Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Ouissem Moalla et Jérémie Descamps : un duo créatif explore les méandres de l’espace urbain

Depuis 2023, le duo “Processus” porté par Ouissem Moalla, artiste plasticien-visuel et Jérémie Descamps, urbaniste et docteur en géographie, explore les représentations mentales de l’espace et du territoire, la mémoire collective des lieux, au travers des protocoles de recherche-création. Par le prisme des portes urbaines, ils sondent ensemble les notions de seuil, de passage, de frontière, ce qui les amènent à interroger celles du territoire.

En résidence à la Villa Salammbô de l’Institut Français de Tunisie (Sousse), depuis le 15 novembre 2024 ils ont lancé le projet “Impressions d’Espaces”, un travail hybride entre art et sciences humaines et sociales sur le dispositif de la porte urbaine, notamment à travers la flânerie. Leur centre d’intérêt : les portes urbaines de trois médinas tunisiennes.

Le résultat de leur travail, dévoilé le 21 décembre 2024 au grand public est un corpus artistique et scientifique composé d’inventaires et d’un recueil d’impressions par captations sonores.

Dans une interview accordée l’agence TAP, Ouissem Moalla et Jérémie Descamps parlent de leurs déambulations “Impressions d’Espaces”, des portes des médinas de Tunis, Sousse et Sfax et comment la recherche menée sur les villes tunisiennes a nourri l’idée d’un “Livre des Portes”.

Ouissem Moalla s’intéresse dans son œuvre aux questions de mémoire et puise dans la culture populaire, littéraire, les mythes, les grands textes avec en filigrane la question du langage. Cela se matérialise par des performances, installations et peintures où il questionne l’espace et son rapport avec les lieux.

Sinologue et urbaniste, Jérémie Descamps combine recherches en sciences humaines et sociales et pratique artistique pour exprimer son regard sensible sur l’espace.

Interview :

Qu’est-ce qui vous a inspiré tout d’abord à travailler sur le thème des portes et des seuils ?

A l’origine, nous développons une discussion informelle autour de philosophes que nous affectionnons, comme Pierre Sansot et Walter Benjamin, dont le point de convergence est peut-être l’évocation poétique de lieux, de seuils, de frontières visibles et invisibles qui font la ville, qui font de nous des urbains. Ce qui nous intéresse par rapport au dispositif de la porte urbaine comme angle d’interprétation des liens et ruptures qui s’opèrent dans la ville, c’est la méthode d’observation de la porte urbaine, la flânerie et le recueil d’impressions à vif et des projections qui émanent du lieu. L’incidence des portes sur l’évolution, le vécu et la perception d’une ville, à différentes périodes de l’histoire, est indéniable. Elles concentrent des flux continus, entrant, sortant, stagnant, piétinant, se prosternant, créant un sillage qui reste palpable par les routes qu’elles ont su tracer. Les portes sont des repères géographiques et symboliques qui ont imprégné la mémoire individuelle et collective un temps donné. C’est en cela que les portes urbaines et les lieux dont ils portent encore le nom sont des espaces de choix pour celui qui s’intéresse à différentes dimensions de l’espace. D’une part les dimensions liées à la mémoire, à l’imaginaire et aux mythes, d’autre part celles qui portent sur la géographie, l’occupation de l’espace et la notion d’urbanisme.

Pouvez-vous nous expliquer votre démarche art-science dans l’approche de l’espace urbain à travers les portes ?

Dans ce projet, nous nous nourrissons l’un et l’autre de nos références, construisons un propos théorique sur les portes qui puise dans l’urbanisme, la géographie, la philosophie, l’histoire, l’art, l’histoire de l’art, la sociologie ; nous faisons converger nos réflexions et méthodes, parfois opposées, pour tenter de faire émerger une forme “inédite”, cette “forme qui pense”, pour reprendre les mots de Godard. Parfois les rôles s’intervertissent, l’artiste alimentant le texte théorique et l’urbaniste envisageant la forme artistique, dans un flot d’échanges et de discussions continus, la plupart du temps informels. Mais là où nous nous retrouvons peut-être pleinement, c’est sur la pratique du terrain, la (re)connaissance du site observé, sur lequel nos aptitudes à récolter des données sensibles, infimes ou évidentes, se révèlent au grand jour.

Pourquoi avoir choisi les portes des médinas de Tunis, Sfax et Sousse comme terrains d’exploration pour ce projet ?

Parmi les villes modernes que nous avons étudiées dans le cadre de notre recherche, certaines villes tunisiennes se distinguent par la conservation de leurs portes urbaines et, pour certaines, leurs fonctionnalités en tant que seuil d’entrée dans la ville ancienne (Bled El ‘arbi). A travers ces portes, une autre lecture de la ville apparaît comme un sous-texte de l’urbanisme moderne qui s’est développé autour de la médina. C’est une histoire officielle et culturelle qui se raconte et dévoile la centralité de la Tunisie dans l’histoire mondiale à travers les conflits, les conquêtes, les migrations et les multiples colonisations. Chaque pouvoir bâtissant, creusant, détruisant et restaurant les seuils au gré de ses besoins. En effet, si l’on examine ces portes, nous percevons bel et bien le passage du temps : des pierres datant de l’antiquité pour l’une, des inscriptions laissées par les Arabes ou les Ottomans pour d’autres, ou encore des traces des restructurations urbaines de la modernité européenne.

En quoi les récits et les scènes de vie des habitants autour de ces portes enrichissent-ils la démarche de votre projet ?

