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Tunis accueille la 7ème édition du festival MyFirstDoc : Un panorama du cinéma documentaire international

Dédié au film documentaire, le Festival cinématographique international MyFirstDoc in Tunisia fête en cette fin d’année sa 7ème édition du 24 au 27 décembre 2024 avec une sélection de 22 films documentaires réalisés par des auteurs émergents en provenance de 15 pays pour donner à voir le meilleur de la jeune création documentaire, chaque fois renouvelée et enrichie de nouveaux styles, de nouvelles formes de narration et d’esthétiques, en prise avec le monde d’aujourd’hui.

Organisé par l’Association Cinéma Documentaire tunisien, le festival propose une programmation diversifiée composée de films aux couleurs de la Tunisie, l’Algérie, du Bahreïn, de Belgique, d’Egypte, des Etats-Unis d’Amérique, de France, du Japon, de Jordanie, de Liban, de la Macédoine, du Maroc, de Russie, de Serbie, de Suisse et du Yémen avec une programmation qui invite à une balade sensorielle, culturelle et patrimoniale et qui s’étalera sur quatre jours à la Cinémathèque Tunisienne, mais aussi dans les régions : Bizerte, Djerba, Gabes et Nabeul.

Les films sélectionnés se présentent dans leur diversité comme des voyages à travers tous les continents, de la recherche de l’identité et des rapports entre les générations, entre la culture traditionnelle et la modernité, aux transformations de nos vies suite aux crises économiques et écologiques.

Des réalisateurs proposent aussi des voyages sous le signe de la danse, à travers différentes pratiques musicales de transe d’hier et d’aujourd’hui, d’autres donnent à voir comment le dévouement pour le théâtre populaire peut être considéré par les acteurs comme un mode de vie.

Plusieurs des films sélectionnés mettent en avant la passion des animaux et les liens exceptionnels que les humains développent avec eux. Certains films abordent les nouvelles précarités économiques et culturelles des immigrés partis ou chassés de leurs pays, quand exils et migration intérieure se rejoignent. Des films qui font découvrir les nouveaux usages des communications virtuelles et comment leurs liens avec le monde robotique peuvent soulever la question de l’humanité.

Kasserine : 240 millions de dinars investis pour développer l’agriculture

Le projet de développement agricole intégré dans le sud du gouvernorat de Kasserine concerne cinq délégations de la région, (Fériana, Kasserine-Sud, Hassi el Frid, Majel Bel Abbès et Sbeitla, mis en œuvre pour un coût total estimé à 240 millions 273 mille dinars, bénéficiera à 124 mille habitants et couvre une superficie de 489 mille hectares, soit près de 60% de la superficie totale du gouvernorat.

L’objectif de ce projet dont le financement est assuré à hauteur de 80% par le Fonds arabe pour le développement économique et social (20 % par l’État tunisien), est d’accroitre la production agricole dans les cinq délégations précitées, préserver les ressources naturelles, valoriser les chaînes de valeur des produits agricoles locaux, et améliorer les conditions de vie des habitants de la région.

Il contribuera également à l’aménagement hydraulique et des infrastructures, au développement des plants d’alfa, à la lutte contre la désertification et à la préservation des sols et des ressources en eau, tout en hissant la production agricole et le revenu des agriculteurs.

A cet effet, le coordinateur du projet Romdhane Mahmoudi, a expliqué que tous les éléments du projet sont interdépendants, dans le but d’améliorer les indicateurs de développement dans les cinq délégations bénéficiaires, précisant que l’élément central du projet est l’aménagement hydraulique autour des puits existants et des puits programmés.

Ainsi, 80 nouveaux puits sont programmés au forage, outre la création de systèmes hydrauliques pour l’irrigation et l’eau potable (48 systèmes d’irrigation et 38 systèmes d’eau potable), avec la mise en place de 4700 ha de nouvelles zones irriguées et la réhabilitation des zones irriguées existantes.

 

Bourse: Le TUNINDEX presque stable, One Tech dominant les échanges

Le marché boursier a entamé la semaine sur une note quasi–stable. L’indice de référence a légèrement évolué de 0,04% à 9888,19 points, dans un volume de 5,1 MD, selon l’analyse de l’intermédiaire en bourse, Tunisie Valeurs.

