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Tunisie : que signifie la baisse du volume global du refinancement des banques ?

La baisse du volume global du refinancement des banques a attiré l’attention des analystes ces derniers jours. Au 23 décembre, il s’est établi à 11 926 MTND, en baisse de 3 424,2 MTND par rapport à la même date en 2023.

S’agit-il vraiment d’une surprise ? D’une bonne nouvelle ? Certes, cela traduit certaines améliorations, mais il ne faut pas se réjouir autant. Le diable se cache bien dans les détails.

Un gap emplois-ressources moins aigu

La tendance de la baisse du volume global du refinancement était attendue cette année pour plusieurs raisons.

La première est que le resserrement de la politique monétaire va booster les dépôts et bloquer les investissements. C’est effectivement ce que nous avons vu.

Jusqu’à fin septembre 2024, les dépôts d’épargne se sont établis à 32 823 MTND, en hausse de 1 895 MTND depuis le début de l’année. Les comptes à terme affichent un solde de 22 078 MTND, c’est-à-dire 2 431 MTND de plus qu’en décembre 2023. Même les dépôts à vue, non rémunérés, ont atteint un record de 30 476 MTND.

En ce qui concerne les financements, les banques résidentes ont accordé, en net, 1 758 MTND supplémentaires aux entreprises et 361 MTND aux individus. Le résultat est un gap emplois-ressources qui sera en repli fin 2024, ce qui implique une tension moins importante sur la liquidité bancaire.

Un État moins gourmand en bons du Trésor

La seconde est la stratégie d’endettement interne de l’État. Le Trésor a tenté de décélérer en termes d’émission de bons du Trésor. Jusqu’au 20 décembre 2024, l’encours des BTCT a diminué de 3 437 MTND sur un glissement annuel, alors que celui des BTA a augmenté de 2 654 MTND. En tout, c’est une réduction de 783 MTND.

Et comme ces titres passent par la case du refinancement auprès de la Banque centrale (dans la limite de 40%), la tendance baissière va fournir indirectement une liquidité supplémentaire au marché. Néanmoins, cela demeure limité, puisque le Trésor a mis l’accélérateur sur un autre mécanisme, qui est l’“Emprunt obligataire national“ qui ne bénéficie pas du refinancement.

En d’autres termes, le resserrement de la liquidité se concentre dans les périodes de mobilisation des ressources durant les périodes de souscription.

La BCT gagnera moins

Ce que nous venons de dire est reflété dans les chiffres. Les opérations de refinancement à plus long terme d’une durée d’un mois ont baissé, revenant à 473 MTND. Il y a bien davantage de liquidités au sein des banques.

Idem pour l’intervention de la Banque centrale par les opérations d’open market, impliquant un volume moyen de 5 825 MTND contre 8 382 MTND une année auparavant. Le régulateur a pu alléger son bilan, en achetant moins de bons du Trésor au cours de 2024.

Mais tout cela a une autre signification : les produits d’exploitation de la Banque centrale de Tunisie vont baisser cette année. Les intérêts sur intervention sur le marché monétaire sous forme d’achats sur appels d’offres ont représenté 48% du top line de l’Institut d’émission, soit 599 MTND. Les intérêts de financement sur le marché monétaire sous forme d’opérations de refinancement à un mois ont généré 66 MTND l’année dernière. Les bénéfices de la BCT seraient inférieurs à ceux de 2023, mais toujours élevés.

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Bourse de Tunis : ce qui changera en janvier 2025

Comme chaque année, la Bourse de Tunis a publié la nouvelle répartition des valeurs sur les différents compartiments du marché à partir de janvier 2025. Il y a eu du mouvement cette fois.

 

Les règles appliquées

Le compartimentage respecte certaines règles. Le compartiment A inclut les émetteurs dont la capitalisation boursière est supérieure ou égale à 200 MTND. Le compartiment B inclut les émetteurs dont la capitalisation boursière est inférieure à 200 MTND.

La capitalisation boursière utilisée pour l’affectation aux compartiments A et B est la moyenne quotidienne des capitalisations entre le 1er septembre et le 30 novembre.

Le compartiment S (Sous Surveillance) inclut les émetteurs qui ne respectent pas leurs obligations en matière d’information financière ou qui sont touchés par des événements susceptibles de perturber durablement leur situation ou compromettre le bon fonctionnement du marché.

Pour ce qui est du type de cotation, sont retenues en continu pour l’année 2025 les valeurs ayant réalisé, au moins, 1 200 transactions sur la période allant du 1er décembre 2023 au 30 novembre 2024 et vérifiant un minimum de 300 transactions par trimestre pour au moins deux trimestres.

Principaux changements

Au final, quatre titres vont passer du Fixing au Continu : SPDIT-SICAF, Tunis Re, Tunisie Leasing & Factoring et Wifack International Bank.