Dans les encadrements de ces architectures, nous sommes effleurés par des passants. Un transporteur lourdement chargé acheminant des marchandises dans les ruelles sinueuses de la médina de Sfax depuis Bab El Jebli, un guide touristique traversant plusieurs fois par jour celle de Sousse pour faire visiter le Ribat et la Medresa Zakkak; à Tunis, deux chibanis flâneurs se rendant quotidiennement au café en traversant le marché des ferronniers par Bab El Jedid.
Et si l’on allait jusqu’à questionner un Sfaxien de passage par Bab El Diwan (Bab el Bhar, ou Porte de la Mer) sur sa relation à ce lieu, il répondrait “Le café de la Régence”; le marchand de poisson, lui, nous parlerait de la superposition des bandes colorées qui se forment dans le ciel à chaque aube, en attendant la livraison de sa marchandise au port; le vieillard évoquera sa course sur les toits des habitations de la médina longeant les fortifications, quand jadis, enfant, il logeait en son sein.
Ce sont ces ensembles d’images et de représentations, attachés aux lieux et à leur symbolique, qu’il s’agit de retranscrire visuellement – chimères que seul un travail artistique est à même de révéler.

Que révèlent justement ces images et représentations par rapport aux mutations urbanistiques à Tunis, Sfax et Sousse surtout que l’artiste comme vous dites a le pouvoir de décaler le regard, de renouveler l’observation de l’espace par des méthodes visuellement innovantes ?

Réponse : La richesse des données récoltées auprès de la population nous paraît des plus significatives vu les mutations urbanistiques que l’on peut déjà observer dans les villes tunisiennes. Si la médina de Sfax conserve un socle historique et sa vie populaire, celui-ci tend à se dégrader par manque d’entretien et les questions de sécurité se posent lorsqu’il s’agit d’évoquer sa pérennité dans le temps. Au nord, le patrimoine de Sousse a été sauvé par sa prédestination au tourisme et son classement à l’UNESCO, ce qui a permis sa restauration. Cependant, la médina est victime de ce tourisme et tend à devenir un paysage de carte postale dont les habitations et les commerces perdent peu à peu leur authenticité. Tandis que Tunis jouit d’une intégration réussie de sa médina dans un tissu urbain moderne et dont la vie continue d’alimenter la culture et l’imaginaire collectif. Ainsi, ces trois villes offrent un spectre suffisamment représentatif des différentes typologies et conditions des médinas tunisiennes.
La médina est symbolisée par ses portes, elles illustrent parfaitement les paradoxes de notre civilisation : symboles ambigus, elles sont à la fois des jonctions vitales et des dispositifs d’exclusion, révélant les contrastes entre le centre-ville et la périphérie, parfois en miroir inversé, et mettant en lumière des thèmes cruciaux comme la mobilité, l’inclusion et la diversité urbaine, culturelle…

Vous avez exploré des portes dans d’autres contextes, comme à Mulhouse. Quelles différences ou similitudes avez-vous constatées entre ces lieux et les médinas tunisiennes ?

Le cas de Mulhouse n’est comparable à aucune des villes tunisiennes sur lesquelles nous avons travaillé. Mulhouse est une ville qui a subi les conséquences de la première révolution industrielle européenne. Son tissu urbain a été maintes fois remodelé pour répondre aux nécessités fonctionnelles de l’industrie, sans accorder une grande attention à la notion de patrimoine, ce qui, dans la situation actuelle des villes tunisiennes, reste encore envisageable.
Cependant, dans le cas de Mulhouse, comme dans celui des médinas tunisiennes, l’imaginaire des habitants s’empare des portes de la ville et y attache des impressions fantasmées. Par exemple, la “Porte du Miroir” de Mulhouse donne son nom au quartier jouxtant l’ancienne fonderie de la Société alsacienne de constructions mécaniques, surnommée “la Cathédrale” en référence à sa dimension dantesque. En ce qui concerne les médinas tunisiennes, nous avons surtout été captivés par les histoires fantastiques entourant les sidi (marabouts), qui donnent leur nom à certaines portes des médinas ainsi qu’à de multiples ruelles où se trouvent leurs mausolées. C’est une tout autre géographie de la ville que nous découvrons au travers des “zaouïa”, avec les récits et les pratiques qui leur sont associés.
Toutes les villes du monde qui remontent au moyen-âge et même avant possédaient des limites physiques et en cela les villes Tunisiennes ne sont pas si différentes des villes européennes et même chinoises, elles étaient fermées et adoptaient des principes défensifs grâce à des murs d’enceinte. Au fil du temps, certaines murailles sont tombées, comme à Mulhouse et Tunis, d’autres sont restées, comme à Sfax et à Sousse.

Comment intégrez-vous les mythes et les mémoires collectives des lieux dans votre travail ?

Dans notre recherche, la notion de mythe est envisagée de manière large : elle englobe les mythes historiques présents dans l’imaginaire collectif des habitants de la médina, les mythes plus contemporains associés à des événements récents, ainsi que ceux que nous construisons nous-mêmes durant notre séjour. Nous puisons dans cette multitude de récits imaginaires recueillis auprès des habitants, que nous associons avec des observations sur le terrain, des extraits d’entretiens avec des spécialistes (par exemple l’historienne et architecte Leila Ammar ou le journaliste et écrivain Hatem Bourial), ainsi que des analyses linguistiques, pour aboutir à une œuvre sensorielle se matérialisant à travers divers médiums. Chaque œuvre représente le cheminement d’une pensée, pouvant naître d’une simple phrase prononcée par un habitant ou extraite d’un récit, dont l’écho s’amplifie tout au long de notre exploration autour des portes des médinas.