Le titre UADH a chapeauté le palmarès de la séance. L’action du concessionnaire automobile a progressé de 4,3 % à 0,490 D, dans un modeste flux de 5 mille dinars.

Le titre SMART TUNISIE est reparti à la hausse. L’action du distributeur IT s’est offert un gain de 3,5 % à 13,950 D. La valeur a généré des échanges de 45 mille dinars.

Le titre MONOPRIX s’est placé en lanterne rouge du TUNINDEX. L’action du spécialiste en grande distribution a perdu 4 % à 3,550 D, dans un maigre flux de 2 mille dinars sur la séance.

Le titre TAWASOL GROUP HOLDING a figuré parmi les plus grands perdants de la séance. L’action de la holding a reculé de 3 % à 0,640 D.

Le titre One Tech Holding a été le titre le plus échangé sur la séance. Le titre de la valeur technologique a affiché un retrait de -0,4 % à 9,350 D, en alimentant le marché avec des capitaux de 1,2 MD, soit 23 % du volume transigé sur la côte.

Vacances d’Hiver : Forte affluence au poste frontalier de Sakiet Sidi Youssef

Le poste frontalier de Sakiet Sidi Youssef, situé dans le gouvernorat de Kef, connaît un trafic routier dense des deux côtés, tunisien et algérien, en prévision des vacances d’hiver.
En effet, plus de 150 camions transitent par ce poste quotidiennement, alors que le nombre de touristes algériens affluant en Tunisie augmente en concomitance avec les vacances d’hiver, selon des informations obtenues par le correspondant de l’Agence TAP, lors de la visite effectuée par le gouverneur du Kef à ce poste en fin de semaine dernière.

À l’occasion de cette visite, le gouverneur du Kef, Walid Kaâbia a inspecté l’état de la route reliant le poste frontalier aux frontières algériennes, visitée par le ministre du transport le 29 novembre dernier, lorsqu’il avait appelé à développer les infrastructures, à fournir les équipements de base, et à accorder une plus grande attention à la propreté.

Lors de cette visite, la question de l’approvisionnement en eau potable à Sakiet Sidi Youssef et dans les différentes imadas environnants a été abordée, tandis que le gouverneur a donné des instructions aux services de la Société nationale d’exploitation et de distribution des Eaux (SONEDE) pour garantir une distribution équitable et régulière de l’eau potable entre les différents quartiers et cités.

Il a annoncé l’approbation de deux nouveaux projets pour la construction de deux puits dans la région, dont les travaux démarreront au début de l’année 2025.

Le gouverneur a également souligné la nécessité de coordonner avec l’Agence Nationale de Protection de l’Environnement (ANPE) pour élaborer l’étude technique sur l’élimination du dépôt d’ordures ménagères, recenser tous les points noirs, et lutter contre toute forme de pollution compromettant un environnement sain pour les habitants de la région.

Le gouverneur a également évoqué la nécessité d’accélérer les travaux de construction de la station d’épuration à Sakiet Sidi Youssef.

 

Festival Néapolis de Nabeul : Un voyage enchanté pour petits et grands

Devenu une véritable plateforme célébrant l’imaginaire et la créativité artistique, le rendez-vous annuel incontournable attendu par les enfants, les adultes et le grand public, en l’occurrence le Festival international Néapolis de théâtre pour enfants à Nabeul a ouvert ses portes hier, dimanche 22 décembre 2024, pour célébrer sa 37ème édition, qui se poursuivra jusqu’au 29 du mois.

Un grand carnaval a animé les rues de la ville pour en faire une cité vibrante de vie et de joie, avec des spectacles qui au delà, de simples représentations, ont montré que le théâtre est une fenêtre ouverte sur des mondes infinis de rêves et d’histoires.

Reconnu comme le plus ancien festival en Afrique et dans le monde arabe dédié au théâtre pour enfants, cet événement s’est ouvert à la Maison de la Culture de Nabeul, en présence de Najoua Gharbi, Déléguée Régionale des Affaires Culturelles de Nabeul, et d’Akila Betaïeb, Déléguée Régionale des Affaires de la Femme, de la Famille et de l’Enfance. Etaient également présents Mohamed Hédi Chaâbani, Délégué de Nabeul, Hichem Bayoudh, Secrétaire Général de la municipalité de Nabeul, ainsi que les ambassadeurs de la République arabe d’Egypte et de l’Indonésie, en présence d’un large public.

