprises. Il a refusé de préciser le montant de la somme qu’il compte donner. Cependant, le magnat de la technologie a laissé ouverte la possibilité d’un soutien financier au parti Reform UK. De ce fait, si les rumeurs étaient vraies, il s’agirait de loin du plus gros don à un parti politique dans l’histoire électorale britannique.

Interrogée dimanche 22 décembre 2024 sur une éventuelle mesure visant à interdire ce don, le leader de la Chambre des communes, Lucy Powell, a suggéré que le gouvernement ne se précipiterait pas pour introduire une nouvelle législation. Et de poursuivre que le parti travailliste était déterminé à réformer le système électoral pour le protéger des interventions.

Ainsi, une proposition consiste à limiter les dons provenant uniquement des fonds de particuliers ou d’entreprises générés dans le pays. De cette manière, la possibilité d’une intervention étrangère dans la politique du pays sera exclue.

La Commission électorale, l’organisme de surveillance du financement politique, a dernièrement réitéré, par l’intermédiaire de son chef, son appel à ce que les dons soient liés aux bénéfices des entreprises dont ils proviennent au Royaume-Uni.

M. Farage a immédiatement répliqué en qualifiant la Commission électorale de « marionnettes de l’establishment ».Tout en suggérant que les principaux partis craignaient la montée des réformes.

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Le Qatar menace d’arrêter ses ventes de gaz à l’UE

Le Financial Times a rapporté, le 22 décembre 2024, que le ministre qatari de l’Energie, Saad Al-Kaabi, a déclaré que son pays cesserait ses expéditions de gaz vers l’Union européenne si celle-ci imposait une nouvelle législation qui punirait les entreprises qui ne respectent pas les normes strictes de reporting environnemental, social et de gouvernance pour les grandes entreprises opérant sur le territoire des États membres de l’Union européenne.

Le Qatar est l’un des plus grands producteurs de gaz naturel liquéfié (GNL) au monde, aux côtés des États-Unis, de la Russie et de l’Australie.

Les pays asiatiques, avec en tête la Chine, le Japon et la Corée du Sud, constituent le principal marché du gaz qatari. Mais celui-ci reçoit une demande croissante de la part des pays européens cherchant à réduire leur dépendance à l’égard de Moscou dans ce domaine, depuis l’invasion russe de l’Ukraine en 2022.

L’année 2023 a vu la signature d’une série d’accords à long terme dans ce domaine avec le chinois Sinopec, le français TotalEnergy, le britannique Shell et l’italien Eni. Ces accords, qui s’étendent tous sur 27 ans, sont les plus longs de l’histoire de la production de gaz naturel liquéfié.

Les exportations annuelles moyennes de GNL depuis et vers le Qatar, troisième exportateur mondial de GNL, se situaient entre 10,1 et 10,5 milliards de pieds cubes par jour, entre 2020 et 2023.

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Les guerres commerciales affecteront négativement le risque d’inflation (ONU)

L’Envoyé spécial des Nations unies pour le financement du développement, Mahmoud Mohiédine, a déclaré, le 22 décembre 2024 que l’accent mis sur l’économie interne des États-Unis d’Amérique limiterait l’utilisation des tarifs douaniers comme outil économique dans la nouvelle administration de la Maison Blanche au cours de l’année prochaine.

M. Mohiédine a souligné, dans une interview avec Al Arabiya Business, que les guerres commerciales pourraient avoir un impact négatif. De même que les pays qui dépendent fortement des importations seront prudents dans l’utilisation de ces droits de douane, surtout s’ils atteignent des taux élevés contre la Chine et d’autres pays.

Il a souligné que l’attention portée au consommateur et à l’électeur américains sera cruciale, car l’inflation doit être contrôlée et le niveau de vie doit être amélioré en augmentant la productivité et la production intérieure.

L’Envoyé spécial s’attend à ce que les taux d’inflation diminuent dans les années à venir dans le monde, avec une amélioration du niveau de vie. Soulignant que les politiques économiques doivent prendre en compte l’impact des tarifs douaniers et des réductions d’impôts sur l’inflation et le marché du travail.

Il a déclaré que les attentes en matière d’inflation mondiale sont bien inférieures à celles de ces dernières années. Tout en ajoutant que le niveau d’inflation mondiale en 2022-2023 a atteint 9 %, il devrait atteindre 4 % en 2025.

« Pour les pays développés, les taux d’inflation attendus oscilleront entre 2 % et 2,5 %. Tandis que dans les pays en développement, ils diminueront de 8 % à moins de 6 % », a-t-il poursuivi.

Concernant les attentes en matière de taux d’intérêt, il a noté que les Banques centrales seront confrontées à des défis pour équilibrer les taux d’inflation et le taux de change.

M. Mohiédine a souligné l’importance de s’éloigner d’une focalisation trop forte sur un seul secteur. Il note enfin que la diversification économique est le moyen de parvenir à une croissance durable.

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