Votre résidence à la maison Salammbô se termine avec la restitution de l’ensemble de votre travail de recherche-création, pouvez-vous nous en dire plus?

La recherche s’écrit essentiellement par la création. Cette création passe par des œuvres qui se matérialisent dans l’espace, sous la forme d’une exposition. C’est ce que nous proposons comme restitution à l’atelier de la Villa Salammbô fin décembre.
L’exposition ouverte au grand public présente des documents de recherche, des installations artistiques visuelles, sonores et olfactives, ainsi que du contenu audio diffusé dans un espace dédié.

Envisagez-vous que cette exposition soit visible à Tunis et/ou à l’étranger ?
Nous souhaitons bien sûr que cette exposition puisse transiter dans d’autres espaces en Tunisie et à l’étranger. Nous travaillons actuellement sur la possibilité de présenter cette restitution à Tunis au courant de l’année 2025. Nous sommes par exemple en contact avec l’ENAU (Ecole Nationale d’Architecture et d’Urbanisme) pour préparer un workshop autour de l’exposition.

Quelle sera la prochaine étape d’Impressions d’Espaces ?
Le projet “Impressions d’Espaces” est voué à s’intéresser à différents modèles de villes dans le monde à travers le prisme singulier de la porte. La recherche menée sur les villes tunisiennes est précieuse et nous permet de nourrir ce projet d’établir un Livre des Portes, et d’établir des comparaisons avec d’autres modèles de villes dans le monde, par exemple les villes chinoises, romaines… et comment le dispositif de la porte revêt des fonctionnalités différentes selon les contextes culturels.

Pouvez-vous nous en dire davantage sur le “Livre des Portes” ?
Le “Livre des Portes” est un vaste corpus de recherches et de productions artistiques consacré à différentes villes du monde, prenant pour point de départ leurs portes d’entrée. Il propose une exploration à la fois sensible et érudite de la perception de l’espace urbain, en s’intéressant à l’imaginaire collectif, aux récits fondateurs des villes, aux dispositions géographiques et cosmologiques, ainsi qu’à leur évolution au fil du temps et leur situation contemporaine. Ce projet est destiné à se matérialiser sous la forme d’un site internet, afin de diffuser la recherche en cours, et en édition physique lorsque nous aurons rassemblé suffisamment de contenu.

Raoua Tlili : une 8e consécration au référendum TAP, l’héroïne paralympique continue de briller

La championne olympique et paralympique, Raoua Tlili, s’est dite fière d’être sacrée une fois encore, meilleure para-athlète tunisienne pour l’année 2024 par le référendum sportif annuel de l’Agence Tunis-Afrique Presse (TAP).

Tlili a accaparé ce titre au fil des éditions (8) depuis l’intégration de la catégorie de meilleure athlète paralympique en 2016 par le référendum de la TAP.

Dans une déclaration faite mercredi à l’Agence TAP, Raoua Tlili a fait savoir que, malgré son âge relativement avancé, la préservation d’une bonne condition physique était son principal souci, se disant très reconnaissante à tous ceux qui ont cru en ses capacités.

Pour elle, cette nouvelle consécration n’est pas le fruit du hasard, mais le résultat des sacrifices, des efforts consentis et se détermination à briller lors des grandes échéances internationales pour faire honneur au drapeau national.

Elle a, dans ce sens, assuré avoir disputé les derniers championnats du monde de Kobe, au Japon, en mai dernier, en étant blessé et sujette à plusieurs problèmes de santé, mais parvenue, tout de même, à décrocher deux médailles (l’or au lancer du poids et l’argent au disque).

“J’ai ignoré les consignes de mon médecin et préféré disputer les championnats du monde de Kobe pour honorer le drapeau national, tout en appréhendant un éventuel échec”, a-t-elle confiée avec une voix chargée d’émotions.

Raoua Tlili a, par ailleurs, exhorté la nouvelle génération d’athlètes paralympiques tunisiens à l’importance de “se dévouer au travail”, de “persévérer” et à éviter “l’excès de confiance” ainsi que “l’arrogance” afin de réaliser leurs rêves, tout en gravant leurs noms en lettres d’or dans le monde du sport.

Elle a conclu en affirmant qu’elle poursuivra sa carrière avec le même enthousiasme et la même passion, précisant qu’elle sera confrontée l’année prochaine à de nombreux défis importants, notamment les championnats du monde en Inde, ainsi que les Grand Prix aux Émirats arabes unis et en France.

Raoua Tlili, 35 ans, et originaire de la ville de Gafsa, est perçue comme une légende vivante dans sa discipline, grâce à ses exploits et ses records établis aussi bien lors des Championnats du monde que des Jeux paralympiques.

Cette année, elle a remporté plusieurs médailles, dont l’or au lancer de poids et l’argent au lancer de disque aux Championnats du monde de Kobe, les deux breloques d’or dans les mêmes spécialités lors de la 17e édition des Jeux paralympiques (Paris 2024).

Raoua Tlili a, rappelle-t-on, été élue meilleure athlète paralympique tunisienne de l’année 2024 lors du référendum annuel de la TAP en obtenant 452 points. Marwa Brahmi est arrivée en deuxième position avec 384 points, tandis que Raja Jabali a terminé troisième avec 267 points.

Sousse : lancement imminent de la société régionale de transport “Abou Jaâfar Al Arbassi”

Une réunion de travail a été tenue au siège du gouvernorat de Sousse, pour assurer le suivi de la création de la société communautaire régionale baptisée “Abou Jaafar Al Arbassi pour les services de transport à Sousse”.