Dans son allocution, Walid Geddi, directeur du festival, a souligné l’importance de cet événement en tant qu’espace dédié aux enfants, “véritable cœur du festival depuis sa création”. De son côté, Nizar Chmengui, Directeur de la Programmation, a mis en avant la diversité culturelle représentée par la participation de 14 pays : la Tunisie, l’Algérie, le Maroc, l’Égypte, la Palestine, la France, l’Espagne, la Russie, l’Indonésie, Bahreïn, l’Irak, la Hongrie, la Belgique et la Chine. Une diversité qui illustre, a-t-il indiqué, l’ouverture et la vision internationale du festival.

Cette édition 2024, marquant la fin d’une année riche en événements, propose un programme varié durant huit jours pendant les vacances scolaires: des pièces de théâtre, des ateliers artistiques, des activités éducatives et citoyennes, ainsi que des rencontres interactives offrant de nouvelles perspectives aux enfants et aux passionnés de théâtre. Parmi les temps forts, un grand rendez-vous est prévu le 25 décembre 2024 à Yasmine Hammamet, avec une performance exceptionnelle du ballet russe.

Remada dévoile ses richesses lors de la 3ème édition des journées du tourisme saharien

Les activités de la troisième édition des journées promotionnelles du tourisme saharien à Remada, dans le gouvernorat de Tataouine, ont été clôturées, hier dimanche (les 21 et 22 décembre).

Un événement tenu dans l’objectif de faire lumière sur le potentiel riche et varié de cette délégation nichée au cœur des montagnes de sable et de pierre, au moyen d’un programme diversifié ayant inclus, des courses sportives, des activités intellectuelles et des compétitions destinées aux jeunes, outre des jeux intellectuels traditionnels et autres activités de plein air.

A cet effet, une forte mobilisation de toutes les composantes de la région a été observée, notamment de la part des associations, clubs et bénévoles, ayant tous contribué à la mise en œuvre de diverses rubriques, à l’instar des expositions de produits artisanaux, de textile, de maroquineries et de poterie.

Se sont également déroulés dans le cadre de cet évènement, des spectacles folkloriques mettant en scène des morceaux de la vie bédouine, des jeux équestres présentés dans un cadre désertique sous des tentes installées près d’un point d’eau, serti dans des dunes de sable s’étendant à perte de vue.

Dans ce même contexte, la délégation de Remada sera bientôt renforcée par un centre écologique dont les travaux sont presque achevés, et qui devrait constituer un point d’attraction pour les visiteurs locaux et étrangers et marquer le début d’un parcours touristique inédit.

Bizerte : Série de projets publics pour un coût total de 4,8 MD

La commission administrative au conseil régional de Bizerte a approuvé la réalisation d’une série de projets publics d’une valeur de 4,8 millions de dinars, dans le cadre du programme de développement régional 2024.

Ces projets concernent notamment la promotion de l’infrastructure dans les délégations de Bizerte-nord (Sidi Salem, Ain El Euch et route de Boukhris), Bizerte-sud (route de Chater), Menzel Jemil (route de Maghraoua), Joumine (Ouled Saad et Chnena), Sejnane (circuit Houamlia) et Utique (Besbassia, El Feja et Deli).

Il s’agit, également, des travaux de parachèvement du réseau d’assainissement dans un quartier à Menzel Bourguiba ainsi que des travaux d’approvisionnement en eau potable au profit de 11 familles à la cité Ezzayatine (délégation d’Utique) et de 20 familles à El Mnaouria (délégation de Joumine).

Le Centre El-Khawarizmi renforce la formation sur les services cloud en 2025

Le Centre de Calcul El-Khawarizmi organise, au cours de l’année 2025, plusieurs sessions de formation sur “les services Cloud” destinées à toutes les composantes de la société civile, avec en moyenne une session tous les deux mois, a annoncé lundi la directrice générale du centre Saoussen Krichen.

Krichen a souligné dans une déclaration à la TAP en marge d’un atelier de formation sur “les services Cloud et la sécurité des réseaux Internet”, organisé à Tunis par le centre El-Khawarizmi que ces sessions de formation sont ouvertes à tous les enseignants, aux étudiants, aux cadres administratifs et techniques dans les universités tunisiennes.

