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La Tunisie n’est pas dans le top 10 des pays africains les plus endettés auprès du FMI

En dépit de leurs efforts, dix pays africains, sans la Tunisie, continuent d’être les plus endettés auprès du Fonds monétaire international (FMI). Et ce, avec des niveaux d’endettement très élevés au quatrième trimestre 2024.

Ainsi, le site Africa News souligne que ces dettes montrent « une dépendance importante au financement extérieur pour stabiliser les économies en période de crise ».

Certes, le financement du FMI offre un allègement budgétaire, mais il est souvent assorti de conditions strictes qui influencent les politiques nationales.

Il faut noter que les programmes d’ajustement structurel mis en place dans le cadre des accords avec l’institution de Bretton Woods « limitent les dépenses dans des secteurs critiques comme la santé, l’éducation et les infrastructures. Ce qui suscite des inquiétudes quant à la viabilité de la dette et à la résilience économique ».

Dans ce méli mollo “aide-prêt“, une liste de 10 pays africains considérés comme les plus endettés auprès du FMI a été établie le 2 décembre 2024.

A préciser cependant qu’à l’exception de l’Egypte, la valeur des dettes au profit du FMI des autres pays du continent n’est pas très élevée.

1. Égypte

L’Égypte arrive en tête de liste avec un encours de crédit auprès du FMI de 9,45 milliards de dollars. La dépendance du pays au financement du FMI met en évidence les défis auxquels il est confronté pour assurer sa stabilité budgétaire et économique.

2. Kenya

La dette du Kenya s’élève à 3,02 milliards de dollars. Le pays continue de lutter contre les réformes économiques visant à stimuler la croissance tout en gérant ses obligations en matière de dette.

3. Angola

L’Angola occupe la troisième position, avec une dette de 2,99 milliards de dollars. Le pays compte sur le soutien du FMI pour faire face aux effets des fluctuations des prix du pétrole et diversifier son économie.

4. Ghana

Avec une dette de 2,25 milliards de dollars, le Ghana se concentre sur le respect de ses obligations financières. Tout en mettant en œuvre des politiques visant à stabiliser sa monnaie et à améliorer la résilience économique.

5. Côte d’Ivoire

La Côte d’Ivoire a une dette envers le FMI de 2,19 milliards de dollars. La stratégie financière du pays comprend la mobilisation de fonds internationaux pour soutenir ses projets d’infrastructure et de développement.

6. République démocratique du Congo (RDC)

La dette de la RDC s’élève à 1,6 milliard de dollars. Ces fonds sont essentiels pour relever les défis économiques de l’un des pays les plus grands et les plus riches en ressources d’Afrique.

7. Éthiopie

L’Éthiopie doit 1,31 milliard de dollars au FMI. Le pays mène des réformes économiques et des efforts de relance. Tout en s’attaquant aux conflits internes qui ont eu un impact sur sa trajectoire économique.

8. Afrique du Sud

La dette de l’Afrique du Sud envers le FMI s’élève à 1,14 milliard de dollars. Cela fait partie des efforts plus vastes visant à se remettre des perturbations économiques et à parvenir à une croissance durable.

9. Cameroun

La dette en cours du Cameroun, d’un montant de 1,13 milliard de dollars, reflète son engagement continu auprès du FMI pour renforcer sa position budgétaire et soutenir les secteurs clés.

10. Sénégal

Enfin, le Sénégal complète la liste avec 1,11 milliard de dollars dus au FMI. L’objectif du pays est de tirer parti de ces fonds pour des initiatives de développement et la stabilité économique.

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En 2023, le compte financier de la Tunisie a dégagé un besoin de financement de 1,3 milliard de dinars (BCT)

Le compte financier* de la Tunisie a dégagé un besoin de financement de 1,3 milliard de dinars en 2023, contre un besoin de 9,1 milliards de dinars en 2022. C’est ce qui ressort du rapport publié mercredi 25 décembre par la Banque centrale de Tunisie (BCT) sur la « Balance des paiements et position extérieure globale de la Tunisie ».

En effet, la balance courante s’est soldée, en 2023, par un déficit en net repli pour revenir à 2,3 % du PIB (contre -8,8 % une année auparavant).