Ont assisté à cette réunion, tenue hier mardi dans la soirée, les délégués de Sousse-Jawhara, Msaken, Sidi Bou Ali, Hammam Sousse, Kondar, et Enfidha, un représentant de la société TAV-Tunisie, ainsi que les directeurs régionaux de transport, des domaines de l’État et des affaires foncières.

Au cours de cette session supervisée par le gouverneur de Sousse, Sofiane Tanfouri, une présentation de ladite société a effectuée, suivie d’un débat sur les mesures à mettre en œuvre pour surmonter les difficultés administratives et techniques qui entravent son lancement.

Le gouverneur a appelé toutes les directions concernées à faciliter les procédures liées à la création de ladite société, tout en veillant à la mise à disposition des conditions appropriées pour garantir son succès et sa pérennité, de manière à assurer sa contribution dans l’amélioration des services de transport dans la région.

La société communautaire régionale “Abou Jaâfar Al Arbassi pour les services de transport à Sousse” vise à promouvoir la qualité des services de transport et à développer les infrastructures de transport dans le gouvernorat de Sousse, conformément aux besoins des citoyens et des exigences du développement socioéconomique.

 

Bourse de Tunis: Le Tunindex clôture la séance de mercredi dans le vert

Le marché Boursier a retrouvé des couleurs au terme de la séance de mercerdi. L’indice Tunindex a progressé de 0,13 % à 9897,51 points, portant sa performance annuelle à +13,11 %, selon l’analyse de l’intermédiaire en Bourse, “Tunisie Valeurs”.

La séance a été marquée par une accélération du rythme des échanges, cumulant une enveloppe de 11,1 MD. Les volumes ont profité de la réalisation de trois transactions de bloc, portant sur les titres MAGASIN GENERAL (pour 3,3 MD), TPR (pour 3 MD) et SOTUVER (pour 2 MD).

Le titre OFFICEPLAST s’est hissé en tête de peloton avec une progression de 4,4 % à 1,410 D. Sur la séance, la valeur a amassé un flux limité de 34 mille dinars.

Le titre SPDIT-SICAF a figuré parmi les plus fortes hausses de la séance. L’action de la société d’investissement adossée au groupe SFBT a inscrit une avancée de 3,9 % à 11,900 D, dans un volume réduit de 11 mille dinars.

Le titre TELNET HOLDING poursuit sa descente, affichant la baisse la plus prononcée de la séance (-3,5 % à 6,100 D). L’action a brassé des échanges de 73 mille dinars sur la séance.

Le titre ONE TECH HOLDING a figuré parmi les plus grands perdants de la séance. L’action de l’exportateur national spécialisé dans la câblerie, la mécatronique et les télécoms s’est délestée de 1,2 % à 9,190 D notant que la valeur a été transigée à hauteur de 80 mille dinars sur la séance.

MAGASIN GENERAL a été la valeur la plus dynamique de la séance. L’action a marqué une pause à 7,320 D, en alimentant le marché avec des capitaux de 3,3 MD.

Cours d’arabe pour Tunisiens à l’étranger : inscrivez-vous à la session 2025 avec l’OTE et l’IBLV

L’Office des Tunisiens à l’étranger (OTE) organise, au cours de la période allant du 10 janvier au le 21 mars 2025, la deuxième session d’apprentissage de la langue arabe au titre de l’année universitaire 2024-2025 au profit des étudiants et des non- étudiants tunisiens résidant à l’étranger, en partenariat avec l’Institut Bourguiba des langues vivantes (BILV).

Les personnes souhaitant participer à ce programme, qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des programmes culturels et éducatifs au profit des nouvelles générations de migrants, doivent procéder à une première inscription sur le site web des langues vivantes Bourguiba www.iblv.rnu.tn, selon un communiqué publié mardi par l’OTE.

L’OTE prend en charge 70 pc des frais de scolarité, tandis que le participant s’engage à verser les 30 pc restants à la trésorerie de l’Office au début de la session et après avoir reçu l’approbation, selon le même communiqué.

Les postulants à ce programme peuvent présenter une copie de ce document accompagnée d’une demande de participation au nom du Directeur général de l’OTE, d’une copie du passeport tunisien ou étranger ou de la carte consulaire, d’une photo et de la déclaration d’engagement ainsi que de la fiche de renseignement.

Nouveaux services hospitaliers dotés de vocation universitaire : les régions concernées

La vocation universitaire a été attribuée mardi, à plusieurs services dans les hôpitaux régionaux de Ksar Hellal, de Moknine (gouvernorat de Monastir) de Menzel Bourguiba (gouvernorat de Bizerte) et dans les hôpitaux régionaux de Sidi Bouzid et de Tozeur, en vertu d’arrêtés conjoints entre les ministres de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique et de la Santé, datés du 19 décembre 2024 et publiées dans le JORT numéro 155.

Ces arrêtés conjoints ont attribué la vocation d’universitaire aux services de chirurgie générale, d’anesthésie et de réanimation, et de médecine dentaire de l’hôpital régional de Ksar Hellal, ainsi qu’aux services de médecine interne et de médecine dentaire de l’hôpital régional de Moknine.

La vocation universitaire a été également attribuée au service d’ophtalmologie de l’hôpital régional de Menzel Bourguiba et aux services de chirurgie orthopédique et de gynécologie- obstétrique de l’hôpital régional de Sidi Bouzid et au service d’ophtalmologie de l’hôpital régional de Tozeur.

Journée du lavage des mains : un geste simple, une protection efficace

Le lavage régulier des mains réduit de 50 % la transmission de nombreuses maladies et des pandémies, a déclaré mercredi le directeur général au sein de la direction de l’hygiène du milieu et de la protection de l’environnement au ministère de la Santé Samir Ouerghemmi, au cours d’une manifestation de sensibilisation organisée à la Cité des sciences à Tunis ayant pour thème “l’importance du lavage des mains en milieu communautaire pour la protection de la santé en général”.