“Quatre thèmes de formation ont été choisis par vote au cours de cet atelier, auquel ont participé environ 400 universitaires, étudiants et cadres administratifs et techniques, à savoir “la gestion de projet”, “les services Cloud”, “les méthodes d’utilisation des applications numériques” et “les moyens permettant de développer les réseaux internet au sein des établissements universitaires” a-t-elle ajouté.

La directrice du centre El-Khawarizmi a relevé que le taux d’exploitation du Cloud dans les universités tunisiennes a atteint 70 pc, qui est, selon ses propos “un taux honorable”, notant que les services Cloud seront généralisés au fur et à mesure au cours des prochains mois.

De son côté, le responsable chargé de la production numérique au Centre de Calcul El-Khawarizmi Jamel Aloui a indiqué que les sessions de formation programmées pour l’année 2025 permettront aux bénéficiaires d’obtenir la Certification internationale, soulignant l’importance d’utiliser les services Cloud dans les établissements universitaires, en raison de leur grande capacité à stocker le informations de manière sécurisée.

Il convient de rappeler, que l’utilisation des services Cloud dans les universités tunisiennes a démarré en juin 2024, dans le cadre d’un projet réalisé moyennant une enveloppe de 11 millions de dinars. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale de transformation digitale, initiée par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Jendouba : Plus de 400 millions de dinars d’investissements touristiques prévus sur trois ans

Les intentions d’investissement dans le secteur touristique a Jendouba dépassent les 400 millions de dinars durant les trois prochaines années, sans comptabiliser les investissements dans les projets publics, a indiqué le ministre du Tourisme, Sofiene Tekyia, lors d’une visite effectuée lundi dans la région.

Dans une déclaration aux médias, le ministre a souligné que ces investissements permettront de renforcer la capacité hôtelière dans la région, de créer des postes d’emploi et de développer l’économie locale.

Selon lui, la région de Jendouba dispose d’un potentiel touristique important, lui permettant de devenir un hub touristique attractif, faisant état d’une hausse du flux touristique dans les zone frontalières dépassant les 47%, durant la période allant du 1er décembre jusqu’au 20 décembre courant, par rapport à la même période de l’année écoulée.

Interrogé sur les difficultés rencontrées par les établissements hôteliers dans la région, le ministre a fait savoir que les efforts sont déployés afin de soutenir les propriétaires de ces établissements et de les aider à stabiliser leurs activités.

 

Festival International des Oasis de Tozeur : un rendez-vous incontournable du patrimoine culturel tunisien

Considéré comme la plus ancienne manifestation d’envergure internationale alliant culture et tourisme, au sud de la Tunisie, le Festival International des Oasis de Tozeur, se tiendra dans sa 45ème édition du 27 au 30 décembre 2024. Cette édition 2024 réunira, outre la Tunisie, des participants de sept pays : Algérie, Mali, Côte d’Ivoire, France, Italie, Royaume Uni et le Japon.

Dévoilant sa programmation, le festival propose, durant quatre jours, une programmation mêlant carnavals, animations diverses (majorettes, marionnettes géantes…), spectacles variés, rencontres, expositions, performances et ateliers. L’événement mettra à l’honneur le patrimoine du Djérid à travers l’artisanat, la musique “aïssaouia” et soufie, le folklore, la poésie, etc.

Le programme comprend une exposition artistique réunissant des artistes tunisiens et étrangers, ainsi qu’une exposition collective intitulée « Sons et lumières » (Touyour Ezzina), avec la participation des artistes venus de tous les pays représentés.

Le public pourra également assister à une performance artistique visuelle autour du poète Abou El Kacem Chebbi, explorant la dimension civilisationnelle, historique et culturelle de la région du Djérid.

Les festivités comprendront également une série de carnavals célébrant l’oasis et les rythmes folkloriques locaux.

Par ailleurs, des ateliers seront proposés, notamment un atelier de calligraphie arabe animé par des artistes tunisiens et algériens, ainsi qu’un atelier consacré à la peinture à l’huile réunissant des artistes internationaux.

La musique sera à l’honneur avec des spectacles mettant en valeur le patrimoine du sud tunisien, avec Manel Ahmed, Moez Troudi, Abderrahmane Chikhaoui, ainsi que la troupe féminine Tulipe, et la participation des étudiants de l’Institut de Musique de Tozeur.