Ceci est expliqué essentiellement par le fort déclin du solde débiteur « des investissements de portefeuille et autres investissements » (-2 368 MDT contre -6 758 MDT une année auparavant).

Les avoirs nets en devises se sont aussi consolidés (26,408 MDT, soit l’équivalent de 120 jours d’importation, au terme de l’année 2023, contre 22,949 MDT et 100 jours d’importation, respectivement, à la fin de l’année 2022).

Le rapport a fait ressortir une évolution du secteur extérieur, au cours de l’année 2023, dans un environnement économique international difficile, marqué par l’accentuation des tensions géopolitiques, les risques dus au changement climatique et la persistance des répercussions des crises successives.

Parallèlement, la croissance économique a été accablée dans la plupart des pays par la persistance des pressions inflationnistes et ce, en dépit de la détente de la majorité des cours internationaux des produits de base.

Pour sa part, la conjoncture économique nationale s’est fortement ressentie de l’atonie de l’activité mondiale, notamment, celle des principaux pays de la zone euro, impactant notablement la demande de produits manufacturiers qui représentent le potentiel d’exportation le plus important.

Aussi, la poursuite de l’amenuisement des ressources énergétiques a rehaussé le déficit commercial de ce secteur à un niveau toujours excessif, malgré une légère contraction par rapport à 2022.

Cependant, la balance alimentaire s’est notablement redressée, dégageant un déficit infime par rapport à ceux enregistrés auparavant, tirant profit, principalement, de l’expansion de la valeur des expéditions d’huile d’olive tirée par la flambée des prix.

Parallèlement au fort allègement du déficit commercial, la reprise confirmée des flux en devises générés par l’activité touristique et le maintien des transferts des Tunisiens résidents à l’étranger à un niveau appréciable ont permis d’abaisser le déficit courant rapporté au PIB, à un niveau soutenable jamais réalisé depuis 2007.

Avec TAP

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* Le compte financier représente la somme des flux financiers entre un pays et le reste du monde : investissements directs, investissements de portefeuille (actions, obligations, etc.), ainsi que d’autres types d’investissements (produits financiers dérivés, avoirs de réserve, etc.).

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Tunis-Carthage dans le classement mondial des aéroports

AirHelp a publié son classement 2024 des « meilleurs » et « pires » aéroports du monde. Pour élaborer son rapport, le site n’a retenu que 239 aéroports de 69 pays sur 4 000, sur la base de 3 critères extrêmement exigeants, à savoir la ponctualité des vols, les avis des clients, plus l’expérience en matière de restauration et shopping.

Autant dire que le site spécialisé a « filtré sans ménagement pour ne garder que les plus fréquentés et qui ont la cote auprès des passagers ». Et là, contrairement à ce qu’on pense, le continent africain est parvenu à y placer 6 de ses aéroports dans quatre pays, dont celui de Tunis-Carthage, même si certains d’entre eux sont trop loin dans le classement, mais c’est mieux que de ne pays y figurer.

Tunis-Carthage
Tunis-Carthage

L’Aéroport international de Cape Town (l’une des capitales du pays de Nelson Mandela) occupe la première place ; il est crédité d’une note exceptionnelle de 8,50, se hissant par ricochet au 2e rang mondial. En termes de ponctualité, il affiche une note de 8,6, et comme l’on peut deviner avec des avis clients nettement élogieux, 8,4. Les équipements de l’aéroport, par ailleurs up to date, permettent de fournir des services sans faille, ce qui en fait une référence en Afrique et dans le monde, souligne le rapport d’AirHelp.

En 2ème position on retrouve également un autre aéroport sud-africain, en l’occurrence l’Aéroport international de Johannesburg, qui se classe au 6ème rang mondial.

L’aéroport de Johannesburg conforte le leadership sud-africain avec sa 6e position mondiale, grâce à un score très haut de 8,29. Son fonctionnement très fluide et le niveau de satisfaction de la clientèle, 8,3, l’ont propulsé vers le sommet.

Toujours au niveau africain, le Maroc parvient à placer deux aéroports, à savoir de Marrakech Menara (3ème en Afrique et 168ème mondial) et celui de Mohammed V de Casablanca (5ème en Afrique, 214ème mondial).

