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Identité digitale sur mobile : Accéder aux services dématérialisés

L’identité digitale mobile est bien plus qu’une simple solution technique. Bien que son adoption ne soit pas toujours obligatoire, un bon nombre d’entreprises publiques et privées intègre de plus en plus cette option dans leurs services en ligne. À l’avenir, son absence pourrait limiter l’accès aux démarches administratives numériques.

Les identités digitales mobiles, ou encore les identités numériques (ID), révolutionnent la manière dont les citoyens interagissent en ligne avec les gouvernements, les entreprises et les prestataires de services à travers le monde. Les pays qui n’ont pas encore adopté cette technologie essentielle peinent à développer pleinement le domaine de l’e-gouvernance.

Lire l’intégralité de l’article dans notre version papier du 24 décembre 2024

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« E-HOUWIYA » : Efficacité, transparence et qualité

Le projet de l’identité nationale numérique destinée aux citoyens via le téléphone portable a été lancé depuis août 2022. Ce projet est la base de la numérisation des services administratifs publics et la clé électronique qui permettra un accès sécurisé aux portails et aux plateformes numériques de l’Etat.

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Tunisiens à l’étranger : Une régularisation fiscale avantageuse pour véhicules et équipements en 2025

La Présidence du Gouvernement a dévoilé, ce lundi, sur sa page officielle Facebook, un ensemble de mesures novatrices contenues dans la loi de finances 2025, visant à stimuler l’entrepreneuriat des jeunes promoteurs, encourager la création des start-ups et soutenir les Tunisiens résidant à l’étranger.

Parmi les initiatives visant à soutenir les jeunes entrepreneurs, l’une des principales mesures consiste en l’octroi de crédits d’un montant total de 20 millions de dinars, alloués par le Fonds de Dépollution (FODEP). Ces crédits seront attribués à des taux préférentiels, à moyen et long terme, pour le financement de projets liés aux secteurs de l’économie verte, bleue et circulaire.

En matière de soutien à la création de start-ups, la loi de finances pour l’année à venir prévoit la mise en place d’une ligne de financement de 3 millions de dinars, émanant du Fonds national de l’emploi. Cette somme sera dédiée à l’octroi de crédits sans intérêts, principalement en faveur des créateurs de start-ups en phase de démarrage, avec une priorité accordée aux jeunes doctorants en recherche d’emploi.

La loi de finances prévoit également la conclusion de 98 000 nouveaux contrats dans le cadre du Contrat d’Initiation à la Vie Professionnelle (CIVP) pour l’année 2025, avec un budget de 180 millions de dinars. Par ailleurs, le soutien au programme national de l’entrepreneuriat féminin et à l’investissement “Raidet” se poursuivra.

Concernant les Tunisiens résidents à l’étranger (TRE), les mesures proposées incluent principalement la régularisation de la situation des véhicules, automobiles et motocycles ayant bénéficié d’une exonération totale pendant au moins deux ans, suite au retour définitif des TRE. La régularisation se fera par le paiement de 30 % des droits et taxes exigibles au moment de la régularisation.

La loi de finances pour 2025 prévoit aussi la régularisation des camions et des équipements, qu’ils aient été importés ou acquis localement pour des projets menés par les TRE. Cela concerne notamment les déclarations effectuées auprès de l’administration fiscale avant le 31 décembre 2024. Les régularisations liées à la cessation ou au changement de nature d’activité, ainsi qu’à l’ajout d’une activité supplémentaire, devront être accompagnées du paiement de 10 % des droits et taxes exigibles, avec un minimum de 3 000 dinars par véhicule.

Ces mesures visent à renforcer l’attractivité du marché tunisien, stimuler l’innovation, et favoriser la participation des Tunisiens de l’étranger à la croissance économique nationale.

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Tunisie : Qui est Riadh Hentati, l’homme qui va diriger la Cité Médicale des Aghlabides à Kairouan ?

Le premier conseil d’administration de la Cité Médicale des Aghlabides à Kairouan s’est tenu lundi, sous la présidence de la ministre de l’Équipement et de l’Habitat, Sarra Zaafrani Zenzri. Lors de cette réunion, Riadh Hentati a été nommé Président-Directeur Général de l’institution.

Ingénieur général diplômé de l’École nationale d’ingénieurs de Tunis, Riadh Hentati a occupé plusieurs postes de responsabilité, dont ceux de PDG de la Société générale d’entreprises de matériel et de travaux (SOMATRA-GET) et de la Société d’Études et de Promotion du Sud Tunisien (SEPTS). Plus récemment, il a exercé des fonctions de chargé de mission auprès du cabinet de la ministre de l’Équipement et de l’Habitat.

Le nouveau PDG a présenté lors de cette réunion le projet de la Cité Médicale des Aghlabides, un projet stratégique visant à transformer Kairouan en un centre d’excellence médicale et scientifique. Ce complexe comprendra des infrastructures modernes dédiées aux soins de santé, à la recherche scientifique, ainsi qu’à la production d’énergies renouvelables et au traitement des déchets. L’institution aura également pour rôle de suivre l’avancement des études, des plans d’aménagement et des travaux.

Pour sa part, rapporte l’agence Tap, la ministre Zenzri a souligné l’importance de la coopération entre les ministères de l’Équipement, de l’Habitat et de la Santé pour la réussite de ce projet. Elle a précisé que la réalisation de la Cité Médicale des Aghlabides contribuera à dynamiser l’investissement dans les secteurs de la santé, de l’innovation scientifique et du développement économique régional.

L’événement a aussi réuni l’ensemble des membres du conseil d’administration, le gouverneur de Kairouan, Dhaker Bargoui, le premier délégué Sami Laidi, ainsi que des responsables d’institutions publiques et privées.

Le projet de la Cité Médicale des Aghlabides a été formalisé par un décret présidentiel publié le 25 octobre 2024, qui précise son organisation administrative et financière ainsi que ses modalités de gestion. Ce projet a été lancé après une réunion du Comité de pilotage présidé par le Président de la République, Kaïs Saïed, en juillet 2020, marquant le passage à la deuxième phase de sa réalisation.