Pour sa part, Cellcom a quitté le compartiment S et a intégré celui B, au Fixing. La société a rattrapé ses manquements en matière de publication de ses données financières. Le fait qu’elle améliore sa position était attendu.

Deux valeurs ont quitté le continu pour rejoindre le Fixing : SOMOCER et Telnet Holding. Les deux sociétés seront les nouvelles recrues du compartiment S, reflétant leurs soucis de gouvernance, les fondateurs et directeurs généraux ayant des soucis avec la justice.

Le groupe 99 sera aussi « renforcé » par Les Ciments de Bizerte, SOTEMAIL et STIP.

En tout, le compartiment A est composé de 27 valeurs, dont 11 banques, 3 assureurs et 4 holdings. 34 sociétés sont dans le compartiment B. Le Fixing est la technique de cotation pour 33 valeurs, ce qui n’est pas peu. L’expérience de ces dernières années a montré que c’est un bon moyen pour éviter les chutes libres en cas de catastrophe de toute nature, tout en accentuant les performances. Néanmoins, c’est généralement un coup dur pour la liquidité.

De facto, la liste pour les investisseurs étrangers est devenue plus courte. La liquidité est un facteur déterminant dans leurs choix. Le marché serait de plus en plus tuniso-tunisien.

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Près de 1 000 personnes ont adhéré au statut de l’auto-entrepreneur

Le statut de l’auto-entrepreneur est l’une des mesures phares de la Loi des Finances 2025. Non seulement elle résout le problème d’un bon nombre de freelancers qui n’ont pas de statut, mais elle permet d’attirer une partie des activités non déclarés dans le formel.

Les objectifs sont des dizaines de milliers de jeunes qui pourront de la sorte pouvoir travailler normalement et bénéficier de la couverture sociale, si importante.

Nous avons les premiers chiffres des inscriptions sur la plateforme dédiée à l’auto-entrepreneur jusqu’à la date du 20 décembre 2024. Le chiffre serait aux alentours de 1 000 personnes. La répartition géographique montre la dominance du Grand Tunis, avec une part de 48,7%, dont 20,5% à Tunis, 13,1% de l’Ariana et 11,9% de ben Arous. Nous trouvons également 10,4% des inscrits à Sousse, 7,6% à Nabeul et 7,4% à Sfax. Les premières tendances confirment, encore une fois, que la dynamique reste du coté Est du pays. Dans les régions intérieures, la dynamique est faible: 2,2% à Gafsa, 1,4% à Kasserine, 1,3% à Jendouba, 0,8% à Kébili, 0,5% au Kef et à Tataouine et 0,4% à Tozeur.

Par domaine, 60,5% des auto-entrepreneurs opèrent dans les services, alors 19,2% sont dans le commerce de détail et 17,3% dans les activités artisanales. Ceux qui travaillent dans l’industrie ne représentent que 3%.

Bien évidemment, ce ne sont que des premiers chiffres, mais ils sont révélateurs. Il serait difficile de voir des auto-entrepreneurs à l’intérieur du pays puisque leur présence est très liée au pouvoir d’achat concentré dans les grandes villes. Idem pour les activités concernées, les services devraient rester largement aux commandes. Les chiffres vont évoluer progressivement et nous pensons que les 15 000 inscrits est un objectif légitime pour 2025.

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Deux nouveaux OPCVM obligataires agréés par le CMF

Deux nouveaux OPCVM obligataire verront prochainement le jour. Le Conseil du Marché financier a accordé son agrément pour ATTIJARI PREMIUM SICAV, ayant un capital initial de 1 MTND et FIDELITY FCP OBLIGATAIRE, au capital initial de 0,100 MTND. Les deux véhicules sont de capitalisation, ce qui signifie qu’ils ne distribuent pas de dividendes.

Le marché compte actuellement 124 OPCVM actifs et deux en liquidation anticipé. Nous terminons l’année donc avec 126 organismes de placement collectif. L’actif net est de 7 044 MTND fin novembre 2024, un record absolu.

Le Momentum est idéal pour lancer les véhicules obligataires, surtout pour les gestionnaires qui ont une base importante de clientèle. Le marché de la dette n’a jamais été aussi profond, au moins coté offre. Il y a des corporates, comme les banques, les compagnies de leasing et les institutions de microcrédits qui se présentent annuellement sur le marché. Et les dernières années, il y a bien l’Etat qui est devenu actif en termes d’obligations souveraines. Nous terminons 2024 avec un encours de 13 679 MTND d’obligations nationales et l’année prochaine il y aura des émissions de pas moins de 4 800 MTND.

De plus, créer un nouveau fonds dont l’actif sera exclusivement de papiers qui assurent un rendement élevé permet d’atteindre des seuils de rentabilité intéressants qui servent comme un outil de marketing. Les perspectives sont bien en faveur d’un Taux Directeur encore à 8% pour de longs mois. C’est le moment ou jamais de se lancer.