La 4ème position est occupée par l’Aéroport international du Caire, Égypte (201ème mondial). Il est suivi au 6ème rang (africain) par l’Aéroport international de Tunis-Carthage, Tunisie (239ème mondial), avec un score de 5,35 ; mais peut mieux en termes de ponctualité (4,8) et avis clients (6,2).

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Coopération: la 29ème mission médicale chinoise est déjà en Tunisie

La 29e mission médicale chinoise est arrivée, mardi 24 décembre 2024, en Tunisie, dans le cadre du programme de coopération bilatérale dans le domaine de la santé entre la Tunisie et la Chine. C’est ce qu’informe un communiqué publié sur la page officielle de l’ambassade de Chine en Tunisie.

Cette mission médicale fournira des services médicaux à titre gratuit dans le cadre d’un projet de coopération de longue durée entre la Tunisie et la Chine, qui a débuté en 1973, à l’instar de la mission précédente qui a dit adieu à la Tunisie le 23 courant.

On rappelle que la précédente mission médicale chinoise avait fourni des services de consultation et des services de soins à plus de 45 000 patients, réalisé 1 700 interventions chirurgicales et contribué à la naissance de 440 nouveau-nés, notamment à l’hôpital Mongi Slim à La Marsa et dans un certain nombre de régions intérieures telles que Jendouba, Sidi Bouzid et Gafsa.

Dans la foulée du départ de cette mission, la 28ème, l’ambassade de Chine en Tunisie a annoncé l’arrivée de la nouvelle équipe médicale. C’était lors d’une cérémonie organisée à Tunisie laquelle a été honorée lundi par le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani.

Pour ce faire, Ferjani a remis aux membres de l’équipe des certificats d’honneur en reconnaissance de leur dévouement et de leurs contributions au soutien du système de santé en Tunisie.

A cette occasion, il ministre de la Santé a appelé à consolider le partenariat avec la Chine, notamment dans les domaines de la phytothérapie, de la fabrication des médicaments à base de plantes et du traitement des maladies cancéreuses, outre la poursuite du soutien des missions médicales chinoises dans les régions intérieures avec des médecins spécialisés.

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Noël : un arrêté communal !  

On aura tout vu et/ou entendu. Le site lyonpremiere.fr rapporte que la maire de la commune de Saint-Genis-Laval a pris un arrêté permettant au Père Noël de survoler librement la commune la nuit du 24 décembre.

« Le Père Noël est autorisé à survoler librement l’espace aérien sur l’ensemble du territoire de la commune de Saint-Genis-Laval, dans la nuit du mardi 24 au mercredi 25 décembre 2024, afin de procéder à la distribution des cadeaux de Noël, une fois que les enfants s’endormiront. Le Père Noël est également autorisé à effectuer des loopings dans le ciel et à utiliser les bornes de recharge de la ville pour alimenter son traîneau », lit-on dans l’arrêté municipal, d’après la chaîne.

Cependant, il y a une contrepartie : « Les enfants devront prévoir une collation, quelques biscuits et un verre de lait suffiront pour les lutins et des carottes bio pour les rennes ou, à défaut, un joli dessin pour le Père Noël ».

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Bassem Ennaifer analyse la situation financière et économique de la Tunisie, à fin 2024

Sur le micro d’Expresso du mardi 24 décembre, Bassem Ennaifer, analyste financier, a décortiqué les indicateurs ayant marqué la situation financière de la Tunisie à fin 2024.

Toute d’abord, il explique que la baisse du refinancement bancaire (le refinancement de la Banque centrale de Tunisie n’a pas dépassé les 12 milliards de dinars) est synonyme d’une diminution de la liquidité. Cette baisse est due à la réduction du recours des banques au refinancement de la BCT, en raison de la diminution des Bons de trésor émis par l’État, notamment les Bons du trésor à court terme, affirme-t-il.

Selon l’analyste, « l’État a su compenser cette baisse à travers l’augmentation de ses emprunts, notamment via l’emprunt national qui a pu mobiliser plus de 5 milliards de dinars en 2024 ».

Ensuite, il a mis en exergue « la hausse de l’endettement de l’État sur le marché intérieur… ».