En juin 2024, une délégation chinoise, à la demande du gouvernement chinois, a visité le site du projet afin d’évaluer ses composantes et d’étudier sa faisabilité. Ce projet ambitieux s’étend sur 550 hectares et comprendra plusieurs espaces dédiés aux soins de santé, à la recherche, à l’enseignement universitaire, à la fabrication de médicaments, ainsi qu’à la production d’énergies renouvelables.

La ministre Zenzri a également indiqué que le projet sera réalisé en plusieurs phases, avec des études sur la gestion des eaux pour prévenir les inondations, des études environnementales et de circulation. Le coût initial du projet est estimé à 1,2 milliard de dollars.

La visite de la délégation chinoise a eu lieu après la signature d’un partenariat stratégique entre la Tunisie et la Chine, lors de la visite d’État du Président Kaïs Saïed en Chine, en mai-juin 2024. Ce partenariat pourrait jouer un rôle clé dans la concrétisation du projet.

Il est aussi à rappeler que le ministère de l’Équipement et de l’Habitat a récemment lancé des appels d’offres pour les études de faisabilité et pour les études environnementales, hydrauliques et de circulation nécessaires à la mise en œuvre de ce projet d’envergure.

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Tunisie – Tuberculose à Nabeul : 20 cas confirmés, mais pas d’inquiétude

Le directeur régional de la santé à Nabeul, Sami Boudaoura, a affirmé que les 20 cas de tuberculose recensés dans la région ne représentent pas un chiffre alarmant.

Selon lui, ce nombre correspond à la moyenne des cas signalés en 2023, ce qui témoigne de l’absence de propagation épidémique dans la région.

Il a assuré que la direction régionale de la santé surveille étroitement la situation en identifiant les foyers détectés et en mettant en œuvre les mesures nécessaires pour prévenir toute expansion de cette maladie infectieuse.

« Les patients atteints de tuberculose bénéficient d’un traitement dans les hôpitaux publics », a-t-il précisé, rappelant l’engagement des autorités sanitaires à maîtriser cette pathologie.

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CONECT dévoile sa feuille de route pour relancer l’économie tunisienne

La Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie (CONECT) a organisé, le samedi 21 décembre 2024, son conseil d’administration et son assemblée générale annuelle sous la présidence de Aslan Berjab.

Cet événement a réuni les membres du bureau exécutif, le président de CONECT International, le conseil scientifique, ainsi que les présidents des bureaux régionaux et des groupements professionnels à l’échelle nationale et régionale.

Lors de cette rencontre, les participants ont discuté des principaux enjeux économiques et sociaux, des défis sectoriels et régionaux, ainsi que des activités menées par les différentes structures de l’organisation. Les échanges ont mis en lumière la nécessité de réformes prioritaires pour répondre aux attentes des entreprises tunisiennes tout en stimulant le développement national.

CONECT a réaffirmé son engagement en faveur de l’amélioration du climat des affaires. Elle a insisté sur l’importance d’un système fiscal équitable, capable d’élargir l’assiette des contribuables et de diversifier les ressources de l’État, garantissant ainsi leur pérennité.

La confédération a également plaidé pour un modèle de développement qui valorise l’égalité des chances et offre à toutes les entreprises, notamment les petites et moyennes, l’opportunité de participer activement à la création de richesse et de décrocher des marchés publics.

La question du financement des petites et moyennes entreprises a également occupé une place centrale dans les discussions. Dans un contexte marqué par de nouvelles législations, notamment celles régissant les paiements par chèque, la confédération a appelé à l’adoption de solutions concrètes et efficaces pour préserver la viabilité des PME. Elle s’est dite prête à collaborer avec les autorités pour concevoir des mécanismes innovants permettant de soutenir la pérennité des entreprises et de renforcer leur résilience.

Sur le plan industriel, CONECT a mis l’accent sur l’importance de moderniser le tissu économique tunisien. Elle a encouragé une transition vers l’Industrie 4.0, en s’appuyant sur les technologies numériques, telles que l’intelligence artificielle et l’Internet des objets, tout en se préparant à l’émergence de l’Industrie 5.0, centrée sur l’humain et la durabilité.

La confédération a également souligné l’importance de valoriser les chaînes de valeur mondiales et de développer des clusters économiques compétitifs capables de soutenir les ambitions industrielles du pays.

CONECT a également abordé la nécessité d’adapter les entreprises tunisiennes aux enjeux climatiques et aux normes internationales en matière de développement durable. Elle a rappelé l’importance de se conformer aux engagements environnementaux mondiaux, tels que la taxe carbone et les mécanismes d’ajustement aux frontières, tout en adoptant des pratiques responsables qui renforcent la compétitivité sur les marchés étrangers.

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Empower New Energy lance son premier projet solaire en Tunisie avec Indigo Renewables

Empower New Energy (ENE) vient d’annoncer son premier investissement solaire en Tunisie, marqué par un partenariat stratégique avec le Mall de Sousse. Cette collaboration, scellée par la signature d’un Accord de Soutien à la Puissance (PSA), ouvre la voie à un projet ambitieux d’énergie solaire axé sur l’innovation durable.

Le projet repose sur une installation solaire de toiture de dernière génération, d’une capacité de 948 kWp, située au Mall de Sousse à Kalâa Kebira. Ce centre commercial emblématique, couvrant plus de 130.000 mètres carrés et regroupant plus de 200 magasins, accueille chaque année entre 7 et 10 millions de visiteurs.

Indigo Renewables Energy Solutions, partenaire technique tunisien du projet, sera chargé de la construction ainsi que de l’exploitation et de la maintenance du système.

« Ce premier projet d’investissement solaire en Tunisie représente une étape majeure pour Empower New Energy. Il intervient dans un contexte où le pays subit déjà les impacts du réchauffement climatique et où les combustibles fossiles dominent le mix énergétique, représentant 97 % des ressources et la moitié de la facture d’importation », a souligné Terje Osmundsen, PDG d’Empower New Energy.

