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La contrebande toujours répréhensible mais avec moins de rigueur

Même si la contrebande a toujours existé en Tunisie, il est essentiel de noter qu’elle a particulièrement proliféré depuis la révolution tunisienne de 2011 et la Chute de Moammar Gadhafi en Libye.

Dans un contexte économique de chômage à 16%, de pénuries de produits de base et de pouvoir d’achat fragilisé, retrouver des marchandises en rupture de stock dans les circuits réguliers et de plus avec des prix réduits (ils ne payent pas de taxes) fait proliférer encore plus la contrebande. Pour résultat, c’est un manque à gagner pour la recette fiscale évalué à 1,2 milliards de dinars (368 millions $) et un affaiblissement du secteur formel, qui, lui, paye les taxes et emploie de la main d’œuvre.

Un autre risque est encouru par les consommateurs, celui d’acheter une marchandise qui n’obéit pas aux normes de sécurité ou qui est avariée.

Pour lutter contre la contrebande, l’état tunisien a mis en place en 2013 un plan sécuritaire qui a renforcé les moyens de la douane tunisienne et les dispositifs de sécurité aux frontières et a veillé sur la traçabilité des marchandises en interne. La douane a réussi ainsi à réaliser le chiffre record de 4.7 milliards de dinars soit 1.4 milliard $ en 2021 enregistrant ainsi une croissance de 19% par rapport à 2020.

Même si dans les années précédentes, les Tunisiens pensaient majoritairement que la contrebande représentait un réel problème, ce n’est plus autant le cas de nos jours. Au vu de ses prix abordables et aux produits qu’elle fournit et qu’on ne retrouve plus dans les circuits réguliers, les Tunisiens acceptent, actuellement, mieux la contrebande et achètent même de plus en plus les marchandises qui proviennent des circuits parallèles.

Le 28 novembre 2024, les députés ont également rejeté un projet de loi pour le durcissement des sanctions contre la contrebande.

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7e cohorte de l’université de Carthage pour le SNEE

L’université de Carthage a organisé, dans le cadre des ODD de Carthage et via le PEEC, les 21, 22 et 23 décembre, une première édition du hackathon autour de l’AI for sustainability.

Le hackathon s’inscrit dans le cadre des ODD de Carthage focalisés autour des objectifs de développement durable définis par l’ONU, en plus d’autres actions pour marquer sa responsabilité sociétale d’entreprise.

Par ailleurs, il est important d’indiquer que l’université de Carthage prépare une accréditation en tant qu’université entrepreneuriale par le NCEE, National center of economics and education, basé au Royaume-Uni et qui offre une alliance globale des universités entrepreneuriales de par le monde.

Il faut rappeler qu’une université entrepreneuriale ne se suffit pas à former l’étudiant mais aussi à lui imprégner un esprit entrepreneurial et à le préparer à intégrer le domaine des affaires. En parallèle, elle communique avec les leaders des secteurs économiques afin de préconiser une formation cohérente avec les besoins des différents secteurs d’investissement.

L’université de Carthage, présidée par Nadia Mzoughi, est déjà membre Premium de l’alliance globale des universités entrepreneuriales dans le monde et a toujours marqué un appui infaillible à l’enseignement et à l’employabilité.

Dans ce contexte, le Pôle de l’étudiant entrepreneur de Carthage, PEEC, organise sa 7e cohorte en 2025, pour inviter les étudiants à obtenir le Statut national d’étudiant entrepreneur (SNEE) via un processus supervisé par des référents académiques et des mentors professionnels.
Le Statut national d’étudiant entrepreneur permet au jeune de construire et de développer son projet entrepreneurial en parallèle de ses études universitaires.

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Article 6 de l’Accord de Paris: ou le pari d’une économie tunisienne écologique et durable

Dans le cadre de l’application de l’article 6 de l’Accord de Paris, un workshop a été organisé, mercredi 25 décembre, par l’unité nationale de coordination des changements climatiques au ministère de l’Environnement avec la PNUD, pour étudier la mise en place d’un cadre légal pour la gouvernance de cet article.

Pour rappel, l’article 6 de l’Accord de Paris permet aux pays de coopérer volontairement pour atteindre les objectifs de réduction des émissions fixés dans leurs contributions déterminés au niveau national (CDN). Chaque pays peut alors transférer des crédits carbone obtenus grâce à la réduction des émissions de gaz à effet de serre afin d’aider d’autres pays à respecter leurs engagements climatiques. Plusieurs mécanismes, fondés ou non sur le marché, peuvent permettre cette coopération.