En troisième lieu, Bassem Ennaifer souligne la hausse des dépôts par rapport au financement des entreprises par le secteur bancaire, « l’expliquant par celle de l’inflation et du bon rendement du secteur bancaire ». Et d’ajouter: « même si le refinancement de la Banque centrale de Tunisie (12 milliards de dinars) est inférieur à celui de 2023, il dépasse celui des dernières années (entre 7 et 8 milliards de dinars). Tant que les taux d’intérêt demeurent élevés, le recours au refinancement continuera de diminuer ».

Stagnation de la situation économique

Selon Bassem Ennaifer, les indicateurs présentés par la BCT montrent une situation économique qui stagne ces dernières années. En effet, « … le secteur bancaire est focalisé sur le financement de l’État et la hausse de l’inflation a entraîné une réduction de la demande, engendrant (avec les problèmes de production dans plusieurs secteurs) une baisse de l’investissement et des difficultés de remboursement pour nombre d’entreprises ».

Pour autant, un grain d’optimisme de la part de l’analyste qui estime que « l’économie tunisienne est plutôt stable actuellement », même si elle ne parvient pas à réaliser une croissance significative. De ce fait, il souligne que « la croissance devrait se situer entre 1 et 1,2 %, avec une possible augmentation de 0,3 % à 0,4 % en cas de bonne saison agricole ».

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France : Thomas Lombard, ministre durant quelques minutes !

Durant quelques minutes, Thomas Lombard, directeur général du Stade français, s’est vu confier les clés de Bercy, en tant que ministre de l’Économie. Sauf que c’était par erreur qu’une chaîne de télévision lui a attribué ce portefeuille.

En effet, dans la soirée du lundi 23 décembre 2024, à la présentation du nouveau gouvernement français, « … par erreur, le directeur général du Stade français a été annoncé ministre de l’Économie par une chaîne de télévision », comme le rapporte un site sportif, en l’occurrence rugbyrama.fr, sans citer la chaîne en question.

Eric Lombard
Eric Lombard

Il y a bien un Lombard comme ministre de l’Économie et des Finances –chargé également de la Souveraineté industrielle et du Numérique–, mais il s’agit d’Éric. De ce fait, les supporters du Stade français doivent se rassurer, « Thomas Lombard ne va pas quitter son poste de directeur général du club parisien. En tout cas, pas pour l’instant », écrit rugbyrama.fr.

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L’Algérie construit le pont ferroviaire le plus haut du monde

Il serait l’un des plus hauts ponts ferroviaires au monde. La pose des rails sur le pont de l’Ouest Isser, à l’est de la wilaya de Tlemcen, a récemment été effectuée avec succès, comme le dévoile l’Agence nationale des études et du suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (ANESRIF).

« Cette infrastructure colossale se distingue par sa hauteur, qui en fait l’un des ponts ferroviaires les plus hauts au monde », rapporte algerie360.com. « Avec une portée totale de 1 890 mètres et une hauteur culminant à 130 mètres, ce pont d’acier est la plus grande réalisation technique du projet LGV reliant Oran (5 km), Sidi Bel Abbès (72 km) et Tlemcen (44 km) sur une distance de 132 kilomètres ».

Pour soutenir cette masse d’acier, des piles en béton armé d’une profondeur de 26 mètres et d’un diamètre de 30 mètres ont été implantées dans le sol. Leur conception a été étudiée pour résister aux contraintes sismiques et aux vents forts.

Le pont de l’Oued Yesser est décrit comme « un géant d’acier au cœur du projet LGV algérien, équipé d’un système de maintenance automatisé ainsi que de capteurs capables de mesurer la force des vents et les secousses sismiques. Ces données permettent d’ajuster en temps réel la vitesse des trains en fonction des conditions météorologiques et géologiques », explique l’entreprise.

Le projet LGV Oran-Tlemcen en chiffres :

Estimé à près de 2 milliards d’euros, ce projet constitue une véritable prouesse technique, comprenant :

– une centaine d’ouvrages d’art majeurs : dont deux ponts de 130 mètres de haut, un tunnel de 642 mètres de long, et le plus grand viaduc ferroviaire d’Afrique, s’étendant sur 1890 mètres ;

– une vitesse de croisière de 220 km/h : qui réduira considérablement les temps de trajet entre les différentes villes.