Des rencontres littéraires seront organisées, dont une autour du thème “La poésie littéraire à la croisée de la poésie populaire”, qui se tiendra au Musée Dar Cheraït.

La Tunisie enrichit son patrimoine mondial avec les “Twayef de Ghbonten”

A l’occasion de l’inscription des arts du spectacle des Twayef de Ghbonten sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, la ministre des affaires culturelles, Amina Srarfi, a présidé, dimanche au Théâtre des Régions-Cité de la Culture, une cérémonie de célébration organisée par le Centre des Arts, de la Culture et des Lettres (CACL) “Palais Ksar Saïd”, en collaboration avec l’Institut National du Patrimoine (INP), le Théâtre de l’Opéra de Tunis et la Direction de la Musique et de la Danse.

En présence de plusieurs représentants du corps diplomatique accrédité en Tunisie, du gouverneur de Médenine, Walid Taboubi, de membres de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), ainsi que de nombreuses personnalités de la scène culturelle et artistique, la ministre des affaires culturelles, Amina Srarfi a, dans une allocution, souligné l’importance de cette huitième inscription, qui constitue une première pour notre patrimoine musical à l’international, la qualifiant d’un nouveau joyau qui vient s’ajouter au registre de la Tunisie.

Dans ce contexte, elle a invité toutes les parties prenantes dans ce dossier à accorder davantage d’attention à la préservation du patrimoine tunisien et à valoriser l’identité culturelle, renouvelant ses remerciements à la commission scientifique en charge de la réalisation de ce dossier.

De son côté, le gouverneur de Médenine, Walid Taboubi, a estimé que les arts du spectacle des Twayef de Ghbonten constituent une forme d’expression artistique unique pour le gouvernorat de Médenine, qui le distingue des autres régions.

Dans son intervention, le représentant de la commission scientifique, Imed Ben Soula, a précisé que les arts du spectacle des Twayef de Ghbonten sont une pratique complexe qui allie poésie, chant et rythme, influencée par des courants culturels variés depuis la fin du XIXe siècle, à l’époque de l’abolition de l’esclavage. Il a ajouté que l’élément “Les arts du spectacle chez les Twayef de Ghbonten” inscrit à l’UNESCO a mis en avant l’importance de cette pratique artistique dans l’affirmation de soi, la construction de l’identité et la création de liens sociaux.

Les “Twayef de Ghbonten” et les membres du comité scientifique à l’honneur

Lors de cette cérémonie en grande pompe, la ministre a honoré les membres du comité scientifique en charge de ce dossier composé des docteurs Naceur Baklouti, Imed Ben Soula, Ismahan Ben Barka, Mohamed Jazraoui et Mohamed Néji.

Par ailleurs, les chefs (Rayes) des sept groupes des Twayef de Ghbonten exerçant actuellement ont été honorés, à savoir Jemma Zourraga, Mohamed Tlich, Mustapha Aouidet, Mbarek Toumi, Laroussi Dbouba, Mokhtar Aouidat et Habib Toumi, ainsi que Mohamed Bacha, président du comité de gestion du dossier et Wajida Sakouhi, directrice générale du Centre des Arts, de la Culture et des Lettres “Palais Ksar Saïd”.

La célébration a été marquée également par l’organisation d’une exposition photographique mettant en lumière l’histoire et les spécificités culturelles et sociales des Twayef de Ghbonten, suivie de la projection d’un documentaire retraçant le processus d’inscription de ces traditions et pratiques artistiques sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.

En point d’orgue, les Twayef de Ghbonten, invités vedettes de cette célébration, ont offert une performance artistique immersive qui a transporté les spectateurs dans l’univers unique de ces troupes de poètes-chanteurs, affiliées à la tribu des Ghbonten. Vêtus de robes blanches et coiffés de chéchias écarlates, ils ont interprété leurs chants accompagnées du chenna, un tambour traditionnel.

En Tunisie, cette pratique remonte au milieu du XIXème siècle, après l’abolition de l’esclavage en 1846. Dans ce contexte de libération, les communautés ont développé cette forme d’expression mêlant influences africaines, berbères et arabes. Aujourd’hui, ces spectacles, autrefois réservés à des contextes traditionnels tels que les mariages, ont dépassé leur cadre initial pour être présentés dans des festivals et événements culturels.

