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Entretien avec François Akwabou Adianaga, directeur du département des Festivals au Fespaco : «Dans la continuité des JCC»

Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision d’Ouagadougou (Fespaco), au Burkina Faso, est présent aux 35e Journées cinématographiques de Carthage (JCC), dans le cadre de leurs relations de partenariat qui continuent depuis leur création dans les années 60. Dans une interview avec l’agence TAP, jeudi, à la Cité de la culture, le directeur du département des festivals au Fespaco, François Akwabou Adianaga, a présenté les nouveautés du partenariat du Fespaco avec les JCC et les grandes lignes de la Biennale qui fêtera, en 2025, sa 29e édition du 22 février au 1er mars. Interview.

Y a-t-il des nouveautés au niveau du partenariat du Fespaco avec les JCC ?

Ceux qui ont milité pour la création des JCC sont les mêmes qui ont milité pour la création du Fespaco. Il y a eu une collaboration qui s’est établie entre les deux festivals et qui a été renforcée au fil des années. Et c’est dans le cadre de la coopération que nous sommes venus pour participer aux JCC. On a un projet avec le Centre national du cinéma et de l’image (Cnci) pour ériger la statue de Tahar Cheriaâ au niveau de l’avenue de la Colonne des étalons au Burkina Faso (Ndlr : l’étalon d’or est la plus haute distinction attribuée au Fespaco). Le Fespaco et les JCC sont en train d’examiner les moyens pour pouvoir l’installer à la place des cinéastes, aux côtés d’Ousmane Sembène et les autres étalons.

Quels sont les principaux préparatifs pour la prochaine édition du Fespaco en 2025 ?

Le festival a jusqu’à présent reçu 400 candidatures à partir desquelles seront sélectionnés les films de la compétition officielle et parallèle. Les films candidats proviennent de l’Afrique du Nord, Occidentale, de l’Ouest mais aussi les films de la Diaspora et de pays comme Haïti, la Guadeloupe, la Martinique et le Brésil. Ce sont souvent des films qui font leur avant-première. Actuellement, comme vous le savez, beaucoup de réalisateurs présentent leurs films en avant-première dans les grands festivals africains tels que les JCC et le Fespaco.  Les films qui ont fait leur première aux JCC seront également présentés au Fespaco. Notre mission aux JCC est aussi de pouvoir dénicher ces pépites pour pouvoir les mettre dans la programmation du Fespaco. Dans la section parallèle, hors compétition, le festival est axé sur les classiques du cinéma africain avec notamment les films restaurés.

La programmation est dans la continuité des JCC à travers une fenêtre ouverte à la jeune génération des cinéastes. Une nouvelle section a été créée en vue de leur permettre d’améliorer leurs compétences dans le métier de la réalisation et, par la suite, présenter leurs projets de films en phase développement dans le cadre de coproductions.

Dans une deuxième étape, le projet en postproduction sera présenté au Fespaco. Cette orientation est telle une chaîne de production continue qui permet de créer toute une industrie et une chaîne de valeur, depuis l’initiation, la formation et la production jusqu’à la diffusion du film.

Quelle sera la part des productions ou les coproductions africaines au Fespaco ?

De plus en plus de cinéastes africains se sont approprié la production de leurs films et leur financement, grâce à des fonds africains qui soutiennent la production cinématographique. Beaucoup de films coproduits entre le Burkina Faso et des pays comme le Sénégal, la Tunisie, le Maroc seront en compétition au Fespaco.

D’autres films sont financés par des parties étrangères, à l’instar de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) ou le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC — français) ou le Fonds saoudien de la mer Rouge, financé par la Fondation du Festival international de la mer Rouge (Rsiff).

Pour ce qui est du cinéma africain et étranger, quelle est l’orientation générale dans la programmation du Fespaco ?

Le Fespaco est un festival très ouvert au niveau de la sélection des films qui sont issus de toute l’Afrique mais aussi du reste du monde à travers les sections «Diaspora» et « Panorama » pourvu que le sujet traité soit en lien avec des questions qui intéressent le continent.

Les films à gros budget qui ont fait leur passage dans de grands festivals de cinéma internationaux sont également au menu de la Biennale. Le but est de présenter aux jeunes qui participent au Fespaco qu’il existe une autre manière de faire le cinéma.