De son côté, Mouadh Kacem, d’Indigo Properties, a déclaré : « Ce projet reflète non seulement notre engagement en faveur de l’énergie propre, mais positionne également le Mall de Sousse comme un leader du commerce de détail écologique en Tunisie. »

Ce projet solaire dépasse le cadre de la simple production énergétique : il symbolise un pas décisif vers un avenir durable, répondant aux attentes croissantes des consommateurs soucieux de l’environnement et aux exigences des grandes marques internationales pour des pratiques plus respectueuses de la planète.

Le système solaire devrait produire annuellement environ 1.400 MWh d’énergie propre, permettant de réduire les émissions de CO2 de plus de 1.000 tonnes chaque année.

La Presse avec Communiqué

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Tribune – Commerce et circuits de distribution : Mettre fin à la flambée des prix et à la spéculation

Par Ridha CHIBA – conseiller international en exportation

La situation du marché en Tunisie se caractérise par la hausse des prix, notamment les biens de consommation, les pénuries récurrentes et les actions fallacieuses et frauduleuses menées par les spéculateurs et les monopolisateurs. Ceci a véritablement impacté le niveau de vie des familles tunisiennes, augmenté davantage le profit de ces usurpateurs et mis ainsi les couches sociales moyennes et nécessiteuses dans l’embarras, voire en état d’affliction. Ces accapareurs se sont emparés de la quasi-totalité des axes de distribution et de vente au détriment de l’intérêt général du pays.

A cet effet, nous allons dans le cadre de cette contribution proposer des astuces plausibles pour mettre un terme définitif à ces manœuvres dolosives qui demeurent toujours et participer à l’instauration réelle d’une justice économique et sociale à laquelle aspirent toutes les classes sociales, notamment les plus démunies.

D’emblée, nous remarquons que le marché en Tunisie se distingue par l’augmentation des prix de façon déraisonnable et surtout le stockage illicite des produits touchant spécialement la nourriture des citoyens, tels que le café, le sucre, l’huile végétale et à un degré moindre le riz et le lait.

L’instabilité des prix persiste

Ajouter à cela les prix des services qui ne cessent de s’accroître d’une manière vertigineuse et sans aucun contrôle, surtout ceux touchant la santé, la scolarité, le divertissement… Ce genre d’augmentation est décidé, dans la plupart du temps, par les chambres syndicales et non arrêté par les autorités.

Tout cela a fait baisser considérablement le pouvoir d’achat du citoyen et l’a laissé constamment sous une pression pénible difficilement surmontable malgré l’augmentation des salaires ces derniers temps et l’effort déployé pour mettre un terme à ces anomalies.

Une question se pose ici : pourquoi ce fléau d’instabilité des prix des produits et des services serait aussi persistant ?

A vrai dire, nous constatons que les prix de vente et la distribution de plusieurs produits de base sont imposés aux consommateurs finaux, soit par la monopolisation ou le harcèlement publicitaire et la notoriété des entreprises qui imposent leurs conditions et accaparent la quasi-totalité du marché, soit par la spéculation, le marché parallèle, la dissimulation des biens, les lobbies dans plusieurs secteurs économiques stratégiques et vitaux, et surtout la très mauvaise organisation et l’absence de contrôle d’une manière continue des ventes en détail et en gros, et ce, malgré les efforts fournis.

A cet effet, il demeure impérieux que les autorités concernées doivent réaliser d’une manière efficiente les actions performantes conformément à une planification optimale, une organisation rationnelle, une direction fiable et un contrôle rigoureux au niveau de toutes les situations où l’omission et l’erreur ne peuvent aucunement être tolérées.

Flambée des prix, une responsabilité partagée

Assurément, nous affirmons que la responsabilité est partagée et incombe à quatre principaux intervenants, à savoir le producteur, le vendeur, l’acheteur et l’administration.

Pour le producteur, le coût de revient permet de déterminer le niveau minimal de fixation du prix de vente du produit ou de la prestation de services de sorte que l’entreprise puisse rentrer dans ses frais. A cela, il faut déterminer la marge bénéficiaire qui dégage les bénéfices de la vente des produits ou des services.

Pour qu’une entreprise augmente sa rentabilité sans nuire aux consommateurs, plusieurs solutions sont possibles. D’abord, les prix de vente peuvent être augmentés sans trop s’éloigner du prix de marché. Ainsi, les producteurs doivent toujours chercher des partenaires moins chers pour offrir à leurs clients des prix en conséquence.

En plus, les industriels doivent instaurer un plan de charge adéquat et suivre un processus de fabrication optimal conformément aux normes pour éviter les répercussions de la non-qualité sur les prix de revient et les augmentations sans aucun mobile valable des augmentations au niveau des prix des composantes des produits, des fonctions machines, de la main-œuvre et de la marge bénéficiaire.

A cet effet, nous lançons un appel pressant aux autorités régionales et nationales à contrôler les entreprises, notamment industrielles et de distribution afin de vérifier la conformité des prix de revient et la marge bénéficiaire appliquée conformément aux normes de référence.

De même, les producteurs ne doivent pas accaparer, à eux seuls, les différentes marges bénéficiaires, à savoir  leur marge, celles des grossistes et des détaillants, créant ainsi une monopolisation à travers leurs succursales de vente en imposant les produits et les prix à leur guise provoquant ainsi des queues de personnes devant leurs  boutiques dont la plupart des gens sont âgés et qui vaquent à leurs besoins quotidiens

Quant aux acheteurs, ces derniers doivent absolument boycotter les prix les plus chers et les produits étrangers qui nuisent aux produits similaires tunisiens. Ils doivent, par ailleurs, s’adresser systématiquement aux structures en charge des droits de consommateurs et tous les groupes similaires dans toutes les régions du pays et encourager les mouvements visant à organiser l’information et la défense des consommateurs face aux entreprises de production et de distribution afin de trouver des solutions pour leurs litiges éventuels et surtout pour les stimuler au renforcement des campagnes visant à boycotter les produits dont la cherté est anormale.