Ouerghemmi a précisé au cours de cette manifestation, qui a été organisée dans le cadre de la célébration de la 11e Journée du lavage des mains en milieu communautaire, qu’un grand nombre de maladies peuvent être évitées grâce au lavage des mains, dont les maladies respiratoires, telles que la grippe et le coronavirus, les maladies gastro-intestinales et les infections cutanées, rappelant que le lavage des mains a été l’un des protocoles les plus efficaces pour limiter la propagation du coronavirus.

Ouerghemmi a indiqué que le ministère de la santé a décidé cette année d’organiser la Journée nationale du lavage des mains en même temps que les vacances scolaires d’hiver, alors que la célébration de cette journée en Tunisie correspond au 15 octobre de chaque année.

“L’objectif étant, a-t-il dit de cibler un plus grand nombre d’enfants et d’étudiants et de les inciter à se laver les mains à l’intérieur des établissements éducatifs et dans les foyers scolaires.

La stratégie nationale de promotion du lavage des mains en milieu communautaire repose sur cinq piliers principaux : la sensibilisation, la formation, la mobilisation des ressources, l’évaluation et le partenariat, selon la même source.

Zaghouan : Allocation de 2,1 MD pour la réalisation de trois projets d’infrastructure à El Fahs

La municipalité d’El Fahs, dans le gouvernorat de Zaghouan prévoit la mise en œuvre de trois projets d’infrastructure d’une valeur totale de 2,1 millions de dinars en milieu urbain et dans des zones d’expansion.

Le secrétaire général de la municipalité, Abderrazek Marouani, a indiqué à l’Agence TAP que le premier projet concerne l’asphaltage de chaussées dans des zones urbaines telles que les Cités d’Ennasr et 20 mars, et dans des zones d’expansion dont Oued El Khadra et la route d’Ouled Farhan.

Il a ajouté que les deux autres projets portent, respectivement, sur l’extension du palais municipal (600 mille dinars) et l’embellissement des entrées de la ville d’El Fahs, notant que le démarrage des travaux est prévu au premier trimestre de l’année 2025.

Par ailleurs, Marouani a fait savoir que les travaux d’aménagement de l’Avenue de l’Environnement (200 mille dinars) ont atteint un taux d’avancement de 90%.

Devenez membre du Chœur de l’Opéra de Tunis : les auditions sont ouvertes

Le Théâtre de l’Opéra de Tunis a, dans le cadre de la restructuration du Chœur de l’opéra de Tunis, lancé un appel à candidatures dont le dernier délai est fixé pour le 31 décembre 2024.

Les auditions pour intégrer cet ensemble se tiendront les 11 et 12 janvier 2025 offrant une opportunité aux chanteurs lyriques talentueux de faire partie du Chœur de l’opéra de Tunis.

Le premier tour, prévu le samedi 11 janvier, consiste pour les candidats à présenter un air d’opéra de leur choix ainsi qu’un extrait de chœur imposé. Le deuxième tour, programmé pour le dimanche 12 janvier, comportera une épreuve de déchiffrage d’une ligne mélodique simple accompagnée par un pianiste.

Cet appel vise à sélectionner des voix soprano, alto, ténor, baryton, et basse, souhaitant rejoindre le Chœur de l’Opéra de Tunis et contribuer à son rayonnement artistique.

Par ailleurs, le théâtre de l’Opéra a lancé un deuxième appel à candidature (31 décembre 2024 dernier délai) pour la création de la Maitrise d’enfants au sein du chœur de l’Opéra de Tunis, un ensemble vocal composé de jeunes chanteurs formés pour participer à des œuvres lyriques, en particulier dans les opéras où des parties vocales spécifiques sont attribuées aux voix d’enfants.

Les auditions prévues pour le dimanche 19 janvier 2025 consistent en la présentation, par les candidats (lecture du solfège souhaitable), d’une petite mélodie occidentale au choix.

Fondé en 2018, le Chœur de l’Opéra de Tunis est un ensemble vocal qui réunit des choristes talentueux de tout le pays et qui collabore régulièrement avec l’Orchestre Symphonique de l’Opéra de Tunis, l’Orchestre Symphonique Tunisien et le Ballet de l’Opéra de Tunis. Il participe à diverses productions, notamment des opéras, des concerts symphoniques et des ballets, contribuant ainsi à l’enrichissement de la scène musicale tunisienne.

Le dinar tunisien se déprécie, l’économie ralentit

Le taux de change du dinar tunisien a enregistré, durant l’année 2023, une dépréciation de 2,9% face à l’euro et une quasi-stagnation (+0,1%) à l’égard du dollar américain, tandis qu’il s’est apprécié de 6,2% vis-à-vis du yen japonais, c’est ce qui ressort du rapport publié, mercredi, la Banque Centrale de Tunisie (BCT) sur la « Balance des paiements et position extérieure globale de la Tunisie ».

La BCT a par ailleurs noté, dans son rapport que « l’activité économique, à l’échelle nationale, a montré en 2023 des signes d’essoufflement, qui se sont traduits par une stagnation de la croissance, en relation avec la nette contraction de la valeur ajoutée du secteur agricole (-16,1% en 2023 contre +1,9% en 2022″.

De même, la banque des banques a fait état d’une forte décélération de la croissance du secteur des industries manufacturières (+0,5% en 2023 contre +5,9% une année auparavant), en raison de la baisse de la demande extérieure.

