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Introduction à l’œuvre d’Amin Maalouf

Amin Maalouf ne fait pas dans le syncrétisme humaniste, vu comme étant une réflexion niaise, faible et romantique. Loin s’en faut ! Il ressort les spécificités de chaque culture, bien entendu on parle d’Orient et d’Occident, sans pour autant promouvoir la confrontation. C’est un travail d’orfèvrerie et de nuance fine qui rassure et qui castre toute envie d’opposition.

Sami Kouki

J’ai lu toute l’œuvre d’Amin Maalouf, enfin presque; il me manque juste un livret d’opéra, ‘‘Adriana Mater’’ que je n’ai pu acquérir. J’ai commencé le 24 septembre plus précisément. J’ai tout repris depuis le début, pour certains livres comme ‘‘Samarcande’’, ‘‘Les identités meurtrières’’ ou encore ‘‘Les jardins de lumière’’, je les ai relus. Je voulais enchaîner les livres du même auteur dans l’espoir de mieux cerner sa pensée, sans aucune déperdition.

L’œuvre d’Amin Maalouf est assez conséquente, et on peut en faire une taxinomie en quatre branches : les romans (essais) historiques; les essais; le Liban; et des romans d’anticipation.

Les romans historiques :

Les romans historiques de Maalouf, ne sont pas des contes, figés dans un moment précis, l’époque où leurs faits se déroulent, même s’il un formidable conteur. C’est une véritable matière à réflexion sur notre temps, un tremplin entre une période passée et un pendant qui ne peut en être détaché. C’est fait en douceur, avec de la magnanimité, loin de toute auto-flagellation ou de ressentiment mais sans tomber, pour autant dans le piège de la glorification niaise, chauvine et improductive.

Il nous pousse à regarder, à la fois avec un microscope, les évènements d’époque pour mieux les cerner et, avec un œil macroscopique, l’holisme de la marche d’histoire, sa répétition et ses attaches immuables. Il y a un côté structuraliste, Braudelien, chez Maalouf qu’on ne peut occulter.

‘‘Les jardins de lumière’’ (1991) : la vie de Mani, théologien du troisième siècle après J.-C., père de la doctrine manichéiste, conception qui admet le dualisme antagoniste d’un principe du bien et d’un principe du mal. Mani est un humaniste qui visa à réconcilier les religions de son temps. Le ton de l’œuvre de Maalouf est donné : une lutte intellectuelle contre la binarité (quand bien même le roman porte sur un personnage dont la vision est binaire et qu’on appelle, en psychologie tout délire dans lequel le malade voit le monde divisé en deux fractions qui s’affrontent à son sujet, manichéisme délirant). Une lutte contre l’essentialisme et le choc des cultures.

‘‘Les croisades vues par les arabes’’ (1983) : cet essai historique, très documenté, présente les croisades entamées en 1096 du point de vue oriental. De l’invasion, à l’occupation, la riposte, la victoire jusqu’à l’expulsion à la fin du treizième siècle. Maalouf analyse les enjeux politiques de l’époque, les luttes fratricides, la sauvagerie et l’anéantissement qui sont à mille lieues de l’image chevaleresque qu’on associe aux croisades.

‘‘Samarcande’’ (1988) : c’est l’orient du onzième siècle sous l’extrémisme de la secte des assassins par Hassan Sabbah, le magnifique Omar Khayyam, le poète du vin, de l’amour et le libre penseur qu’il était. Et puis un manuscrit dont on retrouve la trace au début du XXe siècle. Œuvre contemporaine finalement parce qu’on retrouve, dans notre époque, les mêmes ingrédients de manigances politiques, de luttes pour le pouvoir et de la poésie comme remède qui nous aiderait à supporter l’absurdité de notre pendant.

‘‘L’amour de loin’’ (2001). Livret d’opéra. Jaufré Rudel, prince de Blaye et troubadour, au XIIe siècle, tombe éperdument amoureux d’une femme qu’il n’avait jamais vue auparavant et qu’il finit par rencontrer à Tripoli pour mourir dans ses bras. C’est une ode à l’amour, qu’il soit de près ou de loin.

‘‘Léon l’africain’’ (1986). La vie de Hassen Al Wazzen de la Grenade de la chute (1492) jusqu’à Rome du pape Léon X, de Raphaël le peintre florentin et la renaissance italienne du Cinquecento. Un voyage exquis de ce formidable personnage, d’une intelligence rare et d’un destin hors du commun. Il faudra peut-être revivre son voyage, personnellement, en le commençant à la cité palatine d’Alhambra, ré-imaginer la vie à cette époque sous les Nasrides et leur dernier prince Boabdil et la Reconquista d’Isabelle de Castille et Ferdinand d’Aragon, pour le finir à Rome, au Vatican, à la chapelle Sixtine.