Ce workshop a exposé et discuté les différentes stratégies ainsi que les normes internationales en respectant les principes de transparence et de sécurité environnementale. On a travaillé à mettre les prémices d’une modalité nationale pour l’obtention d’autorisation et l’instauration de programme de pistage et de surveillance ainsi que des normes pour choisir, en toute transparence, les projets prioritaires.

Il a été rappelé que l’existence d’un cadre légal national renforcerait la confiance des investisseurs, l’octroi de lignes de financement et de crédits pour protéger l’environnement tout en redynamisant l’économie.

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Phosphate, un secteur en difficulté malgré une hausse de production

Les employés de la Compagnie de phosphate de Gafsa (CPG) ont annoncé mercredi 25 décembre 2024 entrer en grève. Ils avaient envoyé un préavis depuis des semaines mais l’échec des négociations, qui ont eu lieu le vendredi 20 décembre avec le ministère des Affaires sociales, ont fait maintenir le mouvement contestataire.

Ces négociations portaient essentiellement sur des revendications telles que l’instauration d’un statut de base, l’obtention de primes de productivité, la hausse des salaires, l’accès à des prêts sociaux ainsi que l’acquisition d’équipements professionnels.

Mais si on essaye de détailler l’état de santé du secteur du phosphate, on consigne une hausse de production du phosphate en Tunisie: 1.75 million de tonnes au premier semestre 2024 contre 1.4 million de tonnes au premier semestre 2023, soit un accroissement de 23%. Cette hausse est expliquée par l’entrée en service de nouveaux équipements.

Mais en contrepartie, le prix moyen de la tonne de phosphate a connu une baisse de 56% de 2023 à 2024, allant de 272.32 à 152.5 dollars. De plus, les exportations de phosphate et dérivés ont connu une baisse évaluée à -24.2% en 2024 par rapport à 2023 et à -43.7% par rapport à 2022.

Pour toutes ces raisons, le secteur reste en difficulté malgré la mise à niveau du matériel utilisé. Cela dit, il y a de nouveaux projets, qui demandent également des investissements, pour optimiser l’utilisation de l’eau, par exemple. Cela consiste à véhiculer l’eau de mer ou à utiliser de l’eau grise dans les laveries afin de travailler avec une meilleure durabilité.

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Est-ce trop ambitieux une croissance de 3.2% en 2025 pour la Tunisie ?

Dans le tableau de bord de la conjecture économique publié par l’ITCEQ en ce décembre 2024, les experts ont essayé de consigner tous les paramètres économiques afin de prédire les différentes perspectives pour l’économie tunisienne.
Certains chiffres, en particulier, peuvent nous indiquer la santé de l’économie tunisienne et le schéma actuel de la dynamique économique. Voilà pourquoi, il est important de les réviser pour comprendre comment mieux intervenir :

-1.8% : le taux de croissance pour le troisième trimestre de 2024 (PIB).
-15.82% : la baisse des intentions d’investissements industriels du 1er semestre 2023 au 1er semestre 2024.
16% : le taux de chômage stabilisé.
6.6% : nouveau taux d’inflation en novembre 2024 après une baisse relative
3.156 DT : la valeur en dinars d’un dollar américain en novembre 2024. En octobre 2024, un dollar coutait 3.097 DT. L’euro est également passé de 3.361 DT en octobre 2024 à 3.396 DT en novembre 2024.
-994.2 MD : le déficit budgétaire enregistré durant les neuf premiers mois de 2024. Le déficit budgétaire enregistré dans les neuf premiers mois de 2023 a été de -1424.3 MD.

La Tunisie annonce une croissance de 1.8% pour le troisième trimestre de 2024. Pourtant la Tunisie n’a généré qu’une croissance de 0,2% au premier trimestre et 1% au deuxième trimestre. On remarque qu’elle adopte un rythme progressif et même par rapport à la croissance de 2023 estimé à 1.3%. Alors qu’est ce qui a construit cette croissance ?