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9,15% du capital d’Artes échangé en une journée, mais intra-famille

Comme chaque année, la fin d’année boursière est marquée par des opérations importantes intra-groupes ou intra-actionnaires majoritaires.

Le coup d’envoi semble être donné avec des transactions sur les titres de la société Artes :
– Cession de 3 500 534 actions au prix moyen unitaire de 7,980 Tnd, soit un total de 27,934 Mtnd par la Société MZ Holding Invest. Cette quantité correspond à 9,15% du capital du concessionnaire et 33,33% de la participation du premier actionnaire du concessionnaire.  Malek Mzabi, gérant de la société, est un membre du Conseil d’administration d’Artes. La société MZ Holding Invest est aussi membre du conseil, représentée par  Sadok Mzabi,
– Achat de 1 750 267 actions par  Faouzia Mzabi au prix moyen unitaire de 7,980 Tnd (13,967 Mtnd au total),
– Achat de 1 750 267 actions par  Azza Mzabi au prix moyen unitaire de 7,980 TND (13,967 Mtnd au total).

Au final, il n’y a aucun impact sur la structure de l’actionnariat puisqu’il s’agit du même noyau dur.

Ces opérations servent généralement à des optimisations de profitabilité au sein du groupe familial. Depuis le début de l’année, l’action a progressé de 30,46%, la meilleure par rapport aux autres concessionnaires. En termes de volume, Artes est l’un des titres les échangés cette année en bourse, avec 45,057 Mtnd.

Le marché n’a pas été surpris et continue à apprécier l’action. Etant une valeur où la famille domine la structure du capital, elle est généreuse en termes de dividendes et c’est confirmé par l’historique. De plus, le premier semestre était excellent avec un résultat net de 20,705 Mtnd. Les chiffres du troisième trimestre confirment aussi que la société se dirige vers l’un des meilleurs exercices dans son histoire. Tous les indicateurs sont au vert.

 

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Microcred sort sur le marché obligataire pour la seconde fois en 2024

L’Assemblée Générale Ordinaire de Microcred, tenue le 04 juin 2024, a autorisé le Conseil d’administration à émettre un ou plusieurs emprunts obligataires dans la limite de 100 Mtnd. Cette autorisation est valable jusqu’à la tenue de la prochaine Assemblée Générale qui statuera sur les résultats de l’exercice 2025. Les opérations seront sans Appel public à l’épargne.

Une première tranche a été émise en juin 2024 pour 20 Mtnd. Une seconde émission a ciblé la mobilisation de 10 Mtnd et a réussi à le faire en seulement deux jours ouvrables.Les souscriptions à cet emprunt ont débuté le vendredi dernier, le 20 décembre 2024, et étaient censées se poursuivre jusqu’au 27 décembre. Hier, l’institution a annoncé qu’elles ont été clôturées par anticipation, le montant de l’émission étant intégralement souscrit. Les 10 Mtnd serviront à renforcer la structure financière de l’IMF par des ressources à moyen terme.

Nous n’avons pas d’idée sur la répartition des souscriptions par nature de taux. Microcred avait proposé une seule catégorie d’obligations, ayant une maturité de 5 ans, mais deux taux : variable de TMM + 2,60% brut l’anet fixe de 10,80% brut. Le remboursement sera effectué par un amortissement annuel constant qui commencera dès la première année. Les intérêts et le remboursement du capital seront payés, à terme échu, le 27 décembre de chaque année. La logique indique que le taux fixe a attiré bien plus d’investisseurs, bien que les taux resteraient encore élevés durant une bonne période.

Actuellement, Microcred a des obligations cotées d’une valeur de 44,400 Mtnd. La société est rentable et opère dans un secteur à forte profitabilité. Le taux annuel effectif global (TEG) moyen pondéré des IMF SA s’est élevé à 28,62% au premier semestre 2024. Le ratio global de solvabilité du secteur fin 2023 est de 26,4%. Le ROE est de 16,23%. De plus, au terme de l’année 2023, le PAR 30 sans intégration des microfinancements radiésdes IMF SA à 2,51%. Vous connaissez beaucoup de secteurs ayant ce profil ? Ceux qui ont placé dans cet emprunt n’ont pas eu tort.

 

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DAZN achète le Netflix australien Foxtel pour 2,1 milliards de dollars

La société de média américaine News Corp et celle australienne Telstra sont parvenus à un accord selon lequel elles vendent leur société australienne de télévision par câble et de streaming Foxtel à la plateforme sportive britannique DAZN. La valorisation de la chaine, en difficulté d’ailleurs, était de 2,1 milliards de dollars, y compris une dette de 578 millions de dollars envers les anciens actionnaires, et qui seront intégralement remboursés dans le cadre de l’opération. Foxtel a pesé sur les bénéfices de News Corp pendant des années. Le nombre d’abonnés pour son contenu diffusé a fortement diminué, à cause de la concurrente avec Netflix.