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Météo : un lundi pluvieux avec des températures en baisse 

Des pluies éparses et des  temporairement orageuses sont attendues, lundi, au nord et localement au centre, d’après l’Institut national de météorologie (INM).

Les précipitations seront parfois abondantes sur les régions côtières du nord et surtout à l’extrême nord-ouest, avec des chutes de grêle par endroits et de neige, la nuit, sur régions ouest, dont les hauteurs dépassent les 800 mètres.

Les températures seront en baisse et les maximales se situeront aux alentours de 6 degrés sur les hauteurs ouest, et elles seront comprises entre 9 et 14 degrés, sur les différentes régions. Au sud, les températures oscilleront entre 14 et 18 degrés.

Le vent soufflera du secteur ouest fort à très fort, près de côtes, et fort à relativement fort à l’intérieur du pays, avec des phénomènes de sable au sud-est.

La mer sera agitée à très agitée, au nord, et très agitée à localement agitée, le long du reste des côtes du pays.

Avec TAP

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Les premiers tests PCR 100 % africain sur le Mpox seront marocains

Sans être qualifié de “pandémie“ – pour l’instant -, le Mpox n’en constitue pas moins une épidémie qui se propage. Ce qui du reste a poussé l’OMS, en novembre dernier, à maintenir son plus haut niveau d’alerte.

Pour l’heure, il n’existe aucun vaccin contre le virus, mais le continent africain avance et va pouvoir bientôt utiliser un test PCR 100 % africain. C’est ce que rapporte RFI qui ajoute que les premiers kits de détection, « mis au point et produits au Maroc […] seront livrés d’ici la fin du mois. Un test PCR recommandé par l’agence sanitaire de l’Union africaine (Africa CDC) ».

Dans ce cadre, MOLDIAG – dont la vocation est le développement et la fabrication des kits de diagnostic moléculaire in vitro, utilisés par les laboratoires d’analyses médicales et d’anatomopathologie – a installé son site de production dans la banlieue de Rabat, la capitale marocaine, où sont élaborés les tests PCR mpox, et pour éviter toute contamination.

Abdeladim Moumen, directeur du centre de kits de diagnostic de la fondation MAScIR – Moroccan Foundation for Advanced Science, Innovation and Research – explique que « c’est une fierté parce que nous sommes les premiers en Afrique à développer et commercialiser un kit 100 % africain ».

D’ailleurs, concrètement, le test a obtenu l’approbation des autorités sanitaires congolaises, c’est-à-dire de la République démocratique du Congo (RDC), d’où a été détecté pour la première fois le Mpox. Les premiers kits seront ainsi envoyés prochainement en RDC, au Burundi et en Ouganda, soit les trois pays les plus touchés par la maladie, pour l’instant.  « On est en train de préparer leurs commandes et on va pouvoir les livrer avant la fin de cette année. On a une capacité de 6 millions par mois », souligne Abdeladim Moumen, cité par la radio française.

Quant à la directrice générale de la fondation MASclR et aussi directrice de Moldiag, Nawal Chraibi, elle a déclaré : « Notre ambition est de réussir à faire des kits qui vont répondre aux besoins du continent africain, parce que, malheureusement, il y a des maladies qui ne touchent que le continent africain et qui ne sont pas suffisamment prises au sérieux ».

Bien évidemment, Africa CDC n’a pas manqué de saluer la mise au point de ce test Mpox marocain, le qualifiant d’« avancée majeure vers l’autosuffisance des systèmes de santé publique africains », rapporte RFI.

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Industrie touristique : 2,4 milliards de voyageurs en 2040

Une étude de Deloitte en collaboration avec Google, intitulée « Voyageurs et destinations de nouvelle génération : notre vision sur la transformation de l’industrie touristique », présente les tendances qui façonneront l’avenir du tourisme mondial jusqu’en 2040, ainsi que les profils émergents de voyageurs.

L’une des principales conclusions de l’étude de Deloitte, publiée vendredi 20 décembre 2024 par ‘Wall Street Journal’, est que le tourisme continuera de croître de manière significative et constituera un pilier essentiel du progrès économique mondial, avec 2,4 milliards de voyageurs attendus en 2040.