‘‘Le périple de Baldassare’’ (2000) : Nous sommes au Liban du XVIIème siècle, à Gibelet, c’est le point de départ du périple de Baldassare Embriaco, génois d’orient, à la recherche d’un manuscrit, qui le ramène en la Méditerranée de l’empire turc jusqu’en Angleterre en pleine guerre contre les Hollandais, en passant par la Gênes de ses ancêtres. Un personnage quelquefois boulet, digne d’un Pierre Richard dans ‘‘La Chèvre’’ et extrêmement attachant !

Les essais:

Ils sont en nombre de quatre : ‘‘Les identités meurtrières’’ (1998); ‘‘Le dérèglement du monde’’ (2009); ‘‘Le naufrage des civilisations’’ (2019); et ‘‘Le labyrinthe des égarés’’ (2023).

Maalouf a écrit des essais avec un rythme, non aléatoire, d’un essai par décennie, sauf le dernier qui fut publié cinq ans après le pénultième et pour des raisons d’urgence dont je vais parler après.

La principale qualité d’Amin Maalouf c’est son regard synoptique et anticipateur du monde qui vient (pour reprendre le titre de l’essai d’Alain Minc), à chaque époque. Un regard analytique et se transforme en prophétie synthétique. Maalouf a su saisir «l’esprit de l’époque», le «Zeitgeist» en Allemand, c’est-à-dire les aspects microscopiques, unitaires qui régissent une époque, une décennie, une période, c’est le quantum de l’instant, la plus petite unité de mesure de l’âme de l’humanité à un moment donné.

C’était la bataille, le repli plutôt, identitaire, le besoin d’appartenance collective avec ses externalités négatives telles que le repli religieux ou national. C’était en 1998, soit trois ans avant l’évènement majeur pour l’humanité : le 11 septembre 2001. Maalouf nous invite à prendre un peu de recul par rapport aux évènements, par rapport à certains complexes d’infériorité qui se traduisent par un ressentiment meurtrier, la prolifération du conspirationnisme et une envie de vengeance fondée sur le rejet de la défaite.

Maalouf ne fait pas dans le syncrétisme humaniste, vu comme étant une réflexion niaise, faible et romantique. Loin s’en faut ! Il ressort les spécificités de chaque culture, bien entendu on parle d’Orient et d’Occident, sans pour autant promouvoir la confrontation. C’est un travail d’orfèvrerie et de nuance fine qui rassure et qui castre toute envie d’opposition. Il évoque les principes fondamentaux qui réunissent les humains : la liberté, la justice et les mécanismes nécessaires pour les mettre en œuvre : la démocratie et les juridictions équitables.

Dans ‘‘Le dérèglement du monde’’, Maalouf situe l’année où tout a basculé en 1979, c’est Khomeiny qui rentre triomphant en Iran, c’est Thatcher qui prend les rênes en Grande-Bretagne et le triomphe du capitalisme, suivi de l’élection de Reagan aux États-Unis. L’année 1979 c’est aussi la Mecque prise d’assaut par des extrémistes religieux, ses 300 morts, cette libération assistée par le GIGN français et comment l’Arabie Saoudite est entrée, politiquement, dans un fondamentalisme qui affecte jusqu’à aujourd’hui nos vies. L’entrée en guerre des Soviétiques dans le bourbier afghan, ses conséquences sur les Américains.

Tous ces évènements, cette année principalement, ont crée le dérèglement du monde. Un dérèglement identitaire, économique avec le triomphe de l’ultralibéralisme et climatique enfin.

‘‘Le naufrage des civilisations’’, on retrouve Maalouf pessimiste quant l’avenir du monde. Le diagnostic est sans équivoque : le monde est foutu ! Plus rien ne va ! La déshumanisation triomphante, la perte de repères, le conflit des civilisations tellement chéri par les belliqueux et rejeté par les humanistes dont il fait partie, est en train de prendre le dessus. Maalouf ressort les maux qui ont fait qu’on en arrive à ce constat, le communisme comme politique et l’anticommunisme maccarthyste comme réflexe. Ça a été la source principale de l’échec de toute tentative de réforme dans le monde dit oriental : Mossadegh en Iran des années 50 comme opportunité manquée, Nasser en Egypte également, mais de sa faute cette fois.