Selon les termes de l’accord, News Corp détiendra une participation de 6% dans DAZN avec un siège au conseil d’administration, et Telstra 3% dans la plateforme mondiale de streaming basée à Londres et fondée en 2016. L’opération devrait être l’une des rares transactions de consolidation majeure dans le secteur d’ici aux mois prochains. L’acquisition permettra à DAZN de pénétrer un marché important. Les Australiens regardent plus de sport que n’importe quel autre pays dans le monde. C’est une étape dans la stratégie à long terme de transformer la plateforme en foyer mondial du sport.

En regardant ces évolutions, et par rapport à la Tunisie, les perspectives des médias audiovisuelles ne cessent de s’assombrir. Nous sommes dans la préhistoire. Nous n’avons la culture de l’abonnement que dans le cadre de ceux piratés. Le marché publicitaire est étroit et les canaux non conventionnels sont en train de l’emporter; le contenu offert par les quelques chaines qui parviennent à résister étant rarement intéressant. Les chaînes ne sont pas structurées et vivent au jour le jour. Dans une telle démarche, elles ne pourront jamais faire l’objet d’un projet d’extension. Il n’y a rien à valoriser.

Pire encore, ceux qui s’orientent vers YouTube pour créer des chaînes ne parviennent pas à réaliser des rentrées d’argent importantes, car la rémunération du clic tunisien sur la plateforme de Google ne rapporte quasiment rien. L’industrie agonise, bien que nous ayons des compétences dans tous les domaines. Il est temps de penser à l’avenir, car, dans dix ans, personne ne regardera les télévisions locales. 

 

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Office Plast ne renouvelle pas son contrat de liquidité

Les initiateurs du contrat de liquidité des actions Office Plast et l’intermédiaire en Bourse Maxula Bourse ont annoncé hier que le contrat de liquidité est arrivé à échéance le 17 décembre 2024. Il a été mis en place depuis le 17 décembre 2020, avec 25 000 actions et un montant de 0,100 MTND. L’année dernière, il était composé de 105 451 titres et 532,734 TND de liquidité. À la fin du contrat, les comptes affichent 105 851 actions et 17,449 TND. Le contrat ne sera donc pas renouvelé.

Depuis le début de l’année, le titre est à l’équilibre, avec un repli de 1,64%. Les titres échangés ont été de 167 870 actions pour un volume de 183 083 TND. La société a terminé le premier semestre sur un petit bénéfice de 0,133 MTND. Fin septembre, le chiffre d’affaires a atteint 9,720 MTND, en repli de 14% en glissement annuel.

Le non-renouvellement du contrat n’aura pas de conséquence sur l’évolution du cours. Si nous voyons les transactions sur la dernière année, les achats nets étaient de 400 actions. Le flottant est de l’ordre de 26%, selon la dernière structure de capital publiée. Il y a la présence d’une SICAR, de deux FCPR, d’un assureur et d’un intermédiaire en Bourse qui détiennent ensemble 53% des actions et des droits de vote. Le fondateur Yassine Abid en détient 21%. Tous ces actionnaires sont stables et les performances opérationnelles déterminent le sens du cours. Les minoritaires n’ont donc rien à craindre. 

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Les recettes de la municipalité du Bardo dépassent 10 Mtnd pour la première fois

La municipalité du Bardo a annoncé qu’elle terminera l’année 2024 avec des recettes record. Déjà, les revenus du Titre I du budget ont représenté, à la date du 18 décembre 2024, 95% des estimations et ils atteindront les objectifs tracés à la fin de l’exercice. Les taux de réalisation sont de 93% pour la collecte des taxes sur les immeubles bâtis, 147% pour les taxes sur les immeubles non bâtis, et 105% pour les taxes sur les activités de nature commerciale et industrielle. Les encaissements seraient de 10,952 Mtnd, une première dans l’histoire de la commune, outre un budget de développement (Titre II) consacré à la réalisation des projets qui s’élève à 5 Mtnd.

Cela permettra d’améliorer la qualité des services, notamment la propreté. Ceux qui connaissent Le Bardo ont certainement remarqué le rythme de développement et d’investissement privé qui a créé une dynamique commerciale, notamment dans son avenue principale. En même temps, la taille de la population augmente rapidement, surtout avec la proximité des universités, ce qui signifie un défi environnemental important.

Pour 2025, l’accent sera mis sur la mobilisation davantage de ressources internes, mais surtout une meilleure maitrise des dépenses. Nous pensons qu’avec sa position stratégique et sa meilleure connectivité avec les zones limitrophes grâce à la nouvelle ligne RFR qui entrera en exploitation dans quelques semaines, Le Bardo a encore du potentiel de croissance. Il y a un besoin de projets d’infrastructure et d’aménagement d’une part, et un effort des habitants en matière de propreté d’autre part. Une meilleure attractivité de la commune est dans l’intérêt de tout le monde.