Les femmes jouent un rôle important en préparant les costumes et en brûlant de l’encens avant les spectacles, tandis que les artisans fabriquent les habits traditionnels, tels que les robes, pantalons, chaussures et chéchias. La transmission de cet art se fait de manière informelle, au sein des familles et des communautés, par oralité et observation.

Festive et intergénérationnelle, cette pratique attire également les enfants grâce à son atmosphère ludique et conviviale. Pour les communautés pratiquantes, elle constitue un facteur d’identification, d’unification et un moyen de transmettre les normes sociales, tout en célébrant un riche héritage culturel.

Avec cette nouvelle inscription, le nombre d’éléments tunisiens ayant intégré le patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO s’élève à huit : la poterie de Sejnane (2018), le palmier dattier (2019), le savoir-faire et les pratiques liés au couscous (2020), la pêche à la “chrafiya” (2020), les arts de la calligraphie arabe (2021), la harissa (2022), la gravure sur métal (2023) et enfin l’élément “Les arts du spectacle chez les Twayef de Ghbonten” (2024).

Climatiseur, chauffage central, santé : Les bons gestes à adopter cet hiver

Le ministère de la Santé met en garde contre les risques sanitaires liés à l’utilisation des appareils de chauffage, tels que le climatiseur et le chauffage central durant la saison d’hiver.

Afin de prévenir contre les risques potentiels d’une mauvaise utilisation de ces appareils domestiques, le département recommande aux citoyens une série de conseils.

Dans un communiqué rendu public, dimanche, le ministère tient à mettre en garde contre les risques d’infections respiratoires, soulignant que le déplacement soudain d’une pièce chaude à l’air froid lors des sorties peut provoquer des infections aigues et graves, notamment, chez les enfants et les personnes âgées.

L’utilisation du climatiseur et du chauffage central pendant de longues périodes n’est pas sans réduire l’humidité de l’air, prévient encore le département, soulignant que cela pourrait entraîner une sécheresse de la gorge et du nez et faire augmenter le risque d’attraper des infections et de faire propager des infections virales.

Le ministère tient à expliquer que l’injection de l’air chaud directement sur les personnes outre le fait qu’elle est une pratique incorrecte, elle favorise la propagation des virus et des bactéries flottantes dans l’air, en particulier, dans les endroits très fréquentés.

Vague de froid : Comment se protéger des maladies hivernales ?

En prévision de la vague de froid, le ministère de la Santé, a exhorté, dimanche, les citoyens à prendre une série de mesures afin de prévenir les maladies respiratoires.

Dans ce contexte, le ministère met l’accent sur la nécessité de se laver les mains régulièrement avec de l’eau et du savon, en particulier, après avoir éternué ou toussé.

Il les exhorte également à s’assurer une bonne ventilation dans les espaces clos et d’éviter autant que possible les endroits fermés et bondés de monde.

Selon le département, il est aussi vivement recommandé d’éviter de se serrer la main, de s’embrasser et de partager ses effets personnels, tels que les ustensiles de cuisine, les serviettes et les téléphones portables.

Il leur importe aussi de se prémunir contre les infections et de se maintenir en bonne santé. Pour ce faire, il leur est conseillé de bien dormir, de faire de l’exercice sportif (marche) et de boire et de manger sain et équilibré. Bien plus, ils sont appelés à boire un verre d’eau et à se couvrir le nez et la bouche lorsqu’ils s’apprêtent à se déplacer d’un endroit fermé à un autre ouvert.

En cas de symptômes, tels que l’apparition soudaine de fièvre, de toux, de maux de tête, de douleurs articulaires et musculaires, de maux de gorge et d’écoulement nasal, le ministère conseille impérativement de rester chez soi, de boire suffisamment d’eau, de se laver le nez régulièrement et de consulter un médecin.

En cas de toux et d’éternuments répétés, il est conseillé d’utiliser un mouchoir en papier et de le jeter dans une poubelle fermée.

Le ministère tient à rappeler qu’il est nécessaire de recevoir au plus vite le vaccin antigrippe disponible auprès du centre de santé le plus proche.