Maalouf a rompu le cycle d’un essai tous les dix ans pour écrire, cinq ans après, un autre qui redonne espoir ! L’historien reprend du service et essaie de dire, à travers  ‘‘Le Labyrinthe des égarés’’ que tout n’est pas finalement foutu ! L’histoire nous a démontré que l’on peut ressortir des ténèbres par notre intelligence et par l’évitement de l’arrogance triomphatrice. «Les dieux rendent arrogant celui dont ils veulent la perte!», c’est la sagesse grecque qui nous le rappelle.

A travers l’exemple japonais de la période meiji, les Russes de la révolution, la Chine de Sun Yat-Sun et les États-Unis, Maalouf nous démontre la capacité des humains d’aller outre leur condition à condition de ne pas laisser l’arrogance des victoires prendre le dessus et raviver l’envie de domination.

Le Liban :

Maalouf est amoureux de son pays natal et nous le fait aimer à travers ses écrits. C’est d’abord à travers ‘‘Le rocher de Tanios’’, le Goncourt de 1993, un conte sur le Liban du XIXe siècle, sous l’empire (emprise) ottoman(e). Une histoire de beauté, de soumission et enfin de courage.

‘‘Les échelles du levant’’ ou le parcours d’un gentilhomme libanais de la résistance en France à la folie dans un asile au Liban. L’amour d’une fille qui s’est fixée comme mission de retrouver son père.

‘‘Les désorientés’’ ou le retour aux sources d’une bande d’amis de la diaspora libanaise sous fond de souvenirs de guerre civile avec toutes ses conséquences sur les hommes et femmes du Liban et sur le Liban lui-même comme expérience magnifique du vivre ensemble, de l’effacement de toute tentation identitaire exclusive !

Enfin ‘‘Origines’’, que Maalouf n’avait pas voulu intituler ‘‘Racines’’ parce que, comme une bonne partie de nous, nous sommes de sempiternels étrangers, les racines évoquent l’attachement inhibiteur, castrateur. Origine est le mot adéquat, celui d’un point de départ vers l’immensité du monde.

‘‘Origines’ est le livre le plus personnel de Maalouf, il nous présente de manière on ne peut plus tendre, sa famille, depuis les arrière-grands-parents et l’oracle de départ qui suit les habitants du levant.

S’il y a un livre à lire d’Amin Maalouf, un seul ? ‘‘Léon l’africain’’ pour moi, sans la moindre hésitation !

* Professeur universitaire en finance.

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Asma al-Assad dépose une demande de divorce auprès d’un tribunal russe !

Asma al-Assad dépose une demande de divorce auprès d’un tribunal russe !

Selon des journaux turcs, Asma al-Assad, épouse de l’ancien président syrien Bachar al-Assad, aurait déposé une demande de divorce auprès d’un tribunal russe. Désireuse de quitter Moscou pour rejoindre la Grande-Bretagne, dont elle détient la nationalité, Asma serait soutenue dans cette démarche par sa mère, Sahar Al-Atri. Celle-ci aurait engagé des discussions avec un prestigieux […]

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Nordo sacré aux Murex d’Or

Nordo sacré aux Murex d’Or

L’artiste tunisien Nordo a été récompensé lors de la prestigieuse cérémonie des Murex d’Or au Liban, en remportant le prix de la meilleure chanson arabe pour son titre “Ya Araf”. Cette distinction met en lumière le talent et l’originalité de Nordo, qui a su conquérir le cœur du public avec des paroles percutantes et une […]

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Tunisie-Égypte : Partenariat stratégique pour des méga-projets et le marché africain

La ministre de l’Equipement et de l’habitat, Sarra Zaafrani Zenzri et le ministre égyptien du Logement, des Services publics et des Communautés urbaines, Cherif Cherbini, se sont mis d’accord pour la création de consortiums tuniso-egyptiens pour la réalisation de grands projets dans les deux pays et la conquête de marchés africains prometteurs, indique le ministère de l’Equipement, jeudi, dans un communiqué.

Lors d’un entretien à Alger, en marge de la 41e réunion du Conseil des ministres arabes de l’Habitat et de l’Urbanisme qui s’est tenue au Centre international de conférences (CIC) Abdelatif-Rahal à Alger, les deux ministres ont évoqué plusieurs questions d’intérêt commun.

La partie tunisienne a présenté, à cette occasion, un exposé sur l’état d’avancement des méga-projets de ville écologique et innovante “La Perle du Lac 1” et “La Perle du Lac 2”, en cours de réalisation par la société “Al Buhaira Invest“.