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Nissan, Honda et Mitsubishi bientôt dans la même holding

Les constructeurs automobiles japonais Nissan Motor et Honda Motor auraient l’intention d’entamer des négociations en vue d’une fusion afin d’être plus compétitifs dans une industrie automobile mondiale en pleine mutation. Les deux géants envisagent d’opérer sous la forme d’une société holding et d’intégrer à terme Mitsubishi Motors, dont Nissan est le premier actionnaire (24% du capital).

L’entreprise combinée Nissan-Honda-Mitsubishi équivaudrait à plus de 8 millions de véhicules vendus par an. Cela placerait l’entreprise parmi les plus grands constructeurs automobiles du monde, mais toujours en dessous de son compatriote Toyota Motor ainsi que du constructeur allemand Volkswagen.

Ce rapprochement fait suite à la conclusion, au début de l’année, d’un partenariat stratégique entre les deux constructeurs automobiles japonais portant sur le partage de composants automobiles et de logiciels. Il intervient alors que Nissan connaît des difficultés majeures. Le groupe a annoncé la suppression de 9 000 postes en novembre, à l’échelle mondiale, et une réduction dans ses capacités de production pour s’adapter à la dégradation de ses ventes. Il trouve de la peine sur ses marchés phares, les États-Unis et la Chine.

Il s’agirait de la plus grande fusion dans l’industrie automobile depuis que Fiat Chrysler s’est associé au groupe français PSA pour former Stellantis en janvier 2021.Les experts en automobile appellent souvent à une augmentation des fusions et acquisitions dans l’industrie afin de partager les coûts et de mieux concurrencer les constructeurs automobiles chinois en pleine expansion, ainsi que le leader américain des véhicules électriques, Tesla.

 

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Le CIVP dématérialisé dans six bureaux pilotes de l’Aneti

La transformation digitale s’accélère à l’Agence nationale pour l’emploi et le travail indépendant -Aneti, en coopération avec GO4Youth, soutenue par le programme EU4Youth et financée par l’Union européenne. L’idée est de permettre un meilleur accès aux offres d’emploi. L’Agence dispose d’un programme ambitieux de développement de services pour les entreprises et de transformation numérique dans le cadre de sa vision 2030. D’ici là, les partenaires offriront un soutien concret aux jeunes chercheurs d’emploi et aux entreprises pour améliorer leur intégration sur le marché du travail.

En 2024, six bureaux de l’emploi pilotes de l’Aneti (Fouchana, Gafsa, Gabès, Le Kef, Hammam-Sousse et La Charguia) ont commencé la dématérialisation du traitement des contrats d’insertion à la vie professionnelle (CIVP). Ce projet vise à optimiser les processus, à améliorer les procédures en ligne et à offrir de nouvelles opportunités aux chercheurs d’emploi à travers un accès simple et plus rapide.

Et ce n’est pas tout. L’Agence sera la première en Afrique à adopter un outil de matching d’ici à 2025. Dès septembre dernier, elle a entamé l’intégration de la solution de matching ELISE. Cette technologie innovante permettra de connecter les compétences des chercheurs d’emploi aux offres disponibles et d’identifier les lacunes à combler. Le projet a pour objectif de faciliter l’accès des jeunes aux opportunités qui correspondent à leurs qualifications. C’est une étape importante vers la mise en place des bases d’une modernisation significative des services d’emploi. Dans un pays où il y a 667 200 chômeurs et où 25% des diplômés de l’enseignement supérieur n’ont pas de travail, ces avancées ont vraiment un impact.

 

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Une double augmentation de capital réservée à Agrimed dans Sanimed

Sanimed a convoqué ses actionnaires en une Assemblée générale extraordinaire qui se tiendra aujourd’hui, 18 décembre 2024. À l’ordre du jour, il y a une augmentation du capital en numéraire et par conversion des dettes en actions avec suppression des droits préférentiels de souscription.

En numéraire, le capital sera augmenté de 5 474 793,615 TND, avec une prime d’émission de 1 025 242,250 TND. Cela sera réalisé par l’émission de 4 100 969 actions nouvelles d’une valeur nominale de 1,335 TND chacune, avec une prime d’émission de 0,250 TND par action. Les actions nouvelles seront libérées en totalité lors de la souscription et seront assimilées aux actions anciennes et jouiront des mêmes droits à compter du 1er janvier 2025. Le souscripteur unique est Agrimed.

Si l’Assemblée approuve cette recapitalisation réservée et accepte de supprimer les droits préférentiels de souscription, les actionnaires pourront voter une seconde augmentation du capital de 4 632 491,385 TND, avec une prime d’émission de 867 507,750 TND. Cela passera par l’émission de 3 470 031 actions nouvelles d’une valeur nominale de 1,335 TND chacune, dont une prime d’émission de 0,250 TND par action, et ce, par la conversion des créances certaines liquides et exigibles de la société Agrimed sur Sanimed. Les actions nouvelles seront libérées en totalité lors de la souscription et seront assimilées aux actions anciennes et jouiront des mêmes droits à compter du 1er janvier 2025. Le souscripteur unique est Agrimed.