La plupart des films présentés au Fespaco sont inspirés d’histoires africaines. Peut-être qu’on n’a pas forcément les mêmes moyens pour produire des films à gros budgets, mais on peut au moins les présenter au public cinéphile.

TAP- Fatma Chroudi

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Tunisie – Jendouba : Plus de 400 millions de dinars d’investissements touristiques prévus d’ici 3 ans

Les intentions d’investissement dans le secteur touristique a Jendouba dépassent les 400 millions de dinars durant les trois prochaines années, sans comptabiliser les investissements dans les projets publics, a indiqué le ministre du Tourisme, Sofiene Tekaya, lors d’une visite effectuée lundi dans la région.

Dans une déclaration aux médias, le ministre a souligné que ces investissements permettront de renforcer la capacité hôtelière dans la région, de créer des postes d’emploi et de développer l’économie locale.

Selon lui, la région de Jendouba dispose d’un potentiel touristique important, lui permettant de devenir un hub touristique attractif, faisant état d’une hausse du flux touristique dans les zone frontalières dépassant les 47%, durant la période allant du 1er décembre jusqu’au 20 décembre courant, par rapport à la même période de l’année écoulée.

Interrogé sur les difficultés rencontrées par les établissements hôtelliers dans la région, le ministre a fait savoir que les efforts sont déployés afin de soutenir les propriétaires de ces établissements et de les aider à stabiliser leurs activités.

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Tennis – Championnat élite arabe : le Tunisien Aziz Dougaz sacré

Le Tunisien Aziz Dougaz a remporté, dimanche, le 4e championnat élite arabe de tennis organisé au Bahrein, en battant en finale le Syrien Hazem Naou 2-1 (7-6, 1-6, 10-3).

Il s’agit du deuxième titre arabe de suite remporté par Dougaz qui a réussi un parcours remarquable.

Le Tunisien a éliminé en huitièmes de finale le Jordanien Mohamed Al Qotb (6-7, 6-2, 10-8) avant d’écarter le Saoudien Ammar Hokbani (6-4, 6-3) en quarts de finale, puis l’Egyptien Mohamed Safwat (7-5, 1-6, 10-8) en demi-finales.

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Tunisie – Basket-ball : L’US Monastir s’offre sa première Supercoupe !

L’Union Ssportive Monastirienne a remporté la Supercoupe de basketball, édition 2023-2024 en s’imposant, à l’issue d’un match disputé, face à Club Africain 64-60, samedi, à la salle omnisports de Radès. L’US Monastir remporte le titre pour la première fois de son histoire.

Pour rappel, l’US Monastir avait été sacrée championne de Tunisie de basket-ball (saison 2023-2024), grâce à sa victoire face au Club Africain 78-58, à l’occasion d’un Game 5 décisif de la finale disputée le 27 juin dernier à la salle Mzali de Monastir.

Le Club Africain avait, quant à lui, remporté la coupe de Tunisie en détrônant l’US Monastir (87-55), en finale, disputée le 6 juillet 2024 à la salle omnisports de Radès.

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Terrible accident au Brésil : 38 morts et un bus en flammes après une collision

Au moins 38 personnes ont trouvé la mort dans un grave accident de la route, survenu samedi à l’aube dans l’Est du Brésil, ont indiqué les pompiers.

L’accident s’est produit dans l’Etat de Minas Gerais, à 1200 km à l’est de Brasilia, lorsqu’un bus est entré en collision avec un camion qui circulait en sens inverse.

Selon les pompiers, 37 corps ont déjà été envoyés à l’Institut médico-légal pour autopsie. La 38e victime est décédée à l’hôpital.

Selon les premières informations de la Police fédérale des routes, l’accident s’est produit après qu’un bloc de granit, qui était transporté par le camion, s’est détaché et a barré la route au bus qui venait de la direction opposée.

Après l’impact, le bus a pris feu. La majorité des victimes sont mortes carbonisées.

Une voiture a également percuté le bus en feu et ses trois occupants ont été grièvement blessés.

La police brésilienne estime que le nombre de morts pourrait être plus important, car l’incendie rend difficile la localisation d’autres victimes.

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a qualifié l’accident de « terrible tragédie », déplorant le lourd bilan l’accident et exprimant sa solidarité avec les victimes et leurs familles.