Les deux ministres se sont, également, mis d’accord pour la mise en application de l’accord conclu entre les deux départements de l’habitat, tunisien et égyptien, à travers l’échange de visites des techniciens pour échanger d’expertises et mettre le point sur les succès stories et les projets réussis dans les deux pays et aussi pour encourager des joint-ventures entre les entrepreneurs des deux pays.

La 41e réunion du Conseil des ministres arabes de l’Habitat et de l’Urbanisme s’est tenue au Centre international de conférences (CIC), Abdelatif-Rahal, en marge du 8e Congrès arabe de l’habitat. Ses travaux ont été entamés mardi matin, sous le thème “Urbanisme et construction durables : défis et espoirs prometteurs”.

Le Conseil des ministres arabes de l’Habitat et de l’Urbanisme est une structure de la Ligue arabe qui s’emploie à développer la coopération et à coordonner les efforts entre les Etats membres dans le domaine de l’habitat et de l’urbanisme, notamment entre les secteurs public et privé, pour la création d’industries communes dans les matériaux et équipements de construction, tout en favorisant l’échange de recherches et le partage d’expériences dans ce domaine.

Plan de paix ukrainien : la Tunisie et l’Ukraine en dialogue

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a reçu, ce mercredi 18 décembre, l’envoyé spécial de l’Ukraine pour le Moyen-Orient et l’Afrique, Maksym Subkh, en visite en Tunisie dans le cadre d’un périple au Maghreb.

Selon un communiqué du ministère, l’émissaire ukrainien a présenté les principaux points du plan de paix proposé par l’Ukraine pour mettre fin au conflit dans la région.

À ce propos, Mohamed Ali Nafti a souligné que la Tunisie soutient les initiatives des Nations unies visant à instaurer la sécurité, la paix et la stabilité dans la région. Ces initiatives reposent principalement sur la légalité internationale et le dialogue entre toutes les parties impliquées dans le conflit.

La rencontre a également permis d’évoquer la cause palestinienne et les atrocités subies par le peuple palestinien frère, ainsi que la situation globale au Moyen-Orient.

Cette réunion a par ailleurs été l’occasion de passer en revue les différents domaines de coopération entre la Tunisie et l’Ukraine et d’explorer les moyens de les renforcer, en particulier dans les secteurs économique et universitaire, précise la même source.

Avec TAP

 

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Macabre découverte à Damas : une vingtaine de corps retrouvés dans un entrepôt médical

Macabre découverte à Damas : une vingtaine de corps retrouvés dans un entrepôt médical

Les équipes des “Casques blancs” en Syrie ont découvert environ 20 corps et restes humains non identifiés dans un entrepôt de médicaments situé dans la région de Sayyida Zaynab, à Damas, selon une annonce faite ce mercredi 18 décembre 2024 par Ammar Al-Salmo, membre du conseil d’administration de la défense civile syrienne. Interrogé par l’Agence […]

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Industrie et Innovation : La Palestine s’inspire de l’expérience Tunisienne

Le ministre palestinien de l’Industrie, Arafat Asfour a indiqué que son pays ambitionne l’instauration d’un partenariat stratégique Sud–Sud, avec la Tunisie en plus de l’organisation des missions d’affaires destinées aux industriels opérant dans le domaine économique, en vue de réaliser des projets futurs en commun.

Le ministre a exprimé, lors d’une visite de travail qu’il effectue pour la 1ère fois en Tunisie accompagné d’une délégation de haut niveau, sa détermination à prendre connaissance de l’expérience tunisienne, notamment en ce qui concerne les zones industrielles et les pôles technologiques et de normalisation, indique le ministère de l’Industrie, des mines et de l’énergie dans un communiqué publié mercredi.

Cette rencontre a constitué une occasion pour tisser les relations de coopération entre les deux pays dans le domaine de l’industrie, notamment les industries agroalimentaires. Cette coopération concerne également la mise à niveau industrielle des entreprises, en plus de l’amélioration de la qualité et de la productivité, ainsi que le renforcement des échanges commerciaux.

Pour sa part, la ministre de l’Industrie, Fatma Thabet Chiboub a souligné, les avantages et la diversification du tissu industriel national, qui regroupe un nombre important des entreprises totalement exportatrices, saluant l’idée d’instaurer des relations de coopération et de réseautage avec la partie palestinienne, dans les différents secteurs qui relèvent du ministère.

 

Zlecaf et Comesa : La Tunisie met en avant ses atouts industriels et technologiques au Forum Japon-Afrique

Le ministre de l’Economie et de la planification, Samir Abdelhafidh a appelé à Abidjan (Côte d’Ivoire), les entreprises japonaises à intensifier leurs investissements en Tunisie et en Afrique afin de contribuer à créer de la richesse et des emplois, conformément aux objectifs de l’agenda de l’Union africaine de 2063, d’après un communiqué du département de l’Economie et de la Planification.

