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Tunisie – Bilan financier 2023 : Un besoin de financement limité à 1,3 milliard de dinars (BCT)

Le compte financier de la Tunisie a dégagé un besoin de financement de 1,3 milliard de dinars en 2023, contre un besoin de 9,1 milliards de dinars en 2022, c’est ce qui ressort du rapport publié, mercredi, la Banque Centrale de Tunisie (BCT) sur la « Balance des paiements et position extérieure globale de la Tunisie ».

En effet, la balance courante s’est soldée, en 2023, par un déficit en net repli pour revenir à 2,3% du PIB (contre -8,8% une année auparavant). Ceci est expliqué, essentiellement, par le fort déclin du solde débiteur « des investissements de portefeuille et autres investissements » (-2.368 MDT contre -6.758 MDT une année auparavant).Les avoirs nets en devises se sont aussi consolidés (26,408 MD, soit l’équivalent de 120 jours d’importation, au terme de l’année 2023, contre 22,949 MD et 100 jours d’importation, respectivement, à la fin de l’année 2022).

Le rapport a fait ressortir une évolution du secteur extérieur, au cours de l’année 2023, dans un environnement économique international difficile, marqué par l’accentuation des tensions géopolitiques, les risques dus au changement climatique et la persistance des répercussions des crises successives.Parallèlement, la croissance économique a été accablée dans la plupart des pays par la persistance des pressions inflationnistes et ce, en dépit de la détente de la majorité des cours internationaux des produits de base.

Pour sa part, la conjoncture économique nationale s’est fortement ressentie de l’atonie de l’activité mondiale, notamment, celle des principaux pays de la Zone Euro, impactant notablement la demande de produits manufacturiers qui représentent le potentiel d’exportation le plus important.

Aussi, la poursuite de l’amenuisement des ressources énergétiques a rehaussé le déficit commercial de ce secteur à un niveau toujours excessif, malgré une légère contraction par rapport à 2022.Cependant, la balance alimentaire s’est notablement redressée, dégageant un déficit infime par rapport à ceux enregistrés auparavant, tirant profit, principalement, de l’expansion de la valeur des expéditions d’huile d’olive tirée par la flambée des prix.

Parallèlement au fort allègement du déficit commercial, la reprise confirmée des flux en devises générés par l’activité touristique et le maintien des transferts des Tunisiens résidents à l’étranger à un niveau appréciable ont permis d’abaisser le déficit courant, rapporté au PIB, à un niveau soutenable, jamais réalisé depuis 2007.

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Entretien avec François Akwabou Adianaga, directeur du département des Festivals au Fespaco : «Dans la continuité des JCC»

Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision d’Ouagadougou (Fespaco), au Burkina Faso, est présent aux 35e Journées cinématographiques de Carthage (JCC), dans le cadre de leurs relations de partenariat qui continuent depuis leur création dans les années 60. Dans une interview avec l’agence TAP, jeudi, à la Cité de la culture, le directeur du département des festivals au Fespaco, François Akwabou Adianaga, a présenté les nouveautés du partenariat du Fespaco avec les JCC et les grandes lignes de la Biennale qui fêtera, en 2025, sa 29e édition du 22 février au 1er mars. Interview.

Y a-t-il des nouveautés au niveau du partenariat du Fespaco avec les JCC ?

Ceux qui ont milité pour la création des JCC sont les mêmes qui ont milité pour la création du Fespaco. Il y a eu une collaboration qui s’est établie entre les deux festivals et qui a été renforcée au fil des années. Et c’est dans le cadre de la coopération que nous sommes venus pour participer aux JCC. On a un projet avec le Centre national du cinéma et de l’image (Cnci) pour ériger la statue de Tahar Cheriaâ au niveau de l’avenue de la Colonne des étalons au Burkina Faso (Ndlr : l’étalon d’or est la plus haute distinction attribuée au Fespaco). Le Fespaco et les JCC sont en train d’examiner les moyens pour pouvoir l’installer à la place des cinéastes, aux côtés d’Ousmane Sembène et les autres étalons.

Quels sont les principaux préparatifs pour la prochaine édition du Fespaco en 2025 ?