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Tunisie : le gouvernement annonce des mesures fiscales visant à améliorer le pouvoir d’achat des citoyens  

La Présidence du gouvernement a publié samedi les mesures sociales incluses dans la loi de finances 2025 entrant en vigueur à partir de janvier 2025. Parmi les mesures fiscales visant à améliorer le pouvoir d’achat des citoyens et à renforcer les capacités des entreprises économiques, figure la révision du barème de l’impôt sur le revenu. Celui-ci inclura les catégories des salariés des secteurs public et privé, des retraités des secteurs public et privé, des agriculteurs et des professions libérales de toute nature, à l’exception de celles soumises au régime forfaitaire et au régime de l’auto-entrepreneur. Plus de 80 % des retraités bénéficieront d’une augmentation de leur pension de retraite grâce à la réduction de l’impôt sur le revenu.

Cette réduction de l’imposition avec l’augmentation des pensions concerneront également 60 % des personnes ayant un revenu mensuel net d’environ 3.000 D, tandis que 38 % des personnes conserveront leur exonération totale de l’impôt sur le revenu.   Pour ce qui est des catégories démunies et à faible revenu, un certain nombre de mesures ont été fixées en leur faveur, à savoir une allocation mensuelle au profit des enfants âgés de 6 à 18 ans issus de familles pauvres et à faible revenu et l’augmentation de la valeur de l’allocation mensuelle à 260 dinars par famille.

 

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Tunisie : Une société dédiée pour piloter la zone franche de Ben Guerdane

Le ministre du Commerce et de développement des exportations, Samir Abid, a présidé samedi, à Médenine, l’assemblée constitutive de la société de gestion et d’exploitation de la zone franche d’activités commerciales et logistiques de Ben Guerdane.

Il a annoncé à cette occasion que le conseil d’administration de la société en question est composé de 10 membres. Il s’agit de deux représentants du ministère du Commerce, deux membres de l’Office du Commerce de Tunisie (OCT), un membre de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), un membre de la direction générale des douanes, trois membres des chambres du commerce et d’industrie (CCI) du Sud-est, de Sfax et de Tunis et de la société de développement et d’investissement du Sud (SODIS SICAR).

Abid a indiqué que cette réunion est considérée comme une étape stratégique pour l’intégration des zones frontalières dans la session économique. Et d’ajouter qu’elle reflète la volonté du gouvernement de développer ces régions, de renforcer leur rôle pionnier et d’inciter les jeunes à investir dans les secteurs vitaux et stratégiques pour créer de nouvelles opportunités d’emploi.

Le projet marquera le démarrage d’une nouvelle phase dans le processus de développement économique et social, d’amélioration de la qualité de vie au Sud-est et de renforcer le rôle de la Tunisie en tant que centre régional du commerce et de services logistiques, a-t-il expliqué.

Le ministre a fait remarquer que la Zone franche aura des impacts positifs sur la Tunisie et les pays de voisinage favorisant le renforcement des relations de partenariat économique. Il a rappelé que cette infrastructure est l’une des principales composantes du corridor commercial qui reliera la Tunisie avec certains pays africains, permettant ainsi au pays de devenir une plateforme commerciale internationale reliant l’Afrique et l’Europe.

Abid a souligné par ailleurs que la société lancera l’élaboration des études techniques des travaux d’aménagement de la première phase de la zone franche qui sera érigée sur 71 hectares.

De son côté Mohamed Hédi Inoubli, président du conseil d’administration de la société et administrateur délégué de l’OCT, a fait savoir que la société lancera prochainement, dans une première phase, l’augmentation de son capital et les appels d’offres, avant de lancer la construction dans une deuxième phase, ajoutant que le taux d’aménagement extérieur a atteint 80%.

La zone franche d’activité commerciale et logistique de Ben Guerdane est une plateforme commerciale et logistique avancée qui sera mise en place à Alouet El Gonna à Choucha de la délégation de Ben Guerdane, sur une superficie de 150 hectares, selon l’OCT.

Cette zone se composée d’espaces sous douane dédiés aux opérations logistiques B to B (exportation, réexportation, importation et transit), et qui représentent environ 70 % de l’activité de la zone franche.

Elle comportera des espaces sous douane destinés aux activités commerciales de gros et de détail B to B et B to C, et qui représentent environ 20 % de l’activité de la zone franche.