Prenant part à la troisième édition du Forum Économique Public-Privé Japon-Afrique tenu, lundi dans la capitale ivoirienne, le ministre a souligné l’ouverture de la Tunisie et son adhésion aux initiatives d’intégration régionale à l’instar de la l’Accord établissant la zone de libre-échange continentale (Zlecaf) et l’accord portant sur le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (Comesa).

Et d’ajouter que la Tunisie accorde de l’importance à son tissu industriel et aux nouvelles technologies qui constituent une opportunité pour l’investissement.

De leur part, les représentants du gouvernement japonais ont affirmé leur engagement à renforcer leur partenariat avec les pays africains, d’après la même source.

Depuis 2018, le Forum Economique Public-Privé Japon-Afrique se tient en Afrique tous les trois ans pour promouvoir et renforcer les liens commerciaux entre le Japon et l’Afrique. Au programme de cette édition figure l’organisation de séances plénières, de tables rondes et des événements de réseautage visant à promouvoir les relations en matière de commerce, d’investissement et d’innovation dans les domaines de la transformation verte, des infrastructures, des solutions financières, de la connectivité.

Le lancement de ce forum a été initié par l’ancien Premier ministre japonais, Shinzo ABE lors de la sixième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD VI), tenu au Kenya en août 2016.

Première historique : le Maroc remet un palestinien à Israël

Première historique : le Maroc remet un palestinien à Israël

Le Maroc a extradé, ce mardi 17 décembre, Nassim Khalibat, un Palestinien également détenteur de la nationalité israélienne, vers Israël. Cet acte marque une première historique depuis la normalisation des relations diplomatiques entre les deux pays en 2020. Khalibat, accusé d’avoir placé une bombe près du ministère de la Santé à Nazareth en novembre 2021, […]

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Bachar al-Assad sort de son silence après sa chute

Bachar al-Assad sort de son silence après sa chute

Huit jours après avoir été renversé par une offensive éclair menée par une coalition rebelle, l’ancien président syrien Bachar al-Assad a rompu son silence le 16 décembre, affirmant que son départ de Syrie n’avait été décidé qu’après la chute de Damas. Qualifiant les nouveaux dirigeants du pays de “terroristes”, il a souligné que la Syrie […]

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Les forces yéménites ciblent un site militaire à Tel-Aviv

Les forces yéménites ciblent un site militaire à Tel-Aviv

Les forces armées yéménites ont annoncé avoir ciblé un site militaire de l’armée israélienne dans la région de Jaffa, à Tel-Aviv, à l’aide d’un missile balistique hypersonique qui a atteint sa cible avec succès. Dans un communiqué publié ce lundi 16 décembre 2024, elles ont affirmé que cette opération s’inscrit dans une série d’attaques visant […]

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Bientôt, une série syrienne sur la prison de Saidnaya

Bientôt, une série syrienne sur la prison de Saidnaya

L’acteur syrien Jamal Sliman a annoncé les préparatifs d’une nouvelle série dramatique audacieuse portant sur les coulisses de la célèbre prison de Saidnaya en Syrie. Selon Soliman, le scénario, écrit par Samer Radwan et achevé il y a trois mois après plus d’une année de travail, dévoilera les secrets de cette prison tristement célèbre et […]

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La porte-avions américaine USS Harry Truman arrive au Moyen-Orient

La porte-avions américaine USS Harry Truman arrive au Moyen-Orient

La porte-avions américaine USS Harry Truman a officiellement atteint le Moyen-Orient, comme l’a annoncé le Commandement central des forces armées américaines (CENTCOM) ce soir sur la plateforme X (anciennement Twitter). Dans un communiqué, il a été précisé que le groupe de combat a rejoint la région sous la responsabilité du CENTCOM le 14 décembre, dans […]

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Connu pour son amitié avec Bachar al-Assad, George Wassouf réagit à la chute du régime syrien

Connu pour son amitié avec Bachar al-Assad, George Wassouf réagit à la chute du régime syrien

Dans son premier commentaire public sur la situation en Syrie après la chute du régime de Bachar Al-Assad, le chanteur syrien George Wassouf, surnommé le “Sultan du Tarab”, a exprimé sur son compte officiel X (anciennement Twitter) ses souhaits pour un avenir meilleur pour son pays. Il a déclaré : “Je souhaite à la Syrie, […]