De même, il est important que le Tunisien apprenne à boycotter certains produits, rationaliser sa consommation et acquérir, indubitablement, une nouvelle culture de consommation. Le distributeur, de son côté, doit absolument lier ses états de stocks réels avec le ministère du Commerce à travers ses directions régionales dans chaque gouvernorat et disposer d’un état dans lequel figurent tous ses clients grossistes ainsi que les quantités vendues à chacun d’eux et la liste de leurs détaillants et les stocks qui leur ont été acheminés. Ils doivent aussi assurer un contrôle spartiate au niveau des factures, des bons  de réception, des distributions effectives et leurs confrontations à ce qui doit être assuré.

Contrôle des produits alimentaires subventionnés

En fait, au moment où l’Etat tend actuellement à libérer progressivement les prix des produits de base, nous constatons que tous les produits subventionnés sont accaparés par les spéculateurs qui les acheminent, à leur guise, pour d’autres utilisateurs avec des prix exorbitants et des conditions déraisonnables. Ceci, outre les étrangers qui visitent la Tunisie et qui en profitent.

Les actions à entreprendre pour contrecarrer cette situation doivent être beaucoup plus sérieuses et appuyées d’un pouvoir dissuasif. Les autorités doivent vérifier les marges bénéficiaires des intermédiaires et leur conformité avec les lois en vigueur, encourager davantage la vente du producteur au consommateur durant toute l’année et dans toutes les régions du pays, lutter contre les augmentations des prix pour mettre un terme à cette mascarade des corrupteurs, des spéculateurs, des imposteurs et des malfaiteurs.

Quant aux prix non homologués, en principe, c’est l’Etat qui doit assurer les importations des produits stratégiques et ne pas les confier aux privés.

Tous les états de stock des produits stratégiques doivent être liés avec le ministère du Commerce par les réseaux informatiques et, ainsi, contrôler les prix de revient gonflés et les marges bénéficiaires exagérées à partir de la comptabilité analytique de chaque entreprise.

Les autorités peuvent ainsi décortiquer les produits en sous-produits en déterminant les coûts d’achat des diverses composantes : à savoir la matière première, la main-d’œuvre, le fonctionnement machine, le temps alloué, les taux de rebuts permis… et vérifier exactement le taux de marge appliqué pour chaque composante ainsi que la marge sur le prix de revient de chaque produit destiné à la vente.

L’Etat doit, d’un autre côté, lutter consciencieusement contre l’économie informelle, le dumping, le lobbying, les monopoles et les groupes de pression. Il doit absolument être intransigeant et dissuasif vis-à-vis des ventes conditionnées, à la concurrence illicite et à la prolifération de la corruption.

En conclusion, nous suggérons que l’Etat réalise plus de contrôle sur les prix et les spéculateurs, davantage d’investissements avec des capitaux nationaux, la réallocation de toutes les administrations pour améliorer la rentabilité et l’efficience requises, la création de nouvelles entreprises industrielles et commerciales pour l’accroissement davantage de richesse et la multiplication des postes d’emploi.

Ceci ne peut que stimuler l’amélioration infime de la balance commerciale, le taux d’évolution économique, diminuer le taux de chômage, de l’inflation, booster certains agrégats économiques, principalement le PIB, et enfin instaurer une culture de travail dans un cadre légal assurant les intérêts de tous les intervenants économiques et sociaux et garantissant une vie stable qui va de pair avec les aspirations de tous les Tunisiens.

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Lecture en voyage : une bibliothèque permanente à bord du train Tunis-Annaba

L’installation d’une bibliothèque permanente dans le train reliant Tunis à Annaba, en Algérie, et l’organisation d’activités culturelles à bord des trajets ferroviaires figurent parmi les grandes nouveautés de la 13e édition du Salon du Livre de la Ville de Tunis, qui se tiendra du 25 décembre 2024 au 11 janvier 2025 à l’avenue Habib Bourguiba, au cœur de la capitale.

Une conférence de presse a été organisée ce lundi à la Cité de la Culture Chedli Klibi pour présenter les détails de cet événement et dévoiler son programme culturel.

Une bibliothèque mobile pour relier les cultures

Hanen Ben Najem, directrice de la Maison de la Culture Ibn Rachiq, a annoncé que l’installation de cette bibliothèque s’inscrit dans une démarche culturelle ambitieuse. Enrichissant les trajets ferroviaires entre le 2 et le 5 janvier 2025, ce projet offrira aux passagers une expérience culturelle unique.

La bibliothèque contiendra un millier de livres et sera accompagnée de diverses activités : ateliers de dessin, animations pour enfants, représentation théâtrale, et exposition artistique mettant à l’honneur des figures culturelles tunisiennes et algériennes. Ces activités auront lieu pendant les trajets aller et retour entre Tunis et Annaba.

Un programme d’échange culturel entre les deux pays se tiendra également à Annaba, en partenariat avec la direction régionale de la culture. Ce programme mettra en avant les liens historiques et culturels qui unissent la Tunisie et l’Algérie.

Les nouveautés du Salon : hommage aux icônes culturelles

Sur l’avenue Habib Bourguiba, un exposition de portraits rendra hommage à 20 figures emblématiques de la culture tunisienne et arabe, dans des domaines tels que la littérature, la poésie et l’histoire. Parmi elles : Ali Douagi, Mahmoud El Messadi, Tahar Haddad, Aboulkacem Chebbi, et Ahmed Ibn Abi Dhiaf, ainsi que trois femmes : Zubeida Bchir, Najia Thamer et Aroussia Nalouti.

Ces portraits sont réalisés par quatre artistes plasticiens tunisiens, dont Wissal Ben Slimane, présidente de l’Association tunisienne des arts plastiques.

Par ailleurs, rapporte l’agence Tap, deux bibliothèques seront offertes à des établissements scolaires des régions de Sidi Daoud (La Marsa) et 20 Mars (Sidi Hassine). Ces bibliothèques visent à encourager la lecture et l’éducation dans des zones moins favorisées.

Le salon accordera aussi une place importante au patrimoine, avec des conférences et des ouvrages consacrés aux civilisations capsienne et numide, ainsi qu’à l’histoire du site archéologique de Dougga. Cette section sera animée par l’Association des employés de l’Institut national du patrimoine.