A cet égard, «le secteur du textile et de l’habillement a été nettement affecté (+0,1% en 2023 contre +16,8% une année auparavant) et dans une moindre mesure celui des industries mécaniques et électriques (+5,8% en 2023 contre +8,4% en 2022) », a noté la BCT.

Elle a également, souligné que « la demande intérieure a accusé une régression de 7,3%, traduisant l’essoufflement de ses principales composantes, à savoir l’investissement et la consommation, y compris la consommation publique, en rapport avec la rationalisation des dépenses publiques”.

Balance des paiements : Le secteur des transports résiste malgré la hausse des importations

En 2023, la balance des services des transports a dégagé un déficit de (-136 millions de dinars), lequel est comparable à celui enregistré en 2022 (-136 millions de dinars), en raison de la progression des crédits et des débits à des rythmes pratiquement similaires (+25,3% et +24,7%, respectivement), selon le rapport de la Banque Centrale de Tunisie (BCT publié mercredi, sur ” La balance des paiements et position extérieure globale de la Tunisie”.

Pour les exportations des services des transports, elles sont passées d’une année à l’autre de 4,9 milliards à 6,2 milliards de dinars, tirées essentiellement par les recettes des transports aériens et celles des transports maritimes (2,909 MD et 615 MD , respectivement, contre 2,121 MD et 551 MD en 2022), corrélativement avec l’accroissement des revenus de billets de passage grâce à la dynamique des activités de voyages.

S’agissant des autres modes de transport, particulièrement la redevance-gaz, bénéficiant à l’Etat tunisien pour le passage des deux gazoducs transcontinentaux reliant l’Algérie à l’Italie, elle s’est élevée à 2,094 MD (contre 1,807 MD une année auparavant) et ce, en dépit de la diminution des quantités perçues de 5% en 2023.

Quant aux importations au titre des transports, elles ont affiché une progression de 24,7%, pour s’élever à 6,317 MD en 2023, en lien avec la hausse des dépenses des transports maritimes (+12,4%) qui ont accaparé plus de 70% du total sous forme, principalement, de fret.

En ce qui concerne les dépenses des transports aériens, elles ont nettement augmenté pour s’élever à 1,484 MD .

Pour ce qui est de la balance des services de voyages, elle a dégagé un excédent de 5,235 MD en 2023, en hausse de 1,349 MD, par rapport à 2022, et ce, en ligne avec l’accroissement des crédits à un rythme soutenu (+26,8%).

En effet, après avoir pâti lourdement des effets de la crise sanitaire, l’activité touristique, principale composante des services de voyages, a repris une dynamique performante en 2023, générant des flux en devises, en expansion de 27,7% pour s’élever à 6,9 milliards de dinars.

Parallèlement, les entrées des non-résidents ont nettement progressé (+45,9%) pour totaliser 9,4 millions de visiteurs au terme de l’année 2023 (Européens : +41,6% et maghrébins : +68,4%). De leur part, les nuitées des non-résidents ont augmenté de 44,5% pour atteindre 18,4 millions d’unités en 2023.

Du côté des débits, les services de voyages se sont accrus de 14% pour atteindre 2.743 MD en 2023, sous l’effet, essentiellement, de la progression des voyages à titre personnel, en l’occurrence les services liés au tourisme, les frais d’éducation et les transferts relatifs aux séjours pour “pèlerinage et Omra” avec des enveloppes respectives de 1.450 MD, 554 MD et 429 MD.

La presse sportive plaide pour un football tunisien plus performant

Les participants à la table ronde organisé par l’Agence Tunis-Afrique Presse (TAP) ce mardi au siège de l’agence, à l’occasion de la Journée de la presse sportive, intitulé “Le professionnalisme dans le football tunisien : acquis et attentes”, ont formulé les recommandations suivantes :

– Valoriser les initiatives de TAP et le rôle des médias sportifs nationaux dans l’examen des questions liées au sport et au football tunisien.

– Appeler les médias sportifs à jouer leur rôle de partenaires actifs dans l’accompagnement du professionnalisme en transmettant propositions et visions aux décideurs.

– Institutionnaliser une consultation périodique avec les journalistes sportifs pour identifier les réussites et diagnostiquer les lacunes du professionnalisme dans le football tunisien.

– Poursuivre le développement du professionnalisme, un choix stratégique pour améliorer le niveau du football tunisien, le rendre compétitif au niveau continental et international, et surmonter ses insuffisances.

– Réviser et moderniser les lois et réglementations en vigueur afin de les adapter aux exigences du professionnalisme, avec une refonte législative pour permettre aux clubs d’adopter un système professionnel sur des bases solides.

– Étendre le système de professionnalisme à toutes les parties prenantes du football (structures étatiques, dirigeants, joueurs, arbitres, médias) pour améliorer les performances et la gestion des clubs sportifs.

– Garantir les droits des joueurs sur les plans moral et financier en contrepartie de leurs engagements envers leurs équipes, tout en valorisant leur contribution positive à l’image du football tunisien.

– Améliorer les conditions des arbitres sur les plans financier et logistique, leur fournir des infrastructures d’entraînement et les protéger des pressions matérielles et morales.

– Renforcer le contrôle financier et administratif sur les contrats des joueurs et des entraîneurs ainsi que sur les recrutements pour éviter les dettes excessives des clubs.

– Faire appel à des compétences spécialisées et exploiter les expertises universitaires pour instaurer une gouvernance efficace et organiser les clubs selon des méthodes scientifiques.