Au 30 juin 2024, les capitaux propres de Sanimed s’élèvent à 23,892 MTND, y compris les 35,545 MTND de pertes reportées. Après cette opération, ils passeront à 35,892 MTND. Nous comprenons donc pourquoi le cours de l’action a fortement repris ces dernières semaines, réduisant ses pertes depuis le début de l’année à -15,08%. Pourtant, l’augmentation de capital est bien dilutive pour les autres actionnaires. Probablement, c’est le message direct de l’actionnaire majoritaire qu’il tient toujours bon au Groupe en dépit de ses problèmes judiciaires, qui a donné du punch au cours.

 

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Les prix du café atteignent leur pic en 50 ans

La hausse record des prix du café ne montre aucun signe de ralentissement. Les contrats à terme sur le café arabica (livraison mars 2025) ont atteint un nouveau record la semaine dernière, à 348,35 cents la livre, soit leur niveau le plus élevé depuis en 50 ans. Le contrat a depuis réduit une partie de ses gains mais reste en hausse de 70% depuis le début de l’année.

La dernière fois que le prix des haricots arabica, la variété la plus populaire au monde, a atteint un niveau aussi élevé, c’était en 1977, lorsque la neige avait détruit de vastes superficies de plantations brésiliennes. Réputés pour leur goût doux et leur saveur sucrée, les grains d’arabica représentent entre 60 et 70% du marché mondial du café.

L’extraordinaire remontée des prix du café, qui est considéré comme la deuxième matière première la plus échangée en termes de volume après le pétrole brut, s’inscrit dans un contexte d’inquiétude concernant la récolte de 2025 au Brésil, qui est de loin le plus grand producteur mondial. Le pays a connu sa pire sécheresse en 70 ans, en août et septembre, suivie de fortes pluies en octobre, ce qui fait craindre un échec de la floraison.

Ces mauvaises conditions de croissance signifient que les prix du café pourraient mettre beaucoup de temps à se redresser. Historiquement, les cours du café ne se détendront que lorsque l’offre s’améliore et que les stocks se reconstituent. Il s’agit d’un processus qui peut prendre des années, et non des mois.

Tous les fabricants vont donc augmenter leurs prix car il est impossible de pouvoir absorber la hausse des coûts. Vous êtes avertis.

 

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La Société régionale de transport de Jendouba se porte bien financièrement

La Société régionale de transport de Jendouba (SRTJ) a publié ses états financiers relatifs à l’exercice 2022. Contrairement aux autres sociétés régionales, elle est parvenue à réaliser un bénéfice net de 1,418 MTND contre une perte de 0,132 MTND une année auparavant.

Toutefois, sans l’appui de l’État, cette performance n’aurait jamais été atteinte. Les revenus de la société se sont établis à 8,316 MTND, en hausse de 29,3% en glissement annuel. De plus, la subvention d’exploitation de 15,803 MTND a permis de porter les revenus d’exploitation à 24,251 MTND fin 2022 contre 19,699 MTND fin 2021.

Les charges d’exploitation ont totalisé 22,321 MTND, en hausse de 13,3% par rapport à 2021. Tous les postes de dépenses ont augmenté, et les charges du personnel représentent 55,6% des dépenses totales. Les charges financières se sont établies à 0,307 MTND, en repli de 37,8% en rythme annuel.

La société affiche des fonds propres sains, de 4,320 MTND, avec une absence totale de pertes antérieures. Les états financiers ont été certifiés avec réserves par le commissaire aux comptes, à cause de l’existence de défaillances dans les applications de gestion et d’évaluation des stocks d’une part, et de l’absence d’un inventaire réel des actifs immobilisés d’autre part. La société a fait également l’objet d’une vérification fiscale approfondie couvrant la période 2019-2022 et l’administration a réclamé 0,636 MTND à la société, qui s’y est opposée.

Globalement, la situation de la SRTJ s’avère bien meilleure que ses homologues dans les autres régions. Un exemple à suivre.

                                                                                              

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Le Tunindex fait le yoyo, les banques jouent la discrétion

Le retour en territoire positif du Tunindex hier (+0,20% à 9 911,72 points) n’a pas suffi pour que l’indice phare de la Place de Tunis puisse terminer la semaine au vert. Il a reculé de 0,29%, mais affiche toujours une belle performance annuelle de 13,27%.

Le marché a fait le yoyo, dans un volume de transactions de 47,224 MTND. Les banques ont accusé un repli de 0,38%, alors qu’elles pèsent 55,66% de l’indice. Aucun établissement de crédit ne figure parmi les meilleures performances, toujours dominées par les filiales du Groupe Somocer, à savoir la Sotemail (+23,89%) et la Sanimed (+10,75%), mais encore sans un volume significatif. Dans le top 5 hebdomadaire, le seul poids lourd du marché est PGH qui a gagné 3,49%. Côté baisse, il y a AeTECH (-16,67%), qui cherche toujours un administrateur indépendant.