Cette édition, organisée sous le thème “Le livre, une patrie”, réunira 80 maisons d’édition tunisiennes qui proposeront environ 30 000 ouvrages, avec des remises allant jusqu’à 50 % sur certains livres pour enfants. Chaque matin, des activités pour enfants seront programmées, suivies l’après-midi de conférences intellectuelles.

Pour enrichir l’expérience des visiteurs, des panneaux géants représentant les 24 gouvernorats de Tunisie seront installés le long de l’avenue. Ces affiches mettront en lumière les principaux sites culturels et historiques de chaque région. Des ateliers de mosaïque, de calligraphie arabe et de sensibilisation sur des thèmes actuels, comme la violence dans les espaces numériques, seront également proposés.

Cette 13e édition du Salon du Livre de la Ville de Tunis est organisée en partenariat avec plusieurs institutions publiques et privées, sous la supervision du Ministère des Affaires Culturelles. La région de Gafsa sera l’invitée d’honneur de cette édition.

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Entretien avec François Akwabou Adianaga, directeur du département des Festivals au Fespaco : «Dans la continuité des JCC»

Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision d’Ouagadougou (Fespaco), au Burkina Faso, est présent aux 35e Journées cinématographiques de Carthage (JCC), dans le cadre de leurs relations de partenariat qui continuent depuis leur création dans les années 60. Dans une interview avec l’agence TAP, jeudi, à la Cité de la culture, le directeur du département des festivals au Fespaco, François Akwabou Adianaga, a présenté les nouveautés du partenariat du Fespaco avec les JCC et les grandes lignes de la Biennale qui fêtera, en 2025, sa 29e édition du 22 février au 1er mars. Interview.

Y a-t-il des nouveautés au niveau du partenariat du Fespaco avec les JCC ?

Ceux qui ont milité pour la création des JCC sont les mêmes qui ont milité pour la création du Fespaco. Il y a eu une collaboration qui s’est établie entre les deux festivals et qui a été renforcée au fil des années. Et c’est dans le cadre de la coopération que nous sommes venus pour participer aux JCC. On a un projet avec le Centre national du cinéma et de l’image (Cnci) pour ériger la statue de Tahar Cheriaâ au niveau de l’avenue de la Colonne des étalons au Burkina Faso (Ndlr : l’étalon d’or est la plus haute distinction attribuée au Fespaco). Le Fespaco et les JCC sont en train d’examiner les moyens pour pouvoir l’installer à la place des cinéastes, aux côtés d’Ousmane Sembène et les autres étalons.

Quels sont les principaux préparatifs pour la prochaine édition du Fespaco en 2025 ?

Le festival a jusqu’à présent reçu 400 candidatures à partir desquelles seront sélectionnés les films de la compétition officielle et parallèle. Les films candidats proviennent de l’Afrique du Nord, Occidentale, de l’Ouest mais aussi les films de la Diaspora et de pays comme Haïti, la Guadeloupe, la Martinique et le Brésil. Ce sont souvent des films qui font leur avant-première. Actuellement, comme vous le savez, beaucoup de réalisateurs présentent leurs films en avant-première dans les grands festivals africains tels que les JCC et le Fespaco.  Les films qui ont fait leur première aux JCC seront également présentés au Fespaco. Notre mission aux JCC est aussi de pouvoir dénicher ces pépites pour pouvoir les mettre dans la programmation du Fespaco. Dans la section parallèle, hors compétition, le festival est axé sur les classiques du cinéma africain avec notamment les films restaurés.

La programmation est dans la continuité des JCC à travers une fenêtre ouverte à la jeune génération des cinéastes. Une nouvelle section a été créée en vue de leur permettre d’améliorer leurs compétences dans le métier de la réalisation et, par la suite, présenter leurs projets de films en phase développement dans le cadre de coproductions.

Dans une deuxième étape, le projet en postproduction sera présenté au Fespaco. Cette orientation est telle une chaîne de production continue qui permet de créer toute une industrie et une chaîne de valeur, depuis l’initiation, la formation et la production jusqu’à la diffusion du film.

Quelle sera la part des productions ou les coproductions africaines au Fespaco ?

De plus en plus de cinéastes africains se sont approprié la production de leurs films et leur financement, grâce à des fonds africains qui soutiennent la production cinématographique. Beaucoup de films coproduits entre le Burkina Faso et des pays comme le Sénégal, la Tunisie, le Maroc seront en compétition au Fespaco.

D’autres films sont financés par des parties étrangères, à l’instar de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) ou le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC — français) ou le Fonds saoudien de la mer Rouge, financé par la Fondation du Festival international de la mer Rouge (Rsiff).

Pour ce qui est du cinéma africain et étranger, quelle est l’orientation générale dans la programmation du Fespaco ?

Le Fespaco est un festival très ouvert au niveau de la sélection des films qui sont issus de toute l’Afrique mais aussi du reste du monde à travers les sections «Diaspora» et « Panorama » pourvu que le sujet traité soit en lien avec des questions qui intéressent le continent.

Les films à gros budget qui ont fait leur passage dans de grands festivals de cinéma internationaux sont également au menu de la Biennale. Le but est de présenter aux jeunes qui participent au Fespaco qu’il existe une autre manière de faire le cinéma.

La plupart des films présentés au Fespaco sont inspirés d’histoires africaines. Peut-être qu’on n’a pas forcément les mêmes moyens pour produire des films à gros budgets, mais on peut au moins les présenter au public cinéphile.

TAP- Fatma Chroudi

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Tunisie : Arrestation de trois Africains subsahariens accusés de pratiques religieuses sans autorisation à La Marsa

Trois ressortissants originaires d’Afrique subsaharienne ont été placés en garde à vue sur ordre du ministère public à Tunis.

Ils sont accusés d’avoir aménagé un lieu destiné à la pratique de rites religieux sans autorisation, en violation des réglementations en vigueur, d’être entrés sur le territoire tunisien sans permis, et d’avoir enfreint la loi sur le séjour.

