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Article 6 de l’Accord de Paris: ou le pari d’une économie tunisienne écologique et durable
Dans le cadre de l’application de l’article 6 de l’Accord de Paris, un workshop a été organisé, mercredi 25 décembre, par l’unité nationale de coordination des changements climatiques au ministère de l’Environnement avec la PNUD, pour étudier la mise en place d’un cadre légal pour la gouvernance de cet article.
Pour rappel, l’article 6 de l’Accord de Paris permet aux pays de coopérer volontairement pour atteindre les objectifs de réduction des émissions fixés dans leurs contributions déterminés au niveau national (CDN). Chaque pays peut alors transférer des crédits carbone obtenus grâce à la réduction des émissions de gaz à effet de serre afin d’aider d’autres pays à respecter leurs engagements climatiques. Plusieurs mécanismes, fondés ou non sur le marché, peuvent permettre cette coopération.
Ce workshop a exposé et discuté les différentes stratégies ainsi que les normes internationales en respectant les principes de transparence et de sécurité environnementale. On a travaillé à mettre les prémices d’une modalité nationale pour l’obtention d’autorisation et l’instauration de programme de pistage et de surveillance ainsi que des normes pour choisir, en toute transparence, les projets prioritaires.
Il a été rappelé que l’existence d’un cadre légal national renforcerait la confiance des investisseurs, l’octroi de lignes de financement et de crédits pour protéger l’environnement tout en redynamisant l’économie.
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Phosphate, un secteur en difficulté malgré une hausse de production
Les employés de la Compagnie de phosphate de Gafsa (CPG) ont annoncé mercredi 25 décembre 2024 entrer en grève. Ils avaient envoyé un préavis depuis des semaines mais l’échec des négociations, qui ont eu lieu le vendredi 20 décembre avec le ministère des Affaires sociales, ont fait maintenir le mouvement contestataire.
Ces négociations portaient essentiellement sur des revendications telles que l’instauration d’un statut de base, l’obtention de primes de productivité, la hausse des salaires, l’accès à des prêts sociaux ainsi que l’acquisition d’équipements professionnels.
Mais si on essaye de détailler l’état de santé du secteur du phosphate, on consigne une hausse de production du phosphate en Tunisie: 1.75 million de tonnes au premier semestre 2024 contre 1.4 million de tonnes au premier semestre 2023, soit un accroissement de 23%. Cette hausse est expliquée par l’entrée en service de nouveaux équipements.
Mais en contrepartie, le prix moyen de la tonne de phosphate a connu une baisse de 56% de 2023 à 2024, allant de 272.32 à 152.5 dollars. De plus, les exportations de phosphate et dérivés ont connu une baisse évaluée à -24.2% en 2024 par rapport à 2023 et à -43.7% par rapport à 2022.
Pour toutes ces raisons, le secteur reste en difficulté malgré la mise à niveau du matériel utilisé. Cela dit, il y a de nouveaux projets, qui demandent également des investissements, pour optimiser l’utilisation de l’eau, par exemple. Cela consiste à véhiculer l’eau de mer ou à utiliser de l’eau grise dans les laveries afin de travailler avec une meilleure durabilité.
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