Les plus gros échanges ont été enregistrés sur Wifak Bank (8,028 MTND), Carthage Cement (5,924 MTND) et SAH (2,681 MTND). Aucune transaction de bloc n’a été enregistrée.

Les investisseurs étrangers ont aussi été absents. Ils n’ont acheté que 1 500 titres Carthage Cement et 600 actions PGH. Au niveau des ventes, ils ont cédé 124 actions Sotuver, 280 actions Sanimed et 608 actions Amen Bank.

Pour terminer l’année à 10 000 points, le Tunindex a juste besoin d’une performance de 0,89% d’ici la fin de l’exercice. C’est réalisable. Toutefois, si les banques jouent la discrétion comme cette semaine, il serait difficile d’y parvenir.

 

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40% des étudiants bénéficieront de bourses et de prêts universitaires en 2025

Comme chaque année, le montant des bourses universitaires est fixé par la loi de finances. C’est une donnée importante pour des étudiants qui prennent tôt leurs responsabilités pour réussir leurs études et combattre une vie chère. La bourse, bien qu’elle soit modeste en valeur absolue, représente une bouffée d’oxygène pour ceux qui ont la chance d’en bénéficier.

En 2025, la somme consacrée aux étudiants poursuivant leurs études en Tunisie, au titre de bourses et prêts universitaires, s’élève à 227,3 Mtnd, une nette évolution par rapport au montant alloué à ce titre l’année dernière qui était de 156,7 Mtnd. 40% de la population estudiantine inscrite dans les universités tunisiennes, soit 104 551 étudiants, vont bénéficier de l’un de ces deux mécanismes de financement des études.

Une somme de 1,1 Mtnd sera allouée aux enfants des Tunisiens résidents à l’étranger et qui poursuivent leurs études en Tunisie ainsi qu’à ceux issus de familles nécessiteuses sous forme de bourse. L’enveloppe des prêts universitaires dédiée à cette catégorie d’étudiants totalisera 4,2 Mtnd.

Quant aux étudiants tunisiens poursuivant leurs études à l’étranger, 2 813 d’entre eux auront droit à des bourses pour un total de 48,3 Mtnd, y compris les frais d’inscription, d’assurances, de fournitures scolaires et de billets d’avion.

À tout cela, s’ajoute une enveloppe de 18 Mtnd à titre de prime d’intégration au profit de 36 000 étudiants issus de familles à revenus faibles ou moyens, soit 500 Tnd par nouvel étudiant.

Les bourses et les prêts universitaires sont un mécanisme pour promouvoir l’égalité des chances, et nous pensons que celui-ci mérite d’avoir encore plus de ressources. Un effort a été consenti cette année et il faut bien le poursuivre pour permettre à une plus grande proportion d’étudiants d’en bénéficier. 

 

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Le Trésor accentue ses émissions, mais sans affecter la liquidité du marché

En deux jours, le Trésor a réalisé le grand chelem en levant 2 398,6 MTND. Une première adjudication de BTA a permis de mobiliser 1 260 MTND le 10 décembre 2024 (BTA 9,89%, 13 juin 2033) au taux moyen pondéré de 9,91%. Elle permettra de rembourser les BTCT 52 semaines 13/12/2024 pour le même montant. Le même jour, une adjudication de BTCT (BTCT 26 semaines 06/06/2025) a réussi à drainer 138,600 MTND au Trésor.

Une troisième adjudication de BTCT a mobilisé 1 000 MTND le 11 décembre 2024 (BTCT 26 semaines, 18/06/2025) au taux moyen pondéré de 8,70%. Elle servira au paiement des BTCT 26 semaines 18/12/2024 pour le même montant.

Si nous ajoutons les BTCT émis le 5 décembre (BTCT 26 semaines, 06/06/2025) pour 31,8 MTND, nous constatons qu’en 4 jours ouvrables, le Trésor a pu obtenir 2 430,4 MTND.

Toutefois, en net, l’effet est minime sur la liquidité dans le système financier, car entre le 6 et le 18 décembre, l’État aura remboursé 2 419 MTND en principal, sans compter les intérêts. C’est pour cette raison qu’il a pu mobiliser ces montants en si peu de temps.

Le Trésor a également annoncé deux autres adjudications. La première est pour le 16 décembre, avec un objectif de 80 MTND (BTCT 26 semaines, 19/06/2025). La seconde, ce sont des BTA (BTA 9,90%, 26 décembre 2034) et cherche 1 000 MTND. Elle sera organisée le 20 décembre. Ce montant servira à sécuriser la fin de l’année et, surtout, assurer le remboursement des 500 MTND de l’avance de la BCT obtenue en 2020.