Dans un communiqué publié ce lundi, la Direction générale de la sûreté nationale a précisé que ces arrestations ont été effectuées suite à des informations obtenues par les unités de la brigade de la police judiciaire de La Marsa. Ces renseignements indiquaient que les suspects avaient illégalement aménagé un lieu pour des pratiques religieuses et qu’ils planifiaient des traversées clandestines des frontières maritimes.

L’opération, menée en coordination avec le ministère public, a permis l’arrestation des individus et la saisie de plusieurs objets, dont des livres religieux, un ensemble de chaises, du matériel audio et un ordinateur portable.

Les enquêtes se poursuivent pour déterminer l’ampleur de leurs activités et leurs éventuelles connexions.

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Tunisie – Changement d’horaires pour le navire Tanit : tout ce qu’il faut savoir

La Compagnie Tunisienne de Navigation (CTN) a annoncé une modification des horaires du navire Tanit en raison des mauvaises conditions météorologiques persistantes dans le bassin méditerranéen. Dans un communiqué publié ce lundi après-midi, la CTN a précisé que la traversée Marseille-Tunis, initialement prévue le mardi 24 décembre 2024 au départ du port de Marseille, est reportée au mercredi 25 décembre 2024 à 15h00.

En conséquence, l’arrivée au port de La Goulette, prévue à l’origine pour le mercredi 25 décembre 2024, est reprogrammée au jeudi 26 décembre 2024 à 16h00.

La compagnie informe par ailleurs que les passagers concernés peuvent modifier les dates de leurs traversées sans frais supplémentaires. Pour toute information complémentaire, les voyageurs sont invités à contacter les numéros suivants : 71 346 061, 10 40 47 10 06 ou le numéro bleu : 82102021.

Ce report vise à garantir la sécurité des passagers et des membres d’équipage face aux conditions météorologiques défavorables.

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Tunisie – Jendouba : Plus de 400 millions de dinars d’investissements touristiques prévus d’ici 3 ans

Les intentions d’investissement dans le secteur touristique a Jendouba dépassent les 400 millions de dinars durant les trois prochaines années, sans comptabiliser les investissements dans les projets publics, a indiqué le ministre du Tourisme, Sofiene Tekaya, lors d’une visite effectuée lundi dans la région.

Dans une déclaration aux médias, le ministre a souligné que ces investissements permettront de renforcer la capacité hôtelière dans la région, de créer des postes d’emploi et de développer l’économie locale.

Selon lui, la région de Jendouba dispose d’un potentiel touristique important, lui permettant de devenir un hub touristique attractif, faisant état d’une hausse du flux touristique dans les zone frontalières dépassant les 47%, durant la période allant du 1er décembre jusqu’au 20 décembre courant, par rapport à la même période de l’année écoulée.

Interrogé sur les difficultés rencontrées par les établissements hôtelliers dans la région, le ministre a fait savoir que les efforts sont déployés afin de soutenir les propriétaires de ces établissements et de les aider à stabiliser leurs activités.

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Tunisie – Découverte macabre sur les plages de Nefza : deux corps en décomposition retrouvés

Les plages de Zouraâ et Maqassab, situées à Nefza dans le gouvernorat de Béja, ont été le théâtre d’une découverte macabre ce lundi. Deux corps en état avancé de décomposition, appartenant à des hommes d’environ 35 ans, y ont été retrouvés. En raison de la détérioration des corps, leur identification n’a pas encore été possible.

Selon une source de la protection civile de Béja, qui s’est exprimée auprès d’une journaliste de l’Agence Tunis Afrique Presse (TAP), il est probable que les victimes soient restées dans l’eau pendant plus de trois jours.

La protection civile a immédiatement procédé à un examen des dépouilles après avoir été alertée, avant de les remettre aux autorités de la garde maritime de Tabarka, dans le gouvernorat de Jendouba. Les services concernés poursuivent actuellement leurs investigations pour établir l’identité des défunts et les circonstances de leur décès.

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Tunisie – Bilan des précipitations : Les chiffres clés des dernières 24 heures

Voici les quantités de pluies enregistrées en mm durant les dernières 24 heures
Gouvernorat de Tunis
Tunis Carthage 4 – Sidi Bousaid 6 – La Goulette 7 – Borj El Amri 6- Mornaguia 6 – Tebourba 2 – Manouba 12 – Jedeida 7 – El Battan 5 – Sayda 4
Gouvernorat de Manouba
Manouba 12 – Jedeida 7 – El Battan 5 – Seydia 4
Gouvernorat de l’Ariana
Raoued 7 – Sidi Thabet 10 – Cherfech 5 – Ariana 12 – Kalaat Andalous 8 – Mnihla 8
Gouvernorat de Zaghouan
Bir Mchergua 2 – Barrage Oued Kbir 1 – Aïn Askar 8 – Zaghouan 3 – Mogran 1 – El Fahs 2 –
Gouvernorat de Ben Arous
Boumhel 7 – Fouchana 3 – Mégrine 7 – Mornag 5 – Hammam Lif 7 – Mhamdia 2 – Bir El Bey 8 – Mourouj 6
Gouvernorat de Jendouba
Sod Bouhertma 6 – Barrage Barbara 6 – Balta Bouawan 15 – Fernana8 – Oued Mliz 15 – Béni Mtir 16 – Ghardimaou 4 – Aïn Draham 19 – Boussalem 4 – Jendouba Station 2 – Tabarka 14
Gouvernorat de Siliana
Sidi Bourouis 2 – Makthar Ville 1 – El Aroussa 2 – Bouarada 2 – Gaafour 1 – Bargou 2 – El Krib 3
Gouvernorat de Béjà
Tibar 5 – Sod Sidi Salem 2 – Béjà Sud 4 – Mejez El Bab 3 – Testour 3 – Amdoun 12 – Béjà Station 10 – Nefza 24 – Teboursouk 5
Gouvernorat de Bizerte
Menzel Bourguiba 7 – Ghézala 11 – El Azib 7 – Utique 8 – Sounine 8 – Mateur 8 – Tinja 6 – Ras Jbel 7 – El Alia 5 – Ghar El Melh 7 – Joumine 16 – Sejnène 8 – Bizerte 7 – Sidi Ahmed 6 – Raf Raf 8 – Métline 7
Gouvernorat du Kef
Nebr 5 – Oued Mallègue 2 – Touiref 2 – Kef 1 – Sakiet Sidi Youssef 1 – Barrage Mallègue 2 –
Gouvernorat de Nabeul
Hammamet 2 – Dar Châabane 2 – Béni Khiar 3 – Mida 16 – Dar Allouche 2 – Grombalia 4 – Hammam Ghzaz 4 – Korba 3 – Tekelssa 3 – Hawaria 11 – Kélibia 5 – Menzel Témime 6 – Nabeul 3 – Slimane 7 – Menzel Bouzelfa 7 – Azmour 8