Depuis 1975, la croissance du tourisme mondial a été rapide, le nombre d’arrivées internationales doublant environ tous les 15 ans, pour atteindre près de 1,5 milliard de voyageurs dans le monde en 2019. Bien que la pandémie de COVID-19 ait provoqué une crise sans précédent dans l’industrie, le tourisme a a fait preuve d’une résilience remarquable à l’échelle internationale, atteignant 2023 récupération à 88 % des niveaux d’avant la pandémie.

De 1995 à 2019, tous les marchés du tourisme émetteur ont connu une croissance significative, l’Europe conservant la part la plus importante, mais en baisse de 60 % à 47 %, et la région Asie-Pacifique (APAC) réalisant la plus forte croissance et une augmentation correspondante de sa part, de 15 % en 1995, à 33 % en 2019.

D’un autre côté, entre 2019 et 2023, alors que l’Europe et l’Amérique du Nord ont non seulement récupéré en tant que marchés du tourisme émetteur, mais ont également augmenté leur taille, la région Asie-Pacifique reste à des niveaux nettement inférieurs.

Il est caractéristique que la Chine, de 154,6 millions de départs en 2019, n’ait atteint que 75,8 millions en 2023.

Ainsi, en termes de destinations, l’Europe a été la grande gagnante de cette croissance, conservant une part de marché de plus de 50 %, malgré les taux de croissance plus élevés d’autres régions comme le Moyen-Orient, l’Extrême-Orient, l’Amérique du Sud et l’Afrique. Dans ce contexte, la Grèce a réussi à émerger comme l’une des principales destinations touristiques au monde, occupant une place dans le top 15 en 2019 et dans le top 10 en 2023.

Le tourisme mondial en 2040

Selon l’étude, la taille du tourisme mondial atteindra environ 2,4 milliards de voyages en 2040, soit une augmentation de près d’un milliard de voyages internationaux par rapport au pic historique de 2019. On estime que cette croissance est principalement due à l’augmentation de la classe moyenne, principalement dans les pays émergents, mais aussi l’augmentation du nombre annuel moyen de voyages internationaux des ménages de la classe moyenne.

Cela entraînera l’émergence de nouveaux marchés touristiques émetteurs tels que le Brésil, le Pakistan, l’Arabie saoudite, l’Indonésie, le Mexique et surtout l’Inde. Une croissance très significative est donc attendue en Chine et aux États-Unis, car la classe moyenne de ces pays effectuera davantage de voyages internationaux. Les marchés matures d’Europe, d’Allemagne, de France et du Royaume-Uni continueront de croître, mais à des rythmes nettement inférieurs. En conséquence, les cinq principaux marchés du tourisme émetteur devraient être la Chine (310 millions contre 154,6 millions en 2019), les États-Unis (260 millions contre 99,7 millions en 2019), le Royaume-Uni (145 millions contre 91 millions en 2019), l’Inde (145 millions contre 26,7 millions en 2019) et l’Allemagne (140 millions contre 99,5 millions en 2019).

En termes de destinations, l’Afrique et le Moyen-Orient devraient connaître les taux de croissance les plus élevés, l’Europe conservant la plus grande part de marché. On estime que 45 % des voyageurs mondiaux visitent quatre grandes destinations spécifiques : la Méditerranée, l’Asie du Sud-Est, le Moyen-Orient et les Caraïbes. La Méditerranée en particulier devrait augmenter son trafic de 365 millions. en 2019, à 495 millions en 2040.

D’après les conclusions de l’étude, la plus grande croissance sera réalisée par les destinations ayant une grande capacité d’accueil des voyageurs, une grande attractivité, mais aussi relativement proches des principaux marchés touristiques émetteurs. La dispersion devrait s’accroître puisque la part des cinq premiers devrait passer de 30 % en 2019 à 20 % en 2040 et celle des 15 premiers de 51 % en 2019 à 46 % en 2040.

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Dette tunisienne : quelles alternatives au FMI et à la BM?

« La crise de la dette tunisienne et la recherche d’alternatives au-delà des institutions de Bretton Woods ». C’est l’objet d’une table ronde organisée par la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté et animée par Sahar Mechri, directrice exécutive de Managers. Le sujet a été élaboré par les professeurs Abderazzek Zouari et Hamadi Fehri.