Le festival a jusqu’à présent reçu 400 candidatures à partir desquelles seront sélectionnés les films de la compétition officielle et parallèle. Les films candidats proviennent de l’Afrique du Nord, Occidentale, de l’Ouest mais aussi les films de la Diaspora et de pays comme Haïti, la Guadeloupe, la Martinique et le Brésil. Ce sont souvent des films qui font leur avant-première. Actuellement, comme vous le savez, beaucoup de réalisateurs présentent leurs films en avant-première dans les grands festivals africains tels que les JCC et le Fespaco.  Les films qui ont fait leur première aux JCC seront également présentés au Fespaco. Notre mission aux JCC est aussi de pouvoir dénicher ces pépites pour pouvoir les mettre dans la programmation du Fespaco. Dans la section parallèle, hors compétition, le festival est axé sur les classiques du cinéma africain avec notamment les films restaurés.

La programmation est dans la continuité des JCC à travers une fenêtre ouverte à la jeune génération des cinéastes. Une nouvelle section a été créée en vue de leur permettre d’améliorer leurs compétences dans le métier de la réalisation et, par la suite, présenter leurs projets de films en phase développement dans le cadre de coproductions.

Dans une deuxième étape, le projet en postproduction sera présenté au Fespaco. Cette orientation est telle une chaîne de production continue qui permet de créer toute une industrie et une chaîne de valeur, depuis l’initiation, la formation et la production jusqu’à la diffusion du film.

Quelle sera la part des productions ou les coproductions africaines au Fespaco ?

De plus en plus de cinéastes africains se sont approprié la production de leurs films et leur financement, grâce à des fonds africains qui soutiennent la production cinématographique. Beaucoup de films coproduits entre le Burkina Faso et des pays comme le Sénégal, la Tunisie, le Maroc seront en compétition au Fespaco.

D’autres films sont financés par des parties étrangères, à l’instar de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) ou le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC — français) ou le Fonds saoudien de la mer Rouge, financé par la Fondation du Festival international de la mer Rouge (Rsiff).

Pour ce qui est du cinéma africain et étranger, quelle est l’orientation générale dans la programmation du Fespaco ?

Le Fespaco est un festival très ouvert au niveau de la sélection des films qui sont issus de toute l’Afrique mais aussi du reste du monde à travers les sections «Diaspora» et « Panorama » pourvu que le sujet traité soit en lien avec des questions qui intéressent le continent.

Les films à gros budget qui ont fait leur passage dans de grands festivals de cinéma internationaux sont également au menu de la Biennale. Le but est de présenter aux jeunes qui participent au Fespaco qu’il existe une autre manière de faire le cinéma.

La plupart des films présentés au Fespaco sont inspirés d’histoires africaines. Peut-être qu’on n’a pas forcément les mêmes moyens pour produire des films à gros budgets, mais on peut au moins les présenter au public cinéphile.

TAP- Fatma Chroudi

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Tunisie – Jendouba : Plus de 400 millions de dinars d’investissements touristiques prévus d’ici 3 ans

Les intentions d’investissement dans le secteur touristique a Jendouba dépassent les 400 millions de dinars durant les trois prochaines années, sans comptabiliser les investissements dans les projets publics, a indiqué le ministre du Tourisme, Sofiene Tekaya, lors d’une visite effectuée lundi dans la région.

Dans une déclaration aux médias, le ministre a souligné que ces investissements permettront de renforcer la capacité hôtelière dans la région, de créer des postes d’emploi et de développer l’économie locale.

Selon lui, la région de Jendouba dispose d’un potentiel touristique important, lui permettant de devenir un hub touristique attractif, faisant état d’une hausse du flux touristique dans les zone frontalières dépassant les 47%, durant la période allant du 1er décembre jusqu’au 20 décembre courant, par rapport à la même période de l’année écoulée.

Interrogé sur les difficultés rencontrées par les établissements hôtelliers dans la région, le ministre a fait savoir que les efforts sont déployés afin de soutenir les propriétaires de ces établissements et de les aider à stabiliser leurs activités.

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Tennis – Championnat élite arabe : le Tunisien Aziz Dougaz sacré

Le Tunisien Aziz Dougaz a remporté, dimanche, le 4e championnat élite arabe de tennis organisé au Bahrein, en battant en finale le Syrien Hazem Naou 2-1 (7-6, 1-6, 10-3).

Il s’agit du deuxième titre arabe de suite remporté par Dougaz qui a réussi un parcours remarquable.

Le Tunisien a éliminé en huitièmes de finale le Jordanien Mohamed Al Qotb (6-7, 6-2, 10-8) avant d’écarter le Saoudien Ammar Hokbani (6-4, 6-3) en quarts de finale, puis l’Egyptien Mohamed Safwat (7-5, 1-6, 10-8) en demi-finales.

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