Deux secteurs, en particulier, ont été les notes positives de l’économie tunisienne : l’Agriculture et les activités pétrolières, respectivement à 10.6% et 30.3% de croissance. Le secteur de l’agriculture a généré une croissance des exportations et une augmentation de la balance commerciale alimentaire essentiellement grâce à l’export des dattes et de l’huile d’olives. Après avoir marqué un déficit de 536,6 MDT dans le premier semestre en 2023, on enregistre un excédent de 1834.7 MDT dans le 1er semestre de 2024.

Et pour 2025, réussira-t-on une croissance de 3.2% ?
Le titre 2 de la loi de Finances de 2025 n’a pas apporté son lot de nouveaux projets mais un renouveau pour un lot de projets bloqués depuis des années mais qui présentent, selon le témoignage de plusieurs experts, un potentiel certain de dynamique économique, de création de richesse et de création d’emplois. Nous nommons dans ce contexte le projet de « la cité médicale Aghlabide ». L’Etat a posé à la réalisation de ces projets la condition essentielle de réaliser à chacun une étude de faisabilité détaillée et infaillible.
La majeure partie de ces projets rappelés promet de créer des milliers d’emplois, de développer l’infrastructure et de dynamiser l’écosystème économique.
Par ailleurs, 2025 marquera l’entrée en production de plusieurs projets d’Energies Renouvelables pour en augmenter la part dans le mix électrique tunisien, ce qui baissera le cout de notre consommation énergétique et baissera le déficit de la balance commerciale énergétique.

 

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Maison d’hôtes entre engouement et réglementation

Mme Amal Djait, membre du bureau exécutif de la Fédération Interprofessionnelle du Tourisme Tunisien, a déclaré, mercredi 25 décembre, que la fédération prépare en collaboration avec le ministère du tourisme, un cahier de charges pour réguler le secteur touristique.

Mme Djait a évoqué les maisons d’hôtes et l’engouement des Tunisiens pour cette tendance touristique pour y passer les vacances scolaires et y fêter le jour de l’an.

Elle a expliqué que les maisons d’hôtes ont de plus en plus la côte, que ce soit de la part des Tunisiens ou des touristes étrangers et font l’objet de plus de demandes que les établissements touristiques de forme classique. Elle a ajouté que cette situation impose de leur accorder une attention particulière et un cadre bien réglementé.

Elle a, par ailleurs, souligné la nécessité d’instaurer un projet de la résidence durable qui pourrait, selon elle, participer dans la croissance et l’amélioration du tourisme interne.

Il faut rappeler que, selon les données de la FITT, plus de 2000 hébergements alternatifs ont été dénombrés sur le territoire tunisien dont seule une centaine dispose d’un agrément.

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Cité médicale Aghlabide : le projet prend forme

Le président de la république Kais Saied a déclaré vouloir accélérer le projet de la cité médicale aghlabide surtout qu’il bénéficie d’un cadre légal qui le régule, à savoir le décret n°2024-500 du 24 octobre 2024.

La ministre de l’Equipement et de l’Habitat, Mme Sarra Zaafrani Zenzeri a annoncé, justement, lundi 23 décembre, la création de la société « La cité médicale Aghlabide de Kairouan », sous la tutelle du ministère MEH et la nomination de Riyadh Hentati PDG de cette société.

La société aura pour fonction d’examiner et de valider les études et les plans d’aménagement, l’infrastructure de la cité médicale ainsi que le développement des différentes composantes du projet et leur développement.

Il est prévu que la cité accueille la mise en place de structures hospitalières pluridisciplinaires ainsi que des établissements d’enseignement supérieur et s’étendra sur la superficie de 550 hectares dans le gouvernorat de Kairouan, dont 200 seront bâtis. On promet à la clé de ce projet la création de 42 mille emplois.

Pour le financement de ce projet ambitieux, un appel aux bailleurs de fonds sera fait. Il faut rappeler que le premier à avoir participé a été l’Arabie Saoudite avec un don de 85 millions de dollars. Les Chinois ont également manifesté leur intention d’accorder une donation.

Le décret précité ne précise pas les termes et les mesures de la réalisation des travaux ou s’il y aura un prochain appel d’offre pour les réaliser et selon quels cahiers de charges. M. Riyadh Hentati a en attendant montré, lundi 23 décembre, une présentation du projet « La cité médicale des Aghlabides » rappelant, par la même occasion, le rôle de la société homonyme pour le concrétiser.