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Tunisie : l’agence Tap présente le palmarès des meilleurs sportifs pour l’année 2024

Fidèle à une tradition instaurée depuis 2012 visant à promouvoir les valeurs de l’excellence et de la distinction dans le domaine sportif et à contribuer à la réflexion sur les diverses questions liées au sport, l’Agence Tunis Afrique Presse organise demain, mardi, à son siège, à 9h00, « la journée de la presse sportive ».

Au programme de cet évènement, une table ronde sur « le professionnalisme dans le football tunisien : réalisations et attentes » et l’annonce des resultats de la 13ème édition du référendum annuel de l’agence TAP pour désigner les meilleurs sportifs tunisiens de l’année 2024.

L’organisation de cette journée émane de la volonté de l’agence TAP, en tant que média public, de s’ouvrir davantage sur son environnement extérieur à travers le secteur du sport, en instaurant un dialogue et un débat fructueux sur des questions clés portant sur le sport tunisien, avec la participation de diverses composantes du domaine des sports.

Il s’agit également de valoriser les performances des sportifs tunisiens et leurs distinctions dans toutes les manifestations locales, régionales, continentales et internationales, afin de les motiver à s’investir davantage et à briller pour honorer le drapeau national.

Une pléiade de responsables et des figures de proue sportives de divers domaines, dont des représentants de l’autorité de tutelle, de la Fédération Tunisienne de Football, de la Cité Nationale Sportive, du secteur de l’arbitrage et du staff technique, d’anciens joueurs internationaux et d’experts en droit et médias sportifs, prend part à cette rencontre qui comprend une serie d’interventions débattant des divers aspects du succès et des faiblesses, ainsi que des solutions préconisées pour hisser le football tunisien vers une meilleure réalité professionnelle.

A la fin des travaux, l’agence TAP annoncera les résultats de son référendum annuel pour désigner les meilleurs sportifs tunisiens de l’année 2024 suite à un vote ouvert aux journalistes des divers médias publics et privés, aux directeurs techniques des fédérations sportives nationales, ainsi qu’aux entraîneurs des clubs de la Ligue 1 de football Professionnel. Les cinq différentes catégories sont : meilleur footballeur, meilleur sportif, meilleure sportive, meilleur athlète paralympique et meilleure athlète paralympique, sur la base des résultats obtenus lors de l’année en cours.

Cinq candidats se disputent le titre dans chaque catégorie lors d’un concours officiel et d’un autre destiné au public sur le site de l’agence ⁦www.tap.info.tn⁩.

Voici la la liste des nominé(e)s pour le titre de meilleur sportif et sportive de l’année 2024 :

. Meilleur footballeur : Ali Abdi – Amènallah Memmiche – Yassine Meriah – Hamza Mathlouthi – Bilel Ait Malek

. Meilleur sportif : Firas Gattoussi (taekwondo) – Khalil Jendoubi (taekwondo) – Farès Ferjani (escrime) – Mohamed Amine Jhinaoui (athlétisme) – Ahmed Jaziri (athlétisme)

. Meilleure sportive : Marwa Bouzayani (athlétisme) – Chaima Toumi (taekwondo) – Oumaima Bdioui (judo) – Ikram Dhahri (taekwondo) – Khadija Krimi (aviron)

. Meilleur sportif paralympique : Amènallah Tissaoui – Wajdi Boukhili – Rouay Jebabli – Walid Ktila – Yassine Guennichi

. Meilleure sportive paralympique : Raoua Tlili – Marwa Brahmi – Raja Jebali – Samar Ben Kaalab – Nourhène Belhaj Salem.

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Tunisie – Djerba coupée : les bacs hors service à cause des vents violents

Le transport maritime de et vers Djerba a été suspendu ce lundi 23 décembre 2024 à 10h00, en raison de vents violents affectant la région. Ces bacs, essentiels pour le transport des citoyens et des véhicules, assurent la liaison entre plusieurs localités telles que Djerba et Kerkennah…, et constituent un moyen de transport vital pour les habitants et les visiteurs.

Dans une déclaration à la radio nationale, le sous-directeur des bacs au sein de la direction régionale de l’équipement à Médenine, Farhat Laâridh, a indiqué que la reprise du service se fera dès que les conditions météorologiques s’amélioreront.

Les autorités locales suivent de près la situation pour garantir la sécurité des passagers et assurer un retour rapide à la normale.

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Les entreprises tunisiennes à la conquête de l’Afrique : défis et opportunités discutés lors du Qawafel Gathering

Qawafel a tenu le 18 décembre 2024 la deuxième édition de son événement phare le Qawafel Gathering pour amorcer les discussions sur les mécanismes et outils de soutien à l’internationalisation des entreprises tunisiennes à l’échelle du continent. Cette rencontre a rassemblé des experts, des entrepreneurs et des représentants d’institutions, publiques et privées, pour analyser les obstacles, dévoiler des opportunités stratégiques et partager des recommandations clés.

Les accords commerciaux : un tremplin pour l’économie tunisienne

Parmi les dispositifs présentés, le FOPRODEX (Fonds de Promotion des Exportations) s’est imposé comme un levier essentiel pour accompagner les entreprises tunisiennes dans leur développement international. Ce fonds soutient les entreprises pour leur permettre de réaliser des missions de prospection, de participer à des salons internationaux et de développer leur réseau commercial. Les subventions offertes couvrent jusqu’à 60 % des frais de prospection pour les marchés d’Afrique subsaharienne, reflétant une stratégie visant à encourager les exportations vers cette région prometteuse. Cependant, des améliorations ont été suggérées lors des discussions.