La zone sera composée également d’espaces hors douane dédiés aux activités administratives et de services et à l’installation des équipements nécessaires à la bonne gestion de la zone, et qui représentent environ 10% de l’activité de la zone franche.

 

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Nouvelle desserte Tunis-Catane : une réponse aux besoins de la diaspora tunisienne en Sicile

Le vol inaugural d’une nouvelle ligne aérienne régulière reliant Tunis à Catane en Sicile (Italie) assurée par Tunisair Express, a eu lieu le 20 décembre 2024. Les vols de cette ligne seront effectués à raison de deux fréquences par semaine le vendredi et le dimanche. Une troisième fréquence est prévue dans le cadre de la programmation de l’été 2025.

Prenant part au vol inaugural, la chargée de la direction générale de la compagnie Tunisair Express, Rym Jomaa, a déclaré que la nouvelle ligne Tunis-Catane est une réponse à une demande des tunisiens résidents à Catane et en Sicile, dont le nombre s’élève, selon les dernières statistiques, à 40 mille (plus de 60% à Catane et les zones environnantes).

« Avant l’ouverture de cette ligne, les Tunisiens résidents dans ces régions étaient obligés de se rendre à Palerme pour rentrer au pays », a-t-elle ajouté, soulignant que « la nouvelle ligne facilitera les déplacements vers la Tunisie aussi bien pour les Tunisiens résidents en Sicile que pour les touristes ».

La responsable a également précisé que « le vol inaugural assuré par un avion 72-600 d’ une capacité de 72 sièges, a transporté 67 passagers, ce qui constitue un début encourageant », affirmant l’engagement de Tunisair Express à développer son parc pour ouvrir de nouvelles lignes internes et externes, sachant qu’elle assure actuellement 4 dessertes internationales vers Palerme, Naples, Catane et Malte.

Jomaa a aussi annoncé que Tunisair Express œuvre à rouvrir la ligne reliant Tunis à Constantine, en Algérie, dans les plus brefs délais.

De son côté, le président de la Fédération Tunisienne des Agences de Voyages et de Tourisme (FTAV), Ahmed Bettaieb, a indiqué que le lancement de cette nouvelle ligne contribuera à développer l’économie nationale et à attirer les investisseurs italiens et tunisiens résidant en Italie.

Pour sa part, Ibtissem Ounis, représentante de Tunisair Express en Italie a fait savoir que la plupart de la diaspora tunisienne établie en Italie est basée à Catane et dans des villes environnantes comme Raguse, Messine et Vittoria. La création de cette ligne va donc les relier davantage à leur pays d’origine.

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Tunisie – AGO de la FTF : la fédération enregistre un déficit de 8.039.460 dinars

Les rapports financiers de la Fédération Tunisienne de Football, présentés samedi, à l’occasion de la tenue de son Assemblée Générale ordinaire, dans un hôtel de la banlieue nord de Tunis, ont fait état d’un déficit de 8.039.460 dinars, à la date du 30 juin 2024.

Les recettes de la Fédération Tunisienne de Football se sont élevées à 35.888.000 dinars, selon les rapports financiers pour la saison 2023-2024.

Quant aux dépenses, elles ont atteint 43.928.000 dinars pour la même saison.

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Transports publics en Tunisie: un plan spécial pour les vacances d’hiver et le Nouvel An

Le ministère des Transports a mis en place un programme spécial s’étalant du 20 au 22 décembre 2024 et du 4 au 6 janvier 2025, deux périodes qui coïncident avec les vacances d’hiver et le jour de l’an.

Elaboré en coordination avec les sociétés nationales et régionales de transport terrestre et les professionnels du secteur de transport public irrégulier, ce programme vise à garantir aux citoyens une meilleure offre de transport qui s’adapte avec la demande prévue, a indiqué le ministère dans un communiqué publié vendredi.

Ce programme comprend l’autorisation de la Société Nationale de Transport Interurbain (SNTRI) et des sociétés régionales de transport de programmer des dessertes supplémentaires sur toutes leurs lignes et sur d’autres lignes, en cas de besoin.

Dans ce cadre, la SNTRI assurera 4200 dessertes régulières et 800 dessertes supplémentaires sur l’ensemble de ses lignes, soit en hausse de 19%.