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Solaya relève les défis de France 2030

Créée par Mariem Farhat et Massimo Moretti en avril 2024 à Nice, la startup Solaya a réussi à remporter le premier prix des défis « Convergence IA » organisés par le plan d’investissements « France 2030 ».

Parmi 35 autres candidats, Solaya a été choisie et primée pour avoir proposé une solution qui automatise la création de contenus pour le e-commerce. Cette solution permet de réduire à 20% les couts de production en utilisant l’intelligence artificielle et la modélisation 3D.

La solution propose d’éviter la séance photo pour le produit afin de gagner du temps, la dépense et l’effort. Les présentations des produits sont générées rapidement en reproduisant des photos grâce à l’IA. Une solution qui promet de démocratiser les marketplaces en leur offrant un affichage professionnel, efficace et impeccable.

Même si elle est implantée à Nice, Solaya s’est reposée sur les compétences en Tunisie pour développer son aspect technologique.
Solaya prévoit de renforcer son équipe en recrutant et d’appeler à une levée de fonds afin de développer son activité et de s’ouvrir au marché international.

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Renforcement de la sécurité des frontières algéro-libyennes

Les services douaniers algériens se sont mis d’accord avec les services libyens, lundi 23 décembre lors d’une réunion à Alger, pour renforcer et coordonner leurs efforts afin de sécuriser la circulation des marchandises, de lutter contre la contrefaçon, la contrebande et le trafic de drogues entre les deux pays voisins.

Il est important dans ce cadre d’indiquer que le chiffre d’affaire de la contrebande a été estimé en Tunisie à la fin du mois de novembre 2024 à 154 millions d’euros.

Le directeur général algérien de la douane, Abdelhafidh Bakhouche, a expliqué que les objectifs des deux pays étaient convergents et bien définis. Un des points importants évoqués lors de cette réunion a été, notamment, le besoin de coordonner l’effort dans le domaine de la digitalisation et de la formation continue, notamment pour les applications administratives.

Par ailleurs, il faut rappeler que le président tunisien Kais Saied a participé avec son homologue algérien Abdelmmajid Tebboune et le président du Conseil présidentiel libyen, Mohamed El Menfi, au mois de mars dernier, dans un sommet maghrébin pour renforcer l’union des trois pays. Lors de cette rencontre la dimension sécuritaire aux frontières a été l’un des sujets phares de cette rencontre et un dispositif de coordination sécuritaire a été décidé alors.

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La Zone franche de Ben Guerdane, la porte vers l’Afrique

Avec une envie de se faire partie du marché africain et en réaffirmant notre engagement dans la ZLECAF, il a été important de capitaliser sur notre situation géographique et de montrer tout le potentiel qu’elle offre pour faciliter les transactions et les échanges avec nos voisins et nos partenaires.

A cette occasion le ministre du commerce et du développement des exportations, Samir Abid s’est rendu, samedi 21 décembre, à Ben Guerdan pour présider les travaux de l’assemblée constitutive de la société de gestion et d’exploitation de la zone franche d’activité commerciales et logistiques de Ben Guerdane.

Cette réunion a été l’occasion de l’annonce du rôle prochain de la zone frontalière de Ben Guerdane. En fait, elle sera une étape importante du corridor commercial qui prend son départ en Tunisie et la relie au continent africain, dans le processus de l’instauration de la Zone libre d’échange en Afrique : la ZLECAF.

La zone franche de Ben Guerdane, plus qu’une simple étape d’un corridor commercial d’Afrique, sera un point de liaison entre l’Afrique et l’Europe, couvrant une superficie de 71 hectares. C’est de là que nait la nécessité de réaménager son infrastructure et d’encourager les investisseurs à venir développer la région et à créer une nouvelle dynamique économique ainsi que des emplois.

Un appel d’offres sera prochainement lancé par la société de gestion et d’exploitation de la zone franche d’activité commerciales et logistiques de Ben Guerdane pour les prochains travaux de construction. D’autres investissements seront également nécessaires pour mettre au point les aspects techniques nécessaires à son activité logistique, administrative, douanière et commerciale.

La Tunisie a tout intérêt à se tourner vers l’Afrique et à faire partie de la ZLECAF qui a le potentiel de sortir 30 millions de personnes de l’extrême pauvreté, d’augmenter les revenus de l’Afrique de 450 milliards de dollars, tout en connectant 1,3 milliard de personnes, d’après ces experts.