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Décès de Nabil El-Halfaoui : une légende égyptienne s’éteint à l’âge de 77 ans

Décès de Nabil El-Halfaoui : une légende égyptienne s’éteint à l’âge de 77 ans

L’acteur égyptien de renom, Nabil El-Halfaoui, s’est éteint à l’âge de 77 ans, laissant derrière lui un héritage artistique inestimable. Cet immense talent du monde arabe, connu pour ses performances marquantes et sa présence charismatique, a succombé à une crise de santé soudaine qui l’a plongé dans le coma. Sa disparition marque une grande perte […]

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Avant sa chute : les demandes de Bachar al-Assad à l’Iran

Avant sa chute : les demandes de Bachar al-Assad à l’Iran

Dans les derniers jours de son régime, avant sa chute, le président syrien déchu Bachar al-Assad a exprimé son mécontentement à l’égard du soutien actif de la Turquie aux forces de l’opposition, lors d’une rencontre avec le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, début décembre 2024. Assad a dénoncé les efforts turcs pour renverser […]

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Sabaa Mbarek rend hommage à Fathi Haddaoui, une légende du cinéma arabe

Sabaa Mbarek rend hommage à Fathi Haddaoui, une légende du cinéma arabe

L’actrice jordanienne Sabaa Mbarek, une figure incontournable du monde arabe, a rendu hommage à son ami et collègue, l’acteur Fathi Haddaoui, récemment décédé. Ce dernier était également un proche de son ex-mari, le réalisateur tunisien Chawki Elmejri, une légende du cinéma arabe. Ensemble, Haddaoui et Elmejri ont collaboré sur plusieurs productions télévisées syriennes, marquant les […]

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Avec la chute de Bachar Al-Assad, la naissance douloureuse d’un nouveau Moyen-Orient

Avec la guerre de Gaza qui touche probablement à sa fin, le Hezbollah qui sort d’une guerre épuisante contre Israël, son état-major décimé, Bachar Al-Assad qui vient tout juste de tomber d’une manière précipitée qui a donné le vertige à tout le monde, l’Iran qui s’apprête à subir un laborieux second mandat avec son lot de sanctions, le Moyen-Orient voit désormais l’étoile de la République islamique d’Iran pâlir, son Axe régional réduit en miettes et par contre une Turquie de nouveau au devant de la scène, un Israël toujours désinhibé et une Syrie qui sort dévastée de plus de cinquante ans de règne de la famille Al-Assad et qui nage dans l’expectative. C’est un nouveau Moyen-Orient qui est en train de naître dans la douleur.

Imed Bahri  

La chute du régime de Bachar Al-Assad signifie non seulement la fin de décennies de règne de la famille Assad et du parti Baas en Syrie mais elle remodèle l’équilibre des pouvoirs au Moyen-Orient. C’est sur cet aspect qu’est revenu Mona Yacoubian, vice-présidente du département Moyen-Orient et Afrique du Nord de l’Institut américain pour la paix dans le New York Times

Elle estime que la situation actuelle est entourée d’une certaine ambiguïté notamment en ce qui concerne la capacité de l’opposition syrienne à consolider son contrôle et la manière dont elle administre le gouvernement transitoire. 

Elle revient sur la multiplicité des protagonistes internationaux qui ont participé à la guerre syrienne en soutenant l’armée du régime ou bien les groupes armées rebelles et leur hâte aujourd’hui à réorganiser leurs priorités du jour au lendemain après la chute vertigineuse du régime du président déchu.

L’ampleur des convoitises

L’une des plus importantes de ces puissances est l’Iran qui n’a épargné ni argent ni équipement pour soutenir Al-Assad. Depuis 2011, lorsque la révolution a commencé, la République islamique a dépensé des milliards de dollars et envoyé des dizaines de milliers de combattants qui lui sont fidèles pour soutenir l’armée syrienne. 

La chute d’Al-Assad est considérée comme un coup dur pour Téhéran car le pays a perdu un allié arabe clé et un pont terrestre vital pour desservir le Hezbollah au Liban. Toutefois, l’ayatollah Ali Khameneï balaie cela d’un revers de main et affirme que la chute du régime de Bachar Al-Assad n’affaiblira pas l’Iran. Il ne reste à la République islamique que deux pays où il a le bras long, l’Irak qu’il contrôle via les milices chiites et le Yémen où Ansar Allah (les Houthis) contrôlent une bonne partie du territoire. 