S’agissant de la Société Nationale des Chemins de Fer Tunisiens (SNCFT), il a été décidé d’assurer 75 voyages réguliers, pour mettre à disposition des citoyens 14 mille sièges.

Pour ce qui est du transport public irréguliers de personnes, le ministère du Transport a autorisé aux louages, à titre exceptionnel, d’effectuer des dessertes sur tout le territoire de la République, sans restriction, et ce, durant la période précitée.

Le département des Transports a, également, mobilisé des équipes de contrôle pour assurer le suivi de ce programme au niveau des stations de transport terrestre, des gares ferroviaires et des stations de louages dans tous les gouvernorats.

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Tunisie – Projets bloqués : l’heure de la relance a-t-elle sonné ?

Le gouvernement n’a pas consacré beaucoup de ressources à l’investissement pour l’exercice 2025, mais a alloué des enveloppes importantes aux projets bloqués dont la réalisation devra être accélérée pour atteindre les objectifs de croissance, a indiqué le ministre de l’Economie et de la planification, Samir Abdelhafidh.

Dans sa réponse aux interrogations des députés lors d’une plénière consacrée, vendredi, à l’examen du projet de loi portant approbation du contrat de financement, conclu en date du 13 juin 2024, entre la Tunisie et la Banque européenne d’investissement (BEI) pour contribuer au financement du projet de dédoublement de la route nationale 13 reliant les gouvernorats de Kasserine et Sfax, Abdelhafidh a souligné que le taux de croissance envisagé (3,2%) pour 2025 et considéré par plusieurs personnes comme irréaliste demeure un « taux ambitieux ».

Dans le même contexte, le ministre a souligné que la Tunisie a honoré ses engagements internationaux et financiers, ce qui lui a permis, en dépit des obstacles, d’obtenir des financements étrangers, destinés à l’investissement public en infrastructure, précisant que cette opération va promouvoir l’investissement privé.

Il a souligné que le ministère de la Planification, en coordination avec divers ministères et structures, a décidé de ne présenter aucun projet pour un financement externe, tant qu’il n’est pas prêt et réalisable.
Cette décision a été prise après avoir constaté que de nombreux projets financés par des bailleurs de fonds étrangers sont bloqués en raison du manque de préparation du projet et de l’absence de financement. Cela coûte à l’État des ressources financières en raison des retards d’exécution, a-t-il précisé .

Le ministre a passé en revue les étapes les plus importantes prises par le gouvernement aux niveaux national et régional pour faire avancer les projets bloqués et identifier des solutions pour les projets régionaux, à travers sa présentation au comité supérieur pour l’accélération de la réalisation des projets publics.

Il s’agit également de la publication de plusieurs circulaires, notamment la circulaire n° 27 de 2024 relative aux procédures de promotion de l’investissement.

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Tunisie-Algérie : La coopération sécuritaire à l’examen

Le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri, s’est entretenu, vendredi, avec son homologue algérien, Ibrahim Mourad, qui conduit une délégation de son pays aux travaux de la 5e session du CTS n° 8 de l’UA dont les assises se tiennent à Tunis du 18 au 20 décembre 2024.

Selon un communiqué du département, la réunion a été l’occasion de passer en revue les solides relations liant les deux pays frères et de réaffirmer la volonté de les développer, notamment, dans les domaines de compétence relevant des deux départements.

Il s’agit en l’occurrence, de la lutte contre la migration irrégulière, de la sécurisation des frontières, de la lutte contre le terrorisme et le crime organisé, et du développement des zones frontalières.

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Chokri Hamouda nommé PDG de la Pharmacie Centrale de Tunisie

Chokri Hamouda, professeur hospitalo-universitaire en médecine, a été nommé président directeur général de la pharmacie centrale de Tunisie par décret numéro 657/ 2024 du 16 décembre 2024, publié jeudi au JORT numéro 153.

Dans le même numéro du JORT, un décret numéro 658/2024 a mis fin aux fonctions de Mehdi Dridi, qui a été nommée le 18 septembre 2023 à la tête de la pharmacie centrale.

Chokri Hamouda qui vient d’être nommé à la tête de la pharmacie centrale de Tunisie occupe, depuis le 13 avril 2020, le poste de directeur général de l’instance nationale de l’évaluation et de l’accréditation en santé.