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IA pour la durabilité : Et si le rêve était durable ?

La finale du Hackathon “AI for sustainability” dans sa première édition, a été organisée au SUP’COM par l’université de Carthage à travers son Pôle Étudiant Entrepreneur – PEEC le lundi 23 décembre, dans le cadre de son ODD Carthage Challenge.

Le hackathon a vu la participation de 10 équipes d’étudiants avec des idées innovantes qui allient le développement durable, l’innovation et l’IA.
Les concurrents devaient soumettre, dans le court délai de 48 heures, un concept d’entreprenariat qui obéit aux règles du développement durable en utilisant l’Intelligence Artificielle.

Ce hackathon a été précédé par une journée, 21 décembre, dédiée au renforcement des compétences des référents-mentors autour des ODD et des transitions écologiques, économiques et sociales ainsi que l’IA au service des ODD.
Les étudiants participants ont été justement tenus de nommer les ODD auxquels ils se réfèrent pour bâtir leur concept.

En début de journée les participants ont exposé leurs pitchs devant un jury composé de M. Nadhir Ben Fayala, Coordinateur de projet à la Fondation Hanns Seidel et acteur engagé dans des initiatives visant à renforcer la société civile, promouvoir la démocratie et favoriser le développement durable en Tunisie,
Mme Zeineb Kassab, Directrice RSE et Développement Durable à la STB Bank, M. Imed Kraiem, ambassadeur de l’African Diplomatic League et expert engagé dans des domaines essentiels tels que la durabilité, les droits humains et le développement durable, M. Mohamed Sayari, Spécialiste en Psychologie et Management de RH chez WEVE Digital, M. Saifeddine Bouaouina, Indépendant et expert en IA.

Les projets présentés ont tourné autour des thématiques du recyclage du matériel IT, de la valorisation du patrimoine, le gaspillage alimentaire, le recyclage des bouteilles plastique, la valorisation des déchets alimentaires pour en faire du papier, le recyclage des emballages plastique des agriculteurs et les déchets textiles.

Mme Nadia Mzoughi Aguir, présidente de l’université de Carthage, a précisé lors de son intervention : “La dimension entrepreneuriale a compté autant que l’innovation, l’utilité et l’ingéniosité. Chaque projet devait présenter un business model solide, clair et surtout rentable.”

Elle a ajouté : “Nous pouvons espérer de construire une croissance et un entrepreneuriat qui respectent les objectifs de développement durable, et cela commence à être bien le cas pour nous”.

M. Imed Maatouk, secrétaire général de la SUP’COM a rappelé que 80% des étudiants participants ne détiennent pas le statut d’Étudiant Entrepreneur et les a appelé à rejoindre leur Cohorte en 2025 afin de l’obtenir.
Les équipes qui ont gagné ont été :

Le prix du coeur de la valeur de 5000 dinars offerts par la Fondation Hans Seidel a récompensé l’équipe OCHO de la SUP’COM qui œuvre contre le gaspillage alimentaire.

Le deuxième prix du cœur de la valeur de 3000 dinars offerts par WEVE digital a été accordé à l’équipe Asta de Enstab à Borj Cedria.

Le troisième prix de la valeur de 2000 dinars offerts par Newtech IT a été attribué à l’équipe Ecotech de l’INAT qui propose le recyclage des emballages plastique des engrais agricoles.

Le deuxième prix de la valeur de 3000 dinars offerts par la STB a été remporté par l’équipe Students For Sustainability de ISSTE qui propose un papier issu des épluchures des fruits et des légumes.

Le premier prix de la valeur de 3000 dinars offerts par l’Université de Carthage a été gagné par l’équipe Nexus de FSB Bizerte qui propose une machine robotisé pour le tri des déchets de matériel IT.

Les membres du jury ont assuré le potentiel de tous les projets participants et ont invité tous les candidats à rectifier le tir et concrétiser leurs rêves.

 

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Adoption numérique, durabilité environnementale et genre : 3 piliers d’entreprenariat

Dans son rapport B-Ready, édité en décembre 2024 et qui prend en compte le climat d’affaires dans les pays en développement, la Banque mondiale analyse les données transversaux de trois thèmes qui influencent considérablement le climat d’affaires : l’adoption numérique, la durabilité environnementale et le genre.