 

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Les fonds propres de la SRTGN passent à environ -115 millions de dinars

La Société régionale de transport du gouvernorat de Nabeul (SRTGN) a publié ses états financiers relatifs à l’exercice 2022, soit avec plus de 19 mois de retard.

Les revenus de l’exercice se sont établis à 66,137 MTND, dont 31,036 MTND générés par l’exploitation (27,128 MTND en 2021) et 34,256 MTND de subventions d’exploitation versées par l’État (26,111 MTND en 2021). Au total, l’amélioration a été de 18,4% en glissement annuel.

Mais cela était loin de pouvoir couvrir les charges opérationnelles qui ont totalisé 69,134 MTND. Les achats consommés sont passés de 12,296 MTND en 2021 à 15,454 MTND une année après. De même, les charges du personnel ont augmenté de 5,3%, à 40,010 MTND.

Le résultat d’exploitation demeure déficitaire à -2,997 MTND, mais bien meilleur que celui de 2021, qui était de -7,766 MTND.

La progression a été balayée par les charges financières nettes qui ont plus que doublé, atteignant 12,547 MTND, soit 0,97x l’Ebitda de la société de transport. Cela a donné un résultat net de -15,246 MTND, en repli de 11,2% par rapport à l’exercice d’avant.

Les fonds propres de la société se sont creusés à -114,798 MTND, ce qui exige une recapitalisation urgente. L’une des solutions pour avoir de la trésorerie est la récupération des créances douteuses sur certains clients publics. Fin 2022, ces créances se sont élevées à 25,020 MTND et des provisions de 22,191 MTND ont été constituées, dont 20,548 MTND pour le ministère de l’Intérieur, 1,158 MTND pour le ministère de la Défense nationale, 0,362 MTND pour le ministère de la Justice et 0,122 MTND pour le ministère des Finances. 

Il est temps de résoudre ces problèmes d’une part, et de penser à une restructuration globale du secteur du transport dans le pays, d’autre part. Toutes les sociétés, sans exception, agonisent financièrement alors que c’est un service public de base et qui impacte directement la productivité et la croissance. Des mesures courageuses sont nécessaires, et il est inutile de les retarder.

 

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Le déficit de la balance commerciale se creuse à plus de 16,7 milliards de dinars

Le bilan des échanges commerciaux des 11 premiers mois de 2024 montre un déficit de 16 764,5 MTND, bien plus que ce qui a été enregistré l’année dernière (-16 539,2 MTND). Le taux de couverture s’est établi à 77,3%. Hors énergie, le déficit est limité à -6 952,5 MTND. La balance énergétique affiche un solde négatif de -9 812 MTND (-9 110,3 MTND fin novembre 2023).

Les exportations ont atteint 57 056,9 MTND, en hausse de 1,7% en glissement annuel. Les meilleures performances proviennent des industries agroalimentaires (+23,7% à 8 319,9 MTND), de l’énergie (+9,4% à 3 583,1 MTND) et des industries mécaniques et électriques (+1,5% à 26 458 MTND). En revanche, les exportations du secteur des mines, phosphates et dérivés ont baissé de 24,2% (1 832,9 MTND), celles du textile-habillement et cuirs de 4,5% (10 475,2 MTND).

L’Union européenne est notre principal client, absorbant 69,4% du total des exportations. Nos exportations avec la Libye ont reculé de 11,8% en rythme annuel, clairement à cause de la fermeture du point frontalier de Ras Jedir. Par contre, les échanges en direction de l’Algérie ont gagné 38,8% par rapport à la même période en 2023.

Au niveau des importations, elles ont totalisé 73 821,4 MTND, augmentant de 1,6% par rapport à 2023. Il y a eu l’augmentation des achats des produits énergétiques (+8,2%), des biens d’équipement (+4,8%) et des biens de consommation (+6,1%). En parallèle, une baisse est observée au niveau des importations des matières premières et demi-produits (-3,5%) et des produits alimentaires ( -7,3%).

Au total, le déficit provient principalement des échanges avec la Chine (- 8 167,2 MTND), la Russie (-4 990,4 MTND), l’Algérie (- 3 835 MTND), la Turquie (-2 557,8 MTND) et l’Inde (1 290,2 MTND).

En revanche, le solde de la balance commerciale a enregistré un excédent avec d’autres pays, principalement la France (4 890,5 MTND), l’Allemagne (2 218,8 MTND), l’Italie (1 780,2 MTND), la Libye (1 996,4 MTND) et le Maroc (229,5 MTND).

Nous continuons donc à avoir les mêmes problèmes, surtout que la morosité économique continue. La baisse des importations des matières premières, des produits semi-finis et des produits de consommation n’est pas un bon signe pour la croissance. La hausse des achats des biens d’équipement aurait comme source les investissements de remplacement ou dans le cadre de nouveaux projets. In fine, rien n’a vraiment changé pour que la balance commerciale évolue.

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