À noter au passage que la table ronde a réuni quelques initiés en matière de politique monétaire et des enseignants universitaires.

Pour commencer, Mme Mechri a planté le décor en présentant à l’assistance les deux intervenants. En effet, Abderazzek Zouari est professeur des universités en économie, ancien administrateur d’ABC Bank, ancien président du conseil d’administration de l’UBCI, ancien ministre du Développement régional et ancien directeur de l’ESC. Pour sa part, Hamadi Fehri a occupé les postes de directeur de l’ENA, de l’IHEC et de La Poste tunisienne.

Ils ont cosigné un excellent ouvrage intitulé « L’économie tunisienne à l’épreuve de la démocratie ».

Ensuite, elle a rappelé que depuis 2011, l’économie tunisienne a connu plusieurs chocs internes et externes, mais aussi une gestion économique insuffisamment adaptée, des fragilités institutionnelles, ce qui a fait que les déséquilibres financiers se sont creusés au fil des ans, dit-elle. Elle ajoutera que la Tunisie affichait des taux de croissance enviables avant 2011, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui.

Saha Mechri, animant la table ronde

En attentant de revenir sur les débats qui ont ponctué cette table ronde, les deux auteurs ont résumé la problématique en ces termes.

Tout d’abord, ils ont rappelé que « la Tunisie était, jusqu’en 2010, présentée par les institutions internationales (Fonds monétaire international et Banque mondiale en tête) comme un exemple de réussite économique. Depuis 2011, les chocs externes défavorables et la gestion chaotique de l’économie avec des politiques économiques et sociales inadéquates ont ouvert la voie au désastre », écrivent-ils.

Toutefois, poursuivent les professeurs, « l’économie fait face depuis à un déséquilibre majeur des finances publiques et à un niveau préoccupant de la dette ».

Selon eux, le FMI se penche de nouveau sur l’économie tunisienne dans le cadre de ses consultations de l’article IV. « Son diagnostic de la situation économique actuelle en l’absence de réformes est sévère et ses recommandations de l’époque du Programme d’ajustement structurel (PAS) de 1986 n’ont pas changé en 2021, dénoncent-ils. Sauf que, « cette fois c’est différent » », ajoutent-ils, car « le chef de l’État rejette les « diktats » du Fonds et déclare que nous n’avons d’autres alternatives que de « compter sur nous-mêmes » et « la volonté de notre peuple » pour réaliser un développement souverain qui s’oppose à la vision néolibérale du FMI proposée à la Tunisie ».

Dans ce cadre, MM. Zouari et Fehri soulignent que « le rôle social de l’État, tout en s’appuyant sur des ressources internes et en explorant de nouveaux marchés internationaux ainsi que de nouvelles opportunités de coopération économique, forme la trame de cette nouvelle orientation ». D’ailleurs, ils ne manquent pas de rappeler que la loi de finances 2025 détaille les mesures à prendre dans ce sens.

Sauf que les notions « compter sur nous-mêmes » et « volonté de notre peuple », considérées comme un socle de politique souverainiste, « ne semblent pas, en l’état actuel, une stratégie économique efficace ». Et ce, compte tenu des « contraintes économiques, structurelles et politiques » auxquelles est soumise aujourd’hui la Tunisie qui risquent même de « … plonger le pays dans le précipice », s’inquiètent nos deux interlocuteurs.

En conclusion, Abderazzek Zouari et Hamadi Fehri pensent qu’il est peu probable que le problème de la dette soit résolu de manière rapide. « Toutefois, il est possible d’envisager des solutions de politique économique en s’attaquant autant que possible aux racines du mal. Les solutions que nous préconisons ne sont pas mutuellement exclusives ».

Le débat

En toute logique, les débats ont porté sur la dette tunisienne, sa soutenabilité ou non, son impact sur la croissance économique, mais surtout sur les réformes, le compter sur soi, souveraineté économique, politique monétaire et politique et déficit budgétaires, Banque centrale, climat des affaires…

Mais ce qui a le plus attiré l’attention, c’est sans doute le manque d’une « révolution institutionnelle » en Tunisie. Car, selon plusieurs intervenants, l’administration tunisienne fonctionne avec les mêmes process que ceux des années ’60 ou ’70 du siècle dernier.