Quant à la Turquie, elle s’apprête à renforcer son influence dans la région et malgré la complexité de ses relations avec Hay’at Tahrir Al-Sham en Syrie qu’elle classe officiellement comme mouvement terroriste, tout en entretenant des lignes de communication secrètes avec ses chefs. Jeudi 12 décembre 2024, le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan et le directeur du MIT (renseignements turcs) étaient à Damas. Ils ont été les premiers officiels étrangers à fouler le sol syrien après la chute d’Al-Assad. La Turquie s’intéresse aussi à l’aspect économique avec la reconstruction du pays voisin. Lundi, les actions des grandes entreprises turques du BTP ont bondi. C’est dire l’ampleur des convoitises…

Le NYT fait également référence aux États du Golfe soulignant qu’ils voient dans la chute d’Al-Assad une opportunité pour restaurer l’influence sunnite au cœur du Moyen-Orient et que ces pays peuvent financer la reconstruction de la Syrie et contribuer à orienter son avenir.

Au niveau régional, Israël pourrait exploiter les transformations en Syrie pour renforcer ses alliances avec les États du Golfe qui considèrent l’Iran comme une menace commune. Il surveillera également de près la manière dont se façonne le nouvel équilibre des pouvoirs en Syrie et veillera à ce que le pays ne soit pas gouverné par une force qui lui est hostile.

Israël, le Liban et la Jordanie dans l’expectative

L’article du NYT confirme qu’Israël a déjà pris des mesures pour renforcer sa sécurité alors que son armée a traversé la zone tampon du Golan occupé et atteint environ 25 kilomètres au sud-ouest de la capitale Damas. L’Etat hébreu continue d’ailleurs de lancer des frappes ciblant les forces militaires du pays. Jeudi, il a annoncé avoir anéanti 90% des capacités militaires syriennes.

Au Liban voisin, la transition post-Assad sera décisive, soit pour assurer au Liban une victoire dont il a désespérément besoin, soit pour plonger le pays dans une crise encore plus profonde. Si la transition en Syrie se déroule sans heurts, l’impact positif sur le Liban pourrait être considérable. Un calme relatif en Syrie permettrait au million de réfugiés syriens qui vivent au Liban de rentrer, offrant au pays l’espace dont il a tant besoin pour se relever et se reconstruire après un conflit d’un an avec Israël. A terme, la reconstruction en Syrie pourrait même devenir une source d’emplois et un stimulant pour l’économie libanaise en déclin.

D’un autre côté, si les groupes rebelles ne parviennent pas à consolider leur contrôle et se lancent plutôt dans des luttes intestines, le Liban pourrait être le théâtre de nouveaux afflux de réfugiés qui pourraient provoquer une crise plus profonde voire l’éclatement de violences civiles généralisées.

La Jordanie, dont le commerce terrestre avec la Syrie est très important, a beaucoup pâti des 14 ans de la guerre civile syrienne mais également du trafic de Captagon du clan Al-Assad  pour inonder la Jordanie et le monde arabe. Pour y faire face, il a mobilisé beaucoup de moyens aussi bien humains que logistiques. Une accalmie en Syrie ne peut qu’avoir des effets positifs sur Amman. 

Grand perdant de ce cataclysme géopolitique, le président russe Vladimir Poutine. Au niveau international, l’effondrement d’Al-Assad représente un revers pour Moscou qui a toujours considéré la Syrie comme un succès stratégique et un centre de son influence au Moyen-Orient. Cela affectera sa capacité à maintenir ses bases navales et aériennes en Syrie qui en cas de départ laisserait un vide stratégique que d’autres puissances pourraient exploiter. 

Pour les États-Unis, la chute d’Al-Assad représente une victoire sur ses opposants comme l’Iran et la Russie mais elle pose également de nouveaux défis, dont le plus important, selon l’auteur, est la manière de gérer les nouvelles forces en Syrie, ainsi qu’un possible retour de l’Etat islamique.

Le NYT considère que même si l’avenir demeure flou, la chute d’Al-Assad laissera une marque profonde sur la région du Moyen-Orient avec des gagnants et des perdants dans l’ordre régional émergent.

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La Tunisie dans la reconfiguration des équilibres géostratégiques

Dans la conjoncture menaçante actuelle, ce qui compte le plus ce n’est pas tant de redresser les torts du passé que d’assurer la survie de la Tunisie indépendante et souveraine. Et à cet effet, seule une politique d’union nationale et d’économie de guerre sera en mesure d’assurer la stabilité, l’invulnérabilité et peut être même la survie de notre pays. *

Elyes Kasri *

Les prémices d’une nouvelle reconfiguration des équilibres géostratégiques et de la carte politique du Moyen-Orient semblent avoir de fortes chances de toucher l’Afrique du Nord pour redessiner les frontières de pays considérés trop grands ou trop diversifiés ethniquement.