1- Adoption Numérique
Il y a des disparités évidentes entre les différents pays dits en développement. Ces différences affectent la numérisation des services publics. Certains services, notamment les plateformes de services administratifs. Le potentiel des services qui peuvent nécessiter un service numérique reste important.
Une première constatation est annoncée par le rapport : l’adoption des services numériques correspond à un revenu élevé.
Le rapport donne l’exemple des paiements électroniques. Ils sont plus adoptés dans les pays à revenu élevé.
Le rapport insiste par ailleurs que la numérisation est à la portée de tous les pays.
2- Durabilité environnementale 
L’adoption des pratiques de développement environnementale peine à se faire dans les pays en développement, selon le rapport.
Pour citer un exemple, le rapport relate que les pays où la BM a recueilli ses données ont pourtant presque tous adopté des réglementations environnementales nationales pourtant la construction écologique y souffre encore du manque de mesures incitatives.
3- Le genre
Le rapport explique que pour ce thème en particulier, recueillir des données a été difficile, a manqué de transparence ou a été carrément impossible parce que la mesure de disparité entre hommes et femmes est tout simplement inexistante.
Pour la présence des femmes dans l’entreprenariat pour les pays en développement, le rapport indique qu’un soutien est accordé aux femmes via les incubations et avec les accélérateurs.
Mais la réglementation paritaire reste inexistante et beaucoup d’efforts restent à faire.

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Secteur privé dans les pays en développement : Etat des lieux et défis futurs

Selon un rapport 2024 fourni par la banque mondiale sur les conditions du climat propice aux affaires et intitulé Business Ready, les experts de la Banque offrent une analyse du secteur privé et de sa contribution dans l’économie des pays en développement.

L’étude avance que le secteur privé crée environ 90% des emplois, 75% des investissements, plus de 70% de la production et plus de 80% des recettes publiques dans les pays en développement.

Mais le secteur privé des pays en développements a été fortement ébranlé par la crise de 2008 et depuis il peine à connaitre la croissance. D’un autre côté, on consigne un ralentissement des investissements qui ont fait une moyenne de 3.7% entre 2023 et 2024, très en dessous des taux réalisés les vingt dernières années.

Une analyse des besoins de ce secteur privé montrent la nécessité à ce qu’il devienne plus dynamique et plus résilient. Les dix prochaines années, 44 millions emplois devront être créés annuellement et la priorité d’embauche devra être accordée aux jeunes et notamment aux jeunes Africains qui constituent 30% de la population du continent.

Un autre axe semble acquérir de l’importance, celui d’éradiquer l’extrême pauvreté pendant la prochaine décennie. Pour y arriver, les pays à faible revenu devront travailler à hausser leur PIB d’environ 9% chaque année et de 5% sur de longues périodes.

D’autres challenges rendent la tâche de développement plus difficile comme le changement climatique et devront faire face à parer au manque d’eau, aux catastrophes naturelles et à la transition énergétique. Les investissements pour lutter contre le changement climatique devront atteindre d’ici 2030 près de 2400 milliards de dollars par an.

Un travail immense et complexe que les gouvernements n’arriveront pas à assumer tous seuls. Le secteur privé devra s’y voir impliqué. A son tour, le secteur privé pour apporter des capitaux, pour optimiser les Retours sur investissements et pour faire bénéficier les entreprises, les entrepreneurs et la société a besoin d’un certain climat d’affaires et de politiques propices, que les gouvernements veilleront à fournir.

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Stratégie RSE infaillible : mode d’emploi

Loin d’être une simple tendance marketing, la responsabilité sociétale d’entreprise devient une composante essentielle de son identité.
Bahia Nar, CEO Rizom formations & consulting, a déclaré lors de son intervention à la 2ème édition au Professional Marketing meeting, l’importance de bien bâtir la stratégie RSE pour une entreprise et de l’incorporer dans son plan marketing.
Elle a expliqué que chaque entreprise a besoin de construire son image ou son identité et qu’il devient de plus en plus essentiel que cette identité inclut la RSE.