Cochenille du Cactus : Une solution biologique et trois variétés résistantes en Tunisie

Trois variétés de cactus résistantes à la cochenille, ravageur transfrontalier de la figue de barbarie, ont été identifiées par Institut National de la Recherche Agronomique de Tunisie (INRAT), dans le cadre d’un partenariat avec l’Institution de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur Agricoles (IRESA) et l’Office de l’élevage et des pâturages (OEP).

Il s’agit de l’aboutissement d’un travail étroit entre les trois structures, en vertu d’une convention de “Recherche-développement”, signée, fin juin 2023, pour la multiplication in-vitro de clones de cactus présélectionnées pour leur résistance à la cochenille dévastatrice des plantations de cactus.

Les raquettes de cactus sans épines constituent, en effet, un fourrage alternatif, essentiellement, pendant les périodes sèches. Elles apportent aux ruminants, bovins, ovins et caprins, énergie et eau.

Identifiées pour aider à résoudre la pénurie et la flambée des coûts des fourrages, enregistrées ces dernières années, ces variétés, une fois cultivées et intensifiées pourraient être exploitées en tant qu’aliments alternatifs pour bétail, ont indiqué des experts et pénalistes des trois structures concernées, intervenant, mercredi dernier, à Tunis, au Colloque de la Banque nationale des gènes (BNG) sur “les ressources génétiques pasto-fourragères face aux changements climatiques”.

Les trois variétés ont été identifiées à partir d’une collection et d’un programme de sélection bien étudié, en réponse aussi à la propagation de la cochenille du cactus sur l’ensemble du territoire national.

Ce ravageur dévastateur qui a été signalé pour la première fois, en Tunisie, en 2021 à Mahdia, la culture de figue de barbarie, filière pourvoyeuse d’emplois, notamment dans les zones rurales. Il a détruit de larges superficies de cactus dans neuf gouvernorats du pays (Mahdia, Nabeul, Zaghouan, Siliana, Kairouan, Sousse, Monastir, Sidi Bouzid et Sfax).

Les autorités en Tunisie ont adopté une stratégie nationale de lutte et opté pour une lutte biologique contre ce ravageur. Des populations de coccinelles prédatrices de la cochenille de cactus, ont été ainsi livrées à la Tunisie depuis juin 2024, dans le cadre d’une coopération entre les structures agricoles tunisiennes et marocaines, encadrée par la FAO.

Un traitement biologique a été aussi effectué, sous la recommandation des experts pour préserver cette culture aux propriétés écologiques reconnues, dont la lutter contre l’érosion et la désertification.

En effet, le patrimoine national en cactus classe la Tunisie comme le 2ème producteur mondiale après le Mexique avec 550,000 tonnes de fruits par an et la classe 4ème en termes de volume d’exportation, selon la FAO.

Pensions et salaire minimum : Quelles sont les nouvelles augmentations en Tunisie ?

Pour ce qui est des mesures destinées aux retraités et aux personnes à faible revenu dans les secteurs public et privé, il s’agit d’une augmentation de 7,5% des pensions pour les retraités du secteur privé bénéficiant de la pension d’invalidité dans le cadre du régime de réparation des préjudices résultant des accidents de travail et des maladies professionnelles et les bénéficiaires des allocations de vieillesse dans le secteur public, notant qu’une augmentation de 7% a été versée comme première tranche en juillet 2024 avec effet rétroactif à partir de mai 2024.

La valeur des pensions de retraite faible sera également portée à 260 D. Rappelons que la valeur des pensions de retraite faible a été portée de 180 D à 240 D à partir de juillet 2024.

La troisième tranche de l’augmentation salariale sera versée aux retraités de la fonction publique et du secteur public à hauteur de 5% du salaire brut, rappelant qu’une première tranche a été versée en janvier 2023 avec effet rétroactif exceptionnel à partir d’octobre 2022 et une deuxième tranche en janvier 2024.

En ce qui concerne les mesures destinées aux travailleurs des secteurs privé et public, le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) dans les secteurs non agricoles sera augmenté de 7,5%, étant donné que le salaire minimum pour une semaine de travail de 48 heures sera de 528,320 D et pour une semaine de travail de 40 heures sera de 448,238 D, notant qu’une augmentation de 7% a été versée comme première tranche avec un effet rétroactif à partir de mai 2024.