Les participants ont notamment insisté sur la nécessité de rendre ce mécanisme plus accessible et adapté aux besoins des startups, qui souvent n’ont pas les ressources nécessaires pour naviguer dans des procédures complexes. Ils ont également appelé à une simplification et à une clarification des critères d’éligibilité, ainsi qu’à une meilleure communication pour sensibiliser davantage les entreprises à ce dispositif. Ces ajustements viseraient à maximiser l’impact du FOPRODEX et à renforcer son rôle en tant que catalyseur de la présence tunisienne sur les marchés africains.

La Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf) a été mise en avant comme une opportunité majeure pour accélérer les échanges commerciaux et renforcer l’intégration économique sur le continent. Depuis sa ratification par la Tunisie, cet accord a permis d’harmoniser les règles tarifaires et d’offrir un cadre favorable aux exportations tunisiennes. Il représente une passerelle essentielle pour les entreprises souhaitant s’imposer sur des marchés stratégiques africains.

Cependant, les participants ont signalé plusieurs défis persistants, notamment la présence de barrières non tarifaires et l’obtention de certifications internationales indispensables pour répondre aux normes du marché. Ces contraintes exigent un soutien renforcé pour aider les entreprises à se conformer à ces exigences et à exploiter pleinement les avantages de la ZLECAf.

Accès à l’information : un enjeu central

L’accès à une information pertinente et actualisée sur les marchés et les procédures d’exportation constitue un défi majeur pour les entreprises tunisiennes. Pour y remédier, des plateformes comme Africa Trade Agreements centralisent les données essentielles, tandis que des outils comme Trademap et ITC sont encouragés pour une meilleure analyse des opportunités. Amal Mghirbi, Team Leader du programme d’appui aux accords commerciaux avec l’Afrique à la GIZ, a également annoncé la tenue, dans le cadre d’un partenariat avec le ministère du Commerce et du développement des exportations, de formations spécifiques à partir de fin 2024, visant à accompagner les entreprises dans leur compréhension des accords commerciaux.

Béchir Benbrika, CEO de SmartFarm, a partagé l’expérience de son entreprise dans le secteur de l’Agritech. Grâce au programme Agritech Tunisia, porté par STECIA Internationale, SmartFarm a pu s’implanter sur des marchés comme le Sénégal et la Côte d’Ivoire, en bénéficiant d’un accompagnement déterminant pour limiter les risques financiers et réussir ses premières opérations à l’international. Ce témoignage met en lumière le rôle crucial des programmes structurés pour soutenir les startups tunisiennes.

De cette rencontre, plusieurs recommandations majeures ont émergé :

  • Professionnalisation des entreprises et des structures d’accompagnement : Intégrer les aspects réglementaires dès la structuration des projets et renforcer les compétences des acteurs économiques.
  • Amélioration des mécanismes de financement : Simplifier les procédures, clarifier les critères d’éligibilité et renforcer la collaboration avec les banques pour faciliter l’accès aux fonds.
  • Valorisation des certifications internationales : Sensibiliser les entreprises à l’importance des normes et certifications pour pénétrer de nouveaux marchés.
  • Exploitation des opportunités offertes par la ZLECAf : Encourager les entreprises à profiter des réductions tarifaires et des nouveaux réseaux commerciaux créés par cet accord.

Cette édition du Qawafel Gathering a permis de réaffirmer l’engagement des acteurs économiques tunisiens à exploiter les opportunités qu’offre le continent africain. Grâce à des discussions constructives, des solutions concrètes ont été identifiées pour renforcer l’écosystème de l’export, améliorer l’accès à l’information et au financement, et encourager une approche plus structurée de l’internationalisation. L’Afrique, véritable marché d’avenir, offre aux entreprises tunisiennes des opportunités à saisir avec ambition et préparation.

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Festival international des oasis de Tozeur du 27 au 30 décembre 2024; le patrimoine du Djerid célébré sous toutes ses facettes

Considéré comme la plus ancienne manifestation d’envergure internationale alliant culture et tourisme, au sud de la Tunisie, le Festival International des Oasis de Tozeur, se tiendra dans sa 45ème édition du 27 au 30 décembre 2024. Cette édition 2024 réunira, outre la Tunisie, des participants de sept pays : Algérie, Mali, Côte d’Ivoire, France, Italie, Royaume Uni et le Japon.

Dévoilant sa programmation, le festival propose, durant quatre jours, une programmation mêlant carnavals, animations diverses (majorettes, marionnettes géantes…), spectacles variés, rencontres, expositions, performances et ateliers. L’événement mettra à l’honneur le patrimoine du Djérid à travers l’artisanat, la musique « aïssaouia » et soufie, le folklore, la poésie, etc.

Le programme comprend une exposition artistique réunissant des artistes tunisiens et étrangers, ainsi qu’une exposition collective intitulée « Sons et lumières » (Touyour Ezzina), avec la participation des artistes venus de tous les pays représentés.

Le public pourra également assister à une performance artistique visuelle autour du poète Abou El Kacem Chebbi, explorant la dimension civilisationnelle, historique et culturelle de la région du Djérid.

Les festivités comprendront également une série de carnavals célébrant l’oasis et les rythmes folkloriques locaux. Par ailleurs, des ateliers seront proposés, notamment un atelier de calligraphie arabe animé par des artistes tunisiens et algériens, ainsi qu’un atelier consacré à la peinture à l’huile réunissant des artistes internationaux.

La musique sera à l’honneur avec des spectacles mettant en valeur le patrimoine du sud tunisien, avec Manel Ahmed, Moez Troudi, Abderrahmane Chikhaoui, ainsi que la troupe féminine Tulipe, et la participation des étudiants de l’Institut de Musique de Tozeur.

Des rencontres littéraires seront organisées, dont une autour du thème « La poésie littéraire à la croisée de la poésie populaire », qui se tiendra au Musée Dar Cheraït.

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