– Encourager les clubs à développer des centres de formation pour jeunes, en conditionnant leur participation en Ligues 1 et 2 à la création de centres ou académies, avec un budget dédié aux catégories jeunes.

– Plafonner les salaires selon des normes nationales adaptées aux spécificités du marché local et à la situation financière des clubs pour limiter l’inflation des rémunérations.

– Réviser le système de financement public des clubs, en les incitant à rechercher des ressources supplémentaires via des partenariats et le sponsoring.

– Adapter les subventions fixes issues des droits télévisés pour fournir des ressources stables aux clubs professionnels.

– Rénover les stades accueillant les compétitions nationales, afin d’améliorer leurs capacités et d’assurer de bonnes conditions pour les joueurs et les spectateurs.

– Étudier des mécanismes pour enrichir les revenus générés par le “Promosport”, afin de soutenir le football et le sport en général.

– Appeler à un élargissement des consultations sur le projet de loi relatif aux structures sportives actuellement en discussion, pour y inclure des solutions à la problématique du financement.

– Inviter le futur bureau fédéral à placer le développement du système professionnel au centre de ses priorités.

– Mettre en avant la diplomatie sportive pour renforcer la présence de la Tunisie dans les instances décisionnelles continentales et internationales, tout en faisant la promotion du football tunisien.

 

Firas Kattoussi : champion olympique et icône du sport tunisien en 2024

Le taekwondoiste, médaillé d’or aux jeux olympiques de Pairs 2024, Firas Kattoussi, s’est dit heureux d’être été sacré meilleur sportif de l’année 2024 par le 13e référendum de l’Agence Tunis-Afrique presse.

“Cette consécration ne manquera pas de me pousser à donner le meilleur de moi et à briller davantage lors des prochaines échéances”, a-t-il assuré dans une déclaration faite mardi à la TAP.

Kattoussi a expliqué que son sacre à Paris dans sa discipline et sa catégorie (80 kg) était le plus beau moment qu’il a vécu en 2024, affirmant que cet exploit olympique et le fait d’entrer dans l’histoire du taekwondo mondial est le fruit d’un effort colossal et du travail dur.

“Je vis encore dans l’euphorie du sacre olympique de Paris et seuls la discipline, le sérieux et la continuité permettent de tels exploits”, a fait savoir Kattoussi.

Le champion olympique n’a pas manqué d’exprimer sa gratitude envers toutes les parties qui l’avaient soutenu et appuyé pour réaliser son rêve, citant notamment le ministère de la jeunesse et du sport, le Comité national olympique tunisien (CNOT) et la Fédération tunisienne de taekwondo, assurant qu’il continuera à travailler avec la même hargne en prévision des championnats du monde de 2025.

L’objectif à venir pour Firas Kattoussi est celui de décrocher très tôt son billet pour les jeux olympiques de Los Angeles 2028 aux Etats Unis, en profitant de son ranking favorable parmi le top 5 mondial.

Pour rappel, Kattoussi, 29 ans, avait été sacré ce mardi, meilleur sportif tunisien de l’année 2024 par le référendum de l’Agence TAP en totalisant 561 points devant l’escrimeur Fares Ferjani (2e, 395 points) et le taekwondoiste Khalil Jendoubi (3e, 388 points).

Kaïs Saïed : priorité à la restauration des centres de jeunesse et des structures sportives

Le président de la République, Kaïs Saïed, a réaffirmé, lors de sa rencontre, hier mardi 24 décembre 2024, au palais de Carthage, avec le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sadok Mourali, la nécessité d’accélérer la restauration des nombreuses infrastructures qui ont été vandalisées.

Le Chef de l’Etat a indiqué que ces infrastructures, ont été transformées en des ruines fréquentées uniquement par des délinquants, à l’instar du centre de villégiature et de camping d’El Habibia, construit à la fin des années 70 sur une superficie de 21 hectares et entouré d’un lac artificiel, ainsi que l’hôtel du Golfe de Hammamet, qui était l’un des meilleurs espaces dédié à la jeunesse et à la famille, et disposait de toutes les commodités nécessaires.

Lors de cette entrevue, le projet de loi relatif aux structures sportives a également été passé en revue et l’accent a été mis sur la nécessité de son élaboration selon des critères objectifs, en vue de promouvoir les sport et d’honorer le drapeau national, car “un corps sain ne peut être préservé que dans un cadre juridique qui émane d’une pensée nationale saine”, conclut le communiqué.

Tunisie-Égypte : Nafti au Caire pour renforcer la coopération bilatérale

Le ministre des Affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti effectue, les 24 et 25 décembre courant, une visite de travail au Caire.

D’après un communiqué du département, Nafti aura un entretien avec son homologue égyptien, Badr Abdelatty.

La réunion va porter sur les moyens visant à promouvoir les relations de fraternité et de coopération entre les deux pays frères conformément aux instructions données par les dirigeants des deux pays, le président de la République, Kais Saïed et son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi.

La visite du chef de la diplomatie Tunisienne en Egypte sera également l’occasion de consolider la tradition de concertation et de coordination entre les deux pays autour de nombre de questions arabes et internationales d’intérêt commun, selon la même source.

Tunisie : Un plan d’action ambitieux pour renforcer la sécurité énergétique

Tenu, mardi, au palais de la Kasbah, sous la présidence du chef du gouvernement, Kamel Maddouri, un conseil ministériel a décrété une série de mesures visant à garantir la sécurité énergétique et à renforcer la souveraineté énergétique de la Tunisie, conformément à la stratégie nationale du secteur de l’énergie à l’horizon 2035.