Il se murmure dans certains cercles occidentaux que la Libye qui est déjà à un stade avancé de partition et l’Algérie seraient candidates à la version du XXIe siècle de Yalta et de Sykes-Picot.

Outre la déferlante qui risque de toucher notre région qui brille déjà par sa dysfonctionnalité, il serait prudent d’anticiper les effets et conséquences de cette vague de découpage sur notre voisinage et œuvrer à en atténuer autant que possible les retombées sur la Tunisie afin de nous y adapter et même éventuellement d’assurer à leur faveur les objectifs suprêmes d’invulnérabilité et de prospérité.

Savoir tourner les menaces en opportunités

Si les Etats n’ont que des intérêts, l’intelligence, en plus d’être une faculté d’adaptation, tend à tourner les menaces et revers en opportunités.

Depuis les années 90 du siècle dernier, la Tunisie s’est trouvée prise dans une tenaille régionale de plus en plus suffocante. Des tribulations et sautes d’humeur du Colonel Kadhafi à la décennie rouge en Algérie et la chape de plomb imposée à la région par l’affaire du Sahara Occidental, devenue une affaire de légitimité de régime chez nos puissants voisins.

Le prétendu printemps arabe a apporté son lot de malentendus, de déstabilisation et de méfiance mutuelle avec un durcissement supplémentaire des positions au sujet du Sahara Occidental causant ainsi la mort clinique de l’Union du Maghreb Arabe et faisant de l’Afrique du Nord, une zone de tension et d’instabilité et la sous-région la plus dysfonctionnelle du continent africain qui est loin d’être classée parmi les régions les plus stables et les plus propices au développement.

Pour sa part, ses choix politiques, économiques et diplomatiques du dernier quart de siècle ont soumis la Tunisie a toute sorte d’expérimentations dont le résultat est pour le moins douteux avec une explosion du chômage, du coût de la vie et de l’endettement en plus d’une croissance quasi négative et une marginalisation internationale inquiétante.

C’est dans cette situation de vulnérabilité exceptionnelle que la Tunisie devra affronter les nouveaux bouleversements géostratégiques sur le théâtre européen, son principal partenaire économique, et dans la zone Mena, son arrière pays politico-culturel.

La vague qui a tout l’air d’un tsunami et qui en quelques jours a submergé Damas, ne s’arrêtera pas au Moyen-Orient et se rapprochera fort probablement de nos frontières au cours des prochains mois si ce n’est pas dans les semaines qui suivent.

Consolider le front intérieur et décrisper le climat politique

La Tunisie n’a pas d’autre choix pour y faire face avec le minimum de dégâts qu’en adoptant des mesures urgentes visant la consolidation du front intérieur tant par une décrispation du climat politique et social qu’en relançant l’économie en nuançant la culture distributive et de l’endettement au profit de celle du travail, de l’initiative et de création de la richesse.

Une économie de guerre gagnerait à être adoptée avant qu’elle ne nous soit imposée par une conjoncture qui risque de ne pas nous laisser le temps de nous organiser pour sauver ce qui peut l’être.

Une amnistie générale politique et économique gagnerait à être décrétée pour permettre à la Tunisie de faire face à l’ouragan qui se profile à l’horizon avec plus de chances de survie qu’en l’état actuel.

Une armée ne peut affronter un ennemi redoutable en rangs dispersés tant en ce qui concerne la Tunisie au niveau de la classe politique que de la société civile et de la classe d’entrepreneurs et créateurs d’emplois et de richesse.

Quand le pays fait face à un danger mortel, on n’a pas le luxe d’exiger d’avoir une armée d’anges et de saints mais on doit pouvoir se contenter d’un front suffisamment capable d’offrir une barrière contre les différentes méthodes de déstabilisation et d’effritement de l’unité nationale qui semblent appelées à s’accentuer.

Des gestes symboliques et sincères envers des responsables politiques, de la société civile et des milieux d’affaires et un appel à l’union nationale en dépit des différences et des errements du passé, contribueraient à augmenter la capacité de résistance de la Tunisie au tsunami que certains promettent à toute la région Mena.

Seule une politique d’union nationale et d’économie de guerre sera en mesure d’assurer la stabilité, l’invulnérabilité et peut être même la survie de la Tunisie car dans cette conjoncture menaçante, ce qui compte le plus ce n’est pas tant de redresser les torts du passé que d’assurer la survie de la Tunisie indépendante et souveraine.

* Ancien ambassadeur.

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