Concernant la question de la « réorientation » de la Tunisie évoquée ici et là et rappelée à cette occasion par l’animatrice de la table ronde, le professeur Zouari n’a pas manqué d’exprimer son malaise par rapport à cela. Et ce, parce que, explique-t-il, cela supposerait que la Tunisie laisse tomber son partenaire historique qu’est l’Union européenne, avec lequel elle réalise près de 75% de ses échanges, au profit d’autres pays ou entités économiques, à l’instar des BRICS.

Dans ce cadre, il rappellera du reste que les BRICS possèdent une banque de développement… qui ne prête pas de l’argent et qui n’investit que dans les pays ayant une participation dans le capital.

Dans cette optique, les deux intervenants proposent cinq solutions qui seraient à même de sortir le pays du marasme économique :

• La croissance économique permet d’assurer mécaniquement la réduction du ratio dette/PIB. Historiquement, certaines économies (avancées, mais aussi émergentes et en développement) ont pu réduire leur dette en atteignant des taux de croissance supérieurs aux taux d’intérêt. Les perspectives de croissance restent malheureusement faibles en Tunisie en l’absence de réformes structurelles qui tardent à être implémentées. Pourtant, les opportunités de croissance existent en libérant le secteur privé et en démantelant les bases de l’économie de la rente. Cette première solution, techniquement possible, nécessite un consensus social que la situation politique actuelle ne semble pas faciliter.

• L’instauration d’une règle budgétaire stable et effective et d’un déficit structurel maximal stable permettra de baisser rapidement le ratio dette publique/PIB. Cela devra concerner l’ensemble des administrations publiques. Pour qu’elle soit viable, cette règle devra s’étaler sur plusieurs années, rendant ainsi nécessaire le fait de passer d’un budget annuel à un budget pluriannuel, intégré dans le cadre d’une loi de programmation des finances publiques, explicitant clairement et en termes concrets l’objectif du déficit. De tels budgets portent, généralement, sur une période de trois ans ou plus

• L’amélioration de l’efficacité du secteur public (Administration, Entreprises publiques) permet de baisser son coût de fonctionnement et par là les dépenses publiques. Cela concerne non seulement les entreprises publiques mais également certaines administrations qui représentent un fardeau pour les finances publiques. Certaines administrations créées dans les années ’70 continuent à fonctionner sans que l’on sache exactement leur rôle.

• Sans un surplus primaire positif, le déficit public attendu serait supérieur au solde stabilisant le poids de la dette dans le PIB qui continuerait donc d’augmenter à court terme. Par conséquent, la réalisation d’un surplus primaire positif exige que les recettes totales dépassent les dépenses hors intérêt de la dette. Il faut remarquer que le niveau de ce surplus est clairement du ressort du gouvernement. Afin de réaliser cet objectif, il est nécessaire, tout d’abord, de stabiliser le ratio dépenses publiques/PIB (en d’autres termes, une hausse des dépenses publiques ne dépassant pas celle du PIB), de prendre ensuite les mesures nécessaires afin que les recettes non fiscales soient à leur niveau maximal (notamment les recettes provenant des secteurs sinistrés comme, par exemple, le secteur des phosphates) et, enfin, d’élargir l’assiette fiscale (sachant que la hausse des taux d’imposition a dans la plupart des cas pour effet de réduire les recettes fiscales).

• La réduction de l’écart entre le coût moyen de l’emprunt et le taux de croissance constitue également un moyen de réduire le poids de la dette. À court terme, le gouvernement doit chercher à minimiser le coût de l’emprunt en adoptant une politique active de la dette publique, en recherchant par exemple des garanties auprès de gouvernements amis, comme ce fut le cas il y a quelques années. À plus long terme, la réalisation d’un taux de croissance plus élevé reste la clé de voute d’une réduction du ratio dette publique/PIB.

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Ahmed Hadouej, ancien DG de la Bourse de Tunis, n’est plus

La Bourse des valeurs mobilières de Tunis (BVMT) a annoncé, vendredi 20 décembre, le décès de son ancien directeur général, Ahmed Hadouej, qui a joué un rôle crucial dans le développement des différentes structures du marché financier tunisien.

Il a largement contribué à son rayonnement au double niveau national et  international.

Que son âme repose en paix.

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