Parmi ces décisions, cite un communiqué, figurent le projet du code des hydrocarbures qui sera soumis à la délibération d’un conseil ministériel dans les meilleurs délais et le parachèvement du projet de code des énergies renouvelables.

Il est également question de renforcer la gouvernance financière des entreprises et établissements publics opérant dans le domaine de l’énergie et des hydrocarbures, et le suivi des licences et des contrats, des différentes obligations et des droits y découlant ainsi que des projets en cours ou programmés.

Le Conseil a également décidé d’élaborer un programme visant à accélérer le rythme de l’exploration dans le secteur des hydrocarbures et de revoir en profondeur le cadre réglementaire régissant les entreprises publiques opérant dans ce domaine.

Objectif ultime : conférer à ces entreprises toute la flexibilité requise afin de mener à bien ses missions et d’adapter leurs activités aux spécificités du secteur.

La réunion a également permis de débattre des solutions idoines permettant de régulariser le statut des terres collectives afin de les exploiter dans la mise en œuvre des projets énergétiques en coordination avec toutes les parties concernées.

Toujours dans le même ordre d’idées, le conseil a appelé à la constitution des réserves foncières destiné aux projets des énergies renouvelables.

Le conseil a appelé le ministère des domaines de l’État et des affaires foncières à valoriser le capital foncier de l’État à travers la création d’un capital qui servira à pourvoir les besoins en énergies renouvelables des projets énergétiques.

Il a été également décidé dans le cadre de la même réunion, de soutenir davantage les investissements des entreprises dans le domaine des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique et d’entamer « incessamment » la mise à jour du décret relatif au Fonds de transition énergétique, d’encourager la production de l’électricité à partir de l’énergie solaire.

Le conseil a décidé de créer un groupe de travail chargé d’étudier les aspects stratégiques et procéduraux de la mise en œuvre des projets nationaux dans le domaine du raffinage et de la logistique pétrolière de manière à ouvrir des perspectives de développement de l’activité des entreprises et d’appuyer et d’encourager l’investissement.

Le conseil a en outre recommandé l’adoption d’une licence uniforme pour la délivrance de licences de réalisation des projets des énergies renouvelables et le renouvellement des solutions de transition énergétique en misant sur les solutions innovantes fournies par les start-ups, ainsi que sur le déploiement des compteurs électriques intelligents.

Objectif: faciliter la collecte des données et aider à la bonne programmation de nouveaux projets d’énergie.

Prenant la parole, le chef du gouvernement a souligné que le renforcement de la sécurité énergétique et l’amélioration de l’indépendance énergétique du pays est en premier et dernier ressort « une question de souveraineté nationale » et « une priorité absolue » qui nécessite la mobilisation de tous les moyens et ressources nécessaires.

Il a également mis l’accent sur la nécessité d’engager des réformes législatives et réglementaires nécessaires pour surmonter les problèmes soulevés, tout en veillant à surmonter les difficultés d’ordre administratif et procédural devant ces projets en raison de leur importance dans la garantie de la sécurité énergétique.

A cet égard, il a mis l’accent sur la nécessité de mener une action commune entre les organismes publics afin de promouvoir le programme de transition énergétique dans les établissements et les entreprises publics et d’accélérer la mise en œuvre du programme d’efficacité énergétique dans les bâtiments publics.

La Tunisie, a-t-il dit, s’est fixée des « objectifs réalistes et ambitieux » afin de garantir sa sécurité énergétique.

Maddouri a par ailleurs rappelé l’orientation de l’Etat tunisien vers la production d’énergies propres en tant que « choix stratégique » face aux défis climatiques actuels pour préserver les droits des générations futures et assurer ainsi l’accès à des services énergétiques fiables à bas coût écologique.

Pour sa part, le Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, chargé de la transition énergétique, a eu l’occasion de présenter un exposé portant sur les axes-clés et les objectifs tracés par la stratégie du secteur de l’énergie à l’horizon 2035.

Il a également dressé un état des lieux de la situation énergétique actuelle, des activités d’exploration, de recherche et de production ainsi que de la situation des entreprises publiques opérant dans le domaine.

Cité médicale des Aghlabides et logements sociaux : Kais Saïed fixe les priorités

Recevant, mardi, au Palais de Carthage, la ministre de l’Équipement et de l’Habitat, Sarah Zaafarani Zanzari, le président de la République, Kais Saïed a évoqué le dossier de la cité médicale des Aghlabides de Kairouan.

Le cadre juridique étant mis sur pied et les financements nécessaires alloués, il n’est plus question de tarder à entamer la réalisation de ce mégaprojet, a lancé le chef de l’Etat, cité dans un communiqué.

Le chef de l’Etat a par ailleurs appelé la Société nationale immobilière de Tunisie (SNIT) à reconquérir son rôle social en coordination avec le ministère des domaines de l’Etat et des affaires foncières afin d’acquérir des lots de terrain au dinar symbolique comme c’était le cas par le passé.

L’objectif étant, précise la même source, de mettre à la disposition des citoyens tunisiens des logements à des prix abordables qui prennent en considération leur pouvoir d’achat, notamment, à la lumière de l’envolée sans précédent des prix afférents à l’acquisition ou à la location du logement.

Nomination de Sondes Beji Kraiem à la tête de l’Agence de Réhabilitation et de Rénovation Urbaine

Sondes Beji Kraiem a été chargée des fonctions de président directeur général de l’Agence de Réhabilitation et de Rénovation Urbaine (ARRU), par décret du ministère de l’Equipement et de l’Habitat publié, mardi, dans le Journal Officiel de la République Tunisienne (JORT)

Kraiem succède ainsi à Ahmed Ezzedine occupant ce poste depuis février 2023.

❌