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Tunisie – Hausse de l’impôt sur les sociétés : les experts-comptables dénoncent une mesure contre l’investissement

Mohamed Triki, membre de l’Ordre des Experts-comptables de Tunisie (OCET), a exprimé jeudi ses préoccupations concernant l’augmentation du taux général de l’impôt sur les sociétés, qui passerait de 15% à 20% pour les bénéfices réalisés à compter du 1er janvier 2024, comme stipulé dans la nouvelle loi de finances pour l’exercice 2025.

Lors d’une conférence organisée par l’OECT au siège de l’UTICA, sur le thème “La loi de finances pour la gestion de l’année 2025”, l’expert-comptable a jugé cette hausse excessive, soulignant qu’elle s’appliquait également aux entreprises exportatrices, un secteur clé pour l’économie, ce qui pourrait freiner les investissements.

Il a remis en question la logique d’imposer les sociétés exportatrices au même taux que celles opérant dans la distribution de produits importés. Selon lui, une telle mesure pourrait dissuader les investisseurs étrangers, alors que la Tunisie fait face à une forte concurrence d’autres nations.

Triki a insisté sur la nécessité de revoir ce taux, en se basant sur les recommandations de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), qui plaide pour un taux uniforme de 15% afin de limiter le “dumping fiscal” entre les pays.

Le dumping fiscal est une stratégie largement utilisée à l’international pour attirer les investisseurs, en leur offrant des avantages fiscaux. Triki a ajouté qu’il était crucial de soutenir les activités exportatrices en Tunisie, regrettant que la nouvelle loi de finances ne contienne pas suffisamment de mesures visant à améliorer le climat d’investissement.

De son côté, Mehdi Ellouze, membre de l’OCET, a rejoint Triki dans sa critique, notamment sur certaines dispositions de la loi de finances 2025, comme l’instauration d’une contribution exceptionnelle en faveur du budget de l’État.

Cette contribution concerne les entreprises, en particulier celles exportatrices, ayant réalisé un chiffre d’affaires supérieur ou égal à 20 millions de dinars en 2023 et étant soumises à l’impôt sur les sociétés au taux de 15% pour cette même année. Elle s’élève à 2% des bénéfices imposables, avec un minimum de 1 000 dinars.

Ellouze a déploré que les sociétés exportatrices ne bénéficient plus d’exonérations fiscales, comme c’était le cas auparavant. Il a réitéré l’importance de mettre en place des mesures incitatives pour relancer l’investissement, encourager l’entrepreneuriat et favoriser la création de richesse.

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Tunisie-Égypte : un partenariat stratégique pour des projets d’infrastructure en Afrique

Lors d’une rencontre tenue mercredi, la ministre de l’Équipement et de l’Habitat, Sarra Zaafrani Zenzri, et le ministre égyptien du Logement, des Services publics et des Agglomérations urbaines, Chérif Magdy EL-Cherbini, ont convenu de la création de consortiums communs pour la réalisation de grands projets d’infrastructure en Tunisie, en Égypte et dans d’autres pays africains. Cette initiative vise à renforcer la coopération régionale et à cibler particulièrement le marché africain en plein essor.

La rencontre a eu lieu en marge de la  41e réunion du Conseil des ministres arabes de l’Habitat et de l’Urbanisme, organisée à Alger. Les deux ministres ont discuté de plusieurs initiatives visant à promouvoir la coopération entre les deux pays, notamment dans les domaines de l’urbanisme, de l’habitat et des infrastructures.

 

L’agence Tap rapporte que la partie tunisienne a également présenté un état d’avancement des projets « Perle du Lac 1 », achevé avec succès, et « Perle du Lac 2 », actuellement en cours de réalisation, sous la supervision de la société « Al-Buhayra Investment ». Ces projets illustrent l’engagement de la Tunisie dans le développement de grands projets d’infrastructure, avec un fort accent sur la durabilité et l’innovation.

Dans le cadre de cette coopération renforcée, les deux parties ont également convenu de renforcer l’échange d’expertise entre leurs ministères. Cela inclut des visites techniques mutuelles afin de partager les meilleures pratiques et les expériences réussies concernant les projets réalisés dans les deux pays.

De plus, la collaboration entre les entreprises tunisiennes et égyptiennes sera encouragée pour développer des partenariats dans des projets d’envergure, tant au niveau régional qu’international.