Parmi les avantages d’intégrer la stratégie RSE à la stratégie marketing, nous comptons :
1- Une amélioration de l’image de marque de l’entreprise
2- Une fidélisation de vos clients
3- L’attraction de nouveaux clients

En contre partie, il faut reconnaitre les trois piliers d’une bonne stratégie RSE :
1- L’environnement :Dans un contexte de changement climatique et de protection de l’environnement, intégrer cette dimension et adopter une gestion et des actions écologiques semble faire une part essentielle de la RSE.
2- Le Social :L’entreprise doit promouvoir le bien-être des collaborateurs et des communautés. Certaines sociétés, par exemple, semblent de l’extérieures modernes et respectueuses de l’environnement mais les employés présentent un taux de rotation excessif ou des situations de stress extrême et de burn out.
3- La gouvernance: A cette étape concrétiser l’action RSE nous fait poser les questions suivantes : qui va décider l’action RSE ? Qui va la gérer ? Et pour quel budget ? Et toute cette structuration est précisée par la stratégie à mettre au point.

A la problématique du manque de communication ou d’une communication inefficace, Bahia Nar a ajouté que la communication reste toujours le maillon faible de toute stratégie RSE. Vous pouvez réaliser une action très bénéfique comme reboiser une forêt tunisienne mais personne n’entends parler à cause d’une communication insuffisante. Il faut alors penser à préciser l’audience qu’on cible et les canaux médiatiques qui vont nous permettre de l’atteindre.

Le budget, a rappelé Bahia Nar, doit anticiper tous les scénarios de l’action pour ne pas confronter de mauvaises surprises et se trouver incapable de financer le projet.

Mais il y a une dernière étape qui est souvent oublié dans toute stratégie qui est celle de la mesure. En fait un entrepreneur ou un marketeur doit toujours être apte à mesurer l’impact de son action RSE pour pouvoir décider de son efficacité. Vous pouvez projeter une action qui vous semble sur le papier irréprochable mais quand elle est appliquée elle ne touche qu’une audience limitée ou alors elle n’a qu’un impact très négligeable.


Enfin, pour mettre un bon slogan à votre stratégie RSE, optez pour la triple action « Engagez-vous, Communiquez et Mesurez ».

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80 millions d’euros de la BAD pour moderniser les routes en Tunisie

La Banque africaine de développement (BAD) a accordé à la Tunisie un prêt de 80.162 millions d’euros soit près de 265 millions de dinars pour assurer à hauteur de 93% le financement du réaménagement du réseau routier tunisien dont le cout total s’élève à plus de 291.405 millions de dinars.

Le projet de réhabilitation entreprend de réaménager 188.9 kilomètres. Les travaux mettront à niveau des routes dans sept gouvernorats : Sousse, Kairouan, Sfax, Kasserine, Gafsa, Ket et Siliana. Il est prévu qu’ils débuteront l’année prochaine.

Le projet se concentre en partie sur des gouvernorats défavorisés dont l’infrastructure souffre de beaucoup de manquements. Il leur permettra ainsi d’améliorer leur compétitivité économique et leur climat d’affaires.

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Les Algériens vont consommer local pour les matériaux de construction

Le ministre de l’Habitat algérien, Mohamed Tarek Belaribi, a annoncé, jeudi 19 décembre, l’utilisation de matériaux de construction de fabrication strictement algérienne dans tout le pays.

Un premier projet de construction de 1.40 million de logements prévoit ne faire appel qu’à des matériaux de construction algériens.

Cela s’inscrit dans le cadre d’une stratégie nationale qui vise à limiter les importations et à promouvoir l’industrie nationale. L’Algérie a annoncé un volume annuel produit de ciment atteignant 40 millions de tonnes.

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Ce qui change pour les touristes qui viennent en Tunisie

Vérifiez la validité de votre passeport avant de décider de venir en Tunisie car il n’y aura plus de laxisme de la part des autorités tunisiennes dans la vérification de ces documents de voyage, à votre accueil.

Jusque là, les français voyageant en Tunisie, pouvaient juste présenter une carte d’identité et un carnet de voyage. Mais à partir du 1er janvier 2025, il faudra présenter un passeport valide.

Les agences de voyages françaises se sont pressées d’informer leurs clients désireux de venir en Tunisie : « Que ce soit pour des raisons professionnelles ou pour le tourisme, munissez vous d’un passeport valide ».

Il faut rappeler que Djerba reste parmi les destinations préférées des touristes français et que la Tunisie a accueilli pendant l’année 2023 près d’1.16 million de touristes français.