Au final une augmentation de 7,5 % du SMIG dans les secteurs agricoles sera appliquée, où le SMIG journalier pour les travailleurs agricoles sera de 20. 320 D, pour les agriculteurs spécialisés, il sera de 21. 404 D, et pour les travailleurs agricoles qualifiés, il sera de 22. 358 D.

Familles à faible revenu : Nouvelles mesures pour l’éducation, l’énergie et les micro-projets en Tunisie

Les familles démunies et à faible revenu dont la consommation mensuelle d’électricité ne dépasse pas 300 kW ou 600 kW par facture bénéficieront d’une réduction du taux de la taxe sur la valeur ajoutée sur la consommation des ménages d’électricité de 13 % à 7 %.

En outre, une ligne de financement de 20 millions de dinars sera créée à partir des ressources du Fonds national de l’emploi au profit des catégories vulnérables et à faible revenu pour l’octroi de prêts sans intérêt ne dépassant pas 10 000 dinars par prêt, ainsi qu’une réduction de la facture d’électricité et de gaz allant jusqu’à 5 % au profit des 93 % des abonnés au réseau d’électricité.

Des bourses et des prêts universitaires seront alloués, notamment une bourse d’intégration universitaire au profit des enfants issus de familles à revenus faibles et moyens. Aussi, il sera également question de l’augmentation de la bourse de rentrée scolaire pour les élèves issus de familles démunies et à faibles revenus bénéficiant du programme d’Amen social ainsi qu’une prise en charge des malades cœliaques issus de familles nécessiteuses et à faibles revenus avec une bourse mensuelle de 30 dinars par personne.

Aussi, une subvention de 70 dinars par mois et par enfant sera accordée dans le cadre du programme de soutien aux femmes, aux enfants et aux personnes âgées, ainsi que la gratuité du transport routier, l’octroi de diverses aides conjoncturelles et le financement de micro-projets.

Loi de finances 2025 : Réduction de l’impôt sur le revenu et allocations pour les familles

Parmi les mesures fiscales visant à améliorer le pouvoir d’achat des citoyens et à renforcer les capacités des entreprises économiques, figure la révision du barème de l’impôt sur le revenu. Celui-ci inclura les catégories des salariés des secteurs public et privé, des retraités des secteurs public et privé, des agriculteurs et des professions libérales de toute nature, à l’exception de celles soumises au régime forfaitaire et au régime de l’auto-entrepreneur.

Plus de 80% des retraités bénéficieront d’une augmentation de leur pension de retraite grâce à la réduction de l’impôt sur le revenu. Cette réduction de l’imposition avec l’augmentation des pensions concerneront également 60 % des personnes ayant un revenu mensuel net d’environ 3 000 D, tandis que 38 % des personnes conserveront leur exonération totale de l’impôt sur le revenu.

Pour ce qui est des catégories démunies et à faible revenu, un certain nombre de mesures ont été fixées en leur faveur, à savoir une allocation mensuelle au profit des enfants âgés de 6 à 18 ans issus de familles nécessiteuses et à faible revenu et l’augmentation de la valeur de l’allocation mensuelle à 260 dinars par famille.

Tunisie : De nouvelles mesures pour favoriser l’inclusion des personnes handicapées

En ce qui concerne les mesures sociales visant à promouvoir l’intégration socio-économique des personnes porteuses de handicap, une ligne de financement de 5 millions de dinars allouée à partir des ressources du Fonds national de l’emploi au profit des personnes handicapées pour l’octroi de prêts sans intérêt ne dépassant pas 10.000 dinars par prêt pour financer des activités économiques.

Le système fiscal des véhicules spécialement aménagées pour les personnes en situation de handicap sera révisé à travers élargir le privilège fiscal des véhicules utilitaires aux véhicules de tourisme et autoriser le conjoint, l’ascendant ou le descendant à conduire une voiture de tourisme en cas d’invalidité totale de la personne handicapée, et ce, à partir du début du mois d’avril 2025.

Pour les institutions publiques de prise en charge d’enfants, des personnes âgées et des personnes en situation de handicap, il s’agit de l’exonération totale des droits et taxes dus à l’importation des équipements, et de matériels qui n’ont pas de similaires fabriqués localement et qui sont nécessaires à leur activité en plus de la poursuite du financement des micro-projets d’appui à l’insertion économique à travers le programme d’Amen social.

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