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Baisse de 14% de la production pétrolière en Tunisie à fin octobre 2024

La production nationale de pétrole brut s’est située à 1.135 mille tonnes (kt) à fin octobre 2024, enregistrant ainsi une baisse de 14% par rapport à fin octobre 2023, selon le rapport sur la conjoncture énergétique pour octobre 2024, publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

Cette baisse a touché plusieurs champs à savoir Ashtart (-24%), El Hajeb/Guebiba (-36%), Gherib (-34%), Maamoura (-89%), Sidi marzoug (-4%), Halk el Manzel (-20%), Miskar(-16%), Nawara (-10%), Hasdrubal (-10%), M.L.D (-13%) et Cercina (-8%).

A contrario, d’autres champs ont enregistré une augmentation de production, à savoir Adam (+9%), Bir Ben Tartar (+78%), Ouedzar (+23%), Sidi Litayem (+27%) et Ch.Essaida (+6%).

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Tunisie – Décret 54 : Appel à la révision pour une meilleure protection de la liberté d’expression

Lors d’une session de dialogue organisée ce mercredi à Tunis par le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), des représentants de la société civile, des députés et des universitaires ont appelé à une révision urgente du décret-loi 54 sur la cybercriminalité, soulignant ses effets néfastes sur la liberté de la presse et son incompatibilité avec la Constitution tunisienne ainsi que les engagements internationaux du pays.

Les participants ont unanimement dénoncé un décret qui, selon eux, porte atteinte à l’acquis fondamental de la liberté d’expression et de la presse. Ils ont également souligné que plusieurs de ses articles sont en contradiction avec la Constitution, notamment les articles 24 et 28, et qu’ils vont à l’encontre des normes internationales en matière de droits humains. En outre, des difficultés d’application du texte ont été relevées, rendant nécessaire une intervention des pouvoirs judiciaire et législatif pour clarifier et trancher cette question.

La députée Hala Jebali, membre de la Commission des droits et des libertés à l’Assemblée des représentants du peuple, a affirmé qu’il était « temps de modifier le décret » et de soumettre à la commission concernée une initiative législative, déjà soutenue par un groupe de parlementaires. Elle a insisté sur la nécessité d’harmoniser les textes juridiques avec les principes énoncés dans la Constitution et les traités internationaux, en particulier le Pacte international relatif aux droits civils et politiques ratifié par la Tunisie.
De son côté, le président du SNJT, Ziad Dabar, a averti que le décret 54 constituait une menace sérieuse pour la liberté de la presse. Il a révélé que, depuis octobre 2023, des poursuites judiciaires ont été lancées à l’encontre de journalistes, en dehors du cadre du décret 115 qui régit les conditions d’exercice de la profession. Ziad Dabar a également souligné l’importance de l’initiative législative en cours, notamment pour supprimer les peines de prison prévues dans le décret.

Il a appelé la présidence du Parlement à respecter la procédure législative en soumettant cette initiative à l’Assemblée, soulignant que 57 députés avaient déjà signé en faveur de cette démarche.

Bassem Tourifi, président de la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’homme, a dénoncé plusieurs articles du décret 54 qui criminalisent l’expression d’opinions, visant principalement les journalistes, blogueurs et avocats. « Bien qu’il soit initialement destiné à lutter contre la cybercriminalité, ce décret sert de prétexte à des poursuites contre ceux qui exercent leur droit à la liberté d’expression », a-t-il expliqué.

Il a également proposé que le ministère de la Justice, en sa qualité de présidence du parquet, émette des recommandations aux juges d’instruction pour s’assurer que l’application des articles du décret 54 soit conforme aux principes constitutionnels et internationaux, notamment en ce qui concerne les peines de prison inscrites dans les articles 24 et 28 du texte.

Pour sa part, Omar Saadawi, membre de l’Ordre national des avocats, a insisté sur l’inconstitutionnalité du décret 54, appelant à sa révision pour le rendre conforme aux normes internationales relatives à la liberté de la presse et au droit à l’expression. « Le décret 54 viole les droits fondamentaux garantis par la Constitution, y compris le droit à la liberté d’expression », a-t-il déclaré.

Les intervenants ont conclu en réaffirmant leur engagement en faveur de la révision du décret 54, afin d’assurer un cadre législatif respectueux des libertés publiques, conforme aux standards internationaux et à la volonté exprimée par la Constitution tunisienne.

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