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ZLECAF, réelle opportunité pour les exportateurs tunisiens

A l’occasion de la deuxième édition de Qawafel Gathering organisée le 18 décembre à la Fondation Tunisie pour le développement, la ZLECAF a été évoquée comme d’une perspective pleine d’espoir pour les entrepreneurs tunisiens et notamment les exportateurs.

La ZLECAF intègre 54 pays africains (le seul qui n’a pas encore ratifié est l’Erythrée). Elle nous permet d’ouvrir un marché de plus de 1,3 milliards de personnes. Le CEPEX, qui fournit un soutien technique et financier pour les exportateurs tunisiens, devient encore plus important avec ce marché africain en devenir.

Mondhher Mansouri, Chef de service à la CEPEX, a rappelé l’apport du FOPRODEX le Fonds de Promotion des Exportations créé en 1985, avec ses deux volets, celui du transport et celui des actions promotionnelles.

Pour énumérer les critères d’éligibilité, M. Mansouri a déclaré que le FOPRODEX est ouvert à toutes les entreprises tunisiennes agréées résidentes en Tunisie sans exigence d’ancienneté. Il a estimé que la durée de temps moyenne pour l’examen d’un dossier de demande soumis par une entreprise au Fonds est de six mois.

Le FOPRODEX présente un fonds évalué à 100 millions de dinars et propose des candidatures ponctuelles à chaque programme de promotion, ce qui permet un cumul des candidatures pour les entreprises.

Ceci dit, il faut préciser que le volet du transport accapare 80% des moyens du fonds, car cela corresponds à la majeure partie des demandes. Il a également ajouté qu’il y a une intention à réaliser une refonte du Fonds pour hausser les montants des subventions.

M. Mansouri a conseillé à toutes les entreprises souhaitant bénéficier de l’aide du FOPRODEX à consulter le site du CEPEX car il relate en détails toutes les informations nécessaires.

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La Conect invite le Cepex à promouvoir les certifications

Lors de la deuxième édition de Qawafel Gathering organisée le 18 décembre à la Fondation Tunisie pour le développement, les opportunités d’export potentielles avec la Zlecaf ont été évoquées.

Wahb Ouertani, président de Conect Intech, a déclaré que l’accès à l’information concernant ces opportunités destinées aux entrepreneurs n’est pas ce qui manque. Il a ajouté que le Tunisien et en particulier l’entrepreneur tunisien sait en général se montrer débrouillard pour l’obtenir. Cela s’inscrit, selon lui, dans la nécessité à ce que l’entreprise soit mature et responsable.

Il a dans ce cadre rappelé que, historiquement, la Tunisie a toujours été un pays d’accueil et non un pays que ses habitants quittent. Ils ont par ailleurs toujours été mauvais commerçants et ont toujours préféré accueillir et rendre service aux commerçants qui arrivent. Selon lui, les Tunisiens sont plus doués pour le secteur des services que pour celui du commerce.

Il a ajouté que quand on parle d’Afrique, on évoque toujours des compétences tunisiennes. Et même s’il y a des compétences tunisiennes avérées, il n y a pas de savoir-faire pour assurer une structuration efficace des entreprises afin de faciliter l’accès aux marchés africains.

Il a expliqué qu’il y a en particulier deux points sur lesquels travaille la Conect:

1- La diplomatie économique 
La diplomatie économique est presque inexistante en Tunisie, selon M. Ouertani. Elle aurait pourtant été utile pour préparer les entretiens avec le Zlecaf. Pour négocier l’entrée à la Zlecaf, il y a eu beaucoup d’entretiens. Il nous apprend qu’il y a eu notamment un bras de fer pour garantir les droits des exportateurs tunisiens.
2- L’entreprise tunisienne 
En termes de compétence et de technicité, l’entreprise tunisienne est parmi les meilleurs, déclare M. Ouertani. Mais pour le volet organisation et préparation, elle a de grandes lacunes. Par exemple, il est utile de mentionner que les entreprises qui se dirigent vers la certification exportent mieux, parce qu’elles se positionnent au niveau des standards internationaux. Les entreprises évitent souvent la certification à cause de son coût excessif, voilà pourquoi la Conect invite le Cepex à intégrer le volet subvention des certifications dans ses programmes de promotion de l’export. Il a cité l’exemple de l’expertise tunisienne en solution médicale qui peine à s’exporter en Mauritanie car le pays exige la certification CE qui nous manque.

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